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TAHITI INFOS, les informations de Tahiti
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TAHITI INFOS, les informations de Tahiti

Author: Na M

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Le journal d'informations et d'actualités de la Polynésie française. Les nouvelles de Tahiti et ses îles, un agenda, des petites annonces, des commentaires, des vidéos, un forum et un regard sur l'actualité du Pacifique, de la métropole du monde. Egalement une partie magazine: environnement, santé, people, nouvelles-technologies, et insolites.
19 Episodes
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PAPEETE, le 4 février 2017. Mila Spitz, épouse Ebb, est décédée jeudi. Avec sa sœur, Loma, elle avait formé un duo dans les années 60 qui a fait danser de nombreux noctambules au Quinn's. Mila Ebb, décédée à l'âge de 81 ans, a été inhumée samedi au cimetière de l’Uranie, à Papeete. La voix de Mila Ebb s'est éteinte ce jeudi. Les airs de cette chanteuse résonnent encore dans la mémoire de nombreux noctambules, qui aimaient aller au Quinn's dans les années 60. Mila Ebb est une ancienne chanteuse du Quinn’s. Avec sa sœur Loma, elle avait formé un duo qui faisait danser les habitants de Tahiti dans les années 60. Les deux sœurs ont commencé à chanter très jeunes. L'amour de la musique leur a été transmis par leur père Taro Spitz, qui était aussi un musicien talentueux. Les deux sœurs nées à Tahiti ont effectué leurs études à Fidji. En 1955, Lila revient à Tahiti et commence à se faire un nom. Sa sœur, Loma, la rejoint quatre ans plus tard, en 1959. Loma a été présentée à Yves Roche, qui a écrit pour elle de nombreuses chansons, qui sont devenues depuis des classiques. Elle a chanté ses chansons en solo mais aussi en duo avec sa sœur Mila. Les deux sœurs ont ainsi fait danser de nombreux noctambules de Papeete au Quinn's Tahiti Hut. C'est là que leur renom s'est fait. Les deux sœurs chantaient en tahitien, mais aussi en français en anglais et en espagnol ! Eddie Lund a aussi écrit pour les deux sœurs. Ecoutez Farara matai, interprétée par Mila Ebb et écrite par Eddie Lund Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti
Ne ratez pas dimanche matin la compétition internationale de triathlon, la Océania Cup. Plus d’une dizaines d’athlètes internationaux seront présents pour cette 3e édition de la compétition. C’est le moment fort pour le Triathlon tahitien, en dehors bien sûr du Xterra, la version « nature » du triathlon proposé chaque année.   Nos triathlètes locaux Cédric Wane, Frédéric Tete et Benjamin Zorgnotti ont confirmé leur participation en Elite pourtenter de rivaliser avec les visiteurs mais la tâche ne sera pas facile, ils auront besoin de nos encouragements.   Retrouvez Eric Zorgnotti en interview, Eric est le conseiller technique de la fédération tahitienne de triathlon présidée par Jean Michel Monot. Le front de mer sera bloqué, il faudra prendre ses dispositions pour passer par l’intérieur de la ville. La fédération tahitienne de triathlon s’excuse par avance de la gêne occasionnée lors de cet événement exceptionnel. SB Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti
Le président de la fédération tahitienne de triathlon Jean Michel Monnot a convié les médias ce jeudi matin pour une conférence de presse qui s’est déroulée en présence de Laurent Jalabert, de Josiah Middaugh, de Lesley Patterson, de Nicolas Lebrun, de Christophe Betard, une partie des personnalités invitées à cet événement exceptionnel. Punaauia, le 12 mai 2016. Les passionnés du club VSOP, présidé par René Sabatier, ont fait très fort : Sans renoncer à leur course initiale historique, le « run & bike » en tandem sur la route traversière, ils ont ajouté à l’événement un « Xterra » comptant pour le circuit international Xterra, un « trail » baptisé « Loïc Lecottier » en hommage à leur ami tragiquement disparu en 2015 de la maladie de Charcot et différents aquathlons pour les jeunes.   Cette année, l’événement s’est associé avec la ronde tahitienne et a été déplacé dans le calendrier, ce qui a permis à Laurent Jalabert, star du sport cycliste français, d’être le parrain des deux évènements. Pour le Xterra comme pour la Ronde Tahitienne, on retrouve au niveau de l’organisation un fort engagement, de la passion mais aussi de l’innovation, avec le souci de mettre en avant la culture et la promotion de la Polynésie française au niveau touristique.   Le Xterra se déroulera cette année essentiellement dans la commune de Teva I Uta (Papeari et Mataiea), avec trois boucles pour la natation et deux pour le vélo, ce qui permettra au public de mieux assister au spectacle. Une tribune de 500 personnes sera installée pour l’occasion. Le Motu Ovini près du jardin botanique de Papeari sera le point de chute de l’événement. La tombe de Harrison Smith, située dans les hauteurs sur le parcours, a été réhabilitée. Les différents parcours mettent en valeur les richesses environnementales de la commune de Teva I Uta.   La participation à cet événement ne cesse de croitre chaque année, les organisateurs ont limité à 300 personnes la participation, les inscriptions sont désormais closes. Cette version nature du triathlon se développe de plus en plus et la Polynésie a tous les atouts pour devenir une destination privilégiée pour la pratique de ce sport pluridisciplinaire dans l’air du temps.   Les deux premiers de chaque catégorie d’âge gagneront leur participation pour les championnats du monde de Xterra à Hawai’i pour lequel le Tahitien Cédric Wane est déjà qualifié, grâce à ses victoires lors du Xterra Motatapu et Rotorua en Nouvelle Zélande. C’est un véritable week end festif autour du sport et de la culture qui est proposé, puisque les jeux traditionnels et un ma’a Tahiti seront proposés le lendemain dimanche au même endroit, le Motu Ovini de Papeari.   Un diner spectacle sera proposé le samedi soir au restaurant Musée Gauguin à partir de 17H30 pour remercier les nombreux sponsors ayant contribué à l’événement et sans lequel « rien de serait possible », selon Jean Michel Monnot. Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti
C’est au terme d’une soirée survoltée que Gill Handerson, un des favoris, est devenu Mister Tahiti 2016. Cet amateur de sports extrêmes aura réussi à séduire le jury, composé des Miss Vaitiare Tribondeau, Hinarere Taputu, Sarah Moux directrice du magazine Hine ou encore Melissa Mellone d’Air Tahiti Nui, entre autres. Pour sa prestation libre Gill a proposé un strip tease parfaitement maîtrisé. PUNAAUIA, le 16 avril 2016. La soirée doit être diffusée sur Première samedi 16 avril à 19 h 30. Vendredi, l'événement a été animé de main de maître par Alexandre Taliercio, le producteur de l’événement, accompagné par Lovaina Chapman. Rappelons qu’Alexandre, après avoir animé quelques émissions TV en Polynésie, était parti quelques années en métropole acquérir de l’expérience professionnelle. Il en est revenu enrichi de cette expérience et plus rien ne semble l’arrêter désormais.   Après l’animation sur Radio 1 d’une matinale appelée le « Radio Show » qui a connu un franc succès grâce à sa verve, son franc-parler et à l’audace qui le caractérise, notamment avec ses éditos originaux et pertinents, il a été rappelé par Polynésie 1e pour animer un talk show quotidien sur l’actualité de 25’, le « Fenua Tonight », programmé tous les jours à 17 h 55.   Après un an sans élection de Mister Tahiti dont il fut le créateur - en raison de risques cycloniques - il revient en force cette année avec une élection qui a été à la hauteur de celle de 2014. Décontracté avec lui même et avec beaucoup d’humour et de professionnalisme, il semble avoir le talent pour « décoincer » ses candidats qui pour certains font leur premiers pas sur une scène. Il a, de toute évidence, de bonnes qualités de directeur de casting. Les douze candidats d’hier soir avaient chacun un talent, ils ont tous su réussir leur prestation, notamment leur prestation libre, qui a donné un ton fort sympathique à cette soirée. Le public du Méridien a été en feu comme jamais. Les tables dineurs avaient été été supprimées pour qu’il y ait plus de place pour le public et, même comme ça, les quotas ont été explosés.   Prestation d’arts martiaux, chanson romantique, « hakka » endiablé, mise en scène pour inciter à faire du sport… Le programme libre était varié. Quelques jeunes hommes avaient un petit plus et le jury ne s’y est pas trompé. Gill Handerson, dont la prestation personnelle a été un strip-tease bien maîtrisé qu’il a enchaîné sur une prestation de danse polynésienne réussie, a bien géré ses prestations. Il devient donc le lauréat de cette année et a reçu l’écharpe de Mister Tahiti 2016 de la part de Rangitea Bennett en personne, Mister Tahiti 2014.   John Flores est deuxième, il n’a pas démérité avec une prestation de « hakka » dans laquelle il a mis une énergie phénoménale, certainement le meilleur dans ce registre. Il est originaire des Australes, comme notre Miss Tahiti 2014, Hinarere Taputu. Le second challenger est Torea Toomaru, le candidat n°1 au sourire ravageur qui a su lui aussi tirer son épingle du jeu.   Pendant la délibération du jury, Rangitea Bennett a proposé une animation musicale de qualité avec son frère Lorenzo, le champion de SUP et sa sœur. La soirée a été particulièrement réussie et Alexandre ne s’arrêtera certainement pas là, on peut compter sur lui. SB Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti
On peut dire que c’était la semaine de l’année pour la fédération tahitienne de football : Finale de la ligue 1 et surtout Festival des îles ont mobilisé deux à trois mille personnes, des bénévoles, des membres de la fédération, du public mais aussi des athlètes en provenance de presque une trentaine d’îles de Polynésie française, venues témoigner de leur passion pour le ballon rond sous ses différentes formes. Le Festival des îles regroupe trois disciplines : Le foot à 11, le beach soccer et surtout le futsal, le sport emblématique de ce festival appelé également « Challenge Alphonse Greig ». 113 équipes inscrites, 414 matchs joués, pour la fédé c’est un gros travail d’organisation pour cette « Coupe du monde des îles ».   Le Festival des îles est bien évidemment intégré dans le calendrier des grandes manifestations et le président du Pays Edouard Fritch, la ministre Nicole Sanquer, entre autres, étaient présents lors de l’inauguration qui s’est faite au stade Fautaua. Le ballon rond est un vecteur d’intégration sociale, tous sont d’accord.   Le sport c’est bon pour la santé, c’est bon pour la société et le futsal est un sport accessible et convivial qui plait au Polynésien qui aime les sports collectifs. Les résultats du beach soccer, tant au niveau de l’engouement populaire qu’au niveau des résultats à l’international, font rêver de nombreux joueurs de futsal qui aimeraient que ce dernier suive la même voie. Comme chaque année, la finale du futsal qui s’est jouée samedi entre Punaauia et Rapa dans la salle polyvalente de Fautaua, a fait vibrer, pour ne pas dire hurler, le public. L’ambiance était tellement chaude qu’il y a eu même quelques relents de « hooliganisme » de la part de certains individus. Cette année encore, Tahiti a pris le dessus sur les îles, Punaauia s’est imposé 4-1 face à Rapa.   Il y a une certaine rivalité mais a-t-elle vraiment un sens lorsqu’on voit que les stars de Punnauia comme Tino Smith, considéré comme le meilleur joueur de futsal de Polynésie, vient de Takaroa aux Tuamotu ?   Au football à 11, c’est l’équipe de Mira de Moorea qui met un terme à une hégémonie marquisienne de plusieurs années en s’imposant 3-2 face à Poumaka, une équipe venue de l’île aux pitons basaltiques spectaculaires, Ua Pou. Par deux fois Moorea a été menée au score avant de réussir à s’imposer.   En beach soccer, le public a pu assister à une finale avec plusieurs Tiki Toa partagés entre deux équipes. Les joueurs de Mataiea Beach Soccer de Teva Zaveroni ont pris le dessus en finale sur les Tiki Tama de Naea Bennett, sur le score serré de 5-4. Mataiea conserve ainsi son titre acquis l’année dernière. SB Smith Tino, de Punauia Futsal :   Ton bilan de cette semaine de compétition ?   « Depuis lundi, on a considéré chaque match comme une finale jusqu’à aujourd’hui. L’objectif était de ramener cette coupe pour la 3e fois à Punaauia. C’est fait. »   Le niveau des îles monte de plus en plus ?   « On vient de Takaroa, mes frères et moi, on a quitté nos atolls pour jouer ici à Tahiti. Je remercie beaucoup les îles et leurs équipes. Chapeau à eux. C’est le seul moment où on se rencontre entre nous, îles de Polynésie. C’est notre petite coupe du monde à nous. Cela a été bien organisé, un petit bémol pour les supporters d’aujourd’hui qui ont été trop loin, mais cela a été. »   Tu es un des rares à avoir pu voyager grâce au futsal ?   « Depuis que je suis parti en France, en Espagne j’ai pu voir que le niveau est complètement différent, il est beaucoup plus élevé par rapport à notre Polynésie. Je n’ai pas signé de contrat lors de mon dernier déplacement mais ce n’est pas fini, pas plus tard qu’hier j’ai eu un contact avec la France pour une possibilité de nouveau contrat. A suivre. »   Tu aimerais que le futsal suive le chemin du beach soccer ?   « Oui, j’aimerais tellement que notre futsal brille à l’international. J’aimerais que nos talents partent, voyagent et découvrent le futsal à l’extérieur. Rendez vous pour les prochaines qualifications pour la coupe du monde où on jouera à nouveau notre chance. Merci à la famille, les supporters qui étaient là toute la semaine, matin, midi, soir. On est restés soudés jusqu’à ce soir, merci vraiment du fond du cœur pour tous les sacrifices faits. » Résultats complets sur le site ftf.pf Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti
ARUE, le 17 décembre 2015. Bernard Di Rollo, le président de la fédération tahitienne de judo,  et Arnaud Bertrand président de l'EJJP, le club de judo bien connu à Tahiti, ont convié les journalistes pour une conférence de presse en présence du grand, très grand, champion Teddy Riner qui, malgré la fatigue due au décalage horaire a bien voulu se prêter au jeu de quelques questions.   Teddy Riner a répondu aux questions des médias présents. Fichier audio joint. Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti
PAPEETE, le 02/11/2015 - Les habitants de l'île de Tahiti ont entendu un gros "BANG" hier soir. Sur les réseaux sociaux, beaucoup s'interrogent sur les causes de ce bruit. Tonnerre ou crash d'avion ? Les suppositions allaient bon train, mais rassurez-vous, il s'agit d'une explosion de météore en haute altitude, comme cela se produit de temps en temps. "Çà a du faire un gros BANG", nous décrit-on du côté du laboratoire de géophysique basé à Pamatai. Selon leurs données, l'explication la plus probable est l'explosion d'un météore en haute altitude, comme cela se produit de temps en temps. "L'explosion s'est produite à l'est de la presqu'île, à 20 km d'altitude, c'est ce que donnent les résultats de la géolocalisation. La déflagration a été enregistrée par le mini réseau infrasons qui se situe dans l'isthme de Taravao. On pointe les temps d'arrivées sur les différents capteurs. À partir de ces temps d'arrivées, on remonte à la source de l'explosion, donc on peut avoir les coordonnées à l'horizontale et à la verticale sur la hauteur. C'est ce qui nous donne la localisation, la meilleure", nous confie Dominique Reymond, responsable du laboratoire de géophysique de Pamatai. Sur les réseaux sociaux, ce gros "BANG" a beaucoup inquiété les internautes. Certains pensaient à un gros tonnerre, signe de la fin du monde tandis que d'autres, parlaient de crash, les suppositions allaient bon train. Mais il y a aussi la catégorie des personnes qui n'ont rien entendu, donc pour elles, les experts du laboratoire de géophysique, décrirait ce "BANG" comme le bruit d'un éclair très proche d'une habitation, "pour l'instant, il n'y a eu qu'un bang sonore isolé. Comme le ciel était couvert hier soir, malheureusement on n'a pas pu voir de lumière. Si le temps avait été clair, on aurait pu voir quelque chose, une boule de feu ou peut-être une trace", décrit Olivier Hyvernaud, ingénieur géophysicien. Ce Bang ne serait pas un cas isolé, puisque chaque année dans le monde, on en dénombre 10 tonnes par jour dans l'atmosphère, explique un passionné d'astronomie. En Polynésie, le dernier cas recensé remonte au 29 décembre 2000, où un météore a explosé à 20 km d'altitude, vers minuit. "On avait eu un témoignage pour l'explosion de décembre 2000, avec un pilote d'Air New Zealand, qui était en phase d'approche de Tahiti et qui l'a vu passer dans le ciel, vers minuit, donc c'était très lumineux, parfait, et il nous a dit que c'était une boule de feu qui faisait en gros 5 mètres de diamètre et qui s'est désintégrée avec une grande lueur. Donc le météore se pulvérise dans la haute atmosphère, et il n'y a que de tous petits fragments qui atteignent le sol", rassure Dominique Reymond. Aucun danger, en l'occurrence pour les populations, "de plus, l'explosion d'hier en début de soirée s'est tenue au-dessus de la mer", conclut l'expert du laboratoire de géophysique de Pamatai. Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti
PAPEETE, le 13/10/2015 - Vous êtes nombreux à avoir entendu hier mardi matin, les sirènes d'alertes au tsunami. Rassurez-vous, il ne s'agirait que d'un problème technique sur le système d'alerte des populations. L'occasion pour le Directeur de la Défense et de la Protection Civile, Frédéric Tournay, de rappeler les consignes, dans ce cas-là. Que s'est-il passé ce matin ? "Il y a eu un accident technique sur le système d'alerte des populations. Le système vérifie tous les jours, les liaisons et puis nous, mécaniquement, on enchaîne un signal d'essai mensuel. Mais ce matin, les essais des studios ont déclenché les sirènes". Donc c'est un problème technique ? "C'est juste un problème technique. L'occasion peut-être de rappeler les consignes dans ce cas-là. Vous avez deux types de faits possibles, à travers les sirènes. Vous avez un son long, c'était le cas de ce matin, le son long, c'est le son d'une fin d'alerte. Et quand vous avez un son qui est répété et modulé, ça c'est le début d'une alerte. Ce qui est important de vous rappeler, est que toutes les opérations d'alertes des populations sont organisées en amont avec les autorités, les maires, etc. Et que jamais, nous déclenchons une sirène, sans que les autorités locales ne soient informées. Les sirènes sont vraiment les dernières barrières pour informer la population (…). Avec l'aide des médias, le bureau de la communication du Haut-commissariat fait le relai pour alerter la population. Jamais une sirène n'est déclenchée de manière directe, sans en avertir les autorités locales". Avez-vous identifié le problème technique ? "On est en train de regarder, quelle est la cause de ce problème. Je pense qu'on aura une analyse de nos informaticiens dans la matinée". Est-ce que vous ne craignez pas que la population ait de moins en moins confiance en ce genre d'alerte ? "Forcément, une alerte qui a été déclenchée sur plusieurs sirènes, accidentellement, ça peut poser problème. Globalement, nous avons deux types de problèmes sur le réseau : des batteries qui fonctionnent mal et qui, par défaut, déclenchent la sirène. Aujourd'hui, nous avons un plan d'équipement aidé par le FIP pour mettre à jour toutes les sirènes. Là, c'est la première fois où on a ce type d'incident technique. Je dirai que forcément l'informatique parfois, peut avoir un petit problème. Il faut juste que nous soyons vigilants et que cela ne se reproduise pas. Pour ma part, c'est la première fois, depuis que je suis en poste ici, sur un incident comme celui-ci, hormis, les incidents constatés sur des défauts de batteries". Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti
PAPEETE, le 08/10/2015 - Les pompiers de Papeete accompagnés de la fédération des secouristes et des policiers municipaux font le tour des quartiers exposés au vent. L'objectif est de sensibiliser ces familles sur les gestes à avoir en cas de cyclone. L'occasion aussi pour les soldats du feu de recenser les personnes qui vivent dans ces quartiers. La campagne de sensibilisation a démarré, ce jeudi matin, dans le quartier Lagarde de Taunoa. Plus d'une trentaine de foyers ont été approchés. Brochures de prévention et feuilles de route, la commune de Papeete a pensé à tout. "L'objectif de la mairie est de prévenir la population et de passer dans les quartiers exposés au vent, notamment sur le littoral", explique Sergio Bordes, chef de corps des sapeurs-pompiers de Papeete. Que faire avant, pendant et après le passage du cyclone, des messages précis pour que cette partie de la population soit prête. Dans le quartier Lagarde, très peu de familles se sont pas préparées. "J'ai juste entendu parler de ce cyclone et j'espère qu'il va dévier ailleurs (rires)", nous confie Wilma. À quelques pâtés de maisons plus loin, Evelyne et son mari tiennent le même discours : "on se demande déjà si ce cyclone arrivera vraiment ou pas". En revanche, les messages de prévention ont bien été reçus : "On doit au moins préparer la pharmacie de secours, la nourriture, les torches, des cordes… Ils nous ont dit qu'ils nous préviendront deux jours avant et il faudra, en attendant, que nous attachions nos maisons et si ce n'est pas vraiment solide, il va falloir qu'on cherche un abri plus sûr. Pendant le cyclone, il ne faudra surtout pas sortir et on nous a conseillé de couper le courant, l'eau, le gaz…", raconte Evelyne. LES ARBRES DOIVENT ETRE ELAGUES Vers le fond du quartier Lagarde, les pompiers sont tombés sur deux vieux arbres, traversés par un câble électrique. Une situation qui inquiète les soldats du feu et qui préfèrent mettre en garde les propriétaires. "Il va falloir élaguer cet arbre et on va demander au propriétaire de le faire, sinon, on trouvera des bénévoles au sein de la commune pour aider cette famille à être en sécurité. À partir du moment, où ça se trouve à l'intérieur d'une cour, c'est du privé, cela devient plus compliqué, parce qu'ils doivent faire appel à des sociétés privées. C'est sûr que ce n'est pas évident, élaguer un arbre de cette taille, c'est assez coûteux", explique le chef de corps des sapeurs-pompiers de Papeete, Sergio Bordes. Tous les quartiers de Taunoa seront sensibilisés. Demain, pompiers, policiers municipaux ou encore les bénévoles de la fédération des secouristes, se rendront dans les quartiers de Taupea Hotu et de Pékin. Il y a trois étapes préparatoires avant l'arrivée du cyclone. Le chef de corps des sapeurs-pompiers de Papeete, nous en dit plus... Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti
PAPEETE, 19 décembre 2014 – Le Président Edouard Fritch s'en est vivement pris aux élus Tahoera'a du clan Flosse, après le rejet, ce jeudi en commission des finances, d'un projet de délibération qui envisageait l'ajustement de son régime indemnitaire avec celui des ministres du gouvernement. Le chef de l'exécutif estime que cette décision est "un coup en dessous de la ceinture" et annonce qu'il portera ce texte jusqu'en séance plénière à l'Assemblée, quitte à ce qu'elle soit extraordinaire : "Si on veut créer un débat sur le revenu des élus, ça ne me dérange pas moi…", menace-t-il en lâchant une tirade emplie de sous-entendus : "je ne vis pas de corruption. Moi je vis de ce que je gagne". Le Président Fritch prend aussi l'initiative d'une mise en cause de l'influence politique de la partie du groupe Tahoera'a acquise à Gaston Flosse : "si vous estimez que je ne suis pas à la hauteur : virez-moi !", dit-il leur avoir proposé, jeudi, suggérant le dépôt d'une motion de défiance. Dans son bras de fer avec le Vieux Lion, il sait que si une telle manœuvre politique devait être mise en œuvre elle est loin d'être un coup gagné d'avance par le clan Flosse du Tahoera'a, à l'Assemblée. Dans l'hémicycle, la ligne de fracture du bloc Tahoera'a est publique depuis le 27 novembre dernier. La motion demandant à l'Etat réparation du préjudice environnemental du nucléaire, portée par Marcel Tuihani, soutenue par Gaston Flosse et contestée par Edouard Fritch, ne serait jamais passée sans le soutien de l'opposition indépendantiste UPLD. Ce jour-là, la division au sein du camp orange s'est exprimée par le vote "contre" de 13 élus sur les 38 que compte le groupe. Depuis ce jour-là, il est évident que le clan Flosse ne peut contrôler la scène politique sans faire alliance et, au passage, contrevenir au serment pris devant le Grand conseil début septembre. Interrogé vendredi matin sur l'attitude du groupe UPLD face à la perspective du possible dépôt d'une motion de défiance contre le gouvernement Fritch, Oscar Temaru a simplement répondu : "Le Pays n'a pas besoin de cela. Il faut laisser les gens travailler". Quant au niveau de rémunération d'Edouard Fritch à la Présidence, le leader indépendantiste estime que "le Président assume des responsabilités que les ministres n'assument pas. C'est normal qu'il ait une rémunération au-dessus de celle des ministres en raison de cela". Edouard Fritch était interrogé à propos de ce nouvel épisode de la division au sein du Tahoera'a, vendredi à la mi-journée. Il sort de sa réserve : La commission des finances de l’Assemblée vous a refusé jeudi le principe d’une augmentation de votre indemnité de Président du Pays qui la rendrait identique à celle des ministres du gouvernement. Cela vous a fâché ? Edouard Fritch : Non. Ne parlez pas d’augmentation. Je ne demande pas à augmenter mes indemnités. Je demande à les réajuster. (...) Aujourd’hui, je demande simplement à ce qu’on rectifie les choses comme elles étaient avant, c'est-à-dire que le Président ait une rémunération décente : la même que celle accordée aux ministres. (…) Lorsque Marcel Tuihani est arrivé à l'Assemblée, il a eu droit à une rémunération décente. Vous sentez-vous victime d’un coup indécent de la part du Tahoera’a ? Edouard Fritch : Oh, vous savez, c’est un geste – je n’utiliserai pas les termes du haut-commissaire ; mais c’est vrai que ce n’est pas très amical. C’est même un peu mesquin. C’est presqu'un coup en dessous de la ceinture. Mais je vais continuer. Je leur ai simplement confirmé à l’Assemblée que je ne vis pas