Nos pratiques, nos modes de vie, nos systèmes de production et de travail génèrent des déchets, des ruines dont nous ne pouvons faire l’économie ! Le capitalisme doit-il seul s’en occuper au risque d’aggraver les conditions pour toute forme de vie ? En quoi la notion de “commun” doit évoluer pour n’être pas que “bucolique”, comme le souligne notre invité ? De quelle nature sont ces “communs dits négatifs” ? Doit-on repenser de fond en comble les principes, les mécanismes sur lesquels repose notre maison commune ? N’est-il pas temps de renoncer, d’adopter une culture du retrait, du démantèlement que prônent ces penseurs de la redirection écologique ? Alexandre Monnin est enseignant-chercheur, directeur scientifique d'Origens Medialab et directeur du MSc "Strategy & Design for the Anthropocene" (ESC Clermont BS x Strate Ecole de Design Lyon). Depuis 7 ans, il réfléchit aux enjeux de la redirection écologique, un courant qu'il a co-initié avec Emmanuel Bonnet et Diego Landivar, avec lesquels il a co-écrit Héritage et Fermeture (Divergences, 2021). Il poursuit et augmente cette réflexion dans Politiser le renoncement, toujours aux éditions Divergences. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Que vient donc prôner le néolibéralisme dans sa “volonté” de pousser une élite féminine sur la scène économique et financière ? Briser, enfin, le fameux plafond de verre ? Ces quelques élues ne sont-elles qu’un alibi ? Quel danger fait-il courir au féminisme et aux valeurs d'émancipation qu'il porte ? Sandrine Holin, après des études en sciences politiques et en sciences humaines, a exercé dans le secteur des affaires publiques et de la finance avant d'entamer le projet de recherche nourrissant l’essai publié aux éditions La découverte, Chères collaboratrices. Comment échapper au féminisme néolibéral. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Que reste-t-il de la classe ouvrière ? A-t-elle disparu ? Quelles formes prennent les nouvelles mobilisations ? Comment sont-elles inscrites dans le temps ? Que transmettent-elles -valeurs, mémoire et manières de lutte- ? De grands combats ouvriers ont agité ce début de XXIe siècle. Beaucoup ont été perdus mais la demande de justice reste toujours aussi forte. Nathalie Frigul est maître de conférences en Sociologie à l’université Picardie - Jules Verne, elle est membre du Centre Universitaire de Recherches sur l'Action Publique et le Politique - Épistémologie & Sciences Sociales (CURAPP- ESS ). Elle a codirigé et cosigné en collaboration avec Pascal Depoorter, Thomas Venet et Sébastien Vignon : Les mondes ouvriers : figures de (dé)mobilisations , aux Presses Universitaires du Septentrion. Elle y contribue, en particulier, avec Pascal Depoorter dans l'article : Crise, mobilisations et judiciarisation des conflits de travail. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Que recèle dans ses entrailles, dans ses vitrines, dans ses galeries, le "musée universel" ? Que représente-t-il au yeux des peuples pillés ? Est-il le symbole le plus “prestigieux” du projet colonial et impérialiste occidental ? Est-il possible de le décoloniser ou faut-il faire musée autrement ? Françoise Vergès, politologue, féministe antiraciste, est l’autrice de plusieurs travaux d’importance sur l’esclavage colonial, le féminisme, la réparation et le musée. On lui doit, à La fabrique éditions, Un féminisme décolonial, en 2019, ainsi qu’Une théorie féministe de la violence, en 2020. Elle s’attaque en 2023 à une institution, le musée universel occidental, dans Programme de désordre absolu, Décoloniser le musée, toujours à La fabrique éditions, dont on fête, cette année, les 25 ans d'existence. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
