Envoyer un SMS, faire une conversation vidéo sur Whatsapp, utiliser des émojis… Les machines sont souvent vues comme des outils, de simples moyens de communiquer. En réalité, ces interfaces ont un rôle actif. Vont-elles jusqu’à modifier nos pratiques langagières ? Changer nos façons de parler ou d’écrire ? Dans ce deuxième volet sur le langage numérique, Laélia Véron et ses invitées s'interrogent sur l'influence des machines sur nos manières de communiquer. Comment les utilisateurs et les utilisatrices s’adaptent aux technologies ? Quelles pratiques concrètes de communication ont été modifiées avec les machines ? Est-il possible de subvertir notre utilisation des machines ?LES INVITÉESMartine Adda-Decker, directrice de recherche au CNRS, linguiste et informaticienne, spécialiste du traitement automatique du langage Yosra Ghliss, linguiste et future maîtresse de conférences à l’Université de Picardie, spécialiste d’analyse des discours numériquesRECOMMANDATIONSLa reco de Yosra : le livre de Laurence Allard, “Mythologies du portable” (éd. du Cavalier Bleu, 2009)La reco de Maria : le site de l’Association pour le traitement automatique des langues (ATALA), qui publie la revue TAL (Traitement automatique des langues), en libre accès : https://www.atala.org/revuetalLa reco de Martine : le site de l’Association francophone de la communication parlée (AFCP) http://www.afcp-parole.org/RÉFÉRENCESLes travaux de Martine Adda-Decker« De la reconnaissance automatique de la parole à l’analyse linguistique de corpus oraux »« Corpus pour la transcription automatique de l’oral »Les travaux de Yosra GhlissAvec F. Perea et C. Ruchon « Les affordances langagières, levier d’une réflexion postdualiste du discours numérique« Avec M. Jahjah « Habiter WhatsApp ? Éléments d’analyse postdualiste des interactions en espace numérique » Langage et société, 2019, no 2, p. 29-50.Autres référencesPAVEAU, Marie-Anne. “L’analyse du discours numérique. Dictionnaire des formes et des pratiques”, Hermann, 2017PEREA, François. « La madame de la voiture ne veut rien comprendre ». L’interaction vocale avec un ordinateur de bord d’automobile. Communication. Information médias théories pratiques, 2020, vol. 37, no 1PEREA, François. “Cortana est-elle une humaine comme les autres ? Éléments de personnification et d’attribution d’un genre à un artefact numérique”. Semen. Revue de sémio-linguistique des textes et discours, 2018, no 44 Cultures numériques, écriture(s) et cie de Marc Jahjah : https://marcjahjah.net/category/carnets/cultures-numeriques Projet SMS à l’Université de Montpellier : http://88milsms.huma-num.frCRÉDITSParler comme jamais est un podcast de Binge Audio animé par Laélia Véron avec la collaboration scientifique de Maria Candea, enseignante-chercheuse à l’université de Paris 3 et réalisé en partenariat avec les Éditions Le Robert. Cet épisode a été enregistré en mai 2021 au centre pénitentiaire d’Orléans-Saran. Réalisation : Adel Ittel El Madani. Générique : Thomas Oger. Coordination de production et édition : Sirine Azouaoui. Identité sonore Binge Audio : Jean-Benoît Dunckel (musique) et Bonnie El Bokeili (voix). Identité graphique : Sébastien Brothier (Upian). Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction... Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Écouter les instructions d’un GPS, donner une requête à une enceinte connectée, obtenir une traduction grâce à un logiciel, demander une réponse sur Google… Le langage du numérique est utilisé par de nombreuses personnes, à l’écrit, comme à l’oral. La communication écrite et orale avec des machines et grâce aux machines fait partie de notre quotidien. Mais, concrètement, comment ça marche ? Comment font les machines pour transcrire notre parole? En quoi consiste la synthèse vocale qui permet aux machines d’avoir une voix ? Peut-on vraiment dire que les machines comprennent nos requêtes ? Comprendre les difficultés des machines nous en apprend beaucoup sur la communication humaine. Vous ne lirez plus les sous-titres automatiques de Youtube comme avant !LES INVITÉES Martine Adda-Decker, directrice de recherche au CNRS, linguiste et informaticienne, spécialiste du traitement automatique du langage Yosra Ghliss, linguiste et future maîtresse de conférences à l’Université de Picardie, spécialiste d’analyse des discours numériques RECOMMANDATIONSLa reco de Yosra : le livre de Laurence Allard, Mythologies du portable: Édition. du Cavalier Bleu, 2009.La reco de Maria : le site de l’Association pour le traitement automatique des langues (ATALA), qui publie la revue TAL (Traitement automatique des langues), en libre accès : https://www.atala.org/revuetalLa reco de Martine : le site de l’Association francophone de la communication parlée (AFCP) http://www.afcp-parole.org/RÉFÉRENCESLes travaux de Martine Adda-Decker“De la reconnaissance automatique de la parole à l'analyse linguistique de corpus oraux.”http://www.afcp-parole.org/doc/Archives_JEP/2006_XXVIe_JEP_Dinard/JEP06_ACTES.PDF“Corpus pour la transcription automatique de l'oral” https://www.cairn.info/revue-francaise-de-linguistique-appliquee-2007-1-page-71.htm Les travaux de Yosra GhlissAvec F. Perea et C. Ruchon “Les affordances langagières, levier d’une réflexion postdualiste du discours numérique” https://journals.openedition.org/corela/8282 Avec M. Jahjah “Habiter WhatsApp ? Éléments d’analyse postdualiste des interactions en espace numérique”. Langage et société, 2019, no 2, p. 29-50. : https://www.cairn.info/journal-langage-et-societe-2019-2-page-29.htmAutres référencesPAVEAU, Marie-Anne. “L'analyse du discours numérique. Dictionnaire des formes et des pratiques”, Hermann, 2017PEREA, François. « La madame de la voiture ne veut rien comprendre ». L’interaction vocale avec un ordinateur de bord d’automobile. Communication. Information médias théories pratiques, 2020, vol. 37, no 1PEREA, François. “Cortana est-elle une humaine comme les autres ? Éléments de personnification et d’attribution d’un genre à un artefact numérique”. Semen. Revue de sémio-linguistique des textes et discours, 2018, no 44 Cultures numériques, écriture(s) et cie de Marc Jahjah : Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La langue de l’école, qu’elle soit orale ou écrite, reste quasi-étrangère pour beaucoup de personnes détenues. En prison, plus de 80% de la population est sans diplôme ou avec un diplôme inférieur au baccalauréat. L’enseignement constitue un droit fondamental, et un enjeu essentiel, quand près d’un quart de la population carcérale est illettrée. Pourtant, dans les faits, l’accès à l’école reste un privilège, et on ne compte qu’un·e enseignant·e pour 100 personnes détenues.Dans ce deuxième volet pratique consacré à la prison, Laélia Véron échange avec deux membres du pôle scolaire du centre pénitentiaire d’Orléans-Saran. Comment se passe concrètement l’école en prison ? En quoi les enseignant·e·s s’adaptent-ils·elles à ce lieu particulier ? Comment s’organisent l’enseignement et la communication avec les personnes non-francophones ? LES INVITÉ·E·SPascal Rémond, responsable local d’enseignement, au centre pénitentiaire d’Orléans-Saran, qui travaille en prison depuis 38 ans Claire Langlois, agente pénitentiaire, assistante de formation qui travaille en prison depuis 10 ans RÉFÉRENCES CITÉES & RECOMMANDÉES DANS L’ÉPISODEChiffres de l’Observatoire international des prisons Fanny Salane, “Être étudiant en prison. L’évasion par le haut” (La Documentation française, 2010) Audrey Chenu, “Girlfight” (éd. Les Presses de la cité, 2013) CRÉDITSParler comme jamais est un podcast de Binge Audio animé par Laélia Véron avec la collaboration scientifique de Maria Candea, enseignante-chercheuse à l’université de Paris 3 et réalisé en partenariat avec les Éditions Le Robert. Cet épisode a été enregistré en mars 2021 au centre-pénitentiaire d’Orléans-Saran. Réalisation : Adel Ittel El Madani. Générique : Thomas Oger. Coordination de production et édition : Sirine Azouaoui. Identité sonore Binge Audio : Jean-Benoît Dunckel (musique) et Bonnie El Bokeili (voix). Identité graphique : Sébastien Brothier (Upian). Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
