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Sous la fibre

Author: Claire-Marine Beha

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Description


Qu'est-ce qui se cache ~sous la fibre~ artistique des créateur•ice•s en art visuel? 


Sous la fibre plonge au coeur de l’univers des artistes du Québec pour y découvrir les humain•e•s derrière les œuvres et revisiter les moments clés de leur parcours et leur démarche artistique. Pourquoi créent-ils•elles? Quelles sont les réflexions qui les animent et quelles expériences marquent leur art? 


Des artistes visuel•le•s nous dévoilent quelques morceaux d’intime et d’inspiration et nous offrent une immersion privilégiée dans leurs processus créatifs. De leurs projets les plus marquants à leur enfance, en passant par les épreuves traversées et les sujets, les médiums qui les obsèdent, on plonge dans les coulisses de leur art.


Un podcast indépendant créé, réalisé et animé par Claire-Marine Beha.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
31 Episodes
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Et si les matières, les éléments naturels et les cycles inlassables du temps étaient à la fois la plus grande source d’inspiration, mais aussi d’ancrage? Tandis que je vous embarque pour une pérégrination sonore aux Jardins de Métis, je donne la parole à deux artistes qui créent en sensibilité avec le paysage, en curiosité avec le vivant. (3:30) L’artiste et designer multidisciplinaire Marie-Pier Caron alias Enfant nostalgique aime jouer avec les biomatériaux et observer leurs étonnantes mutations, allant du cuir de kombucha au béton de chanvre. Avec émotion, elle rend visite à son œuvre Matière matière, créée in situ deux ans plus tôt lors du Festival international de Jardins avec Rose-Marie Guévin, Vincent Ouellet et Tristan Morissette. L’artiste revient sur cette expérience de création dans un cadre hors du commun, et exprime son émerveillement face au potentiel infini des matières vivantes.(28:10) Laura Demers, artiste visuelle et commissaire, puise sa force créative dans une observation attentive du paysage. Ses œuvres poétiques (dessin, photographie argentique, cyanotype, estampe, etc) interrogent l’écologie, la manipulation de la nature par l’humain, l’empreinte que nous laissons sur l’environnement et celle qu’il laisse sur nous.Elle entamait alors une résidence artistique à la Maison d’Ariane, très enthousiaste à l’idée de s’inspirer des végétaux du fleuve, de connecter avec la communauté locale et de bénéficier des expertises botaniques. Toutes deux font la part belle au vivant en conjuguant imprévu et intention pour révéler toutes les dimensions sensibles et évolutives des composants naturels, même les plus indicibles.Comment se déploie l’expérience de création lorsqu'elle est extraite de son contexte habituel? De quelle manière une résidence artistique enrichit-elle le processus créatif? Pourquoi tendre l’oreille un peu plus attentivement vers la nature peut-il améliorer notre appréciation de celle-ci? Et ça ressemble à quoi, créer dans les Jardins de Métis? *****Création, réalisation, animation : Claire-Marine BehaMusiques originales : Juliette Beha, Yvan VindretMusiques additionnelles sous licence libre de droits : "Flowers" de Holloway & Kershaw, “Sunbeams” de Diaz, “Neutral Motion” de Chevalier, “Ethereal Journey” de Bailleux, “A Road Less Travelled” de Hearson, “Cashmere Cosmos” de Greenwood & Hayes, “Breathe In Breathe Out” de Klooz, “Finding Solace” de Chevalier (Courtoisie Universal Production Music/Ausha).Un grand merci à Laura Demers – @hellolaurad, Marie-Pier Caron (Enfant nostalgique) @enfant_nostalgique, à Marie-Ève Lussier-Gariépy, ainsi qu’à l’ensemble de l’équipe des Jardins de Métis pour leur invitation et leur accueil : Olivier Lapierre, Joël Pelletier, Ève De Garie-Lamanque et Sylvain Legris.Cet épisode est diffusé en partenariat avec les Jardins de Métis – @jardinsdemetisHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans son atelier, l'artiste navigue souvent seul·e face aux doutes créatifs, à la complexité du marché et aux défis du financement. Et l'idée de demander de l'aide peut sembler intimidante!Pourtant, le mentorat peut être un véritable tremplin dans une carrière artistique. Que ce soit pour structurer un processus, briser la solitude, développer un projet ou acquérir de nouvelles techniques, un.e mentor·e agit comme un phare et un miroir, un guide et un pair.Quels sont les ingrédients incontournables d'un mentorat sain, soutenant et bénéfique entre artistes? Comment trouver la bonne personne et pour quelles raisons solliciter son accompagnement?Plus que de simples appuis, ces relations d’entraide et d’apprentissage sont le reflet d’un milieu artistique dynamique, poreux, où la transmission demeure la clé de la créativité.Dans cet épisode, on discute de la portée du mentorat entre artistes ou entre un.e artiste et un.e professionnel.le de la culture avec trois invité·es très investi·es dans leurs démarches d’accompagnement : Sarah Kitzy Gineau-Delyon, directrice de l’organisme artch (3:40), l’artiste Andy Maple (21:00), également cofondatrice de la maison d'édition Pièce jointe, ainsi que le cinéaste expérimental et artiste vidéo Guillaume Vallée (30:25).