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Vlan!
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Author: Gregory Pouy
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Description
Etre serein dans une société en mouvement: écologie, géopolitique, développement personnel, sexualité... Tous les mardis, on parle avec des chercheurs et chercheuses (sociologues, psychologues, anthropologues, historiens, scientifique) pour vous aider à mieux comprendre où nous allons.
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561 Episodes
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Bruno Donatini, gastro-entérologue, expert en mycothérapie et formateur en médecine intégrative, revient pour la troisième fois dans un épisode hors-série de Vlan. À chaque échange, Bruno nous livre avec clarté et passion les fondements d’une médecine de précision, à la croisée des savoirs traditionnels et de la science contemporaine. Dans cet épisode plus court que d’habitude, nous avons souhaité aller droit au but : comprendre les quatre grandes typologies de microbiote intestinal et savoir comment les rééquilibrer rapidement.J’ai voulu qu’on simplifie au maximum l’approche, sans perdre la richesse du contenu. Nous passons donc en revue les quatre grands entérotypes : le microbiote appauvri (souvent lié au mode de vie moderne), la flore hydrogène (trop de sucres, souvent chez les jeunes), la flore méthanogène (constipation, transit lent) et la flore de type Prévotella (la plus délétère, avec des risques inflammatoires et tumoraux).Bruno nous guide pas à pas dans l'identification des symptômes (gaz, ballonnements, fatigue, problèmes buccaux…) et les solutions concrètes à mettre en œuvre : ajustements alimentaires ciblés, usage subtil de champignons médicinaux, huiles essentielles bien dosées, drainage du foie, voire stimulation du nerf vague. Il nous rappelle aussi que notre microbiote n’est pas figé, et que nous avons le pouvoir d’agir, à condition d’avoir les bonnes clés.Ce qui m’a frappé, encore une fois, c’est la précision de son approche et sa volonté de redonner aux patients la capacité d’être acteurs de leur santé. Un épisode pour celles et ceux qui veulent comprendre, prévenir, voire inverser des dynamiques profondes de santé.3. Citations marquantes"Votre microbiote, c’est votre avenir de santé entre vos mains.""À 65 ans, on a dix ans d'autonomie devant soi. Voulez-vous les vivre en pleine forme ?""La flore Prévotella, c’est la plus délétère : inflammatoire, virale, tumorale.""Il n’y aura pas de place pour tout le monde. Il faut choisir : prévention ou soumission.""Un bon microbiote, c’est un bon sommeil, une bonne mémoire, et de l’enthousiasme."4. 10 questions structurées posées dans l’interviewQuels sont les grands types de microbiote ?Comment reconnaître la flore hydrogène ?Quelles sont les conséquences d’une flore méthanogène ?Comment se manifeste la flore Prévotella ?Que peut-on faire concrètement pour rééquilibrer son microbiote ?Est-ce que les gaz produits par le microbiote sont toujours odorants ?Quels conseils alimentaires pour réduire la flore hydrogène ?Comment améliorer une flore appauvrie ?Le vieillissement du microbiote est-il réversible ?Quels sont les effets concrets sur la longévité et la qualité de vie ?5. Récapitulatif des timestamps clés pour YouTube00:00 – Introduction : les 4 grands types de microbiote00:54 – Présentation des 4 entérotypes : flore pauvre, hydrogène, méthanogène, Prévotella03:10 – Les gaz : hydrogène, méthane, H2S et leurs conséquences04:08 – Comment diagnostiquer son microbiote cliniquement05:01 – Flore hydrogène : alimentation et traitement05:57 – Flore Prévotella : dangers et protocoles08:55 – Flore méthanogène : traitement et transit09:59 – Flore pauvre : jeunes vs sujets plus âgés12:04 – Syndrome métabolique et flore appauvrie chez les seniors14:34 – Microbiote, immunité et vieillissement16:48 – Âge biologique vs âge réel : les indicateurs de santé19:34 – Prévention, espérance de vie et justice sociale22:08 – Conclusion : le triptyque microbiote – immunité – nerf vague
Suggestion d'autres épisodes à écouter :
#323 Les selles l'autre baromètre de notre santé avec Bruno Donatini (partie 2) (https://audmns.com/gqTdEmk)
#303 Les secrets d'un système digestif en bonne santé avec Bruno Donatini (https://audmns.com/wpAEWJH)Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Nicolas Framont est sociologue engagé et auteur du percutant Saint Luigi, un ouvrage aussi provocateur que nécessaire.Dans cet épisode, nous discutons ensemble d’un fait divers que vous avez forcément vu passer : Luigi Mangione, accusé d’avoir assassiné de sang-froid le CEO de United Healthcare, est pourtant célébré comme un héros sur les réseaux sociaux. Pourquoi une telle admiration pour un homme soupçonné de meurtre ? Que cela dit-il de notre société en particulier aux U.S. ? Pourquoi, dans un monde où l’on vénère la réussite financière, un tel renversement des rôles suscite-t-il autant d’adhésion populaire ?Avec Nicolas, nous avons décortiqué cette affaire pour aller bien au-delà du fait divers. Dans la lignée des épisodes avec Antoine Foucher sur l'impossibité structurelle de s'enrichir. par son travail en France mais aussi celui avec Caroline Miguel Aguirre sur le scandale de l'argent public, nous avons abordé les dysfonctionnements profonds du neo liberallsme, le sentiment d’injustice sociale, le rôle des grandes entreprises, mais aussi la manière dont le système politique et médiatique amplifie ces déséquilibres.J’ai aussi voulu comprendre avec lui la place des classes sociales aujourd’hui, ce qu’il appelle la "sous-bourgeoisie", et pourquoi tant de décisions prises "en col blanc" peuvent générer une violence invisible, mais bien réelle.Cet échange va, je pense, profondément vous questionner sur notre monde, sur le rôle des élites, sur les logiques économiques dans lesquelles nous sommes pris… et sur ce qu’on peut, ou doit, en faire.Cinq citations marquantes :« Il y a des gens qui donnent la mort par PowerPoint. »« Ce n’est pas une critique morale, c’est une critique systémique. »« On a basculé d’un État-providence pour les gens à un État-providence pour les riches. »« Le capitalisme ne fait plus rêver. »« On célèbre des assassins parce qu’ils symbolisent une révolte contre l’ordre établi. »10 questions structurées posées :Pourquoi avoir choisi d’écrire sur Luigi Mangione et d’en faire une icône ?Que dit la popularité de cet homme accusé de meurtre sur notre société ?Le problème est-il l’individu (Brian Thompson) ou le système dans lequel il évolue ?Peut-on encore parler de responsabilité individuelle dans un système si hiérarchisé ?Comment expliques-tu qu’on célèbre un assassin et qu’on continue de voter pour Trump ?La France est-elle réellement un pays aussi "social" qu’on le prétend ?Peut-on vraiment imaginer une société sans classe dominante ?Est-ce que toi aussi, à leur place, tu aurais agi pareil ?Quelles sont les alternatives concrètes au capitalisme ?Comment rendre les rapports de pouvoir plus éphémères ou égalitaires ? Timestamps clés00:00 - Introduction au podcast et au cas Luigi Mangione02:00 - Pourquoi Nicolas Framont parle de "Saint Luigi"04:00 - Que dit cette affaire du capitalisme américain ?08:00 - Décisions "de bureau" et conséquences humaines12:00 - La hiérarchie invisible dans le système capitaliste16:00 - Classe dominante vs classe d’exécutants21:00 - Peut-on vraiment supprimer les dominations ?26:00 - Vote, contradictions et réalités politiques33:00 - Le vote, entre affect et déconnexion idéologique38:00 - La France est-elle encore un pays social ?44:00 - Le capitalisme coûte-t-il plus qu’il ne rapporte ?47:00 - Quelles alternatives concrètes au capitalisme ?
