DiscoverPsy – Nathalie Zajde
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La chronique Psy de Nathalie Zajde
« Tout le bruit du Guéliz » de Ruben Barrouk chez Albin Michel.
À propos du livre : « Tout le bruit du Guéliz » de Ruben Barrouk
paru aux éditions Albin Michel
Palmarès Les 100 livres de l'année 2024 - Lire Magazine
Première sélection - Prix Goncourt 2024
Première sélection - Prix Goncourt des Lycéens 2024
Prix du premier roman du festival des écrivains chez Gonzague Saint Bris
" Il est rare de lire un premier roman de cette eau-là. Un petit miracle." Lire-Magazine Littéraire
" Un premier roman aussi gracieux que poignant." La Tribune Dimanche
" Ce premier roman [...] est un petit chef d'oeuvre de poésie et de transmission." Pélerin
« Le bruit condamne l'Homme à l'oubli. Mais parfois il arrive qu'il le sauve de l'oubli. Il ne tient qu'à nous de l'entendre. »
Dans le quartier du Guéliz à Marrakech, un mystérieux bruit hante et tourmente, nuit et jour, une vieille dame. Inquiets, sa fille et son petit-fils quittent Paris pour mener l'enquête. Sur place, ils guettent, épient, espèrent, mais aucun bruit ne se fait entendre...
Tout le bruit du Guéliz ne nous livre pas une mais mille histoires : celles des exodes, des traditions, des liens qui se font et se défont, des origines perdues.
À la violence et au vacarme assourdissant de notre époque, ce premier roman aux allures de conte, à la fois tendre, drôle et bouleversant, oppose un bruit. Le bruit du Guéliz. Celui d'un temps révolu, où l'on vivait ensemble.
Sélection Prix Stanislas du premier roman
Première sélection du Prix Jean René Huguenin
Première sélection du Prix Cabourg du roman
La chronique Psy de Nathalie Zajde
À propos du livre : « Le convoi »
paru aux éditions Flammarion
"Il aura fallu quinze ans de cheminement incertain, une enquête menée aux confins de mémoires étiolées, pour retrouver une image sur laquelle j'espérais figurer, puis pour chercher mes compagnons de fuite. Quinze ans pour m'autoriser enfin à écrire cette histoire.
La mienne et à travers elle, car il s'agit bien de me réinscrire dans un collectif, la nôtre, l'histoire des enfants des convois." Le 18 juin 1994, quelques semaines avant la fin du génocide des Tutsi au Rwanda, Beata Umubyeyi Mairesse, alors adolescente, a eu la vie sauve grâce à un convoi humanitaire suisse.
Treize ans après les faits, elle entre en contact avec l'équipe de la BBC qui a filmé et photographié ce convoi.
Commence alors une enquête acharnée (entre le Rwanda, le Royaume-Uni, la Suisse, la France, l'Italie et l'Afrique du Sud) pour recomposer les événements auprès des témoins encore vivants : rescapés, humanitaires, journalistes.
Le génocide des Tutsi, comme d'autres faits historiques africains, a été principalement raconté au monde à travers des images et des interprétations occidentales, faisant parfois des victimes les figurants de leur propre histoire.
Nourri de réflexions sur l'acte de témoigner et la valeur des traces, entre recherche d'archives et écriture de soi.
Le convoi est un livre sobre et bouleversant : il offre une contribution essentielle à la réappropriation et à la transmission de cette mémoire collective.
Biographie de l'auteur
Beata Umubyeyi Mairesse est née à Butare, au Rwanda, en 1979. Elle arrive en France en 1994 après avoir survécu au génocide des Tutsi. Son premier roman Tous tes enfants dispersés a reçu le Prix des Cinq continents de la Francophonie et Consolée, son deuxième roman, le Prix Kourouma 2023 ; les deux, publiés chez Autrement, ont été largement salués par la presse et les libraires. Consolée paraît chez J'ai lu en janvier 2024.
