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Transitions Urbaines, par dixit.net

Author: dixit.net

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Bienvenue sur le podcast de dixit.net, une agence de conseil et de recherche urbaine. Nous donnons ici la parole à celles et ceux qui font la ville d'aujourd'hui et de demain.
157 Episodes
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Genève ce n’est pas qu’un jet d’eau, le siège d’institutions internationales et de quelques banques. C’est un des territoires les plus dynamiques d’Europe, et les échos de son développement dépassent largement le canton. L’agglomération compte plus d’un million d’habitants, et les tensions métropolitaines sont exacerbées par la frontière, avec des emplois qui se concentrent dans le canton de Genève, et les logements en France. Le besoin de structurer le territoire ne date pas d’hier, et la collaboration transfrontalière a abouti à un projet d’agglomération au milieu des années 2000. Cette collaboration singulière porte désormais le nom de Grand Genève et couvre plus de 200 communes et 2000 km2 entre la Suisse et la France. Une nouvelle étape s’engage avec l’élaboration de la « Vision territoriale transfrontalière 2050 ». Ce n’est pas un document réglementaire, mais un processus de dialogue qui doit permettre de fixer un cap commun. Les territoires impliqués prendront ensuite le soin de le traduire dans leurs documents réglementaires. Au vu de l’ampleur des enjeux de transition, c’est un renouvellement complet de la stratégie qui s’engage, avec comme donnée d’entrée l’arrivée attendue de 300 à 400 000 habitantes et habitants en plus d’ici 2050. Mais les documents de travail comme les échanges témoignent d’un changement d’époque. Car il n’y a pas que la jeune génération qui vit l’angoisse des lendemains qui ne chantent plus. Ils la partagent avec celles et ceux qui fréquentent le temps long. Eux aussi sont pris de vertige. Car les études qui structurent le dialogue montrent bien les limites du modèle du développement adopté par le territoire depuis quelques décennies. Il est confronté à deux impasses : la consommation de sols induite par l’étalement de la ville, et le panache d’émissions de CO2 des mobilités automobiles. Les documents d’urbanisme concentrent aujourd’hui les capacités d’accueil dans les territoires français les plus ruraux où l’offre de logement est distante des services comme des transports en commun. C’est donc à une accélération de l’étalement urbain et une intensification de l’usage de la voiture que l’on risque d’assister, s’il n’y a pas de changement de cap. Le succès du Léman Express - le RER transfrontalier ouvert il y a trois ans - a ouvert de nouvelles perspectives, mais le territoire est toujours dépendant de la voiture individuelle qui génère l’essentiel des émissions de la mobilité terrestre. Seule une réduction drastique du parc et des kilomètres parcourus peut permettre de décarboner les mobilités du quotidien, la voiture zéro émission n’étant pas près de voir le jour. Difficile d’imaginer dans ces conditions l’accueil de 300 à 400 000 habitants d’ici le milieu du siècle sans accélérer l’étalement urbain générateur de mobilité carbonée . Ce qui est initialement une donnée d’entrée que la réflexion prospective doit intégrer, pourrait donc devenir une variable à interroger. Pour le Grand Genève, cela nécessite de dénouer des questions complexes. La croissance démographique est-elle écrite, possible, souhaitée ou souhaitable ? Comment arrêter à court terme les développements urbains et les investissements dans des infrastructures qui accentuent les vulnérabilités du territoire à la dépendance automobile ? Comment inverser radicalement la tendance et concentrer le développement urbain le long du rail ? Le Grand Genève est un territoire soumis à une pression plus intense que d’autres, mais les questions qu’il se pose aujourd’hui vont donner le vertige à beaucoup d’autres. Nous échangeons avec Mathieu Petite, adjoint de l'urbaniste cantonale du Canton de Genève. Pour en savoir plus : https://www.grand-geneve.org/ Pour retrouver tous nos podcasts et nos articles, rdv sur dixit.net ! Un podcast qui bénéficie du soutien de l'ADEME.
