DiscoverPriorité santé
Priorité santé
Claim Ownership

Priorité santé

Author: RFI

Subscribed: 632Played: 17,222
Share

Description

Être en bonne santé est un besoin universel. Caroline Paré reçoit en direct des spécialistes pour faire le point sur l’actualité médicale dans le monde, faire de la prévention auprès du grand public, l’informer sur ses droits, sur les traitements et les moyens d’y accéder. *** Diffusions du lundi au vendredi vers toutes cibles à 09h10 TU (rediffusion à 01h10 TU). Tous les jours, posez vos questions par WhatsApp au + 33 7 61 18 46 41, par téléphone au + 33 1 84 22 75 75 ou par mail à priorite.sante@rfi.fr. Réalisation : Victor Uhl. Coordination : Ophélie Lahccen, Thalie Mpouho, Louise Caledec.

1150 Episodes
Reverse
À l’occasion de la journée mondiale de lutte contre le sida, nous faisons le point sur la lutte contre cette infection qui attaque et fragilise le système immunitaire de l’organisme. Si l’on dispose aujourd’hui d’outils efficaces pour prévenir et traiter le VIH, des pénuries menacent-elles les populations les plus vulnérables ? Après plus de 40 ans de lutte et de travail auprès des populations-clé, les associations sont-elles à bout de souffle ?  Depuis 1988, la date du 1er décembre est placée sous le signe de la «Journée mondiale de lutte contre le sida». Presque 40 ans de lutte pour sensibiliser et alerter sur cette pandémie qui a tué plus de 44 millions de personnes, à l’échelle planétaire. Aujourd’hui, d’après l’ONUSIDA, plus de 40 millions de personnes vivent avec le virus et la majorité d’entre elles (31,5 millions) ont accès à un traitement antirétroviral, les ARV. Cette prise en charge a permis de faire reculer sensiblement la mortalité de cette infection complexe, qui affaiblit le système immunitaire.   Des avancées, mais un avenir incertain  Cette lutte a permis d’enregistrer des progrès significatifs (y compris en termes de nouveaux traitements : en particulier, les recommandations de juillet 2025, sur l'utilisation du nouveau traitement injectable Lenacapavir, en prophylaxie pré-exposition, à raison de deux injections annuelles). Mais le VIH demeure un problème majeur de santé publique et en 2025, une menace inédite pèse sur la riposte. Désengagement international généralisé  Ce danger majeur qui se dessine aujourd’hui pour toutes celles et ceux qui luttent contre le sida a une explication : la baisse brutale et sensible des financements internationaux… Ces coupes s’ajoutent à l’arrêt de l’aide américaine depuis janvier 2025, avec la fin de l’USAID (l'Agence américaine pour le développement international) et la réduction drastique du PEPFAR (plan d’aide américain à la lutte contre le sida à l'étranger initié depuis 2003). À ce retrait américain, s’ajoute la baisse significative des aides des pays développés, dont la France qui, à ce jour, n'a toujours pas annoncé le montant de sa contribution à la reconstitution du Fonds Mondial, alors que Paris en était le deuxième contributeur à l'échelle internationale. À lire aussiFinancement de la lutte contre le VIH: «La France est vraiment en-deçà des attentes», s’inquiète une association Les associations plus mobilisées que jamais  Suite à cette désaffection, le Sidaction, association qui soutient la recherche contre le sida, fait part de sa sidération. L’association Aides rappelle qu'avec une charge virale indétectable, le virus ne se transmet pas. Le CNS (Conseil national du sida et des hépatites virales) s'inquiète de l'augmentation de 41% des découvertes de séropositivité chez les jeunes de 15 à 24 ans, en France, entre 2014 et 2023. Signe que partout dans le monde, la prévention, l'accompagnement et la prise en charge du VIH-sida continue de représenter une urgence de santé publique, qui nécessite une mobilisation mondiale le 1ᵉʳ décembre, comme tous les jours.  Avec : Hélène Roger, directrice du pôle analyse et plaidoyer de Sidaction Rodrigue Koffi, coordinateur du réseau Grandir Ensemble, en Côte d’Ivoire  Gratien Chibungiri, directeur de SOS SIDA, qui œuvre dans la province du Sud Kivu, Est RDC  Kevin Ambah Evina, directeur exécutif de l’organisation Affirmative Action, association camerounaise de lutte contre le VIH/SIDA.    Programmation musicale : ► Elton John – I'm still standing  ► Phyno – Ask me of now.
