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Silence Podcast

Author: Silence Podcast

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Description

Silence Podcast produit des podcasts indépendants sur les grands espaces et diffuse de la musique qui nous inspire les grandes étendues.
www.silencepodcast.fr
54 Episodes
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Michel Bassompierre est sculpteur animalier. Il est présenté comme le sculpteur de la douceur animal, en particulier l’animal « sauvage » qui possède de belles formes rondes et un caractère singulier qui interpellent et séduisent l’artiste. Eléphants d’Asie, gorilles, ours ou pandas, il parvient à donner vie à ces animaux dans une forme épurée, où seul l’essentiel compte pour que jamais la lumière ne vienne heurter l’ombre. Son œuvre parcourt le monde, laissant échapper son bestiaire de marbre, de bronze ou de cristal aux quatre coins du globe. Cet homme doux et attachant nous accueille dans son atelier, loin des mondanités. Il nous parle de son rapport à la nature et au vivant qui s’approche parfois de de son territoire. Intervenant.e.s Michel Bassompierre, sculpteur animalier Prises de son, réalisation et mix Aurélien Frances Mise en ligne 20 décembre 2024 Enregistrements Décembre 2024 Production Silence podcast Crédit musique (libre de droits) Francesco D’Andrea – The Doubt: 1 Ennis, Morrison et Muller – The Blackbird Crédit photo Bassompierre Sculpture SAS
Les astres émettent des sons et présentent une signature musicale étonnante. La poésie se nourrit des correspondances entre les sons des choses et des mots. Des chercheurs de l’Observatoire de Paris, de L’Institut de Planétologie et d’Astrophysique de Grenoble et de la NASA travaillent sur l’interprétation de sons de l’Univers qu’ils décrivent comme des chants du cosmos, présentant des « portées cosmiques ». Ces scientifiques nous plongent dans une ambiance fantastique a mi-chemin entre l’imaginaire et la recherche fondamentale. Des artistes et musicien.ne s’emparent de ces données scientifiques pour proposer des performances sonores et musicales surprenantes. Ils et elles nous plongent dans cette « musique » interstellaire, un brin rétro, où l’auditeur navigue à vue entre imaginaire sonore et information scientifique. Intervenant.e.s – Xavier Delfosse, astronome à l’Institut de Planétologie et d’Astrophysique de Grenoble – Juliette Tudoce, étudiante en astrophysique et musicologie – Philippe Zarka, directeur de recherche au CNRS, astrophysicien à l’Observatoire de Paris – Laurence Ridoux, compositrice et pianiste – Barth Perron, artiste arts visuels et sonores, membre du collectif Exsitu – Fanch Dodeur, artiste plasticien, membre du collectif Exsitu Prises de son, réalisation et mix Aurélien Frances Mise en ligne 28 novembre 2024 Enregistrements Juillet à septembre 2024 Production Silence podcast Avec le soutien du Ministère de la Culture : « bourse d’auteurs de podcasts et de créations radiophoniques » Crédit musique (libre de droits) Hans Zimmer – Cornfield Chase (extrait) – Thème du film « Interstellar » Maurizio Pollini – Nocturne N°11 in G Minor, Op.37, N°1 Laurence Ridoux – La planète bleue Laurence Ridoux – Orion Laurence Ridoux – Cassiopée Onyx Music – Parallel Dimension Crédit photo Nasa – Sonde spatiale Solar Dynamics Observatory – 171 angstrom | jsoc1.stanford.edu