Le secteur de la construction neuve a plutôt bien avancé dans la voie de la réduction de son empreinte carbone, mais cela ne suffira pas. Compter sur les indéniables progrès de la filière pour produire des bâtiments sobres, c’est se tromper d’objectif. Car le rythme de construction est lent et le stock immense : au moins 80 % de la ville de 2050 est déjà là. L’enjeu principal réside donc dans le parc existant. L’équation ne tiendra que si la rénovation du bâti monte enfin en puissance et qu’elle se focalise sur des rénovations globales permettant à la fois de décarboner et d’adapter les bâtiments au climat qui change. Il va falloir mobiliser des centaines de milliers de femmes et d’hommes pour engager ce chantier, en parallèle de la réduction du volume de production neuve. Car entre la baisse des besoins liés à la transition démographique et la nécessité de limiter les émissions et d’épargner les ressources, la décrue doit logiquement s’amorcer. « Si toutes les personnes en lien avec le monde du bâtiment lisaient la Stratégie Nationale Bas Carbone, elles verraient noir sur blanc que 2050, c’est 40 % de construction en moins. Je ne sais pas si toutes ont bien en tête qu’il faut construire moins et que c’est l’État qui l’écrit. » – Guillaume Meunier Adapter notre patrimoine au climat qui change, éviter de construire en l’utilisant mieux, éviter de déconstruire en transformant ce qui peut l’être, faire durer ce qui est là, et construire moins pour plus longtemps en misant sur la réversibilité. Voilà les pistes à suivre. C’est donc au moment où se décide le lancement d’un projet et se précise son programme que les décisions cruciales se prennent. C’est un instant fugace à l’échelle de la vie future du bâtiment, mais où les décisions prises sont celles qui ont le plus d’impacts sur les budgets, la consommation de sols, la mobilisation de ressources ou les émissions de CO2. Nous répondons au mieux aux besoins alors qu’il nous faut les réduire. Nous construisons alors qu’il nous faut faire durer. Nous comptons encore en euros alors que nos unités devraient être la tonne de ressource, de CO2 et de déchets. Nous ne manquons pourtant pas d’outils réglementaires pour provoquer le changement de pratique, alors pourquoi attendre ? Peut-être parce que chacun ne regarde le bâtiment que sur la courte durée de son intervention. Nous devons aligner notre regard sur son cycle de vie, pour sortir de la « tragédie de l’horizon ». Le premier des changements sera donc culturel. « Construire » est aujourd’hui synonyme de construction d’un bâtiment neuf. Demain — mais pas après-demain — cela consistera à offrir une seconde vie à un bâtiment existant. On échange aujourd’hui sur ces sujets avec Guillaume Meunier, qui est Consultant Bas Carbone à l’Institut Français pour la Performance du Bâtiment le jour, et qui passe aussi ses courtes nuits à peupler les réseaux sociaux d’analyses précises et factuelles sur les enjeux écologiques de la fabrique de la ville. Pour aller plus loin : Le profil Linkedin de Guillaume Meunier : https://www.linkedin.com/in/meunierguillaume/ Stratégie Nationale Bas Carbone Construire avec le peuple, Hassan Fathy, 1996, Actes Sud L’histoire naturelle de l’architecture, sous la direction de Philippe Rahm Séquences Bois n°138, Construire en feuillus, 2022 Pour retrouver tous nos articles et nos podcasts, rdv sur dixit.net ! Un podcast qui bénéficie du soutien de l'ADEME.
Du chantier de déconstruction-réhabilitation personnel au métabolisme urbain, Raphaël Fourquemin nous raconte son parcours et celui l’association IDRE. On a parlé d’écosystèmes d’acteurs, de chantiers expérimentaux, de formations, mais aussi de politiques publiques et de l’importance du cap commun.  Pour aller plus loin : Site web de l’Interprofessionnelle de la Déconstruction et du Réemploi Article de dixit.net sur Rotor, association de réemploi belge Article de dixit.net sur le métabolisme urbain à Plaine Commune Article de dixit.net sur la méthode métabolisme urbain et économie circulaire  Matière Grise, de Encore Heureux, 2014 La poubelle et l’architecte, de Jean-Marc Huygen, 2008 Bande annonce du documentaire Hacer mucho con poco, 2018 Un podcast qui bénéficie de financements de l'ADEME.
Claire Rais Assa est cheffe de projet à France Stratégie, think tank de l’État placée auprès du Premier ministre, et travaille sur les enjeux de la transition écologique et leur mise en œuvre sur les territoires. Elle est aussi une des autrices du récent rapport « Les villes moyennes : atouts pour les nouvelles politiques d’aménagement du territoire », sujet de ce podcast. Pour en savoir plus :  Le rapport complet de France stratégie  Les derniers travaux d'Olivier Bouba-Olga  La dernière Newsletter de dixit : "L'exode urbain n'a pas eu lieu" Un podcast qui bénéficie de financements de l'ADEME.
