Peut-on condamner les gĂ©nĂ©rations futures Ă payer les rĂ©manences contestĂ©es d'un systĂšme Ă©conomique Ă bout de souffle ? Peut-on gĂ©nĂ©rer des trillions de dette sans s'inquiĂ©ter de notre indĂ©pendance et de notre souverainetĂ© ? Anne-Laure Kiechel, fondatrice de Global Sovereign Advisory et de la Chaire Dette Souveraine qu'elle a crĂ©Ă©e Ă Sciences Po en 2019, aborde ces sujets dans Souveraine Finance. AprĂšs une dĂ©cennie chez Rothschild Ă conseiller des Ătats, on ne peut qu'apprĂ©cier le surcroĂźt de pĂ©dagogie avec lequel elle partage ses intuitions. Fermez les yeux, et rouvrez-les dans une vaste salle dont les dorures lambrissĂ©es rappellent quelque palais prĂ©sidentiel, oĂč Olivier Roller fige de son objectif, dĂ©pouillĂ©s des attributs du pouvoir, ceux qu'il a marquĂ©s de son chiffre et en qui il s'incarne. Les chuchotements de costumes sombres vous enveloppent d'une capiteuse atmosphĂšre de secret que trouble ici les craquements irrĂ©guliers du point de Hongrie sous le pas enlevĂ© d'un huissier Ă chaĂźne d'argent, et lĂ Â le bourdonnement polyglotte de nĂ©gociations stratĂ©giques que rythme le bruit sourd des planches Ă billets. Tendez l'oreille, encore, et Ă©coutez une parole rare qui porte urbi et orbi: celle de la Souveraine de la Dette HĂ©bergĂ© par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Stanislas de Quercize eut, en tant que CEO de Van Cleef & Arpels puis de Cartier, la charge de faire rĂȘver "Celui qui croyait au ciel, et celui qui n'y croyait pas". Mais ce n'est pas seulement Ă la direction de maisons de luxe, oĂč il occupa plus de vingt annĂ©es de sa vie, que Stanislas fit usage de l'art consommĂ© de donner Ă une pierre, un mĂ©tal, ou un simple nom la connotation d'un symbole Ă©vocateur de dĂ©sir, d'espoir ou â parfois â d'appartenance. Depuis quelques annĂ©es en effet, il se fait le chantre de modĂšles promouvant l'impact, puisqu'il faut bien donner un nom Ă cet Ă©lan aux contours encore diffus. De modĂšles plus vertueux, vis-Ă -vis d'autrui ou de l'environnement, dans les affaires ou dans la sociĂ©tĂ©. De modĂšles qui, s'ils demeurent Ă©videmment perfectibles, aspirent Ă permettre aux entreprises de viser plus loin que le profit. A ceux qui trouvent le message naĂŻf, cette discussion laissera entrevoir, je l'espĂšre, le sursaut d'Ă©nergie qui ne dĂ©pend que de nous pour tenter d'offrir une rĂ©ponse honorable aux contradictions de notre Ă©poque. HĂ©bergĂ© par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Avocate et chercheuse en analyse Ă©conomique du droit, Sophie Vermeille s'est fait connaĂźtre du grand public pour sa dĂ©fense acharnĂ©e de fonds spĂ©culatifs contre des sociĂ©tĂ©s cotĂ©es françaises. Ses engagements professionnels et acadĂ©miques traduisent une conception iconoclaste de l'intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral, et incitent Ă remettre en questions des prĂ©conceptions que l'on peut se faire de cette notion. Notre discussion dĂ©coule de la problĂ©matique d'une apparente privatisation de l'intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral issue de deux positions apparemment contradictoires : celle de dirigeants qui prĂ©tendent faire viser le bien commun aux entreprises dont ils ont le mandat, et celle de fonds spĂ©culatifs qui se substituent aux autoritĂ©s de contrĂŽle en sanctionnant des entreprises soupçonnĂ©es de fraudes par des positions "short".HĂ©bergĂ© par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Bertrand BadrĂ©, ancien Directeur GĂ©nĂ©ral de la Banque Mondiale, auparavant Directeur Financier du CrĂ©dit Agricole et de la SociĂ©tĂ© GĂ©nĂ©rale, s'interroge sur la capacitĂ© de la finance Ă servir le bien commun. Au cours de ce premier Ă©pisode de Souveraine Finance, nous Ă©voquons la difficile adĂ©quation de notre modĂšle politico-Ă©conomique aux grands enjeux sociaux de notre Ă©poque. Nous Ă©voquons des exemples concrets, telle la capacitĂ© de la finance Ă modĂ©liser le Souverain Bien par rapport Ă un TRI. Nous nous interrogeons Ă©galement vis-Ă -vis de la lĂ©gitimitĂ© des acteurs Ă©conomiques pour fixer des objectifs d'intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral, ce rĂŽle Ă©tant jusqu'alors dĂ©volu au politique. Keynes et Hayek, mais Ă©galement Raguram Rajan, Paul Eluard, Tintin ou le Citoyen de GenĂšve nous accompagnent lors de ce premier Ă©pisode de Souveraine Finance.HĂ©bergĂ© par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.