Comme chaque vendredi, un médecin spécialisé répond aux questions des auditrices de Priorité Santé. Cette semaine, nous parlons du lien entre fatigue et mémoire. Pourquoi la fatigue a-t-elle un impact sur notre mémoire ? Peut-on prévenir cette baisse de mémoire en agissant sur le niveau de fatigue ? Est-ce que les troubles de la mémoire sont réversibles ?   Les troubles de la mémoire constituent des symptômes de certaines maladies neurologiques. Mais, d’autres facteurs peuvent expliquer les trous de mémoire. Aujourd’hui, nous nous intéressons au lien entre fatigue et mémoire. La fatigue est l’un des motifs les plus fréquents de consultation médicale. Cet affaiblissement général constitue, pour de nombreuses affections, un symptôme à ne pas négliger.      Dette de sommeil, stress ou système immunitaire affaibli   La fatigue ou l’asthénie peut avoir des origines nombreuses et diverses : la mauvaise qualité du sommeil (qui peut nécessiter des aménagements ou des explorations pour en comprendre les causes), qui peut être également associée à une maladie ou un trouble, tout comme à des périodes particulières (maternité, post-partum ou bouleversements comme un deuil, une agression, un changement de repères.).     Fatigue physique et fatigue mentale  Rechercher les causes de ces pertes de mémoire nécessite donc une remise à plat de ses habitudes : sommeil, emploi du temps, récupération, alimentation. Prendre en compte les contraintes y compris psychiques, le poids des obligations et des responsabilités et imaginer des adaptations qui vont permettre au corps comme au cerveau des temps de récupération. Agir sur le stress et le bien-être, en reprenant aussi une activité physique, en s’accordant des temps de pause, pour que cette hygiène de vie puisse aussi bénéficier au cerveau.   Pr Marième Soda Diop Sène, neurologue épileptologue et neurophysiologiste à l’Hôpital de Fann de Dakar, au Sénégal. Secrétaire générale de la Ligue Sénégalaise contre l’épilepsie.   La palabre au féminin de Raphaëlle Constant.  Programmation musicale :  ► Vanister Enama – Parle-moi de toi ► Maleïka, OBA – Miel.
Selon la définition de l’OMS, l’éducation thérapeutique du patient «vise à aider les patients à acquérir ou maintenir les compétences dont ils ont besoin pour gérer au mieux leur vie avec une maladie chronique.» Cette acquisition de compétences permet d’obtenir une meilleure adhésion au traitement et donc une meilleure réponse thérapeutique. Quels sont les enjeux de l’éducation thérapeutique ? Pourquoi l’éducation thérapeutique est-elle particulièrement recommandée en cas de diagnostic de maladies chroniques ? Pour certaines maladies, les symptômes sont passagers et la guérison rapide, mais pour d’autres, les changements (troubles, fatigue, effets secondaires des traitements) vont devenir des compagnons de route pour le patient : la maladie chronique va imposer une cohabitation, parfois difficile, parfois douloureuse… Après l’annonce du diagnostic, se dessinent des années ponctuées par les symptômes, les crises, les phases de rémissions et de rechutes et pour éviter les complications, la nécessité d'une bonne observance.  Diabète, lupus, VIH, épilepsie, cancers...  Pour le patient, c’est un apprentissage au long cours pour mieux reconnaître les signaux, se familiariser avec les traitements, comme les usages des structures de santé ; un environnement et des soins que l’on n’a pas choisis, mais avec lesquels il va falloir composer. Certains patients–chronique vont engranger des connaissances, issues de leur propre expérience et/ou d'une formation dédiée, pour améliorer la santé des autres en transmettant ces compétences à leurs pairs. Dans certains services hospitaliers ou associations de malades, ils deviennent des acteurs-clé de l’éducation thérapeutique.   La valeur ajoutée de l'expertise patient  Les patients experts peuvent devenir l’interface entre les bénéficiaires concernés et les soignants, développant des qualités d’écoute, de communication, mais aussi de mise à distance raisonnée, pour savoir «rester à sa place». Le patient expert, référent de confiance, connaît sa maladie (en particulier les maladies rares ou complexes, qui nécessitent des suivis et des ajustements réguliers). Il en cerne à la fois les risques et les conséquences, ce qui permet de favoriser à la fois l'autonomie des patients et l'adhésion au traitement; l'observance. Au-delà de son expertise en termes de symptômes, il comprend le vécu de la maladie chronique, les différentes facettes de son retentissement sur la vie quotidienne et sur le bien-être.    