En 1979, Ridley Scott nous rappelait avec son film Alien, le 8e passager, que « dans l’espace, personne ne vous entendra crier ». Pourtant, dans le vide et le silence de l’Univers, des sphères sonores rayonnent de bruits, de sons et de musiques. L’Espace rassemble des sons inconnus venus d’un autre monde qui se promènent et sont parfois captés par des sondes et interprétés par des chercheurs. Des sons qui effraient, nous trompent et nous trahissent parce qu’ils sont inhabituels pour l’oreille humaine. Seuls les vents solaires venant à la rencontre du champ magnétique terrestre peuvent nous plonger dans un environnement familier. Les sons des exoplanètes, méconnus et étrangers, interpellent davantage le cerveau de l’imaginaire que celui de la connaissance. « L’imagination est plus importante que le savoir » selon Albert Einstein, mais quand la science se met au service de l’imaginaire, l’information scientifique peut alors prendre une tournure poétique. Intervenant.e.s Quentin Daveau, médiateur scientifique Philippe Zarka, astrophysicien au laboratoire d’astronomie de Paris, sur le site de Meudon Prises de son, réalisation et mix Aurélien Frances Mise en ligne 14 novembre 2024 Enregistrements Juillet à septembre 2024 Production Silence podcast Avec le soutien du Ministère de la Culture : « bourse d’auteurs de podcasts et de créations radiophoniques » Crédit musique (libre de droits) Hans Zilmmer – S.T.A.Y (extrait) – Thème du film « Interstellar » Yehezkel Raz – Io Onyx Music – Parallel Dimension Crédit vidéo/son Extrait de la bande Annonce du film Interstellar Crédit photo François Emond
Dans le quasi-vide interstellaire, il n’y a aucun bruit. A l’exception des planètes qui possèdent une atmosphère, il n’y a pas de molécules pour porter les ondes sonores. Et faute de matière, les sons ne peuvent se propager dans l’espace. Le cosmos est donc vide et silencieux parce que sans air. Des chercheurs de la Nasa, de l’Institut de Planétologie et d’Astrophysique de Grenoble, de l’Observatoire d’Astronomie de Paris et de l’Institut de planétologie de Nantes ont réussi à convertir ces bruits étranges émis par certaines planètes en sons; grâce à des sondes capables de capter des ondes électromagnétiques. Cette transposition d’un signal en son s’appelle la sonification. Partez à la découverte des enregistrements des anneaux de Saturne, du soleil, de Mars et de Jupiter avec la sonde spatiale Ulysses. Intervenant.e.s Philippe Zarka, astrophysicien au laboratoire d’astronomie de Paris, sur le site de Meudon Eric beucler, sismologue à l’Université de Nantes et membre de la mission martienne « Insight » Prises de son, réalisation et mix Aurélien Frances Mise en ligne 7 novembre 2024 Enregistrements Juillet à septembre 2024 Production Silence podcast Avec le soutien du Ministère de la Culture : « bourse d’auteurs de podcasts et de créations radiophoniques » Crédit musique (libre de droits) Onyx Music – Parallel Dimension Yehezkel Raz – Icicles-33 rpm Crédit vidéo/son Nasa – Lancement de la mission martienne »insight » Crédit photo François Emond
Voile sur Loire 2/2

