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Son livre

Author: Centre national du livre

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Description

Avec « Son livre », partez pour un voyage littéraire et sonore sur les terres des auteurs soutenus par le Centre national du livre.


Son Livre se décline en deux formats avec Pourparlers, des émissions qui donnent la parole aux auteurs et à des personnalités concernées par les sujets des livres présentés, et Mono, des grands entretiens qui explorent les racines de la création littéraire, la trame organique et intime de récits singuliers, les thèmes qui ont provoqué un choc chez l’auteur, si bien qu’il en a fait un livre, Son livre.


Le podcast du CNL est réalisé par Pauline Carayon (CNL), elle est accompagnée par les musiciens et compositeurs Laurent Bardainne (Pourparlers) et Romuald Boivin (Mono).


Illustrations originales par Nine Antico.


Bouclez votre ceinture, tournez la page et montez le son !


107 Episodes
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Rencontre avec Emma Becker, l'écrivaine du "Mal Joli", paru aux éditions Albin Michel qui n'en finit pas de fasciner dans l'exploration du désir qu'elle transfigure par la littérature. Celle qui a toujours voulu être une muse le devient au fil de ses livres sulfureux qui racontent l'ordinaire, et ce que signifie être soi-même quand les émotions nous dévorent, avec le langage qu'elle utilise comme une loupe et qu'elle manie comme la serpe ! Il s'agit du 6e roman d'Emma Becker après "Monsieur" et "Alice" publié chez Denoël, "Odile l'été" chez Julliard, puis "La maison " et "L'Econduite" Chez Flammarion. Ses oeuvres ont reçu plusieurs aides du CNL à la traduction.
Rencontre avec Karine Tuil, l'écrivaine à succès énigmatique qui enchaîne les succès littéraires avec entre autres "L'Insouciance", "Les Choses Humaines" ou encore "Kaddish pour un amour". La langue est une arme, que Karine Tuil manie à dessein pour étriller les vanités dans une quête de Vérité. "La guerre par d'autres moyens" publié aux éditions Gallimard, retentit comme le roman de la domination qui charrie avec lui les trahisons multiples à travers l'ancien couple présidentiel formé par Dan Lehman et sa femme, égérie du cinéma indépendant Hilda Müller. Comment exister après la lumière, et finalement pour qui ? Quels sont les autres moyens ? Karine Tuil a reçu le Prix Landerneau des lecteurs pour son roman "L'insouciance" paru chez Gallimard en 2016. L'auteure des "Choses humaines" est récompensée en 2019 par le prix Interallié et par le prix Goncourt des lycéens, adapté par la suite au cinéma par Yvan Attal.
Rencontre avec Raphaël Quenard, l’étoile filante du cinéma français, mascotte de Quentin Dupieux, qui vient de publier son premier roman « Clamser à Tatouine » aux éditions Flammarion. Ce polar loufoque qui met en scène un sociopathe misogyne, est aussi une déclaration d ‘amour à la langue française. Raphaël Quenard sera à l’affiche de « I love Peru » le 9 juillet prochain, long-métrage qu’il a co-réalisé avec Hugo David, sorte de quête initiatique qui dézingue les travers du succès. Heureux qui comme Raphaël fait un beau voyage ! *Ce entretien a été réalisé à la Maison de la Poésie, tous nos remerciements à son Directeur, Olivier Chaudenson !
Aujourd’hui nous sommes heureux d’accueillir deux pépites de la littérature jeunesse, l’une est autrice, l’autre auteur, il s’agit de Caroline Solé et de Olivier Tallec. À occasion de la 11e edition de Partir en livre, le festival national du livre pour la jeunesse, avec pour theme cette année “Les animaux et nous”, plusieurs auteurs ont participé à un recueil de nouvelles afin de célébrer les histoires dédiées aux plus petits en convoquant les sentiments, les peurs, les désirs, les questions qui surgissent quand on est enfant, et que le monde extérieur nous intime d’exister par nous-mêmes. Caroline Solé fait partie des auteurs du recueil cette année et Olivier Tallec a reçu le prix jeunesse du Point pour l’album “Serpent Bleu, serpent Rouge” paru à l’Ecole des loisirs, en avril 2025. Ils sont tous les deux members de la commission littérature jeunesse du Centre national du livre. Faire le choix de la littérature jeunesse, c’est sans doute rester fidèle àune émotion, à un rêve.  Ils nous répondront à ce sujet Caroline Solé publie son premier livre “La Pyramide des besoins humains” en 2015 à l’École des loisirs, puis « La Petite Romancière, la Star et l'Assassin » aux éditions en 2017 et « La Fille et le Fusil » en 2020 aux éditions Albin Michel ou encore “Akita et les grizzlys” en 2019 qui reçoit le prix Pépite Fiction Junior 2020 du salon du livre jeunesse de Montreuil. Olivier Tallec a illustré les series “Grand loup et Petit loup” aux éditions Flammarion-Père Castor, “Qui Quoi” aux éditions Actes Sud junior, “Rita et Machin” aux éditions Gallimard jeunesse, et “Dagfrid” à l’Ecole des loisirs. En 2020, il est recompensé par le Prix du Grand Chêne pour son livre “C’est mon arbre” paru en 2019 à l’École des loisirs.
