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Author: Cult Media

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Comment travaille un artiste ? Où puise-t-il son inspiration ? Pourquoi certaines oeuvres occupent-elles une place à part dans une carrière ? Chaque mercredi, un artiste reconnu revient sur la création d'une oeuvre, une oeuvre en particulier, qui a marqué sa carrière. Chaque épisode prend la forme d'un récit intime, au coeur du processus de création. Pour cette 1ère saison, Sophie Lecerf vous emmène à l'Opéra de Paris.

Un podcast produit par Cult Media, en partenariat avec l'Opéra National de Paris.




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11 Episodes
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Works #9 - Le chorégraphe Angelin Preljocaj est l'invité du 9ème et dernier épisode de la 1ère saison de Work(s). Au micro de Sophie Lecerf, il revient sur la création du Songe de Médée en 2004 avec le Ballet de l'Opéra de Paris.Chorégraphe contemporain majeur, dont les créations sont dansées dans le monde entier, Angelin Preljocaj n'aime rien autant que de sortir de sa zone de confort et tenter de nouvelles expériences. En 2004, après avoir conquis le public de l'Opéra de Paris avec des oeuvres comme Le Parc et Casanova, il revient à un format plus intimiste et offre sa relecture du mythe de Médée aux danseurs du Ballet, parmi lesquels Marie-Agnès Gillot, Wilfred Romoli et Eleonora Abbagnato.Médée, c'est la figure de la violence absolue: celle de l'épouse trahie, qui choisit de se venger de l'homme auquel elle a tout sacrifiée, en assassinant leurs propres enfants. De la tragédie de Médée, Preljocaj fait un drame moderne, au croisement de la mythologie et du fait divers. S'il transforme le mythe en songe, il ne cherche à aucun moment à dissimuler l'horreur du carnage. Le bain de sang a bel et bien lieu sur la scène de l'Opéra Garnier.Dans ce nouvel épisode de Work(s), Preljocaj raconte comment il s'est emparé de la fureur et de la violence de Médée par la danse. A travers ce ballet, il revient également sur sa collaboration avec les danseurs du Ballet de l'Opéra de Paris, qu'il associa à cette occasion pleinement au processus de création. Work(s) est un podcast de Sophie Lecerf produit et réalisé par Cult Media, en partenariat avec l'Opéra de Paris.Le générique et les musiques sont composés par Katel et le graphisme proposé par Daphné Mookherjee.Photo d'illustration: Didier Philispart Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Bonus Philippe Jordan

