Discover
Qui relève du document
31 Episodes
Reverse
Au début des années 1980, Pablo Escobar fait construire un zoo dans son hacienda Napoles. Il y fait venir quatre hippopotames, une espèce qui ne vit à l’état sauvage qu’en Afrique. Après la mort d’Escobar, en 1993, les hippopotames sont abandonnés dans le zoo. Peu de temps après, ils s’échappent pour rejoindre la rivière Rio Magdalana. En 2009, alors qu’un couple et leur petits s’écartent du troupeau, le gouvernement décide d’abattre le mâle pour empêcher la naissance d’une nouvelle colonie d’animaux. La photo est diffusée dans les journaux: des chasseurs posant fièrement devant le cadavre de celui qu’on nommera Pepe. Elle provoque de vives réactions dans l’opinion public. Quinze ans plus tard, Pepe de Nelson Carlo de Los Santos Arias, nous raconte l’histoire de cet hippopotame. À travers plusieurs dispositifs de mise en scène, mêlant cinéma expérimental, documentaire et film à sketch, le film nous narre l’histoire des colonisations, celle de l’humain sur la nature, celle de l’humain sur l’animal, celle de l’humain sur l’humain.Suivez nous sur instagram et BlueskyLes épisodes sont également disponible sur toutes les plateformes de streaming
Sylvain L'Espérance fait du cinéma documentaire depuis plus de 30 ans. Il a tourné des films un peu partout dans le monde au Québec bien sûr, mais aussi au Mali, en Grèce. Son œuvre est marquée par une profonde envie de rencontrer l'autre en faisant émerger des formes qui permettent cette rencontre. Depuis quelques années il a pris un tournant anti-spéciste en se concentrant d'avantage sur la nature et sur le rapport de l'homme à la nature. Nous abordons tous ces sujets ainsi que la situation actuelle du financement de la culture au Québec, cause qui tient particulièrement à cœur au réalisateur.Suivez nous sur instagram et Bluesky.
« Qu’un personnage aussi insensé, vulgaire, agité, immature, puisse devenir président de la République, c’était déjà un choc à l’époque. Depuis, il a fallu s’habituer. », disait Frédéric Lordon à propos de Nicolas Sarkozy.
Et il ne pouvait avoir plus raison.
Pendant que Trump regagne la maison blanche, échappant à la justice qui ne semble pouvoir l’attraper, c’est au tour de la France de trainer, pour une potentielle 4e condamnation, son illustre criminel.
Plus qu’un film de Yannick Kergoat (Les nouveaux chiens de garde, La (très) grande évasion), c’est un film sur l’ancien président de la république que nous sommes alllé.e.s voir. À travers la parole de deux journalistes de Mediapart, Personne n’y comprend rien tente de nous y faire voir plus clair sur l’affaire Kadafi-Sarkozy...pari réussi ? Écoutez notre 11ème épisode critique pour le savoir! 🤫
Personne n'y comprend rien,
Réalisation : Yannick Kergoat
Production : Belladone Films, Norte Productions, coproduit par Mediapart
Distribution : jour2fête
Crédit musical : Cet homme, Lo (2008)
Nous recevons ce mois-ci dans ce nouvel épisode de Qui relève de l'entrevue la réalisatrice Turco-Suisse Aylin Gökmen !
Le cinéma d’Aylin est sensible, poétique, tourné vers l'autre, s'intéressant aux récits et aux endroits qu'elle traverse afin de comprendre le passé dans la captation au présent.
Ses deux premiers courts-métrages Spirits & rocks et Depuis je vole ont rencontré un grand succès en festivals, voyageant de Locarno à Sundance. Malgré ces réussites à l'international, le monde du cinéma s'est révélé être celui de la désillusion et des violences structurelles.
Dans cette entrevue, on parle des festivals et de leurs importance dans les carrières des cinéastes, de l’industrie du cinéma Suisse, des discriminations dont Aylin a pu être victime. Finalement on lui pose la question du rôle du cinéma aujourd'hui, face à un contexte politique désastreux, de ses possibilités.