Suggestion d'autres épisodes à écouter :
#281 Comprendre l’effondrement des classes moyennes et populaires avec Esther Duflo (https://audmns.com/WthucwC)
#351 Pourquoi ne peut-on plus s'en sortir en travaillant? (partie 1) avec Antoine Foucher (https://audmns.com/chQnSYy)
#364 Qui profite vraiment de l'argent public? Partie 1 - avec Caroline Michel-Aguirre (https://audmns.com/TgCnWkc)Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans ce nouvel épisode solo (ma newsletter d'ou est tiré le texte) une réflexion profondément personnelle sur un phénomène que nous ressentons toutes et tous : l'accélération du temps.On a jamais été aussi optimisé et on a jamais eu aussi peu de temps, comment c'est possible? Depuis des années, je suis obsédé par cette impression que le temps file entre nos doigts, malgré toutes les optimisations et technologies censées nous en faire gagner. Déjà en 2000, je consacrais mon mémoire de fin d'études au "temps, facteur clef du succès du 21e siècle". Aujourd’hui, cette question n’a jamais été aussi brûlante.Dans cet épisode, je plonge dans une analyse nourrie de lectures puissantes comme celles de Hartmut Rosa, Byung-Chul Han ou Jonathan Crary, pour comprendre pourquoi, alors que tout va plus vite, nous avons de moins en moins de temps. J’interroge la logique d’un système qui nous pousse à l’hyper-productivité, à la performance constante, jusqu’à nous priver de notre capacité à ressentir, contempler, ou même simplement… vivre.J’ai voulu prendre le temps (ironiquement) d'explorer cette aliénation moderne pour voir comment nous pourrions, peut-être, retrouver un autre rapport au temps — plus humain, plus incarné, plus libre.5 citations marquantes« Nous sommes collectivement victimes du plus grand vol de l'histoire : celui de notre temps. »« L'accélération qui devait nous libérer est devenue notre prison. »« Dans un monde où la valeur d’un individu se mesure à sa productivité, ralentir revient à disparaître. »« La vraie résonance exige que nous acceptions la finitude – la nôtre et celle du monde. »« Ce n’est pas que nous ayons peu de temps, c’est que nous en perdons beaucoup. »10 questions structurées posées dans l’analyseQui bénéficie réellement de cette accélération permanente ?Qu’est-ce qui se passerait si nous ralentissions collectivement ?L’accélération est-elle un accident de l’histoire ou une stratégie systémique ?Comment nos technologies transforment-elles notre rapport au temps ?Pourquoi sommes-nous toujours plus stressés malgré nos outils d’optimisation ?Comment la culture de la performance nous pousse-t-elle à l’auto-exploitation ?Que devient la création humaine face à l’instantanéité de l’IA ?Comment retrouver une expérience qualitative du temps ?La friction est-elle vraiment un mal à supprimer ?Une révolution de la temporalité est-elle possible ? Timestamps clés pour YouTube 00:00 – Introduction : pourquoi le temps nous échappe-t-il ?03:45 – Qui profite vraiment de l’accélération ?08:30 – Hartmut Rosa : l’accélération comme principe structurant14:20 – Trois formes d’accélération : technique, sociale, subjective21:10 – Le cercle vicieux de la vitesse : entre économie et aliénation26:40 – L’effet Reine Rouge : courir pour rester sur place32:15 – La dictature de l’instant selon Byung-Chul Han38:00 – L’IA : dernière étape de l’accélération ?44:05 – Retrouver le kairos : le temps vécu contre le temps optimisé50:30 – Vers une révolution de la temporalitéHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Gilles Babinet, multi-entrepreneur, président de Café IA et ancien président du Conseil National du Numérique, est une figure incontournable pour décrypter les enjeux numériques européens. J’ai la chance de connaître Gilles depuis près de 15 ans et, à chaque conversation, je suis toujours frappé par la richesse de sa pensée et la profondeur de ses analyses. Il a ce talent rare de rendre limpide des sujets complexes, sans jamais céder à la facilité ni au sensationnalisme.Dans cet épisode, nous plongeons ensemble dans une réflexion aussi essentielle qu’urgente : celle de la souveraineté numérique. En tant qu’Européens, nous utilisons massivement des services américains ou chinois – des réseaux sociaux à l’IA en passant par le cloud – sans toujours saisir les implications profondes que cela entraîne sur notre liberté de penser, notre démocratie et notre modèle de société.J’ai questionné Gilles sur des sujets qui me tiennent à cœur : la domination des plateformes, le rôle des IA génératives dans la manipulation de l’opinion, le techno-féodalisme, l’inaction européenne, mais aussi les possibles voies de résistance. Nous avons parlé des alternatives européennes, de la culture du risque, de la productivité réelle de l’IA mais également du paradoxe de Solow.C’est un épisode dense, sans concession, mais qui propose aussi des pistes de solutions concrètes. Parce qu’il ne s’agit pas seulement de critiquer, mais de reprendre le contrôle de notre destin technologique. Bonne écoute !5 citations marquantes“La technologie est le nerf invisible de la puissance.”“Si on ne fait rien, l’Europe disparaîtra en tant qu’acteur numérique.”“Les réseaux sociaux nous contaminent avec la vision du monde de leurs créateurs.”“L’IA n’est pas neutre, elle a une induction programmée.”“Faire, même crado, vaut mieux qu’un rêve parfait.”10 questions posées pendant l’interviewPourquoi l’Europe a-t-elle perdu la course au numérique ?Qu’est-ce que la souveraineté numérique, concrètement ?Comment les réseaux sociaux influencent-ils nos démocraties ?En quoi l’IA aggrave-t-elle ces enjeux ?Peut-on encore construire des alternatives européennes crédibles ?Que révèle le cas Spotify sur nos usages numériques ?Pourquoi les médias deviennent-ils eux aussi “putaclic” ?Comment développer une culture numérique populaire en Europe ?Quel est l’impact réel de l’IA sur la productivité ?L’IA va-t-elle vraiment remplacer massivement les emplois ?Timestamps clés 00:00 – Introduction sur la vassalisation numérique de l’Europe02:15 – Le parcours atypique de Gilles Babinet, autodidacte04:00 – Qu’est-ce que la souveraineté numérique ?08:30 – Trump, Microsoft et les risques de dépendance géopolitique13:30 – L’impact cognitif des réseaux sociaux17:30 – Peut-on concilier démocratie et IA ?20:00 – TikTok et la manipulation électorale24:00 – Le paradoxe de nos choix technologiques (cloud, IA)29:00 – Pourquoi l’Europe n’a pas de champions numériques ?34:00 – IA et productivité : déconstruire les fantasmes42:00 – L’Europe : autostoppeur ou puissance d’avenir ?Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Gilles Babinet, multi-entrepreneur, président de Café IA et ancien président du Conseil National du Numérique, est une figure incontournable pour décrypter les enjeux numériques européens. J’ai la chance de connaître Gilles depuis près de 15 ans et, à chaque conversation, je suis toujours frappé par la richesse de sa pensée et la profondeur de ses analyses. Il a ce talent rare de rendre limpide des sujets complexes, sans jamais céder à la facilité ni au sensationnalisme.Dans cet épisode, nous plongeons ensemble dans une réflexion aussi essentielle qu’urgente : celle de la souveraineté numérique. En tant qu’Européens, nous utilisons massivement des services américains ou chinois – des réseaux sociaux à l’IA en passant par le cloud – sans toujours saisir les implications profondes que cela entraîne sur notre liberté de penser, notre démocratie et notre modèle de société.J’ai questionné Gilles sur des sujets qui me tiennent à cœur : la domination des plateformes, le rôle des IA génératives dans la manipulation de l’opinion, le techno-féodalisme, l’inaction européenne, mais aussi les possibles voies de résistance. Nous avons parlé des alternatives européennes, de la culture du risque, de la productivité réelle de l’IA mais également du paradoxe de Solow.C’est un épisode dense, sans concession, mais qui propose aussi des pistes de solutions concrètes. Parce qu’il ne s’agit pas seulement de critiquer, mais de reprendre le contrôle de notre destin technologique. Bonne écoute !5 citations marquantes“La technologie est le nerf invisible de la puissance.”“Si on ne fait rien, l’Europe disparaîtra en tant qu’acteur numérique.”“Les réseaux sociaux nous contaminent avec la vision du monde de leurs créateurs.”“L’IA n’est pas neutre, elle a une induction programmée.”“Faire, même crado, vaut mieux qu’un rêve parfait.”10 questions posées pendant l’interviewPourquoi l’Europe a-t-elle perdu la course au numérique ?Qu’est-ce que la souveraineté numérique, concrètement ?Comment les réseaux sociaux influencent-ils nos démocraties ?En quoi l’IA aggrave-t-elle ces enjeux ?Peut-on encore construire des alternatives européennes crédibles ?Que révèle le cas Spotify sur nos usages numériques ?Pourquoi les médias deviennent-ils eux aussi “putaclic” ?Comment développer une culture numérique populaire en Europe ?Quel est l’impact réel de l’IA sur la productivité ?L’IA va-t-elle vraiment remplacer massivement les emplois ?Timestamps clés 00:00 – Introduction sur la vassalisation numérique de l’Europe02:15 – Le parcours atypique de Gilles Babinet, autodidacte04:00 – Qu’est-ce que la souveraineté numérique ?08:30 – Trump, Microsoft et les risques de dépendance géopolitique13:30 – L’impact cognitif des réseaux sociaux17:30 – Peut-on concilier démocratie et IA ?20:00 – TikTok et la manipulation électorale24:00 – Le paradoxe de nos choix technologiques (cloud, IA)29:00 – Pourquoi l’Europe n’a pas de champions numériques ?34:00 – IA et productivité : déconstruire les fantasmes42:00 – L’Europe : autostoppeur ou puissance d’avenir ?
