Petit Poisson deviendra Podcast

Après le poisson psychédélique de l'épisode précédent, je vous raconte aujourd'hui les autres membres de sa famille (lophiiformes), tout aussi dingues que lui. Ce sont les "angler fish" en anglais : les "poissons pêcheurs", qui comprennent aussi les poissons-grenouilles, -crapauds et -chauve-souris. Sacrée smala !La majorité vivent posés au fond (benthiques), ou lévitent juste au-dessus (démersaux).Parmi les célébrités, les baudroies, communes ou abyssales, présentes dans le monde entier. Les baudroies abyssales, célèbres entre autres après une apparition dans Nemo, flottent dans la colonne d'eau. Monsieur est rikiki par rapport à Madame. De plus, il se fixe sur elle à vie et devient une petite verrue qui fait office de réserve de sperme. C'est l'amour fusionnel : il est nourri par sa dulcinée (les biologistes parlent de parasitisme sexuel et de "parabiose").Chez ses grosses têtes, la tronche représente quasiment la moitié du corps. Les baudroies sont capables de d'engloutir des proies jusqu'à deux fois plus grosses qu'elles !___💚"On aime ce qui nous a émerveillé et on protège ce qu'on aime."___🎧Marc Mortelmans est le créateur des podcasts Mécaniques du Vivant (France Culture) et de Baleine sous Gravillon.📖Marc est aussi l'auteur de Nomen, l'origine des noms des espèces (Ulmer 2024) et d'En finir avec les idées fausses sur le monde Vivant (Éditions de l'atelier 2024).🃏BSG a créé TerrAnimalia, un jeu de société sur la biodiversité.___🤝🏻PARTAGER ET LIKERNous avons besoin d'étoiles et surtout d'avis sur Apple podcast et Spotify. Tu peux aussi partager notre lien : https://baleinesousgravillon.com/liens-2. Merci !💪NOUS SOUTENIRNotre travail est bénévole, gratuit et sans pub. Tu peux faire un don sur Helloasso, sur Tipeee ou adhérer à l’asso BSG.📱RÉSEAUX SOCIAUX📞TRAVAILLER ENSEMBLEConférence, animation, workshop, stage, collab ou synergie ? contact@baleinesousgravillon.com___Interview : Marie-Juliette ChampeauInvité : Marc MortelmansHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

L’Histiophryne psychédélique a été découvert en 2009 près de l'île d'Ambon en Indonésie. Il a été baptisé ainsi par le prof de biologie étatsunien Ted Pietsch et sa collègue Rachel Arnold. Tout est dingue chez ce drôle de zigue :Histiophryne psychedelica semble marcher sur le fond avec ses nageoires pectorales, et en effectuant parfois de petits bonds successifs, ce qui lui vaut le sobriquet de "frogfish" en anglais, "poisson grenouille". D'autres, comme moi, trouvent qu'il se déplace comme un ballon de plage multicolore…Sa face est elle aussi particulière : ses yeux sont placés sur le devant de la tête (comme les tiens !) contrairement à la plupart des poissons, qui ont un œil de chaque côté. Ce prédateur camouflé dans son pyjama chasse à l'affût : il a besoin de bien apprécier les distances, d'où cette vision binoculaire typique des prédateurs.Sur son front, il arbore une chtite canne à pêche, avec un leurre de peau au bout. Une dinguerie je vous dis…Vous saurez sur cette étrangeté sans écailles et son étrange famille (Lophiiformes) dans cet épisode.___💚"On aime ce qui nous a émerveillé et on protège ce qu'on aime."___🎧Marc Mortelmans est le créateur des podcasts Mécaniques du Vivant (France Culture) et de Baleine sous Gravillon.📖Marc est aussi l'auteur de Nomen, l'origine des noms des espèces (Ulmer 2024) et d'En finir avec les idées fausses sur le monde Vivant (Éditions de l'atelier 2024).