Présentation du livre d'Alan Woods, Histoire de la philosophie - Un point de vue marxiste, édité par Révolution. Ce livre n’a pas d’équivalent dans l’ensemble de la littérature marxiste. En onze chapitres, Alan Woods parcourt toute l’histoire de la philosophie depuis les présocratiques grecs jusqu’à Marx – en passant par Socrate, Platon, Aristote, les stoïciens et les épicuriens, la naissance du christianisme, la philosophie islamique, les philosophes du Moyen-Âge, ceux de la Renaissance, les empiristes anglais, les grands rationalistes du XVIIe siècle, les matérialistes français du XVIIIe siècle, puis enfin Kant, Hegel et les « hégéliens de gauche ». L’auteur ne se contente pas de résumer les idées philosophiques des grands penseurs qui jalonnent cette histoire. Il les commente d’un point de vue marxiste, en soulignant les avancées et les reculs, les impasses et les progrès, mais aussi l’influence que la vie économique, politique et sociale a exercé sur l’histoire de la pensée philosophique. Le résultat est une précieuse contribution à l’arsenal théorique du marxisme révolutionnaire. --- Commander le livre ici : https://www.marxiste.org/marche-rouge...
La philosophie marxiste est un matérialisme conséquent ; elle est donc athée. Pour autant, le marxisme a une conception dialectique du phénomène religieux, de ses racines économiques et sociales. Il rejette fermement toute tentative d’exploiter la question religieuse pour diviser la classe ouvrière, comme c’est le cas aujourd’hui avec la campagne du gouvernement et des grands médias contre les musulmans. Cette réunion abordera les différents aspects du point de vue marxiste sur la religion. Pour en savoir plus : Philosophie et religion : https://www.marxiste.org/theorie/phil... Socialisme et religion (Lénine) : https://www.marxiste.org/theorie/phil... Lénine sur la religion : https://www.marxiste.org/theorie/phil... Islamophobie : opposons l’unité des travailleurs à la propagande raciste ! : https://www.marxiste.org/actualite-fr...
Le programme économique des communistes peut être résumé simplement : nous luttons pour que les grands leviers de l’économie (banques, industrie, transports, etc.) ne soient plus la propriété privée d’une poignée de capitalistes, et deviennent la propriété collective de l’ensemble des travailleurs, qui les soumettront à un plan rationnel et démocratique. C’est le seul programme capable de mettre fin au chaos du marché et de répondre aux besoins de l’ensemble de la population. Les exemples de planification économique, au cours du siècle dernier, montrent l’énorme potentiel d’une telle politique. Mais la gestion bureaucratique des économies planifiées par les régimes staliniens constituait un frein important – et même fatal – à leur développement. Léon Trotsky expliquait que l’économie planifiée a besoin de démocratie comme le corps humain a besoin d’oxygène. Durant cette session, nous verrons comment les communistes veulent organiser cette planification. Pour approfondir : https://marxiste.org/theorie/economie... ---- 00:00 : L'impasse de l'économie de marché. 17:16 : La concentration du capital et la planification au sein des entreprises. 26:14 : Autogestion et coopératives. 31:24 : Le contrôle ouvrier. 35:45 : La planification bureaucratique, le stalinisme. 46:40 : À quoi ressemblerait une économie démocratiquement planifiée ?
La révolution allemande de 1918-1919, qui mit fin à la 1ère guerre mondiale, est intimement liée à celle qui porta les travailleurs russes au pouvoir en octobre 1917. Malgré l'héroïsme dont elle fit preuve, la classe ouvrière fut trahie par ses dirigeants sociaux-démocrates. Les travailleurs allemands essayèrent à nouveau de se soulever en 1923, mais les hésitations des dirigeants du parti communiste menèrent à une débâcle. Ces défaites renforcèrent grandement l'isolement de l'URSS et la montée de la bureaucratie stalinienne. Ces événements ont permis au capitalisme allemand de se stabiliser. Ils ont aussi été le terreau fertile sur lequel la réaction put ensuite se développer. L’appui de la grande bourgeoisie allemande et les graves erreurs des dirigeants staliniens ont permis à Hitler d’arriver au pouvoir en 1933. Tous ces événements sont encore riches d'enseignement pour les révolutionnaires aujourd'hui. --- La révolution allemande de 1918-1923 (1ère partie) : https://www.marxiste.org/theorie/hist... La révolution allemande de 1918-1923 (2e partie) : https://www.marxiste.org/theorie/hist... Rosa Luxemburg et le bolchevisme : mythes et réalités : https://www.marxiste.org/theorie/hist...
