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Vivre FM - L'agenda différent

Author: Vivre FM

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Notre spécialiste culture propose tous les jours un regard différent sur les nouveautés présentés à l'occasion d'une exposition, d'un événement populaire, de la sortie d'un livre ou de sorties à réaliser au cinéma ou au théâtre.
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Le Musée des Arts décoratifs vous propose cette rétrospective originale que vous pouvez aller voir en famille. L'ours en peluche est présent dans toutes les chambres d'enfant. C'est pourtant paradoxal car il s'agit à la base d'un animal féroce et sauvage. Ce jouet est relativement récent car il a été inventé simultanément en Allemagne et aux États-Unis au tout début du 20ème siècle. La douceur de l'ours convoque le sens du toucher. Les enfants adorent le câliner. L'ours en peluche va devenir un véritable doudou. « Mon ours en peluche », c'est jusqu'au 22 juin. Rendez-vous au Musée des Arts décoratifs, 107 rue de Rivoli dans le 1er arrondissement, métro Palais Royal Musée du Louvre. Et sachez que l'espace de l'exposition est accessible grâce à un ascenseur.
Adèle Yon publie « Mon vrai nom est Elisabeth ». C'est l'histoire d'une chercheuse craignant de devenir folle. Elle va mener une enquête sur son arrière-grand-mère Elisabeth, dite Betsy. Un silence entoure sa maladie. La narratrice apprend que Betsy a été diagnostiquée schizophrène dans les années 50. Sa famille ne lui apporte que des récits fluctuants. La narratrice a peur que cette maladie soit héréditaire et stoppe toute consommation de cannabis. Elle va apprendre que Betsy a passé 17 ans dans un asile. « Mon vrai nom est Elisabeth » d'Adèle Yon est paru aux Éditions du Sous-Sol. Photo : Charlotte Krebs
« Mémoires d'Hadrien » est une adaptation théâtrale du célèbre ouvrage de Marguerite Yourcenar. L'Empereur Hadrien est au soir de sa vie. Il revisite ses souvenirs avec lucidité. Il se remémore ses triomphes militaires mais aussi ses passions amoureuses. Mais ce n'est pas du pouvoir dont il est nostalgique. J'ai été impressionné par l'interprétation de Jean-Paul Bordes. C'est comme s'il nous emmenait dans un voyage. Renaud Meyer signe une adaptation et une mise en scène subtiles. « Mémoires d'Hadrien », c'est du mardi au samedi à 19 heures. Rendez-vous au Théâtre de Poche-Montparnasse, 75 boulevard du Montparnasse dans le 6ème, métro Montparnasse-Bienvenüe. Photo : Alejandro Guerrero
Je vous fais part aujourd'hui d'un coup de coeur pour deux films. D'abord « Fanon », de Jean-Claude Barny. Alexandre Bouyer interprète le rôle de Frantz Fanon, un homme ayant vraiment existé. Nous sommes en 1953. Ce psychiatre français originaire de la Martinique vient d'être nommé chef de service à l'hôpital psychiatrique de Blida en Algérie. Ses méthodes contrastent avec celles des autres médecins dans un contexte de colonisation. Allez voir aussi « Le Routard » de Philippe Mechelen. Hakim Jemili interprète le rôle de Yann. Ce dernier n'a qu'un seul rêve dans sa vie, voyager. Alors, quand il entend dire que le fameux guide du Routard recrute des gens pour faire le tour du monde, il se présente immédiatement à l'entretien et se fait embaucher. Sa première mission : Marrakech. Mais ce job idéal va s'avérer moins idyllique que prévu.
Liane Foly revient avec un nouveau spectacle « La Folle repart en thèse ». Il s'agit d'un seul en scène époustouflant, qui m'a beaucoup ému. J'ai été étonné par les différents talents de l'artiste et par son énergie. Liane Foly raconte son parcours de femme et de chanteuse. Elle a d'abord été une chanteuse de bal. Je l'ai trouvée irrésistible dans ses interprétations de France Gall et Sylvie Vartan. Les imitations sont particulièrement réussies, notamment le duo Muriel Robin-Line Renaud. « La Folle repart en thèse », c'est le 5 et 12 avril à 20h30 Rendez-vous au Théâtre de la Tour Eiffel, 4 square Rapp dans le 7ème, métro Ecole Militaire ou Alma Marceau.
