Un monde en réseau

Notre société moderne est largement connectée grâce aux technologies de l’information et de la communication. On parle désormais d’une société en réseau. Ce réseau est composé par les milliards de membres qui interagissent entre eux et à chaque instant au travers d’internet, de ses services, de ses objets. Ce podcast présente la base de l’analyse des réseaux sociaux. Une science permettant de tisser les interactions entre les membres d’une communauté et d’analyser ainsi ce système de nature complexe. Il aborde les origines de cette science, les célèbres travaux de Milgram sur notre petit monde

Inégalités dans les réseaux

Une partie importante de nos réseaux technologiques mais aussi réseaux sociaux sont régis par une loi en puissance décroissante. Cette dernière indique qu’une petite minorité d’acteurs attire une grande partie des liens tandis que la grande majorité des individus n’en dispose que de quelques-uns.  Comment expliquer ces variations si fortes qui accordent un pouvoir et une influence inégale ?

02-05
10:54

Le nombre de Dunbar

Vous êtes-vous déjà demandé avec combien de relations vous pouvez entretenir un lien social symbole de cohésion ? Robin Ian Mac Donald Dunbar, anthropologue britannique et biologiste de l'évolution, spécialisé dans le comportement des primates a réalisé une étude surprenante pour répondre à cette question. Il étudia la relation entre la taille du cerveau des primates et la taille moyenne des groupes qu’ils peuvent former. Son idée est celle du cerveau comme outil favorisant nos relations. Ainsi, sa taille nous permettrait ou non de communiquer plus et avec plus de membres. Il prit donc à l’époque, l’hypothèse dite du cerveau social.

02-03
04:36

Le lien : une ressource rare

Nous apprenons que nous interagissons avec très peu d’individus au regard des possibles. Le phénomène du petit monde devient d’autant plus incroyable. Tandis que nous sommes tous proches sur le réseau, il existe très peu de liens. Cette observation est commune à l’ensemble des réseaux sociaux numériques. Nos communications sont donc organisées autour de quelques individus et ces réseaux sont plus creux que denses.

02-02
04:34

La bulle de filtre

Le phénomène de bulle de filtres est pointé du doigt depuis 2011 par Eli Pariser. La surpersonnalisation des messages, des contenus, et plus généralement les algorithmes de filtrage de nos flux d’informations est au cœur de la polémique (p. ex. moteurs de recherche, réseaux sociaux, service digital). Ainsi, après avoir passé des années dans une case, désormais vous serez seul dans votre bulle.

01-30
06:09

Des réseaux qui ferment le capital social

Observant ce que le digital a fait de notre capital social, on constate qu’il referme les communautés existantes. Pour cause, les recommandations se basent sur le nombre de contacts communs, ou les centres d’intérêt communs. Il n’est pas dans les habitudes algorithmiques de proposer des contenus divergeant de nos centres d’intérêt. Pour cause, ceux-ci ont pour vocation de créer une bulle de confort bien plus raisonnable et sans risque. Les recommandations se basent sur le principe d’homophilie. L’Étymologie du terme précise son sens relatif à la tendance observée par les humains à être attiré par des individus aux mêmes traits et spécificités. On vous proposera plus facilement les produits que vos semblables ont déjà achetés, les opinions auxquelles vous adhérez déjà, les individus qui vous ressemblent.

01-30
04:18

Le capital social

La nécessité de former des communautés a représenté une condition importante de la survie de l’homme. À l’ère moderne, on parle de capital social. La théorie sous-jacente permet d’apporter des éléments de précision. La notion de capital social vient remettre l’humain au cœur du sujet. La théorie du capital social englobe des disciplines aussi variées que la sociométrie, la gestion, l’innovation et la science des réseaux. Elle suggère que le réseau fournirait des ressources réelles ou potentielles à leurs membres. Sa valeur dépendrait de la taille du réseau, mais aussi des ressources disponibles à chacun des membres. Le capital social est un concept multidimensionnel dont la structure de réseau est l’une des facettes. L’hypothèse sous-jacente au capital social structurel est la suivante : des personnes réussissant mieux sont en quelque sorte mieux connectées, mieux positionnées dans le réseau

01-30
04:26

Sociométrie et sociogramme

Jacob Levi Moreno est un psychiatre, thaumaturge, sociologue et médecin qui fut l’un des tout premiers scientifiques à étudier les relations entre les humains sous forme de sociogramme. Durant la Première Guerre mondiale, il s’attela à la mission complexe d’améliorer la vie des réfugiés de Mittendorf, dans le Tyrol autrichien.

01-29
02:13

La société en réseau

Notre société moderne est largement connectée grâce aux technologies de l’information et de la communication. On parle désormais d’une société en réseau. Ce réseau est composé par les milliards de membres qui interagissent entre eux et à chaque instant au travers d’internet, de ses services, de ses objets.

01-29
01:59

L’expérience de Milgram

Combien d’intermédiaires peut-il exister entre les 7,8 milliards d’hommes qui occupent notre planète ? Sommes nous tous éloignés ou bien proches ? Cette question intrigue, car nous partageons la même planète. Elle parait paraît si grande, mais aussi si petite lorsque vue du ciel. Sommes-nous tous proches malgré notre grand nombre ? Comment les technologies ont fait évoluer cette distance ? Combien de poignées de mains faut-il pour atteindre n’importe quel individu de la planète ?

01-28
04:30

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