Dimanche 10 novembre 2024. Isabelle prend le départ de son second Vendée Globe. De la pétole des premières heures à l’accalmie du week-end en passant par la traversée mouvementée du Cap Finisterre qui lui vaudra une avarie de voile, la skipper s’acclimate progressivement à sa course depuis l’Atlantique nord, un océan qu’elle connaît bien, « un océan qui ne fait pas de crasse ». Embarqués sur l’IMOCA MACSF, nous vivons avec elle la première semaine de cette grande aventure, bercés par la musique de Serge Teyssot Gay. Le bateau file. Le temps s’arrête parfois. Isabelle emmagasine un maximum de sérénité.
Une course en solitaire est avant tout le fruit d’un travail d’équipe. Dans la frénésie de la semaine qui précède le grand départ, Aline tend son micro à Isabelle et ses proches. Entre souvenirs des émotions du Vendée Globe 2020, derniers préparatifs et pronostics, Isa, Alain, Aurélie, Cécile, Christian, Flo et Julie expriment tour à tour sérénité et impatience, cohérence et cohésion, prenant la mesure de la démesure d’un projet qui les embarquent tous sur l’IMOCA MACSF autour du mondeBonne écoute.
Pour son retour au Vendée Globe, le vainqueur de l’édition 2000, semble écarté d’emblée d’une deuxième victoire. Et pourtant, il va se lancer dans une folle course-poursuite.Dans cet épisode de « Paroles de vainqueurs », Michel Desjoyeaux, raconte par le détail la folle cavalcade qui lui permit de gagner une deuxième fois la plus impitoyable des courses au large.La flotte du sixième Vendée Globe, en ce mois de novembre 2008, est cueillie d’entrée par un méchant coup de vent. Parmi ceux qui sont obligés de revenir au port pour réparer les dégâts générés par la tempête, se trouve le vainqueur "Mich' Desj'".Bonne écoute !Crédit musique : Universal Music ProductionRéalisation : Marie Leroy
A quelques jours du départ, l’IMOCA MACSF est prêt. Portée par les ambiances sonores créées pour « Repartir » par Serge Teyssot Gay, Isa revit son premier Vendée Globe au micro d’Aline Penitot. Intensité, suspense, respiration… De l’Atlantique nord, « un océan qui ne fait pas de crasse », à l’inconnu, après le Pot au Noir, après le Cap de Bonne Espérance, puis le Cap Horn qui signe le début du retour à la maison, la skipper se projette progressivement dans sa course prochaine.Bonne écoute.
Ils ne sont que huit dans le monde à l'avoir fait, huit à avoir remporté le Vendée globe. Yannick Bestaven, engagé sur l'édition 2024 à bord de son nouveau Maître Coq, est de ceux-là. Le Nazaréen de 51 ans désormais installé à La Rochelle, est même le tenant du titre après sa victoire en 2021. Un succès dont-il n'a rien oublié et qu'il a accepté de décrypter, séquence par séquence, comme un metteur en scène qui contemplerait son film. Pour Yannick Bestaven, il pourrait relever du chef-d'œuvre. Dans cet épisode de Paroles de vainqueurs, Raphaël Bonamy vous propose de retrouver Yannick Bestaven. 4 ans après, il revient donc en détail et avec la mémoire du champion sur la course de sa vie.Bonne écoute !Réalisation : Florian Domergue
Skipper jusque-là des voiliers PRB, Isabelle Autissier se retirait de la course au large à la fin des années 90 en proposant à son partenaire le nom de son éventuel successeur : Michel Desjoyeaux.Bien en pris aux dirigeants de la société vendéenne de suivre ce conseil et de lui proposer de disputer le quatrième Vendée Globe sous leurs couleurs. Il dut se battre face à des adversaires renommés - Yves Parlier et Roland Jourdain en tête - composer avec les pièges météo de cette édition, venir à bout de pannes handicapantes qui auraient dû le faire abandonner et contenir jusqu’au bout la révélation de cette édition, la jeune anglaise Ellen MacArthur. Mich’Desj - son surnom au sein de la grande famille de la voile - deviendra le seul à remporter deux fois l’Everest de la voile.