Avec : Gladys Thélise Mbemba Loumpangou, patiente-experte diplômée en éducation thérapeutique du patient. Auteure de l’ouvrage L’opéra lupique. Chronique d’une maladie sans fin, aux éditions l’Harmattan. Créatrice de la page Instagram @chroniquement_votre Dr Nathalie Morel, médecin généraliste, Service de Rhumatologie du CHU de Bordeaux, Centre de référence des maladies auto-immunes et auto-inflammatoires systémiques rares RESO, et service de médecine interne l’Hôpital Cochin (APHP), à Paris. Cheffe de projet au sein de la filière de santé des maladies auto-immunes et auto-inflammatoires rares  Dr Michella Mogoun Wafo,  Cheffe du service de diabétologie à l’Hôpital Régional de Bafoussam, au Cameroun.  Un reportage de Raphaëlle Constant. Programmation musicale :  ► Willow – Symptom of life ► Dystinct – Shako Mako.
Avicenne, Babinski, Charcot, Galien, Koch, Laennec, Pasteur... Ces personnalités ont marqué durablement l’histoire de la médecine. Quelles sont les autres figures, moins connues du grand public, qui ont su influencer le monde médical ? Nous parlons de leurs parcours et de leurs avancées, qui peuvent parfois, aujourd’hui, être remises en question. Certains ont donné leur nom à des rues, à des stations de métro, ou à des vaccins. D’autres, connus de leurs seuls contemporains, sont aujourd’hui complètement tombés dans l’oubli. Quant aux derniers, ils n’ont jamais connu la célébrité, alors qu’ils ont sauvé d’innombrables vies. Eux, ce sont les héros de la médecine.  Leur héritage scientifique reste d’actualité, que ce soit pour lutter contre les infections, mettre des enfants au monde, combattre le cancer, soulager la dépression ou diagnostiquer une maladie génétique.   Yersin, Hippocrate et Marie Curie Itinéraires d'hommes célèbres (Alexandre Yersin, Hippocrate ou Zénon Drohocki) et de femmes, dont la détermination et l’énergie ont eu raison des obstacles et des préjugés, faisant d’elles de véritables pionnières dans le domaine de la santé (comme Madeleine Brès ou Marthe Gautier), et pourtant, la renommée de ces dernières a rarement atteint celle de leurs confrères, exception faite bien sûr, de la double nobélisée, Marie Curie.   Parcours de vie et découvertes scientifiques  Les travaux de ces aventuriers de la santé sont toujours à l’ordre du jour pour soigner, partout dans le monde et leurs parcours parfois inattendus, se racontent comme un roman…  Des personnalités qui ont tracé leur sillon en apportant de nouveaux savoir-faire, de nouvelles techniques, en créant des outils ou une compréhension, qui ont bouleversé la pratique de la médecine : césarienne, conseils pour l’allaitement maternel, électroconvulsivothérapie (les électrochocs), découverte de la Trisomie 21, du Bacille de la peste, culture du quinquina contre le paludisme...  Évoquer le parcours et les découvertes de ces héros de la médecine, c’est aussi souligner l’importance de la recherche scientifique et d'avancées parfois anciennes, qui ont toute leur place, aujourd’hui encore dans la pratique médicale et continuent de sauver des vies.   Avec :  Pr Gilles Pialoux, chef du Service des Maladies Infectieuses et Tropicales à l’Hôpital Tenon (APHP) et professeur à Sorbonne Universités à Paris. Auteur de l’ouvrage Admirations : Sept héros de la médecine, aux éditions Perrin  Pr Fatimata Ly, dermatologue et vénérologue, professeur à la Faculté de médecine, de pharmacie et d’odontostomatologie de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Médecin-chef du service de Dermatologie de l’Institut d’Hygiène Sociale de Dakar. Présidente de la société sénégalaise de dermatologie vénéréologie. Co-auteure de l’ouvrage Elles étaient là, les pionnières de la santé !, aux éditions Nara Thanh-Hà Tran, journaliste au service vietnamien de RFI. Programmation musicale :  ► Michael Kiwanuka – Hero ► Trio Mocotó – O xangô.    