Crédit musical :
Eldorado 54, Yom
Considéré comme le chef d’œuvre du réalisateur Richard Linklater, Boyhood a marqué les esprits, entres autres, pour son dispositif étonnant. Le film est tourné sur douze ans, à raison de quelques jours de tournage par année. Boyhood étiqueté comme film de fiction, mais une dimension ou un degré documentaire est incontestablement présent dans le film qui, en moins de 3h, arriver à capter des corps soumis au temps, tente de saisir les passages d’une époque à une autre et ce qui compose matériellement une époque : c’est-à-dire sa technologie et ses événements (ou plutôt, ses non-événements).
© Detour FilmProduction, 2014
Dans le cadre du NIFFF (Festival international du film fantastique de Neuchatel), nous avons eu le plaisir de rencontrer Pacôme Thiellement! Pacôme Thiellement n’est ni historien, ni critique de cinéma, il est exégète. Le 24 décembre 2021 sort chez Blast le premier épisode de son émission Infernet qui raconte des faits divers ayant comme matrice internet, pour en dévoiler les plus sombres aspects et dessiner en toile de fond comment cette technologie transforme nos vies. Toujours pour Blast, il créée deux La fin du film et, surtout, L’empire n’a jamais pris fin, une émission offrant un contre roman national, sa propre exégèse de la France. Pacôme Thiellement s’intéresse au réel, écrit sur le réel et à partir du réel, il aime le cinéma et ses formes, et c’est pourquoi il nous paraissait plus que pertinent de le rencontrer. Dans cette entrevue, on parle de Lynch et d’Histoire, mais aussi de Rousseau, Rivette et Godard, de critique de cinémacinématographique, du réel, du non-réel, de Neuchâtel, dela et pleins d’mille autres choses encore…Retrouvez nous sur Bluesky et Instagram
Tënk est une plateforme de vidéo dédiée au cinéma documentaire, créée en 2016 par l’équipe des Etats généraux du film documentaire de Lussas, en France. C’est en 2020 qu’émerge la version canadienne à Tiohtiá:ke/Montréal, portée notamment par Naomie Décarie-Daignault. Nous avons eu la chance de la rencontrer, le plaisir de discuter avec elle des enjeux qu’une plateforme indépendante, se refusant à entrer dans des logiques capitalistes, peut rencontrer. À la différence de ses concurrents, Tënk ne repose pas sur une stratégie de l’offre avec un catalogue expansif trié par des algorithmes de préférences. Chaque semaine, cinq films sont choisis à la main par des curateur.ices et mis à disposition pour une courte période. Une stratégie de résistances face à la surconsommation de produits audiovisuels, un manière de rétablir la cinéphilie des cinémas dans les plateformes. Un accès précieux à des films qui le sont tout autant…
Avec l’aide du critique Olivier Du Ruisseau, on crée en live le top 10 des documentaires de l’année. En hommage au podcast Super Ciné Battle, chacun.e présente un film pour le débattre, puis le classer par rapport aux autres. Des oeuvres reflétant l’actualité politique 2024, une mise en avant du documentaire québécois et la victoire du Cinéma en fin de compte…cette liste ultime des documentaires 2024 offre un beau panorama de ce que le cinéma du réel peut produire.
Nous continuons notre exploration des métiers du cinéma documentaire en recevant aujourd'hui Philippe Bouchard-Cholette en charge des communications au Cinéma Public. Lorsque l'on se rend au cinéma on se pose rarement la question de qui décide des films qui y sont accessibles ? Quels enjeux se cachent derrière les choix de programmation pour une salle indépendante de quartier de Montréal comme le Cinéma Public.
Le Cinéma Public est un projet de salle de cinéma fondé par Roxanne Sayegh et Aude Renaud-Lorrain en avril 2021. Actuellement installé à la Casa d’Italia, dans Villeray, le Cinéma Public investit à l’occasion différents lieux rassembleurs, notamment la cour du Livart durant l’été. Les projections sur grand écran sont accompagnées d’une offre en ligne, grâce à une plateforme de location accessible partout au Canada.