Résilience, acceptation du risque, nouvelle sérénité, sur The Transat CIC, l’ancienne Transat anglaise, Isabelle sent son envie, son engagement et sa présence à son bateau croître. Entrée en mode Vendée Globe, elle profite de cette dernière transat avant le grand départ pour « aller chercher la performance là où on ne la voit pas », sans pression. Alors que l’IMOCA MACSF file sur la route qui les mènera de Lorient à New York, elle se souvient aussi de sa précédente participation, huit années auparavant, qui l’avait vue subir une importante avarie la conduisant à l’abandon, mais aussi à St-Pierre-et-Miquelon dont elle avait tant rêvé.Bonne écoute.
A 18 ans, en 1980, Alain Gautier participe déjà à la solitaire du Figaro. Neuf ans plus tard en 1989, il l’a remporte pour la première fois et se fait un nom dans le milieu de la course au large. C’est avec cet aura que cette même année le lorientais Alain Gautier s’aligne sur la première édition du Vendée Globe. Un premier tour du monde en solitaire sans assistance qu’il boucle à la sixième place.Mais c’est en 1992 avec l’étiquette de favori qu’il revient sur l’épreuve. Un statut qu’il assume quasiment de bout en bout en remportant une victoire sans contestation en 110 jours 2 heures et 22 minutes. Il revient sur cette course mémorable au micro de Jacques Guyader.Bonne écoute.Réalisation : Ronan Coquelin LionMusiques : Universal Music Production
De son départ en trombe, à son duel avec Jean Le Cam qui le surnomma « Vincent le Terrible » ; du break qu’il fit sur la course en compagnie du même Le Cam, à ses frayeurs lorsqu’il croisa des icebergs ; de la manière dont il s’empara de la tête peu après le cap Horn à ses émotions en arrivant aux Sables-d’Olonne en vainqueur, Vincent Riou revient en détail et avec émotion sur les 87 jours de sa course victorieuse, s’imposant avec moins de sept heures d’avance sur Jean Le Cam, deuxième.Un récit rehaussé de sons d’archives pour mieux se replonger dans l’édition 2004-2005 du plus fameux des tours du monde à la voile.Un podcast de Philippe Joubin.Réalisation : Florian Domergue
Nouveau Vendée Globe, nouveau départ. Isabelle s’apprête à reprendre la mer pour entamer son second tour du monde, en solitaire, sans assistance et sans escale. Dans l’attente, elle part se ressourcer dans une cabane, face à l’archipel de Bréhat. Elle y reçoit Aline Penitot et lui confie les origines de son amour pour la voile, elle née pourtant loin des côtes. Des lacs d’Autriche des vacances de son enfance à sa première Mini Transat, en passant par les chantiers et les écoles de voile, Isabelle revient aux sources, l’occasion également d’évoquer la condition des femmes dans le milieu.
En 2020, Isabelle Joschke se lançait dans son premier Vendée Globe. De cette aventure hors du commun naissait un podcast, « Seule en mer », réalisé par Aline Penitot, produit par la MACSF et diffusé par Ouest France.En 2024, Isabelle s’apprête à reprendre la mer pour affronter sa deuxième course autour du monde, en solitaire et sans escale. Plus prête et déterminée que jamais, mais également plus sereine, elle nous offre à nouveau la possibilité de monter à bord de l’IMOCA MACSF grâce au micro embarqué d’Aline.Dans cet épisode, retour en décembre 2023. Isabelle participe à la course retour de la Transat Jacques Vabre, le « Retour à la Base », qui doit la conduire de Fort de France à Lorient sur son fidèle IMOCA MACSF. Alors qu’elle retrouve ses réflexes de solitaire après une année en double avec Pierre Brasseur, elle se projette d’ores et déjà dans le prochain Vendée Globe. Elle franchira la ligne d’arrivée en 9e position de la flotte, se qualifiant officiellement pour la « deuxième très grande aventure de sa vie ».