De plus en plus éloignées des centres-villes, les prisons échappent à nos regards, et à nos oreilles. En prison, les échanges sont surveillés, encadrés, écoutés, mais la langue résiste et se réinvente sans cesse. Laélia Véron discute des différents langages de la prison avec trois personnes incarcérées au centre pénitentiaire d’Orléans-Saran. Quels sont les sons et les mots spécifiques à la prison ? Comment les personnes illettrées et analphabètes arrivent-elles à survivre en prison, un espace où l’écrit est prépondérant ? Comment les personnes détenues communiquent-elles avec l’extérieur ? La langue littéraire peut-elle permettre de s’évader ?LES RECOMMANDATIONSLa reco de Laélia : les actions et les écrits de l’OIP (Observatoire International des Prisons), notamment « Le guide du prisonnier » et la revue Dedans Dehors La reco de Sacha : « Les anges s’habillent en caillera », de Rachid Santaki (éd. Points, 2011)RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉPISODEStéphanie Smadja & Catherine Paulin, « La Parole intérieure en prison » (2019)Pierre Bourdieu, « Ce que parler veut dire. L’économie des échanges linguistiques » (1982) « Son de prison », création sonore de Jean-Baptiste Fribourg, diffusée par Arte Radio en décembre 2009« Quand tu sortiras », chanson de Ratur, extraite de l’album « Disparate » (2020) « J’ai mal au cœur », chason d’Ideal J, extraite de l’album « Le combat continue » (1998)« Le Cid », Corneille (1637)« Légende de Saint Julien l’Hospitalier », nouvelle extraite du recueil « Trois Contes » d’Auguste Flaubert (éd. Georges Charpentier, 1877)« À la santé », poèmes de Guillaume Apollinaire, extraits du recueil « Alcools » (1913)« Moderato Cantabile », de Marguerite Duras (éd. de Minuit, 1958)CRÉDITSParler comme jamais est un podcast de Binge Audio animé par Laélia Véron avec la collaboration scientifique de Maria Candea, enseignante-chercheuse à l’université de Paris 3 et réalisé en partenariat avec les Éditions Le Robert. Cet épisode a été enregistré en mars 2021 au centre pénitentiaire d’Orléans-Saran. Réalisation : Adel Ittel El Madani. Générique : Thomas Oger. Coordination de production et édition : Sirine Azouaoui. Identité sonore Binge Audio : Jean-Benoît Dunckel (musique) et Bonnie El Bokeili (voix). Identité graphique : Sébastien Brothier (Upian). Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Comment travaillent les traductrices et traducteurs ? Pour l’ouvrage de Nii Ayikwei Parkes, « Tail of the blue bird », Sika Fakambi a fait face à plusieurs défis. Ce récit, proche du roman policier, situé dans un village ghanéen, se caractérise par une grande diversité linguistique et narrative. Dans cet épisode pratique, Laélia Véron décortique, avec Sika Fakambi et la traductologue Claire Placial, ce travail de traduction récompensé par plusieurs prix. Quel est le rapport entre les maisons d’éditions et les traductrices·eurs? Quelles idées Sika Fakambi a-t-elle voulu transmettre avec la traduction du titre ? Comment s’adapter, quand on traduit, à des nouveautés et des différences de langue dans un même texte ? LES INVITÉES Sika Fakambi, traductrice littéraire (fiction, poésie, théâtre), lauréate des prix Baudelaire et Laure Bataillon 2014 pour “Notre quelque part” (Zulma, 2014) traduction de “The Tail of the blue bird” de Nii Ayikwei Parkes. Claire Placial, maîtresse de conférence en littérature comparée, spécialiste d’histoire et de théorie de la traductionet la voix de Nii Ayikwei ParkesLES RECOMMANDATIONSLa reco de Claire Placial : la filmographie de la réalisatrice franco-israélienne Nurith Aviv et en particulier “Traduire”, sorti en 2011. La reco de Sika Fakambi : le film “La Femme aux cinq éléphants” de Vadim Jendreyko, sorti en 2010. La reco de Laélia : le livre en quatre tomes “Histoire des traductions en langue française”, collectif (éd. Verdier, 2019)RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉPISODELes travaux de Claire PlacialLe blog “Langues de feu” https://languesdefeu.hypotheses.org/ (les traducteurs et l'esprit des langues. Tours de Babel et glossolalies)“‘Je suis noire mais/et belle’ : parcours d’une métraduction biblique dans l’exégèse et la littérature”, Quaderna, 4, 2018, https://quaderna.org/wp-content/uploads/2018/12/PLACIAL-Je-suis-noire-maiset-belle-DEF-1.pdfAvec Ch. Chaudet, article-manifeste sur l'enseignement de la littérature en traduction en littérature comparée https://www.fabula.org/colloques/document6611.php “Notre quelque part, un roman de Nii Ayikwei Parkes traduit par Sika Fakambi : la multiplication des lieux romanesques contre le ‘point de vue de nulle part’” https://sflgc.org/acte/claire-placial-notre-quelque-part-un-roman-de-nii-ayikwei-parkes-traduit-par-sika-fakambi-la-multiplication-des-lieux-romanesques-contre-le-point-de-vue-de-nulle-part/ Les travaux de Sika FakambiGail Jones, Pardon, traduit par Sika Fakambi, (Mercure de France, 2008)Zora Neale Hurston, Mais leurs yeux dardaient sur Dieu, traduit par Sika Fakambi (Zulma, 2018) Sonia Sanchez, Prochain arrêt le Bronx, traduit par Sika Fakambi (L'Arche, 2019)Rebecca Elson, Devant l'immense, traduit par Sika Fakambi (L'Arbre de Diane, 2020)Autres référencesTiphaine Samoyault, Traduction et violence, (Seuil, 2020)Henri Meschonnic, Poétique du traduire, Verdier, (Lagrasse, 1999) Laure Bataillon, Traduire, Ecrire, (Arcane 17, 1991)Entretien de... Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Les idées reçues sur la traduction ont la vie dure. Elle ne serait qu’un double dégradé du texte d’origine, il y en aurait forcément une meilleure que les autres... On parle souvent de traduction, lorsqu’elle est au cœur d’une polémique, comme récemment à propos des traductions de la poétesse noire américaine Amanda Gorman. Pourtant, la pratique de la traduction est complexe, elle implique des techniques, mais aussi des échanges et une redécouverte de sa langue à travers une autre. Que peut nous apprendre la Bible sur la traduction ? Quels enjeux de pouvoir entourent la traduction ? Traductrices et traducteurs peuvent-iels tricher avec le texte qu’il faut traduire ? Que peuvent apporter différentes traductions au texte d’origine ?LES INVITÉES Claire Placial, maîtresse de conférence en littérature comparée, spécialiste d'histoire et de théorie de la traduction, a travaillé pour sa thèse sur l'histoire des traductions du Cantique des cantiques, traduit épisodiquement des auteurs allemands du 19e siècle.Sika Fakambi, traductrice littéraire (fiction, poésie, théâtre), lauréate des prix Baudelaire et Laure Bataillon 2014 pour “Notre quelque part” (Zulma, 2014) traduction de “The Tail of the blue bird” de Nii Ayikwei Parkeset la voix de Lila Simisola ! LES RECOMMANDATIONSLa reco de Claire Placial : la filmographie de la réalisatrice franco-israélienne Nurith Aviv et en particulier “Traduire”, sorti en 2011. La reco de