Ayant atteint les sommets avec Stan Getz, Eddy Louiss ne se repose pas sur ses lauriers, même s'il entretient un rapport ambigu avec la célébrité et le showbiz. Alors, au grés de ses disparitions et come-backs retentissants, l'organiste va continuer à écrire sa légende. De l'épopée Multicolor Feeling Fanfare aux duos mémorables avec Michel Petrucciani, le grand Eddy n'a pas fini de se raconter ! Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
1968. Sur la scène du Caméléon à Paris, Eddy Louiss fait rugir son orgue hammond. Il a 27 ans et c'est un pilier du jazz en France, a tel point qu'il va tapper dans l'oeil d'un géant du jazz américain, le saxophoniste Stan Getz. Et si Eddy Louiss, celui que la presse présente comme "le meilleur organiste du monde", était mûr pour une carrière aux Etats-Unis ? Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En 1964, Eddy Louiss a 23 ans, et déjà des années de musique derrière lui. Il a fait ses gammes dans les bals puis dans les caves parisiennes de la rive gauche, avant de découvrir l’orgue hammond au Canada lors d’une tournée avec les Double Six. Oui, car Eddy Louiss, c'est une certaine idée du jazz et de la chanson. La preuve : il va devenir l'accompagnateur privilégié des Nougaro, Gainsbourg et Barbara, avant, enfin, de publier ses premiers disques à son nom. A l’époque, Eddy Louiss est partout !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C'était un "ogre" de l'orgue Hammond B3. Disparu il y a dix ans, Eddy Louiss est un personnage incontournable. Né à Paris d'un père martiniquais et musicien, Eddy était un organiste aussi talentueux qu'il était réservé. Un ermite qui aimait autant la musique que jouer aux cartes avec ses amis, et qui aura écrit quelques unes des plus belles pages de l'histoire du jazz en France. Claude Nougaro, Stan Getz, Michel Petrucciani et beaucoup d'autres figurent parmi ses partenaires de jeu. Alors, qui était vraiment Eddy Louiss ? Réponse dans cette enquête en quatre épisodes.Crédits photo: Christian DucasseHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Difficile d'être "l'inventeur du jazz". Dans ce dernier épisode, on verra que Jelly Roll Morton a lutté toute sa vie pour faire reconnaître son talent. Mais le pianiste de King Porter Stomp, malheureusement, va se faire dépasser par son invention, doublé par une nouvelle génération de pianistes et chefs d'orchestre qui emmèneront le jazz encore plus loin, laissant Morton sur le bas côté de la route. Une fin tragique et romanesque pour un musicien de légende. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En 1926, Jelly Roll Morton approche la quarantaine. Il est au sommet de son art. C'est l'époque de Chicago, des gangsters et de ses premiers disques importants pour la firme Victor avec son groupe, les Red Hot Peppers. Avec lui, l’improvisation collective et foutraque de la Nouvelle Orléans se discipline. Lorsqu’il compose un morceau, il ne le pense plus pour le piano, mais pour tout son orchestre. Il réfléchit à des riffs, des contrepoints, des cadences, des breaks, des prises de paroles réparties entre les différents membres du groupe. Bref, tout ce qu’emploieront après lui Fletcher Henderson et Duke Ellington. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Jelly Roll Morton a tout appris à Storyville, le quartier des plaisirs de la Nouvelle-Orléans : le piano, mais aussi le billard, les jeux d’argent, les cartes et les arnaques en tout genre. Sans oublier les femmes. Car à force de fréquenter les prostituées de Storyville, Jelly Roll a acquis ses galons de souteneur. Il est désormais un parfait escroc, avec son col en fourrure et un diamant sur sa dent de devant. Sans oublier le calibre .38 pour protéger ses économies. Mais vers 1917 son destin bascule. Lorsqu'on ferme Storyville, l'inventeur du jazz est contraint de prendre la route, direction Chicago !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chicago, 1938. Ce matin là, le journal DownBeat reçoit une lettre très spéciale signée “Jelly Roll Morton, inventeur du jazz”. Et ce monsieur Morton n’est pas content. En écoutant la radio, il a cru qu’il allait tomber de sa chaise lorsqu’il a entendu un animateur présenter le trompettiste et compositeur WC Handy comme l’inventeur du jazz. Or, l'inventeur du jazz, c'est lui : Ferdinand Joseph LaMothe, né à la Nouvelle Orléans à la fin du 19ème siècle. Alors, qui était Jelly Roll Morton, et méritait-il vraiment le titre d'inventeur marqué sur sa carte de visite ? Pour Qui Sonne le Jazz mène l'enquête dans un feuilleton en quatre épisodes. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
1954, au Sahara de Las Vegas. Le Sahara est l’un des derniers nés des grands palaces de Sin City. Ses promoteurs l’ont surnommé le Joyaux du Désert. Sur le prospectus, on aperçoit les pyramides d’Egypte et une statue de Pharaon. C’est là, à l’automne 54, que le trompettiste et chanteur Louis Prima pose ses valises. Né à la Nouvelle-Orléans, il a 43 ans, et ce que l’on peut dire, c’est qu’il est en pleine… traversée du désert. “Depuis sept ans, il n’a pas fait un tube”, raconte son biographe, Gary Boulard. Mais ça, ça va bientôt changer ! Comment Louis Prima a-t'il conquis Vegas ? Réponse dans Pour Qui Sonne le Jazz !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