Bienvenue sur le podcast de dixit.net, une agence de conseil et d'innovation urbaine. Nous donnons ici la parole à celle et ceux qui font la ville de demain. Je suis Sylvain Grisot, urbaniste fondateur de dixit.net, et je reçoit aujourd'hui Simon Davies de la fondation AIA pour parler de cette relation parfois ambiguë entre ville et maladie, et esquisser avec lui les principes d'un urbanisme favorable à la santé. N'hésitez pas à vous abonner à ce podcast, et à retrouver toutes nos publications sur dixit.net.   Pour en savoir plus :   La fondation AIA : http://www.aiafondation.fr/  Leur publication "Bien vivre la ville, vers un urbanisme favorable à la santé" : http://www.aiafondation.fr/publications/bien-vivre-la-ville-vers-un-urbanisme-favorable-a-la-sante/
🏭 Remettre l’usine au milieu du villageLa réindustrialisation de la France s’affiche comme une priorité politique, aux enjeux à la fois économiques et environnementaux. Le recyclage de friches industrielles bien situées, c’est à dire à proximité des villes est donc nécessaire. Si cela fait consensus sur powerpoint, la réindustrialisation est plus complexe à mettre en oeuvre. Il y a parfois une barrière économique lié au recyclage des friches, mais surtout un frein psychologique : l’industrie on en veut bien, mais loin de chez soi. Alors comment remettre les industries dans notre horizon urbain ?Aujourd’hui Sylvain Grisot rencontre David Bellanger, directeur de l’immobilier et de l’investissement chez le groupe SERL. Ce groupe a racheté en 2020 une friche industrielle au coeur de la métropole lyonnaise, rebaptisée USIN. Il y déploie un projet exemplaire de réindustrialisation en coeur ville. Le site USIN nous enseigne plusieurs choses. D'abord qu’il est possible de faire du recyclage de friches sans générer de surcoût. Mais aussi que s’insérer dans le tissu urbain ne génère pas que des inconvénients. Cela facilite aussi la visibilité du site, le recrutement, la mobilité des salariés etc. Mais ça demande de se poser d’autres questions au moment de penser le projet, et de développer de nouvelles compétences comme celle de gestion du site.David Bellanger nous raconte tout ça. Bienvenue dans notre podcast qui donne la parole à celles et ceux qui font la ville. Abonnez vous et retrouvez toutes nos publications sur dixit.net.Bonne écoute !Liens pour aller plus loin :site usin : https://usin.frsite du groupe SERL : https://groupe-serl.frPour révolution industrielle de Anais Voy Gillis (édition la Cité) https://www.lisez.com/livres/pour-une-revolution-industrielle/9782258204041Les hotels productifs (Syvil architectures) https://syvil.eu/fr/recherches/l-immobilier-productif-vertical/hotels-productifsLes zones d’activités périphériques (Syvil architectures) https://syvil.eu/fr/recherches/les-zones-d-activite/zone-d-activite
🐠 Caen-(sous)-la-merLe changement climatique s’accélère nous plonge dans une ère d’incertitude. On ne sait plus prédire les phénomènes, leur fréquence, leur amplitude, et ce dès la décennie suivante. Les normes, les plans et autres réglementation censés nous protéger peinent aussi à suivre le tempo crescendo du changement climatique. Alors comment faire des projets urbains, à la temporalité et l’inertie que l’on connaît, tout en sachant qu’ils seront exposés à vents et marées ? Est-ce qu’il existe une marche arrière sur de tels paquebots ?A Caen-la-mer, un gros projet urbain se prépare depuis le début des années 2000, sur la Presqu’île juste à côté du centre ville. Mais patatra, en 2023, le GIEC local annonce une hausse du niveau de la mer de un mètre dix d’ici à 2100, si rien n’est fait pour dévier de cette trajectoire. Une fois n’est pas coutume, l’équipe du projet urbain prend acte de ces prévisions et révise radicalement ça copie.Aujourd’hui, Sylvain Grisot rencontre Jean François Morel. Il est le directeur de MA-GEO, un cabinet de géomètres et bureau d’étude en génie urbain. MA-GEO participe aux études et à la conception du projet de Caen Presqu’île. Il nous raconte les rebondissements de ce projet, qui tente de s’adapter à l’incertitude.Bienvenue sur notre podcast qui donne la parole à celles et ceux qui font la ville. Abonnez-vous à notre newsletter et retrouvez toutes nos publications sur dixit.netBonne écoute !Liens pour aller plus loin :site web de la SPLA Caen Presqu’île : https://caen-presquile.comsite web de MA-GEO : https://www.ma-geo.frun article synthétique sur le projet Caen Presqu’île et le renoncement, par le philosophe Alexandre Monin : https://www.caissedesdepots.fr/blog/article/renoncer-pour-rediriger-le-cas-de-la-presquile-de-caenle projet de MVRVD pour la Presqu’île : https://www.mvrdv.com/projects/33/la-grande-mosaiquele site du BRGM qui simule le niveau de submersion de façon simplifiée : https://sealevelrise.brgm.fr/slr/#lng=1.44652;lat=46.60430;zoom=5;level=1.0;layer=0
🗳️ Voix d'élus · Robert Beaudry, conseiller municipal de Montréal Alors que les élections municipales se préparent en France comme au Québec, je pars à la rencontre d’élus locaux pour les interroger sur leur vie d’élus comme sur le vie d’avant. Voix d’Elus, c’est une série de discussions pour passer de l’autre côté du miroir. Comment devient-on élu local ? Que fait un élu au quotidien ? Quelles ont été leurs surprises en début de mandat ? Quelles sont les qualités nécessaires pour mener les transitions ? À l’heure où la politique dégoûte, ennuie ou fascine, ces échanges cherchent à démystifier le quotidien des élus et le chemin pour en arriver là. C’est aussi l’occasion de partager avec sincérité les bons coups comme les mauvais coups, pour celles et ceux qui veulent s’engager.Aujourd’hui j’échange avec Robert Beaudry, membre du comité exécutif de la ville de Montréal et responsable de l’urbanisme, de la consultation publique et de ce qu’on appelle l’itinérance au Québec, les personnes sans domicile fixe. Il est aussi en charge du district Saint Jacques de Ville Marie.La première chose que je retiens de son témoignage, c’est qu’être élu ce n’est pas simplement porter ses propres projets et sa vision politique, c’est aussi gérer un héritage de projets entamés, à l’étude, et savoir parfois y renoncer. Assumer ce renoncement, ça veut dire s’imposer face à des techniciens plus expérimentés, qui impressionnent parfois, et refaire des sujets en apparence techniques de vraies décisions politiques. Le sentiment d’imposture et l’ambivalence de la relation à la fonction publique est un sujet qui revient souvent dans cette série, c’est qu’il est important.On se retrouve tout de suite dans le district Saint Jacques, au coeur du centre ville de Montréal.Je suis Sylvain Grisot, urbaniste fondateur de dixit.net. Retrouvez toutes nos publications sur notre site.Bonne écoute !
