DiscoverPsychologie cognitive expérimentale - Stanislas Dehaene
Psychologie cognitive expérimentale - Stanislas Dehaene
Claim Ownership

Psychologie cognitive expérimentale - Stanislas Dehaene

Author: Collège de France

Subscribed: 692Played: 4,926
Share

Description

La mission de ce laboratoire est d'analyser les bases cérébrales des fonctions cognitives, chez l'homme normal et chez certains patients neurologiques, en développant et en exploitant les méthodes modernes de la neuro-imagerie conjointement à l'utilisation de paradigmes expérimentaux issus de la psychologie cognitive.

Stanislas Dehaene est ancien élève de l'École normale supérieure et docteur en psychologie cognitive. En septembre 2005, il a été nommé professeur au Collège de France, sur la chaire nouvellement créée de Psychologie cognitive expérimentale, après avoir occupé pendant près de dix ans la fonction de directeur de recherche à l'Inserm. Ses recherches visent à élucider les bases cérébrales des opérations les plus fondamentales du cerveau humain : lecture, calcul, raisonnement, prise de conscience. Ses travaux ont été récompensés par plusieurs prix et subventions, dont le prix Louis D. de la Fondation de France (avec D. Le Bihan), le prix Jean-Louis Signoret de la Fondation Ipsen et la centennial fellowship de la fondation américaine McDonnell.

Les nombres dans le cerveau

Stanislas Dehaene est l'expert reconnu des bases cérébrales des opérations mathématiques, domaine dont il a été le pionnier. Il a conçu de nouveaux tests psychologiques de calcul et de compréhension des nombres, et les a appliqués aux patients atteints de lésions cérébrales et souffrant de troubles du calcul. Son travail a conduit à la découverte que l'intuition des nombres fait appel à des circuits particuliers du cerveau, en particulier ceux du lobe pariétal. Stanislas Dehaene a utilisé les méthodes d'imagerie cérébrale afin d'analyser l'organisation anatomique de ces circuits, mais aussi leur décours temporel, démontrant notamment dans un article paru dans Science en 1999 que le calcul approximatif fait appel à des régions partiellement différentes de celles du calcul exact. En collaboration avec le neurologue Laurent Cohen, il a observé de nouvelles pathologies de ces régions, qui conduisent certains patients « acalculiques » à perdre toute intuition du nombre. Il a également montré des homologies frappantes entre les traitements des nombres chez l'homme et chez l'animal. Ainsi, les fondements de nos capacités arithmétiques trouvent leur origine dans l'évolution du cerveau.

Les travaux de Stanislas Dehaene montrent que des pathologies de la région pariétale, d'origine traumatique ou génétique, peuvent exister chez l'enfant. Elles entraînent une « dyscalculie » – un trouble précoce du développement comparable à la dyslexie, mais affectant l'intuition du nombre. Le diagnostic, la compréhension et la rééducation de la dyscalculie, par le biais de logiciels de jeux éducatifs, constituent des objectifs majeurs du laboratoire. Stanislas Dehaene a résumé ses recherches sur le cerveau et les mathématiques dans un livre à destination du grand public : La Bosse des maths (Éditions Odile Jacob ; Prix Jean Rostand en 1997), dont une édition révisée a été publiée en 2010.

125 Episodes
Reverse
Stanislas DehaeneCollège de France - Année 2023-2024Agir pour l'éducationColloque - Musique, cerveau et apprentissages scolaires : que dit la science ? - ClôtureCette journée, proposée dans le cadre de l'initiative « Agir pour l'Éducation » du Collège de France en association avec la Fondation Vareille, permettra de mieux comprendre en quoi l'apprentissage d'un instrument, dès le plus jeune âge, peut être un formidable outil au service de la réussite des élèves. Jouer de la musique améliore-t-il les capacités cognitives des enfants ? Quels liens établir entre musique et langage, musique et mathématiques ? Comment évaluer l'impact de la pratique instrumentale sur le développement et les compétences des enfants ?Les Professeurs Stanislas Dehaene et Emmanuel Bigand, chercheurs en psychologie cognitive et neurosciences ont élaboré le programme de ce colloque. Nina Kraus, Assal Habibi et Robert Zatorre, chercheurs de renommée internationale ont répondu positivement à leur invitation, et exposeront en personne leurs travaux les plus récents sur le sujet.La France sera notamment présente au travers de l'expérimentation Un violon dans mon école. Ce dispositif international d'enseignement du violon est en place pour 8 500 élèves de 4 à 8 ans, tous scolarisés en éducation prioritaire. Il fait l'objet de travaux de recherche qui seront présentés par des équipes de laboratoires de Sciences Po/CNRS, de NeuroSpin et de l'École d'économie de Paris.Une occasion unique de faire le point sur un sujet qui interpelle le monde de l'éducation !