À l’occasion de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes qui se tient le 25 novembre, nous parlons des violences subies dans le cadre professionnel : injures sexistes, menaces, violences physiques… Selon une étude conjointement réalisée par Eurostat, l’Institut européen pour l’égalité entre les hommes et les femmes (EIGE) et l’Agence des droits fondamentaux de l’UE (FRA) en 2024, en France, 4 femmes sur 10 ont déjà été victimes de harcèlement sexuel au travail. Comment reconnaitre et prévenir les violences faites aux femmes en milieu professionnel ? Quelles prises en charge sont mises à disposition des victimes ?  Clémence Sientzoff, psychologue psychothérapeute spécialisée dans la prise en charge des victimes de violences sexistes et sexuelles, travail en libéral et au centre AVIV du CIDFF 21. Et co-vice-présidente du Réseau NON en Bourgogne Franche Comté Dr Laure Mengueme, psychiatre à l'hôpital Jamot de Yaoundé, au Cameroun.  Un reportage de Thalie Mpouho À écouter aussiQuelle justice face aux féminicides et aux violences sexuelles ? Programmation musicale :  ►  Chaka Khan – I'm every woman ► Jimmy Cliff - I can see clearly now 
Selon l'OMS, 2,6 milliards de personnes sont myopes dans le monde, ce qui en fait le trouble visuel le plus fréquent. Anomalie de la réfraction due à un œil trop long, la myopie affecte la vision de loin et se manifeste dès l'enfance ou vers l'adolescence. Et dans de rares cas, elle présente un risque important de complications. Quelles sont les causes de la myopie ? Quelles sont les mesures de prévention possibles ? Pourquoi les cas de myopie se multiplient-ils ? Quelles sont les prises en charge existantes ?  Dr Raphaël Adam, chirurgien ophtalmologiste au Centre Hospitalier National d'Ophtalmologie des Quinze-Vingts, à Paris et ancien vice-président du Conseil médical d’établissement et référent international Pr Jeannette Traoré, ophtalmologue en cabinet privé à Bamako.  Professeure honoraire en ophtalmologie à la Faculté de Médecine et d'odontostomatologie (FMOS), conseillère internationale de la Société Francophone d’Ophtalmologie (SFO) pour le Mali et Officier de l’Ordre national du Mali.  ► En fin d’émission, nous parlons du livre de recettes conçu par l’association Ikambere à destination des personnes vivant avec des maladies chroniques (diabète, hypertension artérielle, obésité), en particulier des femmes en situation de précarité, qui figurent parmi les plus touchées et exposées aujourd’hui. Reportage de Charlie Dupiot.  Programmation musicale :  ► Damso, Blynk – MTL  ► Asake, Olamide – Omo ope.
Comme chaque vendredi, un médecin spécialisé répond aux questions des auditrices de Priorité Santé. Cette semaine, nous parlons du vieillissement des proches. Comment les accompagner au mieux ? Quelles activités leur proposer pour les stimuler au mieux au quotidien ? Comment faire quand le rôle d’aidant devient trop éprouvant ?   Pr Mamadou Coume, chef de service de Gériatrie du CHNU de Fann Dakar au Sénégal. Président de la Société Ouest Africaine de Gériatrie et de Gérontologie (SOAGG).  La palabre au féminin de Charlie Dupiot. Programmation musicale :  ► Boddhi Satva, Bria 83 Orchestra et Abdul Champion – Jamais Calé   ► Aya Nakamura – Désarmer.