🏥 Gina, un bâtiment qui prend soinÀ Nantes, le déménagement du CHU sur l’île, entraîne la naissance d’un nouveau quartier dédié à la santé. Le bâtiment GINA est un des premiers immeuble du futur campus d’innovation en santé Station S. En effet ce bâtiment tertiaire de plus de 4000 mètres carrés accueille différents acteurs et entreprises de la medtech. Mais GINA, c’est aussi un bâtiment qui incarne une nouvelle manière de construire, plus respectueuse de l’environnement, avec une attention portée à la sobriété énergétique, aux matériaux utilisés, et à la gestion de l’eau.Dans cet épisode Sylvain visite le bâtiment avec Louise Charpentier de l’association Novabuild, Florent Turck de LOD, Novapole immobilier et Guillaume Petit de la SamoaBienvenue sur notre podcast qui donne la parole à celles et ceux qui font la ville. Abonnez-vous à notre newsletter et retrouvez toutes nos publications sur dixit.netBonne écoute !Liens pour aller plus loin :Novabuild : https://www.novabuild.frNovapole immobilier (LOD) : https://lod-loma.com/projet/gina/Samoa : https://www.samoa-nantes.fr
🗳️ Laurence Fortin, vice présidente à la région BretagneAlors que les élections municipales se préparent en France comme au Québec, je pars à la rencontre d’élus locaux pour les interroger sur leur vie d’élus comme sur le vie d’avant. Voix d’Elus, c’est une série de discussions pour passer de l’autre côté du miroir. Comment devient-on élu local ? Que fait un élu au quotidien ? Quelles ont été leurs surprises en début de mandat ? Quelles sont les qualités nécessaires pour mener les transitions ? À l’heure où la politique dégoûte, ennuie ou fascine, ces échanges cherchent à démystifier le quotidien des élus et le chemin pour en arriver là. C’est aussi l’occasion de partager avec sincérité les bons coups comme les mauvais coups, pour celles et ceux qui veulent s’engager.Aujourd’hui je rencontre Laurence Fortin. Elle est actuellement vice présidente du Conseil régional de Bretagne, en charge de l’économie, de l’industrie, de l’innovation et de la stratégie foncière. Mais avant d’en arriver là, elle a expérimenté tous les échelons de l’élu territorial, a commencé par la mairie de La Roche Maurice. Elle nous parle donc des relations de coopérations et de subsidiarité entre ses différentes échelles. Laurence Fortin est aussi fortement identifiée sur les sujets de sobriété foncière, qu’elle a poussé dans le SRADET breton. Outre son parcours d’élue locale, elle nous raconte cette prise de position et comment avancer sur un sujet aussi sensible que la répartition des droit a artificialiser.Je suis Sylvain Grisot, urbaniste fondateur de dixit.net. Retrouvez toutes nos publications sur notre site.Bonne écoute !
Alors que les élections municipales se préparent en France comme au Québec, je pars à la rencontre d’élus locaux pour les intérroger sur leur vie d’élus comme sur leur vie d’avant. Voix d’Elus, c’est une série de discussions pour passer de l’autre côté du miroir. Comment devient-on élu local ? Que fait un élu au quotidien ? Quelles ont été leurs surprises en début de mandat ? Quelles sont les qualités nécessaires pour mener les transitions ? A l’heure où la politique dégoûte, ennuie ou fascine, ces échanges cherchent à démystifier le quotidien des élus et le chemin pour en arriver là. C’est aussi l’occasion de partager avec sincerité les bons coups comme les mauvais coups, pour celles et ceux qui veulent s’engager.Aujourd’hui je rencontre Erika Alneus, conseillère municipale à Montréal, responsable de la culture, du patrimoine, de la gastronomie et de la vie nocturne. Elle est aussi en charge du district d’Étienne-Desmarteau dans Rosemont-La-Petite-Patrie.Il y a beaucoup à retenir de cet échange. D’abord, comme beaucoup d’élus rencontrés, Erika est passé du monde associatif vers le monde politique sans préméditation. Elle y a découvert une solidarité entre les générations d’élus, cruciale pour la passation de pouvoirs et le transfert de compétences. Elle apprendra aussi que le manque de confiance, comme l’excès, peuvent être un problème dans l’exercice politique.Erika parle très bien du rôle de l’élu dans une démocratie représentative : être un arbitre entre les intérêts parfois contradictoires des citoyens, ou entre le présents et le futur. Elle insiste aussi sur la proximité humaine entre les élus et les citoyens pour faire face aux turbulences. Grâce à elle, on remet un visage humain, une voix chaleureuse, sur la figure parfois distante et froide de l’élu.Je suis Sylvain Grisot, urbaniste fondateur de dixit.net. Retrouvez toutes nos publications sur notre site.Bonne écoute !