de corruption. Moi je vis de ce que je gagne. J’ai besoin de gagner de l’argent. J’ai vu qu’ils ont commencé à fouiller… Très bien ! Mais j’ai besoin d’être rémunéré parce que je n’ai pas d’autre revenu que ce que je gagne et mes loyers. Donc voilà. Pensez-vous devoir porter ce texte jusqu’en séance plénière pour consulter l’ensemble des élus ? Edouard Fritch : J’aimerais bien que l’on passe en séance plénière. Je n’ai pas honte de ce que je réclame puisqu’il s’agit de justice. Un Président sous-payé ce n’est pas de la justice. Et ça peut induire beaucoup de suppositions : je ne mange pas tous les soirs ici, à la Présidence ; je rentre chez moi ; j’ai une famille, j’ai besoin de faire vivre ma famille. Je ne réclame que de la justice. Donc s’il le faut j’irai en séance plénière ; j’irai en séance extraordinaire s’il le faut, pourquoi pas ? Si on veut créer un débat sur le revenu des élus, ça ne me dérange pas moi… On verra bien. Cela pourrait être à l’ordre du jour d’une séance extraordinaire en janvier ? Edouard Fritch : Ecoutez, aujourd’hui il y a d’autres urgences que la rémunération d’Edouard Fritch. Le problème du Pays, comme on vous l’a exposé ce matin encore, c’est l’emploi. Vous pensez avoir toujours une majorité pour gouverner le pays ? Edouard Fritch : Je pense qu’ils sont peut-être divisés sur cette question d’indemnités, mais pas sur le reste. Je garde l’espoir que sur l’essentiel nous restons encore unis, soudés et orientés vers les mêmes priorités pour notre pays. Je le souhaite vraiment, pour mon parti et pour ceux qui ont voté pour nous. Craignez-vous une motion de défiance, puisque vous avez incité les élus Tahoera’a à en venir là, lors de la commission des finances ? Edouard Fritch : Non, je leur ai simplement dit qu’il y a des moyens plus transparents qui sont offerts par le statut. Je leur ai dit « si vous estimez – parce que c’est ce que l’on entend – qu’il faut que je fasse mes preuves. Bon, si vous estimez que je ne suis pas à la hauteur : virez-moi ! ». Mais vous savez, j’ai un petit peu mal au cœur lorsque je vois que ce sont des nouveaux venus qui viennent m’apprendre à moi, me reprocher de ne pas être à la hauteur ou de devoir faire mes preuves. Cela fait tout de même une trentaine d’années, dont la moitié au poste de vice-président du gouvernement… Je pense avoir un petit peu fait mes preuves. Je n’autorise pas ces jeunes élus à venir me faire la leçon. (…) Et puis vous savez, avant de reprocher aux autres il faudrait qu’ils regardent ce qu’ils ont fourni avant de demander aux autres le bilan de ce qu’ils ont fait. Je trouve que l’exercice est d’autant plus difficile lorsqu’on le fait à son ami. Nous sommes tout de même tous Tahoera’a Huira’atira. Je n’ai pas changé de parti et j’ai été élu il y a à peine trois mois par ceux-là même qui me font le reproche aujourd’hui. (…) C’est de la mesquinerie. Je suis un peu déçu mais je garde le moral parce que l’important c’est la Polynésie. L’important ce n’est pas Gilda, ce n’est pas Elise, ce n’est pas Edouard, ce n’est pas René. L’important c’est notre pays. Lorsque vous évoquez ces "jeunes" élus, suggérez-vous une forme de ventriloquie qui pourrait être à l’œuvre à l'Assemblée dans leurs propos ? Edouard Fritch : Comment faites-vous pour tout deviner ? Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti
Dans le round 3, Michel se retrouve face à Jérémy Florès le réunionnais qui est en mal de résultats depuis le début de la saison, 30ème au classement mondial. Très doué dans ce type de vague de récif tubulaire, on pense qu’il va faire son ‘come back’ vers le haut du classement, lui qui a été dans le Top 10 en 2012.   Jérémie prend sa première vague mais ne sort pas du tube et change de planche, pendant que Michel prend une première vague notée 6.00 puis une bombe notée 9.50, la meilleure note du ‘contest’, un tube interminable. Jérémy prend deux autres belles vagues dont il ne sortira pas.   Tout semble réussir à Michel, les vagues sont consistantes et c’est une vague similaire à Teahupo’o qui est à disposition des compétiteurs. Michel fait le show et les commentateurs sont dithyrambiques, complimentant son style, son assurance face à un Jérémy Florès qui semble avoir du mal dans son choix de vague.   Michel continue et prend encore une bonne vague, il temporise en restant en bas de la vague puis exécute un roller frisant la perfection, tout en beauté et en puissance. Il enchaîne avec un tube, en ne tenant que furtivement sa planche. La vague est notée 8.17. Il améliorera ce total avec un tube interminable noté 9.20 d’où il s’extrait de justesse pour totaliser 18.70 et remporter la série contre Jérémy, qui prendra finalement une bonne vague notée 7.67. Cette victoire lui permet d’accéder au round 4 face à Nat Young et Mick Fanning le champion du monde en titre, également en grande forme. Mise à jour :   Michel termine dernier de sa série du round 4 face à Nat Young et Mick Fanning et doit passer par les repêchages, le round 5. Il parvient à gagner dans une série sans vagues avec une vague providentielle qu’il arrive à bien exploiter, notée 8.27. Après une attente il arrive à engranger un 5.17 ce qui lui donnera un total de 13.44 ce qui suffit à le propulser en quart de finale, une place bien méritée au vu de sa performance dans le round 3 Il réussit l'exploit de sortir Kelly Slater en quart de finale en totalisant 13.33 contre 8.90 pour King Kelly l'actuel N° 1 mondial. Les commentateurs de l'ASP parlent d'un éventuel tournant, les jeunes sortant les anciens : Nat Young qui sort Mick Fanning, John John qui sort Taj Burrow et Adriano de Souza qui sort Joel Parkinson. Michel est en très bonne position pour grimper au classement, rappelons qu'il est actuellement 4ème derrière Kelly Slater, Taj Burrow et Joel Parkinson, tous éliminés. Michel se retrouve face à son ami Nat Young en demi finale. Medina s'est également qualifié en sortant John John Florence et semble être l'homme à abattre pour Michel. Il est 5ème au classement mondial. Attention également à Adriano De Souza, actuel 6ème qui affronte Kolohe Andino dans le dernier quart. SB   Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti
PAPEETE, 8 février 2014 – Le Dijonnais Bilel Latreche a conservé samedi soir sa ceinture de champion de France de boxe des super-moyens, sur l’île de Tahiti, en Polynésie française, un combat diffusé en direct sur la chaîne locale TNTV. Le combat, équilibré, est allé au bout des dix rounds, un arbitre donnant égalité et les deux autres la victoire à Bilel Latreche, un peu plus mobile. Deux mille Polynésiens étaient venus encourager leur champion sur le ring de la Fautaua. Malgré le bon niveau des boxeurs locaux, les titres se disputent rarement en Polynésie. Avant ce combat, les deux boxeurs totalisaient chacun 15 victoires. Bilel Latreche avait conquis son titre de champion de France contre Yoann Bloyer en octobre. « Vous êtes tous mes frères et sœurs ici, comme Cédric Bellais » a déclaré au micro Bilel Latreche au public à l’issue du match. « J’avais les jambes qui cramaient, avec la chaleur qu’il faisait ici » a-t-il ensuite confié sur TNTV, le visage marqué par le combat, avant de reconnaître en son adversaire « un grand champion ». Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti
Vendredi 24 janvier 2014. Grosse émotion vendredi matin à la conférence de presse qui s’est déroulée au siège du club de l’ AS Tefana en présence de ses dirigeants et de l’entraîneur de l’équipe première, Laurent Hennis. Dans un premier temps Laurent Hennis a exposé à nouveau le projet de partenariat qui est en cours depuis un an avec l’AS St Etienne qui consiste a mettre en place progressivement un embryon de sport études au sein du club. Il a annoncé l’ouverture pour la rentrée prochaine de l’internat se situant au dessus de la salle de réunion du complexe sportif de Puurai. Il a également évoqué les divers déplacements et échanges avec St Etienne mais également avec la Nouvelle Zélande pour ce projet pédagogique autour du football. Pascal Vahirua a ensuite longuement pris la parole et s’est d’emblée fait prendre par l’émotion. Comme si cet instant précis symbolisait son grand retour au fenua après 32 ans de carrière en France. 32 ans de sacrifices, de passion, d’abnégation, de travail pour le sport qu’il a accompli pour représenter son île, Tahiti. Rappelons que Pascal a grandi dans une famille attachée à la pratique du football. Il a intégré le centre de formation d’Auxerre à 16 ans où il a effectué la majeure partie de sa carrière. Il compte 22 sélections et un but avec l’équipe de France. Son poste était celui d’ailier gauche. Il a mis fin à sa carrière professionnelle en 2002. Après avoir œuvré à l’insertion des jeunes à Auxerre il a envisagé son retour et voulu ‘faire ses papiers’ avant de revenir. On comprend par cette expression que Pascal a désiré passer les diplômes nécessaires pour être éducateur sportif. De toute évidence, toutes ces années passées en France n’ont pas entamé son attachement à son île, il a tenu à souligner qu’il n’avait pas oublié sa langue, s’exprimant à plusieurs reprises en ‘reo Tahiti’. Il a eu du mal a contenir son émotion et a dit avoir ‘un cœur gros comme ça’, soulignant qu’il souhaitait aider Tefana avec humilité mais également le football tahitien de manière générale. Il a raconté comment par -20 degrés il allait pleurer seul dans sa chambre en France, combien cela a été difficile de s’accrocher. Un exemple de pugnacité et d’abnégation qui aujourd’hui est une richesse pour la jeunesse et une chance pour les sportifs jeunes et moins jeunes de pouvoir côtoyer un tel champion qui a su garder sa simplicité. SB Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti
PUNAAUIA, mercredi 27 novembre 2013 – Victorin Lurel a clôturé mercredi soir la première journée de sa visite au fenua en compagnie des "socio-professionnels" dans les jardins de l'hôtel méridien à Punaauia. Une trentaine de chefs d'entreprise ainsi que les représentants du MEDEF, de la CGPME ou encore de la CCISM ont écouté le discours du ministre des Outre-mer. " Vous êtes autonome, vous avez les moyens de votre épanouissement avec le concours de la nation". Le ministre s'est félicité d'un retour à stabilisation politique et électorale rendue possible grâce au nouveau mode de scrutin, ce qui offre des possibilités de relance en installant des dispositifs à moyens et longs termes. Concurrence: Le ministre est revenu sur la structure du marché économique local, estimant nécessaire de favoriser la cooccurrence. Il a rappelé qu'en Nouvelle Calédonie la loi portant sur la régulation Outremer a été transposée et même renforcée en Calédonie. Constatant que dans les économies insulaires et archipélagiques, ou il existe des problèmes de transports et de logistique importants, et donc d'unité, se pose toujours un problème de concurrence, d’atavisme. depuis toujours l'économie s'est structurée autour de quelques entreprises dans la plupart des secteurs. "Les entreprises ont besoin d'être stimulées, la France a besoin d'entreprises, de profit équitablement répartis," a-t-il déclaré. "Lorsqu'il n'y a pas de monopole, certaines entreprises installent des pratiques concepts , avec des prix semblables, administrés." "Comment instillé une dose de concurrence, pour une vivacité de l'économie, pour que les prix soient tenus et que le pouvoir d'achat soit défendu? , c'est une vraie question politique autrement plus sérieuse et clivante que les querelles idéologiques et statutaires de l'indépendance ou pas l'indépendance, de l'autonomie ou de la départementalisation..." , a-t-il lancé "lorsque vous commencez à vous intéresser aux modes de fonctionnement, au modes de propriété , à la structuration en permettant une bonne fluidification de l'économie en y mettant une bonne dose de concurrence, les consommateurs sont contents et vous favorisez la relance." Rappelant que cela demande un vrai courage politique, il a constaté que le gouvernement polynésien préparait une loi sur la concurrence. Défiscalisation: le ministre a invité les socio-professionnels à participer au débat. Rappelant le statut d'autonomie fiscale, le ministre a rappelé que l'Etat a permis au Pays de bénéficier de la défiscalisation. La défiscalisation est maintenue accompagnée de deux dispositifs expérimentaux, le crédit d'impôt. Pour la Polynésie, Wallis et Calédonie, une discussion doit être mise en place pour qu'une convention soit convenue afin de permettre la continuité des accords. Accès au financement: Le ministre préconise l'accès à la BPI. Lorsque la Polynésie accède au financement elle subit une prime de risque qui "justifierait" un taux de financement élevé. La doctrine de la Banque Publique d'Investissement a pour vocation de permettre l'accès au financement bancaire en offrant certaines garanties. Une mission de la BPI doit venir en janvier à laquelle le ministre invite les socio-professionnels à participer. Victorin Lurel a confirmé le soutien de l'Etat rappelant les différents dispositifs maintenus ou instaurés pour accompagner le Pays dans sa relance économique (DGPE, FIP, Troixième instrument financier, contrat de projet...). Ces