Suivez le Cinéma Public sur Instagram et Facebook
Crédit musical : Cinema Paradiso, Ennio Morricone , 1988
Deuxième long métrage de la réalisatrice Mati Diop, récompensé de l’ours d’Or à Berlin, Dahomey se déroule en 2021, navigant entre la France et le Bénin. On y suit le rapatriement de 26 œuvres pillées par l’armée française lors du sac d’Abomey en 1892. C’est la première fois qu’un état d’Afrique du sud Sahara obtient le retour physique de sa culture et de son histoire. Un événement si inattendu pour Mati Diop que ce film, commençant comme un projet fiction, se voit obligé de devenir documentaire…
Date de sortie : 22 mars 2024
© : Fanta Sy
Extrait : How the world works, Bo Burnham (2021)
Aucun documentaire dans l’histoire du cinéma français n’a eu une telle couverture et un tel buzz! Quoi qu’on pense du film, Kaizen, le premier film du youtubeur Inoxtag, est un événement pour le cinéma documentaire. L’avenir nous dira s’il s’agissait d’un symptôme ou le début d’une révolution. Il nous semblait important de nous intéresser sérieusement au film, en tant que film. Pour ce neuvième épisode, on revient sur l’avalanche de critiques qu’a reçu Kaizen, mais, aussi et surtout, on analyse le film à partir de sa proposition esthétique et de son dispositif.
Suivez nous sur les réseaux sociaux : https://www.instagram.com/qui_releve_du_document_/
Film antépénultième d’Agnès Varda, la réalisatrice revient à reculons comme elle le dit sur sa vie, ses films, sesamis. Un processus autoréflexif et autobiographique qui mêle photographies, extraits de films, images d’archives, installation artistique et expérimentations formelles fictionnelles et documentaires. Un film testamentqui part de la plage et de la mer pour celle à qui on a longtemps volé l’origine de ce qu’on a appelé la Nouvelle Vague.© Ciné Tamaris, 2009Suivez nous sur les réseaux sociaux :https://www.instagram.com/qui_releve_du_document_/https://www.facebook.com/profile.php?id=61557569978695
Paul B. Preciado est un chercheur, philosophe, essayiste, commissaire d’exposition, connu notamment pour ses livres Un appartement sur Uranus, Testo Junkie et plus récemment Dysphoria Mundi. À présent cinéaste, Preciado nous offre un premier long-métrage intitulé Orlando, ma biographie politique (prix spécial du jury à la Berlinale 2023 dans la section Encounters). Prenant comme fil rouge, point de départ ou point d’ancrage (appelez le vous voulez) le livre Orlando de Virginia Woolf (déjà adapté au cinéma par Sally Potter en 1992) Preciado assemble passage du livre et témoignages biographiques dans des scènes semi-fictionnelles (ou semi-documentaires, qui sait) le tout générant un film collage, un manifeste trans venant transposer dans le cinéma certaines des thématiques récurrentes de ses œuvres.
Date de sortie 30 novembre 2023
@Arte
Premier épisode sur un film québécois et pas des moindres, Mademoiselle Kenopsia de Denis Coté. Avec celui-ci on revient sur les traces de notre premier épisode en nous posant une nouvelle fois la question de ce qui différencie un film de fiction et un film documentaire
Suivez nous sur les réseaux sociaux :
https://www.instagram.com/qui_releve_du_document_/
https://www.facebook.com/profile.php?id=61557569978695
Date de sortie : 5 août 2023
© h264
Exrtraits:
© Potochkine : Possédée
Après All the beauty and the bloodshed on s'est dit que c'était le moment de vous parler de bon cinéma politique. Dans Cold Case à l'ONU Mads Brugger enquête sur le décès du secrétaire général de l'ONU, Dag Hammarskjöld, dont l'avion s'est écrasé en Rhodésie du Nord en 1961. Une investigation qui va l'amener à dévoiler un complot bien plus tentaculaire.