Suggestion d'autres épisodes à écouter :
#348 I.A. entre mythes et réalités avec Tariq Krim (partie 1) (https://audmns.com/cNpkHUt)
#302 Quand la technologie se transforme en arme de guerre avec Asma Mhalla (https://audmns.com/oBtUPgb)
#178 Les technologies vont-elles nous permettre de faire face au défi climatique? avec Philippe Bihouix (https://audmns.com/ktZSlzb)Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Guillaume Meurice, humoriste, chroniqueur pour Radio Nova était mon invité il y a 2 ans et j'avais adoré le recevoir. Cet épisode était à la fois drôle, lucide et profondément humain et c'est pourquoi je vous propose de réécouter un moment (le debut) de cette conversation.J’avais invité Guillaume pour parler de son dernier livre consacré à un sujet aussi étonnant que provocateur : la médiocrité. Un thème qu’il embrasse non pas comme une résignation mais comme une forme de lucidité sur notre condition humaine.Dans cet épisode, nous parlons de l’illusion de la supériorité humaine, de la compétition imposée dès l’école, de la validation sociale sur les réseaux, ou encore de ce que révèle vraiment le phénomène Hanouna.J’ai questionné Guillaume sur sa vision de l’humain comme animal médiocre, sur les termites, les lions, les chats... et surtout, sur notre incapacité collective à reconnaître nos limites. Avec beaucoup d’humour, il démonte les injonctions à la réussite, tout en affirmant qu’en mettant nos médiocrités en commun, on peut faire émerger de belles choses.5 citations marquantes« La médiocrité, c’est un chemin vers la lucidité. »« On est tous des animaux un peu chelous dans un système chaotique. »« L’entraide à l’école est vue comme de la triche, alors que dans la vie, c’est fondamental. »« Ce n’est pas Hanouna le problème, c’est la structure qui permet Hanouna. »« Les réseaux sociaux rendent la validation sociale encore plus perverse, parce qu’elle est quantifiée. »10 questions structurées poséesEst-ce que la médiocrité est le meilleur chemin vers le bonheur ?Pourquoi mettre nos médiocrités en commun serait une force ?L’être humain est-il un animal médiocre ?Pourquoi l’humain se pense-t-il au sommet de la hiérarchie ?Les termites sont-ils plus intelligents que les humains ?Pourquoi les animaux semblent-ils mieux gérer leur écosystème que nous ?Pourquoi a-t-on autant de mal à accepter notre médiocrité ?Quel est l’impact de la structure sociale sur notre perception de nous-mêmes ?Que penses-tu de la validation sociale sur les réseaux ?Que penses-tu de la diatribe d’Hanouna contre le service public ?Timestamps clés pour YouTube00:00 – Introduction : médiocrité et bonheur00:45 – Lucidité collective et entraide01:35 – Supériorité humaine : un mythe ?02:25 – Les termites et l’intelligence collective03:49 – L’humain, pas si parfait : retour à l’humilité04:25 – Pourquoi on nie notre médiocrité ?05:57 – Les ultra-riches : vraiment gagnants ?06:05 – Réseaux sociaux : validation et perversion07:35 – Le cas Hanouna et la structure médiatique08:30 – Capitalisme, audience et absurdité du systèmeHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Hugo Paul, ingénieur de formation et auteur du livre Faire Tribu, fait partie de cette jeune génération qui ne se contente pas de constater les crises de notre époque — écologiques, sociales, relationnelles — mais qui choisit d’expérimenter des réponses concrètes. J'étais hyper content de rencontrer Hugo car le vivre ensemble, les communautés est un sujet qui me trotte depuis un moment dans la tête (vous le savez si vous m'écoutez régulièrement).Et Hugo, plutôt que d’attendre une solution extérieure, il a décidé de se mettre en marche, littéralement. Pendant un an, il est parti vivre dans différentes communautés à travers l’Europe — des monastères, des écoles alternatives, des peuples autochtones, des habitats partagés — pour comprendre en profondeur ce que signifie faire ensemble.Dans cet épisode, nous avons parlé d’un sujet fondamental pour moi : la communauté. J’ai toujours été convaincu que la famille nucléaire telle qu’on la connaît aujourd’hui est une aberration historique, une construction sociale très récente qui nous isole plus qu’elle ne nous relie. Et c’est précisément ce que Hugo est allé questionner sur le terrain : pourquoi avons-nous perdu cette capacité à vivre collectivement ? Et surtout, comment la réapprendre ?Hugo partage avec une clarté étonnante — et beaucoup de douceur — ce qu’il a découvert : que nous sommes faits pour le lien, que notre bonheur dépend de notre capacité à créer des relations authentiques, que la coopération est une compétence qu’il faut réapprendre. Il nous parle de la solitude, du care, des rites de passage qui structurent une vie, du rôle de la religion comme créateur de sens collectif, mais aussi des contradictions profondes qu’il a vécues — notamment celle d’écrire seul un livre sur le collectif.J’ai adoré sa capacité à parler avec humilité de son cheminement, à mettre des mots sur des intuitions que nous sommes nombreux à ressentir sans forcément réussir à les formuler. Nous avons aussi abordé des sujets plus intimes : la masculinité, le rapport à l’ego, le besoin d’être aimé pour ce que l’on est vraiment, pas seulement pour ce qu’on projette.Ce que j’ai trouvé particulièrement inspirant, c’est qu’Hugo ne donne pas de leçon. Il partage son vécu, ses apprentissages, ses doutes. Il n’est pas dans une posture de savoir, mais dans celle du chemin. Et c’est cette posture-là qui, à mon sens, fait toute la différence aujourd’hui. Il ne s’agit pas de trouver un modèle unique de communauté, mais de s’autoriser à expérimenter d’autres manières de vivre ensemble, à remettre du lien là où l’individualisme a tout fragmenté.Dans un monde en quête de repères, son témoignage est une bouffée d’oxygène. Et peut-être, une boussole précieuse pour nous aider à réinventer le vivre-ensemble.5 citations marquantes« Faire du lien, être en relation, c’est tout sauf de l’efficacité. C’est de la fécondité. »« On ne peut pas se connecter à l’autre si on n’est pas connecté à soi. »« L’homme n’est pas un loup pour l’homme. L’homme est un loup... pour sa meute. »« Toute grande chose s’est toujours faite à plusieurs. »« La solitude a le même impact sur la santé que fumer 15 cigarettes par jour. »10 questions structuréesQu’est-ce qui t’a amené à t’intéresser aux communautés ?Pourquoi as-tu décidé d’écrire un livre à partir de ton expérience ?Que t’ont appris tes engagements précédents en lien avec l’écologie ?Comment as-tu choisi les communautés dans lesquelles tu es allé ?Quel est selon toi le rôle de la religion dans la création de communauté ?Que signifie pour toi « passer de l’efficacité à la fécondité » ?Que penses-tu des contradictions dans notre parcours personnel ?En quoi les rites de passage sont-ils importants ?As-tu observé des doutes chez les moines que tu as côtoyés ?Comment travailles-tu ta relation à l’ego ?Timestamps clés00:00 - Introduction de Grégory : Pourquoi vivre en communauté ?02:00 - Le parcours d’Hugo et ses engagements écologiques07:00 - La société individualiste et ses limites12:00 - La coopération comme clé du bonheur18:00 - Le rôle de la religion dans les communautés24:00 - Contradictions personnelles et cheminement29:00 - Les rites de passage : repères nécessaires34:00 - Masculinité, cercles d’hommes et transformation40:00 - L’ego et le besoin d’être aimé tel que l’on est47:00 - L’irénisme : ce qui nous rassemble50:00 - Les Samis, dernier peuple autochtone d’EuropeHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Hugo Paul, ingénieur de formation et auteur du livre Faire Tribu, fait partie de cette jeune génération qui ne se contente pas de constater les crises de notre époque — écologiques, sociales, relationnelles — mais qui choisit d’expérimenter des réponses concrètes. J'étais hyper content de rencontrer Hugo car le vivre ensemble, les communautés est un sujet qui me trotte depuis un moment dans la tête (vous le savez si vous m'écoutez régulièrement).Et Hugo, plutôt que d’attendre une solution extérieure, il a décidé de se mettre en marche, littéralement. Pendant un an, il est parti vivre dans différentes communautés à travers l’Europe — des monastères, des écoles alternatives, des peuples autochtones, des habitats partagés — pour comprendre en profondeur ce que signifie faire ensemble.Dans cet épisode, nous avons parlé d’un sujet fondamental pour moi : la communauté. J’ai toujours été convaincu que la famille nucléaire telle qu’on la connaît aujourd’hui est une aberration historique, une construction sociale très récente qui nous isole plus qu’elle ne nous relie. Et c’est précisément ce que Hugo est allé questionner sur le terrain : pourquoi avons-nous perdu cette capacité à vivre collectivement ? Et surtout, comment la réapprendre ?Hugo partage avec une clarté étonnante — et beaucoup de douceur — ce qu’il a découvert : que nous sommes faits pour le lien, que notre bonheur dépend de notre capacité à créer des relations authentiques, que la coopération est une compétence qu’il faut réapprendre. Il nous parle de la solitude, du care, des rites de passage qui structurent une vie, du rôle de la religion comme créateur de sens collectif, mais aussi des contradictions profondes qu’il a vécues — notamment celle d’écrire seul un livre sur le collectif.J’ai adoré sa capacité à parler avec humilité de son cheminement, à mettre des mots sur des intuitions que nous sommes nombreux à ressentir sans forcément réussir à les formuler. Nous avons aussi abordé des sujets plus intimes : la masculinité, le rapport à l’ego, le besoin d’être aimé pour ce que l’on est vraiment, pas seulement pour ce qu’on projette.Ce que j’ai trouvé particulièrement inspirant, c’est qu’Hugo ne donne pas de leçon. Il partage son vécu, ses apprentissages, ses doutes. Il n’est pas dans une posture de savoir, mais dans celle du chemin. Et c’est cette posture-là qui, à mon sens, fait toute la différence aujourd’hui. Il ne s’agit pas de trouver un modèle unique de communauté, mais de s’autoriser à expérimenter d’autres manières de vivre ensemble, à remettre du lien là où l’individualisme a tout fragmenté.Dans un monde en quête de repères, son témoignage est une bouffée d’oxygène. Et