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Author: Laurence Vély et Anna Borrel

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Description

Warning : ce podcast ne va pas vous apprendre à faire fortune en 10 leçons ni à devenir un winner des cryptos.

Il va vous ouvrir les yeux sur la réalité crue de l'argent chez les autres... et peut-être même sur votre propre rapport à la thune.

Chaque jeudi, les journalistes Laurence Vély et Anna Borrel questionnent un invité sur ses revenus, ses dépenses et son rapport à l'argent.

De temps en temps, elles invitent un expert à éclairer des recoins sombres ou méconnus de l'argent.

Un podcast sociétal intime et cash, pour enfin parler thune sans langue de bois.

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153 Episodes
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Quand on a parlé avec Hélène, vigneronne du Bordelais, de ses paiements à 30 / 60 / 90 jours, il y a un truc auquel on n'avait pas du tout pensé... Bonne écoute ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Pour prolonger la dégustation, pardon, la discussion avec Hélène, savourez ces confidences sur la thune dans son couple... vous vous y retrouverez peut-être ! Bonne écoute ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Sacrée période n'est-ce pas ? J'avais enregistré cet épisode très "terroir", très "trésor français" bien avant cette séquence nationale si étrange et perturbante. Je l'aime bien cet épisode, déjà parce qu'il nous emmène à la campagne, et aussi parce que dans le parcours d'Hélène, on voit bien cette France aux prises avec un monde qui bouge. C'est la trame de son histoire de thune : elle a grandi dans un domaine splendide, qui s'est un peu reposé sur son glorieux passé. Elle s'est d'abord éloignée de ce monde qui refusait de changer, elle a vu d'autres pays, d'autres cultures. Mais finalement, elle est revenue et aujourd'hui, elle se bat. Pour faire vivre la tradition, ne faut-il pas la réinventer ? Et pour en vivre, ne faut-il pas s'ouvrir aux autres ? Bonne réflexion, et à votre santé !PS : on ne fait pas de pub sur Thune comme vous le savez, et surtout pas pour e l'alcool, mais j'ai goûté le nectar du domaine de Ponty, et c'est un véritable régal. Alors je vous mets quand même le lien vers son site là --> https://vignoblesponty.com/ Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Un court extrait "bien arrosé" de l'épisode qui sort jeudi. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Si vous ne l'avez pas écouté, on vous propose de découvrir un de nos "hits" : cet entretien passionnant avec la sociologue Alizée Delpierre sur la domesticité contemporaine. Le fruit d'une enquête complète (la chercheuse s'est elle-même mise au service de familles très riches en tant que "nanny") au coeur de ce qui se joue de complexe sur ce signe extérieur de richesse autour du "service" à la personne. A ne pas rater ou à réécouter !! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
#Rediffusion. Maroussia Dubreuil est journaliste, au Monde notamment. Fascinée par le monde des ultra riches, elle s'est immergée plusieurs semaines dans le quotidien des habitants de Monaco. (Candide à Monaco, 2020, éditions JC Lattès). Elle y a côtoyé des femmes désoeuvrées, a pu croiser pas mal de petits chiens et s'est interrogée, entre autres, sur le marché de l'immobilier. Un épisode croustillant, dans ce lieu où les joies superficielles côtoient l'ennui le plus existentiel.N'oubliez pas de soutenir Thune sur Tipeee pour que l'aventure continue en toute indépendance Et suivez-nous sur thunepodcast.fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Virginie a toujours voulu être avocate ; ça vient des séries judiciaires qu'elle regardait avec sa mère quand elle était gamine. Son rêve, c'était de défendre la veuve et l'orphelin, pas de rouler en décapotable avec une montre hors de prix à son poignet.Aujourd'hui, les clichés sur les avocats qui roulent sur l'or, elle en a sa claque. Parce que dans sa profession, il y en a pas mal qui galèrent et même qui abandonnent à force de se faire des nœuds au bide en pensant à leurs charges.En plus, Virginie est avocate en Seine-Saint-Denis, le département le plus pauvre de France : ses clients, c'est souvent des gens qui galèrent. Alors comment leur faire comprendre le montant de ses honoraires, la valeur de son travail ?  Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Un court extrait de l'épisode qui sort jeudi Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Cette semaine encore, nous avons décidé de faire une rediffusion. Un choix assumé, en plein festival de Cannes, car rares sont les actrices qui prennent la parole sur la porosité de plus en plus prégnante entre les marques et le monde de la culture.Audrey Vernon est comédienne. Elle joue, écrit ses spectacles et les nourrit de ses lectures et de ses réflexions sur l'argent.On va parler de sa vie d'actrice de théâtre et de la circulation de la thune dans cette profession fantasmée et souvent précaire.Il faut le souligner : Audrey est ouvertement anti-capitaliste et très membre de l'association Les soulèvements de la terre.Elle tire la sonnette d'alarme sur certaines nouvelles pratiques du milieu, comme l'omniprésence des marques dans le cinéma, et des milliardaires dans le théâtre. Elle souligne aussi la pression mise sur les acteurs et actrices à qui l'on propose des centaines de milliers d'euros pour promouvoir Dior, Chanel ou Amazon.Un problème de riche ? Sans doute. Mais aussi un sujet moral, qui fait écho au tacle de Ricky Gervais aux Golden Globes en 2020 : "Si Daech lançait une chaîne de streaming, vous appelleriez immédiatement votre agent." Avec ce témoignage, nous nous éloignons de l'argent intime et entrons en terrain plus politique. Comme pour chacun de nos épisodes, nous essayons de rester les plus neutres possibles. Nous sommes néanmoins convaincues que la voix d'Audrey Vernon donne des clefs pour comprendre certains des enjeux qui agitent le monde de la culture.Photo : Maud SakriN'oubliez pas de soutenir Thune sur Tipeee pour que l'aventure continue en toute indépendance Et suivez-nous sur thunepodcast.fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Cet épisode a déjà été diffusé il y a un an et demi, avec un grand succès. Nous avons choisi de le remettre en une cette semaine.Dans la comédie Le diable s'habille en Prada, la terrible rédactrice en chef de Vogue assène à sa jeune assistante : "Tout le monde voudrait être à ta place". Car intégrer le cercle très fermé du cœur de la mode - on parle ici des grandes maisons de luxe qui font rêver le monde entier - nécessite des trésors de créativité, d'audace et surtout énormément de travail. Mais une fois qu'on y est, que le Graal est atteint, que se passe-t-il ?C'est ce qu'analyse la Docteure anthropologie sociale et ethnologie Giulia Mensitieri dans Le plus beau métier du monde (éditions La découverte) un essai sur les travailleurs de la mode. On y suit notamment le parcours de Mia, styliste en vue, vêtue de vêtements coûteux (et offerts), mais n'ayant pas assez d'argent pour payer son forfait de téléphone.Est-elle un cas isolé ?Selon Giulia Mensitieri, le cas de Mia serait au contraire systémique : que l'on soit styliste, mannequin, photographe ou tout autre métier qui vend du rêve, l'addition est, en quelque sorte, salée. Sans patrimoine ni conjoint.e riche, peut-on vivre et durer dans la mode ? N'oubliez pas de soutenir Thune sur Tipeee pour que l'aventure continue en toute indépendance Et suivez-nous sur thunepodcast.fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Notre questionnaire de fin top chrono Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Entre le début des années 90 et la fin des années 2010, Ariel Wizman a démontré qu’être soi-même pouvait être un métier. Sa signature, un mélange de désinvolture intello, de culture et de goût pour la fête, l'a propulsé comme personnage à part dans l'audiovisuel français.Pourtant, en 2020, il raccroche le micro et se lance dans le commerce, en lançant en France la franchise chinoise Miniso.Que raconte ce virage business ? Y a t-il un moment où être soi ne suffit plus à faire vendre ? Les médias sont-ils out et les entrepreneurs au top de la vague ? Comment le rapport à l'argent change t-il quand on n'est plus le salarié, mais le patron ? Et puis l'argent, quand on en a, on en fait quoi ?Merci à Ariel Wizman pour sa participation. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Cette semaine, nous avons choisi pour vous de rediffuser cet épisode que nous aimons beaucoup.Ils sont 150 000 en France, de gardien de la paix à commissaire, ils vont partout, traversent les territoires, les classes sociales et les manifs.Qu'on les aime ou qu'on les déteste, ils structurent et scandent notre vivre-ensemble. Mais avez-vous déjà entendu un flic parler d'argent ? Eh non, les flics ne parlent pas : ils sont soumis au fameux "devoir de réserve" . Alors quand une capitaine ose prendre la parole pour parler salaires, primes, politique du chiffre et corruption, Thune fonce lui tendre son micro. Agnès Naudin a coécrit avec Fabien Bilheran "Police, la loi de l'omerta" (Le Cherche-Midi). Elle est claire, pédago, sensible et nous interroge sur les limites d'un management vénère qui ne fait pas que du bien à nos fonctionnaires. N'oubliez pas de soutenir Thune sur Tipeee pour que l'aventure continue en toute indépendance Et suivez-nous sur thunepodcast.fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Thune prend un peu de vacances mais ne vous laisse pas seul.e.s ! Marie eu du fric, n’a plus eu de fric. A eu des enfants, a connu la rue. Aujourd’hui elle a la cinquantaine. On s’est posées à une terrasse de bistrot il y a un an et demi, elle a accepté de parler de thune, librement. Elle est "colportrice de journaux", touche le RSA et vit dans un studio dans une cité de Marseille. Elle paye son loyer en retard. Elle s’est blessée à la cheville. Mais ça va. Bonne écoute. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C'est quoi, en fait, un "transfuge de classe" ? En réalisant cet épisode, j'ai commencé par vouloir trouver des "chiffres" pour éclairer cet entretien. Et une fois de plus, au terme de mes recherches, j'ai fini par me dire que les chiffres ne disaient pas grand chose... Par exemple, on sait que 8% des fils d'ouvrier parviennent à être diplômés du supérieur. C'est un indice, bien sûr. Mais Guillaume, lui, ne s'insère pas dans cette catégorie. Fils de carrier, il a commencé maçon, et aujourd'hui, il est patron d'une jolie PME du BTP. Quand on le pousse à faire les comptes de son patrimoine, on parvient à quelques millions... pourtant, il n'est pas passé par la méritocratie scolaire, il ne s'est pas "hissé" dans les stats par un choix de carrière très différent de son milieu d'origine. Il a juste gagné plus d'argent, dans le sillon creusé par son père, il a mieux "réussi". Et au vu de sa fortune et de ses signes extérieurs de richesse, on pourrait dire que c'est un bourgeois. Mais à l'écouter, on comprend surtout qu'il flotte entre deux mondes, sans plus vraiment de place fixe. Socialement, comme il le dit, il n'a "pas les codes" des notables de son quartier. Vis à vis de ses pairs ouvriers du bâtiment, il est leur "patron". Trop riche pour être à égalité avec "ses gars", trop décalé pour fraterniser avec ceux qui ont autant d'argent que lui, animé de valeurs qui font qu'il dit "détester" les rentiers, attiré par un monde de l'art dont il peine à trouver l'entrée... quelle place lui reste-t-il ? Bonne écoute !L'épisode est disponibles comme d'habitude sur toutes les plateformes classiques (apple, deezer, spotify, slate...) et sur notre site https://www.thunepodcast.fr/#podcast #argent #thune #btp #batiment #patron #salaires #richesse #pauvreté #transfuge #transfugedeclasse #bourgeois #stats #statistiques Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Mademoiselle Caroline est autrice de BD. Ancienne étudiante de Penninghen (école d'art reconnue), elle aurait par exemple pu décider d'être directrice artistique dans la pub. Mais elle a préféré continuer à dessiner. Depuis une quinzaine d'années, elle sort une bande dessinée par an. Certaines, comme La chute ou La différence invisible, ont été de grands succès commerciaux. Avec elle, on va parler création, chaîne du livre et santé mentale aussi ; cette fameuse paix de l’esprit qui n’est pas vraiment offerte aux auteurs, ni aux indépendants, toujours