*****🤠 yeeehaw, abonnez-vous à l'infolettre : souslafibre.substack.comCréation, réalisation, animation : Claire-Marine BehaMusiques originales : Juliette Beha, Yvan VindretMusiques additionnelles sous licence libre de droits : "Boulevard" de Arson Optics & Sebastian Barnaby Robertson, “Repetitive Motion” de Laurent Dury, “Just Show Out” de Matthew Brian Bento & Matthew David Goodman, “Soft Vibration” de Laurent Lombard, “New Lease On Life” de Yannick Kalfayan, “African Journey” de Heber Suffrin, “Seasons Of The Moon” de Liu, “Hazy Road” de Ferran Vernerey (Courtoisie Universal Production Music/Ausha).Visuel de l’épisode : @moulemoule💕 Un grand merci à Sarah-Kitzy Gineau Delyon, Andy Maple – @andzymaple @piecejointeeditions et à Guillaume Vallée – @guillaume_valleeCet épisode est diffusé en partenariat avec artch – artch.org / @artchmtlHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le bijou est-il une sculpture comme une autre? La réponse n’est pas si évidente! Pourtant, la démarche et le processus créatif de certain.es designers en joaillerie résonnent à plusieurs égards avec ceux des artistes visuel.les. S'inspirant autant du monde formel que de l'émotionnel, ielles transforment la matière pour exprimer leur vision singulière et sublimer l'ordinaire.Les joaillières Émilie Pauze (Pauze atelier) et Marie-Maude Brunet (Marmo) viennent d’ouvrir Comité, un atelier-boutique qui rassemblent leurs lignes de bijoux faits à la main, mais aussi les créations d’autres artisan.es locaux.ales dans un esprit de communauté. Leur pratique, résolument moderne et exploratoire, s'émancipe fièrement des codes de la joaillerie traditionnelle. L’une puise dans la richesse et la fascination de l’esthétique vintage, tandis que l’autre emprunte aux formes organiques et évocatrices leur puissante versatilité.Immersion dans les coulisses de leur travail où les deux complices évoquent, entre autres, la place de la minutie dans leur savoir-faire, le syndrome d’imposture, le fameux état de flow créatif, les frontières poreuses entre l’art, le design et l’artisanat, ainsi que leur désir de créer des objets intemporels. 🤠 yeeehaw, abonnez-vous à l'infolettre : souslafibre.substack.comCréation, réalisation, animation : Claire-Marine BehaMusiques originales : Juliette Beha, Yvan VindretMusiques additionnelles sous licence libre de droits : "Coffee Drops" de Ferran Vernerey, “Fading Into Silence” de Yaaster, “Make Rainy Days Good” de Yaaster, “Finding You” de Terrasse, “Elastic Sky” de Knight (Courtoisie Universal Production Music/Ausha).💕 Un grand merci à Marie-Maude Brunet – @marmojewelry et à Émilie Pauze – @pauzeatelier / @comite.atelierboutique Cet épisode est diffusé en partenariat avec le Magazine Ligne @magazineligne Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
À l’atelier retailles, l’atmosphère est empreinte d'humidité, de frénésie créative et de bonne humeur!Depuis 2018, l’atelier se spécialise en papier artisanal en revalorisant des retailles de tissu. Mais il est aussi le berceau de résidences artistiques, d’ateliers où apprendre des expertises techniques, et surtout un lieu d’expérimentation en tout genre. Ici, on a pas peur de repousser les limites de la matière, de la considérer, la modeler et la sublimer avec toute l’attention qu’elle mérite. Cet espace convivial de jeu, d’exploration et de partage, on le doit à Sophie P-Voyer, capitaine de l’atelier retailles et artiste bricoleuse en quête perpétuelle de découvertes.Avec enthousiasme, elle nous raconte son coup de foudre avec le papier, un médium versatile, sensoriel et inépuisable, elle revient sur les moments marquants dans l’évolution de son entreprise, évoque plusieurs projets artistiques stimulants qui font sa fierté, mais affirme également son profond désir de placer la communauté à l’avant-plan.🤠 Abonnez-vous à l'infolettre : souslafibre.substack.comCréation, réalisation, animation : Claire-Marine BehaMusiques originales : Juliette Beha, Yvan VindretMusiques additionnelles sous licence libre de droits : "Time Passing Marimba" de Eric Chevalier, “Sunbemas” de Daniel Diaz, “Groovy Dramedy” de J-M Alexandre, “Sooner Or Later” de Franck Sarkissian, “Later Tonight” de Nathan Black, “Achieving The Impossible” de Yannick Kalfayan (Courtoisie Universal Production Music/Ausha).💕 Un grand merci à Sophie P-Voyer – @atelierretailles → Pour écouter l’épisode avec Véronique Buist : https://smartlink.ausha.co/souslafibre/veronique-buist → Pour écouter l’épisode avec Yannick De Serre : https://smartlink.ausha.co/souslafibre/yannick-de-serre Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour les artistes visuel.le.s et artisan.e.s, les réseaux sociaux sont des espaces incontournables afin de rejoindre leur public et faire rayonner leur travail au-delà des barrières géographiques.Mais créer du contenu en continu pour promouvoir son art nécessite de déployer beaucoup de temps et d’énergie, notamment dans un contexte où il faut autant interpeller les humain.e.s que séduire les algorithmes. Mentionnons aussi le piège de la comparaison et la crainte de compromettre sa créativité en suivant (un peu trop?) les tendances en ligne pour se démarquer.Quelles sont les stratégies les plus efficaces, mais saines pour se démarquer en tant qu’artiste que les réseaux sociaux? Comment faire en sorte que ces communautés et canaux numériques aient un impact positif sur une carrière?