Sika Fakambi : le film “La Femme aux cinq éléphants” de Vadim Jendreyko, sorti en 2010. La reco de Laélia : le livre en quatre tomes “Histoire des traductions en langue française”, collectif (éd. Verdier, 2019) https://editions-verdier.fr/livre/histoire-des-traductions-en-langue-francaise-xxe-siecle/ RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉPISODELes travaux de Claire PlacialLe blog “Langues de feu” https://languesdefeu.hypotheses.org/ (les traducteurs et l'esprit des langues. Tours de Babel et glossolalies)“« Je suis noire mais/et belle » : parcours d’une métraduction biblique dans l’exégèse et la littérature”, Quaderna, 4, 2018, https://quaderna.org/wp-content/uploads/2018/12/PLACIAL-Je-suis-noire-maiset-belle-DEF-1.pdfAvec Ch. Chaudet, article-manifeste sur l'enseignement de la littérature en traduction en littérature comparée https://www.fabula.org/colloques/document6611.php “Notre quelque part, un roman de Nii Ayikwei Parkes traduit par Sika Fakambi : la multiplication des lieux romanesques contre le « point de vue de nulle part »” https://sflgc.org/acte/claire-placial-notre-quelque-part-un-roman-de-nii-ayikwei-parkes-traduit-par-sika-fakambi-la-multiplication-des-lieux-romanesques-contre-le-point-de-vue-de-nulle-part/ Les travaux de Sika FakambiGail Jones, Pardon, traduit par Sika Fakambi, Mercure de France, 2008 Zora Neale Hurston, Mais leurs yeux dardaient sur Dieu, traduit par Sika Fakambi, Zulma, 2018Sonia Sanchez, Prochain arrêt le Bronx... Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La langue « permet d’appréhender le sens de valeurs difficilement transmissibles dans les langues d’origine », peut-on lire dans l’avant-propos du référentiel « français langue d’intégration », ou FLI. L’égalité hommes-femmes fait partie de ces valeurs qui doivent être travaillées, à travers l’enseignement du français aux personnes étrangères qui ne viennent pas de l’Union européenne. Dans ce deuxième volet, Laélia Véron et ses invitées explorent les problèmes pratiques posés par cette imbrication des questions de genre dans l’enseignement de la langue française.Pourquoi enseigne-t-on des valeurs d’égalité hommes-femmes dans le cadre de l’apprentissage de la langue française ? Comment apparaît cette valeur dans le contrat d’intégration républicaine que doivent signer les personnes étrangères ? Quelles sont les conséquences concrètes de cette injonction pour les femmes étrangères ? LES INVITÉES Nadia Ouabdelmoumen, maîtresse de conférences en communication et sciences du langage à l’Université de Rennes 2Maude Vadot, maîtresse de conférences en sciences du langage et didactique des langues à l’Université Savoie Mont BlancLES RECOMMANDATIONSLa reco de Maude : “La migration comme métaphore”, Jean Claude Métraux (éd. La Dispute, 2011) et l’enquête “Trajectoires et origines”, parue en 2015 et menée par l’Institut national d'études démographiques (Ined) et l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). https://www.ined.fr/fr/publications/editions/grandes-enquetes/trajectoires-et-origines/La reco de Nadia : “Le contrat sexuel”, Carole Patman, traduit de l’anglais par Charlotte Nordmann, 1988 (éd. La Découverte, 2010, en France) La reco de Laélia : “Rue des paquerettes” de Mehdi Charef (éd. Hors d’atteinte, 2019) et le cours "Intégration : constats et débats, aujourd’hui" de François Héran, titulaire de la chaire "Migrations et société" au Collège de France : https://www.franceculture.fr/emissions/les-cours-du-college-de-france/integration-constats-et-debats-114-introductionRÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉPISODELes travaux de Nadia Ouabdelmoumen(2013), Connaître la langue, un préalable légal Place publique, Venus d’ailleurs…. http://placepublique-rennes.com/media_site/upload/PP23_connaitre_la_langue.pdf (2016) « Genre et migrations. L’autonomie à l’épreuve du volet linguistique du contrat d’accueil et d’intégration », GLAD! https://journals.openedition.org/glad/197 (2013) « Ré-actualisation du genre dans le cadre du volet linguistique du Contrat d’Accueil et d’Intégration », (dans.) Parisot Y., Ouabdelmoumen N., (dir.), Genre et migrations postcoloniales. Lectures croisées de la norme, Rennes, Presses Universitaires RennesLes travaux de Maude Vadot“De quoi intégration est-il le nom ? L’importation d’une querelle de mots dans le champ de la formation linguistique des migrants” (2016). Argumentation et Analyse du discours, 17. Consultable à l’adresse : https://aad.revues.org/2228“Le système de genre dans la formation linguistique des migrant.e.s adultes en France : documents institutionnels et matériel pédagogique” (2017). In M. Vadot, C. Dahou, & F. Roche (Éd.), Genre et... Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Qu’est-ce qui lie la langue française à la citoyenneté ? Pour obtenir une carte de séjour longue durée ou la nationalité, quand on ne vient pas de l’espace Schengen, il faut parler français. La langue est alors présentée comme un outil politique, un instrument d’intégration. À travers l’enseignement de ce « français langue d’intégration » ou FLI, l’État exige également l’assimilation d’usages culturels, de normes et de valeurs françaises. Avec les linguistes Nadia Ouabdelmoumen et Maude Vadot, Laélia Véron explore cette vision politique de la langue, son histoire, sa traduction dans la loi, et les difficultés qu’elle pose pour les personnes étrangères. Quel niveau de français est attendu des personnes étrangères souhaitant résider en France ? Quelles valeurs sont véhiculées par l’enseignement du « français langue d’intégration » ? Comment repenser le lien entre langue et citoyenneté ? LES INVITÉES Nadia Ouabdelmoumen, maîtresse de conférences en communication et sciences du langage à l’Université de Rennes 2Maude Vadot, maîtresse de conférences en sciences du langage et didactique des langues à l’Université Savoie Mont BlancLES RECOMMANDATIONSLa reco de Maude : “La migration comme métaphore”, Jean Claude Métraux (éd. La Dispute, 2011) et l’enquête “Trajectoires et origines”, parue en 2015 et menée par l’Institut national d'études démographiques (Ined) et l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). https://www.ined.fr/fr/publications/editions/grandes-enquetes/trajectoires-et-origines/La reco de Nadia : “Le contrat sexuel”, Carole Patman, traduit de l’anglais par Charlotte Nordmann, 1988 (éd. La Découverte, 2010, en France) La reco de Laélia : “Rue des paquerettes” de Mehdi Charef (éd. Hors d’atteinte, 2019) et le cours "Intégration : constats et débats, aujourd’hui" de François Héran, titulaire de la chaire "Migrations et société" au Collège de France : https://www.franceculture.fr/emissions/les-cours-du-college-de-france/integration-constats-et-debats-114-introductionRÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉPISODELes travaux de Nadia Ouabdelmoumen(2013), Connaître la langue, un préalable légal Place publique, Venus d’ailleurs…. http://placepublique-rennes.com/media_site/upload/PP23_connaitre_la_langue.pdf (2016) « Genre et migrations. L’autonomie à l’épreuve du volet linguistique du contrat d’accueil et d’intégration », GLAD! https://journals.openedition.org/glad/197 (2013) « Ré-actualisation du genre dans le cadre du volet linguistique du Contrat d’Accueil et d’Intégration », (dans.) Parisot Y., Ouabdelmoumen N., (dir.), Genre et migrations postcoloniales. Lectures croisées de la norme, Rennes, Presses Universitaires RennesLes travaux de Maude Vadot“De quoi intégration est-il le nom ? L’importation d’une querelle de mots dans le champ de la formation linguistique des migrants” (2016). Argumentation et Analyse du discours, 17. Consultable à l’adresse https://aad.revues.org/2228“Le système de genre dans la formation linguistique des migrant.e.s adultes en France :... Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
