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Tous les cinémas du monde
Tous les cinémas du monde
Author: RFI
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© France Médias Monde
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Le magazine cinéma de RFI. Chaque semaine, Élisabeth Lequeret et Sophie Torlotin vous font découvrir l’actualité du cinéma sur tous les continents. Diffusions : le samedi à 15h10 TU vers toutes cibles.
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Le 7ème art, spectacle et industrie façonne-t-il les imaginaires ? Peut-il même avoir un impact sur le réel en inventant des représentations ou en alertant les consciences ?Alors que la COP 30 sur les changements climatiques vient d’ouvrir à Belém au Brésil, nous vous proposons une émission spéciale sur l’impact du cinéma sur l’imaginaire du dérèglement, en compagnie de Cyril Dion et de Véronique Le Bris. Véronique le Bris, autrice et journaliste, a signé notamment le livre «100 grands films bons pour la planète», paru en 2023. Cyril Dion, militant écologiste, poète, auteur, cinéaste. Il a créé le collectif CUT : Cinéma Uni pour la Transition. Son livre «La lutte enchantée» qui compile un an de chroniques sur France Inter vient de paraître et le documentaire Demain, co-réalisé en 2016 avec Mélanie Laurent, ressortira en salles le 8 décembre 2025 pour montrer qu’un autre avenir est possible et désirable. Musiques : Les sequoïas, de Pomme et My old ways, de Tame Impala.
Dix ans après les attentats du 13 novembre, «Des vivants» raconte la reconstruction et la force du lien entre sept rescapés du Bataclan. Une série qui revisite la mémoire collective en filmant la douleur et la fraternité. Le réalisateur Jean-Xavier de Lestrade raconte la responsabilité d’une fiction rejouant une tragédie nationale, et un tournage pas tout à fait comme les autres. Les attentats du 13 novembre 2015 ont fait 130 morts et 413 blessés, aux abords du Stade de France, dans les cafés La Belle Équipe, Le Carillon et Bonne Bière, dans les restaurants Le Petit Cambodge et Casa Nostra, et dans la salle du Bataclan, où 90 spectateurs ont été assassinés par trois terroristes de l’organisation État islamique. Des vivants ne montre pas les attaques mais raconte l’après, à travers le portrait de sept survivants du concert des Eagles of Death Metal, qui faisaient partie des onze spectateurs pris en otage par les assaillants dans un couloir de service de la salle de spectacle. Sept rescapés qui se sont retrouvés par la suite pour former un groupe de soutien improvisé. Les «potages», comme ils s’appellent (des otages devenus des potes), ont raconté leur histoire à Jean-Xavier de Lestrade (Sambre, 2023), qui en a tiré une fiction sincère et sans fard, auscultant le syndrome post-traumatique.
Vous êtes plutôt sorcier/sorcière, loup garou, goule ou vampire ? Quel que soit le monstre qui sommeille en vous, les peurs les plus profondes qui se cachent dans les zones d’ombre, que vous adoriez frissonner ou qu’au contraire, vous refusez l’épouvante... En ce premier jour du mois de novembre, lendemain de la fête d’Halloween ou du jour des morts au Mexique, nous consacrons une émission spéciale cinéma d’horreur. Nous recevons Taous Merakchi, podcasteuse et autrice du livre «Monstrueuse», paru aux éditions La Ville brûle et dans lequel elle déclare sa flamme à ce genre du cinéma qui la hante depuis l’enfance. Et Eric Libiot, le directeur du magazine Écran total et qui publie chez Dark Side, en collaboration avec le Fossoyeur de films, François Theurel, «Écran Noir, les histoires vraies derrière les films d’horreur». Musiques : Michael Jackson - Thriller ; Cheikh Lo - Baba Moussa.