(4:55) Cloé Pluquet, consultante en développement de stratégie numérique pour les artistes et les organismes culturels, offre de précieux conseils pour diffuser du contenu pertinent, percutant, mais proche de leurs valeurs et identités.(37:45) Ensuite, Laurence Dubuc, titulaire d'un doctorat en relations industrielles et spécialiste des enjeux liés au travail artistique et à la main-d'œuvre culturelle, discute de l’impact de cette performance de soi et du développement des réseaux sociaux sur le travail des artistes qui assument au quotidien de nombreuses tâches qui demeurent invisibles aux yeux du public. À travers ses deux prises de paroles expertes, plusieurs artistes visuel.le.s qui vivent et travaillent au Québec témoignent de leurs expériences avec Instagram et les réseaux sociaux. 🤠 Abonnez-vous à l'infolettre : souslafibre.substack.com–» Appel aux artistes pour bonifier la Collection d'œuvres d’art de la ville de Laval : cliquez iciCréation, réalisation, animation : Claire-Marine BehaMusiques originales : Juliette Beha, Yvan VindretMusiques additionnelles sous licence libre de droits : "Half Time" de Le Fat Club, “Better Times” de Oliver Holmes, “Laid Back Vibes” de Alexandre Prodhomme, “After Beach Party” de Josselin Bordat, “Breathe In Breathe Out” de Klooz (Courtoisie Universal Production Music/Ausha).Visuel de l’épisode : Michèle Barcena-Sougavinski @mmichele.bsUn grand merci aux expertes Laurence Dubuc et Cloé Pluquet, à Sarah Kitzy Gineau-Delyon, directrice de artch, et son équipe, à l’artiste Michèle Sougavinksi pour le superbe visuel de l’épisode, ainsi qu’aux artistes qui m’ont fait confiance avec leurs témoignages : Pascale Jean, Méphisto Bates, Lucie Palombi, Alix Galdin et Jonathan Barbeau.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La performance, c'est un dialogue vibrant entre l'artiste, le lieu, le temps et le public. C’est une rencontre mouvante où l'espace se charge de tensions, d'émotions et d’intentions. Contrairement aux œuvres d’art matérielles qui interagissent de manière plus subtile avec le public, la discipline de la performance donne lieu à un art vivant où l’audience est mise à contribution dans la plupart des cas. C’est aussi un art d’engagement, qui peut véhiculer des revendications sociales autant qu’engendrer des images fortes qui forcent nos réflexes à capituler et poussent nos imaginaires à croitre. (04:30) Dans cet épisode, l’artiste et professeure à l’UQAM Hélène Doyon nous suggère plusieurs pistes de compréhension des propositions performatives.(18:15) Ensuite, l’artiste Laurence Beaudoin Morin nous parle des thèmes incontournables de sa pratique : le risque, le rassemblement et les terrains vagues. Elle nous offre également une immersion sur le tournage de son court-métrage « Achronie » qui a eu lieu dans un immense bâtiment vide qu’elle a activé et apprivoisé à travers ses gestes. –» Laurence Beaudoin Morin présente ce film dans le cadre du Festival International du Film sur l’Art de Montréal (FIFA), lors de la séance Migrations qui aura lieu à Concordia le vendredi 15 mars : https://lefifa.com/catalogue/achronie🤠 Abonnez-vous à l'infolettre : https://souslafibre.substack.com/ Création, réalisation, animation : Claire-Marine BehaMusiques originales : Juliette Beha, Yvan VindretMusiques additionnelles sous licence libre de droits : "Perpetual" de Edouard Ferlet, “Losing Track” de Rémi Boubal, “Suspended Time” de Philippe Guez (Courtoisie Universal Production Music/Ausha).Crédit photo visuel épisode : Manoushka LaroucheMerci à Laurence Beaudoin-Morin et Hélène Doyon pour leur générosité et leur confiance, à Michelle Lacombe, directrice du festival VIVA! Art Action, ainsi qu’à Jérôme Rocipon, directeur des communications, marketing et partenariats du Festival International du Film sur l’Art (FIFA) et toute son équipe.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L’une conçoit des installations poignantes et poétiques, l’autre s’offre la liberté d’appréhender plus humainement notre rapport au territoire grâce aux arts textiles ; les deux artistes qui prennent la parole dans cet épisode possèdent la grande qualité de parvenir à creuser des sujets intimes, à tisser la toile d’un historique personnel, tout en invitant le public à y prendre part. (14:20) My-Van Dam, artiste pluridisciplinaire, investit les sujets profonds du trauma intergénérationnel, du deuil et du chemin vers la guérison à travers des œuvres dont la symbolique frappe l’esprit et invitent à l’introspection. My-Van Dam raconte peut-être son histoire, elle qui créé d’ailleurs beaucoup avec sa soeur et sa mère, mais s’adresse autant à la mémoire des individus qu’à celle du collectif.(39:40) Ensuite, Tania Lara Casaubon, à travers des œuvres faites de broderie, de tissages et de collages textiles ornées de détails attirants et familiers, conçoit des cartographies sensibles où les frontières s’érigent davantage aux creux des souvenirs et des expériences qu’à travers les démarcations géographiques traditionnelles. Les nouveaux territoires ludiques qu’elle imagine ouvrent la porte à un art participatif et des occasions de rencontres.My-Van Dam et Tania Lara Casaubon font partie de l’exposition « Tisser l’intime » qui a lieu au Centre culturel George Vanier du 29 février au 7 avril 2024 dans le cadre de POST-INVISIBLES. (4:16) Pour nous parler du retour de la biennale et introduire avec moi le thème de cet épisode, j’ai invité sa fondatrice, Mylène Lachance-Paquin.