🃏BSG a créé TerrAnimalia, un jeu de société sur la biodiversité.___🤝🏻PARTAGER ET LIKERNous avons besoin d'étoiles et surtout d'avis sur Apple podcast et Spotify. Tu peux aussi partager notre lien : https://baleinesousgravillon.com/liens-2. Merci !💪NOUS SOUTENIRNotre travail est bénévole, gratuit et sans pub. Tu peux faire un don sur Helloasso, sur Tipeee ou adhérer à l’asso BSG.📱RÉSEAUX SOCIAUX📞TRAVAILLER ENSEMBLEConférence, animation, workshop, stage, collab ou synergie ? contact@baleinesousgravillon.com___Interview : Marie-Juliette ChampeauInvité : Marc MortelmansHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

___🎧Marc Mortelmans est le créateur des podcasts Mécaniques du Vivant (France Culture) et de Baleine sous Gravillon.📖Marc est aussi l'auteur de Nomen, l'origine des noms des espèces (Ulmer 2024) et d'En finir avec les idées fausses sur le monde Vivant (Éditions de l'atelier 2024).🃏BSG a créé TerrAnimalia, un jeu de société sur la biodiversité.___🤝🏻PARTAGER ET LIKERNous avons besoin d'étoiles et surtout d'avis sur Apple podcast et Spotify. Tu peux aussi partager notre lien : https://baleinesousgravillon.com/liens-2. Merci !💪NOUS SOUTENIRHelloasso, Tipeee ou adhérer à l’asso BSG.📱RÉSEAUX SOCIAUX📞TRAVAILLER ENSEMBLEcontact@baleinesousgravillon.com___Interview : Marie-Juliette ChampeauInvité : Marc MortelmansHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Pour écouter cette série complète de Mécaniques du Vivant : https://bit.ly/France-Culture-MDV.NB : la totalité des 8 séries n'est dispo que sur l'appli Radio France.___Quel est le plus lourd animal sur Terre ? Comment des grenouilles peuvent-elles geler et revenir à la vie ? Comment font des fourmis pour vivre en plein désert ? Pourquoi les arbres vivent-ils beaucoup plus longtemps que les animaux ? Et surtout : à quoi sert tout cela ? L'évolution a sélectionné des champions de l'extrême, mais est-ce seulement pour éviter la concurrence ou les prédateurs ?Dans cette 7e saison de Mécaniques du Vivant, Marc Mortelmans nous explique comment l'évolution a sélectionné des champions de l'extrême, aux côtés de Yann Voituron, enseignant chercheur en physiologie à l'université Claude Bernard à Lyon.___💚"On aime ce qui nous a émerveillé et on protège ce qu'on aime."___🎧Marc Mortelmans est aussi le créateur de Baleine sous Gravillon et l'auteur de Nomen, l'origine des noms des espèces (Ulmer 2024) et d'En finir avec les idées fausses sur le monde Vivant (Éditions de l'atelier 2024).🃏BSG a créé TerrAnimalia, un jeu de société sur la biodiversité.___🤝🏻PARTAGER ET LIKERNous avons besoin d'étoiles et surtout d'avis sur Apple podcast et Spotify. Tu peux aussi partager notre lien : https://baleinesousgravillon.com/liens-2. Merci !💪NOUS SOUTENIRNotre travail est bénévole, gratuit et sans pub. Tu peux faire un don sur Helloasso, sur Tipeee ou adhérer à l’asso BSG.📱RÉSEAUX SOCIAUX📞TRAVAILLER ENSEMBLEConférence, animation, workshop, stage ou collab ? contact@baleinesousgravillon.comHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Hésite pas à nous donner de tes nouvelles et tes conseils !_______💚"On aime ce qui nous a émerveillé et on protège ce qu'on aime."_______🤝🏻PARTAGER NOS CONTENUSNous avons besoin d'étoiles et surtout d'avis sur Apple podcast et Spotify. Tu peux aussi partager notre lien : https://baleinesousgravillon.com/liens-2. Merci !💪NOUS SOUTENIRNotre travail est bénévole, gratuit et sans pub. Tu peux faire un don sur Helloasso, sur Tipeee ou adhérer à l’asso BSG.