À l’occasion de la huitième reconstitution des ressources du Fonds mondial de lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme à Johannesburg, en Afrique du Sud, mais aussi de la semaine internationale du dépistage du VIH et des IST, reportage à Agadir dans la région de Souss-Massa, épicentre de l’épidémie VIH au Maroc.     Alors que des inégalités persistantes exposent les femmes au risque de contracter le virus, reportage auprès d’acteurs impliqués dans cette lutte pour comprendre quels sont les obstacles, mais aussi les succès enregistrés contre l’épidémie, dans le Royaume chérifien. Quelles pistes peuvent se révéler efficaces pour lutter contre la discrimination et l’auto-stigmatisation des femmes séropositives ? Comment s’articule la stratégie nationale pour atteindre l’objectif «région sans sida», en particulier dans le contexte de crise du financement mondial, qui affecte la lutte contre le VIH ? Notre reporter Raphaëlle Constant s’est rendue auprès des populations-clés dans les structures de prise en charge pour comprendre comment s’organise l’accès des femmes aux soins, aux outils de prévention et à l’appui psychosocial. ► Un reportage en partenariat avec le Fonds Mondial et Coalition Plus. Programmation musicale :  ► Oum – Shine.
À l’occasion du Mois sans Tabac, les auditeurs de l’émission posent leurs questions à des spécialistes. Selon l’OMS, le tabac fait plus de 8 millions de morts chaque année. Parmi ces 8 millions de victimes, 1,3 million sont des non-fumeurs involontairement exposés à la fumée du tabac. Cancers du poumon, de la sphère ORL ou de la vessie, BPCO, infarctus du myocarde, insuffisance respiratoire… Le tabac est responsable de nombreuses maladies. Quels sont les effets du tabac sur la santé du fumeur et de son entourage ? Comment arrêter de fumer ? Comment aider un proche qui souhaite arrêter ?   Dr Nicolas Bonnet, pharmacien spécialisé en Santé publique et Addictologie. Directeur du Réseau des établissements de santé pour la prévention des addictions RESPADD. Responsable de la consultation jeunes consommateurs du service de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent à l’Hôpital Pitié Salpêtrière, à Paris  Dr Abraham Mifundu Bilongo, neuropsychiatre et maître des stages au Centre Neuropsychopathologique de l’Université de Kinshasa (CNPP/Unikin). ►En fin d’émission, nous parlons du médicament DREPAF, un traitement de la drépanocytose désormais produit et disponible au Sénégal le rendant ainsi accessible à la population. Un reportage de Léa-Lisa Westerhoff, envoyée spéciale permanente de RFI au Sénégal.  ► Pour aller plus loin : Le site officiel du Mois sans tabac. Programmation musicale :  ► Laye – My last cigarette ► Apotchou national – Trop pressé.
Dans un monde où l’aide sanitaire internationale a vu ses financements réduits de manière drastique, et où l’âge moyen des populations s’accroît dans de nombreux pays, la question de la prévention est essentielle. Activité physique régulière, alimentation équilibrée, vaccination, dépistage, campagnes de sensibilisation : la prévention s’articule entre plusieurs niveaux (primaire, quand on empêche la survenue de la maladie, secondaire, quand on engage un traitement précoce pour freiner ou bloquer les symptômes, tertiaire, lorsque la prise en charge évite les complications)... Il existe de nombreuses manières de prendre soin de sa santé et de prévenir la survenue de maladies. Mais la prévention est-elle à la portée de tous en termes d’accès aux soins et à l’information ? Comment lutter contre les inégalités persistantes entre les individus et les régions du monde ?   Pr Antoine Flahault, épidémiologiste, professeur émérite de Santé publique à l'Université de Genève et professeur à l'Université Paris Cité. Auteur de l’ouvrage Prévention positive, une meilleure santé sans interdits et sans excès aux éditions Flammarion Dr Claire Rieux, directrice médicale de Médecins Sans Frontières Pr Bathaix Fulgence Yao, hépato-gastroentérologue, Université Félix Houphouët Boigny à Abidjan. Président du réseau ivoirien de lutte contre les hépatites virales en Côte d’Ivoire.  Programmation musicale :  ► Cheikh Lo – Baba moussa BP 120 ► Elyanna – Al Sham.