"Cette vieille chanson qui brûle" d'Alexandre Lenot, publié chez Denoël, résonne comme une prière secrète, celle qui enjoint d'exister en dépit des manques, de l'absence. Ce roman raconte l'histoire, l'enfance sauvage de deux frères, à travers la voix de Noé, élevés à la dure par un père monstrueux mais fascinant, et qui élisent la forêt comme terre d'accueil et mère protectrice, parce que la leur n'a plus donné signe de vie. Il s'agit du 2e roman d'Alexandre Lenot après "Écorces vives" paru en 2018 aux Éditions Denoël. À la rentrée prochaine,  pour son prochain roman, Alexandre voyagera en Egypte et sera en résidence aux Correspondances de Manosque, festival soutenu par le Centre national du livre.
Aujourd’hui nous sommes heureux d’accueillir deux éditrices flamboyantes, Véronique Ovaldé, directrice littéraire aux éditions Albin Michel et Noémie Sauvage, éditrice aux éditions de l’Olivier. Être éditeur c’est avant tout être lecteur, mais comment s’organise-t-on quand on est aussi écrivain comme Véronique Ovaldé, qui a écrit une quinzaine de livres, récompensée – entre autres - par le Prix France Culture Télérama en 2008 pour « Et mon cœur Transparent » paru aux éditions de L’Olivier. En 2009, elle reçoit le Prix Renaudot des lycéens, et le prix Roman France Televisions pour son livre « Ce que je sais de Vera Candida », Et en 2010, le Grand prix des lectrices de Elle. Passée par les éditions du Seuil, elle rejoint les éditions Albin Michel en 2019. Noémie Sauvage entre dans l’édition en tant qu’attachée de presse aux éditions du Seuil et aux éditions Verdier. Elle intègre les équipes de Christian Bourgois avant de rallier les éditions de l’Olivier. Le flair, elle l’a, et elle l'a mis au service de Hugo Lindenberg qui recevra le prix du livre Inter en 2021. Cette année, elle a travaillé sur le 2e roman de Fatima Daas, « Jouer le jeu » qui paraîtra fin août, sachant que son premier livre « La petite dernière » a été adapté au cinéma par Hafsia Herzy et présenté en compétition à Cannes en mai dernier. Il faut dire que le fantasme de l’entre-soi colle au métier d’éditeur, à Saint-Germain des prés. Qu’en est-il vraiment ? Si devenir éditeur c’est avant tout être lecteur, il existe bien un chemin intérieur qui se creuse dans l’imaginaire individuel de ces éditeurs qui ne sont pas tous nés dans le sérail. Une personnalité, un esprit critique, une capacité à inventer, ça se construit, et ce dont nous allons parler avec Véronique Ovaldé et Noémie Sauvage.
Un meurtre, celui d’un commissaire-priseur, des faussaires, un vol de tableau, un modèle séduit par un Modigliani charismatique mais fauché, voici le programme truculent qui s’annonce dans « L’énigme Modigliani » le nouveau roman d’Eric Mercier, paru aux éditions de la Martinière, avec aux manettes de l’enquête la brigade du commandant Frédéric Vicaux ! « L’énigme Modigliani » est le 4e livre d’une série initiée avec « Fauves », puis « Panique à Drouot » et « Le secret de Van Gogh », tous parus aux éditions de la Martinière. Docteur en histoire de l’art, Eric Mercier se consacre à l’écriture de polars qui invitent les circonvolutions artistiques à travers les desseins machiavéliques de ses personnages !