tiraillés entre la peur de de manquer et la suractivité. Car quand on est son propre patron on est bien souvent son propre tyran.Et puis on évoquera le fait d'être une femme dans le milieu de la BD, historiquement préempté par des hommes. Quand on est rangée au rayon "girly", ça change quoi ? Un épisode passionné, qui prouve une fois de plus, que faire ce qu’on aime, ça a un coût (quelquefois un peu élevé).Pour la suivre sur Instagram c'est ici Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Les impôts, c'est toujours un peu bigoût, vous ne trouvez pas ? Par exemple, d'un côté, moi j'adore payer mes impôts. Quand je remplis ma déclaration, j'ai vraiment l'impression de participer au "Trésor public", à "notre" trésor et je suis un peu fière de me dire que je vais contribuer à payer des écoles, des infirmières, des soins ou des allocations pour des gens en difficulté. Je me dis que je suis une meuf bien en fait ! Et puis il y a une autre partie de moi, moins glorieuse, qui éprouve une forme d'anxiété, et ce pour 2 raisons. D'abord parce que j'ai peur de me tromper. D'oublier de déclarer un truc ou de mal le déclarer et de m'exposer à des sanctions. Et aussi parce que j'ai peur de m'autogruger en quelque sorte : eh oui, je ne suis pas spécialiste en droit fiscal et il y a tellement de niches et de déductions que je me dis que si ça se trouve il y en a auxquelles j'ai droit mais que je ne connais pas...Si vous aussi vous êtes comme ça, ou plus simplement si, en ces temps ou l'on parle beaucoup des fameuses "recettes de l'Etat", de la dette, de la fraude fiscale et de taxer les riches, vous vous posez des questions, cet entretien est pour vous. Nous avons eu la chance de rencontrer une contrôleuse du Fisc - très rock n roll -, qui nous explique tout "vu de l'intérieur'. Une parole exceptionnelle puisque les fonctionnaires de Bercy n'ont pas le droit de s'exprimer. Préparez-vous à apprendre : qui sont les gens des impôts, comment sont décidés les contrôles, quels sont leurs angles morts aussi, ce qu'ils peuvent faire et ne peuvent pas faire, que peut-on défiscaliser... Après cet éclairage sur la collecte de notre fameux Trésor public, je serais d'ailleurs bien curieuse d'avoir vos réflexions sur ce que cela dit...de nous ! En attendant, bonne écoute bien sûr !  Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Vous avez certainement vu, au supermarché, des antivols sur des barquettes de viande. Pour cause, depuis l’inflation, le vol à l’étalage a augmenté : plus 14% en 2022. Les gens ne pouvant plus payer la nourriture, ils la volent. Mais - car il y a un mais - ce n'est pas la pauvreté qui pousse Julien à voler. La chourre quotidienne, pour lui, c'est une habitude, presque un lifestyle. C'est un petit voleur, pas un gros braqueur... sauf que quand on les additionne, ses petits larcins finissent par faire une sacrée somme.Cet entretien m’a marqué. d’abord, parce que Julien m”a fait penser au "Petit voleur" de la chanson de Renaud (souvenez-vous, on est en 1991 et Renaud est encore ce rebelle au coeur gros comme ça). Et puis, j’en ai parlé à des amis - parfois très aisés- et j’ai été surprise d’entendre que certain d'entre eux n'hésitaient pas à se servir dans les magasins, avec des techniques variées : oubli dans le cabas, trucs dans les poches...Qu'est-ce-que ça raconte de l’époque, de la façon dont on subit, à priori docilement, la pression financière de l'inflation ? A quel moment se sent-on légitime à voler quand on est tous un peu étranglés ? Quelle est, dans cette transgression, la part de respiration ? Et finalement, y-at-il des vols plus valables que d’autres ou des voleurs plus légitimes ? Vous vous ferez votre idée. Bonne écoute. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le sachiez-tu : les Comores, pays musulman à 99%, est un matriarcat financier ! En prolongeant la discussion avec Fatima, notre interviewée du dernier épisode, on apprend qu'elle aurait pu faire fortune dans son pays d'origine. Et les raisons pour lesquelles elle y a renoncé. Bonne écoute ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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