peut-être, une boussole précieuse pour nous aider à réinventer le vivre-ensemble.5 citations marquantes« Faire du lien, être en relation, c’est tout sauf de l’efficacité. C’est de la fécondité. »« On ne peut pas se connecter à l’autre si on n’est pas connecté à soi. »« L’homme n’est pas un loup pour l’homme. L’homme est un loup... pour sa meute. »« Toute grande chose s’est toujours faite à plusieurs. »« La solitude a le même impact sur la santé que fumer 15 cigarettes par jour. »10 questions structurées Qu’est-ce qui t’a amené à t’intéresser aux communautés ?Pourquoi as-tu décidé d’écrire un livre à partir de ton expérience ?Que t’ont appris tes engagements précédents en lien avec l’écologie ?Comment as-tu choisi les communautés dans lesquelles tu es allé ?Quel est selon toi le rôle de la religion dans la création de communauté ?Que signifie pour toi « passer de l’efficacité à la fécondité » ?Que penses-tu des contradictions dans notre parcours personnel ?En quoi les rites de passage sont-ils importants ?As-tu observé des doutes chez les moines que tu as côtoyés ?Comment travailles-tu ta relation à l’ego ?Timestamps clés 00:00 - Introduction de Grégory : Pourquoi vivre en communauté ?02:00 - Le parcours d’Hugo et ses engagements écologiques07:00 - La société individualiste et ses limites12:00 - La coopération comme clé du bonheur18:00 - Le rôle de la religion dans les communautés24:00 - Contradictions personnelles et cheminement29:00 - Les rites de passage : repères nécessaires34:00 - Masculinité, cercles d’hommes et transformation40:00 - L’ego et le besoin d’être aimé tel que l’on est47:00 - L’irénisme : ce qui nous rassemble50:00 - Les Samis, dernier peuple autochtone d’Europe
Suggestion d'autres épisodes à écouter :
#346 Retrouver du pouvoir dans le chaos avec Matthieu Dardaillon (https://audmns.com/yOgbycm)
Vlan #28 Créer un mouvement communautaire mondial à partir d’un hashtag avec Youmna ChamCham (https://audmns.com/OZTndPj)
Vlan #112 Que peut on apprendre des autres peuples avec Frédéric Lopez (https://audmns.com/CiVAXSb)Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode solo, je vous lis ma newsletter (abonnez-vous ici) qui touche à un sujet à la fois personnel, politique et profondément humain : la capacité à penser contre soi-même.Je vous parle ici sans filtre, comme je le ferais à un ami proche. Ce texte est né d’un inconfort, d’une réflexion sur mes propres biais et sur notre incapacité collective à dialoguer sereinement. J’ai moi-même été tenté par la facilité de la disqualification, du blocage, de l’entre-soi idéologique. Et pourtant, j’en suis venu à cette conclusion difficile : notre démocratie ne survivra pas sans une forme de radicalité inversée – celle de l’écoute, du doute, de l’alliance improbable.Dans cet épisode, je m’interroge : pourquoi ne supportons-nous plus la contradiction ? Quel est le prix à payer pour préserver l’espace du désaccord ? Pourquoi devons-nous parfois désobéir à nos propres convictions pour défendre le bien commun ?C’est un épisode inconfortable, mais je crois essentiel. Parce que penser contre soi-même, c’est peut-être le seul moyen qu’il nous reste pour sauver notre capacité à vivre ensemble.5 citations marquantes"Nous sommes devenus les idiots utiles d’un système qui prospère sur notre division.""Le vrai clivage n’est plus entre gauche et droite, mais entre démocrates et autocrates.""Penser contre soi-même, c’est refuser le confort de la cohérence narrative.""Nous avons tous des angles morts, et la démocratie commence par les reconnaître.""La démocratie n’est pas la loi de la majorité, mais la protection de la minorité."10 questions structurées posées dans l’épisodeA quel sacrifice seriez-vous prêt pour sauver la démocratie ?Avez-vous déjà rompu une amitié à cause d’un désaccord politique ?Pourquoi est-il devenu si difficile de dialoguer avec ceux qui ne pensent pas comme nous ?Le clivage gauche/droite est-il encore pertinent ?Que signifie véritablement "penser contre soi-même" ?Pourquoi est-il crucial d’écouter les arguments des personnes avec qui nous sommes en désaccord ?Pouvons-nous encore faire confiance à nos institutions démocratiques ?Comment l’autoritarisme s’installe-t-il progressivement dans une société ?Quelle est notre responsabilité individuelle dans la préservation de la démocratie ?Peut-on vraiment dialoguer sans chercher à convaincre ?Timestamps clés optimisés00:00 – Introduction : pourquoi ce solo et pourquoi ce thème02:30 – Le prix de nos désaccords : quand la démocratie vacille06:45 – L’illusion de la supériorité morale : mon propre piège11:10 – L’état de la démocratie en France (et ailleurs)16:20 – Kasparov, Juppé, Meurice : quand les alliances improbables deviennent nécessaires20:55 – Le rôle central de la justice et de l’écoute active26:00 – Pourquoi "penser contre soi-même" est devenu vital30:15 – Biais cognitifs, héritages culturels et autodérision34:45 – Exemples pratiques pour cultiver la pensée critique39:20 – Conclusion : sauver l’arène du débat avant nos idées
Suggestion d'épisode à écouter : #368 Un juge face aux fractures françaises avec Youssef Badr (https://audmns.com/jatTwwX)Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Youssef Badr est juge à Bobigny, ancien porte-parole du ministère de la Justice, et auteur du livre Pour une justice aux mille visages.Youssef est le frère de mon amie Requia mais il a surtout été beaucoup invité par les médias ces derniers mois.Tout simplement parce qu'il possède cette intelligence fine, cette lucidité sans aigreur, et cette capacité à mettre des mots justes sur des réalités sociales qu’on peine parfois à nommer.Dans cet épisode, on a parlé de transclasse, de solitude, de l’école qui n’accueille pas tout le monde de la même manière, de racisme, et bien sûr, de justice. Pas celle qu’on voit dans les séries, mais celle qu’on rend tous les jours, dans les tribunaux, face à des vies cabossées, souvent invisibles.Ce qui m’a touché chez Youssef, c’est sa manière d’incarner ce métier avec exigence, mais aussi avec humanité. Il a traversé des chemins que beaucoup n’imaginent même pas. Et son livre, très fort, est un appel à une justice plus représentative, plus incarnée, plus équitable.J’ai voulu comprendre ce que cela change de juger quand on vient soi-même d’un milieu populaire. Est-ce qu’on juge différemment ? Est-ce qu’on ressent un poids plus lourd sur les épaules ? On a aussi discuté de l’état de la justice aujourd’hui, de ses limites, du manque de moyens, de la surpopulation carcérale, et de ce que signifie, profondément, “rendre la justice”.Un épisode riche, engagé, sans langue de bois, où on parle autant de système que d’intime. Un échange que je suis fier de vous partager.5 citations marquantes“La première des injustices, c’est celle de l’information.”“On ne peut pas rêver de devenir juge quand on ne sait même pas que ce métier existe.”“Il faut arrêter de dire ‘quand on veut on peut’ à des jeunes qui vivent à six dans 40m².”“Il n’y a pas de monstres en prison, il y a des gens qui ont fait des choses monstrueuses.”“Je suis juge, pas militant. Je rends la justice, je ne la commente pas.”10 questions structurées posées dans l’interviewPourquoi avez-vous commencé votre livre par le thème de la solitude ?Est-ce que la solitude est plus forte quand on est transclasse ?Qui vous a aidé à franchir les étapes dans votre parcours ?Est-ce que votre famille comprenait ce que vous faisiez ?Qu’est-ce qui vous a donné envie de devenir juge ?À quoi ressemble aujourd’hui la magistrature ?Est-ce que la justice française est représentative de sa population ?Est-ce que la justice a un rôle à jouer dans l’égalité des chances ?Que répondez-vous à ceux qui parlent d’un système “trop à gauche” ?Est-ce que vous avez parfois l’impression d’être jugé plus sévèrement à cause de votre origine sociale ou ethnique ?Timestamps clés (optimisés pour YouTube)00:00 – Introduction et présentation de Youssef Bader02:00 – La solitude dans le parcours de transclasse04:30 – Le rôle des professeurs, entre soutien et abandon07:00 – L’importance de la famille malgré l’incompréhension12:00 – Comment l’idée de devenir juge a émergé17:00 – Les limites de l’école face à l’égalité des chances24:00 – Le racisme systémique dans le système éducatif29:00 – L’état critique de la justice aujourd’hui35:00 – Pour qui Youssef a-t-il écrit son livre ?44:00 – Surpopulation carcérale et alternatives à la prison52:00 – La justice a-t-elle un rôle dans l’égalité des chances ?
Suggestion d'autres épisodes à écouter :
[CONFIDENCES CROISÉES] La face cachée du talent avec Oxmo Puccino et Samah Karaki (https://audmns.com/PsTiLuf)
#164 Peut-on allier lutte contre la pauvreté et écologie? avec Elise Huillery (https://audmns.com/jLFRyqX)