Le Musée des Arts Décoratifs vous propose l'exposition « Christofle, une brillante histoire ». C'est la première rétrospective de cette ampleur. Christofle est une célèbre maison d'orfèvrerie fondée en 1830. Elle a prospéré grâce à deux artistes de génie, Charles Christofle et Henri Bouilhet. Grâce à eux, l'argent se diffuse dans la vie quotidienne. Vous découvrirez des œuvres féériques. En plus des pièces d'orfèvrerie, vous pourrez admirer des bijoux, des tableaux, des dessins et des affiches. Vous pourrez voir des objets très différents, de la petite cuillère aux vases monumentaux. «Christofle, une brillante histoire », c'est jusqu'au 20 avril Rendez-vous au Musée des Arts Décoratifs, 107 rue de Rivoli dans le 1er, métro Palais-Royal. Et sachez que les espaces des expositions sont accessibles grâce à des ascenseurs.
Yves Badyh publie le récit « 487 Montfort-Lamaury ». Le titre fait référence au numéro de Charles Aznavour. En effet, l'auteur a été l'ami du chanteur pendant plus de 40 ans. Une relation particulièrement durable dans l'univers du show-business. Leur rencontre remonte à l'époque où Yves Badyh, âgé de 22 ans rêvait de devenir peintre, alors que Charles Aznavour était au fait de sa carrière. La vie d'Yves Badyh va basculer avec sa rencontre avec Salvador Dali qui va devenir son père spirituel et donc celle avec Charles Aznavour qui sera son ami et son mentor. On découvre une foule d'anecdotes à propos de la vie personnelle et professionnelle du Grand Charles. « 487 Montfort-Lamaury », d'Yves Badyh est publié chez Librinova.
Rathur publie son deuxième opus « Très cher journal - saison 2 ». C'est une sorte de journal intime. On retrouve son univers poétique et insolent, doux et décalé. Il ose parler de maladie, avec la chanson « Alzheimer ». Il provoque en disant qu'il aimerait que ses amis viennent se foutre de sa gueule. Il y a une chanson étonnante, « Les Flics de Chirac ». Le chanteur a la nostalgie des policiers de cette époque. J'apprécie son auto-dérision et sa grande sensibilité.
« Belladone » est un film d'Alanté Kavaïté. En 2050, la Loi impose aux personnes âgées de vivre en institution. Mais certaines ont trouvé refuge sur une île coupée du monde. On découvre Gaëlle, 30 ans, jouée par Nadia Tereszkiewicz. Elle prend soin d'un petit groupe de personnes âgées qui ont choisi la liberté. L'arrivée d'un voilier fait revenir joie et vie sur cet endroit. Pourtant, Gaëlle doute des intentions des voyageurs car les anciens se mettent à mourir les uns après les autres. Le récit oscille entre gravité et légèreté.
« Et Dieu créa le sport » est une pièce de Marguerite Kloeckner et Alexis Chevalier. Même si vous n'êtes pas accro au sport, vous passerez un bon moment, surtout que l'humour est au rendez-vous. Dieu veut éradiquer la guerre une bonne fois pour toute. Pour cela, il fait appel à ses 5 meilleurs anges et demande l'aide de l'archange Nelson Monfort. Les cinq co-équipiers inventent un nouveau langage pour pacifier les corps et les coeurs : le sport. On assiste à la genèse de certaines disciplines. Et si cette invention sauvait le monde ? « Et Dieu créa le sport », c'est tous les mercredis à 19h30 jusqu'au 30 avril. Rendez-vous au Grand Point Virgule, 8 bis rue de l'Arrivée dans le 15ème, métro Montparnasse-Bienvenüe, un théâtre accessible aux personnes à mobilité réduite, sur réservation. Une photo de Clotilde Fourrier
Le Grand Palais vous propose l'exposition « Du coeur à la main - Dolce et Gabbana ». Pour la première fois sont réunies des créations uniques de la maison de mode de luxe. C'est une lettre d'amour à la culture italienne et à la dolce vita. Tous ces modèles sont d'une grande élégance et parfois même sensuels. Il faut savoir que ces pièces uniques ont été réalisées par des artisans italiens dotés de savoir-faire incomparables. Chaque salle propose un univers sensoriel spécifique. J'ai aimé cet univers baroque qui invite à la rêverie. « Du coeur à la main - Dolce et Gabbana », c'est jusqu'au 2 avril au Grand Palais dans le 8ème, métro Champs-Élysées Clémenceau. La réservation en ligne est fortement conseillée. Photo : @ Mark Blower Photography