Fatima, 17 ans, est la petite dernière. Elle vit en banlieue avec ses sœurs, dans une famille joyeuse et aimante. Bonne élève, elle intègre une fac de philosophie à Paris et découvre un tout nouveau monde. Alors que débute sa vie de jeune femme, elle s’émancipe de sa famille et ses traditions. Fatima se met alors à questionner son identité. Comment concilier sa foi avec ses désirs naissants ?
C’est à Lyon qu'Auguste et Louis Lumière ont inventé un procédé révolutionnaire en 1895, permettant de prendre des photographies en mouvement et l’expérimentant en fixant, pour l’éternité, la sortie des Usines de l’entreprise familiale. C'est à l'emplacement des usines Lumière que se tient, depuis 2009, un festival mettant à l'honneur les films de patrimoine. Depuis 16 ans, à Lyon, l'Institut Lumière, dirigé par Thierry Frémaux, organise le festival Lumière consacré au cinéma de patrimoine : des films restaurés y sont présentés au public, des raretés sont sorties de l’oubli, des distributeurs, exploitants éditeurs de dvd du monde entier se retrouvent dans ce berceau du 7ème art, et puis des stars aussi électrisent les spectateurs comme Sean Penn, Nathalie Portman ou encore le réalisateur américain Michael Mann à qui est décerné, cette année, le Prix Lumière mettant à l'honneur un réalisateur, une réalisatrice ou un acteur, une actrice, pour l'ensemble de son oeuvre. Nous vous proposons une émission largement consacrée à cet événement, avec des entretiens avec Thierry Frémaux, le réalisateur mexicain Guillermo del Toro venu présenter son nouveau long métrage, Frankenstein (mis en ligne sur Netflix le 7 novembre 2025), les directeurs du MIFC, le marché du film classique, Anaïs Desrieux et Gérald Duchaussoy, une rencontre aussi avec Adrien Chabal pour Allociné et Alexandre Blain pour la Cinetek. Et puis après Lyon, nous allons faire un tour à Marennes Oléron, dans l’ouest de la France où se tient la 16ème édition du festival Visions d’Afrique qui projette Katanga de Dani Kouyaté (Etalon d'or de Yennenga du Fespaco 2025) et consacre une rétrospective à l’œuvre du Camerounais Jean-Pierre Bekolo. Musiques : Vincent Delerm L'armée des ombres fragiles et Las Panteras La Vendedora (Playlist Rfi).
L'Arbre de l'authenticité est le premier long métrage du plasticien congolais Sammy Baloji. Un film-essai, un documentaire poème, qui lie avec sensibilité la mémoire coloniale et l'écologie. En République démocratique du Congo, dans le bassin du grand fleuve et aux abords de l'immense forêt primaire, la deuxième plus vaste au monde après celle de l'Amazonie, la petite ville de Yangambi abrite les vestiges d'une station de recherche agronomique fondée au début du XXe siècle par les colonisateurs belges dans le but de développer l'exploitation agricole. L’Inéac (Institut national pour l’étude agronomique du Congo belge), aujourd'hui Inéra (Institut national pour l’étude et la recherche agronomique), semble peuplé de fantômes, de ses archives abandonnées à ses annexes rongées par la jungle. Entre ville et forêt, au fil d'une déambulation somptueusement filmée et sonorisée, Sammy Baloji, artiste et réalisateur congolais, regarde vivre les lieux, les gens et les choses, et fait résonner les existences oubliées de deux agronomes affectés au Congo, l'un en 1910, l'autre durant la Seconde Guerre mondiale. "Premier fonctionnaire belge à la peau noire", premier Congolais à avoir suivi des études supérieures en Belgique, Paul Panda Farnana (1888-1930) prend rapidement conscience de l'entreprise de pillage raciste et sanguinaire que constitue la colonisation belge et s'engage dans la lutte politique panafricaniste et nationaliste avant de retourner, "de guerre lasse", dans son village natal, pour y périr, peut-être assassiné. Le Flamand Abiron Beirnaert (1903-1941), lui, nommé directeur de la division "palmier à huile" de l’Inéac, a mis au point une variété hybride, le Tenera, dont le haut rendement a ouvert la voie à la monoculture et à la déforestation. Accident ou suicide ? Sa voiture s'est abîmée dans le fleuve, un matin de mai 1941. L'arbre de l'authenticité a été primé au festival de Rotterdam et est visite sur Arte.