Alors que l'inflation ne cesse de grimper, les économistes bourgeois n'ont aucune réponse à apporter pour résoudre la crise actuelle du capitalisme. Certains appellent à faire fonctionner la planche à billets à plein régime pour "stimuler l'économie", comme l'ont déjà fait la plupart des gouvernements tout au long de la pandémie. Au contraire, d'autres économistes prônent un contrôle strict de la masse monétaire comme solution à la crise. En réalité, les deux se trompent en ne prenant en compte qu'une partie du problème. Seule la théorie économique de Marx permet d'expliquer correctement les causes de la crise, les moyens d'en sortir ainsi que la nature de la monnaie et le rôle qu'elle joue dans l'économie capitaliste. --- La crise inflationniste : un point de vue marxiste https://www.marxiste.org/theorie/econ... --- 00:00 : La monnaie, une énigme pour les économistes bourgeois. 3:18 : Les origines historiques de l'argent. 10:10 : La monnaie, un équivalent universel. 15:20 : Monnaie et valeur. 29:05 : Travail et création de valeur. 34:51 : Le rôle des banques et du crédit. 40:30 : Le capital fictif. 45:30 : La monnaie sous le socialisme.
Aujourd'hui, nous abordons le sujet du bonapartisme, une question complexe et d’actualité. En effet de plus en plus de régime qu’on pourrait dire, "autoritaires" voient le jour partout dans le monde. Sont-ils tous Bonapartistes ? Sont - ils « illibéraux » comme le disent les commentateurs bourgeois, occidentaux ? La définition marxiste de bonapartisme est précise, et, comme toutes les idées du marxismes elle est basés sur une analyse du rapport de force entre les classes, ce qui en fait un concept efficace pour la lutte. Certains de nos articles en lien avec le Bonapartisme : https://www.marxiste.org/actualite-francaise/politique-francaise/2835-democratie-bourgeoise-et-bonapartisme https://www.marxiste.org/international/europe/russie/2640-la-crise-du-regime-de-vladimir-poutine
Tu es communiste ? Rejoins-nous : https://www.marxiste.org/adhesion La Tendance Marxiste Internationale devient l'Internationale Communiste Révolutionnaire : https://www.marxiste.org/international/3381-manifeste-de-l-internationale-communiste-revolutionnaire --- En 1991, la bureaucratie soviétique restaurait le capitalisme en Russie, après avoir dissous l’URSS. Ce processus eut des conséquences désastreuses sur les conditions de vie des masses de l’ex-Union soviétique. Quant aux anciens bureaucrates, une bonne partie d’entre eux s’enrichit en pillant l’économie du pays. Le régime de Poutine émergea de cette situation. Les commentateurs bourgeois font souvent de Poutine le digne héritier de Staline (voire de Lénine !). En réalité, son régime bourgeois représente les intérêts des capitalistes russes. Mais depuis quelques années, la crise économique et le mécontentement croissant parmi les masses ont provoqué une crise du régime. Ces événements mettent à l’ordre du jour des questions importantes pour les révolutionnaires de Russie, et de tous les pays de la planète. --- Vingt ans après la chute du mur de Berlin (Alan Woods) : https://www.marxiste.org/internationa... De la révolution d’Octobre 1917 à la chute de l’URSS (Jules Legendre) : https://www.marxiste.org/theorie/hist... The collapse of the Soviet Union and the rise of Putin (Niklas Albin Svensson) : https://www.marxist.com/the-collapse-... --- Article sur la guerre en Ukraine : https://www.marxiste.org/international/europe/ukraine/3378-ukraine-la-chute-d-avdiivka-marque-le-debut-de-la-fin
Toute l’histoire du mouvement ouvrier international démontre que les travailleurs ne peuvent pas prendre et conserver le pouvoir s’ils ne disposent pas d’un puissant parti révolutionnaire. C’est le facteur qui manque, partout, dans la situation présente. Dans un pays après l’autre, les peuples entrent en action, mais il leur manque un parti révolutionnaire pour renverser le capitalisme. En 1938, Léon Trotsky écrivait : "La crise historique de l’humanité se résume à la crise de la direction révolutionnaire". C’est plus que jamais d’actualité. La Tendance Marxiste Internationale, dont Révolution est la section française, travaille précisément à la résolution de cette crise. Quel type de partis construisons-nous aux quatre coins du monde ? Sur la base de quelles idées et de quelles méthodes ? Pourquoi nous réclamons-nous du parti bolchevik de Lénine et Trotsky ? --- Classe, parti et direction : comment organiser une révolution : https://www.marxiste.org/theorie/2984... Pourquoi sommes-nous communistes ? : https://www.marxiste.org/theorie/3127... Il y a 150 ans, la fondation de la Ière Internationale - Les travailleurs ont besoin d’une Internationale révolutionnaire : https://www.marxiste.org/qui-sommes-n...