Stanislas DehaeneCollège de France - Année 2023-2024Agir pour l'éducationColloque - Musique, cerveau et apprentissages scolaires : que dit la science ? - Table ronde : Comment passer de l'expérimentation à la politique éducative ?Modérateurs : Stanislas Dehaene et Emmanuel BigandParticipants :Lou Aisenberg, Cheffe de projet senior en charge du développement stratégique pour le programme IDEE Jean-Michel Blanquer, ancien Ministre de l'Education nationale, de la jeunesse et des sportsAxelle Charpentier,Cheffe de bureau de l'apui à l'évaluation des politiques et de soutien à la recherche, DEPP, ministère de l'Education nationale et des sportsMaria Majno, Vice - Présidente de Sistema Europe Bruno Suchaut, Directeur scientifique de la Fondation VareilleHélène Vareille, Présidente de la Fondation Vareille Olivier Wambecke, Directeur académique des services de l'Education nationale du Val d'OiseCette journée, proposée dans le cadre de l'initiative « Agir pour l'Éducation » du Collège de France en association avec la Fondation Vareille, permettra de mieux comprendre en quoi l'apprentissage d'un instrument, dès le plus jeune âge, peut être un formidable outil au service de la réussite des élèves. Jouer de la musique améliore-t-il les capacités cognitives des enfants ? Quels liens établir entre musique et langage, musique et mathématiques ? Comment évaluer l'impact de la pratique instrumentale sur le développement et les compétences des enfants ?Les Professeurs Stanislas Dehaene et Emmanuel Bigand, chercheurs en psychologie cognitive et neurosciences ont élaboré le programme de ce colloque. Nina Kraus, Assal Habibi et Robert Zatorre, chercheurs de renommée internationale ont répondu positivement à leur invitation, et exposeront en personne leurs travaux les plus récents sur le sujet.La France sera notamment présente au travers de l'expérimentation Un violon dans mon école. Ce dispositif international d'enseignement du violon est en place pour 8 500 élèves de 4 à 8 ans, tous scolarisés en éducation prioritaire. Il fait l'objet de travaux de recherche qui seront présentés par des équipes de laboratoires de Sciences Po/CNRS, de NeuroSpin et de l'École d'économie de Paris.Une occasion unique de faire le point sur un sujet qui interpelle le monde de l'éducation !
Stanislas DehaeneCollège de France - Année 2023-2024Agir pour l'éducationColloque - Musique, cerveau et apprentissages scolaires : que dit la science ? - TémoignageAlexis Cardenas, violonisteCette journée, proposée dans le cadre de l'initiative « Agir pour l'Éducation » du Collège de France en association avec la Fondation Vareille, permettra de mieux comprendre en quoi l'apprentissage d'un instrument, dès le plus jeune âge, peut être un formidable outil au service de la réussite des élèves. Jouer de la musique améliore-t-il les capacités cognitives des enfants ? Quels liens établir entre musique et langage, musique et mathématiques ? Comment évaluer l'impact de la pratique instrumentale sur le développement et les compétences des enfants ?Les Professeurs Stanislas Dehaene et Emmanuel Bigand, chercheurs en psychologie cognitive et neurosciences ont élaboré le programme de ce colloque. Nina Kraus, Assal Habibi et Robert Zatorre, chercheurs de renommée internationale ont répondu positivement à leur invitation, et exposeront en personne leurs travaux les plus récents sur le sujet.La France sera notamment présente au travers de l'expérimentation Un violon dans mon école. Ce dispositif international d'enseignement du violon est en place pour 8 500 élèves de 4 à 8 ans, tous scolarisés en éducation prioritaire. Il fait l'objet de travaux de recherche qui seront présentés par des équipes de laboratoires de Sciences Po/CNRS, de NeuroSpin et de l'École d'économie de Paris.Une occasion unique de faire le point sur un sujet qui interpelle le monde de l'éducation !