–» Pour en savoir plus sur Post-Invisibles : https://post-invisibles.com/🤠 Abonnez-vous à l'infolettre : https://souslafibre.substack.com/ Création, réalisation, animation : Claire-Marine BehaMusiques originales : Juliette Beha, Yvan VindretMusiques additionnelles sous licence libre de droits : "Marimba Enigma" de Nicolas Montazaud, “Elastic Sky” de Alexander E Knight, “The Hidden Path” de Laurent Dury, “Repetitive Motion” de Laurent Dury, “Your Way Home” de Andreas Fabritius et Julian Gröner, ”Achieving The Impossible” de Yannick Kalfayan (Courtoisie Universal Production Music/Ausha).Crédit : « autogéographie #2 », de Tania Lara Casaubon.Merci à My-Van Dam, Tania Lara Casaubon ainsi qu’à Mylène Lachance-Paquin pour leurs témoignages et leur confiance.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le corps est un sujet incontournable en art. Analysé, déformé, morcelé, objectifié, sublimé, fantasmé - à tort ou à raison! - il est le lieu où se joue la domination, mais aussi l’émancipation. Puisqu’il est constitué de mouvements, quel objet formidable à forger et observer! Dans cet épisode, deux artistes puisent dans les sujets de la maladie, de la nudité, du male gaze, de l’aliénation des standards de beauté, de la pilosité, mais aussi du corps en tant que lieu d'oppression coloniale, pour donner vie à des corporalités alternatives synonymes de joie, de réflexions et d’affranchissement. (02:48) La photographe et réalisatrice Camille Ropert, dont la démarche se situe à mi-chemin entre le documentaire et la mise en scène, s'intéresse au corps en tant que sujet agentif et évolutif, à travers le prisme du cancer ou encore celui des injonctions qui pèsent sur les corps féminins et non binaires. Comment le corps et l’esprit intègrent-ils les multiples métamorphoses? Teintés de symboles percutants, d’une approche empathique et d’un brin d’humour réconfortant, ses images et films font la part belle aux réalités humaines parfois indicibles, celles vécues profondément dans la chair.(40:50) Avec un enthousiasme contagieux, Esther Calixte-Béa assume et célèbre son corps poilu. L’artiste et activiste d’origine haïtienne et ivoirienne partage sa réalité corporelle en ligne, où elle normalise auprès de sa communauté la pilosité féminine, et l’inclut dans ses œuvres oniriques qui mêlent peinture, sculpture, poésie et textile. C’est en partant de sa propre représentation que cette créatrice anticonformiste conçoit des scènes colorées où les femmes noires sont libres, puissantes et prospères. 🤠 Abonnez-vous à l'infolettre : https://souslafibre.substack.com/–» Pour l’appel à candidature mentionné en début d’épisode par la ville de Laval : Voyez les détails au laval.ca section Culture/Art public et collection d’œuvres.Création, réalisation, animation : Claire-Marine BehaMusiques originales : Juliette Beha, Yvan VindretMusiques additionnelles sous licence libre de droits : "Marimba Enigma" de Nicolas Montazaud, “Breathe In Breathe Out” de Klooz, “Prophecies” de Laurent Dury, “Future step” de P. Breniaux et C. Lugan, “Future Afrobeat” de Malik Bawa (Courtoisie Universal Production Music/Ausha).Crédit photo : Esther Calixte-BéaMerci aux artistes pour leurs témoignages et leur confiance.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L’artiste est-il.elle vraiment comme il ou elle se représente? Où se situe la frontière entre autofiction et autobiographie en art visuel? De quelles manières l’autoreprésentation peut-elle faire office à la fois de miroir pour s’observer, s’émanciper, mais aussi devenir un outil pour interroger la construction de l’identité et la décloisonner? Dans cet épisode, deux artistes nous immergent au sein de leurs pratiques empreintes d’introspection, mais porteuses de réflexions collectives. (10:35) Dans un premier temps, Annie Baillargeon qui conjugue pratique performative, photomontage, vidéo et peinture nous parle de ses œuvres féministes et irrévérencieuses. L’artiste s’approprie les injonctions qui pèsent sur les corps traditionnellement féminins afin de provoquer la normativité capitaliste : minceur, beauté, maternité, docilité, perfection. Selon ses propres mots, son art se base « sur une représentation exaltée et transgressive du corps ». Dans son travail pictural et performatif résonnent les contrastes : lumière et noirceur, minimalisme et surabondance, rituel et chaos, flamboyance et silence. Récemment, elle s’est questionnée sur les conséquences d’Instagram et des tendances skin care qui prolifèrent dans nos écrans. @baillargeon.annie @squarefemininity(37:30) Ensuite, le peintre Mikael Lepage nous amène à mieux comprendre ses autoportraits exécutés à la peinture à l’huile qui défient les archétypes et s’amusent du spectacle qu’on fait de soi. Intemporelles, énigmatiques et symboliques, ses toiles expriment sa vision d’une masculinité libérée de son carcan, autant qu’elles nous invitent à réfléchir à notre expression de genre et aux codes vestimentaires qui régissent bien souvent les rôles binaires. Tout en lenteur, l’artiste nous plonge au plus creux des détails de ses tableaux afin de déceler de nouvelles formes de représentations. @mikael.lepage.artSurprise! Deux autres artistes nous offrent des témoignages éclairs. Il s’agit de la peintre Marie-Danielle Duval et de la photographe Aja Palmer.