👟 Visite du quartier Viauville avec Hoche Lab.C’est une petite musique qui se répète aussi bien en France qu’au Québec. Ce qui se joue, c’est la gentrification d’un quartier. A l’Est de Montréal, dans le quartier Viauville, autrefois industriel et prospère, l’industrie a déserté. Un par un les petits commerces ont suivi. Ils laissent des locaux vides et des rues trop silencieuses. Alors on lance de concert une opération de renouvellement urbain pour insuffler un nouvel air.Mais cet air comporte quelques fausses notes : la rénovation entraine l’éviction, les loyers se mettent à augmenter, les petits commerces deviennent des chaines de fast food. C’est la fameuse gentrification sociale et fonctionnelle qui accompagne bien souvent la requalification d’un quartier.L’entreprise Hoche Lab est un acteur du redéveloppement urbain qui intervient sur le quartier Viauville à Montréal. Mais cette société immobilière collective a l’objectif clair de préserver le tissu social et économique contre les assauts de la gentrification comme de la vacance.Dans cet épisode, Sylvain Grisot chemine dans les rues du quartier Viauville en compagnie d’Emilie Therrien et de Marc André Robertson, les cofondateurs de Hoche Lab. Ils racontent autant leur activité professionnelle que leur attachement à ce quartier singulier de Montréal.Bienvenue dans notre podcast, qui donne la parole à celles et ceux qui font la ville. Abonnez vous à notre newsletter et retrouvez toutes nos publications sur dixit.net.Bonne écoute !Liens pour aller plus loin : - le site de Hoche Lab : https://hochelab.ca- la page Linkedin d’Hoche Lab : https://www.linkedin.com/company/hochelab/
⚖️ Sol & propriété : aller à la racinePour certains la propriété est un rêve, pour d’autres un statut juridique. Dans les deux cas, la propriété a des effets bien tangibles. Je ne vous parle pas que du fait de percer des trous aux murs et payer la taxe foncière. L’idéal de propriété a des conséquences sur nos façons de construire, d’habiter un territoire et donc de préserver ou non nos sols.Aujourd’hui, nous partageons sans trop y penser un régime de propriété privée individuelle qui alimente une certaine fabrique de la ville : celle de l’habitat pavillonnaire et de l’émiettement urbain. Et si on imaginait d’autres façons d’être propriétaire : de manière collective par exemple ? Qu’est-ce que ça changerait ?Dans cet épisode, Elissa Al Saad, doctorante au Centre de Recherche sur l’Habitat, creuse l’hypothèse qu’une propriété partagée pourrait être une des clefs pour mieux préserver les fonctions écologiques de nos sols. Sans être suffisant à lui seul, le passage de la propriété individuelle à la propriété collective permettrait de changer nos pratiques constructives, la préservation des sols, et très certainement l’ambiance lors des fêtes de voisins.Je suis Lucie Carpentier, urbaniste à dixit.net. Bienvenue sur notre podcast qui donne la parole à celles et ceux qui font la ville. Abonnez vous à notre newsletter et retrouvez toutes nos publications sur dixit.net.Bonne écoute !Liens pour aller plus loin :Sur la thèse d’Elissa Al Saad : https://www.crh.archi.fr/Pour-une-pensee-architecturale-de-l-Anthropocene-Le-sol-comme-milieu-laPierre Crétois, La copossession du monde. Vers la fin de l’ordre propriétaire (éditions Amsterdam) : http://www.editionsamsterdam.fr/la-copossession-du-monde/Christophe Clerc & Gérard Mordillat, Propriété : Le sujet et sa chose (éditions Seuil) https://www.seuil.com/ouvrage/propriete-christophe-clerc/9782021513905Le P’tit Papier Pour une Nouvelle Donne Foncière, fruit de l’action collective des Etudes Cheuvreux, EpaMarne et dixit.net sur les outils constitutifs de droits réels : https://www.dixit.net/librairie/#!/Nouvelle-Donne-Fonciere/c/183096252
Cultiver les liens dans les jardinsLes jardins sont des poches de nature qui s’invitent en ville, une invitation à la rencontre entre citadins. Depuis que les villes existent, les jardins y fleurissent. On y sème autant de plantes que d’espoirs sociaux et politiques. Les jardins ont toujours été des mini oasis, précurseurs d’une ville meilleure. Encore aujourd’hui les jardins urbains ont de multiples fonctions : outils de sensibilisation à la biodiversité, de création de liens sociaux, mais aussi moyen de lutte contre les ilots de chaleur urbains. Certaines collectivités soutiennent fortement leur création, et se retrouvent parfois débordées par une demande trop importante. Heureusement, les pouvoirs publics ne sont pas les seuls à oeuvrer.A Nantes, l’association ECOS accompagne