On voit souvent le Moyen Âge comme une période obscure où aucune femme ne savait ni lire ni écrire. Et pourtant, elles ont existé ces trobairitz, poétesses, authoresses, escrivantes ou clergeresses... La plus illustre étant sans doute Christine de Pizan, au XVe siècle, que l’on peut considérer comme la première grande écrivaine de langue française.Mais en pratique, comment pouvait-on être femme et autrice au Moyen Âge ? Comment acquérir l’éducation nécessaire ? Comment vivre de sa plume ? Peut-on parler de langue médiévale féminine ? Laélia Véron et Maria Candea en parlent avec Gabriella Parussa, philologue, qui a établi l’édition critique de l' « Epistre Othea » de Christine de Pizan.L’INVITÉEGabriella Parussa, linguiste, philologue, professeure d’histoire de la langue à l’Université Sorbonne Nouvelle Paris 3 (laboratoire Clesthia)LES RECOMMANDATIONSLa reco de Gabriella : le dictionnaire du Moyen Français, gratuit et accessible en ligne (http://zeus.atilf.fr/dmf/) et les « Œuvres complètes » de François Villon, éditées par J. Cerquiglini-Toulet (Gallimard, 2020)La reco de Maria : le podcast « Passions médiévistes » et l’ouvrage de Gabriella Parussa et Yvonne Cazal, « Introduction à l’histoire de l’orthographe », (A. Colin, 2015, nouvelle édition sous presse)La reco de Laélia : le compte Twitter Actuel Moyen Âge (@agemoyen) et le chapitre sur le Moyen Âge rédigé par Jacqueline Cerquiglini-Toulet dans « Femmes et littérature, une histoire culturelle », sous la direction de Martine Reid, (Gallimard, 2020) RÉFÉRENCESLes travaux de Gabriella ParussaÉdition critique de l'« Epistre Othea » de Christine de Pizan, Genève, (Droz, 1999)« Stratégies de légitimation du discours autorial : dialogie, dialogisme et polyphonie chez Christine de Pizan » Le Moyen Français, Brepols, 2014, pp.43-65. ⟨hal-01401077⟩« La Langue de Christine de Pizan : usages et contraintes génériques » Romain Benini; Christine Silvi. Christine de Pizan, Montaigne, Molière, Diderot, Hugo, Giono., PUPS, pp.43-63, 2016, 9 791023 105483. ⟨hal-01401116⟩Autres référencesSarah Delale « Effort, vitesse, efficace de la création littéraire : imbrication de la composition et de la copie chez Christine de Pizan », in Elise Banjenec, Florian Besson, Viviane Griveau-Genest et Julie Pilorget (dir.), Crée. Créateurs, créations, créatures au Moyen Âge, (PUPS, 2019)« Le Non ! de la rose, Christine Pizan et les femmes », film réalisé par des étudiant·e·s de la Faculté des lettres de l'Université de Lausanne https://www.youtube.com/watch?v=9yTFYRPFYuo&t=987sLes conférences d’Inès Villela-Petit, historienne de l’art et spécialiste de l’enluminure du Moyen Âge, sur Christine de Pizan sur le site de la BNF https://www.bnf.fr/fr/agenda/latelier-de-christine-de-pizan-leditrice-1Les manuscrits de Christine de Pizan en accès libre sur Gallica : https://gallica.bnf.fr/html/und/manuscrits/christine-de-pizan?mode=desktop Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le français, qu’est-ce que c’est ? Quand on dit qu’on parle la langue de Jeanne d’Arc, de Chrétien de Troyes, de Molière ou de Claire Brétécher, parce que tout ça, ce serait du français, c’est un peu vrai et pas mal faux.Dans cet épisode de Parler comme jamais, Laélia Véron et Maria Candea reçoivent Gabriella Parussa, philologue et professeure universitaire spécialiste de l’histoire de la langue française, pour aborder ce qu’on appelle « l’ancien français » ou plus exactement le français médiéval et le moyen français. À quoi ressemblait notre langue, il y a plus de 500 ans, dans une société où le rapport à l’écrit et à l’oral n’avait rien à voir avec ce que nous connaissons ? Comment font les linguistes pour étudier ce français médiéval, puisqu’on manque de sources écrites et qu’on n’a aucune source orale ? Et qu’est-ce que ça nous apprend sur la manière dont une langue vivante change et évolue au fil du temps ?L’INVITÉEGabriella Parussa, linguiste, philologue, professeure d’histoire de la langue à l’Université Sorbonne Nouvelle Paris 3 (laboratoire Clesthia)LES RECOMMANDATIONSLa reco de Gabriella : le dictionnaire du Moyen Français, gratuit et accessible en ligne (http://zeus.atilf.fr/dmf/) et les « Œuvres complètes » de François Villon, éditées par J. Cerquiglini-Toulet (Gallimard, 2020)La reco de Maria : le podcast « Passions médiévistes » et l’ouvrage de Gabriella Parussa et Yvonne Cazal, « Introduction à l’histoire de l’orthographe », Paris, A. Colin, 2015 (nouvelle édition sous presse)La reco de Laélia : le compte Twitter Actuel Moyen Âge (@agemoyen) et le chapitre sur le Moyen Âge rédigé par Jacqueline Cerquiglini-Toulet dans « Femmes et littérature, une histoire culturelle », sous la direction de Martine Reid, (Gallimard, 2020)RÉFÉRENCES CITÉES DANS L'ÉPISODELes travaux de Gabriella ParussaLe théâtre français du Moyen Age et de la Renaissance. Histoire, textes choisis, mises en scène, dir. D. Smith, G. Parussa, O. Halévy, Paris, L’avant-scène théâtre, 2014 « La représentation de l’oral à l’écrit et la diachronie du français : un nouveau projet de recherche » Nouvelles voies d’accès au changement linguistique, W. Ayres Bennet et al. (éds.), Paris, Garnier, 2018, “Histoire et évolution du français”, p. 181-199.« Le théâtre des femmes au Moyen Âge : écriture, performance et mécénat », C. Croizy-Naquet et al. (éds.), Théâtre et révélation. Donner à voir et à entendre au Moyen Âge, Paris, Champion, 2017, p. 303-321.Les extraits sonores entendusLa passion de Valenciennes en 3D, projet dirigé par X. Leroux, O. Halévy, D. Smith (http://www.passion-de-valenciennes-1547.fr/)Voir autrement le théâtre du Moyen Âge et de la Renaissance, conférence d’Olivier Halévy, maître de conférences en langue française de la Renaissance et Darwin Smith, médiévistehttps://www.bnf.fr/fr/mediatheque/voir-autrement-le-theatre-du-moyen-age-et-de-la-renaissanceLe chevalier de Pardaillec, sketch des Inconnus (https://youtu.be/biAUsaBKU3c)À propos de la place de l’ancien français dans les concours d’enseignementLa tribune d’Anne Carlier, présidente de la Société internationale pour la Diachronie du Français, au nom de la Société internationale pour la Diachronie du Français (https://www.change.org/p/enseignants-chercheurs-en-langue-et-linguistique-fran%C3%A7aise-pour-le-maintien-de-l-%C3%A9preuve-de-langue-dans-le-capes-lettres-modernes?recruiter=485954386&recruited_by_id=0bf086e0-d003-11e5-a93e-194f494d1127&utm_source=share_petition&utm_medium=copylink&utm_campaign=petition_dashboard) Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