Le premier roman d’Adèle Yon « Mon vrai nom est Elisabeth » paru aux éditions du Sous-Sol raconte l’histoire d’une quête de vérité menée tambour battant par une chercheuse qui part sur les traces de "Betsy", son arrière- grand-mère, présumée folle, schizophrène, dans les années 50. Quand elle évoque son prénom, elle se heure au silence de sa famille, traditionnelle, qui charrie ses tabous comme toutes les autres. Toutefois une arrière grand-mère lobotomisée interroge, dérange, et les non-dits infusent un malaise croissant au fil des pages. Qui était Elisabeth à l’époque où les femmes disposaient tout juste du droit de vote ? Est-ce que la folie se transmet de génération en génération ? Un récit, un essai, un roman noir, tout s’entremêle avec une grande clarté dans ce premier roman, porté par une voix au souffle littéraire incandescent. Adèle Yon est chercheuse et a aussi étudié le cinéma, elle exerce également comme cheffe de cuisine. « Mon vrai nom est Elisabeth » constitue l’aboutissement de sa thèse en sciences humaines et sociales. Retrouvez Son Livre, le podcast du Cnl, sur toutes les plateformes d’écoute !
Le dernier roman d’Emilie Desvaux « Le Ciel de Tokyo » publié aux éditions Rivages, raconte l’histoire de Camille qui souhaite échapper à son mariage en fuyant à Tokyo. Là-bas, elle s’installe dans une Gaijin house, une auberge pour voyageurs perdus en manque de contemplation forte. Ça sent l’huile de sésame et la fumée de bars un peu glauques. On suit Camille dans le labyrinthe des rues de Tokyo et dans ses paysages qui se forment et se rêvent dans sa conscience. Lire Emilie Desvaux c’est revenir à un état liquide, c’est accepter la tentation de l’abîme, mais c’est aussi s’abandonner à la lenteur pour entendre les bruits de la ville de jour comme de nuit. Il s’agit du 3e roman d’Emilie Desvaux, après « À l’attention de la femme de ménage » paru aux éditions Stock en 2011 et sélectionné pour le Goncourt du premier roman, suivi de son 2e roman « Le jardin de minuit » en 2013 (Stock). En 2011, elle publie sa première nouvelle « La Maison de Mona » récompensée par le prix du jeune écrivain de langue française.
Écrivaine hybride, inclassable, Laure Limongi écrit des textes hautement littéraires, grandement poétiques, en choisissant parfois la performance pour illustrer les histoires qui la traversent et la bouleversent. L’invention de la mer raconte la fin d’un monde et la naissance d’une nouvelle ère en donnant la parole à des chimères, êtres hybrides, mi humains-mi cétacés, qui inventent un langage ondulatoire à la portée mythologique. Autrice, éditrice, elle a créé un master de création littéraire à l’école nationale supérieure d’arts de Paris Cergy. Avant l’invention de la mer, publié aux éditions du Tripode, Laure Limongi a publié : - On ne peut pas tenir la mer entre ses mains en 2019 aux éditions Grasset - J'ai conjugué ce verbe pour marcher sur ton cœur en 2020 aux éditions L'Attente - Ton cœur a la forme d'une île en 2021 aux éditions Grasset. La Villa Medici l’a accueillie comme pensionnaire de 2023 à 2024.
Rencontre avec Bruno Doucey, l’oiseau rare d’une partie de l’édition poétique qui consacre sa vie à la découverte, celle des auteurs, celle des textes, situés un peu partout sur la planète qu’il propose en édition bilingue.  Parfois le lyrisme interroge, la beauté tout comme les sentiments nous paraissent acquis, normaux et on finit par oublier ou se lasser. Se souvenir, s’émerveiller, s’enthousiasmer, voilà le grand voyage de l’éditeur et poète Bruno Doucey. Heureux les heureux. C’est parti ! Bruno Doucey a fondé les éditions éponyme en 2010 avec sa compagne Murielle Sazc, qui célèbrent d’ailleurs leur 15e anniversaire cette année. Poète engagé, il a également présidé le Comité Printemps des poètes du Centre national du livre de 2023 à 2025. Son dernier recueil de poèmes "22 Bureau des longitudes", a été publié en 2022.
Sur toute la surface de la terre », Le dernier livre de Bruno Remaury paru aux éditions José Corti raconte la domination des êtres par leurs semblables au fil des siècles, et comment le capitalisme s’avère intrinsèquement lié à la hiérarchisation de l’espèce, qui précède sa marchandisation. En convoquant l’histoire et la mythologie, il démontre, grâce à des ressors poétiques, la métamorphose du fantasme de l’Inconnu majestueux à son essentialisation. Toutefois, il existe encore des terres où la cohabitation reste encore possible. "Sur toute la surface de la terre est le 5e livre" d’une série de Bruno Remaury publiée aux éditions Corti, et initiée en 2019 avec « Le Monde horizontal » récompensé par la mention spéciale du Prix Wepler. Anthropologue multi-facettes, il reçoit le prix Le Monde de la recherche universitaire pour son essaie « Le beau sexe faible » publié chez Grasset en 2000.