Voile sur Loire 2/2

2024-10-1617:44

La Loire est riche d’une biodiversité exceptionnelle que l’on observe facilement et sans bruits, avec les embarcations à voile. Ces bateaux, généralement en bois, s’appellent des toues. Cabanées ou non, elles dressent de grandes voiles carrées blanches ou rouges qui filent majestueusement sur la Loire. Aujourd’hui utilisées pour le plaisir, ces embarcations à fond plat servaient au transport d’épices, du sel, de roseaux et de bétails. L’histoire de la batellerie revit grâce à la passion de quelques femmes et hommes qui naviguent pourtant sur un fleuve difficile à appréhender. Nous retrouvons la voilière Marion Clément. Intervenant.e.s Romane Picard, batelière Patrick Leclesve, batelier Marion Clément, voilière Bruno Comentale, géomorphologue à l’Université de Nantes Prises de son, réalisation et mix Aurélien Frances Mise en ligne 17 octobre 2024 Enregistrements Juin 2023 et août 2024 Production Silence podcast Avec le soutien de la ville de Nantes Crédit musique (libre de droits) Diamonds and Ice – Orchids Crédit photo Aurélien Frances
Voile sur Loire 1/2

Voile sur Loire 1/2

2024-10-0320:16

La Loire, longue de 1006 km, est un espace naturel en mutation permanente. L’élargissement du fleuve dans la région d’Orléans permet une navigation à la voile plus aisée jusqu’à l’Estuaire. Cependant la marée ressentie jusqu’à Ancenis complique considérablement la navigation. L’eau salée se mélange difficilement à l’eau douce. De plus, le rapport de force entre le courant marin et fluvial provoque des tourbillons et des déplacements des bancs de sable, plus ou moins importants selon les saisons. Grâce à la connaissance des spécificités du terrain de navigation, des bateliers et batelières nous emmène découvrir « leur » Loire, entre Nantes et Rochecorbon (près de Tours), en compagnie du géomorphologue Bruno Comentale. Intervenant.e.s Romane Picard, batelière Patrick Leclesve, batelier Marion Clément, voilière Bruno Comentale, géomorphologue à l’Université de Nantes Prises de son, réalisation et mix Aurélien Frances Mise en ligne 3 octobre 2024 Enregistrements Juin 2023 et août 2024 Production Silence podcast Avec le soutien de la ville de Nantes Crédit musique (libre de droits) Hawkins – Concerto for two Cellos – II.Largo Diamonds and Ice – Orchids Ardie Son – Minuet II Crédit photo Aurélien Frances
Adocéan