En 2020, Isabelle Joschke se lançait dans son premier Vendée Globe. De cette aventure hors du commun naissait un podcast, « Seule en mer », réalisé par Aline Penitot, produit par la MACSF et diffusé par Ouest France.En 2024, Isabelle s’apprête à reprendre la mer pour affronter sa deuxième course autour du monde, en solitaire et sans escale. Plus prête et déterminée que jamais, mais également plus sereine, elle nous offre à nouveau la possibilité de monter à bord de l’IMOCA MACSF grâce au micro embarqué d’Aline.Pour cette nouvelle édition de « Seule en mer », nommée « Repartir », Aline a choisi la guitare de Serge Teyssot-Gay pour créer un habillage musical sur-mesure, qui créera un pendant artistique aux ambiances sonores brutes du bateau.Dès le 22 octobre, (ré)embarquez sur l’IMOCA MACSF aux côtés d’Isabelle pour suivre, en immersion totale, son deuxième Vendée Globe, depuis sa qualification jusqu’à son arrivée aux Sables d’Olonne.
À l’occasion du 9e Vendée Globe, qui s’est achevé sur la victoire de Yannick Bestaven, Ouest-France vous a proposé "La Saga Vendée Globe", une série de podcasts qui raconte en détail un fait marquant par édition.Dans ce dixième épisode, retour sur le tour du monde du vainqueur du cœur de ce Vendée Globe 2020-2021 : Jean Le Cam, dit le Roi Jean !Philippe Joubin a couvert en tant que journaliste tous les Vendée Globe depuis sa création en 1989. Dans la série de podcasts « La Saga Vendée Globe, il nous raconte en détail un fait marquant par édition du tour du monde en solitaire sans escale, dont le départ a été donné pour la neuvième fois le 8 novembre dernier, aux Sables-d’Olonne, en Vendée.Au cours de cette édition 2020, un marin a remporté tous les suffrages du public : Jean Le Cam. Son talent, sa faconde, ses bons mots, sa gueule, ses exploits aussi à commencer par le sauvetage de Kevin Escoffier, ont fait de lui le vainqueur du cœur de ce Vendée Globe-là. C’est pourquoi nous vous proposons de revivre : « Le tour du monde du Roi Jean » !Bonne écoute.
Isabelle Joschke est en course autour du monde en solitaire, sans escale et sans assistance depuis le 8 novembre 2020. Alors qu’elle navigue en 11e position de ce Vendée Globe au large de l’Argentine, la réparation qu’elle a effectuée sur sa quille lâche et la contraint à l’abandon, en pleine tempête, le 9 janvier 2021. L’IMOCA MACSF prend l’eau et risque à tout moment de chavirer. Une seule option s’offre à elle : rejoindre la terre ferme. Après un épisode de stress intense et de grande déception, Isabelle partage ses derniers moments de calme, de solitude et de sérénité avant de retrouver son équipe, avec la même émotion que le jour du départ. Salvador de Bahia n’est plus loin. La course est terminée, mais l’aventure continue… Bonne écoute.