Cette année, c’est Anouck Ricard qui remporte le grand prix du festival d’Angoulême à l’occasion de sa 52e édition. Ce prix récompense le talent mais aussi l’irrévérence, la récurrence, et une femme. À l’instar d’Anouck Ricard, Emilie Gleason et Salomé Lahoche ont étudié à l’école supérieure des arts déco de Strasbourg. Salomé Lahoche sort « La vie est une corvée » en 2023 aux éditions Exemplaire qui rassemble des strips publiés sur le réseau social Instagram. En 2024, elle publie l’album « Ernestine » aux éditions Même pas mal qui recevra le prix Révélation ADAGP-Quai des bulles 2024 et pour lequel elle reçoit une aide à la création du CNL en 2023. En 2025, elle remet le couvert aux éditions Exemplaire avec « Peur de mourir mais flemme de vivre » qui reprend de nouveau ses posts sur Instagram. Faut dire que plus de 100 000 personnes suivent Salomé Lahoche et se délectent de ses considérations multiples et quotidiennes au sujet de l’art de vivre au sens large. Pour le journal le Monde, elle réalise des dessins de presse pour l’affaire Pélicot. Emilie Gleason a publié plusieurs ouvrages dont « Ted : Drôle de coco » aux éditions Atrabile qui reçoit le prix Révélation du festival d’Angoulême en 2019 et qui raconte avec pudeur la vie de son frère Asperger mais je crois qu’on utilise plus ce mot. Les couleurs chatoyantes animent son œuvre dessinée, mais en 2023 elle illustre l’album « Robbie » en noir et blanc, dans la collection Virages graphiques des editions Payot Rivages, écrit par Olivier Bruneau, l’auteur phare de « Dirty Sexy Valley ». Elle produit aussi « Junk food, les dessous » aux éditions Casterman en 2023, ou encore « Mafalda, mon héroïne » aux éditions Glénat en 2024 avec un collectif de dessinatrices comme Aude Picault, Pénélope Bagieu, entre autres. Emilie a reçu deux aides du CNL, en 2020 pour « Junk food » et en 2024 pour « Aw bichette ». L’émission spéciale bande dessinée avec Emilie Gleason et Salomé Lahoche, c’est maintenant !
Aujourd’hui, nous sommes heureux d’accueillir deux grandes et jeunes plumes de la science-fiction contemporaine, Floriane Soulas et Audrey Pleynet. Floriane Soulas publie ses trois premiers romans aux éditions Scrinéo « Rouille » en 2018 puis « Les Noces de la Renarde » en 2019, et « Les Oubliés de l’Amas » en 2021 pour lequel elle reçoit le Prix des Utopiales 2022. Ensuite elle écrit « Tonnerre après les ruines » en 2023, paru aux éditions Argyll et en 2024, « Les filles de Freya » aux éditions Rageot. En 2024, elle rejoint également le comité littéraire du festival les Utopiales, le grand festival de science-fiction à Nantes, soutenu d’ailleurs par le Centre national du livre.   Audrey publie son premier roman « Noosphère » en 2017 en auto-édition avant d’être publiée par les éditions Le Bélial, notamment « Rossignol ». Son roman sera récompensé par le Prix du meilleur roman des Utopiales 2023. Elle a écrit plus d’une vingtaine de nouvelles. La dernière en date «  Rayée », est actuellement en lice pour le grand prix de l’Imaginaire 2025 mais qui a déjà reçu le prix des lecteurs de la revue Bifrost  de la meilleure nouvelle francophone 2024. Qui sont ces autrices, au panache littéraire science-fictionnel incandescent qui incarne le renouveau de ce genre littéraire qui flirte depuis toujours avec la philosophie, les sciences-sociales, la poésie et évidemment, avec la science ?  