L’incontinence urinaire est la perte involontaire d’urine. Sa forme la plus fréquente est l’incontinence à l’effort, qui peut être encore accentuée chez les femmes, au cours de la grossesse et après l’accouchement, suite aux bouleversements hormonaux de la ménopause et au relâchement musculaire qui peut y être associé. Cette incontinence urinaire augmente avec l’âge et concernerait, en France, au moins 2,6 millions de personnes de plus de 65 ans. Cependant, des personnes plus jeunes peuvent également être touchées. Quels sont les différents types d’incontinence urinaire ? Quelles en sont les principales causes ? Quelle prise en charge est possible ? En quoi consiste la rééducation périnéale ?   Dr Margaux Felber, chirurgien urologue à la Clinique Bizet et à l’Hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris  Pr Stève Ondziel-Opara, chirurgien et urologue au CHU de Brazzaville, au Congo. Programmation musicale :  ►Disiz, Theodora – Melodrama ►Fireboy DML – Jealous.
Comme chaque vendredi, un médecin spécialisé répond aux questions des auditrices de Priorité Santé. Cette semaine, nous parlons du diabète. Quels peuvent être les symptômes du diabète qui touchent particulièrement les femmes ? Quels sont les signes qui doivent alerter ? Qu’est-ce que le diabète gestationnel ?  Pr Maimouna N'Dour-Mbaye, Chef du Service de Médecine Interne de l’Hôpital Abass Ndao, directrice du Centre du diabète Marc Sankalé à Dakar, au Sénégal.  La palabre au féminin de Charlie Dupiot.   Programmation musicale :  ►Almok – C’est ma prière ► Nour – Ahlami
Le 13 novembre 2015, ont eu lieu une série de fusillades et d'attaques suicides perpétrées dans la soirée à Paris et dans sa périphérie : Bataclan, terrasses de café, Stade de France... Dix ans après, comment vont les survivants de ces attaques ? Stress-posttraumatique, reviviscences, phobies... Quels symptômes et troubles psychiques ont affecté les survivants des attentats terroristes ? Y a-t-il eu plusieurs étapes, dans leur reconstruction ? Quel type de prise en charge leur a été proposé sur le plan de la santé mentale et dans quelle mesure le procès qui s’est déroulé du 8 septembre 2021 à mai 2022 a-t-il pu contribuer à ce processus de rétablissement ?    Carole Damiani, docteur en Psychologie, directrice de l'Association Paris Aide aux victimes   Laurent, survivant du Bataclan. Programmation musicale :  ► Lola Young - Spiders ► Pete Doherty - Hell to Pay at the Gates of Heaven.
À l’occasion de la journée mondiale de la Pneumonie, qui se tient le 12 novembre, nous faisons le point sur cette infection respiratoire aiguë qui affecte les poumons. Pouvant être causée par des bactéries, des virus ou des champignons, la pneumonie est la première cause infectieuse de mortalité chez l’enfant à l’échelle mondiale. Présente dans le monde entier, l’Asie du Sud et l’Afrique subsaharienne sont les régions les plus touchées. Un diagnostic précoce pour traiter les enfants sans tarder permet d’améliorer les chances de rétablissement des jeunes patients. Peut-on prévenir la pneumonie ? Quels sont les traitements existants ? Pourquoi la vaccination est-elle essentielle chez les enfants ? Pr Sébastien Couraud, chef du service de Pneumologie des Hospices Civils de Lyon Sud, président du Comité national contre les maladies respiratoires Pr Flore Amon-Tanoh-Dick, professeur émérite titulaire de Pédiatrie médicale à l'Unité de Formation et de Recherche des Sciences médicales de l'Université Félix Houphouët Boigny. pneumo-pédiatre-allergologue à Abidjan en Côte d’Ivoire. Présidente de l’Association Ivoirienne de Formation Continue en Allergologie (ASSIFORCAL). Membre du Conseil d’administration du Diplôme Universitaire Francophone d’allergologie (DUFRAL). Membre du Comité National des Experts de la Poliomyélite CNEP de Côte d’Ivoire. Présidente du Comité Tuberculose de l’Enfant au Programme National de Lutte contre la Tuberculose [PNLT]. Présidente fondatrice de l’ONG ESPACE ARC EN CIEL.   ► En fin d’émission, à l’occasion de la Journée mondiale du diabète, célébrée le 14 novembre 2025, nous parlons de la prise en charge du diabète dans le sud Kivu, en République Démocratique du Congo. Interview du Dr Albert Kalehezo, médecin fondateur et directeur du Kivu Diabetes Center à Bukavu en RDC, une structure dédiée à l’accompagnement des enfants et jeunes vivant avec le diabète de type 1 dans l’est du pays. Membre de la Société Francophone du diabète et de l'International Society for Pediatric and Adolescent (ISPAD). Programmation musicale :  ►TRIBEQA – Respire ►Rosalia, Björk - Berghain.