« Les musiciens sont sortis de la salle. Ils étaient éreintés. Une des femmes soupira ». Quand vous avez lu le mot « musiciens » au début de cette phrase, avez-vous imaginé un groupe composé uniquement d’hommes ou un groupe mixte ? En pratique, comment notre cerveau réagit-il quand il entend ou lit une formule au masculin pour désigner des êtres humains ? Comment étudie-t-on le rapport entre formes grammaticales et représentations mentales ? Et quel est le rapport entre ces représentations mentales et nos actions ? LES INVITÉ·E·SJulie Abbou, Linguiste, Directrice de la revue GLAD – Revue sur le genre, le langage et les sexualités ; chercheuse post-doctorante à l’Université de ParisPascal Gygax, Psycholinguiste, chercheur, Directeur de l’équipe de Psycholinguistique et Psychologie Sociale Appliquée, Université de Fribourg, Suisse LES RECOMMANDATIONSLa reco de Julie : la conversation de Lauren Bastide avec Judith Butler, le 25 novembre 2020, dans le cadre du festival Les Créatives, à Genève (https://www.youtube.com/watch?v=l6PwXph9dBU)La reco de Pascal : le livre qu’il co-écrit avec Sandrine Zufferey et Ute Gabriel, "Le cerveau pense-t-il au masculin ?" (éd. Le Robert)La reco de Laélia : La revue de recherche GLAD, revue sur le langage, le genre, les sexualités : https://journals.openedition.org/glad/ RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉPISODELes travaux de Julie Abbou · "La langue est-elle toujours un lieu de lutte féministe ? De la contrefaçon sémiotique à la libéralisation" : https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-03041815 · Un entretien Julie Abbou, Aron Arnold, Maria Candea et Noémie Marignier "Qui a peur de l'écriture inclusive ? Entre délire eschatologique et peur d'émasculation" : https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01779800 · "(Typo)graphies anarchistes. Où le genre révèle l’espace politique de la langue" : https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-01954632 Les travaux de Pascal Gygax · Avec Ute Gabriel et Elisabeth A. Kuhn « Neutralising linguistic sexism : Promising but cumbersome ? » https://journals.sagepub.com/doi/10.1177/1368430218771742 · « Le masculin et ses multiples sens. Un problème pour notre cerveau… et pour notre société » https://savoirsenprisme.com/numeros/10-2019-les-nouvelles-formes-decriture/le-masculin-et-ses-multiples-sens-un-probleme-pour-notre-cerveau-et-notre-societe/ · Avec Sayaka Sato, Anton Öttel, Ute Gabriel « The masculine form in grammatically gendered languages and its multiple interpretations: a challenge for our cognitive system » https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0388000120300619?via%3Dihub Autres références · « Un homme sur deux est une femme », article de Marie-Hélène Driveaud, directrice éditoriale du Robert : https://www.lerobert.com/dis-moi-robert/raconte-moi-robert/dessous-des-mots/un-homme-sur-deux-est-une-femme.html · Claire Michard, « Le Sexe en linguistique. Sémantique ou zoologie ? », Paris, L’Harmattan, 2002. Un compte-rendu ici : https://www.cairn.info/revue-nouvelles-questions-feministes-2003-1-page-138.htm · A. Chatard, S. Guimond, S., & Martinot D. (2005). « Impact de la féminisation lexicale des professions sur l’auto-efficacité des élèves : Une remise en cause de l’universalisme masculin ? » https://doi.org/10.3406/psy.2005.29694 · Prewitt-Freilino, J. L., Caswell, T. A., & Laakso, E. K. (2012). « The Gendering of Language : A Comparison of Gender Equality in Countries with... Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Difficile d’échapper aux polémiques sur « l’écriture inclusive » qualifiée tour à tour de « péril mortel », de « procédé à visée totalitaire », de « négationnisme vertueux »…Mais d’abord, qu’est-ce que c’est « l’écriture inclusive » ? Depuis quand l’expression est-elle apparue ? Pourquoi le débat s’est-il focalisé sur le point médian alors que le langage inclusif recoupe de nombreuses modalités dont certaines sont déjà bien en usage (accord des noms de métiers, accord de proximité, double flexion, etc ?) Un épisode pour mieux comprendre la teneur des débats en cours, ce qui fait consensus, ce qui fait polémique et pourquoi.LES INVITÉ·E·SJulie Abbou, Linguiste, Directrice de la revue GLAD – Revue sur le genre, le langage et les sexualités ; chercheuse post-doctorante à l’Université de Paris.Pascal Gygax, Psycholinguiste, chercheur, Directeur de l’équipe de Psycholinguistique et Psychologie Sociale Appliquée, Université de Fribourg, SuisseLES RECOMMANDATIONSLa reco de Julie : He-Yin Zhen, La Revanche des Femmes. https://editionsasymetrie.org/ouvrage/la-revanche-des-femmes/La reco de Pascal : Eliane Viennot « Non le masculin ne l’emporte pas sur le féminin ! » https://www.editions-ixe.fr/catalogue/non-le-masculin-ne-lemporte-pas-sur-le-feminin/La reco de Laélia : « Ecriture inclusive : un premier bilan de la controverse » de C. Benzitoun, A.-C. Simon et Pascal Gygax : https://theconversation.com/ecriture-inclusive-un-premier-bilan-de-la-controverse-147630RÉFÉRENCES CITÉES DANS L'ÉPISODELes travaux de Julie Abbou· "La langue est-elle toujours un lieu de lutte féministe ? De la contrefaçon sémiotique à la libéralisation" : https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-03041815· "(Typo)graphies anarchistes. Où le genre révèle l’espace politique de la langue" : https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-01954632· Un entretien avec Julie Abbou, Aron Arnold, Maria Candea et Noémie Marignier "Qui a peur de l'écriture inclusive ? Entre délire eschatologique et peur d'émasculation" : https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01779800Les travaux de Pascal Gygax· Avec Ute Gabriel et Elisabeth A. Kuhn « Neutralising linguistic sexism : Promising but cumbersome ? » https://journals.sagepub.com/doi/10.1177/1368430218771742 · « Le masculin et ses multiples sens. Un problème pour notre cerveau… et pour notre société » https://savoirsenprisme.com/numeros/10-2019-les-nouvelles-formes-decriture/le-masculin-et-ses-multiples-sens-un-probleme-pour-notre-cerveau-et-notre-societe/· Avec Sayaka Sato, Anton Öttel, Ute Gabriel « The masculine form in grammatically gendered languages and its multiple interpretations: a challenge for our cognitive system » Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Faire ou ne pas faire de liaison. La façon de prononcer l’enchaînement entre deux mots joue sur la perception de l’autre et permet de se distinguer. Dans ce deuxième volet pratique, Laélia Véron, Maria Candea et Céline Dugua détaillent les enjeux sociaux autour de la liaison, à travers des extraits de romans ou des discours politiques et journalistiques. En quoi la liaison peut-elle être une pratique valorisante ou stigmatisante ? Pourquoi respecter cette norme peut parfois créer un problème de sens ? Comment les mouvements de modes font-ils évoluer le prestige conféré à la prononciation des liaisons ?L’INVITÉECéline Dugua, maîtresse de conférences en sciences du langage au Laboratoire Ligérien de Linguistique de l’Université d’OrléansLES RECOMMANDATIONSLa reco de Céline : « La Belle lisse poire du prince de Motordu » de Pef La reco de Maria : Faire un tour sur la page du Baby Lab de l’Université Paris Descartes, une équipe de recherche sur la cognition et l'apprentissage du langage chez les très jeunes enfants, avec plein d’infos et des appels à participation : https://baby.biomedicale.parisdescartes.fr/fr La reco de Laélia : « Zazie dans le métro » de Raymond Queneau, « le boudin zaricos verts » et la « foire aux puces qui va-t-a-z-eux ». RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉPISODE Les travaux de Céline Dugua 1/ J.P Chevrot, C. Dugua, M. Fayol (2009) Liaison, word segmentation and construction in French: a usage-based account, Journal of Child Language. 