dispositifs devraient, selon le ministre, favoriser la relance de la commande publique et la capacité du Pays à payer les entreprises. Enfin le ministre estime qu'il est nécessaire d'assainir, de retrouver les fondamentaux. Il faut un projet de société, ouvert sur l'avenir. Au constat des échecs scolaires, le ministre propose un accompagnement par l'Etat dans le domaine de l'éducation. "Un pays qui se développe, c'est un pays qui a privilégié les filières techniques et scientifiques, il faut prioriser, valoriser le manuel, l'apprenti, et favoriser l'élite. Il faut mettre l'accent sur l'éducation, la formation, la qualification." Le ministre est revenu ensuite sur le tourisme, la pêche, l'agriculture, estimant que ces axes sont effectivement porteurs de fort potentiel de développement économique même si de lourdes réformes s'imposent afin de positionner les pays sur des marchés concurrentiels. " On aurait mauvaise grâce a ne pas accompagner un pays qui fait des efforts, tout en étant rigoureux, la Polynésie dispose de nombreux atouts capable de lui permettre sa relance" a-t-til conclut avant d'inviter les personnes présentes à discuter avec lui. Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti
FAA'A, dimanche 5 mai 2013 - Le président sortant, Oscar Temaru se dit "satisfait" de la participation au scrutin du deuxième tour des élection territoriales 2013, sur la commune de Faa'a, fief historique de son parti le Tavini Huira'atira. Le leader de l'UPLD explique que dans sa commune comme dans l'ensemble de la Polynésie, les débats politiques de l'entre-deux tours ont profité à l'UPLD et "que le Tahoera'a y a laissé des plumes", a-t-il estimé au micro de Polynésie Première. A Faa'a, on enregistrait un taux de participation de 71,54% à la clôture des bureaux dimanche avec 12 792 exprimés contre 11 572 au premier tour le 21 avril. Sur la commune, l'UPLD rassemble 6 139 voix (47,99%), contre 4 260 voix au Tahoera'a Huira'atira (33,3%) et 2 393 voix pour la liste A Ti'a Porinetia. Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti
PAPEETE, lundi 4 février 2013 – La Présidence de la Polynésie française a adressé un communiqué pour contester l’interprétation faite des propos tenus par Oscar Temaru, samedi 2 février, en marge du meeting Tavini Huiraatira, à Faa’a, motu Ovini-Vaitupa. (écouter en pièce jointe) "Tout le monde voit ce que fait la Chine dans le Pacifique : elle vient ; elle aide. Bien sûr la question que tout le monde se pose : quelle est la contrepartie ? La contrepartie c’est leur voix aux Nations Unies ! (…)", avait alors déclaré Oscar Temaru devant la presse, avant de préciser au sujet des démarches diplomatiques menées à l’ONU et visant la réinscription de la Polynésie française sur la liste des pays non-autonomes à décoloniser : "Avec toutes les rencontres que nous avons effectuées, nous sommes sûrs aujourd’hui que si cette résolution est présentée à l’Assemblée générale, elle passera. Et je pense que la France le sait déjà. (…)" « Certains (…) ont conclu que la Chine soutenait notre démarche de réinscription. C’est là leur responsabilité. Ce n’est en tout cas pas ce que j’ai dit.» (Oscar Temaru) Lundi, la Présidence a adressé cette précision, intitulée "La Chine est un acteur incontournable, dans le Pacifique et dans le monde" : "Interrogé pendant le congrès du Tavini Huiraatira, ce samedi 2 février, j’ai, pour expliciter l’importance de la réinscription, exposé ma vision des luttes d’influences opposant notamment les deux super-puissances que sont la Chine et les USA dans notre région. Lutte d’influence dans laquelle se positionnent aussi la Nouvelle Zélande, L’australie et la France. J’ai également commenté le mode de coopération et d’aide de la Chine envers nos cousins du Pacifique. J’ai enfin, puisque la question de fond était le degré de certitude que la réinscription soit votée, indiqué qu’à l’issue de toutes les rencontres effectuées depuis deux ans, j’ai aujourd’hui la certitude que la majorité des Pays de l’ONU voteront « pour ». Partant de là, certains ont voulu tirer des traits entre ces points, et ont conclu que la Chine soutenait notre démarche de réinscription. C’est là leur responsabilité. Ce n’est en tout cas pas ce que j’ai dit. Je souhaite bien sûr avoir ce soutien, et l’action continue de pédagogie se fait dans ce sens. Contrairement aux déclarations manifestement racistes et « anti-chinois » de nombre de dépendantistes, la Chine est pour Ma’ohi Nui, comme elle l’est déjà pour tous les grands pays, y compris la France et les USA un partenaire incontournable, qu’il convient d’apprendre à connaître pour ne pas rester bloqué sur des fantasmes obsolètes qui ne correspondent pas à l’évolution de cette Nation. Te aroha ia rahi." Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti
Jeff Kollman est un guitariste Américain considéré aujourd'hui parmi les 20 meilleurs guitaristes du monde . Il a tourné avec Glenn Huges (Deep Purple) , dernièrement avec le groupe anglais ASIA , Phil Moog (UFO), ou encore Andy Vargas ( Santana) Kollman a été formé avec Chad Smith (Batteur de Red Hot Chilli Pepeers) le groupe The Bombastic Meatbats, Vendredi 28 septembre, pour la première fois, Jeff Kollman se produira avec des musiciens polynésiens. Ils ont été choisis pour leur talent et leur maîtrise du "live" " C'est l'occasion pour les talents polynésiens de mesurer leur niveau à une pointure internationale, c'est une super expérience pour eux, en plus cela va enrichir leur CV! ", explique Sylvie Bouissou, la directrice de Taui FM à Tahiti Infos, "c'est aussi un moyen de rendre le rock plus accessible au public polynésien. " La station, qui souhaite encourager la musique localement et en particulier le rock, a tout naturellement accepté de soutenir l'opération produite par Felix Vilchèz et Balena production. Ce dernier se félicite de ce partenariat. " Taui Fm nous soutient, et nous tenons à les remercier. C'est la quatrième fois que Jeff Kollman vient sur le territoire, c'est un musicien exceptionnel, se réjouit-il. Pour les musiciens locaux c'est un enjeu formidable!" Ce mardi matin, trois d'entre eux ont "fait le boeuf" dans les locaux de TAUI FM, un évènement diffusé en direct sur les ondes: Il y avait Mato et Christian Chevrey , respectivement à la basse et à la guitare, ainsi que Mike Bate, à la batterie. C'est avec beaucoup de brio qu'ils ont suivi la star américaine, assurant sur les rythmiques et donnant le change aux "riff" parfaitement maîtrisés. Une belle très soirée en perspective! La prestation aura lieu à l’hôtel Radisson , Salle Endeaveur , le Vendredi 28 Septembre à 19h30 renseignements au 764058. Réecouter l'émission de Taui FM Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti
Jean-Christophe est intervenu ce jeudi midi sur les ondes de Taui FM pour exprimer son souhait de voir les autonomistes républicains se rassembler. Pour le leader du mouvement Rautahi , le polynésiens ont besoin de visibilité, et attendent des responsables politiques qu'ils laissent de côté leurs sentiments d'amertume ou de rancoeur au profit d'un comportement responsable, sage et raisonné. Il souhaite sensibiliser les autonomistes qui se sont écartés des grands partis à prendre conscience de ce qu'il estime être un danger pour le pays. Pour lui toute division amènera la pays dans le mur, et si les autonomistes ne parviennent pas à se réunir, ils devront se résoudre à laisse la gestion du Pays aux mains de leurs adversaires. Dans cette démarche, Jean-Christophe Bouissou organise lundi soir un sommet des leaders de partis politiques républicains et autonomistes de Polynésie française, auquel il a convié l'ensemble des responsables des partis autonomistes ainsi que les candidats "libres" qui ont défendu des valeurs autonomistes lors des élections législatives. ECOUTER Jean-Christophe Bouissou en FRANCAIS ECOUTER Jean-Christophe Bouissou en TAHITIEN Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti
PAPEETE, 14 juin 2012 (AFP) - Bruno Sandras, député UMP sortant battu au premier tour dans la deuxième circonscription de la Polynésie française, a appelé mercredi à voter pour Philippe Neuffer, le candidat soutenu par le Parti socialiste. M. Sandras avait obtenu l'investiture de l'UMP au premier tour des élections législatives, mais n'avait recueilli que 9,4% des voix. Les trois circonscriptions de Polynésie française verront au second tour s'affronter un candidat du parti indépendantiste du président Oscar Temaru, soutenu par le PS, et un candidat du parti autonomiste de Gaston Flosse, soutenu par l'UMP. Dans un communiqué, M. Sandras a choisi d'appeler au report de ses voix vers Philippe Neuffer, au détriment de Jonas Tahuaitu, soutenu par l'UMP. Un autre battu du premier tour, l'ancien président autonomiste Gaston Tong Sang, qui représente pourtant l'UMP en Polynésie, n'a pas donné de consignes de vote pour le moment, mais il devrait "appeler à l'abstention" jeudi, selon son entourage. Pour Bruno Sandras comme pour Gaston Tong Sang, il s'agit surtout d'exister politiquement en dehors du Tahoeraa de Gaston Flosse, qui s'est réaffirmé au premier tour comme le principal parti autonomiste. Les alliances avec les partis nationaux ont peu de poids en Polynésie. Elles ont également peu de sens, puisque l'UMP a soutenu successivement cette année trois adversaires politiques (Gaston Tong Sang, Bruno Sandras, puis Gaston Flosse), et que le PS soutient le parti indépendantiste, alors que le président François Hollande avait affirmé pendant sa campagne n'être "pas pour l'indépendance". Rappelons que Monsieur Sandras s'était exprimé avant le 1er tour, le 24 mai dernier sur les ondes de Taui FM et avait clairement annoncé il appellerait à voter pour les autonomistes au second tour. ECOUTER l'extrait de son intervention Déclaration de Bruno SANDRAS / 2nd tour des législatives « Voici dix jours que le 1er tour des législatives a eu lieu. Dix jours durant lesquels, au-delà du bilan de la campagne et de l’analyse des résultats obtenus, notamment à Papara, j’ai pu entendre les avis des uns et des autres, proches ou moins proches, quant au scrutin de samedi prochain. J’ai également participé à plusieurs rencontres avec des formations politiques qui, comme IA HAU NOA, ne seront pas présentes au 2nd tour. L’annonce que je vous fais aujourd’hui est rationnelle, responsable, ferme et définitive. Il n’est pas dans ma nature de me défausser. Cette position ne correspond pas à ce que l’on est en droit d’attendre d’un responsable politique. Je n’appellerai ni à l’abstention, ni au vote blanc. J’ai pris ma décision, en mon âme et conscience, et en toute connaissance de cause. Je voterai samedi pour Philippe NEUFFER. En tant que candidat sur la deuxième circonscription, et n’ayant eu de cesse, durant toute cette campagne, de mettre en avant la nécessité de la compétence devant la représentation nationale, j’invite également toutes celles et tous ceux qui m’ont témoigné leur confiance lors du 1er tour de ce scrutin et à qui je tiens à adresser à nouveau mes remerciements les plus chaleureux, à faire de même. Que les choses soient claires, néanmoins. Il s’agit ici de l’élection d’un député, et non pas d’un parti. Je n’appelle pas à voter UPLD, encore moins Tavini Huiraatira : aucune alliance, aucun accord, aucune négociation. Des deux candidats restant en lice dans la circonscription n°2 de la Polynésie française, j’appelle simplement à voter pour celui qui, selon moi, est le plus apte et le plus compétent. Un homme qui, de surcroît, a des valeurs. Et je serais fier à cet égard, quand bien même nous sommes loin de partager les mêmes convictions, de lui passer le relais, s’il a cet honneur, et surtout cette charge, de porter à Paris la voix de l’ensemble de la population polynésienne, sans parti pris, ni clanique, ni idéologique. Tout comme je me suis attaché à le faire durant ces cinq dernières années. Au demeurant, pour ce qui concerne les circonscriptions n°1 et n°3, IA HAU NOA n’y ayant présenté aucun candidat et n’ayant pas, en conséquence, obtenu de légitimité particulière à s’exprimer, aucune consigne de vote ne sera donnée. Mon engagement et ma ligne politique demeurent inchangées. Je défends ardemment l’idée d’une « autonomie raisonnée », avec une redéfinition bien plus cohérente du partage des compétences entre l’Etat, le pays et les communes. Sur ce terrain-là, je n’ai de leçons à recevoir de personne. Surtout pas de ceux qui, eux, ont conclu des alliances avec le parti indépendantiste et participé à des gouvernements conduits par un président indépendantiste. Surtout pas d’un homme, qui ne détient son poste de sénateur qu’au prix d’une entente avec Oscar TEMARU. Mes valeurs et mes convictions appartiennent à la droite républicaine. Je suis membre de l’UMP. Sur cet aspect-là également, je n’ai aucune leçon à recevoir. Et certainement pas de la part d’un sénateur qui siège sur le banc des non-inscrits, et qui n’a eu de cesse de clamer qu’en cas de victoire, ses candidats ne feront jamais partie du groupe UMP à l’Assemblée Nationale. » Bruno SANDRAS Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti
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