📱RÉSEAUX SOCIAUX💻https://baleinesousgravillon.com📞TRAVAILLER ENSEMBLEConférence, animation, workshop, stage, collab ou synergie ? contact@baleinesousgravillon.comHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

De François Rabelais aux abysses, il n'y a qu'un pas ! La preuve avec cet épisode consacré au Grandgousier-pélican, ce poisson des profondeurs nommé en hommage au papa fictif de Gargantua (dont le nom signifie en ancien français "grand gosier"). Et pour cause : cet animal pouvant atteindre le mètre possède une gueule pouvant faire le tiers de sa longueur ! Le terme "pélican" valorise quand à lui l'immense largeur de cette gueule posée sur un corps serpentiforme et pouvant rappeler le bec en épuisette de cet oiseau pêcheur.Cet étrange poisson peut vivre entre 500 et plus de 7000m sous la surface, ce qui en fait un des animaux avec l'une des plus grandes répartitions en termes de profondeurs.Dernier fun fact : si le Grandgousier-pélican a un corps essentiellement brun-noir, il possède au bout de la queue une petite zone rose bioluminescente, un piège pour appâter ses proies ! ___🎧Marc Mortelmans est le créateur des podcasts Mécaniques du Vivant (France Culture) et de Baleine sous Gravillon.📖Marc est aussi l'auteur de Nomen, l'origine des noms des espèces (Ulmer 2024) et d'En finir avec les idées fausses sur le monde Vivant (Éditions de l'atelier 2024).🃏BSG a créé TerrAnimalia, un jeu de société sur la biodiversité.___🤝🏻PARTAGER ET LIKERNous avons besoin d'étoiles et surtout d'avis sur Apple podcast et Spotify. Tu peux aussi partager notre lien : https://baleinesousgravillon.com/liens-2. Merci !💪NOUS SOUTENIRHelloasso, Tipeee ou adhérer à l’asso BSG.📱RÉSEAUX SOCIAUX📞TRAVAILLER ENSEMBLEcontact@baleinesousgravillon.com___Interview : Marie-Juliette ChampeauInvité : Marc MortelmansHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Voici un des debunks, un des "vrai du faux", une des démystifications les plus édifiantes entre toutes.Le Poisson-blob a été élu “animal le plus laid du monde” en 2013. Tristement, sa photo est devenue un mème sur internet. Mais par qui a-t-il été élu, comment et surtout pourquoi ?En grattant un peu, on découvre un étonnant revers à cette "médaille", qui est de fait plutôt un bonnet d'âne… pour tous ceux qui ont ri et partagé sans se donner la peine de connaître l'histoire complète.Le Blobfish, aka Psychrolutes marcidus, "le flétri qui vit dans le froid", vit vers 1000 m, où la pression est près de 100 fois supérieure à celle de la surface. Son apparence sur la célèbre photo est due à l'énorme différence de pression que subissent ces animaux quand ils sont remontés brutalement à la surface.Ce mème représente donc en fait un animal mort, prise accessoire du chalutage de fond : ils ne sont même pas visés par l'industrie. Leur chair est un peu dégueu paraît-il. Les millions de personnes qui ont partagé en ricanant sont-ils conscients des ravages du chalutage de fond, et du fait que cette espèce, si comique que soit son cadavre, se croît et se reproduit lentement et sur le tard ? et qu'à peine découverte l'espèce était déjà en danger ?___🎧Marc Mortelmans est le créateur des podcasts Mécaniques du Vivant (France Culture) et de Baleine sous Gravillon.📖Marc est aussi l'auteur de Nomen, l'origine des noms des espèces (Ulmer 2024) et d'En finir avec les idées fausses sur le monde Vivant (Éditions de l'atelier 2024).