La chronique Psy de Nathalie Zajde
La chronique Psy de Nathalie Zajde
Le sentiment de culpabilité des survivants d'après le livre "Migraine - une histoire de culpabilité" de Tamàs Gyurkovics aux éditions Viviane Hamy.
À propos du livre : « Migraine - une histoire de culpabilité »
paru aux éditions Viviane Hamy
Que tu aies été au service de la mort na pas d'excuse, seulement une explication, mais parfois les circonstances atténuantes ne diffèrent guère des aggravantes. Avoue que tu attendais secrètement ce jour. Maintenant, tu trouveras peut-être la paix.
Le châtiment vaut toujours mieux que de vivre pendant des années en tant qu'accusé. Survivant des camps de la mort, Ernó Spielmann travaille au Cameri, l'un des plus grands théâtres de Tel Aviv, et est apprécié par ses collègues. Il souffre souvent de migraines, qu'il n'arrive pas à faire passer. À l'image de l'Autriche-Hongrie, sa patrie d'enfance disparue corps et biens, il voudrait voir son passé se dissoudre, aussi n'en souffle-t-il jamais mot.
Jusqu'au soir où, lors d'une réunion entre voisins, un incident pousse Nitza, sa femme, à exiger qu'Erno lui raconte son expérience des camps. Tandis que l'Etat d'Israël fait face aux grandes heures de son histoire - de l'affaire Kasztner au procès Eichmann en passant par la guerre des Six jours - et que la Hongrie d'après-guerre s'écrit, Erne ; affronte sa culpabilité d'avoir survécu - dilemme existentiel plus absurde encore quand certains voient en lui un héros. Inspiré de la vie de Zvi Spiegel, Migraine est le roman d'un homme malmené par les rouages de l'histoire, à la recherche de sa juste condition humaine.
La chronique Psy de Nathalie Zajde
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La chronique Psy de Nathalie Zajde
À propos du livre : « Le jour où j'ai appris que j'étais juif » de Jean-François Derec
paru aux éditions Denoël
"Lorsque à Grenoble, vers dix ans, ma petite copine me dit : "Je te montre mes seins si tu m'avoues que tu es juif", le ciel me tombe sur la tête.
Comment pouvait-elle savoir une chose pareille alors que je l'ignorais moi-même ?
Ça voulait dire que tout le quartier était au courant. Sauf moi. Juif, je savais ce que ça voulait dire par mon copain de lycée, Gégé, grand spécialiste de la question, puisque fils de garagiste : des gens bizarres, qui parlaient entre eux une langue incompréhensible, avaient des noms imprononçables pour des langues grenobloises.
Et surtout obsédés par l'argent. Des gens pas très fréquentables, donc. Et ces gens, qui venaient d'on ne sait où, j'en étais ! Il fallait donc renouer les fils, savoir d'où l'on vient."
Alliant drôlerie et gravité, Le jour où j'ai appris que j'étais juif est un récit alerte et inattendu sur la découverte tardive des origines. Comédien, humoriste, écrivain, chroniqueur de radio et de télévision, Jean-François Derec signe ici son troisième livre.
La chronique Psy de Nathalie Zajde
À propos du livre : « Motl en Amérique »
paru aux éditions de l'Antilope
Le petit Motl et sa famille arrivent en Amérique. Ou plutôt leur paquebot, le Prince Albert. Car avant de débarquer à New York, il faut passer par les services d’immigration d’Ellis Island.
L’Amérique ! Motl, avec son regard d’enfant, voit tous les bienfaits de ce nouveau pays. Et si l’exil, c’est changer de pays, c’est aussi changer de langue. Dans ce domaine, Sholem-Aleikhem en connaît un rayon.
Alors quand il laisse parler Motl, on découvre vraiment l’Amérique !
Chronique Nathalie Zajde
Faire le deuil d'une langue maternelle, à propos de "K." de Bernardo Kucinski, aux éditions l'Antilopoche.