Stanislas DehaeneCollège de France - Année 2023-2024Agir pour l'éducationColloque - Musique, cerveau et apprentissages scolaires : que dit la science ? - Neuro-imagerie de l'impact du programme éducatif Un Violon dans mon écoleTheo MorfoisseDoctorant en neurosciences, Laboratoire NeuroSpin, CEA (France)Cette journée, proposée dans le cadre de l'initiative « Agir pour l'Éducation » du Collège de France en association avec la Fondation Vareille, permettra de mieux comprendre en quoi l'apprentissage d'un instrument, dès le plus jeune âge, peut être un formidable outil au service de la réussite des élèves. Jouer de la musique améliore-t-il les capacités cognitives des enfants ? Quels liens établir entre musique et langage, musique et mathématiques ? Comment évaluer l'impact de la pratique instrumentale sur le développement et les compétences des enfants ?Les Professeurs Stanislas Dehaene et Emmanuel Bigand, chercheurs en psychologie cognitive et neurosciences ont élaboré le programme de ce colloque. Nina Kraus, Assal Habibi et Robert Zatorre, chercheurs de renommée internationale ont répondu positivement à leur invitation, et exposeront en personne leurs travaux les plus récents sur le sujet.La France sera notamment présente au travers de l'expérimentation Un violon dans mon école. Ce dispositif international d'enseignement du violon est en place pour 8 500 élèves de 4 à 8 ans, tous scolarisés en éducation prioritaire. Il fait l'objet de travaux de recherche qui seront présentés par des équipes de laboratoires de Sciences Po/CNRS, de NeuroSpin et de l'École d'économie de Paris.Une occasion unique de faire le point sur un sujet qui interpelle le monde de l'éducation !
Stanislas DehaeneCollège de France - Année 2023-2024Agir pour l'éducationColloque - Musique, cerveau et apprentissages scolaires : que dit la science ? - Du violon dans des écoles maternelles défavorisées, entre mobilité sociale et arbitraire culturel : quels effets pour quels publics ?Julie PereiraDoctorante en sociologie au Centre de Recherche sur les Inégalités Sociales (CRIS), Sciences Po CNRSCette journée, proposée dans le cadre de l'initiative « Agir pour l'Éducation » du Collège de France en association avec la Fondation Vareille, permettra de mieux comprendre en quoi l'apprentissage d'un instrument, dès le plus jeune âge, peut être un formidable outil au service de la réussite des élèves. Jouer de la musique améliore-t-il les capacités cognitives des enfants ? Quels liens établir entre musique et langage, musique et mathématiques ? Comment évaluer l'impact de la pratique instrumentale sur le développement et les compétences des enfants ?Les Professeurs Stanislas Dehaene et Emmanuel Bigand, chercheurs en psychologie cognitive et neurosciences ont élaboré le programme de ce colloque. Nina Kraus, Assal Habibi et Robert Zatorre, chercheurs de renommée internationale ont répondu positivement à leur invitation, et exposeront en personne leurs travaux les plus récents sur le sujet.La France sera notamment présente au travers de l'expérimentation Un violon dans mon école. Ce dispositif international d'enseignement du violon est en place pour 8 500 élèves de 4 à 8 ans, tous scolarisés en éducation prioritaire. Il fait l'objet de travaux de recherche qui seront présentés par des équipes de laboratoires de Sciences Po/CNRS, de NeuroSpin et de l'École d'économie de Paris.Une occasion unique de faire le point sur un sujet qui interpelle le monde de l'éducation !
Stanislas DehaeneCollège de France - Année 2023-2024Agir pour l'éducationColloque - Musique, cerveau et apprentissages scolaires : que dit la science ? - Présentation du dispositif Un violon dans mon écoleHélène VareillePrésidente de la Fondation VareilleBruno SuchautDirecteur scientifique de la Fondation VareilleCette journée, proposée dans le cadre de l'initiative « Agir pour l'Éducation » du Collège de France en association avec la Fondation Vareille, permettra de mieux comprendre en quoi l'apprentissage d'un instrument, dès le plus jeune âge, peut être un formidable outil au service de la réussite des élèves. Jouer de la musique améliore-t-il les capacités cognitives des enfants ? Quels liens établir entre musique et langage, musique et mathématiques ? Comment évaluer l'impact de la pratique instrumentale sur le développement et les compétences des enfants ?Les Professeurs Stanislas Dehaene et Emmanuel Bigand, chercheurs en psychologie cognitive et neurosciences ont élaboré le programme de ce colloque. Nina Kraus, Assal Habibi et Robert Zatorre, chercheurs de renommée internationale ont répondu positivement à leur invitation, et exposeront en personne leurs travaux les plus récents sur le sujet.La France sera notamment présente au travers de l'expérimentation Un violon dans mon école. Ce dispositif international d'enseignement du violon est en place pour 8 500 élèves de 4 à 8 ans, tous scolarisés en éducation prioritaire. Il fait l'objet de travaux de recherche qui seront présentés par des équipes de laboratoires de Sciences Po/CNRS, de NeuroSpin et de l'École d'économie de Paris.Une occasion unique de faire le point sur un sujet qui interpelle le monde de l'éducation !