On dit que la musique adoucit les mœurs. Mais elle peut, aussi, être politique, utilisée comme un outil de soft power ou une tribune de protestation. Soundtrack to a coup d'Etat, formidable documentaire, uniquement réalisé à partir d’archives pour certaines inédites ou exhumées de l’oubli, raconte les différentes variations ayant conduit à l’assassinat de Patrice Lumumba, le premier Premier ministre de la République démocratique du Congo de juin à septembre 1960. Jazz, politique et décolonisation s’entremêlent dans ce grand huit historique qui réécrit un incroyable épisode de la guerre froide. En 1961, la chanteuse Abbey Lincoln et le batteur Max Roach, militants des droits civiques et figures du jazz, interrompent une session du Conseil de sécurité de l’ONU pour protester contre l’assassinat de Patrice Lumumba, Premier ministre du Congo nouvellement indépendant. Dans ce pays en proie à la guerre civile, les sous-sols, riches en uranium, attisent les ingérences occidentales. L’ONU devient alors l’arène d’un bras de fer géopolitique majeur et Louis Armstrong, nommé «Ambassadeur du Jazz», est envoyé en mission au Congo par les États-Unis, pour détourner l’attention du coup d’État soutenu par la CIA. Nous recevons Johan Grimonprez, le réalisateur de Soundtrack to a Coup d'Etat primé au festival de Sundance en 2024. Musiques : Vive Patrice Lumumba d'African Jazz ; Black and blue de Louis Amstrong ; Blacky Blood de Malaka sur la Playlist Rfi. Vous pouvez retrouver la bande son de «Soundtrack to a coup d'Etat» ici.
Comment se forge-t-on une conscience politique ? Par le hasard des rencontres ? Par expérience personnelle ? Ou par transmission familiale ? Le film de la semaine est un récit d’initiation, le portrait d’un jeune homme à peine sorti de l’adolescence dont les yeux vont se dessiller à mesure qu’il va s’intéresser aux circonstances de la mort de son père et découvrir les injustices qui ravagent son pays : Madagascar. Kwame a 20 ans et tente de gagner sa vie dans les mines clandestines de saphir jusqu’à ce qu’un événement tragique le pousse à retourner dans sa ville de Tamatave. Ainsi commence Disco Afrika, Une histoire malgache, le premier long métrage de Luck Razanajoana qui montre comment Kwame va progressivement passer d'un individualisme de survie à la découverte d'un esprit collectif pour que s'améliore la situation de son pays, rongé par la corruption. À l’affiche de notre cinéma également ce samedi, le film primé à la Mostra de Venise : la Voix de Hind Rajab, de Kaouther ben Hania, qui fait un tabac lors d’avant-premières en Tunisie. Et nous reviendrons, bien sûr, sur la mort de Claudia Cardinale dans le journal d'Elisabeth Lequeret. Musiques : Gasoline de Obongjayrar (Playlist Rfi) et Beckett de Nesles.
Denis Mukwege, médecin congolais et futur Prix Nobel de la paix, soigne — au péril de sa vie — des milliers de femmes victimes de violences sexuelles en République démocratique du Congo. Sa rencontre avec Guy Cadière, chirurgien belge, va redonner un souffle à son engagement. Film : Muganga – Celui qui soigne. Invitées : - Marie-Hélène Roux, réalisatrice - Manon Bresch, actrice (Maïa Cadière) - Déborah Lukumuena, actrice (Busara).