🤠 Abonnez-vous à l'infolettre : https://souslafibre.substack.com/Pour voir la performance d’Annie Baillargeon : https://www.anniebaillargeon.site/2021-les-soins-des-amazones-1 Création, réalisation, animation : Claire-Marine BehaMusiques originales : Juliette Beha, Yvan VindretMusiques additionnelles sous licence libre de droits : "Marimba Enigma" de Nicolas Montazaud, “Inspire Change” de Fred Dubois, “Lifestyle Trap” de Josselin Bordat, “Seeking the truth” de Laurent Dury, “Kinda Dreamy” de Oliver Holmes (Courtoisie Universal Production Music/Ausha), “Daydreaming in the workplace” de David Dellcroce (sous licence Creative Commons).Crédit photo : Mikael LepageMerci aux artistes pour leurs témoignages et leur confiance.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C'est un sujet omniprésent dans le parcours de la plupart des artistes : le syndrome d’imposture et toute la gamme d’émotions qu’il peut engendrer, incluant le manque de confiance en soi.Basé sur la liberté et la créativité, le métier d’artiste ne ressemble en rien aux autres. Que les créatrices et créateurs naviguent dans le milieu de l’art contemporain ou bien utilisent leurs pratiques à des fins commerciales, plusieurs réflexions et doutes leur sont communs : À partir de quand peut-on s’estimer artiste? Pourquoi la crainte de ne pas être à la hauteur persiste malgré l'expérience? Comment connaître la valeur de son travail, et de quelle manière l’honorer? Quoi faire pour briser l’isolement? Pourquoi est-ce encore plus compliqué de s’assumer en tant qu’artiste lorsqu’on est une femme et/ou une personne mise en marge?  Empreints de sincérité, de questionnements porteurs et de bons conseils, les deux témoignages complémentaires offrent un éclairage sur les défis que relèvent les artistes en début de parcours, mais également tout au long de leur carrière. Dans un premier temps, je m’entretiens avec l’artiste multidisciplinaire Maude Arsenault, qui s’est lancé au début de sa quarantaine en art visuel, après avoir été photographe de mode. À l’image de ses oeuvres, attrayantes, mais habitées de révolte, celle-ci a dû persévérer et serrer les dents pour faire sa place dans le domaine.Ensuite, l’illustratrice et muraliste Anne-Julie Dudemaine revient sur la douloureuse acceptation de sa nature artistique il y a quelques années. Ce déclic a été ardu puisqu’elle a dû passer par un épuisement professionnel avant de se rendre compte que son désir intrinsèque était de vivre de son dessin. Malgré le succès et la reconnaissance, certaines appréhensions continuent à hanter son quotidien créatif.🤠 Abonnez-vous à l'infolettre : https://souslafibre.substack.com/Création, réalisation, animation : Claire-Marine Beha Musiques originales : Juliette Beha, Yvan Vindret Musiques additionnelles sous licence libre de droits : "Marimba Enigma" de Nicolas Montazaud, “Osmosis” de J.C. Lemay, “Seize the Day” de Koka Media/Universal Production Music France, "Sunbeams" de Daniel Diaz (Courtoisie Universal Production Music/Ausha). Crédit photo : Anne-Julie Dudemaine Un merci chaleureux aux artistes pour leurs témoignages et leur confiance. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode, je réunis deux discussions, deux artistes, autour de la vaste et riche thématique de l’héritage.  Comment la transmission d’une culture, d’une identité et d’un patrimoine peut-elle persister grâce à l’art? De quelle manière la création peut-elle se mettre au service d’une valorisation d’un ou de plusieurs héritages? De Franz Fanon à Maya Angelou en passant par Marie-Célie Agnant et la communauté montréalaise derrière la Union United Church, Michaëlle Sergile fait resurgir des récits d’auteur·ices et de personnes afrodescendant·tes peu racontés par l’histoire, voire carrément oubliés, en se réappropriant leurs discours à travers des œuvres textiles impressionnantes. Elle retrace ce qui l'amène à conjuguer textes et tissage, et nous immerge dans sa quête perpétuelle d’archives à réhabiliter, influencée par sa propre analyse et son approche sociologique. Quang Hai Nguyen, à travers la photographie et l’installation, met en lumière son héritage immédiat. L’artiste interroge la réalité de la diaspora vietnamienne grâce à des portraits et ses archives familiales. Épuré, habité de silences, mais empreint de symboles et d’amour, son univers visuel explore les notions d’identité, de maison, du deuil et de l’immigration. Son regard s’affranchit des événements traumatiques tels que la guerre, sans toutefois en sous-estimer les traumas. iel désire par-dessus tout nourrir un sens de la communauté et sortir d’une photographie de gazing qui catégorise et cloisonne. Abonnez-vous à l'infolettre : https://souslafibre.substack.com/ Création, réalisation, animation : Claire-Marine Beha Musiques originales : Juliette Beha, Yvan Vindret Musiques additionnelles sous licence libre de droits : "Marimba Enigma" de Nicolas Montazaud, "Artificial Intelligence" de Robert Edward Bradley, "Contemplation" de Christian Birawsky et Julian Joppig (Courtoisie Universal Production Music/Ausha). Crédit photo : Quang Hai Nguyen, in these eyes lie an endless ocean Un grand merci aux artistes pour leurs partages!Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Qu'est-ce que la médiation culturelle et quelles sont les formes qu’elle peut prendre? Comment appréhender une exposition pour vivre une expérience enrichissante et agréable? Quels sont les défis des médiatrices et médiateurs? La médiatrice culturelle et artiste visuelle Hélène Gruénais, connue également en tant qu’illustratrice sous le pseudonyme Youloune, nous dévoile le but de la médiation, ses outils, son champ d’action et nous offre plusieurs exemples concrets en retraçant différentes activités destinées à rapprocher les publics de l’art et la création. La médiatrice ou le médiateur est avant tout un·e passeur·euse de savoir, un·e facilitateur·trice de compréhension. Mais la visite guidée n’est pas l’unique instrument qui permet aux institutions culturelles et aux musées de remplir leur mission éducative. De plus, l'éducation muséale, incluant la médiation, doit sans cesse s’adapter aux besoins hétéroclites de ses publics tout en conjuguant contenu de qualité, ludisme et innovation. Création, réalisation, animation : Claire-Marine Beha Musiques originales : Juliette Beha, Yvan Vindret Crédit photo : Gaël Cornier/Fondation Louis Vuitton, oeuvre de Thomas Schütte, Mann im Matsch Un grand merci à Hélène Gruénais pour son temps et son partage!Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Grâce à Véronique Buist, artiste multidisciplinaire, la convergence de la broderie et du papier artisanal fait naître des œuvres bidimensionnelles foisonnantes de détails où le processus et le médium ne font qu’un. Autant sa pratique en fabrication de papier que la méticulosité de son langage visuel brodé et coloré confrontent notre perception et stimulent notre intuition. Dans son travail, la fibre textile est à la fois support, motif et sujet d’étude. Sensorielles et poétiques, ses œuvres et installations cultivent l'ambiguïté puisque figuratif et abstrait se côtoient et s’enracinent sans gêne à travers des paysages riches de sens et laissant place à une multitude d’interprétations. L’art de Véronique Buist est avant tout une invitation généreuse à dialoguer, un espace liminal où la conciliation est priorisée. Façonnées dans la lenteur, ses œuvres portent en elle l’héritage des femmes artistes qui ont travaillé le textile, mais aussi la certitude de la nouveauté. Rencontrée à l’atelier retailles sur le boulevard Saint-Laurent, l’artiste nous parle de ses réflexions, son parcours et nous présente les gestes qui rythment sa production. Création, conception, réalisation: Claire-Marine Beha  Musiques originales: Juliette Beha, Yvan Vindret Musiques additionnelles sous licence libre de droits: « Daydreaming in the Workplace » par David Dellacroce (sous licence Creative Commons), « Gaia » par Nova Noma (sous licence Creative Commons), « Hatachi » par Kerusu (sous licence Creative Commons) et « Nostalgia » par Johny Grimes (sous licence Creative Commons). Merci à Véronique Buist pour son généreux partage et les démonstrations de son travail avec le papier et la broderie. Merci également à l’équipe de l’atelier retailles pour le bel accueil. Visitez leurs sites web pour en savoir plus :  https://www.veroniquebuist.com/ https://www.atelierretailles.com/latelier Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Acheter de l’art et se constituer une collection d'œuvres, d’accord, mais par où commencer?  Le fondateur et commissaire de la Galerie C.O.A. de Montréal Jean-Pascal Fournier aborde son parcours et sa vision du collectionnement. Pour lui, acquérir de l’art doit demeurer une activité non seulement flexible et accessible (lire ici : pas uniquement réservée aux classes sociales aisées!), mais surtout enrichissante pour le bien-être au quotidien. De plus, collectionner, c'est manifester son soutien direct et essentiel aux artistes en art actuel qui sont encore trop peu nombreux-ses à vivre de leur travail. Quelles sont les raisons d’acheter de l’art? À quelle relation s’attendre avec les galeries, les artistes lorsqu’on est un-e collectionneur-euse privé-e? Réflexions sur le collectionnement à l’ère où les jeunes générations recherchent plus que jamais une connexion tangible et profonde avec les œuvres qu’iels possèdent et les artistes qui les ont créés. –» L’appel à candidature mentionné en début d’épisode par la ville de Laval se trouve ici : https://www.laval.ca/Pages/Fr/Culture/appel-projets.aspx?utm_source=sous_la_fibre&utm_medium=post_instagram&utm_campaign=appels_aux_artistes  Création, réalisation, animation : Claire-Marine Beha Musiques originales : Juliette Beha, Yvan Vindret Crédit photo : Jean-Michael Seminaro pour la Galerie C.O.A. (œuvres de Karine Locatelli) Remerciements chaleureux à Jean-Pascal Fournier et à toute l'équipe de la Galerie C.O.A.!Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans son travail s’unissent délicatesse et violence, trauma et soin, fragilité et résilience : Yannick De Serre est un artiste pluridisciplinaire qui met au service de sa quête de guérison par la création autant la gravure, le dessin, le collage que la broderie ou encore l’estampe.    Ses œuvres prennent parfois la forme d’objets évocateurs marqués par des mots lourds de sens, parfois d’images, de symboles et de phrases percutantes sur papier suturé, gaufré. Ce n’est pas un hasard si chacune de ses séries porte la trace d’une cicatrice ; sa double carrière en art visuel et en soin infirmier lui permet de bâtir des ponts entre ces deux univers qui observent et préservent la vie de façon complémentaire.  