15 décembre 1944 : alors qu'il s'apprête à survoler la Manche, le Major Glenn Miller est déterminé. Il va enfin rallier Paris, ce Paris libéré où il doit donner un concert avec l'orchestre des forces armées américaines. Mais perdu au-dessus des eaux froides du Channel, l'avion du tromboniste n'arrivera jamais. Qu'est-il arrivé à Glenn Miller, l'une des plus grandes stars de l'ère des big-bands ? Pour Qui Sonne le Jazz mène l'enquête. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Au lendemain de Mai 68, Michel Portal a accompli une prouesse : faire entrer le free jazz américain dans la musique européenne, ou l’inverse. "Le free jazz a été une fête, en réaction au passé commercial de la musique”. Mais après Chateauvallon, la carrière du clarinettiste va prendre plusieurs chemins en parallèle, du jazz au classique en passant par le contemporain et la musique de film. Une trajectoire passionnante ! Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Michel Portal. Un agent double, aussi à l’aise dans un concerto de Mozart que dans un jazz libertaire, comme à Châteauvallon en 1972. Entre la joliesse et le cri, Michel Portal c'est le yin et le yang, la clarinette et le bandonéon. Une vie faite de doute et de recherche. Sa quête : dès les années 1960 il la formulait ainsi dans les colonnes de Jazz Hot : “Il doit bien exister quelque part une ou des formes musicales à trouver qui permettraient à chaque musicien d’être libre, et s’il est réellement musicien, de faire sa musique”. Saga d'un électron libre en deux épisodes !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le premier orchestre de jazz moderne. Voilà ce qu’a inventé Fletcher Henderson, chimiste de formation et pianiste cultivé, qui au milieu des années 20, joue chaque soir au Roseland Ballroom de New-York. Pour se faire, Henderson a plusieurs atouts dans sa manche. Don Redman, premier à comprendre que l’arrangeur est celui qui va donner un son identifiable à l’orchestre, Louis Armstrong et Coleman Hawkins. Voilà quelques-unes des stars qui ont fréquenté l'orchestre !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L’histoire du jazz est peuplée de big-bands légendaires. Duke Ellington, Count Basie, Glenn Miller et Buddy Rich pour n’en citer qu’une poignée. Or, il y en a un dont on parle un peu moins et qui pourtant fut d’une importance considérable : et pour cause, c’était l’un des pionniers. Dès le début des années 20, il fit la transition entre les orchestres de jazz et de dixieland venus de la Nouvelle-Orléans, et les big-bands de l’ère du swing. Comment ? En organisant les différentes sections de l’orchestre, et en leur écrivant des arrangements sur mesure. A sa tête ? Fletcher Henderson, l’alchimiste du jazz ! Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Mais a qui est cette clarinette au son grave et boisé, qui butine sur un air de Duke Ellington ? Et bien c’est celle de Barney Bigard, un musicien qui peut s'enorgueillir d’avoir joué avec tous les grands : Louis Armstrong, Django Reinhardt et donc Duke Ellington, qui l’admirait suffisamment pour lui dédier un concerto. De la Nouvelle-Orléans à New-York, itinéraire d'un des plus grands clarinettistes de l'histoire du jazz. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Du jazz en Allemagne en pleine Seconde Guerre Mondiale ? Aussi surprenant que cela puisse paraître, ce fut une réalité. Entre 1940 et 1944, Charlie and his Orchestra était le big-band "officiel" de la propagande nazie, détournant les plus grands airs de jazz de l'époque pour servir le discours d'Hitler et de Goebbels. Un orchestre qui, chaque jour, servait depuis Berlin ses chansons édifiantes, à destination de l'Angleterre et des Etats-Unis, via les ondes de la radio. C'est la curieuse histoire de cet orchestre que je vous raconte dans cet épisode, à l'occasion de la sortie du livre Le Jazz-Band de Goebbels, de Demian Lienhard, chez JC Lattès. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
On le surnommait “mille-pates”, rapport à ses deux grandes paluches qui couraient sur le manche de sa guitare. Henri Crolla, un poète à six cordes. L’un des musiciens les plus discrets et méconnu du jazz en France, intime de Jacques Prévert, Yves Montand et Django Reinhardt. “C’était le guitariste le plus étonnant que j’ai connu depuis Django”, écrira d'ailleurs à sa mort André Hodeir dans la revue Jazz Hot. “Après lui, dira Naguine, la veuve de Django, il n’y a plus de guitaristes”. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Derrière ses trucs et astuces, aussi prodigieux soient-ils, Kirk c’est avant tout une personnalité musicale. Un esprit libre, solidement ancré dans les racines de la musique noire et le blues, mais suffisamment tête chercheuse pour ne pas dédaigner l’avant-garde. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Roland Kirk. “Rahsaan” Roland Kirk, puisque Rahsaan était le surnom que lui-même s’était donné. Un musicien pas comme les autres. Une nuit, il avait fait un drôle de rêve, et dans ce rêve, il s’était vu souffler dans trois saxophones en même temps. Et, devinez quoi, c’est exactement ce qu’il fit !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Nous sommes au 834, Chestnut Street, à Philadelphie, début 1960. Ce jour-là, un animateur radio entre au Benjamin Franklin Hotel. Si l’animateur se présente à la réception, ce n’est pas pour réserver une chambre. En fait, il voudrait s’entretenir avec le concierge. Lorsque celui-ci se présente, l’animateur lui lance : “vous êtes bien… Lonnie Johnson” ? Oui, Lonnie Johnson, l’un des premiers héros de la guitare, né 66 ans plus tôt à la Nouvelle Orléans. Enquête sur un pionnier du blues ! Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Elisabeth Brousse
Bonjour, les émissions "Pour qui sonne le jazz" se sont-elles arrêtées ?