Les urnes ont parlé et à l'issue d’un scrutin sous tension, Joe Biden est désigné comme prochain occupant de la maison blanche. Le candidat démocrate remporte les suffrages dans un mouchoir de poche, Trump refuse de laisser la place et Creepy Joe sera loin d’avoir les coudées franches dans l’exercice de son mandat. Si sans surprise Donald Trump a conservé dans un premier temps son avantage dans les etats du sud traditionnellement républicains tels que le Texas et la Floride, ce sont bien dans les états du nord que s‘est jouée la victoire de Joe Biden. Le candidat démocrate a ainsi rattrapé son retard dans les jours qui ont suivi le 3 novembre grâce aux votes par correspondance du Michigan, Wisconsin, Pennsylvanie. Il devance également le président sortant en Arizona et Georgie qui basculent pour les démocrates pour la première fois depuis 20 ans et lui assurent ainsi une victoire confortable.. Un recul du vote pro-démocrate est néanmoins constaté chez les électeurs hispaniques et, dans une moindre mesure dans le nord, chez les électeurs afro-américains. Avec un suffrage à 88%, ils se sont cependant très massivement mobilisé, plus qu’en 2016, en particulier dans les états de la rust belt, contribuant ainsi à la victoire de Joe Biden. Il est à noter enfin une reconquête faible mais certaine d’un électorat ouvrier qui a pu lui permettre à la marge de remporter l'élection. Pour aller plus loin :
Les dés sont jetés. Samedi dernier Donald Trump a annoncé avoir voté depuis la Floride et la veille se tenait le dernier débat d’une élection présidentielle décidément à rebondissement. Dans un contexte de deuxième vague de la Covid 19 et d’annonce de la séropositivité au virus du président américain, ce dernier semble plus que jamais mal engagé. Alors pliée l’élection? Depuis la leçon tirée de l’élection de 2016 d’aucun serait tenté de se dire qu’on ne sait jamais..! Le débat change de ton Micros coupés et un climat d’échange plus serein resteront les éléments marquants de ce dernier débat de la campagne présidentielle US. Donald Trump semble avoir troqué ses élans populistes pour une ligne conservatrice plus traditionnelle. Quant à Joe Biden, longtemps dans une communication en retrait, il a enfin trouvé son équilibre entre une stratégie plus offensive dans le ton sans pour autant multiplier les meetings et autres évènements rendus illisibles pour le public dans un contexte de crise sanitaire. Ce débat a ainsi été l’occasion de développer certains thèmes restés en second plan de la crise sanitaire. Suite à la publication de fuites de mails et de photos alimentant des soupçons de corruptions passives à l’égard du fils de Joe Biden, entretenus par le camp Républicain, la question de la corruption s’est invitée dans un échange lunaire entre les deux candidats. Inscrite par les journalistes comme une des thématique centrale de la soirée, la question écologique, de la sortie des énergies fossiles au retrait des accords de Paris, a également été largement abordée. A quelques jours à peine de la clôture du vote, cela aura probablement peu d’influence sur les électeurs indécis, peu nombreux cette année. Mais cette thématique pourrait cependant bénéficier à Joe Biden et contribuer à mobiliser un électorat jeune, sensibilisé mais peu motivé jusque là par la candidature du candidat démocrate et susceptible de se mobiliser à la dernière minute. Deux scénarios possibles Mais le dénouement de cette campagne se jouera essentiellement sur la mobilisation États par États, la logistique entourant le vote et l’écart séparant les résultats de Donald Trump et Joe Biden. Suite à la multiplication des incidents relatifs à l’organisation des votes par correspondance, et alertés par les multiples allégations récentes de Donald Trump, les démocrates se préparent en effet à des contestations en série en cas de scores