Adocéan

2024-06-0423:25

Corto a toujours vécu sur Hoedic. Après un bref passage à la faculté d’Angers, l’adolescent est de retour sur son île, en plein questionnement. Il nous parle de son enfance insulaire, ses cabanes, sa relation avec les touristes et sa période du collège sur l’île voisine Houat, où il retrouvait chaque jour ses 15 camarades. Avant de partir prochainement pour Palerme à pied, depuis son île, Corto nous raconte son quotidien sur « son bout de cailloux » de 2500 mètres de long sur 800 mètres de large, un quotidien rythmé par la marée et le passage du bateau. Nous le retrouvons sur les hauteurs d’Hoedic, au belvédère du Fort. Intervenant.e.s Corto Moisdon Prises de son, réalisation et mix Aurélien Frances Mise en ligne 4 juin 2024 Enregistrements Mai 2024 Production Silence podcast Crédit musique (libre de droits) Yoed Nir – Cello Suite No1 in G Major BWV 1007 – VI Gigue Sam Rankin – Electronic Embers Corto Moisdon (composition) – Liberté Crédit photo Aurélien Frances
L’éco-volontariat scientifique du dispositif « refuges sentinelles » comprend trois volets : suivi de la biodiversité, évolution des pratiques en montagne et participation à la vie d’un refuge. Les éco-volontaires passent une semaine ou deux dans un environnement isolé des Alpes pour se mettre dans la peau de chercheur.se en participant à un programme scientifique établi. Chaque année, une dizaine de personnes seulement ont la chance de vivre cette expérience qui contribue à améliorer les interactions science-société. Cette initiative inédite en France et labellisée par le Parc national des Écrins est organisée par Le Réseau Nature Sciences Environnement. Rendez-vous au refuge de l’Alpe de Villar d’Arène pour retrouver les éco-volontaires Julie, Cédric et Cylian qui viennent d’arriver sur le site d’exploration scientifique. Ils sont accompagnés de la guide Anne Zanolin et de Daniel Zambarno qui est en charge de la mission « tourisme scientifique » à l’Université Grenoble Alpes. Intervenant.e.s – Anne Zanolin, guide et membre du réseau « Nature Science Environnement » – Daniel Zambrano, chargée de mission « Tourisme scientifique » à l’Université Grenoble Alpes – Julie, éco-volontaire – Cédric, éco-volontaire – Cylian, éco-volontaire Prises de son, réalisation et mix Aurélien Frances Mise en ligne 8 mai 2024 Enregistrements Eté 2023 Production Silence podcast Crédit musique (libre de droits) With Some Malice / Francesco d’Andrea Crédit photo Aurélien Frances
Le refuge de l’Alpe du massif des Ecrins accueille chaque année une dizaine d’éco-volontaires. L’objectif pour le.la participant.e est d’acquérir et de produire de la connaissance scientifique pour alimenter les travaux de chercheurs de l’Université Grenoble Alpes. Les observations des éco-volontaires suivent un protocole établi par les scientifiques pour une exploitation efficace des données recueillies. Cette nouvelle formule dite de « tourisme scientifique » en est encore au stade de test et s’inscrit dans le dispositif « refuges sentinelles » qui a pour vocation de rapprocher la science de la société. En route vers le refuge de l’Alpe de Villar d’Arène avec la guide Anne Zanolin, l’ingénieur d’études en charge du tourisme scientifique à l’Université Grenoble Alpes, Daniel Zambrano et les éco-volontaires Julie, Cédric et Cylian. Intervenant.e.s – Anne Zanolin, guide et membre du réseau « Nature Science Environnement » – Daniel Zambrano, chargée de mission « Tourisme scientifique » à l’Université Grenoble Alpes – Julie, éco-volontaire – Cédric, éco-volontaire – Cylian, éco-volontaire Prises de son, réalisation et mix Aurélien Frances Mise en ligne 25 avril 2024 Enregistrements Eté 2023 Production Silence podcast Crédit musique (libre de droits) – Cor des Alpes « Braunwalder Abendsegen » / Andreas Frey – Daydreaming / Roie Shpigler – With Some Malice / Francesco d’Andrea Crédit photo Aurélien Frances
Il y a plusieurs milliers d’années, le marais poitevin était un Golfe marin, le Golfe des Pictons. Ce n’est qu’à partir du 11eme siècle que les travaux entrepris par les abbayes ont permis de réduire considérablement les crues du marais. Cela a permis d’exploiter les terres plus aisément et avec un meilleur rendement. De nos jours, le marais compte trois parties distinctes : la partie littorale tout d’abord, avec ses prés-salés et ses vasières ; viennent ensuite les marais desséchés, avec leurs prairies et terres cultivées ; enfin, les marais mouillés, la partie la plus sauvage de la région, avec sa zone inondée. Aujourd’hui ce territoire mouillé magnifiquement en friche accueille une biodiversité exceptionnelle où faune (pics épeiches, hérons, cigognes, loutres, genettes, sangliers, renards, insectes xylophages…) et flore (populages des