DiscoverVacarme ‐ RTS Première
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Vacarme ‐ RTS Première
Author: RTS - Radio Télévision Suisse
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Des rires, des cris, des murmures, des éclats de voix. Fichiers disponibles durant 30 jours après diffusion. - Pour un usage privé exclusivement.
174 Episodes
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Environ 60 000 réfugié.es ont été accueillis en Suisse à la fin des années nonante durant la guerre du Kosovo. Vingt ans plus tard, nombreuses sont les petites entreprises gérées par des patrons kosovars: gros-œuvre, peinture, Coop Pronto, bureaux de poste ou restaurants ne survivraient peut-être pas sans eux. Pajtim Ramadani est arrivé il y a vingt ans dans le canton de Neuchâtel. Aujourd’hui, il dirige une entreprise de plâtrerie et peinture qui emploie une dizaine de travailleurs.
(Rediffusion du 27 septembre 2021. Reportage : Laurence Difélix, réalisation Rodolphe Bauchau)
Sur les 100 000 personnes qui sont passées par la Suisse depuis le début de la guerre en Ukraine, près de 30 000 sont déjà reparties. Pourquoi autant de gens quittent la Suisse? Comment vivent celles et ceux qui sont retournés là-bas et quelles traces ont-ils laissées dans les foyers qui les ont accueillis? Pour Artem et Anastassia, le choix est fait: la Suisse est leur chance, leur vie est ici.
Reportages: Laurence Difélix
Réalisation: David Golan
Production: Raphaële Bouchet
Passé l’accueil d’urgence, les personnes en provenance d’Ukraine sont placées chez des particuliers, dans des appartements indépendants ou des centres d’hébergement collectif. À Genève, 21 foyers accueillent ainsi depuis 2022 plus de 3000 Ukrainien.nes. Au Centre Camille Vidart, la vie s’écoule au rythme des horaires scolaires des enfants et des querelles de voisinage. Le personnel d’encadrement tente d’apaiser les tensions qui peuvent survenir.
Reportages: Laurence Difélix
Réalisation: David Golan
Production: Raphaële Bouchet
Entre 60 et 100 personnes en provenance d’Ukraine se font enregistrer chaque jour dans le but d’obtenir le statut de protection S. Car, loin des caméras et des Unes des journaux, la guerre fait encore rage dans toutes les parties du pays. À leur arrivée sur le territoire suisse, les réfugié.es épuisé.es sont accueilli.es par le SEM (Secrétariat d’Etat aux migrations) dans un bâtiment de l'armée ou un abri de la protection civile avant de passer au centre d’enregistrement et d’être transféré.es dans les cantons. À Genève, le premier point de chute se trouve à Palexpo où sont hébergé.es environ 500 refugié.es, dont la moitié viennent d’Ukraine.
Reportages: Laurence Difélix
Réalisation: David Golan
Production: Raphaële Bouchet
Universitaires, polyglottes, conscient.es de leurs compétences, les réfugié.es d’Ukraine mettent au défi le modèle de l’accueil en Suisse. Si le permis S permet aux réfugié.es un accès à l’emploi, seule 30% de la population ukrainienne a trouvé un travail rémunéré, le plus souvent sans rapport avec sa formation. Pendant qu’à Berne, l’UDC et ses alliés remettent en cause le statut S, les réfugié.es constatent le changement de regard de la population suisse à leur égard.
Reportages: Laurence Difélix
Réalisation: David Golan
Production: Raphaële Bouchet
Les crèches jouent un rôle essentiel dans la vie des enfants et de leurs familles. Elles sont des lieux de découverte, de socialisation et d’éducation. Entre 2020 et 2024, le nombre de crèches en Suisse est passé de 3169 à 3845. Cette croissance s’accompagne d’une hausse du nombre de places disponibles, qui a atteint 92 513 à l’échelle nationale. Malgré cette expansion, le travail des professionnel.les de la petite enfance – une majorité écrasante de femmes – reste peu reconnu et sous-estimé. Comment les éducatrices s’investissent-elles au quotidien? Comment gagner la confiance des parents et veiller au bon développement de chaque enfant? À la crèche Mandarine, à Fribourg, petits défis et grandes attentes s’enchaînent jour après jour.
Production : Raphaële Bouchet
Réalisation : Sandro Lisci
Les invité.es:
Annelyse Spack
Spécialiste de l'éducation de la petite enfance
&
Michel Christian
Collaborateur scientifique, Section des Sciences de l'éducation, FPSE, Université de Genève
Et si on jouait sans jeux ni jouets? À la crèche des Libellules de Vernier, c’est possible. Ce jour-là, un
groupe d’enfants de 2 à 4 ans participe à un «atelier rien» pendant une heure. Une fois la pièce vidée
des meubles et des objets, les enfants se retrouvent entre eux à imaginer leur propre espace de jeu.