"Hommages", le roman de Julien Perez publié aux éditions P.O.L, raconte l'histoire de Gobain Machín, un artiste survolté au talent fou qui aime et manipule ses proches à la manière d'un démiurge et qui provoque la stupeur quand il disparaît subitement dans la montagne.  Son entourage prend alors la parole et des fragments de langage deviennent kaléidoscope d'une pensée et d'un monde torturés qui révèlent avec humour le merveilleux et le monstrueux de chacun, en mettant en perspective le regard du lecteur : une expérience en somme.  Auteur-compositeur, Julien Perez signes ses créations sonores sous le nom de Perez (Rex, Vert Vert, Un album de collection, Surex, Cavernes, L’Hôte, Sados). Il travaille avec les arts plastiques, le cinéma et le théâtre. En compagnie de l’artiste Dominique Gonzalez-Foerster, il forme le duo Exotourisme. "Hommages" est son premier roman.
Avec "Une femme sur le fil" Olivia Rosenthal raconte l'histoire de Zoé, une adolescente qui tente d'échapper aux mains baladeuses de son oncle, toujours dans l'ombre de sa mère. Il faut fuir et parvenir à appréhender l'espace pour l'apprivoiser et s'en sortir. Dans ce livre, Olivia Rosenthal réalise un mémento au long cours comme un compte à rebours, qui explique la genèse de l'histoire qu'elle choisit d'écrire, sorte de chorégraphie périlleuse où les mots, la langue, les temps, nous traversent, nous suspendent, nous happent puis nous relèvent pour contempler les possibles précipices car tout ne tient qu'à ce fil, notre mouvement. Moteur, respiration, action. Il s'agit du 13e roman d'Olivia Rosenthal publié aux éditions Verticales Olivia Rosenthal est récompensée par le prix Wepler en 2007 pour son livre "On est pas là pour disparaître", elle remporte le premier Pirx Alexandre Vialatte en 2011 pour "que font les rennes après Noël" et reçoit le prix Transfuge du meilleur en 2019 pour "Eloge des bâtards".  
Le roman de Barbara Israël, « La beauté des ruines » publié aux éditions Flammarion, nous raconte l’histoire de Moïse et Antoine, un couple uni par une esthétique commune, façonnée par les livres, la musique, la fête, la rigolade, les engueulades, depuis 30 ans. Sauf que Paris ne résonne plus comme une fête chez Antoine, le temps fait son œuvre, ils vieillissent. Aussi c’est quoi vieillir ? Que reste-t-il du cœur battant de la jeunesse, des idéaux et peut-on rester soi-même à 50 ans ? À la faveur d’un ami qui refait surface après 20 ans, installé depuis en Grèce, un mot comme un sésame « Athènes » leur murmure la promesse d’un exil poétique… Le grand entretien avec Barbara Israël c’est maintenant.
Avec « Challah la danse" paru aux éditions Le Nouvel Attila, Dalya Daoud livre une fresque émouvante de la fin des années 70  jusqu'au début des années 2000, qui dépeint les cités ouvrières de Lyon du côté de familles qui ont émigré en France, en convoquant des personnages hauts en couleur qui racontent l'époque, l'Histoire mais du côté intime. Ce quotidien romanesque nous happe sans souffrir du temps qui passe. C'est parti ! Dalya Daoud est journaliste, a été rédactrice en chef et cofondatrice du site d'informations Rue 89 Lyon. « Challah la Danse » est son premier roman !
Doit-t- on attendre l’invitation au voyage, ou faut-il se la lancer ? Mais de quel(s) voyages parle-t-on au juste ? Le voyage selon le Larousse, c’est « l’action de voyager, de se rendre ou d’être transporté en un autre lieu ».   En latin, voyage dérive de via, route, et qui mène aux provisions de route, viaticum. Évidemment, cette émission ne se transformera pas en cours de latin, mais on commence à comprendre que dans le voyage, il y a le mouvement, celui du corps, celui de l’esprit. Et si voyager, c’était renaître, ou assister à des naissances, celles des autres et les siennes. Vagabonder dans les nuits, ou de bungalow en bungalow, Julien Blanc Gras et Pierre Deram racontent leur pèlerinage géographique, intime, car pour survivre, dériver, semble être une solution.   Aujourd‘hui nous sommes heureux d’accueillir les écrivains Julien Blanc Gras et Pierre Deram. Comment la littérature peut-elle nous inviter au voyage ? Ou est-ce le voyage qui invite la littérature ?
Avec Hôtel Roma, L'écrivain Pierre Adrian nous propose une déambulation singulière aux côtés de l'écrivain Cesare Pavese qui s'est donné la mort à 40 ans dans une chambre de l'hôtel Roma face à la gare de Turin. À travers la contemplation d'un monde qui n'existe déjà plus, certains points de repères attrapent les regards mélancoliques, comme les gares italiennes, le sable des les rues après une journée à la plage. C'est Pierre Adrian qui le dit.
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