#144 Transformer une crise en opportunité avec Marie Robert (https://audmns.com/pmltJzo)Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Christophe de Jaeger, médecin physiologiste, est l’un des rares spécialistes français à s’intéresser à la sénescence sous toutes ses formes. Il est aussi auteur de plusieurs ouvrages sur la longévité.Ceci est un moment dans une interview dont je vous mets le lien plus bas.Dans cet épisode, je vous partage un extrait marquant d’un entretien avec lui, un moment de lucidité brutale qui m’a personnellement beaucoup fait réfléchir. On y parle de l’âge réel, pas celui inscrit sur votre carte d’identité, mais celui de vos artères, de votre cerveau, de votre peau, de votre ressenti.J’ai questionné Christophe sur les différences fondamentales entre l’âge chronologique, physiologique, ressenti et cérébral. Et croyez-moi, on prend une vraie claque. Il explique pourquoi certains ont 70 ans mais semblent en avoir 50, quand d’autres sont déjà "vieux" à 45.Il démonte aussi les illusions liées à la chirurgie esthétique, cette tentation rapide et dangereuse de tricher avec le temps, tout en nous offrant une piste concrète : retrouver un corps plus jeune est possible, mais demande de la méthode, du suivi, et surtout… d’arrêter de croire aux miracles. 5 CITATIONS MARQUANTES"On a l’âge de ses artères, et c’est juste.""À 50 ans, votre cerveau croit encore que vous en avez 20.""La chirurgie esthétique, c’est repeindre une vieille voiture déglinguée.""L’âge physiologique peut s’améliorer, contrairement à l’âge chronologique.""À 70 ans, vous pouvez être plus jeune qu’à 50, si vous faites les bons choix."10 QUESTIONS STRUCTURÉES POSÉES DANS L’INTERVIEWQuels sont les différents types d’âges que vous distinguez dans votre livre ?L’apparence peut-elle réellement tromper notre perception de la longévité ?Pourquoi l’âge chronologique est-il une mesure inadaptée de notre état de santé ?Comment mesure-t-on l’âge physiologique d’un individu ?Quel rôle jouent nos artères dans l’évaluation de notre vieillissement ?Est-il possible de rajeunir physiologiquement ? Si oui, comment ?Quelle est la part de génétique vs. environnement dans le vieillissement ?En quoi l’âge ressenti peut-il nous induire en erreur ?Que pensez-vous de la chirurgie esthétique comme solution au vieillissement ?Peut-on réellement vivre vieux et heureux sans se mentir sur son état réel ?TIMESTAMPS CLÉS 00:00 – Introduction par Greg : pourquoi cet extrait m’a marqué00:48 – L’âge physiologique, une réalité mesurable02:00 – Golf et vieillissement : le corps parle avant la date de naissance03:40 – L’état de vos artères = votre vrai âge04:10 – L’âge physiologique peut rajeunir… avec effort06:00 – Le cerveau nous ment : il croit encore avoir 20 ans07:53 – L’intérieur prime sur l’extérieur : la peau reflète la santé08:33 – Chirurgie esthétique : fausse jeunesse, vraie illusion09:24 – Les réserves vitales diminuent, mais on peut rester heureux
Suggestion d'épisode à écouter : #294 Les secrets de la longévité en bonne santé avec Docteur Christophe de Jaeger (https://audmns.com/yiQROWd)Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Priscille Béguin, présidente de Climera, est mon invitée dans cet épisode de Vlan. Hydrolyticienne de formation, Priscille analyse le risque climatique à travers un prisme essentiel : l’eau. Quand je l'ai rencontré à une conférence et qu'elle m'a expliqué ce qu'elle faisait, j'ai immédiatement pensé que ça serait un super épisode de podcast à vous proposer.Ensemble, nous avons exploré une question que je me pose personnellement depuis longtemps : où fera-t-il bon vivre en France dans 10, 15 ou 20 ans ? Et ce n’est pas qu’une question existentielle, c’est aussi une interrogation très concarète – notamment quand on envisage d’acheter un bien immobilier sur le long terme.Dans cet épisode, nous parlons en profondeur des critères climatiques essentiels à considérer avant d’investir : températures extrêmes, risques d’inondations, accès à l’eau potable, îlots de chaleur urbains ou encore phénomènes comme l’arrêt possible du Gulf Stream. Priscille a développé un modèle prédictif qui cartographie avec précision les zones de France les plus résilientes – et celles à éviter – face aux bouleversements climatiques.J’ai voulu faire un tour de France avec elle, région par région, pour comprendre quels territoires seront les plus habitables dans les prochaines décennies : Marseille, le Luberon, Annecy, Clermont-Ferrand, le Sud-Ouest, Bordeaux, le Pays basque… Chaque lieu soulève des enjeux spécifiques, parfois contre-intuitifs. Ce que vous entendrez ici, ce sont des clés pour anticiper, comprendre, et surtout faire des choix éclairés dans un monde en mutation.5 citations marquantes :« La première chose que le changement climatique change, c’est le cycle de l’eau. » – Priscille Béguin« Acheter une maison aujourd’hui, c’est aussi parier sur le climat de demain. » – Grégory Pouy« Paris est à la même latitude que Montréal. Sans le Gulf Stream, on vivrait avec des hivers à -20°C. » – Priscille Béguin« L’îlot de chaleur urbain est comme un radiateur géant qui s’active la nuit. » – Priscille Béguin« Une ville à risque qui agit vaut mieux qu’une ville tranquille qui ignore les enjeux. » – Priscille Béguin10 questions structurées posées dans l’interview :Pourquoi t’es-tu intéressée à la question de l’eau et du climat ?Quel est le lien entre urbanisme et accès à l’eau ?En quoi le Gulf Stream est-il un facteur déterminant pour le climat français ?Quels sont les principaux risques liés au réchauffement climatique ?Marseille est-elle vraiment une bonne idée pour investir aujourd’hui ?Que faut-il penser des régions intérieures comme le Luberon ou Annecy ?Comment la sécheresse affecte-t-elle les ressources en eau douce ?Pourquoi le Pays basque est-il un cas particulier ?Quelles régions sont les plus exposées aux inondations ?Comment analyser concrètement les risques avant d’acheter un bien ? Timestamps clés pour YouTube :00:00 – Introduction de Grégory Pouy : pourquoi cette question le taraude02:00 – Rencontre avec Priscille Béguin et ses motivations03:00 – Le rôle de l’eau dans le changement climatique07:00 – Le Gulf Stream : fonctionnement et risques d’arrêt13:00 – Marseille et le Sud : chaleur, accès à l’eau, inondations26:00 – Le Luberon, Annecy, Clermont : différences régionales35:00 – Sud-Ouest, Pays basque, Bordeaux : les pièges à éviter42:00 – Les argiles, un risque méconnu pour l’immobilier45:00 – Vers une nouvelle cartographie des zones habitablesHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Priscille Béguin, présidente de Climera, est mon invitée dans cet épisode de Vlan. Hydrolyticienne de formation, Priscille analyse le risque climatique à travers un prisme essentiel : l’eau. Quand je l'ai rencontré à une conférence et qu'elle m'a expliqué ce qu'elle faisait, j'ai immédiatement pensé que ça serait un super épisode de podcast à vous proposer.Ensemble, nous avons exploré une question que je me pose personnellement depuis longtemps : où fera-t-il bon vivre en France dans 10, 15 ou 20 ans ? Et ce n’est pas qu’une question existentielle, c’est aussi une interrogation très concarète – notamment quand on envisage d’acheter un bien immobilier sur le long terme.Dans cet épisode, nous parlons en profondeur des critères climatiques essentiels à considérer avant d’investir : températures extrêmes, risques d’inondations, accès à l’eau potable, îlots de chaleur urbains ou encore phénomènes comme l’arrêt possible du Gulf Stream. Priscille a développé un modèle prédictif qui cartographie avec précision les zones de France les plus résilientes – et celles à éviter – face aux bouleversements climatiques.J’ai voulu faire un tour de France avec elle, région par région, pour comprendre quels territoires seront les plus habitables dans les prochaines décennies : Marseille, le Luberon, Annecy, Clermont-Ferrand, le Sud-Ouest, Bordeaux, le Pays basque… Chaque lieu soulève des enjeux spécifiques, parfois contre-intuitifs. Ce que vous entendrez ici, ce sont des clés pour anticiper, comprendre, et surtout faire des choix éclairés dans un monde en mutation.5 citations marquantes :« La première chose que le changement climatique change, c’est le cycle de l’eau. » – Priscille Béguin« Acheter une maison aujourd’hui, c’est aussi parier sur le climat de demain. » – Grégory Pouy« Paris est à la même latitude que Montréal. Sans le Gulf Stream, on vivrait avec des hivers à -20°C. » – Priscille Béguin« L’îlot de chaleur urbain est comme un radiateur géant qui s’active la nuit. » – Priscille Béguin« Une ville à risque qui agit vaut mieux qu’une ville tranquille qui ignore les enjeux. » – Priscille Béguin10 questions structurées posées dans l’interview :Pourquoi t’es-tu intéressée à la question de l’eau et du climat ?Quel est le lien entre urbanisme et accès à l’eau ?En quoi le Gulf Stream est-il un facteur déterminant pour le climat français ?Quels sont les principaux risques liés au réchauffement climatique ?Marseille est-elle vraiment une bonne idée pour investir aujourd’hui ?Que faut-il penser des régions intérieures comme le Luberon ou Annecy ?Comment la sécheresse affecte-t-elle les ressources en eau douce ?Pourquoi le Pays basque est-il un cas particulier ?Quelles régions sont les plus exposées aux inondations ?Comment analyser concrètement les risques avant d’acheter un bien ? Timestamps clés pour YouTube :00:00 – Introduction de Grégory Pouy : pourquoi cette question le taraude02:00 – Rencontre avec Priscille Béguin et ses motivations03:00 – Le rôle de l’eau dans le changement climatique07:00 – Le Gulf Stream : fonctionnement et risques d’arrêt13:00 – Marseille et le Sud : chaleur, accès à l’eau, inondations26:00 – Le Luberon, Annecy, Clermont : différences régionales35:00 – Sud-Ouest, Pays basque, Bordeaux : les pièges à éviter42:00 – Les argiles, un risque méconnu pour l’immobilier45:00 – Vers une nouvelle cartographie des zones habitables
Suggestion d'autres épisodes à écouter :
#266 S'organiser pour affronter le chaos à venir avec Arthur Keller (https://audmns.com/OOxiCQp)
[HORS SERIE] Ecologie et mode de vie: comment réagir sans tout sacrifier? (https://audmns.com/iDvwTfO)
