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Tribu ‐ RTS Première
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Tribu ‐ RTS Première

Author: RTS - Radio Télévision Suisse

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Description

Au travers de ses invités, "Tribu" pose une pièce du puzzle de notre société jusqu'à laisser apparaître l'image finale du monde dans lequel nous vivons aujourd'hui. Fichiers disponibles durant 30 jours après diffusion. - Pour un usage privé exclusivement.
1538 Episodes
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Invitée: Cécile Thomé. Il y a eu la pilule, puis le droit à lʹavortement. Depuis les années 1960, le risque pour une femme de tomber enceinte sans le vouloir a très fortement diminué. La maîtrise de la procréation a été une grande avancée pour les femmes, mais comment influence-t-elle vraiment la sexualité des couples hétérosexuels? Dans quelle mesure la légalisation de la contraception a-t-elle modifié les normes, les pratiques et les représentations de la sexualité? Tribu reçoit Cécile Thomé, sociologue, chargée de recherche au CNRS. Elle signe ce livre, "Des corps disponibles. Comment la contraception façonne la sexualité hétérosexuelle", aux éditions La Découverte.
Invitée: Laurence Kaufmann. Pour fêter ses dix ans dʹexistence, Tribu se penche sur dix thématiques sociétales qui ont changé ces dix dernières années. Aujourdʹhui, la méfiance envers les institutions. Ce phénomène monte en puissance depuis ces dernières années. Que ce soit envers les médias, les partis politiques ou la justice, ce rejet se manifeste sur les réseaux sociaux, mais aussi dans les urnes, avec le succès de partis anti-stablishement. Pour en parler, Tribu reçoit Laurence Kaufmann, professeure de sociologie à l'Université de Lausanne, en public, à lʹHôtel-Restaurant du Boeuf à Delémont.
Notre rapport au vide

Notre rapport au vide

2025-01-1626:58

Invitée: Hélène LʹHeuillet. Le vide est paradoxale. Il nous effraie, car synonyme de perte, de temps perdu ou dʹennui. Mais en même temps il nous attire, du moins temporairement, comme un lieu pour souffler ou faire table rase. Pour parler de cet ambivalence du vide, Tribu reçoit Hélène LʹHeuillet, enseignante de philosophie à lʹUniversité Paris IV Sorbonne et psychanalyste. Elle nous montre comment cette passion du vide, autant violente que libératrice, est essentielle au désir et à la liberté. Elle publie "Le Vide qui est en nous" chez Albin Michel.
Invité: Betrand Badie. Lʹattaque de lʹUkraine par la Russie a fait bondir les budgets militaires de la plupart des pays - Suisse comprise. Peu nombreuses sont les personnes qui osent aujourdʹhui se revendiquer du camp de la paix, qui est désormais taxé de lâcheté ou de parti pris à peine caché pour tel ou tel camp. Le pacifisme est-il mort? Tribu reçoit Betrand Badie, spécialiste des relations internationales. Il publie "L'Art de la paix. Neuf vertus à honorer et autant de conditions à établir", paru aux éditions Flammarion.
Invité: Eric Dacheux. Aujourd'hui, la valeur économique est au cœur de nos sociétés. Elle est souvent le baromètre de notre bien-être. Cette centralité crée trois crises: écologique, démocratique et économique. Cʹest en tout cas le point de vue dʹEric Dacheux et Daniel Goujon, pour qui il est urgent de réfléchir à ce qui compte vraiment. Comment dépasser la "valeur travail"? Comment travailler ensemble, de façon démocratique? Comment ouvrir des discussions pour bâtir un monde plus juste, respectueux de la nature et durable? Tribu reçoit Eric Dacheux, professeur en sciences de l'information et de la communication à l'université Clermont Auvergne et membre de l'unité de recherche Communications et sociétés. Il publie, aux côtés de Daniel Goujon, "Théorie délibérative des valeurs: de la valeur travail à un travail sur les valeurs" paru aux Presses universitaires de Provence.
Invité: Michel Lussault. Plus de la moitié de lʹhumanité vit désormais en ville. Or les grandes villes, de par leur fonctionnement, ont un fort impact sur le climat. Lʹurbanisation de la planète est une source de lʹanthropocène. Faut-il en finir avec les mégalopoles? Ou faut-il repenser la manière dʹhabiter la ville? Et si oui, comment? Tribu reçoit Michel Lussault, géographe et professeur dʹétudes urbaines à l'École normale supérieure de Lyon. Il publie "Cohabitons! Pour une nouvelle urbanité terrestre" aux éditions du Seuil.
La phobie scolaire

