Ce premier épisode concerne Ecolo au niveau fédéral. Parce que c’est peut-être le parti qui a été le plus bousculé pendant cette législature, un parti écologiste qui, en octobre 2020, retrouvait le pouvoir au niveau fédéral pour la première fois depuis 17 ans. Avec trois postes de ministre : Georges Gilkinet, vice-premier ministre et ministre de la Mobilité ; Zakia Khattabi, ministre du Climat ; Sarah Schlitz, secrétaire d’État à l’Égalité des genres et des chances, remplacée par Marie-Colline Leroy en avril 2023. En bonus : Tinne Vander Straeten, ministre de l’Énergie, à cause du dossier nucléaire.
Après Ecolo au fédéral, direction la Wallonie pour nous intéresser au travail des ministres du Mouvement réformateur. Il y a Willy Borsus, vice-ministre-président, en charge de l’Économie ; Valérie De Bue, ministre de la Fonction publique et du Tourisme ; et Adrien Dolimont, ministre du Budget. On rappelle qu’Adrien Dolimont a remplacé à mi-parcours Jean-Luc Crucke, qui est, depuis, passé aux Engagés.
Après le fédéral, la Wallonie, Ecolo et le MR, on jette un œil au bilan du Parti Socialiste au gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Avec deux ministres : Frédéric Daerden, numéro 2 du gouvernement, ministre du Budget ; et Caroline Désir, ministre de l’Éducation.
Le parti Défi n'est au pouvoir qu'à un seul échelon : la région bruxelloise. Focus sur le seul ministre Défi aux affaires, Bernard Clerfayt, ministre bruxellois de l’Emploi, des pouvoirs locaux, du bien-être animal, entre autres compétences.
Aujourd'hui, un très gros morceau, le MR au fédéral, avec deux ministres et un secrétaire d’État : David Clarinval, vice-premier ministre et ministre des Classes moyennes ; Hadja Lahbib, ministre des Affaires étrangères. Elle a remplacé Sophie Wilmès à l'été 2022, partie pour des raisons personnelles ; et puis, il y a Mathieu Michel, Secrétaire d'État à la Digitalisation.
Écolo à la Fédération Wallonie-Bruxelles, c'est une seule ministre, Bénédicte Linard. Elle est responsable, entre autres, de l'Enfance, de la Culture, des Médias et des Droits des femmes.
Le Parti Socialiste a retrouvé le pouvoir au niveau wallon en 2019. Fort de son statut de premier parti, le PS dispose de trois représentants : Elio Di Rupo, le ministre-président ; Christie Morreale, ministre de l'Emploi ; et Christophe Colignon, ministre du Logement et des Pouvoirs locaux. On l'a peut-être oublié, mais il a remplacé Pierre-Yves Dermagne, parti au fédéral en septembre 2020.
Autre région dirigée par le PS : Bruxelles. La capitale est dirigée par Rudi Vervoort, ministre-président depuis 2013. Il termine donc sa seconde législature complète et il n'est plus candidat pour rempiler à ce poste. À ses côtés, pour le PS, Nawal Ben Hamou, secrétaire d'État au Logement.
Après cinq ans d'opposition, Ecolo est revenu au pouvoir à l'échelon wallon en 2019. Avec deux ministres : le vétéran Philippe Henry, déjà ministre entre 2009 et 2014, et la surprise du chef, Céline Tellier, qui dirigeait précédemment l'Inter-Environnement Wallonie.
Dans cet épisode, on s'intéresse au MR en Fédération Wallonie-Bruxelles. Le Mouvement réformateur a attendu 15 ans pour retrouver le fauteuil du ministre-président. 15 ans après Hervé Hasquin, c'est Pierre-Yves Jeholet qui dirige ce gouvernement. L'autre membre libérale de l'exécutif francophone est Françoise Bertiaux, en charge de l'Enseignement supérieur, entre autres. Françoise Bertiaux a remplacé Valérie Glatingy en juillet 2023, pour des raisons médicales.
Focus sur la région bruxelloise dans cet épisode, et le bilan d'Ecolo. L'équipe écologiste est composée de deux ministres : Alain Maron, à l'environnement ; et Barbara Trachte, à l'économie. On évoquera également Elke Van Den Brandt, la ministre Groen de la mobilité, puisque cet enjeu a été majeur lors de cette législature.
Dernier parti sous la loupe, le PS au gouvernement fédéral. Très gros morceau pour le premier parti de la Vivaldi. Avec 3 socialistes aux manettes : Pierre-Yves Dermagne, numéro deux du gouvernement, vice-premier ministre, ministre de l'Emploi et de la Concertation sociale ; Karine Lalieux, ministre des Pensions ; et Thomas Dermine, secrétaire d'État à la Relance.
La Vivaldi est née au forceps, à l'automne 2020, en pleine pandémie. Après une naissance dans des circonstances difficiles, la vie du gouvernement dirigé par ce libéral flamand n'a pas été de tout repos.
C'est l'heure du bilan final de nos ministres avant les élections du 9 juin 2024. Le moment de saisir l'action des partis francophones aux quatre niveaux de pouvoir : fédéral, wallon, bruxellois et celui de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Quel bilan tirer des évaluations précédentes dressées dans Promesses Tenues, par Himad Messoudi ? Quelles sont les limites de ces bilans ? Quels points communs et quelles dissonances observe-t-on entre les différents niveaux de pouvoir ?