Comment devient-on un résistant ? "Missak Manouchian, une vie héroique", une BD de Daeninckx, Mako, Osuch
Chronique Psy de Nathalie Zajde
Chronique Nathalie Zajde
À quel âge devient-on juif ? "Penser Contre Soi-Même" de Nathan Devers aux éditions Albin Michel
Les amours de jeunesse, à propos de « Cherche David Éperdument » de Paul Darmon aux éditions l'Antilope.
La chronique Psy de Nathalie Zajde : Question d'identité, à propos de « Tout le monde n'a pas la chance d'aimer la carpe farcie », d'Elise Goldberg
À propos du livre : « Tout le monde n'a pas la chance d'aimer la carpe farcie »
paru aux éditions Verdier
Un petit bijou d'humour et de tendresse, qui convoque des souvenirs familiaux, Romain Gary, Isaac Bashevis Singer et Woody Allen, parle de gelée et compare les différents bocaux de cornichons/concombres...
Un grand-père meurt. Une petite-fille récupère son frigo et l’installe dans sa cuisine. La porte à peine ouverte, nous franchissons la frontière de la Pologne juive, et c’est un monde qui se découvre, un monde de foie de volaille, d’« ognonnes », de gefilte fish, la carpe farcie en yiddish.
La cuisine ashkénaze n’est peut-être pas la plus sexy, et le yiddish n’a pas toujours été une langue bien normée. Mais ce sont autant de saveurs et de couleurs, de mots et de sonorités, toute une culture et une histoire qu’Élise Goldberg nous restitue ici, dans ce premier livre aussi drôle qu’émouvant.
L’histoire familiale, dit la narratrice, est « un récit sans chair, dont ne subsisterait que la colonne, quelques arêtes » – une carpe, en quelque sorte, qu’il faut réussir à farcir si on veut l’aimer.
Chronique Psy de Nathalie Zajde : Tout survivant est une énigme vivante pour le livre « Quarante voleurs en carence affective » de Boris Cyrulnik.
À propos du livre : « Quarante voleurs en carence affective »
paru aux éditions Odile Jacob
« Pendant les années de guerre, j’ai été privé de toute relation. Après la guerre, j’ai été placé dans une institution. Dans ce désert affectif, où la plupart des enfants s’éteignent, j’ai réussi à m’évader en découvrant les mondes animaux. Comme il n’y avait personne à rencontrer, je m’échappais par une déchirure du grillage pour aller parler au chien du voisin. Il m’accueillait avec joie quand je lui racontais mes malheurs. Ce chien m’a beaucoup aidé. Mes seules relations humaines, je les avais avec des bêtes.
Est-ce la raison pour laquelle j’ai toujours pensé qu’en étudiant les animaux on pourrait mieux comprendre la condition humaine ? » B. C.
Les enfants en carence affective risquent de devenir des adultes violents. La parole humaine, source de créativité, engendre aussi l’horreur des guerres de croyance.
Comparant les animaux et les hommes, convoquant une somme inégalée de connaissances et d’expériences cliniques, Boris Cyrulnik nous fait ressentir et comprendre la violence du monde et les racines de la guerre.
Poursuivant son exploration conjuguée de l’âme humaine et des mondes animaux, Boris Cyrulnik nous livre ici une œuvre magistrale, où l’on découvre un savant derrière le conteur et le sage.
La chronique Psy de Nathalie Zajde
À propos du livre : « Faubourg »
paru aux éditions Bibliothèque Medem
Rokhl Brokhes (Minsk 1880 – 1942, ghetto de Minsk) publie sa première nouvelle à l’âge de seize ans et attire rapidement l’attention des plus grands écrivains yiddish. Ses œuvres font une grande place à la souffrance et la misère, sans jamais les romantiser. Nombreux y sont les personnages de femmes et de jeunes filles qui peinent à trouver leur place dans une société qui définit de façon rigide les rôles des uns et des autres.