Pour prolonger ce retour aux sources, l’archéologue Véronique Dasen, professeure à l’Université de
Fribourg s’interroge sur les activités ludiques qui existaient il y a deux mille ans. Jouait-on hier comme
on joue aujourd’hui? Avec trois fois rien?
(Rediffusion du 8 décembre 2014, reportage: Cécile Guérin, réalisation: Jérôme Nussbaum, production: Véronique Marti)
La crèche est un lieu d’apprentissage et de socialisation, où les enfants acquièrent leurs premières
compétences pour affronter le monde. Mélanie initie une activité où les enfants échangent des photos
pour apprendre les prénoms de leurs camarades, tandis que Tania explique comment la crèche
prépare les enfants à l’école.
Reportages : Arditë Shabani
Réalisation : Sandro Lisci
Production : Raphaële Bouchet
Dès 6h du matin, Marie-Jo prépare l’accueil des enfants, jonglant entre les premières tâches matinales
et l’organisation du quotidien. Les premiers enfants arrivent à 6h30. Philippe, lui, est en poste depuis
9h du matin. Ce cuisinier raconte comment il concocte les repas adaptés aux tout-petits.
Reportages : Arditë Shabani
Réalisation : Sandro Lisci
Production : Raphaële Bouchet
Malgré des horaires irréguliers et de bas salaires, les éducatrices continuent d’exercer leur métier avec
une passion inébranlable. À l’instar de Lula, éducatrice multi-diplômée, qui organise une activité de
peinture tout en évoquant son combat pour une meilleure reconnaissance du travail des éducatrices.
Estelle Papaux, cheffe du Service de l’enfance et de la jeunesse du canton de Fribourg, explique
pourquoi les choses ont du mal à bouger.
Reportages : Arditë Shabani
Réalisation : Sandro Lisci
Production : Raphaële Bouchet
Un lieu d’accueil, mais aussi de coéducation: la crèche est un espace où s’entrelacent les attentes et
exigences parfois élevées des parents. Anne Schlegel, la directrice, fait visiter la crèche à une maman
qui souhaite y inscrire son enfant, tandis que les éducatrices évoquent leur rapport avec les parents.
Reportages : Arditë Shabani
Réalisation : Sandro Lisci
Production : Raphaële Bouchet
On connaît les enchères prestigieuses des grandes maisons – Sotheby’s, Christie’s – où des oeuvres d’art ou des bijoux précieux s'arrachent à des montants exorbitants. Mais c’est aussi dans des ventes aux enchères que se retrouvent les objets saisis par les Offices de poursuites et faillites dans l’espoir d’indemniser des créanciers ou les valeurs mises en gage pour un prêt financier. Bijoux, montres, vaisselles, quelle valeur ont les objets qui nous entourent ? Les ventes aux enchères sont autant de lieux où l’on croise la richesse et la misère, les quêtes de bonnes affaires ou de fortune.
Production : Laurence Difélix
Réalisation : Jean-Daniel Mottet
Les invités:
Dr Arnaud Campi
Docteur en droit, enseignant à lʹUniversité de Genève. Il a récemment édité un ouvrage consacré aux 150 ans de la Caisse publique de prêts sur gages créée à Genève en 1872.
&
Daniel Romano
Délégué aux affaires des offices des poursuites et faillites du canton de Vaud.
Le street art est un des secteurs les plus dynamiques sur le marché de l'art contemporain. Dans les salles de vente aux enchères, les collectionneurs et les investisseurs s'arrachent les œuvres de Banksy, Sheppard Fairey ou Invader pour des milliers de francs, voire des millions. Mais comment leur prix est-il fixé? Ne perdent-elles pas leur valeur lorsqu'elles sont arrachées à la rue? Que pensent les artistes de cette reconnaissance nouvelle et de l'inflation de la valeur de leur travail?
(Rediffusion du 23 janvier 2020, reportage: Quentin Bohlen, réalisation: Rodolphe Bauchau, production: Laurence Difélix).