Riche de ses expériences, Yannick De Serre dissèque et sublime les émotions humaines avec empathie dans ses pièces et installations. Aussi intimes qu’universelles, ses œuvres nous attirent par leur simplicité et la tension qu'elles génèrent. Elles nous parlent de la douleur qu’on traverse tous.tes, de l’amour qui adoucit ou qui cogne, des passages à vide, des blessures, mais aussi d’espoir, de renaissance, et surtout… elles nous parlent de la mort et des deuils qui font partie de la vie.    Dans cet épisode, il est question de rituels pour accepter la mort, d’une relation fusionnelle avec les mots et du processus de création comme un baume thérapeutique. L'artiste nous partage les moments forts de son parcours, ses projets marquants et ses réflexions.   Création, conception, réalisation: Claire-Marine Beha    Musiques originales: Juliette Beha, Yvan Vindret   Musiques additionnelles sous licence libre de droits: «Sleep » par Scott Buckley (sous licence Creative Commons), «Awake » par Emmetelle (sous licence Creative Commons), «Beautiful Lies» par Saurabh  Alwadkar (sous licence Creative Commons) et Lucid Dreams (licence payée Audiohub)   Merci beaucoup à Yannick De Serre pour son partage et son accueil dans son atelier. Visitez son site web pour découvrir ses différents projets et séries : https://yandesse.wixsite.com/yannickdeserre Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L’été est sans conteste la plus belle saison pour profiter des œuvres d’art public qui fleurissent à tous les coins de rue. L’espace public s’anime grâce à diverses activités culturelles et l’art visuel aussi se décloisonne. Au-delà d’embellir le quotidien, il s’agit d’une invitation lancée à tout le monde (incluant les néophytes!) de prendre contact avec la création en art contemporain. Ainsi, l’art urbain est inclusif par nature et instaure un dialogue : qu’on adore ou qu’on déteste, l’opportunité se présente à nous! J’apprécie énormément ces rencontres artistiques hasardeuses sur mon chemin, qu’elles soient permanentes comme les nombreuses murales qui ornent les façades de Montréal, ou très éphémères comme les deux initiatives à qui je donne la parole dans cet épisode. Thien Vu Dang, fondateur du festival de projection mapping MAPP_MTL et Charlotte Gomeshi, initiatrice et commissaire du Projet tabloïde discutent avec moi des particularités de l’art public, des avantages de sortir l’art visuel et numérique des centres de diffusion traditionnels et de leurs missions. Un épisode très estival qui donne le gout de garder le nez en l’air et de rester à l’affût lors de votre prochaine promenade citadine! Création, réalisation, animation : Claire-Marine Beha Musiques originales : Juliette Beha, Yvan Vindret Crédit photo : yasuko tadokoro, courtoisie MAPP_MTL @mapp_mtl Remerciements chaleureux à Thien Vu Dang @mapp_mtl et à Charlotte Gomeshi @projet.tabloide_newHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Faire de l’art et bâtir une carrière professionnelle en art visuel implique d’effectuer une multitude de tâches invisibles pour le public : des communications numériques en passant par la rédaction de candidatures jusqu’à la comptabilité et la gestion de l’échec. Tant qu’un revenu minimal n’existera pas pour les artistes visuel.les, ils et elles devront développer leur esprit entrepreneurial en plus d’approfondir leur travail artistique. L’incubateur montréalais ARTCH ose parler d’entrepreneuriat et d’argent aux artistes. Depuis 5 ans, l’initiative agit comme un tremplin pour la relève en art visuel et souhaite autant les outiller face aux nombreux défis qui les attendent, bâtir une communauté tissée serrée que les connecter aux acheteurs et aux publics. Sa directrice, Sarah Kitzy Gineau-Delyon, nous parle des défis que rencontrent les artistes émergents en lancement de carrière. Un épisode qui s'adresse aux artistes de la relève afin de cibler les enjeux, briser la solitude et oser chercher des réponses, mais également aux amateur.ices d'art qui apprécieront encore plus d’avoir accès à des expositions et projets artistiques après s'être rendu compte du travail titanesque qui rend possible la naissance des oeuvres. L'aspect entrepreneurial du travail d'artiste est-il toujours bien perçu? Pourquoi parler d'argent et poser un prix sur une oeuvre n'est pas facile? À quels grands défis doivent s’attendre les artistes de la relève? Création, réalisation, animation : Claire-Marine Beha Musiques originales : Juliette Beha, Yvan Vindret Crédit photo : Em-P L'Abbée - l'oeuvre d'art sur la photo est « Beautiful hair » de Elisabeth Perrault Remerciements chaleureux à Sarah Kitzy Gineau-Delyon, Myriam Perron et Margot Chambon ainsi qu'au reste de l’équipe de ARTCH @artchmtlHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Valérie Gobeil dialogue avec la fibre avec une immense curiosité et une rigueur quasi scientifique. En fait, l’artiste visuelle ne cesse de questionner la peinture, la forme, la texture et la couleur à travers le textile et ses infinies possibilités picturales. Son travail actuel à la laine attire par sa douceur et sa sensibilité et les nuances vives qu’elle laisse s’exprimer font de ses pièces de véritables tempêtes de dopamine!  