Valérie Alamo publie « Pagny, une vie en chansons ». L'originalité de cet ouvrage est qu'il nous dévoile les secrets de fabrication des chansons de Florent Pagny et Dieu sait qu'il a accumulé les tubes. Tout a commencé avec « N'importe quoi ». Pour son premier tube, il s'inspire de la vie de son ami, le comédien belge Rition Liebman qui s'enfonce dans les paradis artificiels. Avec « Presse qui roule », il réagit de façon cinglante aux propos déplacés d'un journaliste mais cela nuira à son image. On se souvient que le clip de «Savoir aimer » était en langue de signes. Pagny réussira même à tourner en dérision ses démêlés avec les impôts avec « Ma liberté de penser ». « Pagny, une vie en chansons », de Valérie Alamo est paru chez Hugo Doc Crédit photo : Julien de Rosa AFP
« L'affaire Corneille-Molière » est une pièce de Marc Tourneboeuf, mise en scène inventivement par Julien Alluguette. Les 5 comédiens débordent d'énergie. Le postulat de départ est que c'est Corneille qui aurait écrit les pièces de Molière. Cela peut vous sembler un peu austère mais ce thème est traité comme une enquête policière et va déchaîner les passions. En avril 1968, Henry Marais, un professeur à la Sorbonne évoque cette théorie. Trois étudiants vont s'intéresser à ce sujet et vont tenter d'élucider ce mystère. Cela va devenir pour eux une obsession. Chaque élément trouve un contre-argument. L'histoire est menée tambour battant et vous tiendra en haleine. « L'affaire Corneille-Molière », c'est jusqu'au 29 juin Rendez-vous à la Comédie Bastlile, 5 rue Nicolas Appert dans le 11ème, métro Richard-Lenoir, une salle accessible aux personnes à mobilité réduite. Photo : Le metteur en scène Julien Alluguette
« Ma mère, Dieu et Sylvie Vartan » est un film de Ken Scott. Leïla Bekhti interprète le rôle d'Esther qui attend un enfant. En 1963, celle-ci met au monde Roland, le petit dernier d'une famille nombreuse. Roland naît avec un pied-bot qui l'empêche de se tenir debout. Contre l'avis de tous, cette mère promet à son fils qu'il marchera comme les autres et qu'il aura une vie fabuleuse. Elle refuse qu'on le réduise à son handicap. Ce film est issu d'une histoire vraie, à la fois drôle et bouleversante. La fascination de la famille pour Sylvie Vartan apporte un vrai supplément d'âme. Photo : Copyright Marie-Camille Orlando - 2024 Gaumont - Egérie Productions – 9492-2663 Québec Inc. (filiale de Christal Films Productions Inc.) - Amazon MGM Studios
Je vous fais part d'un coup de coeur pour l'album de Michael Jacob intitulé « 142 ». Cet auteur compositeur et interprète mêle funk, soul et influences latines pour créer un son unique, imprégné de la nostalgie des années 80. J'aime son authenticité. Ne manquez pas un spectacle haut-en-couleurs, intitulé « Irish Celtic - le Chemin des légendes ». Il s'agit du 3ème et dernier opus de la saga. On retrouve les incontournables Paddy Flynn et Diarmuid, un père et un fils qui tiennent un pub familial. Paddy souhaite vivre des moments privilégiés avec son fils. Pour casser la routine, il lui propose de vivre un voyage initiatique. Ce périple les mènera sur les lieux qui ont forgé les légendes de leur île d'Emeraude. On retrouve l'essence même de l'Irlande. « Irish Celtic - le Chemin des légendes »., c'est de mercredi à samedi à 20 heures, ainsi que ce dimanche à 17h30. Rendez-vous au Casino de Paris, 16 rue de Clichy dans le 9ème, métro Trinité
Le Musée Zadkine vous propose la rétrospective « Modigliani-Zadkine, une amitié interrompue ». C'est la première fois qu'est évoquée cette complicité artistique entre un sculpteur, Ossip Zadkine et un peintre Amedeo Modigliani. Vous découvrirez près de 90 œuvres, des peintures, des dessins, des sculptures, mais également des documents et des photographies d"époque. Ces deux artistes d'avant-garde avaient beaucoup d'affinités. Après la Première Guerre mondiale, Modigliani abandonne la sculpture pour la peinture, alors que Zadkine développe des problèmes de santé. Leur complicité se termine en 1920, avec la mort prématurée de Modigliani à l'âge de 35 ans. J'ai été touché par les correspondances entre les œuvres. « Modigliani-Zadkine, une amitié interrompue », c'est jusqu'au 30 mars Rendez-vous au Musée Zadkine, 100 bis rue d'Assas dans le 6ème métro Notre-Dame-des-Champs dans le 6ème Attention, la réservation en ligne est fortement recommandée. Photo © GrandPalaisRmn (musée de l’Orangerie) / Hervé Lewandowski