De l’immense déception de l’avarie majeure survenue sur le vérin de quille de l’IMOCA MACSF à la grande fierté d’avoir franchi le dernier cap mythique du Vendée Globe, Isabelle Joschke partage sans filtre ses émotions. Elle raconte les différentes étapes qu’elle a besoin de vivre pour surmonter toutes les difficultés rencontrées pendant la course et rebondir. Avec le passage du Cap Horn, la skipper tourne la page des mers du Sud qui ne le lui auront rien épargné et ouvre, entre joie et appréhension, la porte de l’Atlantique. Plus que 7 000 milles à parcourir pour rejoindre les Sables. Mais le sort en décidera autrement... Bonne écoute
Isabelle Joschke navigue dans les mers du Sud depuis plusieurs semaines. Le temps est humide à bord de l’IMOCA MACSF. L'envie d’aller vite se heurte à la fatigue, aux conditions de mer et de météo. Bercée par le bruit incessant de l’eau, elle doit lutter contre le froid. Malgré les superpositions vestimentaires, son corps exige qu’elle recharge les batteries. C’est avec plaisir qu’elle goûte aux petits plats de ses sacs d’avitaillement, dont certaines surprises glissées par ses proches, et à ceux qu’elle invente selon ses inspirations et envies. Tandis qu’à terre, nous sommes tous emportés par la frénésie de Noël, Isabelle passe un réveillon magique en compagnie de baleines, qu’elle aperçoit pour la première fois depuis le départ du Vendée Globe. A l’approche du Cap Horn, son aventure, encore imaginaire il y a quelques mois, est devenue réalité. Bonne écoute.
Déjà cinq semaines depuis le passage du chenal des Sables d’Olonne et pourtant le temps s’est comme arrêté pour Isabelle Joschke. Ses pensées ralentissent, son bateau file, les choses perdent de leur substance et chaque objet prend une valeur immense. Dépouillée du superflu, la skipper se sent de mieux en mieux avec de moins en moins d’équipement, au gré des avaries. Elle apprend à vivre plus dans le dénuement, alors que Neptune joue avec la flotte, lui envoyant grain sur grain comme pour rappeler à l’homme sa place dans son univers. A l’approche du Cap Leuuwin, le fameux cap de la Lionne, Isabelle voit ses appétits décupler et prend plaisir à se préparer des petits plats, quitte à redécorer l’intérieur de l’IMOCA MACSF. A mi-parcours, alors qu’elle a enfin relevé le défi de l’Océan Indien, la navigatrice est prête à affronter la suite du parcours. Bonne écoute.
Près de quatre semaines se sont écoulées depuis le départ du Vendée Globe. Isabelle Joschke navigue entre ses émotions. Observer son bateau sur la cartographie la réjouit, elle qui n’a pas vu de terre depuis le 8 novembre. Apprendre le naufrage de Kevin Escoffier la bouleverse, elle qui a déjà dû faire face à de lourdes avaries dans le passé. Se justifier d’avoir peur la met en colère, elle qui est seule en mer. Parvenir à gérer les mauvaises surprises du Vendée Globe la rend chaque fois un peu plus confiante dans ses capacités, elle qui traverse des conditions infernales. Accepter que peut-être elle ne finira pas cette course la libère d’un poids, elle qui avait justement pour objectif de franchir la ligne d’arrivée. Et on finit en surfant avec elle sur une vague de légèreté vers le Cap Leeuwin... Bonne écoute.
Dans l’Atlantique, en route vers les mers du sud, Isabelle Joschke poursuit son apprentissage du Vendée Globe sur l’IMOCA MACSF. Après sa leçon d’humilité du départ qui la laisse en queue de flotte et le perfectionnement de la maîtrise de son bateau suite à la tempête Theta, elle apprend la patience dans la traversée du Pot au noir. D’avaries en déceptions, elle fait le deuil de nombreuses illusions, apprivoise sa solitude et se perd dans le temps mais sans jamais oublier où elle va : l’Océan Indien. Bonne écoute.
La quatrième semaine de course du Vendée Globe 2020 débute au plus mal. Ce 30 novembre, Kevin Escoffier (PRB), qui occupait la 3e place, a déclenché sa balise de détresse lundi alors qu’il naviguait dans les 40es Rugissants. Jean Le Cam est arrivé sur zone pour le récupérer, alors qu’il se trouvait dans son radeau de survie. Philippe Joubin auteur de la série " La saga du Vendée Globe" nous raconte les heures qui ont précédé le naufrage du skipper jusqu'à son sauvetage par Jean Le Cam.Bonne écoute.Réalisation : Ronan CoquelinCrédit son : www.vendeeglobe.org