#170 Ecologie: dépasser les fausses bonnes idées avec Hélène de Vestele (https://audmns.com/NsiNltm)Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode solo, j’aborde un sujet qui me touche personnellement : le phénomène de l’imposteur. Il est tiré d’une de mes newsletters (abonnez-vous ici) les plus intimes et les plus partagées, dans laquelle je me suis livré sans filtre sur ce sentiment tenace de ne jamais se sentir à la hauteur, même quand tout semble prouver le contraire.Je ne compte plus les fois où j’ai douté de ma légitimité, où j’ai eu l’impression d’avoir trompé mon entourage, où j’ai attribué mes réussites à la chance plutôt qu’à mes compétences. Peut-être que vous aussi, vous connaissez cette petite voix qui minimise tout.Dans cet épisode, je déconstruis le fameux “syndrome de l’imposteur” — ou plutôt, je vous explique pourquoi il ne s’agit ni d’un syndrome, ni d’un bug psychologique. Je vous partage mes recherches, mes réflexions personnelles, mais aussi les mécanismes systémiques, sociaux et culturels qui alimentent ce doute.J’explique pourquoi les personnes les plus compétentes sont souvent celles qui doutent le plus, comment nos schémas familiaux et notre éducation jouent un rôle, et pourquoi, selon moi, se libérer de ce sentiment relève d’un acte politique.Ce n’est pas un épisode de développement personnel “positif toxique”. Ce n’est pas une incitation à “prendre confiance” à la légère. C’est une invitation à comprendre profondément ce qui se joue derrière ce phénomène, pour enfin retrouver sa légitimité et cesser de s’excuser d’exister.5 citations marquantes« Ce ne sont pas les imposteurs qui se sentent imposteurs. Ce sont les vrais experts. »« Le doute est rentable. Pour l'entreprise. Pas pour vous. »« Vous n’êtes pas un imposteur déguisé en expert. Vous êtes un expert déguisé en imposteur. »« Le phénomène de l’imposteur n’est pas un bug individuel – c’est une caractéristique systémique. »« Vous êtes compétent. Vous avez appris à douter de vos compétences. »10 questions structurées posées dans l’interview/newsletterEt si ce doute n’était pas un bug personnel, mais une fonctionnalité du système ?Pourquoi les personnes les plus compétentes doutent-elles le plus ?D’où vient réellement ce sentiment d’imposture ?Pourquoi appelle-t-on cela à tort un “syndrome” ?En quoi les femmes sont-elles particulièrement concernées ?Quelles croyances nourrissent le sentiment d’imposture ?Quels sont les impacts du mindset fixe sur notre perception de nous-mêmes ?Comment notre histoire familiale influence-t-elle ce sentiment ?Quelles structures sociales renforcent ce phénomène ?Comment transformer le doute en moteur plutôt qu’en frein ?Timestamps clés optimisés pour YouTube00:00 – Introduction : Confession personnelle sur le sentiment d’imposture02:30 – Démystification : Le syndrome de l’imposteur n’existe pas06:45 – Trois piliers du doute selon la psychologie12:50 – Mécanismes internes : mindset fixe vs mindset de croissance17:30 – Origines familiales du phénomène21:40 – Enjeux sociaux et stéréotypes27:00 – Culture d’entreprise et exploitation du doute31:15 – Doute : fardeau ou qualité ?35:00 – Stratégies concrètes pour se libérer42:10 – Le doute comme acte politique47:00 – Conclusion : “Vous n’avez jamais été un imposteur”
Suggestion d'autres épisodes à écouter :
[SOLO] Gâcher du temps est un acte de résistance (https://audmns.com/YGGCTKa)
[SOLO] L'amitié homme-femme : le tabou qui révèle nos hypocrisies sociales (https://audmns.com/lmcvaZu)
[SOLO] Qu’est-ce qu’une bonne vie et autres questions métaphysiques de rentrée (https://audmns.com/DHiQJnu)Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Alexandre Dana est entrepreneur et fondateur de LiveMentor, mais surtout, c’est un ami proche, avec qui j’ai eu la joie d’avoir de nombreuses discussions profondes. Il anime le podcast Métamorophose parfois et il est aussi l’auteur du livre La chaise tue, un ouvrage choc, nécessaire, qui explore une réalité bien trop ignorée : notre sédentarité nous détruit à petit feu.Dans cet épisode, j’ai eu envie de reprendre le micro avec Alexandre, justement parce que ce sujet me tient profondément à cœur. Comme vous le savez, je suis passionné par notre capacité à mieux comprendre le monde pour y vivre plus sereinement, et ici, on va se concentrer au niveau individuel sur un sujet que j'ai déjà traité mais qui me semble crucial parce que souvent relégué au second plan : le mouvement.Nous avons tous conscience qu’il faut faire du sport, qu’il est important de bouger... mais savons-nous que l'on peut être un sportif sédentaire ?Alexandre nous explique pourquoi notre environnement moderne – nos bureaux, nos villes, notre rapport au travail, aux écrans, à nos loisirs – nous condamne à rester assis, et pourquoi cela met en danger notre corps, notre santé mentale, nos émotions... et même notre créativité.J’ai questionné Alexandre sur son chemin personnel, sur ce qui l’a amené à écrire ce livre, et sur les solutions concrètes qu’il propose, à la fois individuelles et collectives. On a parlé du rôle des entreprises, de la responsabilité de l’État, de l’école, mais aussi de toutes les petites actions que chacun peut entreprendre au quotidien pour remettre du mouvement dans sa vie.Et croyez-moi, c’est bien plus qu’une question de sport. C’est une révolution culturelle à mener – douce, joyeuse, mais essentielle.5 citations marquantes"La chaise tue notre corps, mais aussi notre bien-être, nos émotions, notre clarté d’esprit.""On surestime le sport, et on sous-estime le simple fait de bouger.""Notre environnement nous rend sédentaires. Ce n’est pas qu’une affaire de volonté.""Plus tu es confortablement assis, plus tu mets ta santé en péril.""Le mouvement n’est pas un luxe, c’est un besoin vital."10 questions structurées posées dans l’interviewPourquoi avoir choisi ce titre radical : La chaise tue ?En quoi la sédentarité est-elle si dangereuse pour notre santé ?Qu’est-ce qu’une “bonne” chaise selon toi ?Pourquoi l’entreprise et l’État doivent-ils s’emparer du sujet ?Que peut-on faire concrètement si on est obligé de rester assis au travail ?En quoi la culture du développement personnel renforce-t-elle la culpabilité ?Pourquoi les pauses actives sont-elles essentielles ?Quelle est la différence entre sport et mouvement ?Pourquoi les villes doivent-elles être repensées pour encourager le mouvement ?Comment réintroduire le mouvement dans notre vie familiale et sociale ?Timestamps clés pour YouTube 00:00 – Introduction : Pourquoi le mouvement est un enjeu de société.04:30 – Alexandre explique pourquoi “La chaise tue”.10:15 – L’impact psychologique et physiologique de la sédentarité.18:00 – La fausse bonne idée des chaises confortables.24:45 – L’histoire de la chaise et le monde du travail.32:00 – Que faire quand on n’a pas le choix de rester assis ?40:20 – Le poids des environnements urbains sur notre inactivité.52:30 – Marcher pour penser : le lien entre créativité et mouvement.01:00:00 – L’expérience personnelle d’Alexandre face à la sédentarité.01:10:00 – Des solutions concrètes, accessibles et progressives.
Suggestion d'autres épisodes à écouter :
#322 Démystifier le bien-être avec Major Mouvement (https://audmns.com/IfubNER)
Vlan #135 Se reconnecter à l'intelligence du corps avec Eve Berger Grosjean (https://audmns.com/ETKQSfx)
#171 Mieux se connaitre pour trouver une posture juste avec Thierry Janssen (https://audmns.com/jeikAHO)Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Patrick Weil, historien et chercheur au CNRS, revient dans cet extrait sur un épisode clé de l’histoire de France : la séparation de l’Église et de l’État. Dans un contexte politique et géopolitique tendu aujourd’hui, où la place du religieux dans le débat public est plus que jamais questionnée, il m’a semblé essentiel de remettre en lumière ce moment charnière.Le terme de laicité est très utilisé mais pour servir des propos qui sont en décalage avec le sujet initial.Dans cet épisode, nous parlons de la manière dont l’Église s’est mêlée des affaires politiques françaises à la fin du XIXe siècle, en soutenant des causes monarchistes ou en s’opposant ouvertement à la République, jusqu’à provoquer un tournant historique. J’ai questionné Patrick Weil sur le rôle décisif d’Aristide Briand et de Clémenceau, sur la crise des inventaires, mais aussi sur la stratégie politique mise en place pour préserver la paix civile tout en affirmant fermement la laïcité.Cet échange met en lumière une leçon essentielle : la loi de 1905 n’est pas née d’un affrontement brutal, mais d’une volonté de compromis éclairé, pour garantir la liberté de culte tout en protégeant l’espace public des pressions religieuses. Une réflexion toujours aussi brûlante aujourd’hui.5 citations marquantes« Aucun chandelier ne vaut une vie humaine. » – Clémenceau« Le pape voulait faire des martyrs, il ne fallait pas lui en donner l’occasion. »« La loi de 1905, c’est la liberté pour tous, sans domination d’aucun. »« L’Église appelait depuis ses chaires à voter contre les républicains. »« Comment le pape peut-il ordonner au président de la République où voyager ? »10 questions posées dans l’interviewComment l’Église a-t-elle réagi à la volonté de séparation d’avec l’État ?Pourquoi a-t-on voulu séparer la religion de l’État en France ?Quelle était la place de l’Église dans la République avant 1905 ?Quelles conséquences a eu le soutien de l’Église à la monarchie ?Quel rôle l’Église a-t-elle joué dans l’affaire Dreyfus ?Comment a été élaborée la loi de séparation de 1905 ?Quelle a été la réaction du Vatican à cette loi ?Pourquoi y a-t-il eu des violences lors des inventaires ?Quelle stratégie Aristide Briand et Clémenceau ont-ils choisie ?En quoi cette crise nous éclaire-t-elle sur notre rapport actuel à la laïcité ?Timestamps clés (optimisé YouTube)00:00 – Introduction de l’épisode par Grégory Pouy00:28 – Le mélange religion/État sous l’Ancien Régime et Napoléon02:18 – L’implication politique de l’Église jusqu’à l’affaire Dreyfus03:15 – Les prémices de la loi de 1905 avec Aristide Briand04:06 – L’incident diplomatique déclencheur avec le pape05:19 – Réaction de l’Église de France et opposition du Vatican06:14 – Briand et Clémenceau : une mise en œuvre politique risquée07:53 – L’hésitation face à la déchéance de nationalité des évêques08:48 – Offensives contre l’école publique et ripostes légales