marais, hydrocharis des grenouilles, iris, orchis, fritillaires pintades, roseaux, reines des prés…) s’épanouissent loin des humains. Retour dans la partie mouillée du marais avec l’animateur culturel Mathieu Bouteiller, le photographe Romain Gaillard et Guy Grimaud, habitant du marais depuis 90 ans. Intervenant.e.s Romain Gaillard, photographe Mathieu Bouteiller, animateur culturel Guy Grimaud, habitant du marais Prises de son, réalisation et mix Aurélien Frances Mise en ligne 27 mars 2024 Enregistrements Printemps 2023 / hiver 2024 Production Silence podcast Crédit musique (libre de droits) – Rural Folklore Accordion / Michael John Wookey – Aftershocks / Ardie Son – Haunted Memories / Ran Raiten Crédit photo Aurélien Frances
Entre la Charente Maritime, la Vendée et les Deux-Sèvres, le marais poitevin est riche d’une biodiversité remarquable. La partie mouillée du marais est un labyrinthe de verdure et d’eau de 28 000 hectares. Des canaux plus ou moins abandonnés et envasés quadrillent cette zone inondable qui reprend petit à petit son aspect sauvage. Encore très présents au milieu du 20 ème siècle, les humains désertent aujourd’hui les prairies et les parcelles. Les agriculteurs ont préféré passer la digue pour rejoindre les zones hors d’eau et très étendues du marais desséché pour la monoculture intensive. Ils ont laissé derrière eux, pour une grande partie du marais mouillé, un magnifique territoire autogéré par sa faune et sa flore. Découverte de ce territoire au rythme des rames et de la pigouille avec le photographe Romain Gaillard, l’animateur culturel Mathieu Bouteiller et Guy Grimaud, habitant du marais depuis 90 ans. Intervenant.e.s Romain Gaillard, photographe Mathieu Bouteiller, animateur culturel Guy Grimaud, habitant du marais Prises de son, réalisation et mix Aurélien Frances Mise en ligne 15 février 2024 Enregistrement Printemps 2023 /hiver 2024 Production Silence podcast Crédit musique (libre de droits) – Rural Folklore Accordion / Michael John Wookey – Aftershocks / Ardie Son Crédit photo Aurélien Frances
Selon les époques, les forces de la nature, de la religion et du pouvoir ont façonné les relations d’attraction et de répulsion entre la science et l’imaginaire. Science et création sont unies par les liens tumultueux de la politique. Nombreux sont les scientifiques et artistes à s’engager contre l’oppression pour suivre le chemin de la liberté et de l’égalité. Certains auteurs du Moyen-âge décrivaient une similitude dans les processus de création des scientifiques et des poètes. La création d’une œuvre scientifique ou poétique se manifeste par une même humeur, inventive et constructive, pour interroger le monde. Plus tard, à la période moderne, certains écrivains comme Pierre de Ronsard, vont, à contrario, défendre une poésie qui repose avant tout sur l’éloge de la nature et de Dieu, et qui s’oppose à la science. En témoigne la vision contemplative de l’univers qui ne tient pas compte des découvertes en astronomie de Copernic (l’écriture des Hymnes, dont Les Astres). Aujourd’hui dans un monde occidental miné par les théories du complot et les pressions politiques, nombreux sont les scientifiques qui ont recours à la vulgarisation « poétique » des connaissances pour démocratiser le savoir. Retour dans le Vercors avec le géomorphologue Laurent Husson. Intervenant.e.s Laurent Husson, géomorphologue Prises de son, réalisation et mix Aurélien Frances Mise en ligne 15 février 2024 Enregistrement Août 2023 Production Silence podcast Crédit musique (libre de droits) – Behind every decision / Yehezkel Raz Crédit photo Aurélien Frances
Le paysage, la science et l’imaginaire ont longtemps été dissociés avant que certains explorateurs et scientifiques revendiquent la dimension poétique de la recherche scientifique. Les relations entre la science et le sensible sont fluctuantes selon les époques, comme en témoignent les récits de Alexandre de Humbolt et Charles Darwin. Elles dépendent du processus de création, de la vulgarisation poétique de la science qui participe à notre vision constamment renouvelée du monde, de l’engagement politique des acteurs et bien sûr du sujet lui même… La rationalité de la science s’oppose-t-elle, de fait, à l’imaginaire du paysage et de la poésie ? Eléments de réponses dans cet échange passionnant avec le géomorphologue Laurent Husson. Intervenant.e.s Laurent Husson, géomorphologue Prises de son, réalisation et mix Aurélien Frances Mise en ligne 06 février 2024 Enregistrement Août 2023 Production Silence podcast Crédit musique (libre de droits) – Behind every / Yehezkel Raz – Before you left / Yehezkel Raz – intimate strings / Amusia Extrait vidéo « Il était une fois…les explorateurs »/ studio Procidis Crédit photo Aurélien Frances
Nuit blanche 2/2

