DiscoverPlan B, l’économie autrement
Plan B, l’économie autrement
Claim Ownership

Plan B, l’économie autrement

Author: FRANCE 24

Subscribed: 13Played: 182
Share

Description

Que faire face à la catastrophe écologique annoncée ? Quelles solutions pour éviter le pire ? Venez rencontrer celles et ceux qui inventent d’autres façons de produire et de consommer dans Plan B, l’économie autrement. Le lundi à 11 h 45.

26 Episodes
Reverse
Elles sont compétitives, "propres" et contribuent à la santé planétaire. C’est l’ADN des entreprises régénératives. Concrètement, ces entreprises minimisent les impacts négatifs de leur cœur de métier et développent des activités complémentaires en collaboration avec la nature. Une solution testée et approuvée par Pochéco, un papetier du Nord de la France.
Symbole de nature et de santé, le sport détient pourtant quelques records en pollution ! Exemple : 70 % des vêtements et accessoires sont en fibres synthétiques et relâchent une infinité de micro et nanoplastiques dans les océans. En région parisienne, les Recycleries Sportives parient sur la seconde main dans le sport. Le marché pourrait quadrupler d’ici dix ans.
Saviez-vous que 80 % de l’empreinte carbone du sport provient des déplacements des athlètes, mais surtout des supporters ? Et qu’en Ligue 1 de football, un match génère en moyenne 10 tonnes de déchets ? À cœur vaillant rien d’impossible : on peut changer les habitudes et les pratiques sur la planète sport. Le club lyonnais LOU rugby s’est jeté dans la mêlée. Il nous a invités sur ses pelouses pour nous montrer ses solutions.
Saviez-vous que pour remplir nos placards, l'industrie de la mode génère 10 % des émissions de gaz à effet de serre et 20 % de la pollution des eaux ? Et que près d’un vêtement en coton sur 5 provient d’un camp de travail ouïgour en Chine ? La précommande est une solution pour mettre fin à la surproduction et la surconsommation : elle consiste à ne fabriquer que ce qu’on a déjà vendu. Mais est-ce viable ?
Peut-on s'habiller à petits prix sans nuire à la planète ? L'industrie mondiale de la mode produit chaque année 100 milliards de vêtements, soit deux fois plus qu'il y a 20 ans. Or, il faut 2 700 litres d’eau douce pour fabriquer un seul T-shirt en coton, l’équivalent de ce que boit une personne en deux ans et demi. Acheter d’occasion est une solution, mais attention au greenwashing (ou éco-blanchiment) !
À elle seule, l’industrie textile représente 10 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre ! Pourquoi ? Parce-que, en moyenne, nos vêtements parcourent 20 000 kilomètres avant d’arriver dans nos placards. Après les délocalisations en masse, relocaliser la production est une solution évidente mais semée d’embûches. Dans le nord de la France, bassin historique du textile, les initiatives se multiplient.
Saviez-vous qu’il faut en moyenne un arbre pour produire 300 ouvrages ? Et que lorsqu’ils sont recyclés, 90% des livres finissent en papier journal, en essuie-tout ou en papier hygiénique ?... Recycler n’est donc pas la réponse à tout, loin de là ! Pour éviter de fabriquer toujours plus de papier, certains entrepreneurs ont flairé la bonne affaire : les livres d’occasion rapportent !
Saviez-vous que la production d’un livre génère autant de CO2 que celle d’un steak de viande rouge ? Et qu’en France un ouvrage sur 4 est détruit ou renvoyé à l’éditeur sans jamais avoir été lu ? Pour éviter ce gaspillage, certains industriels refont une beauté aux livres invendus. Ils sauvent ainsi des millions d’exemplaires du pilon. Et quand ils sont revendus, ils sont comme neufs !
La production de livres est en constante augmentation en Europe. Chaque année, trois milliards d'ouvrages sont produits sur le continent. Cette surproduction a des conséquences négatives sur l'environnement, chaque livre générant un kilo de CO2, et sur l'économie, avec l'explosion du prix du papier. Face à ces enjeux, certains poids lourds du secteur ont décidé de réduire leur production et d'aller vers plus de sobriété. 
Les femmes représentent la moitié de la population mondiale, mais elles ne sont qu'un tiers des sujets de recherches cliniques. Elles sont les oubliées des politiques de santé. Leurs symptômes sont moins bien compris et moins bien pris en charge. Des initiatives pour améliorer les soins des femmes ont déjà été mises en place, et elles ont montré que c'est possible !