Suggestion d'épisode à écouter : #207 Comprendre la tension autour de la laïcité avec Patrick Weil (https://audmns.com/oavleuD)Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Oxmo Puccino, poète et rappeur incontournable de la scène française, et Samah Karaki, neuroscientifique et autrice du livre Le talent est une fiction, sont mes invités pour un échange aussi puissant qu’intime sur le thème du talent. Ils ne se connaissaient pas avant cette rencontre mais ce sont 2 amis que je connais depuis longtemps pour Oxmo et plus récemment pour Samah.Cet épisode est réalisé en partenariat avec Breakbuild (merci mille fois Amaury)Ensemble, nous avons décidé de faire dialoguer deux personnes qui ne se connaissaient pas encore, mais que je connais profondément. L’idée ? Croiser deux regards – artistique et scientifique – sur une notion qui structure nos vies : le talent.Dans cet épisode, nous parlons du mythe du génie solitaire, des conditions matérielles invisibles qui rendent possible (ou non) l’expression du talent, du soft power des artistes, et de la pression sociale exercée sur ceux qui ont « réussi ». J’ai questionné Samah sur l’origine de son livre, sur l’illusion méritocratique, sur les biais sociaux qui invisibilisent tant de trajectoires. Et j’ai demandé à Oxmo comment il s’est construit en tant qu’artiste, comment il pense la création, la beauté, la transmission, et sa liberté vis-à-vis des injonctions économiques du monde de l’art.On parle aussi de Mozart, de Picasso, des pyramides d’Égypte, de l’enfance et de cette capacité incroyable que nous avons à nous émerveiller… ou à nous habituer. Une conversation sensible, posée, sans posture. Merci à Samah et Oxmo pour leur justesse, leur douceur, leur intelligence vive. C’est un épisode rare, comme je les aime.5 citations marquantes« Le talent est une promesse. » – Oxmo Puccino« Ce que nous sommes est en grande, grande partie fait de circonstances. » – Samah Karaki« Le talent est fait pour être gâché. Beaucoup moins le travail. » – Oxmo Puccino« Comprendre ne tue pas l’émerveillement. » – Samah Karaki« On ne crée pas pour vendre. On partage une émotion. » – Oxmo Puccino10 questions structurées posées dans l’interviewPourquoi as-tu écrit un livre sur le talent ?Comment t’es-tu construit en tant qu’artiste ?Qu’est-ce que le talent signifie pour toi ?Que penses-tu de la notion de mérite ?En quoi les conditions sociales influencent-elles l’émergence du talent ?Peut-on séparer la personne de son œuvre ?Comment abordes-tu ton processus créatif ?Penses-tu que la création artistique doit être rentable ?Que reste-t-il de la beauté universelle aujourd’hui ?Comment la stabilité affective influence-t-elle un parcours ?Timestamps clés pour YouTube00:00 – Introduction de l’épisode et rencontre des invités01:00 – Samah explique la genèse de son livre sur le talent03:00 – Oxmo raconte sa construction artistique06:00 – Débat sur la notion de talent comme construction sociale10:00 – L’influence des conditions socio-économiques15:00 – Le népotisme et la complexité de l’héritage familial20:00 – La beauté, le mystère et le rôle de l’émerveillement30:00 – Le talent face à la norme et aux attentes du public40:00 – Le processus créatif : émotion ou stratégie ?50:00 – Peut-on encore créer librement ?1:02:00 – Clôture, gratitude et réflexions finales
Suggestion d'autres épisodes à écouter :
#358 Raphaël Quenard & Charles Pépin : la solitude comme force vitale - confidences croisées (https://audmns.com/vZzkTNd)
#337 Le piège de l'empathie avec Samah Karaki (https://audmns.com/CVkTKJQ)
#206 Comment développer l'esprit critique chez les enfants? Avec Samah Karaki (https://audmns.com/dFSogCP)Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition de cet épisode solo et provenant de ma newsletter, je vous parle d’un sujet qui me touche intimement : l’amitié entre hommes et femmes.Pendant longtemps, cela m’a semblé évident : oui, l’amitié homme-femme existe, profondément, sincèrement, durablement. Et pourtant, au fil des années, j’ai constaté à quel point cette évidence ne l’est pas pour tout le monde. Une rupture amoureuse m’a même forcé à reconsidérer mes certitudes.Dans cet épisode, j’ai voulu creuser ce tabou persistant. Pourquoi nos sociétés sexualisent-elles systématiquement les relations mixtes ? Pourquoi est-ce encore si difficile d’assumer une amitié profonde entre un homme et une femme sans arrière-pensée ? De l’histoire de la philia grecque aux analyses de bell hooks, en passant par mes propres expériences, j’explore cette question sous toutes ses facettes.J’y parle de mes amies – Émilie, Julie, Aurélie, et tant d'autres – qui m’ont formé, nourri, transformé. Je questionne les injonctions genrées, les scripts relationnels, les jalousies de couple, et je partage les outils que j’ai développés pour naviguer ces amitiés avec clarté, respect et authenticité.Parce qu’au fond, ces amitiés m’ont appris à aimer mieux. Et je suis convaincu qu’elles sont un laboratoire relationnel d’une richesse infinie.5 citations marquantes« Une femme est un être humain avant d’être un être sexué. »« L’amitié homme-femme est un laboratoire de justice relationnelle. »« Ce que mes amies m’ont appris, aucun homme ne me l’aurait transmis. »« Paradoxalement, c’est en étant ami avec des femmes que j’ai appris à les aimer sans les posséder. »« L’amitié, ce n’est pas un sentiment : c’est une pratique. »10 questions posées dans le texteUne amitié profonde entre hommes et femmes est-elle possible ?Pourquoi est-ce encore un tabou social ?Comment l’histoire a-t-elle conditionné notre regard sur ces relations ?Quels sont les obstacles concrets aux amitiés mixtes ?Que révèle notre inconscient collectif sur ce sujet ?Quelles différences de motivation existent entre les hommes et les femmes dans ces amitiés ?Pourquoi la jalousie des partenaires est-elle si fréquente ?L’ambiguïté dans l’amitié est-elle toujours un problème ?Comment construire des limites saines dans ces relations ?Que peuvent-elles nous apprendre sur notre société ?Timestamps clés (YouTube)00:00 – Introduction : pourquoi parler d’amitié homme-femme ?02:30 – Mon expérience personnelle et une rupture marquante06:40 – Histoire de l’exclusion des femmes de l’amitié13:00 – La révolution moderne des liens mixtes18:15 – Ce que disent les recherches en psychologie évolutionniste24:00 – Pourquoi j’ai plus d’amies que d’amis32:45 – L’amitié comme lieu de transformation personnelle38:20 – Les défis concrets à naviguer46:00 – Ambiguïté et richesse relationnelle51:10 – L’amitié homme-femme comme acte politiqueHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Caroline Michel-Aguirre est journaliste à L’Obs et co-autrice, avec Matthieu Aron, du livre choc Le Grand Détournement (éditions Allary). Un livre d’enquête d’intérêt public, au sens le plus noble du terme, qui révèle avec rigueur et pédagogie ce que l’on préfère souvent taire : l’État français verse chaque année entre 211 et 270 milliards d’euros d’aides aux entreprises… sans que ces aides ne soient ni encadrées, ni évaluées, ni même réellement connues du grand public.Je le dis tout de suite, l'idée est évidemment de soutenir les entreprises et les entrepreneurs mais qui comment et pourquoi? C'est le sujet de cet épisode car vous allez voir que ce n'est pas très clair.J’ai voulu consacrer deux épisodes à ce sujet majeur car il éclaire à lui seul une part de notre fonctionnement économique, fiscal et démocratique. Une somme colossale d’argent public est redistribuée, parfois à des entreprises florissantes, sans aucun contrôle de retour à l’intérêt collectif. Cela interroge profondément notre rapport à la justice sociale, à l’efficacité économique, mais surtout à la transparence républicaine.Dans cet échange dense, passionnant et engagé, j’ai interrogé Caroline sur les résultats accablants de leur enquête, mais aussi sur la manière dont les entreprises concernées – parfois les plus grandes – arrivent à ne pas payer d’impôts en France, tout en percevant des centaines de millions d’euros d’aides publiques. STMicroelectronics, par exemple, a reçu 487 millions d’euros en 2023 tout en ne payant que 100 000 euros d’impôts en France cette même année. Légal ? Oui. Juste ? Pas sûr.Et pourtant je pense que cette société est notre seul rempart Européen sur les processeurs.Nous avons parlé de l'opacité volontaire de ces dispositifs, de l’absence de ligne budgétaire « aides aux entreprises » dans les comptes de l'État, de la manière dont ces aides échappent au débat public. Caroline souligne que « ce qu’on ne nomme pas ne peut être discuté ». Et c’est là tout le nœud du problème : l’ignorance collective autour d’un sujet pourtant fondamental. Il ne s’agit pas ici d’être "contre les entreprises", mais de reposer les termes du contrat social, de remettre des conditions là où il n’y en a plus, de redonner du sens à l’utilisation de l’argent public.Nous avons aussi discuté de la politique de l’offre menée depuis plus de 15 ans, de la promesse du "ruissellement" qui n’a jamais eu lieu, des effets pervers d’un système où les très riches optimisent tout, pendant que les classes moyennes et populaires s’appauvrissent. Le taux d’épargne explose… mais la pauvreté aussi. Le tout, sur fond de désindustrialisation assumée dans les années 90, où la France a choisi de garder « les cerveaux » tout en envoyant les usines ailleurs – avec les conséquences que l’on connaît aujourd’hui.Mais cet épisode, comme le livre, n’est pas seulement un constat accablant. C’est un outil. Un outil pour comprendre, pour discuter, pour voter, pour interpeller ses représentants politiques. Caroline rappelle qu’en Espagne ou en Italie, les aides publiques sont conditionnées : si vous supprimez des emplois, vous remboursez. Pourquoi pas chez nous ? Par manque de volonté politique, sans doute.Ce que je retiens de notre échange, c’est cette invitation à la lucidité et à l’action citoyenne. Nous avons toutes et tous un rôle à jouer, non pas en criant au scandale, mais en nous informant, en lisant les programmes politiques, en posant les bonnes questions aux élus. L’argent public n’est pas abstrait. C’est notre argent. Il doit être utilisé avec rigueur, justice et clarté.Un grand merci à Caroline pour son courage, sa clarté, et pour ce travail salutaire. Écoutez, partagez, armez-vous intellectuellement. Ce que vous allez entendre pourrait bien changer votre regard sur l’économie française.5 citations marquantes« On ne peut pas discuter ce qu’on ne nomme pas. »« Optimiser, c’est légal. Mais est-ce pour autant légitime ? »« La politique de l’offre n’a pas ruisselé. Elle a enrichi ceux qui n’en avaient pas besoin. »« Ce n’est pas aux entreprises qu’il faut en vouloir, c’est aux décideurs publics. »« Le débat public, le projet collectif, c’est notre seule porte de sortie. »10 questions structurées posées pendant l’interviewPourquoi ce chiffre de 270 milliards d’aides publiques n’est-il pas un scandale d’État ?Comment expliquer le silence des médias et des politiques sur ce sujet ?Quelles ont été les conclusions de la commission d’enquête sénatoriale ?Pourquoi les aides ne sont-elles pas conditionnées à des résultats économiques ou sociaux ?Comment se fait-il que des entreprises comme STMicro payent si peu d’impôts en France ?Est-ce qu’un remboursement des aides par les entreprises bénéficiaires est envisageable ?Comment d'autres pays comme l’Italie ou l’Espagne gèrent-ils ce type d’aide ?Pourquoi la politique de l’offre n’a-t-elle pas fonctionné ?Que