Movember est le mois de sensibilisation au dépistage des cancers masculins : cancer de la prostate et des testicules. Selon l’OMS, chez l’homme, le cancer de la prostate représente le 2è cancer le plus fréquent et touche 1,5 million d’hommes. Plus rare, le cancer du testicule (qui touche essentiellement les hommes jeunes) est cependant en augmentation partout dans le monde. Comment se déroule le dépistage ? À quel âge faut-il se faire dépister régulièrement ? Quelles prises en charge existent ? Comment lutter contre les tabous entourant des cancers ?  Pr Emmanuel Chartier-Kastler, chirurgien urologue, chef de service à l’Hôpital universitaire Pitié-Salpêtrière et professeur à Sorbonne Université à Paris Dr Cyril Kamadjou, chirurgien urologue dans un centre privé à Douala au Cameroun, le Centre d’Urologie et d’Endoscopie Saint Cyr Fabien Lanteri, a été atteint d’un cancer des testicules, en rémission depuis deux ans. Investi depuis 11 ans dans la collecte de dons pour Movember.     Programmation musicale :  ► Al Green – For the good times ► Jahman Xpress – Arva
Les femmes et les hommes ne sont pas égaux face à l’alcool. Si elles sont exposées aux mêmes risques que les hommes, les complications sont plus graves, plus rapides, et parfois spécifiques. Ainsi, l’alcool est l’un des principaux facteurs de risque pour le cancer du sein et causerait ainsi près de 40 000 nouveaux cas par an. L’alcoolisation rend les femmes plus vulnérables aux violences et aux violences sexuelles. Les tabous entourant l’alcoolisme au féminin et les représentations portées sur cette dépendance nuisent à l’expression de la maladie, comme à sa prise en charge. Comment la consommation d’alcool chez les femmes évolue-t-elle ? Comment expliquer la plus grande vulnérabilité féminine face à ces substances ? Quel accompagnement et quelles prises en charge existent ?  Dr Fatma Bouvet de la Maisonneuve, psychiatre addictologue et écrivaine, elle a créé la 1ʳᵉ consultation d’alcoologie à l’Hôpital Sainte-Anne (GHU psychiatrie et neurosciences) à Paris. Auteure de l'ouvrage Les femmes face à l’alcool : résister et s’en sortir, aux éditions Odile Jacob Camille Emmanuelle, journaliste et écrivaine. Auteure de l’ouvrage Alcool, avons-nous un problème ?, aux éditions de la Martinière Jeunesse Dr Sonia Kanekatoua, psychiatre au CHU Campus de Lomé au Togo et au CEPIAK, le Centre de Prise en charge intégrée des Addictions de Kodjoviakopé.   Programmation musicale :  ► MIKA – Lonely alcooholic ► Hollie Cook - Shy girl.