la création de jardins depuis près de 20 ans. Cette association utilise les jardins comme moyen pour nouer des liens de proximité, et ouvrir des lieux sensibles. Elle travaille étroitement avec les acteurs publics et des bailleurs sociaux, mais aussi avec les particuliers. Dans cet épisode, je suis allée à la rencontre de Romaric Lesaint, chargé de coopération à ECOS, dans la pépinière de quartier de Doulon. Il revient sur leur démarche associative et ses bénéfices.Je suis Camille Tabart, urbaniste à dixit.net. Bienvenue sur notre podcast, qui donne la parole à celles et ceux qui font la ville. Abonnez-vous à notre newsletter et retrouvez toutes nos publications sur dixit.netBonne écoute !Liens pour aller plus loin :Le site internet d’Ecos : https://ecosnantes.orgLa synthèse de l'AURAN sur le couvert végétal nantais : https://www.auran.org/syntheses/nantes-2-900-ha-de-couvert-vegetal-les-syntheses-de-lauran-36/La cartographie du couvert végétal en Loire-Atlantique : https://cadastrevert.auran.org/#8.5/47.1499/-1.7289Recommandation lecture : Jane Jacobs, Déclin et survie des grandes villes américaines : https://www.editionsparentheses.com/IMG/pdf/P662_DECLIN_SURVIE_EXTRAITS.pdfLa preuve par 7 : https://lapreuvepar7.fr
🌬️ Abris ouverts Les catastrophes naturelles se multiplient et s’intensifient partout sur la planète : incendies, inondations, glissement de terrains, ouragans… L’habitabilité de nos territoires est menacée. Et quand les catastrophes frappent se pose alors la question de la reconstruction : faut-il faire à l’identique ? construire toujours plus résistant pour faire face à des risques qui s’intensifient ? Comment nous adapter ?Pour répondre à ces questions, Sylvain rencontre aujourd’hui Eric Daniel-Lacombe, architecte au bureau EDL, mais aussi professeur titulaire chaire nouvelles urbanités face aux risques naturels à l’ENSA Paris La Villette. Dans cet épisode, Éric raconte ses expériences d’architecte, mais surtout de médiateur sur des territoires menacés ou sinistrés, afin de trouver le juste équilibre entre protection, sécurité et exposition aux risques. Il ne s’agit pas de se barricader, et de construire toujours plus solide mais plutôt d’apprendre à vivre avec les aléas, retrouver un lien au vivant, et à la nature, et passer de la culture du risque à la culture de la prudence.Je suis Camille Tabart urbaniste à dixit.net, bienvenue sur notre podcast qui donne la parole à celles et ceux qui font la ville. Abonnez-vous à notre newsletter et retrouvez toutes nos publications sur dixit.netBonne écoute !Liens pour aller plus loin :Le site internet de EDL : https://www.edl-architecte.com“Vers une architecture pour la santé du vivant” d’Éric Daniel-Lacombe : https://pum.umontreal.ca/catalogue/vers_une_architecture_pour_la_sante_du_vivant“Évaluation des usages et invention architecturale” d’Éric Daniel-Lacombe et Jodelle Zetlaoui-Léger : https://boutique.lemoniteur.fr/evaluation-des-usages-et-invention-architecturale.html?at_medium=sl&at_campaign=18703720265&at_platform=google&at_creation=&at_variant=&at_network=x&at_term=&CDORIGINE=W308X&gad_source=5&gclid=EAIaIQobChMI4Ka1oPKEjAMVJbRoCR2S0BBDEAAYASAAEgL8ZvD_BwELe podcast dixit.net sur la reterritorialisation du village de Miquelon : https://creators.spotify.com/pod/show/dixitnet/episodes/110-Laurent-Pinon--Miquelon-face-aux-vagues-e2nt69t/a-abgontq“Antidote au culte de la performance” d’Oliver Hamant : https://www.gallimard.fr/catalogue/antidote-au-culte-de-la-performance/9782073047342“Cohabitons ! Pour une nouvelle urbanité terrestre” de Michel Lussault : https://www.seuil.com/ouvrage/cohabitons-michel-lussault/9782021447156
🌋 La commune du Prêcheur face aux risques climatiquesNous le savons, le changement climatique entraîne une multiplication et une intensification des risques climatiques questionnant ainsi l'habitabilité de certains territoires. Si en France métropolitaine cette question se pose encore peu à court terme, ce n'est pas le cas des territoires d'outre-mer, comme Mayotte qui a subi le passage de l'ouragan Chido, ou la commune du Prêcheur en Martinique qui doit faire face à de nombreux risques imminents. En effet, cette commune littorale de 1 500 habitants est menacée par des cyclones, des séismes, des inondations, des lahars, l'érosion côtière et la montée des eaux. Face à cette accumulation de risques, certains auraient choisi la fuite, mais la commune a décidé d'élaborer une stratégie d'aménagement pour s'adapter et continuer à vivre au pied de la montagne Pelée.Pour en savoir plus sur