Stanislas DehaeneCollège de France - Année 2023-2024Agir pour l'éducationColloque - Musique, cerveau et apprentissages scolaires : que dit la science ? - Respiration musicaleAlexandra ConunovaViolonisteCette journée, proposée dans le cadre de l'initiative « Agir pour l'Éducation » du Collège de France en association avec la Fondation Vareille, permettra de mieux comprendre en quoi l'apprentissage d'un instrument, dès le plus jeune âge, peut être un formidable outil au service de la réussite des élèves. Jouer de la musique améliore-t-il les capacités cognitives des enfants ? Quels liens établir entre musique et langage, musique et mathématiques ? Comment évaluer l'impact de la pratique instrumentale sur le développement et les compétences des enfants ?Les Professeurs Stanislas Dehaene et Emmanuel Bigand, chercheurs en psychologie cognitive et neurosciences ont élaboré le programme de ce colloque. Nina Kraus, Assal Habibi et Robert Zatorre, chercheurs de renommée internationale ont répondu positivement à leur invitation, et exposeront en personne leurs travaux les plus récents sur le sujet.La France sera notamment présente au travers de l'expérimentation Un violon dans mon école. Ce dispositif international d'enseignement du violon est en place pour 8 500 élèves de 4 à 8 ans, tous scolarisés en éducation prioritaire. Il fait l'objet de travaux de recherche qui seront présentés par des équipes de laboratoires de Sciences Po/CNRS, de NeuroSpin et de l'École d'économie de Paris.Une occasion unique de faire le point sur un sujet qui interpelle le monde de l'éducation !
Stanislas DehaeneCollège de France - Année 2023-2024Agir pour l'éducationColloque - Musique, cerveau et apprentissages scolaires : que dit la science ? - Table ronde entre les orateurs du matinCette journée, proposée dans le cadre de l'initiative « Agir pour l'Éducation » du Collège de France en association avec la Fondation Vareille, permettra de mieux comprendre en quoi l'apprentissage d'un instrument, dès le plus jeune âge, peut être un formidable outil au service de la réussite des élèves. Jouer de la musique améliore-t-il les capacités cognitives des enfants ? Quels liens établir entre musique et langage, musique et mathématiques ? Comment évaluer l'impact de la pratique instrumentale sur le développement et les compétences des enfants ?Les Professeurs Stanislas Dehaene et Emmanuel Bigand, chercheurs en psychologie cognitive et neurosciences ont élaboré le programme de ce colloque. Nina Kraus, Assal Habibi et Robert Zatorre, chercheurs de renommée internationale ont répondu positivement à leur invitation, et exposeront en personne leurs travaux les plus récents sur le sujet.La France sera notamment présente au travers de l'expérimentation Un violon dans mon école. Ce dispositif international d'enseignement du violon est en place pour 8 500 élèves de 4 à 8 ans, tous scolarisés en éducation prioritaire. Il fait l'objet de travaux de recherche qui seront présentés par des équipes de laboratoires de Sciences Po/CNRS, de NeuroSpin et de l'École d'économie de Paris.Une occasion unique de faire le point sur un sujet qui interpelle le monde de l'éducation !
Stanislas DehaeneCollège de France - Année 2023-2024Agir pour l'éducationColloque - Musique, cerveau et apprentissages scolaires : que dit la science ? - Le point de vue du musicienKarol BeffaCompositeur, Professeur invité, Collège de FranceCette journée, proposée dans le cadre de l'initiative « Agir pour l'Éducation » du Collège de France en association avec la Fondation Vareille, permettra de mieux comprendre en quoi l'apprentissage d'un instrument, dès le plus jeune âge, peut être un formidable outil au service de la réussite des élèves. Jouer de la musique améliore-t-il les capacités cognitives des enfants ? Quels liens établir entre musique et langage, musique et mathématiques ? Comment évaluer l'impact de la pratique instrumentale sur le développement et les compétences des enfants ?Les Professeurs Stanislas Dehaene et Emmanuel Bigand, chercheurs en psychologie cognitive et neurosciences ont élaboré le programme de ce colloque. Nina Kraus, Assal Habibi et Robert Zatorre, chercheurs de renommée internationale ont répondu positivement à leur invitation, et exposeront en personne leurs travaux les plus récents sur le sujet.La France sera notamment présente au travers de l'expérimentation Un violon dans mon école. Ce dispositif international d'enseignement du violon est en place pour 8 500 élèves de 4 à 8 ans, tous scolarisés en éducation prioritaire. Il fait l'objet de travaux de recherche qui seront présentés par des équipes de laboratoires de Sciences Po/CNRS, de NeuroSpin et de l'École d'économie de Paris.Une occasion unique de faire le point sur un sujet qui interpelle le monde de l'éducation !