Saviez-vous que la pauvreté est la première cause de non-recours aux soins ? Et qu’on vit 17 ans de moins en moyenne dans les pays les moins avancés ? Soigner coûte cher, mais ne pas soigner aussi. Il existe des solutions pour que les plus modestes n’échappent plus au système de santé. Et ça profite à tout le monde ! Regardez.
Sera-t-il possible un jour de jeter le plastique au compost et de ne plus polluer la planète ? Il y a urgence : chaque semaine, un humain ingère par la peau, la bouche ou les poumons 5 grammes de micro-plastique, l’équivalent d’une carte de crédit. Des chercheurs et des industriels s’activent mais fabriquer du plastique sans pétrole ne suffit pas. Regardez !
Saviez-vous que 40 % des plastiques sont utilisés une seule fois avant d’être jetés ? Et que cette matière issue du pétrole est partout ? Dans nos emballages, nos vêtements, nos objets... Un poison pour nous et pour la planète. Réduire notre consommation devient urgent. En réutilisant l’existant ou en le chassant de nos placards, c’est possible ! 
Acheter, jouer, se former, assister à des spectacles sans se déplacer et en 3D. Voici quelques-unes des promesses du Métavers.  Aujourd’hui, il existe déjà 170 de ces univers virtuels. Les plus grandes marques y sont déjà. Facebook, qui s’est rebaptisé Meta y investit 10 milliards de dollars par an car les retombées économiques potentielles sont colossales. Jusqu’à 5000 milliards de $ selon le cabinet Mc Kinsey. Mais comment s’y rendre ? Comment s’y déroulent les échanges ? Et quels impacts auront ces univers parallèles sur l’Économie et sur nous les Humains ? Plongez avec nous dans le Métavers !
Ils donnent leurs petites astuces, leurs recettes personnelles pour cuisiner, leurs conseils pour soigner son animal de compagnie, placer ses économies ou choisir un spectacle. Mais leurs conseils sont-ils vraiment gratuits ? Les influenceurs peuplent de plus en plus notre quotidien sur les réseaux sociaux comme Youtube, Instagram, TikTok et Facebook. Résultat, le marché mondial de l'influence explose et pèse plus de 16 milliards d'euros en 2022. Les influenceurs sont-ils des professionnels ? Gagnent-ils beaucoup d’argent ? Sont-ils des agents ou des concurrents des agences de publicité ?
Pourquoi sur certains marchés comme l'immobilier, les prix atteignent des valeurs astronomiques ? Pourquoi, à l’échelle planétaire, les sommes échangées chaque jour sur les marchés financiers dépassent de loin le PIB mondial ? Pourquoi oppose-t-on parfois les marchés boursiers à l’économie réelle ? La financiarisation de l’économie a commencé dans les années 70 mais comment est-ce arrivé ? Que signifie-t-elle ? Et quelles en sont les conséquences sur nos échanges et sur notre vie quotidienne ?           
Renault, Zara, Vuitton… La réussite des marques mondiales se mesure par leurs chiffres d’affaires, leur valeur en bourse ou leurs marges bénéficiaires. Mais qu’en est-il de leur empreinte carbone ou de leur contribution au bien-être ? Dans le monde des entreprises, l’impact social et environnemental gagnent du terrain, mais l’outil essentiel reste la rentabilité financière. Faut-il choisir ? Les entreprises sociales tentent de déplacer le curseur vers l’impact.
Faillite Enron, dossier LuxLeax, affaire Orpéa : les scandales financiers arrivent souvent à nos oreilles grâce à de simples salariés, des citoyens qui sont témoins de pratiques contraires à leurs valeurs. Les petits arrangements qu’ils dénoncent font de gros dégâts, estimés par la Banque Mondiale à 1 000 milliards de dollars détournés chaque année. Longtemps réduits au silence, ces guetteurs sont protégés, dans certains pays, par le statut de lanceur d’alerte. Mais ce bouclier est-il efficace ? Est-ce un bien ou un mal pour l’économie ? 
Paris, la Ville lumière, va-t-elle perdre de son éclat ? Désormais, les bâtiments publics sont plongés dans le noir dès 22h00. Même la Tour Eiffel va se coucher un peu avant minuit, tout un symbole ! Avec la guerre en Ukraine, les prix du gaz et de l'électricité sur les marchés mondiaux ont été multipliés par 10, voire plus. Les gouvernements appellent donc les villes, les entreprises et les citoyens à la sobriété générale. Mais qu’est-ce que la sobriété ? Le nouveau mot pour dire "chasse au gaspi" ou une petite révolution économique ?
Pourquoi le chômage ne disparaît jamais, même en période de plein emploi ? A-t-on tout essayé contre le chômage ? Comment le ramener au niveau le plus bas possible ? Et pourquoi un niveau de chômage bas ne signifie pas forcément des créations d’emplois de qualité ? Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le chômage sans jamais oser le demander est dans cette édition du Gros mot de l’éco. 
loading
Comments