Date de sortie : 7 février 2019
© DFI
Pour ce troisième épisode de Qui relève du document nous revenons sur un des récents, et plus reconnu, documentaire politique de ces dernières années : All the beauty and the bloodshed, ou Toute la beauté et le sang versé, dans la langue de N.O.S et Ademo. L'occasion également de se pencher sur le documentaire d'auteur.ice à travers la carrière de Laura Poitras.
Date de sortie : 23 novembre 2022
© HBO
Extrait :
© HBO
Poésie Zero : la bourgeoisie
Après un premier épisode sur Inside de Bo Burnham, on s’attèle à un documentaire de facture plus classique. Dans « Fire of love », Sara Dosa met en scène Katia et Maurice Kraft, un couple de volcanologues intrépides. Pendant deux décennies, ces amoureux.ses du volcan ont parcouru la planète, traquant les éruptions et filmant tout, absolument tout. Emporté.e.s par une explosion volcanique en 1991, iels laissent derrière elleux un héritage qui a enrichi à jamais notre connaissance du monde naturel.
Date de sortie : 14 septembre 2022
© National Geographics
Extrait
© - EMI - The Ectasy of Gold
© - National Geographics - Fire Of Love
© - Netflix - Au fin fond de la fournaise
Premier épisode de ce qui relève du document. Un podcast entièrement dédié au cinéma documentaire. Aujourd'hui Inside de Bo Burnham.
Une comédie musicale mettant uniquement en vedette Bo Burnham, qui a également tourné seul toutes les images au cours d'une année très inhabituelle
Date de sortie : 30 mai 2021
© 2021 – Netflix
Extrait :
© 2021 – Attic Bedroom - Stuck in a room
© 2021 – Attic Bedroom - That Funny Feeling
© 2021 – Bo Burnham - Colonizing our Minds in the Age of Social Media
Dans cet épisode nous rencontrons le réalisateur François-Xavier Drouet pour parler de son film L'évangile de la révolution sorti en 2024. Eduqué dans la religion chrétienne et passionné pour l'Amérique Latine sa découverte de la théologie de la libération, que l'on pourrait résumer (grossièrement) comme une traduction du christianisme dans le marxisme (ou inversement) a été pour lui (sans mauvais jeu de mot) une révolution. L'évangile de la révolution retrace la vie et le combat de ses prêtres et militants qui ont tenté de renverser les dictatures dans toute l'Amérique Latine.Suivez-nous sur les réseaux-sociaux :https://www.instagram.com/qui_releve_du_document_/https://bsky.app/profile/dudocument.bsky.social
Lorsque nous avons commencé à réaliser, en plus de nos épisodes « critiques », des entrevues, notre ambition était claire : nous ne voulions pas nous restreindre aux documentaristes. Le monde du cinéma, y compris celui du documentaire, peut, pour celle·ui qui ne le pratique pas, et même pour cell·eux qui le pratique d’ailleurs, être un espace opaque. De la production à la diffusion il est difficile de s’orienter et pourtant ce sont des étapes essentielles pour comprendre pourquoi les films que nous regardons sont ce qu’ils sont.Interviewer des programmateur·ices de festival est sans doute la première idée qui nous est venue. Comment les films sont choisis ? Par qui ? Selon quelle ligne éditoriale ? Un sujet vaste qu’un entretien ne saurait couvrir dans son entièreté. Nous commençons ce périple avec Vania Aillon , directrice et programmatrice du FILMAR et Jorge Cadenac , cinéaste et programmateur au FILMAR en América Latina.Suivez Qui Relève du document sur les réseaux sociaux :https://www.instagram.com/qui_releve_du_document_/https://bsky.app/profile/dudocument.bsky.socialSuivez le FILMAR :https://www.instagram.com/festival_filmar/