Intuitive, méthodique, persévérante et passionnée, la créatrice adopte une attitude d’exploration pour chaque fil brodé. Pour cette artiste plasticienne, la matière est puissante et mérite qu’on s’y intéresse en tant que sujet principal. À travers la technique du touffetage [«tufting»], Valérie Gobeil créée des peintures sensorielles où des motifs et coloris s’entremêlent pour former de véritables écosystèmes abstraits, uniques et fascinants. Dans cet épisode, Valérie Gobeil nous raconte comment est né son amour pour le textile, elle nous explique son besoin de s’effacer derrière ses œuvres et celui de ne surtout pas donner leur donner de signification qui ferait écho au réel. L’artiste nous ouvre les portes de son parcours, de ses idées audacieuses et de son atelier où mille et une aiguilles ont été amassées depuis le début de sa quête artistique. Création, conception, réalisation: Claire-Marine Beha Musiques originales: Juliette Beha, Yvan Vindret Musiques additionnelles sous licence libre de droits: «Dystopia» par Luke Hall (sous licence Creative Commons) et Cry and Hope (licence payée Audiohub) Merci beaucoup à Valérie Gobeil pour son partage et son bel accueil dans son atelier.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L’art porte en lui un pouvoir thérapeutique immense. Parfois, il nous captive. En effet, qui n’a jamais été happé.e ou ému.e par une œuvre d’art?! Et d’autres fois, la création sert d’exutoire et révèle avec force des émotions et expériences que les mots ne suffisent pas à exprimer.Depuis quelques années, l’art-thérapie gagne en popularité et en reconnaissance. Mais qu’est-ce que c’est au juste, un cheminement thérapeutique par la création? Quels sont les effets positifs de l’art sur notre cerveau? Comment se déroule un suivi en bonne et due forme avec un.e art-thérapeute? Et quelles sont les différences avec une pratique artistique?Dans cet épisode, Lise Pelletier, professeure d’art-thérapie à l’UQAT, nous parle de son champ d'expertise en profondeur. Avec générosité, elle nous donne des pistes pour aller à la rencontre de cet accompagnement psychologique à travers l’expression et la création. Véritable alternative aux thérapies traditionnelles, l’art-thérapie ne peut vraiment pas se simplifier au fait de colorier des mandalas, mais constitue un processus efficace pour aider les personnes vivant des difficultés.L’experte nous aide également à observer les bienfaits de l’art sur notre psyché et à savoir si l’art-thérapie est faite pour nous!Création, réalisation, animation : Claire-Marine Beha Musiques originales : Juliette Beha, Yvan VindretIllustration : LAZY GARÇON Liens utiles :L’article grâce à lequel j’ai fait la rencontre de Lise Pelletier en 2020 : https://gazettedesfemmes.ca/18699/les-survivantes-la-resilience-par-lart/ Association des art-thérapeutes du Québec : https://aatq.org/ Association canadienne d’art-thérapie : https://www.canadianarttherapy.org/ Maîtrise en art-thérapie (UQAT) : https://www.uqat.ca/etudes/developpement-humain-et-social/maitrise-en-art-therapie/ MA in Creative Art Therapy (Concordia) : https://www.concordia.ca/academics/graduate/art-therapy.html Pour en savoir plus sur Lise Pelletier et son récent prix d’excellence en enseignement : https://www.uquebec.ca/reseau/fr/medias/actualites-du-reseau/la-professeure-lise-pelletier-de-luqat-remporte-le-prix-dexcellence-en-enseignement-volet-realisation-2021-de-luniversiteHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L’art et le parcours de Marie-Denise Douyon se déploient à travers le métissage culturel. Du Maghreb à Montréal, en passant par Haïti, mais aussi par le Japon et la Namibie, l’artiste multidisciplinaire revisite pour nous les lieux qui l’ont façonné et inspiré ses différentes séries. L’artiste visuelle revient aussi sur son incarcération et nous raconte comment cette expérience traumatique a chamboulé sa vie. La création comme un exutoire s’est alors imposée à elle comme une évidence, comme un mécanisme de résistance. L’expression d’une identité plurielle habite chacune des œuvres de Marie-Denise Douyon qui prennent la forme de peintures, d'œuvres sculpturales, d’installations ou encore de collages. Dans son travail, les symboles d’un pays côtoient les couleurs d’un autre avec une admiration mutuelle, affranchis de tous jugements. Enracinée malgré son esprit nomade, Marie-Denise Douyon s’attaque également au sujet de la surconsommation dans ses œuvres. On s’immerge quelques instants dans les pensées de cette artiste captivante, dynamique et résiliente, pour qui la démarche artistique, les expériences et les émotions sont intimement liées. Son récit agit comme un baume, et on ne peut rester qu’admiratif·ve en réalisant que Marie-Denise Douyon choisit toujours de souligner la joie de la (re)construction, plutôt que la tristesse de la perte. Création, conception, réalisation: Claire-Marine Beha   Musiques originales: Juliette Beha, Yvan Vindret Musiques additionnelles sous licence libre de droits: «Guazù» par Guazù (sous licence Creative Commons) et « Crown » de Kuzzzo à partir de la plateforme Icons8.   Remerciements à la galerie Fatale Art (une galerie d’art en ligne qui présente le travail de femmes artistes) et sa fondatrice Camille Cazin, ainsi qu'à Marie-Denise Douyon pour son accueil chaleureux et son partage.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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