Stanislas DehaeneCollège de France - Année 2023-2024Agir pour l'éducationColloque - Musique, cerveau et apprentissages scolaires : que dit la science ? - Arguments scientifiques en faveur de l'éducation musicaleNina KrausProfesseure de sciences de la communication, de neurobiologie et d'oto-rhino-laryngologie à l'université Northwestern (États-Unis)Cette journée, proposée dans le cadre de l'initiative « Agir pour l'Éducation » du Collège de France en association avec la Fondation Vareille, permettra de mieux comprendre en quoi l'apprentissage d'un instrument, dès le plus jeune âge, peut être un formidable outil au service de la réussite des élèves. Jouer de la musique améliore-t-il les capacités cognitives des enfants ? Quels liens établir entre musique et langage, musique et mathématiques ? Comment évaluer l'impact de la pratique instrumentale sur le développement et les compétences des enfants ?Les Professeurs Stanislas Dehaene et Emmanuel Bigand, chercheurs en psychologie cognitive et neurosciences ont élaboré le programme de ce colloque. Nina Kraus, Assal Habibi et Robert Zatorre, chercheurs de renommée internationale ont répondu positivement à leur invitation, et exposeront en personne leurs travaux les plus récents sur le sujet.La France sera notamment présente au travers de l'expérimentation Un violon dans mon école. Ce dispositif international d'enseignement du violon est en place pour 8 500 élèves de 4 à 8 ans, tous scolarisés en éducation prioritaire. Il fait l'objet de travaux de recherche qui seront présentés par des équipes de laboratoires de Sciences Po/CNRS, de NeuroSpin et de l'École d'économie de Paris.Une occasion unique de faire le point sur un sujet qui interpelle le monde de l'éducation !
Stanislas DehaeneCollège de France - Année 2023-2024Agir pour l'éducationColloque - Musique, cerveau et apprentissages scolaires : que dit la science ? - Incitation à la plasticité neuronale par la stimulation comportementale, sensorielle et magnétique : relations entre les oscillations neuronales et la performanceRobert ZatorreProfesseur et chaire de recherche du Canada, Institut Neurologique de Montréal, Université McGillCette journée, proposée dans le cadre de l'initiative « Agir pour l'Éducation » du Collège de France en association avec la Fondation Vareille, permettra de mieux comprendre en quoi l'apprentissage d'un instrument, dès le plus jeune âge, peut être un formidable outil au service de la réussite des élèves. Jouer de la musique améliore-t-il les capacités cognitives des enfants ? Quels liens établir entre musique et langage, musique et mathématiques ? Comment évaluer l'impact de la pratique instrumentale sur le développement et les compétences des enfants ?Les Professeurs Stanislas Dehaene et Emmanuel Bigand, chercheurs en psychologie cognitive et neurosciences ont élaboré le programme de ce colloque. Nina Kraus, Assal Habibi et Robert Zatorre, chercheurs de renommée internationale ont répondu positivement à leur invitation, et exposeront en personne leurs travaux les plus récents sur le sujet.La France sera notamment présente au travers de l'expérimentation Un violon dans mon école. Ce dispositif international d'enseignement du violon est en place pour 8 500 élèves de 4 à 8 ans, tous scolarisés en éducation prioritaire. Il fait l'objet de travaux de recherche qui seront présentés par des équipes de laboratoires de Sciences Po/CNRS, de NeuroSpin et de l'École d'économie de Paris.Une occasion unique de faire le point sur un sujet qui interpelle le monde de l'éducation !
Stanislas DehaeneCollège de France - Année 2023-2024Agir pour l'éducationColloque - Musique, cerveau et apprentissages scolaires : que dit la science ? - Le « crescendo du cerveau » : comment la formation musicale enrichit le développement neurocognitif de l'enfantAssal HabibiProfesseure associée de recherche en psychologie Directrice du Centre de l'Université de Californie du Sud pour la musique, le cerveau et la société (États-Unis)Cette journée, proposée dans le cadre de l'initiative « Agir pour l'Éducation » du Collège de France en association avec la Fondation Vareille, permettra de mieux comprendre en quoi l'apprentissage d'un instrument, dès le plus jeune âge, peut être un formidable outil au service de la réussite des élèves. Jouer de la musique améliore-t-il les capacités cognitives des enfants ? Quels liens établir entre musique et langage, musique et mathématiques ? Comment évaluer l'impact de la pratique instrumentale sur le développement et les compétences des enfants ?Les Professeurs Stanislas Dehaene et Emmanuel Bigand, chercheurs en psychologie cognitive et neurosciences ont élaboré le programme de ce colloque. Nina Kraus, Assal Habibi et Robert Zatorre, chercheurs de renommée internationale ont répondu positivement à leur invitation, et exposeront en personne leurs travaux les plus récents sur le sujet.La France sera notamment présente au travers de l'expérimentation Un violon dans mon école. Ce dispositif international d'enseignement du violon est en place pour 8 500 élèves de 4 à 8 ans, tous scolarisés en éducation prioritaire. Il fait l'objet de travaux de recherche qui seront présentés par des équipes de laboratoires de Sciences Po/CNRS, de NeuroSpin et de l'École d'économie de Paris.Une occasion unique de faire le point sur un sujet qui interpelle le monde de l'éducation !