Comme chaque vendredi, un médecin spécialisé répond aux questions des auditrices de Priorité Santé. Cette semaine, nous parlons de la douleur. Que faire lorsqu’elle s’installe ? Quelles sont les différentes prises en charge existantes ?    Dr Ndiaga Matar Gaye, neurologue à la Clinique Neurologique du Centre Hospitalier National Universitaire de Fann de Dakar. Maître de Conférences Agrégé à la Faculté de Médecine de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar au Sénégal   La palabre au féminin de Charlie Dupiot.   Programmation musicale :  ► Charlotte Dipanda, Tayc – Dis-moi   ► Zocco Baia – La Strega
La santé des os

La santé des os

2025-11-0648:42

À l’âge adulte, le corps est composé de 206 os. Fixés aux muscles, ils nous permettent de bouger et ils servent également à protéger certains organes vitaux comme le cœur, le cerveau, les poumons. La baisse de la densité osseuse constitue un facteur susceptible de favoriser les fractures. Si l’absorption de certains produits favorise la fragilité des os, la vitamine D contribue, à l’inverse, à leur solidité. Quel est le rôle du calcium pour les os ? Quel est le lien entre la ménopause et l’ostéoporose ? Quels sont les médicaments qui fragilisent nos os ? Quelles sont les fractures les plus courantes et comment les éviter ?   Pr Karine Briot, rhumatologue à l’Hôpital Cochin, à Paris Pr Edmond Eti, rhumatologue au CHU de Cocody à Abidjan en Côte d'Ivoire. Président de la Société ivoirienne de rhumatologie.  Reportage de Thibault Matha.   Programmation musicale :  ► Ray Charles – Sinner’s prayer ► Olamide, Victony – Skido.
Difficultés pour apprendre à lire (dyslexie), à orthographier (dysorthographie), à se concentrer ou à coordonner des gestes complexes (dyspraxie)… Les troubles «dys» sont des troubles du langage et des apprentissages. Ces «dys» peuvent avoir des conséquences sur la scolarité, la vie quotidienne et mener à des difficultés d’insertion pour ces enfants. 40% d’entre eux présentent plusieurs troubles de l’apprentissage associés. Quels sont les différents types de troubles «dys» ? Que sait-on de leurs causes ? Quel accompagnement et quelle prise en charge existent ?  Hervé Glasel, neuropsychologue, spécialiste du développement de l’enfant et de l’adolescent. Fondateur et dirigeant du CERENE, école des Dys Elisa James, orthophoniste au Centre hospitalier de Libreville et vice-présidente de la Société Gabonaise d’orthophonie   Cécile, mère de Maël, 14 ans, diagnostiqué dyslexique, dysgraphique, dysorthographique.  ► En fin d’émission, nous irons découvrir l’École de Chiens Guides pour aveugles et malvoyants de Paris. Affilié à la Fédération Française des Associations de Chiens Guides (FFAC), ce centre éduque les futurs chiens guides et les suit tout au long de leur parcours auprès des personnes aveugles et malvoyantes qu’ils accompagnent. Reportage de Louise Caledec. Programmation musicale :  ► Steve Lacey – Bad habit ► Aleksand Saya, Sarera – Dé mo dé mo.
Selon l’OMS, près de 3,5 milliards de personnes sont touchées par des affections bucco-dentaires. Prendre soin de ses dents au quotidien permet de prévenir les caries comme les maladies des gencives, qui peuvent entrainer de multiples complications, au-delà, bien sûr, de la douleur dans la zone bucco-dentaire, la rage de dent, qui peut nécessiter une prise en charge en urgence. Quel type de brosse à dents choisir ? Quels sont les gestes à éviter ? Quand aller consulter un dentiste ? Comment l’alimentation peut-elle agir sur la santé des dents ?  Pr Catherine Chaussain, dentiste, praticien hospitalier au service Odontologie à l’Hôpital Bretonneau. Dirige un laboratoire de recherche en pathologies dentaires à Paris Cité. Professeure à la Faculté dentaire de l’Université Paris Cité Dr Emile China, chef du cabinet dentaire du PK3, à Cotonou, ancien coordonnateur du Programme de santé bucco-dentaire au Bénin et ancien conseiller de la Fédération dentaire internationale (FDI). ► En fin d’émission, nous parlons de l’écriture braille à l’occasion des 200 ans de cette écriture en relief inventée pour les non-voyants et malvoyants en 1825. Interview de Bruno Gendron, président de la Fédération des aveugles de France.  Programmation musicale :  ► Mariana Froes – Figa de Guiné ► Daara J Family – Cosaan.
loading
Comments