Elizabeth Gouslan publie «À la recherche d'Isabelle Adjani ». Son ouvrage se compose de lettres écrites par une certaine Anna, une femme imaginaire. De l'adolescence à l'âge adulte, Anna, lycéenne de Seine-Saint-Denis grandit avec Isabelle Adjani. La préface précise : « elle suit chacune des étapes de son existence, décrit au jour le jour la carrière de son idole, ses errances, ses traversées du désert, ses chagrins d'amour, ses joies de mère, ses triomphes au cinéma ou au théâtre ». En filigrane, cette âme sœur se raconte aussi. On assiste à la naissance d'un mythe. On se rend compte que la comédienne n'est pas juste une interprète mais une véritable muse. « À la recherche d'Isabelle Adjani » d'Elizabeth Gouslan est paru chez l'Archipel.
« Lily et Lily » est une pièce mythique de Barillet et Grédy. Elle a été interprétée en 1985 par une immense comédienne, Jacqueline Maillan. Elle revient dans une version modernisée. C'est Michèle Bernier qui reprend le rôle principal. Elle est à son sommet. Elle interprète Lily da Costa, une comédienne incontournable. Nous sommes à Hollywood en 1935. Elle est talentueuse, mais elle a des caprices de star. Une surprise attend le spectateur. Lily a une sœur jumelle prénommée Déborah. Cette femme un peu gourde est à son opposé. Elle va faire irruption dans la vie de sa sœur. Michèle Bernier réussit la prouesse de passer d'un personnage à l'autre avec beaucoup de facilité. Les péripéties sont très drôles. « Lily et Lily », c'est actuellement au Théâtre de Paris, 15 rue Blanche dans le 9ème, métro Trinité, Blanche ou Liège. Si vous êtes en fauteuil, il vous faut réserver par téléphone au 01 86 47 72 49 Photo : Béatrice Livet
«On ira » est un film d'Enya Baroux. Hélène Vincent interprète magnifiquement le rôle de Marie, âgée de 80 ans. Elle en a ras le bol de sa maladie. Elle a un plan : partir en Suisse pour mettre fin à ses jours. Elle est entourée de Bruno, un fils irresponsable et d'Anna, sa petite fille, en pleine crise d'adolescence. Au moment de leur annoncer la vérité, elle panique. Elle invente alors un énorme mensonge. Elle prétexte un mystérieux héritage à aller chercher dans une banque en Suisse. C'est l'occasion de faire un voyage tous ensemble. Rudy, un auxiliaire de vie joué par l'excellent Pierre Lottin devient le complice involontaire de cette mascarade. Malgré son sujet grave, cette histoire est lumineuse et humaine.
Vincent Dedienne est impressionnant dans le seul en scène « Il ne m'est jamais rien arrivé », adapté des carnets d'écriture du dramaturge Jean-Luc Lagarce. Il y a un phénomène d'identification. L'auteur accumule les rencontres d'un soir. Il mentionne les morts de célébrités. Malheureusement le Sida s'invite dans sa vie et va transformer son existence. Rendez-vous à 19 heures du jeudi au samedi au Théâtre de l'Atelier A 21 heures en semaine, vous pouvez découvrir « Juste la fin du monde ». Vincent Dedienne interprète magnifiquement Louis. Celui-ci rend visite à sa famille après des années d'absence. Il doit leur annoncer qu'il est malade et qu'il va bientôt mourir. Mais il ne parvient pas à raconter son histoire. Les autres vont parler pour lui. J'ai aimé l'interprétation de Céleste Brunnquell. Cela se passe au Théâtre de l'Atelier, 1 place Charles Dullin dans le 18ème, métro Abbesses Vous avez jusqu'au 22 mars pour profiter de ces deux événements. Et sachez que le Théâtre de l'Atelier est équipé d'un accès pour les personnes à mobilité réduite en orchestre. Crédit Photo : Christophe Raynaud de Lage
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