🃏BSG a créé TerrAnimalia, un jeu de société sur la biodiversité.___🤝🏻PARTAGER ET LIKERNous avons besoin d'étoiles et surtout d'avis sur Apple podcast et Spotify. Tu peux aussi partager notre lien : https://baleinesousgravillon.com/liens-2. Merci !💪NOUS SOUTENIRHelloasso, Tipeee ou adhérer à l’asso BSG.📱RÉSEAUX SOCIAUX📞TRAVAILLER ENSEMBLEcontact@baleinesousgravillon.com___Interview : Marie-Juliette ChampeauInvité : Marc MortelmansHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Quel est l'animal le plus long du monde ? La baleine bleue ? raté ! Le tenant du titre est un siphonophore, un cousin des méduses et des coraux (Cnidaires). Son nom : Apolemia uvaria, un organisme colonial composé d'un chapelet de "zoïdes", c'est-à-dire de petites outres filtreuses. Ces organites se répartissent les tâches (pêcher, digérer, se reproduire...). Ensemble, les zoïdes forment un seul animal. Un concept étonnant et peu connu en biologie.Bref, en moyenne, ce village vacances lumineux des abysses peut atteindre 40 m, mais le record est de 120 m ! Ces espèces vivent dans les abysses, elles sont donc habituées au noir et au froid.Leur nom scientifique signifie ironiquement "pacifique, qui ne fait pas la guerre", sans doute parce qu' Apolemia se déploie placidement dans les abysses. On retrouve d'ailleurs cette racine polemia dans "polémique". C’est assez rigolo, car ces siphonophores, parfois surnommés “cordons de feu”, sont munis de mini-harpons venimeux, capables de délivrer des piqûres urticantes comme la physalie (Physalia physalis, la “galère portugaise”), dont des échouages massifs ont effrayé les vacanciers sur des plages françaises à l'été 2025.Cerise sur le gâteau de cet épisode : on vous dira tout sur les autres espèces les plus longues de océans. Vous y reconnaitrez quelques habitués de Baleine sous Gravillon…___🎧Marc Mortelmans est le créateur des podcasts Mécaniques du Vivant (France Culture) et de Baleine sous Gravillon.📖Marc est aussi l'auteur de Nomen, l'origine des noms des espèces (Ulmer 2024) et d'En finir avec les idées fausses sur le monde Vivant (Éditions de l'atelier 2024).🃏BSG a créé TerrAnimalia, un jeu de société sur la biodiversité.___🤝🏻PARTAGER ET LIKERNous avons besoin d'étoiles et surtout d'avis sur Apple podcast et Spotify. Merci !💪NOUS SOUTENIRNotre travail est bénévole, gratuit et sans pub. Tu peux faire un don sur Helloasso, sur Tipeee ou adhérer à l’asso BSG.📱RÉSEAUX SOCIAUX📞TRAVAILLER ENSEMBLEConférence, animation, workshop, stage, collab ou synergie ? contact@baleinesousgravillon.com___Interview : Marie-Juliette ChampeauInvité : Marc MortelmansHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le Vivant t'intéresse ? Ça tombe bien, nous avons 4 autres podcasts en plus de PPDP ! Clique ici pour retrouver tout notre contenu.___Afin de commencer cette saison 5 en beauté, le podcast honore une vieille connaissance : le Poisson-lune. Pour rappel, cet immense vaisseau des mers est aussi space que son nom : l'espèce type, Mola mola, est le plus lourd poisson osseux du monde (plus de 2 tonnes) et est le vertébré qui pond le plus d'œufs en une seule fois, jusqu'à 350 millions ! Mais bon, tout ça vous le savez probablement déjà depuis la sortie de notre épisode de la saison 2 consacré à cette meule océanique.En revanche, saviez-vous qu'il n'existe, non pas une, mais 5 espèces de Poissons-lunes, dont une découverte... en 2014 ?Cet épisode est dédié à cette fameuse dernière espèce : Mola tecta, ou Poisson-lune trompeur. Ce géant porte parfaitement son nom : en effet, il est passé inaperçu pendant plus de 300 ans...