Faubourg, l’une de ses nouvelles les plus connues, se situe dans cette veine : parue en 1906, elle décrit avec justesse, sans aucune complaisance, le quotidien d’une jeune femme que la passion et l’insatisfaction portent au bord de la folie. Mariée à un révolutionnaire prolétarien dont elle ne tolère pas l’absence, en butte à un entourage qui laisse peu de place aux tempéraments différents, la protagoniste traverse l’isolement le plus profond.
Jamais traduit en français, le texte frappe à la fois par la précision avec laquelle il exprime les sinuosités d’un esprit complexe, par sa thématique éloignée des clichés, et par sa langue brûlante, d’une modernité prodigieuse.
Cécile Neeser Hever, traductrice, doctorante et enseignante en littérature comparée (université de Genève), sera en conversation avec Sharon Bar-Kochva.
La chronique Psy de Nathalie Zajde
« Lettres à la Mère » d'Eva Izsak chez David Reinharc.
À propos du livre : « Lettres à la Mère »
paru aux éditions David Reinharc
C’est maintenant à mon tour de me souvenir. Je suis le gardien du passé. À notre insu, une transfusion secrète s’est opérée. Une transmission d’informations sans parole, rayonnant d’un centre unique.
Un héritage de souvenirs qui a commencé dans ta matrice, diffusant un flot continu de molécules minuscules à travers le placenta. Je suis ton témoin. Je serai ta bouche pour parler à ta place quand tu ne seras plus. Et même sans noms et sans photos, sans n’avoir jamais vu les visages, les lieux. Je connais la fin.
De ce qui fut et qui n’est plus. Confrontée à la mort de sa mère, la narratrice suspend son parcours de vie, de Tokyo à Paris en passant par New York, pour l’accompagner dans la dernière phase de leur chemin commun.
Elle retrace, avec lucidité et sensibilité, sa construction de femme, toujours en devenir, tentant de s’affranchir d’une force d’attraction maternelle, puissante et emplie d’un amour profond, mais souvent chaotique.
Ce récit poignant, parfois osé, tisse habilement de subtiles variations sur l’amour, la sensation d’étouffement et d’emprise, dans le contexte historique du traumatisme familial issu de la Shoah.
La chronique Psy de Nathalie Zajde
« L'affaire Bernard Natan » de Dominique Missika chez Denoel.
À propos du livre : « L'affaire Bernard Natan »
paru aux éditions denoel
À la tête de la firme Pathé-Natan, Bernard Natan règne sur le cinéma français des années 1930. Victime d’une campagne de presse, il est lynché, lâché, emprisonné et déporté en 1942.
Qui était Bernard Natan ? Un capitaine d’industrie, un visionnaire, un fou de cinéma. En 1929, il succède à Charles Pathé à la tête de la firme qu’il fait prospérer. Moderniser, produire, distribuer, rien ne lui résiste. Bernard Natan est de toutes les révolutions du septième art : le parlant, la couleur, les premiers dessins animés de Walt Disney…
Mais dans la France des années 1930, l’extrême droite se déchaîne contre ce Juif roumain né Nahum Tanenzaph. Sous l’Occupation, l’ancien combattant de la Grande Guerre est la cible de la presse collaborationniste. Emprisonné pour une affaire financière, il est déchu de sa nationalité par Vichy à la suite d’un procès fantoche, déporté et assassiné à Auschwitz.
Bernard Natan, un des pionniers du septième art, a été effacé. En puisant dans des archives inédites, Dominique Missika combat la « légende noire » qui entache la mémoire de ce grand producteur. Elle en tire un récit poignant qui remet son nom à sa juste place au générique de l’histoire.
UN GÉANT OUBLIÉ DU CINÉMA FRANÇAIS ENFIN RÉHABILITÉ.
La chronique Psy de Nathalie Zajde
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