ce projet, Sylvain rencontre aujourd'hui Antoine Petitjean, architecte-urbaniste associé de l'atelier Philippe Madec, qui travaille avec la commune du Prêcheur. Dans cet épisode, Antoine présente la situation de la commune et raconte le projet de revitalisation et d’adaptation de la commune du Prêcheur, à travers deux opérations pilotes : un projet d'habitat renouvelé et celui d'une école refuge.Je suis Camille Tabart, urbaniste à dixit.net, bienvenue sur notre podcast qui donne la parole à celles et ceux qui font la ville. Abonnez-vous à notre newsletter et retrouvez toutes nos publications sur dixit.netBonne écoute !Liens pour aller plus loinL’atelier philippe Madec : https://www.atelierphilippemadec.fr/actualites.htmlLe cahier du DSA sur le projet de la commune du prêcheur :  https://paris-est.archi.fr/publications/cahiers-du-dsa/adapter-le-littoral-du-precheur-au-defi-du-changement-climatique-direction-de-l-environnement-de-l-amenagement-et-du-logement-de-martiniqueLe podcast dixit.net avec l’agence des 50pas de Guadeloupe : https://podcasters.spotify.com/pod/show/dixitnet/episodes/103-Claire-Escoute--Recul-stratgique-en-Guadeloupe-e2kh0viLe podcast dixit.net “Reterritorialiser Miquelon” : https://creators.spotify.com/pod/show/dixitnet/episodes/110-Laurent-Pinon--Miquelon-face-aux-vagues-e2nt69t/a-abgontqLe livre “territoires submergés” : https://terreurbaine.com/territoires-submerges/Le livre de Malcom Ferdinand “Une écologie décoloniale” : https://www.seuil.com/ouvrage/une-ecologie-decoloniale-malcom-ferdinand/9782021388497Le livre de Charles Stepanoff “Attachements” : https://www.editionsladecouverte.fr/attachements-9782348081132
🌊 Frontignan : quand le front de mer fait front communL’érosion côtière n’est plus une menace lointaine pour les littoraux métropolitains. Alors que le recul du trait de côte est certain, les doutes, eux, demeurent. Ils demeurent comme ces résidences bien droites face à la mer, prêtes à se prendre la vague. Ce sont des doutes sur la capacité des élus à surmonter la tragédie de leur propre horizon politique, et puis des doutes techniques, spatiaux : où va-t-on habiter ? Où se réimplanter tout en respectant une nécessaire sobriété foncière qui devient de plus en plus contraignante ?Pour trouver des pistes de réponses Sylvain nous emmène en promenade sur le Lido de Frontignan, au bord de la Méditerranée. Un espace menacé par l’érosion côtière et la montée des eaux. Il y rencontre Yvon Iziquel chef du service Espaces Naturels de Sète Agglopole Méditérrannée, et Loïc Linares, élu à la commune de Frontignan et vice-président de l’Agglopole. L’occasion pour eux de raconter le Projet Partenarial d’Aménagement construit à l’échelle de l’agglomération, pour réfléchir et commencer à organiser la retraite dans les terres. Car la vague arrive inexorablement et il faut se tenir prêt.Je suis Camille Tabart, urbaniste à dixit.net, bienvenue sur notre podcast qui donne la parole à celles et ceux qui font la ville. Abonnez-vous à notre newsletter et retrouvez toutes nos publications sur dixit.netBonne écoute !Liens pour aller plus loin :le dossier de presse du PPA sur la recomposition spatiale : https://www.agglopole.fr/storage/2024/06/Dossier-de-Presse-du-Projet-Partenarial-dAmenagement.pdfle document de présentation des projections du recul du trait de côte : https://www.agglopole.fr/wp-content/uploads/2025/01/Projections-du-recul-de-trait-de-cote-Risques-enjeux-et-vulnerabilites.pdfle podcast dixit.net #103 Claire Escoute · Recul stratégique en Guadeloupe : https://creators.spotify.com/pod/show/dixitnet/episodes/103-Claire-Escoute--Recul-stratgique-en-Guadeloupe-e2kh0vi/a-abb4mc2
🔭 De la planification à la prospectivePendant des décennies, nous avons planifié le futur de nos territoires à travers différents documents : PLU, PLH, SCoT, et bien d’autres encore. Mais aujourd’hui, le changement climatique et la multiplication des aléas rendent l’avenir incertain et percutent nos méthodes de planification. Alors comment se préparer à l'imprévisible ? Une partie de la réponse réside dans les dispositifs de prospective. Il ne s'agit plus de choisir notre futur idéal, mais d’imaginer quels pourraient être les futurs du territoire, y compris les scénarios moins confortables.Pour en savoir plus sur la démarche de prospective, Sylvain rencontre aujourd'hui Panos Mantziaras, architecte, docteur en urbanisme et aménagement, et directeur de la fondation Braillard Architectes. Au cours de sa carrière, Panos a travaillé sur différents dispositifs de prospective à