On utilise souvent l’expression de «film coup-de-poing», de «film uppercut», de «film à couper le souffle». La formule est tant utilisée qu’elle en devient galvaudée. Et pourtant, pour le film dont nous allons parler ce samedi, elle n’a jamais semblé aussi pertinente. Ce film, c’est Sirat d'Oliver Laxe. Sorti en salles en France ce mercredi, il est précédé des échos sidérés de sa projection en compétition au dernier festival de Cannes où il a décroché le prix du jury (ex-aequo avec Sound of falling). Un père, c’est Sergi Lopez, flanqué de son fils adolescent, se retrouve dans une rave party, une réunion de musique électronique, à la recherche de sa fille aînée disparue depuis de longs mois. Nous sommes dans le désert du Sud marocain : c’est le début de Sirat, le début d’une quête. Une quête qui sera autant physique, matéralisée par un déplacement dans le désert, que métaphysique. À l'affiche de notre cinéma également ce samedi : un éclairage avec Eugénie Michel-Villette sur le Alaka Film Lab qui se tient du 12 au 19 septembre 2025 à Pointe-Noire (Congo). Et le journal du cinéma d'Elisabeth Lequeret. Musiques : Pop pop (de Sparrow et Barbossa), un titre de la Playlist de Rfi et Les gens qui dansent de Sam Sauvage.
Le souffle révolutionnaire qu’a connu l’Amérique latine au XXè siècle doit beaucoup à la participation de millions de chrétiens, engagés dans les luttes politiques au nom de leur foi. Portés par la théologie de la libération, ils ont défié les régimes militaires et les oligarchies au péril de leur vie. À rebours de l’idée de la religion comme opium du peuple, le film part à la rencontre d’hommes et de femmes qui ont cru voir dans la révolution l’avènement du Royaume de Dieu, sur la terre plutôt qu’au ciel. ► L'Évangile de la Révolution de François-Xavier Drouet.
Quel plus grand et effroyable spectacle que la destruction du monde ? L’Apocalypse de Saint-Jean, écrit à la fin du 1ᵉʳ siècle après Jésus-Christ, ressemble à un script de superproduction hollywoodienne : « Le ciel se retira comme un livre que l'on roule ; et les rois de la terre, les grands du monde, et tous les hommes, esclaves ou libres, se cachèrent dans les cavernes parce que le grand jour de leur colère est arrivé, et qui pourra subsister ? » (Rediffusion) Le texte biblique inspire depuis des siècles nombre de représentations, et reste une source inépuisable pour l’art spectaculaire par excellence, le cinéma.Un cycle à la Cinémathèque française, adossé à une grande exposition à la BNF, explore la représentation de l’Apocalypse au cinéma.Nous recevons François Angelier, l'un des commissaires de l'exposition et expert associé au cycle de la Cinémathèque lors duquel sont projetés 25 longs métrages, notamment Deep Impact de Mimi Leder, Dr Folamour de Stanley Kubrick, la série des Mad Max de George Miller, ou encore Melancholia de Lars Von Trier.À l’affiche de notre cinéma également ce samedi 15 février 2025, nous reviendrons sur les polémiques qui plombent les chances d’Emilia Perez aux Oscars, et notamment les critiques négatives émises au Mexique (avec notre correspondante Gwendolina Duval).► Pauses musicales : System System de Voilààà et Lass, Loose control de Jafunk, Apocalypse de Cigarette after sex.