très serrés. Une centaine de juristes auraient ainsi été embauchés en prévision. De plus, en raison du mode de scrutin remporter l’élection ne signifie pas avoir le plus de voix à l’échelon national, mais s’imposer dans les États décisifs en l'occurrence la Pennsylvanie, la Floride, La Caroline du Nord ou l’Ohio. En fonction poids des états remportés, et en raison du nombre de Grands électeurs nécessaires pour remporter le suffrage, le nom du futur occupant de la maison blanche pourrait donc être ne pas être connu le 3 novembre mais de quelques jours à quelques semaines plus tard. Avec la participation de Chris, @politicoboytx. ▶ Soutenez Le Média : 👉 https://soutenez.lemediatv.fr/ Rejoignez la communauté des socios Pour aller plus loin :
Cacophonie, invective, foire d'empoigne et chaos… Voilà ce qu’il ressort des 90 minutes du premier débat qui a opposé les candidats à l’élection présidentielle américaine, Donald Trump à Joe Biden, dans la nuit du 29 au 30 sept dernier. Donald Trump a ouvert les hostilités face à Sleppy Joe, sur ce terrain qu’il connaît bien. “Clown”, "Menteur", “pire président de l'histoire, raciste et xénophobe” ou ""chiot" de Vladimir Poutine: Joe Biden n’a cependant pas retenu ses coups. Et Chris Wallace, présentateur de la très conservatrice chaîne de télévision Fox News a eu bien du mal à modérer les deux adversaires. La bataille style cours de récré est donc lancée. Alors si l'entertainment dominé par les attaques personnelles est sauf, reste qu’il était dur par ce débat d’interroger les sujets de fonds.
La frontière est dépassée. Après deux mois de tensions entre militants antiracistes et forces de l’ordre suite au décès de George Floyd, D.Trump a envoyé les troupes fédérales dans les rues de Portland. Parmi eux, des gardes frontières, réputés pour leur violence envers les migrants dont le recours a suscité un tollé tant médiatique que politique. Et si le bras de fer engagé avec les élus démocrates a mené au retrait partiel des troupes ces derniers jours, ces événements n’occultent pas pour autant la gestion désastreuse de l'épidémie de covid. La poursuite de la mobilisation Black Lives Matter, un bilan sanitaire catastrophique et une situation économique hasardeuse plongent donc les USA dans un contexte brûlant, à trois mois de l’élection présidentielle. Pour aller plus loin : https://www.lemediatv.fr/podcasts/2020/blm-covid-et-elections-un-ete-us-sous-tension-YKOFZfy0QxGM1UsDq0VELg
Depuis plus d’un mois et le décè de George Floyd, des milliers de citoyens américains se mobilisent sous le slogan Black lives matter dans plus de 450 villes américaines. Un mouvement d’ampleur inédite pour certains. Pourtant depuis les mobilisations d’esclaves américains pour demander la fin d’esclavage à celles contre la ségrégation ou pour l’égalité des droits, elles se prolongent dans l’histoire du pays jusqu’à nos jours. L’occasion de chercher à comprendre en quoi cet héritage nous éclaire sur les luttes actuelles et au delà, sur les enjeux électoraux en cours... Il s'appelait George Floyd. Le 25 mai dernier à Minneapolis, dans le Minnesota, cet homme afro-américain meurt suite à sa rencontre avec quatre policiers. Alors qu’il se trouvait dans sa voiture il est d’abord menotté. Au sol, il subit un plaquage ventral avant qu’un des policiers exerce de son genou une pression prolongée sur son cou pendant près de neuf minutes. Interminables. L’autopsie révélera une asphyxie cérébrale ayant entrainé sa mort. George Floyd, Breonna Taylor, Trayvon Martin, Michael Brown, Tamir Rice, Keith Lamont. Ces noms viennent s’inscrire au bas d’une longue liste de victimes du racisme mais viennent aussi faire écho à celle des figures de l’histoire des luttes sociales afro-américaines. Les mobilisations des noirs américains sont quasiment aussi anciennes que le pays lui même voir le précèdent.