Stanislas DehaeneCollège de France - Année 2023-2024Agir pour l'éducationColloque - Musique, cerveau et apprentissages scolaires : que dit la science ? - Conférence-concert inaugurale : « Quand la musique fait swinger les neurones »Emmanuel BigandProfesseur de psychologie cognitive, CNRS, Université de BourgogneRolling String QuartetCette journée, proposée dans le cadre de l'initiative « Agir pour l'Éducation » du Collège de France en association avec la Fondation Vareille, permettra de mieux comprendre en quoi l'apprentissage d'un instrument, dès le plus jeune âge, peut être un formidable outil au service de la réussite des élèves. Jouer de la musique améliore-t-il les capacités cognitives des enfants ? Quels liens établir entre musique et langage, musique et mathématiques ? Comment évaluer l'impact de la pratique instrumentale sur le développement et les compétences des enfants ?Les Professeurs Stanislas Dehaene et Emmanuel Bigand, chercheurs en psychologie cognitive et neurosciences ont élaboré le programme de ce colloque. Nina Kraus, Assal Habibi et Robert Zatorre, chercheurs de renommée internationale ont répondu positivement à leur invitation, et exposeront en personne leurs travaux les plus récents sur le sujet.La France sera notamment présente au travers de l'expérimentation Un violon dans mon école. Ce dispositif international d'enseignement du violon est en place pour 8 500 élèves de 4 à 8 ans, tous scolarisés en éducation prioritaire. Il fait l'objet de travaux de recherche qui seront présentés par des équipes de laboratoires de Sciences Po/CNRS, de NeuroSpin et de l'École d'économie de Paris.Une occasion unique de faire le point sur un sujet qui interpelle le monde de l'éducation !
Stanislas DehaeneCollège de France - Année 2023-2024Agir pour l'éducationNée en 2022 de la volonté des professeurs du Collège de France d'agir face à la situation de crise que traverse le système éducatif français, l'initiative Agir pour l'éducation – Un enjeu scientifique pour la société a pour ambition de placer la recherche scientifique, ses méthodes, ses analyses, ses expérimentations et ses résultats, au service de l'école et de contribuer à faire vivre la promesse républicaine de l'éducation pour tous.Colloque - Musique, cerveau et apprentissages scolaires : que dit la science ? - OuvertureStanislas DehaeneProfesseur du Collège de FranceEmmanuel BigandProfesseur de psychologie cognitive, CNRS, Université de BourgogneCette journée, proposée dans le cadre de l'initiative « Agir pour l'Éducation » du Collège de France en association avec la Fondation Vareille, permettra de mieux comprendre en quoi l'apprentissage d'un instrument, dès le plus jeune âge, peut être un formidable outil au service de la réussite des élèves. Jouer de la musique améliore-t-il les capacités cognitives des enfants ? Quels liens établir entre musique et langage, musique et mathématiques ? Comment évaluer l'impact de la pratique instrumentale sur le développement et les compétences des enfants ?Les Professeurs Stanislas Dehaene et Emmanuel Bigand, chercheurs en psychologie cognitive et neurosciences ont élaboré le programme de ce colloque. Nina Kraus, Assal Habibi et Robert Zatorre, chercheurs de renommée internationale ont répondu positivement à leur invitation, et exposeront en personne leurs travaux les plus récents sur le sujet.La France sera notamment présente au travers de l'expérimentation Un violon dans mon école. Ce dispositif international d'enseignement du violon est en place pour 8 500 élèves de 4 à 8 ans, tous scolarisés en éducation prioritaire. Il fait l'objet de travaux de recherche qui seront présentés par des équipes de laboratoires de Sciences Po/CNRS, de NeuroSpin et de l'École d'économie de Paris.Une occasion unique de faire le point sur un sujet qui interpelle le monde de l'éducation !