___🎧Marc Mortelmans est le créateur des podcasts Mécaniques du Vivant (France Culture) et de Baleine sous Gravillon.📖Marc est aussi l'auteur de Nomen, l'origine des noms des espèces (Ulmer 2024) et d'En finir avec les idées fausses sur le monde Vivant (Éditions de l'atelier 2024).🃏BSG a créé TerrAnimalia, un jeu de société sur la biodiversité.___🤝🏻PARTAGER ET LIKERNous avons besoin d'étoiles et surtout d'avis sur Apple podcast et Spotify. Tu peux aussi partager notre lien : https://baleinesousgravillon.com/liens-2. Merci !📱RÉSEAUX SOCIAUXhttps://linktr.ee/BSGofficiel📞TRAVAILLER ENSEMBLEcontact@baleinesousgravillon.com___Interview : Marie-Juliette ChampeauInvité : Marc MortelmansHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le Vivant t'intéresse ? Ça tombe bien, nous avons 4 autres podcasts en plus de PPDP ! Clique ici pour retrouver tout notre contenu.___Ce coquin de labre nettoyeur, en plus d'être un roué nettoyeur pour tout le voisinnage, est aussi le premier poisson qui a réussi le test du miroir. Ce test, mis au point dans les années 70 par le psychologue américain Gordon Gallup, vise donc à comparer les aptitudes de différentes espèces à avoir conscience d'elles mêmes. Pour cela, les expérimentateurs placent sur la tête de l'animal une marque colorée qu'il ne peut pas voir en vision directe. La bête ainsi affublée est installée devant une glace. Si l'animal manifeste des mouvements inhabituels ou qu'il tente de retirer la marque, c'est qu'il a compris que l'image dans le miroir était la sienne. Mais attention, comme va l'expliquer Sébastien, les résultats ont souvent été décevants ou discutables. Et parmi les rares espèces ayant réussi, citons l'éléphant d'Asie, le dauphin, le cochon, la pie et bien sûr, quelques primates comme le chimpanzé ou le gorille. Nos chiens et chats, eux, s'en fichent complètement.  Chez les enfants humains, par exemple, on note de fortes variations d'une culture à l'autre chez les petits Occidentaux où les miroirs sont nombreux, les enfants se reconnaissent dans la glace dès l'âge de 18 mois, alors qu'aux îles Fidji ou au Kenya les bambins ne se reconnaissent que vers 6 ans. Et pourtant, ils ont conscience d'eux-mêmes bien avant.___🎧Marc Mortelmans est le créateur des podcasts Mécaniques du Vivant (France Culture) et de Baleine sous Gravillon.📖Marc est aussi l'auteur de Nomen, l'origine des noms des espèces (Ulmer 2024) et d'En finir avec les idées fausses sur le monde Vivant (Éditions de l'atelier 2024).___🤝🏻PARTAGER ET LIKERNotre travail est bénévole, gratuit et sans pub. Tu peux faire un don ou adhérer à l’asso BSG. Toutes les infos sont ici. Merci !📞TRAVAILLER ENSEMBLERéseaux sociauxcontact@baleinesousgravillon.comHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le Vivant t'intéresse ? Ça tombe bien, nous avons 4 autres podcasts en plus de PPDP ! Clique ici pour retrouver tout notre contenu.