La phobie scolaire

2025-01-1025:36

Invitée: Olga Sidiropoulou. Ces dernières années, lʹabsentéisme scolaire a augmenté en Suisse romande. Une partie de ces absences sʹexplique par la phobie scolaire, ou refus scolaire anxieux. Ce phénomène touche les ados, mais aussi les élèves de primaire. Quelles sont les raisons de cette phobie scolaire? Comment détecter un enfant dans cette situation? Quelles solutions trouver? Tribu reçoit Olga Sidiropoulou, pédopsychiatre, médecin associée au Service de psychiatrie des enfants et des adolescents (SUPEA), au CHUV.
Invité: Pierre Zaoui. Proposez aux enfants de faire des bulles de savon: aussitôt, les petits pieds se trémoussent et cʹest la joie. La bulle de savon procure un émerveillement immédiat. Elle est poétique, belle. Fragile et éphémère aussi, comme nos vies. Qui a-t-il de beau dans la brièveté de la bulle de savon? Peut-on, adultes, retrouver la joie de ce jeu enfantin? Tribu reçoit Pierre Zaoui, professeur à l'Université Paris Cité. Il publie "Beautés de l'éphémère. Apologie des bulles de savon" aux éditions du Seuil.
Invitée: Claire Balley. C'est un sujet qui préoccupe beaucoup les parents et qui est une source de tension dans de nombreuses familles: les jeunes et leur téléphone portable. Les adultes sont souvent très inquiets du temps que passent leurs enfants sur les écrans, ils sont aussi très critiques. Mais à quoi ressemble vraiment l'usage des écrans par les ados? Comment utilisent-ils leur téléphone portable? Comment gèrent-elles les aspects de leur vie privée? Tribu reçoit Claire Balleys, sociologue spécialisée dans les pratiques numériques et directrice du Medialab de l'Université de Genève .
Invité: Maxime Felder. Lorsquʹon parle des villes suisses, ce sont souvent les plus grandes qui sont évoquées: Genève, Lausanne, Bâle, Zurich, Berne. Il existe pourtant dans notre pays de très nombreuses communes urbaines de taille moyenne, qui sont souvent peu étudiées par la recherche. Des villes comme Bienne, La Chaux-de-Fonds, Martigny, Schaffhouse ou Thoune. Une équipe de recherche du Laboratoire de sociologie urbaine (LASUR) de lʹEPFL sʹest penchée sur douze ville Suisse de moyenne importance. Elle en a tiré un livre: "La Suisse de A(rbon) à Z(oug). Portrait en 12 villes" chez EPFL Press. Tribu reçoit Maxime Felder, sociologue, chercheur au LASUR, qui a codirigé le livre avec Renate Albrecher, Vincent Kaufmann et Yves Pedrazzini.
Invitée: Agnès Martial. Nous sortons de fêtes de fin dʹannées. Et qui dit fête de fin dʹannée dit bien souvent réunions familiales. Lʹoccasion de nous demander à quoi ressemble la famille aujourdʹhui. Toutes les sociétés humaines connaissent la notion de famille. Mais les formes quʹelle prend peut varier dʹune région à lʹautre ou au cours de lʹhistoire. Quels sont les contours de la famille contemporaine, à lʹheure des divorces, des mariages du mêmes sexe et des migrations? Tribu reçoit Agnès Martial, anthropologue, chercheuse à lʹuniversité de Toulouse. Elle cosigne avec Jérôme Corduriès le livre "La famille", illustré par Julien Martinière, paru aux éditions CNRS.
Invité: Denis Bruna. En rentrant chez soi après une journée de travail, certaines personnes aiment changer de vêtement pour des habits plus souples. Cet acte traduit plusieurs besoins. Il est un rituel qui marque la frontière entre lʹextérieur et le privé: il permet de se reconnecter à une part de soi libérée des contraintes sociales. Ces habits légers et élastiques permettent aussi des postures détendues, sʹasseoir en tailleur ou se vautrer dans le canapé. Toute cette semaine, Tribu se penche sur ces tenues domestiques, qui parfois finissent par sʹéchapper de la maison, en compagnie de Denis Bruna, historien de la mode et auteur de "Petites histoires de nos vêtements" aux Éditions Textuel. Aujourdʹhui, le peignoir.
Invité: Denis Bruna. En rentrant chez soi après une journée de travail, certaines personnes aiment changer de vêtement pour des habits plus souples. Cet acte traduit plusieurs besoins. Il est un rituel qui marque la frontière entre lʹextérieur et le privé: il permet de se reconnecter à une part de soi libérée des contraintes sociales. Ces habits légers et élastiques permettent aussi des postures détendues, sʹasseoir en tailleur ou se vautrer dans le canapé. Toute cette semaine, Tribu se penche sur ces tenues domestiques, qui parfois finissent par sʹéchapper de la maison, en compagnie de Denis Bruna, historien de la mode et auteur de "Petites histoires de nos vêtements" aux Éditions Textuel. Aujourdʹhui, le pull à capuche.