Stanislas DehaeneCollège de France - Année 2023-2024Chaire de Psychologie Cognitive ExpérimentaleQuel code neural pour les représentations mentales ?Séminaire - Mathias Pessiglione : Origines et conséquences de la fatigue cognitiveMathias PessiglioneDirecteur de recherches à l'INSERM, chef d'équipe à l'Institut du Cerveau, Paris
Stanislas DehaeneCollège de FranceAnnée 2023-2024Chaire de Psychologie Cognitive Expérimentale06 - La perception des objets mathématiques élémentaires : Modèles de la perception de la géométrieRésuméCe dernier cours examine, avec un regard critique, la diversité des modèles qui ont été proposés pour la représentation mentale des formes géométriques. Comment modéliser les représentations mentales de la géométrie propres à l'espèce humaine ? Mes recherches et celles de mes collaborateurs m'ont conduit à proposer l'existence d'un « langage de la géométrie ». Selon cette hypothèse, seule l'espèce humaine dispose d'une capacité syntaxique ou compositionnelle qui lui permet d'organiser des séquences d'opérations, soit en les répétant, soit en les concaténant, soit encore en les enchâssant de façon récursive. Répétition, concaténation et enchâssement sont les trois seules opérations syntaxiques de ce langage interne qui s'apparente à un langage de programmation, et dont les combinaisons reproduisent l'ensemble des formes géométriques simples que dessinent les enfants et les adultes de toutes cultures. Plusieurs expériences montrent que la perception et la mémoire des formes sont déterminées par une mesure simple : la « longueur minimale de description » (minimal description length), c'est-à-dire la taille du programme le plus court qui permet de reproduire la forme.Les avancées de l'intelligence artificielle laissent supposer que des réseaux de neurones profonds d'une taille suffisante peuvent acquérir des connaissances mathématiques impressionnantes. Offrent-ils une alternative à l'hypothèse d'un langage de la pensée ? Les travaux du laboratoire montrent qu'il n'en est rien : jusqu'à présent, ces réseaux peinent à acquérir des intuitions géométriques comparables à celles d'un jeune enfant. La symétrie, le parallélisme, la logique qui gouverne ces propriétés géométriques symboliques et discrètes, semblent souvent leur manquer.Le cours s'attarde également sur un troisième modèle intéressant : l'hypothèse de l'extraction des axes médians d'une forme, pour lequel existent de nombreuses données concordantes. Il s'agit cependant d'un modèle complémentaire, et non alternatif, à l'hypothèse d'un langage de la géométrie : même si notre système visuel extrait l'axe médian, c'est une compétence qui semble partagée avec d'autres primates non humains, et qui ne suffit pas à expliquer l'effet de la régularité géométrique spécifique à l'espèce humaine.
Stanislas DehaeneCollège de France - Année 2023-2024Chaire de Psychologie Cognitive ExpérimentaleQuel code neural pour les représentations mentales ?Séminaire - Elizabeth Pellicano : Shifting Priors: A Bayesian Theory of Perception and Learning in AutismElizabeth PellicanoUniversity College LondonChangement d'a priori : une théorie bayésienne de la perception et de l'apprentissage dans l'autismeRésuméMore than 10 years ago, David Burr and I proposed the use of computational modelling to identify the mechanisms that underlie autistic sensation and perception. Specifically, we suggested that attenuated Bayesian priors could result in autistic people's unique perceptual experience: the tendency to perceive the world "as it really is" immediately rather than imbued by prior experience. In this talk, I review the academic response to this proposal over the ensuing decade and trace the way in which it has reshaped the scholarly community's understanding of autism.
Stanislas DehaeneCollège de FranceAnnée 2023-2024Chaire de Psychologie Cognitive Expérimentale05 - La perception des objets mathématiques élémentaires : Le rôle de l'éducation et de l'expérience visuelle dans l'intuition géométriqueRésuméComment l'expérience et l'éducation transforment-elles nos intuitions géométriques ? Le cours passe en revue plusieurs expériences menées chez des enfants et des adultes de populations relativement isolées et qui n'ont pas accès à une éducation formelle aux mathématiques. Leurs résultats démontrent la présence d'intuitions profondes pour tous les concepts essentiels de la géométrie, qu'elle soit euclidienne ou même non euclidienne (sur la sphère). Ainsi, les grandes catégories de la pensée géométrique (cercles, droites, parallèles, etc.) se développent relativement spontanément en l'absence d'instructions explicites. Sont-elles alors issues de la perception ? Le cours se poursuit par une analyse des expériences menées sur le sens mathématique chez les aveugles congénitaux. Celles-ci montrent que la vision n'est pas nécessaire pour le développement de représentations mathématiques universelles et de leurs réseaux neuronaux. Ainsi, l'intuition géométrique semble fondamentale : c'est probablement elle qui, dans notre espèce, sous-tend l'appréhension du monde sensible, plutôt que l'inverse.