“Qu’est-ce qu’être musulman aujourd’hui en France ?” Que disent ceux et celles qui se disent musulman.e.s ? Sont-ils attentifs à la manière dont on les nomment ? Est-ce une identité paisible ? Marie-Claire Willems est docteure en sociologie, membre du laboratoire Sociologie, philosophie et anthropologie politique (Sophiapol) de l’université Paris-Nanterre et de l’Association française des sciences sociales des religions (AFSR).Elle publie, aux éditions du Détour, Musulman. Une assignation ? Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pourquoi la justice, en France, fait-elle preuve d’une telle frilosité dans l’accompagnement des détenus en milieu ouvert ? Ces placements extérieurs sont-ils la solution à la récidive ? A quels profils de détenus les équipes d’encadrants des fermes Emmaüs sont-elles confrontées ? Sont-elles suffisamment préparées pour les accompagner ? Est-il possible d’essaimer ces expériences sur tout le territoire ? Sarah Dindo est chargée d’études, formatrice et consultante sur les questions de probation. Elle a été responsable pendant dix ans des publications de l’OIP (Observatoire International des Prisons, section française). Elle publie, Entre Taule et Terre, Construire une alternative à la prison, aux éditions du commun. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
A quelles résistances les mentalités françaises sont-elles soumises pour ne pas prendre conscience de l’ampleur du problème ? Dans quel continuum de violence ces féminicides s’inscrivent-ils ? Comprendre la psyché des agresseurs, des auteurs de violences conjugales, est-il un des chaînons pour appréhender, et en finir avec, ce cycle de mort ? Laurène Daycard est membre du collectif de journalistes indépendantes Les Journalopes. Elle collabore notamment avec Mediapart, L’Obs et Libération. Elle publie aux éditions du Seuil, Nos absentes. A l’origine des féminicidesHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Statistiques publiques, chiffres évaluatifs, indicateurs chiffrés régissent-ils nos vies, nos sociétés et notre avenir ? Peut-on valablement s’en passer ? Mais surtout, n’est-il pas temps d’en débattre, d’en reprendre le contrôle, et peut-être d’en proposer de nouveaux ? Olivier Martin est sociologue et statisticien. Il est professeur à l’Université Paris Cité et directeur du Centre de recherche sur les liens sociaux (Cerlis). Il conduit des recherches sur les rôles et les places des chiffres dans nos sociétés depuis plusieurs années. Il publie aux éditions Anamosa, dans la très estimée collection Le mot est faible, Chiffre. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Violences policières ou violences des policiers, violence isolée ou systémique ? Est-il souhaitable de questionner le rôle de la police ? Est-il même pensable de se passer de cette institution ? En quoi les faits qui lui sont reprochés -racisme, sexisme, violences physiques- confirment la nocivité de cette institution, et donc de son inutilité dans une société démocratique ? Paul Rocher est économiste, diplômé en science politique de Sciences-Po Paris. Il est l'auteur de Gazer, mutiler, soumettre. Politique de l'arme non-létale en 2020. Il récidive en 2022, à La fabrique éditions, avec le titre : Que fait la police ? et comment s’en passer. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Quelle est la place du travail dans l’histoire des luttes féministes ? En quoi le travail est-il l’un des moteurs principaux de l’émancipation des femmes ? Quelles en sont les étapes marquantes -avoir un travail, et des conditions dignes, un salaire horaire, pouvoir disposer des fruits de son travail, ainsi que l’égalité salariale qui se fait attendre- ? Voilà des questions qui se sont posées dès le XIXème ! Mathilde Larrère est enseignante-chercheuse en histoire, spécialiste du XIXe siècle. Elle enseigne à l’université Gustave-Eiffel ainsi qu’à l’Institut d’études politiques de Paris et intervient régulièrement dans des universités populaires. Elle tient également une chronique d’histoire pour Arrêt sur Image et pour la revue Politis, où elle co-dirige avec l’historienne Laurence De Cock la rubrique « L’Histoire n’est pas un roman ». Elle publie Guns and roses, Les objets des luttes féministes, aux éditions du Détour. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Que se passe-t-il donc à l'université pour qu’elle soit si vilipendée par la droite néo-conservatrice et réactionnaire tant en Amérique du Nord qu’en France ? Que se tramerait-t-il, en particulier, dans les sciences sociales ? Ne seraient-elles qu’un repère de féministes enragé.e.s et de militant.e.s anti-racistes, pourfendeurs des études classiques ? Que disent ces élucubrations de l’agenda des droites réactionnaires ? Assiste-t-on, là, à la bataille des idées dans la guerre culturelle qu’elles livrent aux progressistes ? Francis Dupuis-Déri est professeur de science politique à l’Université du Québec à Montréal (UQAM). Auteur de très nombreux ouvrages faisant autorité, il publie aux éditions Lux, Panique à l’université. Rectitude politique, wokes et autres menaces imaginaires. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Qui sait encore qu’à un moment de notre histoire, les ouvriers et leurs représentants ont autogéré la Sécurité sociale, le fameux régime général de 1946, ont eu la main sur les cotisations, mais aussi les choix faits dans les dépenses de santé ? Et que dès lors, l’État social, produit de la guerre totale, n’aura de cesse de se réapproprier ce “régime général”. Nicolas Da Silva est maître de conférences en sciences économiques à l’université Sorbonne Paris Nord. Il publie à La fabrique Éditions, La bataille de la Sécu, Une histoire du système de santé. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La pandémie de Covid-19 a permis à l’industrie pharmaceutique de faire d’(in)commensurables profits. Toutefois, les mérite-t-elle ? Qu’est-ce qui justifie une telle rentabilité ? Est-ce au nom des moyens mis dans la recherche ? Peut-on parler de captation du savoir commun -la multiplication des brevets- ? Quelles concessions la puissance publique, l’Etat, lui a-t-il faites ? Comment se réapproprier le bien commun ? Gaëlle Krikorian est docteure en sociologie à l’Ecole des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS). Ancienne militante d’Act Up, puis conseillère pour les Verts au Parlement européen et directrice des politiques de la Campagne d’accès aux médicaments essentiels de Médecins sans frontières (MSF), elle alterne les phases de recherche, de conseil politique et d’engagement dans la société civile. Elle publie, aux éditions Lux, Des Big Pharma aux communs, Petit vadémécum de l’économie des produits pharmaceutiques. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Comment ces quelques mots “On ne peut pas accueillir toute la misère du monde” ont-ils eu une carrière si formidable depuis qu’ils ont été prononcés, il y a plus de trente ans, par un Premier ministre, socialiste de surcroît ? Que contient ce peu de mots, ce petit prêt-à-haïr ? Comment, en France, en est-on venu à “criminaliser” l'accueil et l’hospitalité ? Pierre Tevanian est philosophe, enseignant, co-animateur du site Les mots sont importants. Il publie, aux éditions Anamosa, en collaboration avec l’expert juriste Jean-Charles Stevens, un ouvrage intitulé : “On ne peut pas accueillir toute la misère du monde” - Pour en finir avec une sentence de mort. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
A l’heure de l’inclusion et de la bienveillance, déclinées ad nauseam, quelle place réelle est faite aux personnes en situation de handicap en France ? Y aurait-il des vies plus valables que d’autres ? Que dit la loi ? Est-elle respectée ? Les engagements politiques ont-ils été tenus ? Comment les personnes handicapées s’organisent et militent pour une société vraiment inclusive ? Comment mettre à bas une société conçue par et pour les "valides", à l'exclusion de tou.tes les autres ? Charlotte Puiseux, psychologue clinicienne et docteure en philosophie, spécialiste du mouvement crip, militante anticapitaliste, handi-féministe au sein du collectif Les Dévalideuses, a décidé de diffuser plus largement son expérience de vie et de combat en publiant De chair et de fer, Vivre et lutter dans une société validiste, aux éditions La Découverte. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Est-il possible d’emprunter une autre voie, celle d’un autre modèle agro-économique plus respectueux du vivant ? Vouloir bifurquer : n’est-ce pas jeter aux orties des années de formation, mais, de la sorte, refuser toute complicité dans l’écocide perpétré par l’agro-chimie et l’agro-industrie ? Loris Benistand est un jeune diplômé d’AgroParisTech. Il a lui aussi décidé de bifurquer. Il est installé dans le Dauphiné en tant qu’ingénieur apicole. Dans un appel "collectif" retentissant du 10 mai dernier, ces jeunes ingénieur.euse.s fraîchement diplômé.e.s ont clairement choisi de contourner l’obstacle, qui devrait s’effondrer de lui-même. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La gestion de l’accueil des migrants relève de l’Etat. Il mène depuis de longues années, à leur égard, une politique de relégation (d’assignation) dans les territoires non-métropolitains. Quelles sont les conséquences de cet accueil “forcé” pour ces territoires ? En quoi cela peut-il structurer et relancer le développement territorial et, peut-être, construire de nouvelles solidarités ? Rafik Arfaoui est docteur en géographie, enseignant-chercheur (ATER) en géographie et aménagement (Université de Picardie Jules Verne - EA Habiter le Monde), affilié à l’Institut Convergences Migrations (Projet LOCALACC) (2021-2025). Il est l’auteur d’une thèse remarquée : Pilotage national versus coproduction territoriale de l’accueil des demandeurs d’asile dans les territoires non-métropolitains, soutenue en décembre 2021 à l’Université Clermont Auvergne. En outre, Rafik Arfaoui est lauréat du Grand Prix de thèse de la Ville de Clermont-Ferrand. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
A quelles images, les parties civiles, les victimes, mais aussi les accusés ont-ils été confrontés lors de l’audience du 1er avril dernier ? Pourquoi seulement 29 photos et cela quelque sept mois après le début du procès ? La parole a-t-elle pris le pas sur l’image ? L'historienne Sylvie Lindeperg est professeure à l’université de Paris I- Panthéon Sorbonne, membre du Centre de recherche d’Histoire sociale et culturelle de l’art (Hisca). Elle est directrice du Cerhec (Centre d’Etudes et de Recherches en Histoire et Esthétique du cinéma). Elle a publié aux éditions Payot, en 2021, Nuremberg, la bataille des images, Des coulisses à la scène d’un procès-spectacle. Ce travail vient d’être distingué par le prix Malesherbes 2022, décerné par l’Association Française pour l’Histoire de la Justice (AFHJ). Elle a assisté aux audiences dans le cadre d’une étude universitaire transdisciplinaire du procès (V13) des Attentats du 13 novembre 2015 . Pour Terrain Social, elle remet en perspective ce procès pour l’histoire, questionne la scénographie du prétoire et analyse la place “restreinte” des images des scènes de crime lors de ce procès.Son Blog !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Comment les pouvoirs autoritaires du monde arabe instrumentalisent-ils ce ras-le-bol social ? Pourquoi la demande démocratique ne parvient-elle pas à s’imposer ? La discorde, la fitna, est-elle depuis toujours implantée au coeur du monde arabo-musulman ? Y aurait-il comme une “malédiction du monde arabe” ? Docteur en histoire et en sciences politiques, Hamit Bozarslan est directeur d’études à l’EHESS. Ses travaux portent sur la sociologie historique et politique du Moyen-Orient. Il publie aux éditions de La découverte, Le temps des monstres, Le monde arabe 2010 – 2021. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Comment opère la mémoire de l’esclavage et de la colonisation post-esclavagiste dans les rapports sociaux dans les Antilles françaises ? Que reste-t-il de cette “culture de plantation” ? Quels liens peut-on tisser entre un “passé qui ne passe pas” et les tensions économiques et sociales qui agitent tant la Martinique que la Guadeloupe ? Christine Chivallon est géographe et anthropologue. Elle est directrice de recherches au CNRS, Université Bordeaux. Ses travaux sont principalement consacrés aux univers caribéens et aux sociétés à fondement esclavagiste des Amériques où la violence est fondatrice des rapports sociaux. On lui doit notamment en 2019 une étude comparée (inédite) de l’Insurrection de Morant Bay en Jamaïque en 1865 et de l’Insurrection du Sud en 1870 à la Martinique, cette dernière étant passée à la trappe de l’histoire républicaine. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.