___Le Labre nettoyeur (Labroides dimidiatus) jongle en permanence entre le travail bien fait et la tricherie qu'il gère à merveille... à la tête du client.Au lieu de débarrasser ses clients des parasites et des peaux mortes, il adore chiper des morceaux de mucus, peau ou écailles.Le client ainsi mordu sursaute et s’éloigne du tricheur pour chercher une autre station. Il peut aussi attaquer le tricheur indélicat. Le nettoyeur évite ce genre de coquineries avec les clients prédateurs, qui peuvent le dévorer.On observe parfois le labre repentant posé sur le dos de certains clients pour les stimuler avec ses pelviennes et pectorales. Ce comportement incite le client à se montrer encore plus coopératif. Il permet aussi de se réconcilier avec un client trompé ou déçu.Il est fréquent que le « tricheur » dans un couple soit la femelle. On voit alors le mâle l’éloigner de certains clients, à moins qu’il ne rattrape le client trompé pour lui stimuler le dos en guise de réconciliation (ce qui ne l’empêche pas de prélever lui-même du mucus de temps en temps !). Coquin d'un jour, coquin toujours ;)...Enfin, sachez qu'il existe une espèce de blennie déguisée en labre (Aspidontus taeniatus) qui triche tout le temps. Cette blennie est un parfait exemple du mimétisme batésien, dont nous reparlerons bientôt.___💚"On aime ce qui nous a émerveillé et on protège ce qu'on aime."___🎧Marc Mortelmans est le créateur des podcasts Mécaniques du Vivant (France Culture) et de Baleine sous Gravillon.📖Marc est aussi l'auteur de Nomen, l'origine des noms des espèces (Ulmer 2024) et d'En finir avec les idées fausses sur le monde Vivant (Éditions de l'atelier 2024).🃏BSG a créé TerrAnimalia, un jeu de société sur la biodiversité.___🤝🏻PARTAGER ET LIKERNous avons besoin d'étoiles et surtout d'avis sur Apple podcast et Spotify. Tu peux aussi partager notre lien : https://baleinesousgravillon.com/liens-2. Merci !📞TRAVAILLER ENSEMBLERéseaux sociauxcontact@baleinesousgravillon.comHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le Vivant t'intéresse ? Ça tombe bien, nous avons 4 autres podcasts en plus de PPDP ! Clique ici pour retrouver tout notre contenu.___Le labre nettoyeur, Labroides dimidiatus, est un petit malin qui tient une station de nettoyage très prisée dans les récifs coraliens.Il se nourrit des peaux mortes et des parasites qu'il trouve sur les autres poissons. Ce toiletteur-masseur des océans peut avoir jusqu'à 2000 poissons, de plus de 500 espèces, qui viennent se faire nettoyer chaque jour. La relation est mutuellement bénéfique : le labre a besoin de ses clients pour survivre.Le labre nettoyeur se nourrit de peaux mortes et de parasites, mais il aime aussi manger le mucus des poissons, c'est-à-dire leur gel protecteur, mais les autres poissons n'aiment pas se faire mordre. Le labre nettoyeur agit donc selon les "clients" qu'il reçoit : s'ils sont dangereux pour lui, il les traite bien ; au contraire, s'il sait par exemple que le poisson qu'il nettoie est sédentaire et a besoin de lui pour être propre, il lui prendra plus facilement son mucus.Cela signifie que le labre nettoyeur est capable de reconnaître les poissons qu'il nettoie, et de se rappeler de leurs caractéristiques !___💚"On aime ce qui nous a émerveillé et on protège ce qu'on aime."___🎧Marc Mortelmans est le créateur des podcasts Mécaniques du Vivant (France Culture) et de Baleine sous Gravillon.📖Marc est aussi l'auteur de Nomen, l'origine des noms des espèces (Ulmer 2024) et d'En finir avec les idées fausses sur le monde Vivant (Éditions de l'atelier 2024).🃏BSG a créé TerrAnimalia, un jeu de société sur la biodiversité.___🤝🏻PARTAGER ET LIKERNous avons besoin d'étoiles et surtout d'avis sur Apple podcast et Spotify. Tu peux aussi partager notre lien : https://baleinesousgravillon.com/liens-2. Merci !