Malgré sa piètre réputation, le prêt sur gage est l’un des moyens les plus simples et efficaces d'obtenir l'argent qui manque pour boucler le mois, partir en voyage ou financer un projet. À Genève, la Caisse Publique de Prêts sur Gages connaît une fréquentation qui s'amplifie. Dans la majorité des cas, le gage est récupéré avant que l’objet déposé ne soit mis aux enchères. Ce matin de décembre, l'administratrice déléguée de la CPPG, Lynn Bertholet et ses collègues Guendolina, Marc et Romain accueillent une clientèle en besoin urgent de liquidités.
Reportages de François Jeannet
Réalisation : Jean-Daniel Mottet
Production : Laurence Difélix
À Genève, la foire d'automne de Palexpo abrite chaque année une série d'enchères très populaires. On y trouve des montres et des bijoux, mais aussi des bibelots inattendus que l’on peut emporter pour quelques sous ou des dizaines de milliers de francs. Pour inscrire son nom au Guinness des records, une entreprise genevoise a préparé près de 1100 lots. Le public remplit la salle, la vente va bientôt commencer.
Reportages de François Jeannet
Réalisation : Jean-Daniel Mottet
Production : Laurence Difélix
Juan Caïdo, le patron de la plus petite maison de vente aux enchères de Suisse, Valorum, reçoit une clientèle qui cherche à valoriser quelques biens, le plus souvent des bijoux, des montres ou de l'argenterie. Dans la boutique de Genève, lorsque des objets sont évalués, la déception guette: les propriétaires se rendent parfois compte que la valeur familiale et affective d’un bien n’a que peu de rapport avec sa réelle valeur marchande.
Reportages de François Jeannet
Réalisation : Jean-Daniel Mottet
Production : Laurence Difélix
Les objets saisis lors d’une poursuite ou d'une faillite finissent souvent aux enchères. Montres, bijoux, meubles, mais aussi biens immobiliers ou véhicules peuvent être vendus pour rembourser les créanciers. À Burtigny, c’est sur un parking que l'Office des poursuites du district de Morges met en vente plusieurs dizaines de voitures pendant que les amateurs de beaux objets se pressent à la vente aux enchères de l'Office des faillites du district de Lausanne.
Reportages de François Jeannet
Réalisation : Jean-Daniel Mottet
Production : Laurence Difélix
Être bien en chair a longtemps été signe de bonne santé et de réussite sociale. Aujourd’hui, la chasse aux kilos superflus est devenue la règle. Une lutte menée au nom de la santé publique, mais aussi de normes esthétiques contraignantes, qui pèsent avant tout sur les femmes. Paradoxalement, la charge de l’effort repose sur les individus alors que la nourriture industrielle trop grasse et trop sucrée, les fastfoods ou les publicités pour la malbouffe ne sont pas réglementés. Or 43% de la population suisse est en surpoids ou en situation d’obésité. Dans ce contexte de responsabilisation individuelle, le marché des régimes – avec ou sans aide médicamenteuse - est un business juteux. Pourtant, les spécialistes sont catégoriques : les raisons des problèmes de poids sont plurifactorielles, et souvent à chercher du côté des comportements et de la santé psy.
Production: Laurence Difélix
Réalisation: Jean-Daniel Mottet
Les invité.es:
Caroline Durand
Professeure agrégée au Département d’histoire de l’Université Trent, à Peterborough, Canada.
&
Zoltan Pataky
Responsable de l’unité d’éducation thérapeutique et de la consultation d’obésité d’adultes aux HUG
L’obésité est une maladie complexe. Facteurs génétiques, dérèglement alimentaire et sédentarisation sont essentiellement en cause. Mais l’individu est-il vraiment seul responsable de sa surcharge pondérale ? La société, le monde politique, le secteur industriel n’ont-ils pas une part de responsablité dans l’épidémie d’obésité en cours ? Stéphane Joost et Idris Guessous, ont créé un groupe de chercheurs interdisciplinaire qui a cartographié la ville de Lausanne et listé les critères qui rendent une ville obésogène.
(Rediffusion du 29 mai 2019, reportage Laurence Difélix, réalisation Didier Rossat, production Véronique Marti)
Depuis quelques années sont apparus sur le marché les analogues du GLP1, des injections qui court-circuitent le cerveau et réduisent les envies de nourriture en augmentant le sentiment de satiété. Une révolution dans la prise en charge de l’obésité qui peut induire une perte de poids égale ou supérieure à la chirurgie bariatrique. Les médecins spécialisés dans l’obésité croulent sous les demandes et mettent en place des séances d’information afin de prévenir : ces médicaments ne sont pas une baguette magique et ne doivent pas être prescrits sans prise en charge multidisciplinaire.
Reportages Géraldine Genetti
Réalisation Jean-Daniel Mottet
Production Laurence Difélix
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