36 (3), 557-596.https://halshs.archives-ouvertes.fr/hal-007180022/ C. Dugua, O. Baude, 2017, La liaison à Orléans, corpus et changement linguistique: une première étude exploratoire (2017) Journal of French Language Studies, 27, 41-54.https://halshs.archives-ouvertes.fr/hal-016793593/ C. Dugua, A. Nardy, L. Liégois, JP Chevrot, D. Chabanal (2017) L’acquisition des liaisons après les clitiques préverbaux est-elle spécifique ? Apport d’une expérimentation à grande échelle, Journal of French Language Studies, 27, 73-86.https://halshs.archives-ouvertes.fr/hal-01674595 Autres références1/ Jennifer Ruimi, La Parade de société au XVIIIe siècle. Une forme dramatique oubliée, Honoré Champion, 2015 2/ Pierre Encrevé, La liaison avec et sans enchainement, phonologie tridimensionnelle et usage du français. Seuil, Paris, 1983 3/ Françoise Gadet, Le Français ordinaire, A. Colin, Paris, 1989 4/ Le numéro entier de la revue Langages, n°158, 2005. La liaison : de la phonologie à la cognition. https://www.persee.fr/issue/lgge_0458-726x_2005_num_39_158?sectionId=lgge_0458-726x_2005_num_39_158_2661 et plus particulièrement l’article de Bernard Laks « Liaison et illusion » Corpus littéraire cité : Jean-Bête à la Foire (Beaumarchais). A la recherche du temps perdu (Proust). Zazie dans le métro (Queneau).CREDITSParler comme jamais est un podcast de Binge Audio animé par Laélia Véron avec la collaboration scientifique de Maria Candea, enseignante-chercheuse à l’université de Paris 3 et réalisé en partenariat avec les Éditions Le Robert. Cet épisode a été enregistré en octobre 2020 dans les studios de Binge Audio à Paris. Réalisation : Adel Ittel El Madani. Générique : Thomas Oger. Production : Marika Mathieu. Edition : Sirine Azouaoui. Identité sonore Binge Audio : Jean-Benoît Dunckel (musique) et Bonnie El Bokeili (voix). Identité graphique : Sébastien Brothier (Upian). Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Les haricots, un ordinateur, ses ami·e·s… La prononciation des mots évolue à l’oral selon les mots qui les précèdent. Phénomène complexe de la langue française, les liaisons s’acquièrent avec le temps, en fonction de la perception des sons et de la langue. Au cours de leur apprentissage, les enfants font des erreurs bien souvent attendrissantes. Qu’est-ce qui se joue dans les fautes récurrentes de liaison ? Pourquoi les enfants ont-ils du mal à acquérir les liaisons obligatoires ? Que révèlent les liaisons sur les étapes d’apprentissage du langage par les enfants ? L’INVITÉECéline Dugua, maîtresse de conférences en sciences du langage au Laboratoire Ligérien de Linguistique de l’Université d’OrléansLES RECOMMANDATIONSLa reco de Céline : « La Belle lisse poire du prince de Motordu » de Pef La reco de Maria : Faire un tour sur la page du Baby Lab de l’Université Paris Descartes, une équipe de recherche sur la cognition et l'apprentissage du langage chez les très jeunes enfants, avec plein d’infos et des appels à participation : https://baby.biomedicale.parisdescartes.fr/fr La reco de Laélia : « Zazie dans le métro » de Raymond Queneau, « le boudin zaricos verts » et la « foire aux puces qui va-t-a-z-eux ». RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉPISODE Les travaux de Céline Dugua 1/ J.P Chevrot, C. Dugua, M. Fayol (2009) Liaison, word segmentation and construction in French: a usage-based account, Journal of Child Language. 36 (3), 557-596.https://halshs.archives-ouvertes.fr/hal-007180022/ C. Dugua, O. Baude, 2017, La liaison à Orléans, corpus et changement linguistique: une première étude exploratoire (2017) Journal of French Language Studies, 27, 41-54.https://halshs.archives-ouvertes.fr/hal-016793593/ C. Dugua, A. Nardy, L. Liégois, JP Chevrot, D. Chabanal (2017) L’acquisition des liaisons après les clitiques préverbaux est-elle spécifique ? Apport d’une expérimentation à grande échelle, Journal of French Language Studies, 27, 73-86.https://halshs.archives-ouvertes.fr/hal-01674595 Autres références 1/ La thèse en cours de Jennifer Ganaye, "Module ESLO-Enfants : enquête sur l’input et l’output des enfants en cours d’acquisition du langage". Corpus ESLO2 (Enquêtes sociolinguistiques d’Orléans) : http://eslo.huma-num.fr/ 2/ JP Chevrot, M. Fayol, B. Laks, (2005) La liaison de la phonologie à la cognition, Langages, 158.3/ J. Durand, B. Laks, B. Calderone, A. Tchobanov, (2011). Que savons-nous de la liaison aujourd'hui ?, Langue française, n°169, p. 103-135. https://www.persee.fr/issue/lgge_0458-726x_2005_num_39_158?sectionId=lgge_0458-726x_2005_num_39_158_2661 4/ S. Wauquier, « Acquisition de la liaison en L1 et L2 : stratégies phonologiques ou lexicales ? » (2009) Acquisition et interaction en langue étrangère, Aile... Lia 2 | https://journals.openedition.org/aile/4540 CREDITSParler comme jamais est un podcast de Binge Audio animé par Laélia Véron avec la collaboration scientifique de Maria Candea, enseignante-chercheuse à l’université de Paris 3 et réalisé en partenariat avec les Éditions Le Robert. Cet épisode a été enregistré en octobre 2020 dans les studios de Binge Audio à Paris. Réalisation : Adel Ittel El Madani. Générique : Thomas Oger. Production : Marika Mathieu. Edition : Sirine Azouaoui. Identité sonore Binge Audio : Jean-Benoît Dunckel (musique) et Bonnie El Bokeili (voix). Identité graphique : Sébastien Brothier (Upian). Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le 4 avril 2017, Philippe Poutou avait marqué les esprits avec des formules efficaces comme l’absence d’« immunité ouvrière ». Dans ce deuxième volet pratique dédié aux expressions politiques illégitimes, Laélia Véron et Maria Candea analysent avec le candidat ouvrier son discours lors du débat présidentiel, le choix de ses mots, sa façon de s’emparer de la parole publique. Comment se prépare-t-on à un débat présidentiel ? Quel est le rôle du langage non-verbal dans la communication politique ? Le fait de ne pas travailler son discours est-il une stratégie même inconsciente ? L’INVITÉ Philippe Poutou, ouvrier à l’usine Ford de Blanquefort jusqu’en 2019, candidat par deux fois pour le parti NPA, Nouveau Parti Anticapitaliste, aux élections présidentielles de 2012 et de 2017, auteur de l’ouvrage « Un ouvrier, c’est là pour fermer sa gueule ! » (Textuel, 2012).LES RECOMMANDATIONS LA RECO DE PHILIPPE : Le roman « L’Art de perdre » d’Alice Zeniter et le film « ADN » de Maïwenn. LA RECO DE MARIA : L’article de Pierre Bourdieu « Vous avez dit « populaire » ? » publié dans la revue « Actes de la Recherche en Sciences Sociales » disponible à cette adresse : https://www.persee.fr/doc/arss_0335-5322_1983_num_46_1_2179 LA RECO DE LAÉLIA : Les travaux de l’auteur Jérôme Meizoz (« L’âge du roman parlant ») et Nelly Wolf. Sur les parlers dits illégitimes et légitimes et le droit de cité, les romans « La Mère » de Maxime Gorki et « Martin Eden » de Jack London. LA CITATION D’ALAIN REY (HOMMAGE)« Les gens qui utilisent une langue doivent s’accorder sur le sens des mots et la façon de construire des phrases. C’est ce que l’on apprend à l’école. Mais une langue ne se limite pas à ces codes. Il faut compter aussi avec l’énergie intérieure des mots qui s’accroît, se modifie, se métamorphose sans arrêt. La langue est un pouvoir très fort qui va souvent contredire les idées d’une société »REFERENCES CITEES DANS L'ÉPISODE1- Amossy, Ruth, « La présentation de soi. Ethos et identité verbale » (Paris : Presses Universitaires de France), 2010 2 - Juhem, Philippe, et Julie Sedel (éds). 2016. « Agir par la parole. Porte-parole et asymétries de l’espace public » (Rennes : Presses Universitaires de Rennes) 3- Krieg-Planque, Alice, « L’ethos de rupture en politique : « Un ouvrier, c’est là pour fermer sa gueule ! », Philippe Poutou », Argumentation et Analyse du Discours [En ligne], 23 | 2019 4- Véron, Laélia, « Conflits, décalages et jeux sur les normes : le paradoxe du trait d’esprit dans la Comédie humaine de Balzac », Ce mot qui m’avait surpris, Conflits et décalages de langage, éd. par Aude Lafferière et Marc Durain, Paris, Honoré Champion, 107-126CREDITSParler comme jamais est un podcast de Binge Audio animé par Laélia Véron avec la collaboration scientifique de Maria Candea, enseignante-chercheuse à l’université de Paris 3 et réalisé en partenariat avec les Éditions Le Robert. Cet épisode a été enregistré en octobre 2020 dans les studios de Binge Audio à Paris. Réalisation : Adel Ittel El Madani. Générique : Thomas Oger. Production : Marika Mathieu. Edition : Sirine Azouaoui. Identité sonore Binge Audio : Jean-Benoît Dunckel (musique) et Bonnie El Bokeili (voix). Identité graphique : Sébastien Brothier (Upian). Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