répondre à l’argument de l’exil fiscal des ultra-riches ?Comment réindustrialiser la France avec une vraie vision politique ?Timestamps clés optimisés pour YouTube (jusqu’à 40’24)00:00 – Introduction de la seconde partie et rappel du contexte01:00 – La commission d’enquête et ses résultats02:50 – Pourquoi ce sujet reste tabou politiquement04:30 – Le discours manichéen sur les aides aux entreprises08:55 – Cas STMicroelectronics : aides massives, impôts dérisoires11:00 – Peut-on demander aux entreprises de rembourser ?12:50 – L’exemple de la commande publique comme levier économique14:32 – Aides aux multinationales vs tissu local : un débat d’efficacité17:30 – L’exemple Sanofi et la question d’indépendance industrielle20:00 – L’origine du capitalisme et l’échec du ruissellement22:15 – Explosion de la pauvreté malgré la baisse du chômage24:00 – Injustice fiscale et optimisation des ultra-riches26:30 – Exil fiscal : un faux problème ?30:00 – La dépense publique, un moteur économique33:00 – LVMH, luxe et dépendance à la consommation locale36:00 – L’échec de la modération salariale et de la désindustrialisation38:10 – L’illusion d’une industrie propre et technologique40:00 – Pourquoi la réindustrialisation nécessite une vision politiqueHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Caroline Michel-Aguirre est journaliste à L’Obs et co-autrice, avec Matthieu Aron, du livre choc Le Grand Détournement (éditions Allary). Un livre d’enquête d’intérêt public, au sens le plus noble du terme, qui révèle avec rigueur et pédagogie ce que l’on préfère souvent taire : l’État français verse chaque année entre 211 et 270 milliards d’euros d’aides aux entreprises… sans que ces aides ne soient ni encadrées, ni évaluées, ni même réellement connues du grand public.Je le dis tout de suite, l'idée est évidemment de soutenir les entreprises et les entrepreneurs mais qui comment et pourquoi? C'est le sujet de cet épisode car vous allez voir que ce n'est pas très clair.J’ai voulu consacrer deux épisodes à ce sujet majeur car il éclaire à lui seul une part de notre fonctionnement économique, fiscal et démocratique. Une somme colossale d’argent public est redistribuée, parfois à des entreprises florissantes, sans aucun contrôle de retour à l’intérêt collectif. Cela interroge profondément notre rapport à la justice sociale, à l’efficacité économique, mais surtout à la transparence républicaine.Dans cet échange dense, passionnant et engagé, j’ai interrogé Caroline sur les résultats accablants de leur enquête, mais aussi sur la manière dont les entreprises concernées – parfois les plus grandes – arrivent à ne pas payer d’impôts en France, tout en percevant des centaines de millions d’euros d’aides publiques. STMicroelectronics, par exemple, a reçu 487 millions d’euros en 2023 tout en ne payant que 100 000 euros d’impôts en France cette même année. Légal ? Oui. Juste ? Pas sûr.Et pourtant je pense que cette société est notre seul rempart Européen sur les processeurs.Nous avons parlé de l'opacité volontaire de ces dispositifs, de l’absence de ligne budgétaire « aides aux entreprises » dans les comptes de l'État, de la manière dont ces aides échappent au débat public. Caroline souligne que « ce qu’on ne nomme pas ne peut être discuté ». Et c’est là tout le nœud du problème : l’ignorance collective autour d’un sujet pourtant fondamental. Il ne s’agit pas ici d’être "contre les entreprises", mais de reposer les termes du contrat social, de remettre des conditions là où il n’y en a plus, de redonner du sens à l’utilisation de l’argent public.Nous avons aussi discuté de la politique de l’offre menée depuis plus de 15 ans, de la promesse du "ruissellement" qui n’a jamais eu lieu, des effets pervers d’un système où les très riches optimisent tout, pendant que les classes moyennes et populaires s’appauvrissent. Le taux d’épargne explose… mais la pauvreté aussi. Le tout, sur fond de désindustrialisation assumée dans les années 90, où la France a choisi de garder « les cerveaux » tout en envoyant les usines ailleurs – avec les conséquences que l’on connaît aujourd’hui.Mais cet épisode, comme le livre, n’est pas seulement un constat accablant. C’est un outil. Un outil pour comprendre, pour discuter, pour voter, pour interpeller ses représentants politiques. Caroline rappelle qu’en Espagne ou en Italie, les aides publiques sont conditionnées : si vous supprimez des emplois, vous remboursez. Pourquoi pas chez nous ? Par manque de volonté politique, sans doute.Ce que je retiens de notre échange, c’est cette invitation à la lucidité et à l’action citoyenne. Nous avons toutes et tous un rôle à jouer, non pas en criant au scandale, mais en nous informant, en lisant les programmes politiques, en posant les bonnes questions aux élus. L’argent public n’est pas abstrait. C’est notre argent. Il doit être utilisé avec rigueur, justice et clarté.Un grand merci à Caroline pour son courage, sa clarté, et pour ce travail salutaire. Écoutez, partagez, armez-vous intellectuellement. Ce que vous allez entendre pourrait bien changer votre regard sur l’économie française.5 citations marquantes« On ne peut pas discuter ce qu’on ne nomme pas. »« Optimiser, c’est légal. Mais est-ce pour autant légitime ? »« La politique de l’offre n’a pas ruisselé. Elle a enrichi ceux qui n’en avaient pas besoin. »« Ce n’est pas aux entreprises qu’il faut en vouloir, c’est aux décideurs publics. »« Le débat public, le projet collectif, c’est notre seule porte de sortie. »10 questions structurées posées pendant l’interviewPourquoi ce chiffre de 270 milliards d’aides publiques n’est-il pas un scandale d’État ?Comment expliquer le silence des médias et des politiques sur ce sujet ?Quelles ont été les conclusions de la commission d’enquête sénatoriale ?Pourquoi les aides ne sont-elles pas conditionnées à des résultats économiques ou sociaux ?Comment se fait-il que des entreprises comme STMicro payent si peu d’impôts en France ?Est-ce qu’un remboursement des aides par les entreprises bénéficiaires est envisageable ?Comment d'autres pays comme l’Italie ou l’Espagne gèrent-ils ce type d’aide ?Pourquoi la politique de l’offre n’a-t-elle pas fonctionné ?Que répondre à l’argument de l’exil fiscal des ultra-riches ?Comment réindustrialiser la France avec une vraie vision politique ?Timestamps clés optimisés pour YouTube (jusqu’à 40’24)00:00 – Introduction de la seconde partie et rappel du contexte01:00 – La commission d’enquête et ses résultats02:50 – Pourquoi ce sujet reste tabou politiquement04:30 – Le discours manichéen sur les aides aux entreprises08:55 – Cas STMicroelectronics : aides massives, impôts dérisoires11:00 – Peut-on demander aux entreprises de rembourser ?12:50 – L’exemple de la commande publique comme levier économique14:32 – Aides aux multinationales vs tissu local : un débat d’efficacité17:30 – L’exemple Sanofi et la question d’indépendance industrielle20:00 – L’origine du capitalisme et l’échec du ruissellement22:15 – Explosion de la pauvreté malgré la baisse du chômage24:00 – Injustice fiscale et optimisation des ultra-riches26:30 – Exil fiscal : un faux problème ?30:00 – La dépense publique, un moteur économique33:00 – LVMH, luxe et dépendance à la consommation locale36:00 – L’échec de la modération salariale et de la désindustrialisation38:10 – L’illusion d’une industrie propre et technologique40:00 – Pourquoi la réindustrialisation nécessite une vision politique
Suggestion d'autres épisodes à écouter :
#363 La France dans le chaos mondial avec David Baverez (partie 1) (https://audmns.com/xuhWtBm)
#351 Pourquoi ne peut-on plus s'en sortir en travaillant? (partie 1) avec Antoine Foucher (https://audmns.com/chQnSYy)
#281 Comprendre l’effondrement des classes moyennes et populaires avec Esther Duflo (https://audmns.com/WthucwC)Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.






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Épisode extrêmement inspirant grâce à l'invité qui est passionnante car passionnée !
épisode super intéressant. la vulgarisation fonctionne à merveille pour expliquer les choses pas si simples !
C'est dommage ces clichés sur la sobriété ou de la collapsologie. Bien sûr que ce ne sont pas la lampe à huile et un survivalisme post-apocalyptique. Mon imaginaire c'est un groupe de potes dans une maison en bois bien isolée avec un grand jardin, pas de pub dans l'espace publique, du streaming 720p, du vélo, de la forêt partout pour créer des îlots de fraîcheur et d'humidité, des produits végétariens locaux de saison aux saveurs exceptionnelles, moins de bullshit job et plus de temps pour boire une bière au coucher du soleil. Une vie moderne bas carbone, quoi.
Oui, restons positifs ! Ceux qui subissent le plus sont ceux qui ignorent la crise climatique. Connaître les causes et les conséquences du problème permet de faire des choix de vie plus résilients : apprendre à vivre sans pétrole, sans déchets et sans stress pour vivre avec plus de verdure, plus de lien social et plus de temps. Ça fait un bien fou !
Pour donner un ordre d'idée, il y a 20.000 ans l'Europe a connu une aire glaciaire : la scandinave est sous une calotte glaciaire qui s'étend jusqu'à Berlin et la France a le même climat que la Sibérie. La moyenne de température était à -5°C.
Et surtout, +2°C en moyenne globale, ça peut vouloir dire +10°C localement. La moyenne est lissée sur les cycles jour/nuit, etc...
Très beau message ! Bien envie de changer le monde et comme le dit Alice Barbe je vais essayer de le faire à ma sauce et peu importe les études que je fais actuellement 😊
Hyper intéressant, merci Greg et Alice :) En plein dans mes interrogations actuelles autour de l'inaction climatique des politiques.
superbe épisode, une discussion de fond extrêmement riche et des échanges drôles et légers rendant ce 100ème épisode une grande réussite !
J’adore écouter vos podcasts ! Elles sont très enrichissantes 😊 Continuez comme ça !
merci !
Merci pour cette très belle interview. J'aime bcp la liberté de parole de cet homme : sa vision de la vie va à l'encontre de tout ce que nous propose le monde d'aujourd'hui (le consumérisme, l'égoïsme, la violence...).
j'aime bien, j'ai la sensation de me cultiver en écoutant vlan