La campagne présidentielle américaine est lancée! Dans le camps démocrate il s’agit, d’ici au mois de juillet, de désigner le candidat qui affrontera Donald Trump lors de l’élection de novembre prochain. Et entre le “premier socialiste des USA”, un ancien Vice-président sous Obama, un “milliardaire des médias”, la “pourfendeuse de Wall-Street”, le premier homme politique ouvertement gay à briguer l’investiture et les trois autres aspirants, c’est la guerre des trônes! Alors qui remportera les primaires démocrates? Trump peut-il être réélu ? Sur quelles thématiques va se jouer cette élection présidentielle ? Et plus que tout, après quatre années de feu et de fureur, quel avenir se profile pour la 1ère puissance économique mondiale? Dans “Make the Elections great again”, le podcast du Média qui vous propulse au cœur de l’élection présidentielle américaine, Elba fait appel à Chris, bloguer pour le site Le vent se lève, installé au Texas. Avec humour et précision, la journaliste et l’observateur de la vie politique américaine nous éclairent sur ces questions... Pour aller plus loin : https://www.lemediatv.fr/podcasts/usa-make-elections-great-again/biden-trump-agressions-sexuelles-et-eau-de-javel-1nodk7LER4ur_HjkQeCAvw
Le sort en est jeté. C’est finalement Joe Biden qui affrontera Donald Trump lors de l’élection présidentielle de novembre prochain. Alors suite au retrait de Bernie Sanders de la course à l’investiture démocrate, il est désormais temps de s’interroger sur les raisons pour lesquelles Bernie Sanders n’a pas réussi à s’imposer dans cette campagne. Pour aller plus loin : https://www.lemediatv.fr/podcasts/usa-make-elections-great-again/sanders-fin-de-reve-MzGm3xS0TUWECYOw33PPPQ
Alors que les primaires américaines battent leur plein, les Etats-Unis sont eux aussi touchés de plein fouet par l’épidémie de coronavirus. Une crise sanitaire qui, au delà du désastre humain, pourrait chambouler le calendrier de l’élection présidentielle. Pour aller plus loin : https://www.lemediatv.fr/podcasts/usa-make-elections-great-again/les-elections-us-face-au-coronavirus-jflFNe-0QUCiFT4ucjYIBQ
Alors que Bernie Sanders était encore considéré favori trois jours avant la journée cruciale du 3 mars, Joe Biden, que l’on croyait presque enterré, est ressuscité ! Il confirme ainsi la victoire de la semaine passée en Caroline du Sud; qui avait conduit aux démissions de Pete Buttigieg et Amy Klobuchar. Après leur ralliement, c’est au tour de Michael Bloomberg de rejoindre les forces anti-Sanders. Quant à Elizabeth Warren, affaiblie par une troisième place dans son propre État, elle a également décidé de jeter l’éponge. Pour aller plus loin : https://www.lemediatv.fr/podcasts/usa-make-elections-great-again/biden-contre-attaque-r5jbShVTR5OqqtCFM2Wsrw
Avec 33 délégués remportés par Joe Biden et 11 par Bernie Sanders, les deux favoris de la primaire démocrate continuent de creuser l’écart avec leurs concurrents lors de la primaire en Caroline du Sud. À quelques jours de l'échéance cruciale du Super Tuesday, et alors que Pete Buttigieg et Tom Steyer abandonnent de la campagne, une question reste en suspens : à quel point la remontée de Joe Biden sera-t-elle décisive ? Pour aller plus loin : https://www.lemediatv.fr/podcasts/usa-make-elections-great-again/avant-le-super-tuesday-la-guerre-est-declaree-0iIwlbV0R3CD1d6AyjnvSw
Tous les coups sont permis ! Dans le camp démocrate, les primaires font rage. Et dans la rude conquête de l’électorat américain, il n’y a pas un jour sans coup de tonnerre. Parmi les 8 candidats en lice, qui parviendra à décrocher l'investiture du Parti démocrate afin de tenter de battre Donald Trump lors de la présidentielle américaine de novembre prochain ? Pour aller plus loin : https://www.lemediatv.fr/podcasts/usa-make-elections-great-again/primaires-democrates-quel-adversaire-pour-donald-trump-EGdfgPywThe2vOrbct5YKQ