📱RÉSEAUX SOCIAUX📞TRAVAILLER ENSEMBLEcontact@baleinesousgravillon.com___Interview : Marc MortelmansInvité : Sébastien MoroMontage et mise en ligne : MJ ChampeauVignettes de l’épisode : Mallemont BastienHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le Vivant t'intéresse ? Ça tombe bien, nous avons 4 autres podcasts en plus de PPDP ! Clique ici pour retrouver tout notre contenu.___On termine cette série consacrée aux crabes et la saison 4 de PPDP avec la plus noble famille de crustacés : les crabes royaux, ou Lithodidae (des... faux crabes bien sûr !) .Focus tout particulier dans cet épisode sur une altesse sibérienne, le crabe royal du Kamchatka, un soleil rouge aux rayons pouvant atteindre les 3.5 m d'envergure...___💚"On aime ce qui nous a émerveillé et on protège ce qu'on aime."___🎧Marc Mortelmans est le créateur des podcasts Mécaniques du Vivant (France Culture) et de Baleine sous Gravillon.📖Marc est aussi l'auteur de Nomen, l'origine des noms des espèces (Ulmer 2024) et d'En finir avec les idées fausses sur le monde Vivant (Éditions de l'atelier 2024).🃏BSG a créé TerrAnimalia, un jeu de société sur la biodiversité.___🤝🏻PARTAGER ET LIKERNous avons besoin d'étoiles et surtout d'avis sur Apple podcast et Spotify. Tu peux aussi partager notre lien : https://baleinesousgravillon.com/liens-2. Merci !💪NOUS SOUTENIRNotre travail est bénévole, gratuit et sans pub. Tu peux faire un don sur Helloasso, sur Tipeee ou adhérer à l’asso BSG.📱RÉSEAUX SOCIAUX📞TRAVAILLER ENSEMBLEConférence, animation, workshop, stage, collab ou synergie ? contact@baleinesousgravillon.com___Interview : Marc MortelmansInvité : Corentin Garde, responsable de la pédagogie à l'Aquarium de ParisMontage, vignette et mise en ligne : Marie-Juliette ChampeauHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le Vivant t'intéresse ? Ça tombe bien, nous avons 4 autres podcasts en plus de PPDP ! Clique ici pour retrouver tout notre contenu.___Le Yéti ? Ça n'existe pas voyons ! Du moins, c'est ce que l'on croyait jusqu'en 2005, année de découverte à plus de 1500 km au sud de l'île de Pâques de Kiwa hirsuta, un imposant "faux crabe" longiligne, blanc, et surtout...poilu. Bien que loin d'être abominable et encore moins des neiges, Kiwa hirsuta (littéralement : "hirsute divinité maorie de l'océan") possède donc à l'instar du Yéti une "fourrure" abondante, en particulier au niveau de la première paire de pattes (celle qui porte les pinces). Cet accoutrement est en réalité un ensemble de soies lui permettant d'accumuler des bactéries afin de s'en délecter ou de les utiliser comme détoxifiants des alentours. En effet, en plus de l'aspect touffu, Kiwa hirsuta partage avec le monstre himalayen un goût pour les milieux extrêmes : il vit à plusieurs centaines de mètres de profondeur, dans le noir complet, au niveau des cheminées hydrothermales, des édifices sous-marins bouillonnants émetteurs entre autres de gaz toxiques. Beaucoup de femelles succombent d'ailleurs à cause de cet environnement dangereux : quand elles pondent, elles s'élèvent légèrement par rapport au plancher océanique afin de disperser leurs larves, ce qui peut les entraîner dans le tourbillon brûlant des cheminées qui les pulvérisent. La dangerosité de leur milieu fait que les Crabes yéti sont benthiques et très généralement inféodés à leur lieu de naissance. Ceci entraîne un isolement génétique considérable des populations, ce qui augmente la spéciation (la transformation en espèces différentes). Parmi les espèces découvertes depuis 2005, la palme du nom le plus insolite revient à Kiwa puravida, nommée en l'honneur de son pays d'origine, le Costa Rica (pura vida = "vie pure" en espagnol, locution quotidienne notamment utilisée pour saluer). Un comble pour un animal prisonnier d'un habitat aussi hostile ! ___🎧Marc Mortelmans est le créateur des podcasts Mécaniques du Vivant (France Culture) et de Baleine sous Gravillon.