Il y a 100 ans, le 21 janvier 1924, mourait Vladimir Illitch Oulianov, mondialement connu sous le nom de Lénine comme le principal dirigeant du parti bolchevik et de la révolution d’Octobre 1917, en Russie. De nos jours, les historiens, les journalistes bourgeois et la plupart des dirigeants réformistes le dépeignent comme un dictateur sanguinaire et un précurseur de Staline. Ce faisant, ils cherchent à dissuader les jeunes et les travailleurs de se tourner vers les idées de Lénine. Et pour cause : elles sont toujours d’une actualité brûlante pour tous ceux qui veulent en finir avec le capitalisme.
Dans un contexte de profonde crise du capitalisme, les relations internationales sont extrêmement tendues. Les guerres et les conflits armés se multiplient. Face à ce constat, les dirigeants de la gauche réformiste se contentent de vagues appels à « la paix » et au « respect du droit international ». Les marxistes, eux, s’opposent fermement aux guerres impérialistes, mais ne sont pas pour autant favorables à la paix impérialiste. Ils ne placent aucune confiance dans les institutions internationales – comme l’ONU – qui sont dominées par les grandes puissances impérialistes. Pourquoi les guerres sont-elles inévitables sous le capitalisme ? Quel est le programme des marxistes face aux guerres impérialistes ? Comment mettre fin aux guerres une fois pour toutes ?
La Révolution française de 1789 – 1794 a marqué la fin du régime féodal en France. Pourtant, la bourgeoisie française éprouve aujourd’hui de la gêne, voire de l’hostilité, face à cet événement fondateur de son propre règne. Seuls les débuts de la Révolution sont glorifiés, présentés comme la victoire d’un peuple uni face aux injustices de l’Ancien Régime. La suite est souvent présentée comme le déferlement de violence d’une populace inculte et manipulée par des révolutionnaires fanatiques.
Les idées de Bernard Friot et Frédéric Lordon rencontrent une audience significative dans les couches les plus radicalisées de la jeunesse et du mouvement ouvrier. D’où vient ce succès ? Et quelles sont les limites de ces idées, d’un point de vue marxiste ?
Au printemps 1936, le Front Populaire accédait au pouvoir. En même temps, une puissante vague de grèves avec occupation de sites déferlait sur le pays. Elle permit d'arracher la semaine de 40 heures et les congés payés. Cependant, deux ans après son arrivée au pouvoir, le Front Populaire cédait la place à une coalition de droite, et la plupart des acquis sociaux de 36 étaient remis en cause. Un an plus tard, la classe ouvrière étouffait sous le régime de Pétain et l'occupation nazie. Pourquoi les "espoirs du Front Populaire" ont-ils été si brusquement balayés ? Qu'a-t-il manqué pour que l'impulsion révolutionnaire du printemps 1936 débouche sur une société nouvelle, débarrassée de la misère et de l'exploitation ?
Selon l'historien Edward Gibbon, l'histoire ne serait que "le registre des crimes, des folies et des infortunes des hommes". Elle n'aurait donc aucun sens et aucune loi ne s'y exprimerait. Cette idée est réfutée par le "matérialisme historique" de Karl Marx. Pour la première fois, Marx a fait de l'histoire une science digne de ce nom. Dans le même temps, il a indiqué aux exploités et aux opprimés les voies de leur propre émancipation. Il ne s'agit plus seulement d'interpréter le monde, mais de le transformer !