« Un ouvrier, c’est là pour fermer sa gueule ! », lançait le candidat Philippe Poutou en titre de son livre au moment de la présidentielle de 2012. Tout en jouant la provocation, cette phrase résume un enjeu démocratique bien réel : il y a, d’un côté, une expression politique légitime, celle de la classe dominante rodée à l’exercice médiatique et, de l’autre, une parole invisible, dévalorisée, celle des ouvrier·ère·s. Quels rôles les phénomènes de classes jouent-ils dans nos façons de parler ? Comment porter une parole politique quand on est exclu·e du débat public ?L’INVITÉ Philippe Poutou, ouvrier à l’usine Ford de Blanquefort jusqu’en 2019, candidat par deux fois pour le parti NPA, Nouveau Parti Anticapitaliste, aux élections présidentielles de 2012 et de 2017, auteur de l’ouvrage « Un ouvrier, c’est là pour fermer sa gueule ! » (éd. Textuel, 2012).LES RECOMMANDATIONS LA RECO DE PHILIPPE : Le roman « L’Art de perdre » d’Alice Zeniter et le film « ADN » de Maïwenn. LA RECO DE MARIA : L’article de Pierre Bourdieu « Vous avez dit “populaire” ? » publié dans la revue « Actes de la Recherche en Sciences Sociales » disponible à cette adresse : https://www.persee.fr/doc/arss_0335-5322_1983_num_46_1_2179 LA RECO DE LAÉLIA : Les travaux de l’auteur Jérôme Meizoz (« L’âge du roman parlant ») et Nelly Wolf. Sur les parlers dits illégitimes et légitimes et le droit de cité, les romans « La Mère » de Maxime Gorki et « Martin Eden » de Jack London. LA CITATION D’ALAIN REY (HOMMAGE)« Les gens qui utilisent une langue doivent s’accorder sur le sens des mots et la façon de construire des phrases. C’est ce que l’on apprend à l’école. Mais une langue ne se limite pas à ces codes. Il faut compter aussi avec l’énergie intérieure des mots qui s’accroît, se modifie, se métamorphose sans arrêt. La langue est un pouvoir très fort qui va souvent contredire les idées d’une société »RÉFÉRENCES CITÉES DANS L'ÉPISODE 1/ Bourdieu, Pierre, « Ce que parler veut dire. L'économie des échanges linguistiques », Paris, Fayard, 1982 2/ Goffman, Erving. « La mise en scène de la vie quotidienne. 1. La présentation de soi », Paris, Minuit, 1973 [1959]3/ Mouterde, Perrine, « Qui sont les ouvriers d’aujourd’hui ? », Le Monde, 23 mai 2016 https://www.lemonde.fr/emploi/article/2016/06/07/qui-sont-les-ouvriers-aujourd-hui_4941062_1698637.html 4/ Observatoire des inégalités, enquêtes sur la place des classes populaires parmi les élu·e·s : https://www.inegalites.fr/L-Assemblee-nationale-ne-compte-quasiment-plus-de-representants-des-milieux; https://www.inegalites.fr/L-origine-sociale-des-elus-ne-reflete-pas-la-societe-meme-au-niveau-local?id_groupe=14&id_mot=123&id_rubrique=1185/ Olivesi, Aurélie, « La parole profane dans les médias ou les ambiguïtés du discours sur le genre », Mots. Les langages du politique [En ligne], 90 | 2009 6/ Véron Laélia « A la télé, les Gilets jaunes entre deux injonctions contradictoires » [en ligne] Arrêts sur images, décembre 2018 CREDITSParler comme jamais est un podcast de Binge Audio animé par Laélia Véron... Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Au-delà d’un lexique souvent fantasmé, des mots en verlan, des wesh, ter-ter et autres bails, qu’est-ce qui définit l’oralité des jeunes ? Dans ce deuxième volet pratique dédié aux parlers jeunes, Laélia Véron décortique avec ses invitées leur lexique, leur syntaxe, leur débit et leur intonation à travers les enregistrements du corpus « Multicultural Paris French », recueillis chez des jeunes multilingues de région parisienne. Comment collecter des parlers jeunes authentiques, qui s’éloignent des clichés ou des discours adaptés à l’interlocuteur ? Quelles caractéristiques linguistiques trouve-t-on dans ces enregistrements ? LES INVITÉES Françoise Gadet, professeure émérite de l'Université Paris Nanterre, grammairienne, sociolinguiste, coordinatrice d’un réseau de recherche consacré aux parlers multiculturels des jeunes de la région parisienne. Auphélie Ferreira, doctorante à la Sorbonne Nouvelle sous la direction de Jeanne-Marie Debaisieux, mène une thèse sur la syntaxe du français oral pratiqué par des jeunes des banlieues populaires d’Île de France.LES RECOS LA RECO DE FRANÇOISE GADET : le film « L’Esquive », d’Abdellatif Kechiche, 2003LA RECO D’AUPHÉLIE FERREIRA : le film « Banlieusards », de Kery James et Leïla Sy, 2019LA RECO DE LAÉLIA : les livres « Kiffe kiffe demain », de Faïza Guène et « L’Attrape-cœur » de J.D. Salinger… et sur les parlers mais aussi les silences, non-dits, difficultés d’expression, « Leurs enfants après eux » de Nicolas MathieuSOURCES Le corpus MPF : https://mpfvitrine.modyco.fr/Référence critique sur la constitution d’un corpusBAUDE Olivier, BLANCHE-BENVENISTE Claire, CALAS Marie-France, CAPPEAU Paul, CORDEREIX Pascal, et al. (2006), Corpus oraux, Guide des bonnes pratiques, Paris, CNRS. Les représentations des parlers jeunes en littérature Corpus cité Victor Hugo, Les Misérables ; Romain Gary, La Vie devant soi, Faïza Guène, Kiffe kiffe demain. Bande-dessinée : Claire Brétécher, Agrippine ; Riad Sattouf, La Vie secrète des jeunes. Références critiques1/ BORDAS, Eric, 2016, « Phrases sans parole mais avec babil : le discours indirect libre du petit Trott (1898) », in Marges et contraintes du discours indirect libre, sous la direction de Gilles Philippe & Joël Zufferey, Lausanne2/ BOUHADID, Nadia, 2008, « L’énonciation dans Kiffe Kiffe demain de Faïza Guène », Mémoire universitaire – Magister sous la direction de Farida Logbi.3/ GASQUET-CYRUS, Médéric, 2013, « Peut-on écrire l’accent marseillais ? Analyse sociolinguistique de l’oral stylisé dans un corpus de littérature contemporaine », Travaux interdisciplinaires sur la parole et le langage, n°29, 2013CREDITS Parler comme jamais est un podcast de Binge Audio animé par Laélia Véron avec la collaboration scientifique de Maria Candea, enseignante-chercheuse à l’université de Paris 3 et réalisé en partenariat avec les Éditions Le Robert. Cet épisode a été enregistré en octobre 2020 dans les studios de Binge Audio à Paris. Réalisation : Adel Ittel El Madani. Générique : Thomas Oger. Production : Marika Mathieu. Edition : Sirine Azouaoui. Identité sonore Binge Audio : Jean-Benoît Dunckel (musique) et Bonnie El Bokeili (voix). Identité graphique : Sébastien Brothier (Upian). Direction des programmes : Joël Ronez.... Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Vénère, keuf, bolosse, tchoin… Le cliché d’un parler jeune qui appauvrirait la langue française à coups de mots en verlan et de lexique inventé a la vie dure. Cette idée va souvent de pair avec le mythe médiatique d’un "langage des cités", celui des jeunes des quartiers populaires. En réalité, il n’y pas vraiment de "langue jeune", car ce concept se base sur un groupe sociologique aux contours flous et sur une vision faussée du langage oral.Le niveau linguistique baisse-t-il chez les jeunes ? Pourquoi ces clichés négatifs sur la jeunesse et la langue persistent-ils ? Les jeunes sont-ils réellement à l’origine d’une évolution du français ? LES INVITÉESFrançoise Gadet, professeure émérite de l'Université Paris Nanterre, grammairienne, sociolinguiste, coordinatrice d’un réseau de recherche consacré aux parlers multiculturels des jeunes de la région parisienne.Auphélie Ferreira, doctorante à la Sorbonne Nouvelle sous la direction de Jeanne-Marie Debaisieux, mène une thèse sur la syntaxe du français oral pratiqué par des jeunes des banlieues populaires d’Île de France. LES RECOMMANDATIONS LA RECO DE FRANÇOISE GADET : le film « L’Esquive », d’Abdellatif Kechiche, 2003LA RECO D'AUPHÉLIE FERREIRA : le film « Banlieusards », de Kery James et Leïla Sy, 2019LA RECO DE LAÉLIA : les livres « Kiffe kiffe demain », de Faïza Guène et « L’Attrape-cœur » de J.D. Salinger… et sur les parlers mais aussi les silences, non-dits, difficultés d’expression, « Leurs enfants après eux » de Nicolas MathieuRÉFÉRENCES CITÉES DANS L'ÉPISODELe corpus « Multicultural Paris French »: https://mpfvitrine.modyco.fr/AUZANNEAU, Michelle, LECLERE-MESSEBEL, Malory et JUILLARD, Caroline, 2012, « Élaboration et théâtralisation de catégorisations sociolinguistiques en discours, dans une séance de formation continue. La catégorie “jeune” en question », Langage et société, n° 141, p. 47-69.BLANCHE-BENVENISTE, Claire. 2010. Le français. Usages de la langue parlée. Leuven/Paris: Peeters.BOURDIEU, Pierre, 1978, « La jeunesse n’est qu’un mot », entretien avec A.-M. Métailié paru dans Questions de sociologie, Edition de Minuit, 1984, p. 143-154.CANDEA, Maria, 2017, « La notion d’“accent de banlieue” à l’épreuve du terrain », Glottopol, numéro 29. En ligne : http://glottopol.univ-rouen.fr/numero_29.html#resumes.CAUBET, Dominique, BILLIEZ, Jacqueline, BULOT, Thierry, LEGLISE, Isabelle et MILLER Catherine (sous la direction de), 2004, Parlers jeunes, ici et là-bas. Pratiques et représentations. L’Harmattan.LAMIZET, Bernard, « Y a-t-il un “parler jeune” ? », Cahiers de sociolinguistique, 2004/1, n°9, p. 75-98.LANDICK, Marie. 2004. Enquête sur la prononciation du français de référence : les voyelles moyennes et l’harmonie vocalique. Espaces discursifs. Paris: l’HarmattanTELEP, Suzie, 2017, « Le "parler jeune", une construction idéologique : le cas du franglais au Cameroun », Glottopol, numéro 29. En ligne: http://glottopol.univ-rouen.fr/numero_29.html#teleTRIMAILLE Cyril, PEREIRA, Christophe, ZIAMARI Karima, GASQUET-CYRUS, Médéric, (sous la direction de), 2020, Sociolinguistique des pratiques langagières de jeunes. Faire genre, faire style, faire groupe autour de la Méditerranée, UGA Editions, Université de Grenoble. VINCENTI, Aurore, Les mots du bitume, Le Robert, 2017POUR ALLER PLUS LOIN MOÏSE, Claudine, « Pratiques langagières des banlieues : où sont les femmes », La lettre de l'enfance et de l'adolescence, 2003/1, n°5, p. 47-54CRÉDITSParler comme... Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
On a tendance à penser que la « vraie », la « bonne » langue française vient de France et que les autres parlers français sont des dialectes plus ou moins éloignés. Ailleurs dans le monde, qui parle français ? Comment et pourquoi ? à qui appartient le français ?Dans cet épisode, Laélia a échangé avec Mariem Guellouz, danseuse et maîtresse de conférences en sciences du langage à l’Université Paris Descartes, Kaoutar Harchi, écrivaine et sociologue des institutions littéraires, Michel Francard, linguiste et professeur émérite de l’université catholique de Louvain, en Belgique.Note : Cet épisode a été enregistré à distance, ce qui explique la différence de qualité sonore par rapport aux épisodes précédents.RECOMMANDATIONS ET COUPS DE CŒUR LA RECO DE MARIEM : l’épisode « Luttes féministes et LGBT en Tunisie » d’Un podcast à soi produit par Arte radioLA RECO DE KAOUTAR : le livre « Les frontières racialisees de la littérature française. Contrôle au faciès et stratégie de passage », de Sarah Burnautzki, aux éditions Honoré Champion, Paris, 2018.LA RECO DE MICHEL : la série « La minute belge » disponible sur YouTube, chaque épisode de la série explique de manière humoristique, en 1 minute, la signification d’un belgicisme (mot ou expression).RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSIONToutes les références sont détaillées sur le site binge.audioCRÉDITSParler comme jamais est un podcast de Binge Audio animé par Laélia Véron, avec la collaboration scientifique de Maria Candea, enseignante-chercheuse à l’université de Paris 3 et en soutien avec la Délégation générale à la langue française et aux langues de France. Cet épisode a été enregistré en juin 2020 depuis Orléans et Paris. Prise de son : Quentin Bresson. Réalisation : Thomas Plé. Générique : Thomas Oger. Production et édition : Diane Jean. Identité graphique : Sébastien Brothier (Upian). Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Aux grands maux, le plein de mots. Le coronavirus a bousculé jusqu’à notre façon de parler. Qu’est ce que ces termes créés pour l’occasion ou ces expressions investies d’un sens inédit nous apprennent sur le langage?Laélia Véron et Maria Candéa, enseignante-chercheuse à l’université de Paris 3, parlent avec Thomas Rozec, rédacteur en chef de Programme B, le podcast d’actualité de Binge Audio.RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSIONVotre dictionnaire est-il de droite ? (Parler comme jamais, Binge Audio, 2020), La langue des signes ne se tait plus (Programme B, Binge Audio, 2020), Quand la langue fait signes (Parler comme jamais, Binge Audio, 2020)CRÉDITSParler comme jamais est un podcast de Binge Audio animé par Laélia Véron, avec la collaboration scientifique de Maria Candea, enseignante-chercheuse à l’université de Paris 3 et en soutien avec la Délégation générale à la langue française et aux langues de France. Cet épisode a été enregistré en mai 2020 dans le respect du confinement depuis Orléans et Paris. Réalisation : Quentin Bresson. Générique : Thomas Oger. Production et édition : Diane Jean et Lorraine Besse. Identité graphique : Sébastien Brothier (Upian). Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Alain Andrieux
vers 13 minutes: "Valley Girl", ca n'a rien à voir avec la Silicon Valley, mais avec la San Fernando Valley, dans le Nord de LA: https://en.m.wikipedia.org/wiki/Valley_girl
Caroooole
Les inconnus à la fin de l'épisode, c'est la grande classe! Et aussi, le monsieur a dit une chose très jolie (+ ou - minute 32:00): " Son vocabulaire, on l'amplifie en le simplifiant".
Jérôme RYCKEWAERT
Bonjour et bravo pour votre ballado ! Votre quoi ?... Oui, votre ballado, c'est le mot employé au Québec pour remplacer l'anglicisme "podcast"... Donc vous voyez, même si cela paraît moins à la mode, plus ringard, il y a toujours moyen de faire honneur à notre langue. Avec un minimum d'effort et d'éducation, implanter un mot français dans le langage populaire à la place d'un mot anglais est une chose bien faisable : comme courriel à la place de email, magasinage à la place de shopping, etc. Allez, françaises, français, un petit effort !! signé : un français de France installé au Canada.
Aurore Benard
Le dernier episode ? Ca s’arrête deja ? 😱
Pete
Est-ce que quelqu'un pourrait mettre le titre et l'artiste de la chanson jouée à 29:36 ?