📖Marc est aussi l'auteur de Nomen, l'origine des noms des espèces (Ulmer 2024) et d'En finir avec les idées fausses sur le monde Vivant (Éditions de l'atelier 2024).___📞TRAVAILLER ENSEMBLEcontact@baleinesousgravillon.com___Interview : Marc MortelmansInvité : Corentin Garde, responsable de la pédagogie à l'Aquarium de ParisMontage, vignette et mise en ligne : Marie-Juliette ChampeauHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Après avoir présenté une florilège de vrais crabes, attaquons-nous au plus gros et plus lourd arthropode du monde : le Crabe des cocotiers, alias Birgus latro. Cet étrange golgoth peut vivre 30 ans, et pèse jusqu’à 4 kilos, pour une envergure pouvant dépasser le mètre. Il soulève en outre 28 kilos à l’épaulé-jeté et peut casser des noix de coco avec ses pinces! d'où son nom. Jusque-là tout va bien. De fait, il est mal nommé: ce n’est pas un crabe, ce géant appartient plutôt à la famille du bernard-l’hermite. L’espèce la plus courante de ce groupe est le pagure commun, Pagurus bernhardus. Son nom vient du grec pagouros, « queue enfoncée, ajustée [dans une coquille]». Comme vous le savez, ce crustacé rigolo protège son abdomen mou dans une coquille. Et au fur et à mesure qu'il grandit, il doit changer de maison. Parfois, des déménagements en série se produisent: des « chaînes de vacances » se forment, où ces crustacés s’échangent leurs « maisons » à la queue leu leu.Et c'est dans ce besoin de protéger son abdomen mou qu'on trouve une preuve de la parenté entre les bernards l'hermitte et les crabes de cocotiers. Leurs juvéniles protègent eux aussi leur petit bidon tout mou, parfois avec des morceaux de noix de coco.Mais au fil du temps, cette partie molle finit par durcir et se recroqueviller sous leur corps, comme leurs cousins du groupe « d’en face », les crabes « vrais », alias Brachyoures, les « queues courtes », comme les tourteaux ou ceux que nous voyons buller ou avancer en travers sur les rochers.Les membres de la famille de ce géant terrestre, comme les pagures, les galathées, les crabes royaux et les crabes porcelaine, sont quant à eux regroupés sous la bannière des Anomoures, les « queues… différentes, anormales ».Le nom scientifique du crabe des cocotiers est somptueux: dans Birgus latro, latro signifie « voleur ». Notre coco des îles est en effet un chapardeur: il vole parfois la vaisselle sale dans les cuisines humaines pour s’en pourlécher les babines articulées.Un de ses noms allemands est d’ailleurs Palmendieb, le « voleur des palmiers ». Nos compatriotes polynésiens le savent, ils n'ont pas intérêt à trop procrastiner sur leur vaisselle!_______📖Si cet épisode t'a passionné.e, d'autres pépites t'attendent dans le livre de Marc Mortelmans, Nomen, l'origine des noms des espèces (Ulmer 2024) et En finir avec les idées fausses sur le monde Vivant (Éditions de l'atelier 2024).📞TRAVAILLER ENSEMBLEcontact@baleinesousgravillon.com_______Interview et texte : Marc MortelmansInvité : Corentin Garde, responsable de la pédagogie à l'Aquarium de ParisMontage, vignette et mise en ligne : Marie-Juliette ChampeauHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.