Invité: Denis Bruna. En rentrant chez soi après une journée de travail, certaines personnes aiment changer de vêtement pour des habits plus souples. Cet acte traduit plusieurs besoins. Il est un rituel qui marque la frontière entre lʹextérieur et le privé: il permet de se reconnecter à une part de soi libérée des contraintes sociales. Ces habits légers et élastiques permettent aussi des postures détendues, sʹasseoir en tailleur ou se vautrer dans le canapé. Toute cette semaine, Tribu se penche sur ces tenues domestiques, qui parfois finissent par sʹéchapper de la maison, en compagnie de Denis Bruna, historien de la mode et auteur de "Petites histoires de nos vêtements" aux Éditions Textuel. Aujourdʹhui, les pantoufles.
Invité: Denis Bruna. En rentrant chez soi après une journée de travail, certaines personnes aiment changer de vêtement pour des habits plus souples. Cet acte traduit plusieurs besoins. Il est un rituel qui marque la frontière entre lʹextérieur et le privé: il permet de se reconnecter à une part de soi libérée des contraintes sociales. Ces habits légers et élastiques permettent aussi des postures détendues, sʹasseoir en tailleur ou se vautrer dans le canapé. Toute cette semaine, Tribu se penche sur ces tenues domestiques, qui parfois finissent par sʹéchapper de la maison, en compagnie de Denis Bruna, historien de la mode et auteur de "Petites histoires de nos vêtements" aux Éditions Textuel. Aujourdʹhui, le training.
Invité: Denis Bruna. En rentrant chez soi après une journée de travail, certaines personnes aiment changer de vêtement pour des habits plus souples. Cet acte traduit plusieurs besoins. Il est un rituel qui marque la frontière entre lʹextérieur et le privé: il permet de se reconnecter à une part de soi libérée des contraintes sociales. Ces habits légers et élastiques permettent aussi des postures détendues, sʹasseoir en tailleur ou se vautrer dans le canapé. Toute cette semaine, Tribu se penche sur ces tenues domestiques, qui parfois finissent par sʹéchapper de la maison, en compagnie de Denis Bruna, historien de la mode et auteur de "Petites histoires de nos vêtements" aux Éditions Textuel. Aujourdʹhui, le pyjama.
Invitée: Vinciane Despret. A quoi pense un chat lorsquʹil se prélasse au soleil? Quʹexprime le merle qui sʹégosille chaque soir en haut du sapin? Que diraient les animaux sʹils pouvaient parler? Quʹauraient-ils à nous apprendre? Ces questions passionnent Vinciane Despret. Philosophe des sciences, psychologue, chercheuse au département de philosophie de l'université de Liège, elle a écrit de nombreux livres sur le rapport entre les humains et les animaux, dont "Penser comme un rat", "Que diraient les animaux si on leur posait les bonnes questions?" ou encore "Et si les animaux écrivaient?". Elle est lʹinvitée de Tribu.
Invité: Claude-Alexandre Fournier. La maison où nous sommes nés. Cette rue qui accueillait nos jeux dʹenfant. Ce chalet où nous passons les vacances. Nous sommes toutes et tous attachés à des lieux. Quʹest ce qui fait quʹon se sent chez soi? Est-ce que ce sentiment évolue avec le temps? Comment nos lieux dʹaffection nous façonnent-t-ils? Que se passe-t-il quand ces environnements familiers changent ou se dérobent? Tribu reçoit Claude-Alexandre Fournier, psychologue du développement, enseignant-chercheur à la Haute Ecole de Santé du Valais. Il sʹintéresse à lʹinfluence de lʹenvironnement physique sur notre construction identitaire.
Invitée: Joëlle Zask. Nos sociétés oscillent parfois entre indifférence et fanatisme. Et si lʹadmiration permettait de sortir de ces états? Des philosophes, des scientifiques et des personnes qui travaillent de leurs mains admirent le monde qui les entoure et sʹen inspirent. Comment admirer permet de sʹouvrir et de faire un pied de nez à lʹindividualité? Tribu reçoit Joëlle Zask, philosophe et enseignante à l'Université Aix-Marseille. Elle signe ce livre, "Admirer. Éloge d'un sentiment qui nous fait grandir" paru aux éditions Premier Parallèle.
Invité: Andres Kristol. Le Français est la langue de la Suisse romande. Cela sonne comme une évidence. Et pourtant, cela nʹa pas toujours été le cas. Pendant longtemps, on parlait le patois. Un dialecte différent dans chaque région, mais avec une racine commune, le franco-provencal, à lʹexception de lʹactuel canton du Jura, dont lʹorigine est la langue dʹoïl. Comment le parler a-t-il évolué en Suisse occidentale depuis la préhistoire? Pourquoi les patois dʹici ont-ils pratiquement disparu – à la différence dʹautres pays voisins et de la Suisse allemande? Tribu reçoit Andres Kristol, professeur honoraire à lʹUniversité de Neuchâtel et ancien directeur du centre de dialectologie et dʹétude du français régional. Il signe "Histoire linguistique de la Suisse romande" en trois volumes, chez Alphil.
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