Des machines plus intelligentes et plus créatives que le cerveau humain qui prennent le pouvoir ? (Rediffusion) Hollywood s’est emparé de ce motif pour le décliner dans de nombreuses fictions, de l’assassin cyborg de « Terminator » aux intelligences artificielles de Matrix, en passant par les répliquants androïdes de « Blade Runner », ou encore, bien sûr, H.A.L., l’ordinateur de « 2001, l’Odyssée de l’espace » de Stanley Kubrick, sans doute la première fois qu’une intelligence artificielle « crédible » apparaît sur le grand écran. Verra-t-on bientôt des films écrits voire réalisés par une IA ? Fera-t-on appel à des actrices et des acteurs de pixels ? Pourrait-on voir Marilyn Monroe apparaître dans le nouvel opus de la franchise James Bond, ou Cary Grant donner la réplique à Juliette Binoche dans une comédie romantique ? C’est de la science-fiction, mais plus tout à fait. On ne peut pas encore vivre sur Mars, mais l’intelligence artificielle est une planète à part entière qui nous fait miroiter dès aujourd’hui des promesses très concrètes. Un monde dont on peine à dessiner les contours tant son évolution est rapide. Ses possibilités semblent infinies, tout autant que les inquiétudes - éthiques, financières et sociales, épistémologiques - qu’elle suscite. Pour en parler avec nous : - Elizabeth Le Hot, directrice générale de l’Adami (Société civile pour l’administration des droits des artistes et musiciens interprètes) - Rodolphe Chabrier, président et co-fondateur du studio d’effets visuels McGuff - Nicolas Guyon, journaliste et formateur en I.A., créateur du podcast « Comptoir I.A. » - Philippe Loranchet, journaliste spécialisé dans les nouvelles technologies. Remerciements : - Louis Laborelli (INA) - Didier D’abreu et Axelle Ropert (SRF) - Sabine Le Stum (SCA, scénaristes de cinéma associés) - Bernard Benoliel (Cinémathèque française) - Stanislas de la Livonnière (Parisien) - Anne Bouvier (Adami) - Jean Cedro (Les Échos).
Que signifie être ici quand on vient d’ailleurs ? Comment décoloniser les imaginaires ? Ces questions, passionnantes et parfois vertigineuses, un ample long métrage, une fresque, nous invitent à les poser cette semaine. Le rire et le couteau, c’est le titre de ce long métrage qui sort en salle en France mercredi prochain (9 juillet 2025), après avoir été très remarqué au dernier festival de Cannes où il a été présenté dans la section Un certain regard. Sergio, un ingénieur environnemental débarque en Guinée-Bissau pour une mission au service d’une organisation humanitaire. Il doit faire une étude d’impact environnemental sur un projet de route située entre une réserve naturelle et des rizières ancestrales. «Le rire et le couteau» est le deuxième long métrage de Pedro Pinho qui explore la façon dont le colonialisme perdure sous de nouvelles formes. À l'affiche de notre cinéma ce samedi également, un reportage de notre correspondante Lilia Blaise sur le festival Jean Rouch hors les murs en Tunisie. Musiques : Allons enfants de Feu!Chatterton, et Free, version acoustique, de Prince (Playlist RFI).
De «Reservoir Dogs» aux «8 Salopards», il a révolutionné le cinéma américain avec son style unique - fait de violence esthétisée et de dialogues percutants. Sa légende est désormais imprimée dans le marbre hollywoodien : celle d’un gamin fauché, qui vendait des cassettes VHS dans un vidéoclub californien, devenu en deux films le roi du cinéma américain indépendant. Avec le scénariste et critique Laurent Vachaud, nous consacrons cette émission à Quentin Tarantino à l‘occasion du cycle que lui consacrera Arte : cinq films (« Reservoir Dogs », « Kill Bill » vol. 1 et 2., « Jackie Brown » et « Boulevard de la mort ») et deux documentaires disponibles sur Arte.TV et Youtube jusqu’en septembre 2025.
Il fait le lien entre les Rolling Stones et Oui Oui, Jim Carey et Romain Duris, Hollywood et les Cévennes : Michel Gondry, inventeur et cinéaste, revient en salles avec un film d'animation et une rétrospective à la Cinémathèque française. Notre invité du jour est un cinéaste inventeur, bricoleur de génie, musicien aussi, partageur, pour qui le cinéma peut et doit être mis à la portée de tous. Entre la France et les États-Unis, les superproductions (Le Frelon vert) et les documentaires intimistes (L'épine dans le coeur), les films d'amour (Eternal sunshine of a spotless mind) ou les films d'animation, Michel Gondry s'est créé une place à part. Après un hommage rendu par le festival du cinéma d'animation d'Annecy, son nouveau long métrage d'animation, Maya donne moi un autre titre, vient de sortir en salles. Et la Cinémathèque française propose jusqu'au 27 juin 2025 une rétrospective de ses films et clips vidéo. Musiques : - Around the world, Daft Punk - Everybody's got to learn sometime, Beck.