Paris, au Luxembourg ou encore à Genève. Lors de cet échange, il nous explique l'importance de passer d'une vision planificatrice des territoires à une vision prospectiviste, et il nous partage les éléments clés pour réussir une démarche prospective.Je suis Camille Tabart urbaniste à dixit.net, bienvenue sur notre podcast qui donne la parole à celles et ceux qui font la ville. Abonnez-vous à notre newsletter et retrouvez toutes nos publications sur dixit.netBonne écoute !Pour aller plus loin :La fondation Braillard Architectes : https://braillard.chLe podcast dixit.net avec Hiba Debouk "Nos futurs"Le podcast dixit.net avec Ariane Widmer et Charlotte Le Gouic "Apprendre du Grand Genève"Podcast dixit avec Mathieu Petite “Grand Genève : visions transfrontalières”Conseils lecture : “Les métamorphoses de la Terre” Peter Frankopan aux éditions Tallandier : https://www.tallandier.com/livre/les-metamorphoses-de-la-terre/Conseils lecture : “Dette 5000 ans d’histoire” de David Graeber aux éditions Actes Sud : https://www.actes-sud.fr/dette-5-000-ans-dhistoireErratum : à la 48ème minute, Panos parle de l'Allégorie et effets du Bon et Mauvais Gouvernement, cette fresque ne se situe pas à Urbinos mais à Sienne
🏢 Station 45 : les bureaux qui ne dorment jamais.Saviez-vous que les immeubles de bureaux sont vides la majeure partie du temps ? En effet, les soirs et les weekends, ces lieux sont déserts et inoccupés — un paradoxe à une époque où la sobriété foncière est sur toutes les lèvres. Heureusement, certains acteurs innovent et trouvent des solutions pour augmenter l'intensité d'usage de leurs mètres carrés. C'est le cas de Novaxia, entreprise d'investissement dans l'immobilier.Sylvain rencontre aujourd’hui Claire De La Casa, chargée d’immobilier solidaire chez Novaxia, pour visiter la station 45, le siège social de l’entreprise mais également un lieu à haute intensité d’usage, puisque certains espaces sont mis à disposition d’acteurs extérieurs. Dans cet épisode Claire explique le fonctionnement de ce lieu et les étapes qui ont permis son succès.Je suis Camille Tabart, urbaniste à dixit.net, bienvenue sur notre podcast qui donne la parole à celles et ceux qui font la ville. Abonnez-vous à notre newsletter et retrouvez toutes nos publications sur dixit.netBonne écouteLiens pour aller plus loin :Station 45 : https://www.novaxia.fr/projet/station-45-paris-15e/Le livre d’Eléonore Slama :  En finir avec le gâchis des mètres carrésL’intensiscore pour mesurer et améliorer l’intensité d’usage d’un bâtiment : https://intensiscore.m2intenses.comLe podcast dixit.net avec Eléonore Slama “à la recherche des mètres carrés gaspillés” : https://creators.spotify.com/pod/show/dixitnet/episodes/114-lonore-Slama---la-recherche-des-mtres-carrs-gaspills-e2pn4c4/a-abj3rem
🌱 Semer la concordeLa nature en ville est presque devenue un sujet marronnier, et c'est tant mieux. Ce n'est plus à démontrer la nature nous rend de nombreux services écologiques : rafraichissement des espaces, captation du CO2, refuge pour la biodiversité. Mais la nature a également de nombreux bénéfices sur notre santé physique et psychique, et elle favorise également les liens sociaux et le vivre ensemble. Pourtant malgré ses nombreux bienfaits et face à l’urgence du changement climatique, nous sommes encore loin d'assister à un raz-de-marrée de verdure dans nos villes. Alors quels sont les obstacles techniques et politiques à la végétalisation ? Comment végétaliser plus et mieux pour faire face au changement climatique ?Pour répondre à ces questions, je rencontre aujourd'hui Pauline Laïlle, chargée de la coordination scientifique à Plante & Cité. Ce centre technique national œuvre à l'amélioration continue des pratiques de végétalisation des acteurs privés comme publics. Pauline nous explique les missions du centre et nous fait prendre de la hauteur sur les enjeux transversaux que soulève la végétalisation des villes.Je suis Camille Tabart, urbaniste à dixit.net, bienvenue sur notre podcast qui donne la parole à celles et ceux qui font la ville. Abonnez-vous à notre newsletter et retrouvez toutes nos publications sur dixit.netBonne écoute !Liens pour aller plus loin :le site de Plante & Cité : https://www.ressources.plante-et-cite.fr/Main.html’étude Live fast, die young: https://www.ressources.plante-et-cite.fr/KENTIKA-19156802124919740849-Live-fast,-die-young-Accelerat.htmLe roman Sidérations de Richard Powers : https://www.actes-sud.fr/catalogue/litterature-etrangere/siderations
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