Nuit blanche 2/2

2024-01-1116:55

La pollution lumineuse altère le comportement et les déplacements des animaux, en particulier ceux des oiseaux et des insectes. Elle perturbe également la vision de certains mammifères qui chassent la nuit. La lumière artificielle vient aussi troubler l’observation des astres. L’astronomie exerce pourtant une influence importante sur nos vies. Elle nous aide à mieux comprendre les phénomènes naturels et les comportements diurnes et nocturnes du vivant. Le ciel étoilé a permis aux peuples anciens de se repérer dans l’espace et a servi d’agenda climatique. Associées aux rituels tribaux, les constellations indigènes étaient fondamentales pour la survie du groupe. La pollution lumineuse est une atteinte à des connaissances ancestrales de la lecture du ciel étoilé et modifie les héritages biologiques et cycliques du vivant. Retour sous la voûte céleste iséroise avec l’astronome Julien Milli. Intervenant.e.s Julien Milli Prises de son, réalisation et mix Aurélien Frances Mise en ligne 11 janvier 2024 Enregistrement Août 2023 Production Silence podcast Crédit musique (libre de droits) – Philippines – Ben Winwood Crédit photo François Emond
Nuit blanche 1/2

Nuit blanche 1/2

2024-01-0514:24

La pollution lumineuse perturbe le comportement des animaux et leurs fonctions physiologiques et métaboliques. Elle est responsable de la mort de centaines de millions d’oiseaux, de milliers de milliards d’insectes chaque année et de nombreux cancers chez les humains. La lumière artificielle touche aussi bien la Terre que le ciel. L’observation des étoiles devient difficile et complique considérablement le travail des scientifiques. Les avions et les satellites, présents par dizaine de milliers, participent à cette pollution lumineuse et occupent désormais notre dernier espace quotidien de rêverie. Rendez-vous sous le ciel étoilé de l’Isère avec l’astronome Julien Milli. Intervenant.e.s Julien Milli Prises de son, réalisation et mix Aurélien Frances Mise en ligne 5 janvier 2024 Enregistrement Août 2023 Production Silence podcast Crédit musique (libre de droits) – Once upon a time – Maya Belsitzman et Matan Ephrat Crédit photo François Emond
Craco se dresse dans un paysage désertique et très aride, au milieu de collines fragiles. Ces étranges formations nées de l’action du vent et de l’eau rappellent le relief de la Cappadoce en Turquie. En s’approchant du village, on découvre un site fantomatique, habité par un âne et d’éternelles corneilles qui occupent Craco depuis le XI ème siècle. La vie humaine n’est plus qu’un lointain souvenir alors que Craco comptait encore 2 000 habitants en 1963. Les pluies torrentielles de ce mois novembre 1963 ont fait tout basculer. La partie basse du village se met à glisser inexorablement. Pendant 30 ans, les éboulements se succèdent, les bâtiments s’effondrent un à un. Aujourd’hui, seul le centre historique et sa Tour normande datant du 11ème siècle se dressent encore fièrement sur l’ éperon rocheux. Nous retrouvons les anciens habitants Anna Didio et Nicola Crapulli, le géologue Giuseppe Locoratolo et le guide Vincenzo Montemurro. Intervenant.e.s Guiseppe Locoratolo, géologue Anna Didio,ancienne habitante Nicola Crapulli, ancien habitant Vincenzo Montemurro, guide et habitant du nouveau village Réalisation Carmen Maria Miranda et Aurélien Frances Prises de son et mix Aurélien Frances Traductions Jean-Philippe Davodeau (Vincenzo Montemurro) Guy Grandjean (Nicola Crapulli) Carmen Miranda (Anna Didio) Aurélien Frances (Guiseppe Locoratolo) Voix-off pour intervenants Antoine Krempf Mise en ligne 5 décembre 2023 Enregistrement Juillet 2022 et 2023 Production Silence podcast Crédits musique (Libre de droits) – Musique traditionnelle tsigane au violon, Lucie Fanzini – Rundinella, chanson populaire du Sud de l’Italie chantée a cappella par Saverino Nilo, un habitant du petit village italien « Pietragalla ». – Armstrong Cabin, Justin Hurwitz Crédit photo Aurélien Frances
Craco est un village italien abandonné. Les habitants ont fui les éboulements et les glissements de terrain dans les années 1970. Anna et Nicola s’accrochent aux ruines. Ils ont eu la chance de faire partie des quelques habitants à pouvoir être relogés à quelques centaines de mètres en contre-bas du village. Le reste de la population a été déplacée à plusieurs kilomètres de Craco. A travers leurs témoignages et les mots d’un géologue et d’un guide, retour sur le passé de ce village étourdissant. Intervenant.e.s Guiseppe Locoratolo, géologue Anna Didio, ancienne habitante Nicola Crapulli, ancien habitant Vincenzo Montemurro, guide et habitant du nouveau village Réalisation Carmen Maria Miranda et Aurélien Frances Prises de son et mix Aurélien Frances Traductions Jean-Philippe Davodeau (Vincenzo Montemurro) Guy Grandjean (Nicola Crapulli) Carmen Miranda (Anna Didio) Aurélien Frances (Guiseppe Locoratolo) Mise en ligne 24 novembre 2023 Enregistrement Juillet 2022 et 2023 Production Silence podcast Crédits musique (Libre de droits) – Pizzica di Torchiarolo, Enza Pagliara – Tarentella parigina, Angelo Petisi Crédit film Le Christ s’est arrêté à Eboli
En immersion