En 1962, Yann Le Masson filme la parole de militantes algériennes à leur sortie de prison en France. Plus de 50 ans après, alors que la bande son a disparu, je pars à la recherche de ces femmes. Un film-enquête qui raconte leur histoire silencieuse. Un film-essai sur le cinéma qui figure leur disparition, et pour toujours, les garde vivantes. Programmation musicale : - Miira - Où vont les larmes - Swing et Angèle - S'en aller.
Un homme est mort, et plus exactement un policier. Le commissaire Zachary Billong est chargé de l’enquête. Mais on est à Yaoundé, et l'officier de police est à la peine, professionnellement mais aussi familialement. Voici l’argument du film «Indomptables» qui sort en salle mercredi prochain (10 juin 2025) après avoir été projeté en première mondiale au festival de Cannes dans la section de la Quinzaine des cinéastes. Nous recevons son réalisateur, et acteur principal Thomas Ngijol. Indomptables est le quatrième film réalisé par Thomas Ngijol après Case départ, Fastlife, Black snake la légende du serpent noir.Il a été inspiré par un documentaire, Un crime à Abidjan, réalisé par Mosco Levi Boucault.Thomas Ngijol nous parle de ses influences, de son père, de la paternité et du patriarcat. Retrouvez-le également dans Légendes urbaines présenté par Juliette Fievet.À l'affiche de notre cinéma également ce samedi, le journal du cinéma d'Elisabeth Lequeret et une rencontre avec Salif Cissé qui tient le premier rôle du film Le répondeur : un écrivain fatigué d'être dérangé par ses proches demande à un imitateur d'être son double téléphonique.Musiques : Ain't no mountain high enough de Marvin Gaye et Mane de Dièse Mbangue (playlist rfi).
Aujourd’hui, gros plan sur une série qui nous entraîne en Algérie, non loin d’Oran. El'Sardines, diffusé sur Arte.tv, a reçu une mention spéciale au festival SériesMania cette année. Réalisée par Zoulikha Tahar, El'Sardines suit, avec tendresse et humour, les pas d’une jeune ingénieure algérienne. La websérie El’Sardines, réalisée par Zoulikha Tahar, est disponible sur Arte.tv, YouTube et Instagram depuis le 2 juin.
Le 78ème festival de Cannes touche à sa fin. Quel film succédera à «Anora» comme lauréat de la prestigieuse Palme d’or ? Serait-ce «Un simple accident» de l’Iranien Jafar Panahi, film fort tourné en clandestinité. Ou bien un film à l’ambition formelle forte ? Pour en parler, nous accueillons quatre membres de la presse internationale. Nous recevons Maria-Carolina Pina, consoeur de la rédaction Amérique latine de RFI ; Ben Croll, journaliste canadien indépendant qui signe notamment pour Variety ou The Wrap, Patrick Strauman, critique de cinéma qui officie au magazine 21 et au Neue Zürcher Zeitung à Zürich ; et Sidney Cadot-Sambosi qui collabore au site Africine.Sont évoqués les longs-métrages de la compétition : Un simple accident de Jafar Panahi, Deux procureurs de Sergei Loznitsa, Sirat d'Oliver Laxe, L'agent secret de Kleber Mendonça Filho, Romeria de Carla Simon et Nouvelle vague de Richard Linklater.Musiques : Cannock chase, de Labi Siffre (tiré de la BO de Romeria) et Let it happen, de Tame Impala (tiré de la BO d'Alpha).