Pour discréditer les idées du marxisme, nos adversaires évoquent systématiquement l'expérience des régimes « staliniens » : l'URSS de Staline, la Chine de Mao, etc. C'est un argument efficace (à défaut d'être scientifique), car ces régimes totalitaires – qui se réclamaient du communisme – n'exercent aucune espèce d'attraction dans la masse de la population. Cependant, quiconque étudie sérieusement cette question en conclura que le marxisme et le stalinisme sont non seulement contradictoires, mais irréconciliables. En URSS, le stalinisme fut une contre-révolution politique, un phénomène réactionnaire marquant le reflux de la Révolution russe, sa dégénérescence bureaucratique. Celle-ci s'enracinait dans l'isolement international de la Révolution et l'extrême arriération du pays. Lors de cette réunion-débat, nous avons analysé les causes du stalinisme, ses conséquences sur le mouvement ouvrier international – et enfin les leçons que l'on peut en tirer pour notre lutte actuelle contre le système capitaliste.
La Révolution russe de 1917 fut un événement historique d’une importance colossale. En huit mois, des millions de travailleurs, paysans et soldats russes ont renversé la monarchie tsariste (février), puis porté au pouvoir le parti bolchevik (octobre). Pour la première fois – si l’on excepte l’héroïque soulèvement des communards de Paris, en 1871 – les travailleurs prenaient le pouvoir et engageaient la construction d’une société socialiste. L’impact international de cet événement fut immense. Il bouleversa le cours de l’histoire. Nous expliquerons quelles furent les causes de cette révolution, sa dynamique interne, les raisons de sa dégénérescence stalinienne, au milieu des années 20 – et quelles leçons nous pouvons en tirer, aujourd’hui, pour faire avancer la lutte contre le capitalisme.
La philosophie marxiste est un matérialisme : les idées sont le produit du monde réel – et non l’inverse. Mais c’est un matérialisme dialectique : il saisit le caractère mouvant et contradictoire des processus à l’œuvre dans la pensée, la nature et l’histoire. Cette philosophie est le cœur d’une méthode grâce à laquelle on peut comprendre le monde et, par conséquent, le transformer.
Mai 68 donne lieu, dans les médias officiels, à des articles, débats et documentaires plus ou moins hostiles à cette grande grève générale, dont le souvenir hante toujours la classe dirigeante. Leur message central est : « C'est de l'histoire ancienne; aujourd'hui, un nouveau Mai 68 est impossible ! ». En réalité, la crise du capitalisme français met à l'ordre du jour un nouveau Mai 68. D'où la nécessité de comprendre ce qui s'est passé et quelles en sont les principales leçons pour nos luttes actuelles et à venir. Quel fut le rôle des étudiants ? Comment la grève générale s'est-elle développée ? Pourquoi peut-on affirmer que Mai 68 fut une authentique situation révolutionnaire ? Et dans ce cas, pourquoi les travailleurs n'ont pas pris le pouvoir ?
La crise du capitalisme entraîne une régression sociale qui fragilise la situation des personnes LGBT. Pendant que la classe dirigeante affiche un visage progressiste et instrumentalise la lutte pour l'égalité des droits, elle continue de nourrir le terreau dans lequel se développent toutes les discriminations et les oppressions, et les attaques contre les personnes LGBT se multiplient. Quelles sont les origines de l'homophobie et de la transphobie, et comment les marxistes luttent-ils contre ces oppressions ? Une société sans discriminations liées à l'identité de genre ou à l'orientation sexuelle est-elle possible ?
Face à l'anarchie du "libre marché" et au pouvoir absolu des capitalistes sur leurs entreprises, les marxistes opposent les mots d'ordre de planification socialiste et de contrôle ouvrier. Mais en quoi consisterait cette planification ? Est-elle économiquement viable ? Qui déciderait, concrètement, de ce que la société produit et des modalités de cette production ? Cette conférence s'est tenue lors de l'école marxiste francophone de 2017.