Stanislas DehaeneCollège de France - Année 2023-2024Chaire de Psychologie Cognitive ExpérimentaleQuel code neural pour les représentations mentales ?Séminaire - Lisa Feigenson : How do Infants Learn? The Role of Surprise, Curiosity, and Active ExperimentationLisa FeigensonJohns Hopkins University, New YorkComment les bébés apprennent-ils ? Le rôle de la surprise, de la curiosité et de l'expérimentation activeRésuméThe origins of our minds are an enduring puzzle-- what parts of what we know require learning, and what emerges in the absence of specific experience? Questions about how nature and nurture contribute to human knowledge have been productive in driving contemporary research in psychology, linguistics, and neuroscience. Yet, these questions also have been controversial, with some arguing that it is no longer useful to consider development in terms of nature and nurture. Here I revisit classic ideas in this theme, and provide new evidence. First I argue that people, including children and scientists, naturally and intuitively think about human abilities in terms of innateness versus learning. Moreover, we find that their thinking exhibits strong empiricist biases. Characterizing these biases, and their potential to distort scientific reasoning, is critical if we are to come to understand the actual origins of knowledge. Next, I present a case study for thinking about learning that puts new emphasis on the role of prior knowledge. In a series of experiments, we find that infants' acquisition of new information (i.e., nurture) is guided and enhanced by prior knowledge that is likely innate (i.e., nature). These experiments highlight that integrating across the contributions of nature and nurture, rather than ignoring this distinction, is central to understanding phenomena of interest. I suggest that researchers must continue to think about nature/nurture, with the recognition that in so doing we also must characterize, understand, and correct for our intuitive biases.
Stanislas DehaeneCollège de FranceAnnée 2023-2024Chaire de Psychologie Cognitive Expérimentale04 - La perception des objets mathématiques élémentaires : Perception des quadrilatères et singularité de l'espèce humaine en géométrieComment tester, expérimentalement, l'hypothèse d'un langage de la géométrie et sa spécificité à l'espèce humaine ? Une série d'expérience, qui a fait l'objet de la thèse de Mathias Sablé-Meyer, a porté sur la perception des quadrilatères. Nous avons créé un test de recherche d'intrus dans lequel les participants devaient détecter une forme déviante parmi cinq répétitions de la même forme de base. Par exemple, la forme de base pouvait être un rectangle, avec des variations de taille et d'orientation, et la forme déviante le même rectangle avec un coin déplacé. Les résultats ont montré un important effet de régularité géométrique : plus la forme de base possède de régularités géométriques (côtés parallèles, côtés égaux, angles droits ou angles égaux), plus les intrus sont faciles à détecter. Ainsi, les carrés, rectangles, trapèzes ou parallélogrammes, qui possèdent des régularités compressibles, sont beaucoup plus faciles à représenter mentalement que des quadrilatères quelconques qui en sont dépourvus.Une série d'expériences, dont certaines non publiées, montrent que (1) cet effet de régularité géométrique est hautement reproductible, y compris chez des enfants d'âge préscolaire et chez des adultes sans éducation ; (2) les primates non humains ne semblent pas capables de comprendre ce type de régularité géométrique ; (3) les réseaux de neurones artificiels à convolution, qui dominent actuellement le domaine de l'intelligence artificielle, modélisent bien les performances des primates non-humains, mais sont incapables d'expliquer cet aspect élémentaire de la perception visuelle humaine, la reconnaissance d'un simple carré ; (4) deux stratégies sont disponibles pour résoudre la tâche de l'intrus géométrique : une stratégie perceptive, disponible chez tous les primates, dans laquelle les formes géométriques sont traitées dans le système visuel ventral comme n'importe quelle image ou n'importe quel visage ; et une stratégie symbolique, apparemment disponible uniquement chez les humains, dans laquelle les formes géométriques sont comprimées en fonction de leurs propriétés géométriques (parallélisme, angles droits, symétries, etc.) ; (5) l'imagerie cérébrale, tant en IRM fonctionnelle qu'en magnéto-encéphalographie (MEG), démontre l'existence de ces deux voies corticales distinctes pour la perception des formes géométriques.Ainsi, la perception ou le dessin d'un simple rectangle, comme à Lascaux, signale déjà les prémices d'un langage des objets mathématiques, universel et propre à l'espèce humaine.
loading