Qu'est-ce qui pourrait sauver l'amour ?

Aujourd'hui, je reçois Christelle Murhula, journaliste et autrice de Amours silenciées, repenser la révolution romantique depuis les marges. Quand on est une femme noire, parler d’amour c’est aussi parler de sa place sociale sur l’échiquier amoureux, c’est donc parler d’inégalité et de désamour. Dans son livre, Christelle écrit : "L’amour n’est pas qu’une démonstration d’affection, c’est un champ politique, qui est lui aussi regulé comme un marché… Pour les femmes, plus elles sont priviligiees et normees, plus elles seront demandees, et inversement."  Alors comment on aime et comment etre aimée même, lorsqu’on est à l’intersection, quand on est perçue et considérée comme un monolithe denigré, fétichisé, indésirable... Avec Christelle, on a parlé de rejet, du doute et du regard blanc, de l’attente et de faire communauté. Références de l’épisode : Amours silenciées, Christelle Murhula Sauver sa peau, Emily Mendy, Nouvelles Ecoutes A propos d'amour, bell hooks "La révolution romantique est-elle un truc de blanc-he?", On ne peut plus rien dire, Binge Audio Single Jungle, épisode 50 avec Christelle Murhula Pour suivre Christelle Murhula : portfolio Instagram Produit et réalisé par Emmanuelle Moussa. Musique: Sleep Culture - Flow

Que signifie aimer et etre aimée  quand on fait fait partie des communautés marginalisées, quand on fait partie de ceux et celles qui ne constituent pas "la norme" , quand on se trouve à l'intersection de plusieurs discriminations ? Comment on aime collectivement et dans la sphère intime, au sein d'une société largement structurée par des rapports de domination ? Finalement, qu'est-ce qui pourrait sauver l'amour? Ce sont les questions auxquelles vont répondre mes invité.e.s... Un podcast par nous et pour nous, un mercredi sur deux. Vous verrez, ça vaut la peine de parler d'amour ! Pour m'écrire et suivre l'actualité du podcast, rendez-vous sur Instagram: @em.2le Production et réalisation: Emmanuelle Moussa Musique : Flow - Sleep Culture Endeering - NueBoo