En immersion

2023-10-2619:41

En immersion parmi les apnéistes, Yann Benoist observe leurs pratiques et sa propre attirance pour les fonds marins. En racontant son approche d’un milieu dans lequel l’humain est étranger, il évoque son lien à la Bretagne, les héros de l’Atlantide des comics de son enfance, son approche de la chasse sous-marine, ses envies d’exploration et de connexion aux éléments. Anthropologue de métier, Yann Benoist est aussi l’auteur de l’ouvrage “Les prouesses de l’apnée” et d’un nouveau livre sur le sujet, « Le souffle de l’apnée » (ed. Hermann, octobre 2023). Nous le retrouvons dans le Finistère où il plonge avec sa fille. Intervenant.e.s Yann Benoist, apnéiste Prise de sons, montage et réalisation Mathilde Doiezie et Nathalie Le Gallou-Ong Mixage Aurélien Frances Mise en ligne 26 octobre 2023 Enregistrement Août 2023 Production Silence podcast et Micromondes Crédit musique Lucas Ortiz pour Dreams Crédit photo Aurélien Frances
Sammy Decoster a longtemps été surnommé « le cow-boy français » ou le « crooner des montagnes ». Il souhaite aujourd’hui se détacher de cette étiquette qui lui colle à la peau. Après des études de géographie à Paris, il quitte les amphithéâtres pour vivre dans la nature et mener une vie simple autour de la musique. Le chanteur a besoin de grand air et de sauvage pour ses compositions. Il veut vivre et écrire au calme, près de ses montagnes qui le rassurent. Il coule une vie paisible avec sa compagne et ses deux enfants dans la vallée de l’Isère, où la musique occupe une place quotidienne. Après avoir partagé avec ses enfants la pochette de son album « sortie 21 », il souhaite davantage inclure sa famille dans ses projets musicaux. Nous le retrouvons sur un chemin entre Chartreuse et Vercors. Intervenant.e.s Sammy Decoster Prises de son, réalisation et mix Aurélien Frances Mise en ligne 28 septembre 2023 Enregistrement Août 2023 Production Silence podcast Crédit musique (Autorisation de diffusion du répertoire de Sammy Decoster) – Tu me hantes / Sammy Decoster – Still feelin’ blue / Digital Sauvage – Je veux être à vous / Sammy Decoster Crédit photo Aurélien Frances
Sammy Decoster est un chanteur, compositeur et interprète plutôt taiseux. Il préfère le silence des grands espaces naturels à la rumeur du monde. Son regard contemplatif est tourné vers le Vercors et le massif de la Chartreuse : ses montagnes d’adoption. Ces paysages lui rappellent sa virée états-unienne et lui inspirent une musique folk pour ses productions solo et pour son duo « facteurs chevaux ». Sammy Decoster nous emmène sur ses routes avec douceur, nous le retrouvons d’ailleurs sur l’une d’entre elles. Intervenant.e.s Sammy Decoster, chanteur Prises de son, réalisation et mix Aurélien Frances Mise en ligne 21 septembre 2023 Enregistrement Août 2023 Production Silence podcast Crédit musique (Autorisation de diffusion du répertoire de Sammy Decoster) – Clair de Lune / Claude Debussy (libre de droits) – Venaco / Sammy Decoster – Savannah Bay / Sammy Decoster – De glace / Sammy Decoster – Reprise live improvisé d’Elvis It’s now or never – Sammy Decoster Crédit photo Aurélien Frances
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