Bonus Philippe Jordan

2021-06-3010:26

Dans ce bonus, Philippe Jordan raconte, étape par étape, la façon dont il a abordé la partition de Bérénice, un opéra que le compositeur suisse Michael Jarrell a créé en 2018 pour l'Opéra de Paris. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Works #8 – Philippe Jordan, chef d'orchestre et directeur musical de l'Opéra de Paris, est l'invité du 8ème épisode de Work(s). Au micro de Sophie Lecerf, il raconte la création de Bérénice, un opéra commandé par l'Opéra de Paris au compositeur suisse Michael Jarrell, en 2018.A l'été 2021, Philippe Jordan quittera ses fonctions de directeur musical de l'Opéra de Paris, poste qu'il occupait depuis 2009. En 12 ans, il aura noué une relation très forte avec le public français et dirigé de nombreuses productions, parmi lesquelles Moïse et Aaron de Schönberg ou le cycle complet du « Ring » de Wagner. Durant son mandat, en 2018, il aura également dirigé la première création mondiale de sa carrière, Bérénice, un opéra de Michael Jarrell, inspiré de la tragédie de Racine.Dans ce nouvel épisode de Work(s), il évoque cette expérience unique et très inhabituelle pour un chef d’orchestre de travailler avec un compositeur vivant. Il raconte le fascinant processus de création d’un opéra et il s’interroge sur la place de la musique contemporaine dans l’art lyrique aujourd’hui. Pourquoi si peu d’opéras contemporains sont-ils repris après leur création ? Une bonne histoire fait-elle forcément un bon livret d’opéra ? A quand le prochain grand opéra populaire ?Work(s) est un podcast de Sophie Lecerf produit et réalisé par Cult Media, en partenariat avec l'Opéra National de Paris. Le générique et les musiques sont composés par Katel et le graphisme proposé par Daphné Mookherjee. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Works #7 – Le metteur en scène Robert Carsen est l'invité du 7ème épisode de Work(s). Au micro de Sophie Lecerf, il revient sur la mise en scène d'Alcina de Haendel, pour son entrée au répertoire de l'Opéra de Paris en 1999. Robert Carsen a une passion pour les opéras baroques d'Haendel. Parce qu'ils laissent une grande liberté à la mise en scène. Et que, selon lui, la musique de Haendel, en plus d'être sublime, a, comme nulle autre, la capacité à suspendre le temps.Alcina, créé en 1735, n'avait jamais été monté à l'Opéra de Paris, lorsque Hughes Gall, qui en prit la direction en 1995, proposa à Robert Carsen de le mettre en scène. Pour cette première production, Carsen s'associa au chef d'orchestre William Christie et son ensemble de musique baroque "Les Arts Florissants", réputé dans le monde entier.Alcina est un opéra flamboyant, merveilleux, troublant d'érotisme. La mise en scène de Robert Carsen, rencontra un immense succès à l'Opéra de Paris. Dans ce nouvel épisode de Work(s), il raconte l'extraordinaire aventure humaine collective que représente la production de chaque opéra. Et pourquoi il est si important de faire entendre la modernité de ces oeuvres au public.Work(s) est un podcast de Sophie Lecerf produit et réalisé par Cult Media, en partenariat avec l'Opéra de Paris.Le générique et les musiques sont composés par Katel et le graphisme proposé par Daphné Mookherjee. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Works #6 – L'Etoile Alice Renavand est l’invitée du 6e épisode de Work(s). Au micro de Sophie Lecerf, elle revient sur sa rencontre avec le chorégraphe tchèque Jiří Kylián, à l'occasion de l'entrée au répertoire de l'Opéra de Paris de son ballet Kaguyahime en 2010.Kaguyahime est inspiré d'un des plus anciens contes populaires du Japon. Il raconte l'histoire d'une "princesse de lumière", qui descend de la lune dans l'espoir de rétablir la paix sur terre. Le ballet fut créé en 1988 par Jiří Kylián, sur une musique du grand compositeur japonais Maki Ishii, au son de percussions traditionnelles japonaises et de gagaku (musique de cours au Japon). Lorsque Jiří Kylián choisit Alice Renavand pour interpréter le rôle de Kaguyahime en 2010, elle a 30 ans. Elle est sujet au sein du corps de ballet et rêve de pouvoir accéder à de grands rôles de soliste. Dans ce nouvel épisode de Work(s), elle revient sur sa rencontre "coup de foudre" avec Jiří Kylián, qui lui donna l'opportunité de danser son 1er grand rôle. Et elle raconte comment le regard du chorégraphe bouleversa son rapport au corps, à son corps de danseuse, mais aussi son à son corps de femme, en l'incitant à en révéler toute la grâce et la sensualité.Work(s) est un podcast de Sophie Lecerf produit et réalisé par Cult Media, en partenariat avec l'Opéra de Paris.Le générique et les musiques sont composés par Katel et le graphisme proposé par Daphné Mookherjee. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Works #5 – La scénographe Małgorzata Szczęśniak est l'invitée du 5e épisode de Work(s). Complice de toujours du metteur en scène polonais, Krzysztof Warlikowski, elle a conçu tous ses décors et ses costumes, au théâtre et à l'opéra, depuis leur rencontre à l'université. Dans ce nouvel épisode de Work(s), elle raconte la création d'Iphigénie en Tauride (opéra composé par Gluck en 1779) pour l'Opéra de Paris en 2006.Małgorzata Szczęśniak est une artiste incroyablement riche et complète, d’une humanité, d’une générosité et d’une poésie folles, à l’image des décors qu’elle fabrique.Iphigénie en Tauride fut le premier opéra qu'elle et Krzysztof Warlikowski créèrent pour l'Opéra de Paris, sur une commande de Gérard Mortier qui en fut le directeur de 2004 à 2009. Cette nouvelle production déclencha une vive controverse, liée en grande partie à la scénographie. Transposée à l'époque contemporaine, les costumes et les décors de Małgorzata Szczęśniak représentaient Iphigénie, héroïne de la mythologie grecque, en vieille femme perdue et esseulée dans une maison de retraite sordide. Un immense miroir renvoyait son reflet et celui de la salle au public, incitant le spectateur à s'interroger sur la précarité de sa propre condition de mortel.Work(s) est un podcast de Sophie Lecerf produit et réalisé par Cult Media, en partenariat avec l'Opéra national de Paris.Le générique et les musiques sont composés par Katel et le graphisme proposé par Daphné Mookherjee.Photo d'illustration (c) Konrad Pustola Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Works #4 – La danseuse étoile Elisabeth Platel, qui dirige l’école de danse de l’Opéra national de Paris depuis 2004, est l’invitée du 4e épisode de Work(s). Au micro de Sophie Lecerf, elle raconte l’entrée au répertoire de l’Opéra de Raymonda, créé en 1983 par Rudolf Noureev. Ce ballet fastueux et d’une redoutable difficulté technique fut présenté en ouverture de sa première saison en tant que directeur du ballet de l’Opéra. Il marqua le début d’une histoire passionnée et tumultueuse entre le chorégraphe et la compagnie.Entrée dans le corps de ballet de l’Opéra de Paris en 1976, Elisabeth Platel fut nommée Étoile en décembre 1981, près de 2 ans avant l’arrivée de Rudolf Noureev. Il en fit une de ses danseuses attitrées puisque c’est avec elle qu’il créa certains de ses plus grands ballets : Raymonda, Le Lac des cygnes et La Bayadère.Du ballet Raymonda, Elisabeth Platel dit qu’il « fut le départ de tout ». Dès son arrivée, Rudolf Noureev mit en place de nouvelles méthodes de travail, incitant les danseurs à se dépasser et à prendre des risques, sans jamais renoncer face l’invraisemblable difficulté technique de ses chorégraphies. Il faut dire qu’il avait face à lui une génération de danseurs particulièrement déterminés.Work(s) est un podcast de Sophie Lecerf produit et réalisé par Cult Media, en partenariat avec l'Opéra national de Paris.Le générique et les musiques sont composés par Katel et le graphisme proposé par Daphné Mookherjee.Photo d'illustration ©Agathe Poupeney / OnP Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Works #3 – Le danseur étoile Stéphane Bullion est l’invité du 3e épisode de Work(s). En 2018, Il était choisi par le chorégraphe suédois Mats Ek pour danser sa nouvelle création, un pas de deux intitulé Another Place, avec Aurélie Dupont pour partenaire. Dans cet épisode de Work(s), il revient sur cette expérience unique, qu’il a vécue comme une forme d’aboutissement à la fois personnel et professionnel.Nommé étoile en 2010, Stéphane Bullion, artiste captivant, frappe par sa retenue et son humilité lorsqu’il évoque son parcours, mais surtout par l’intransigeance avec laquelle il envisage sa pratique de la danse. Pas étonnant qu’il soit si sensible au travail de Mats Ek, chorégraphe majeur, réputé pour son extrême exigence, mais aussi sa folle audace et sa profonde humanité.Dans cet épisode de Work(s), Stéphane Bullion raconte le processus de création du chorégraphe, proche de la danse classique, mais aussi la façon dont il s’est nourri des répétitions avec les danseurs pour finaliser son pas de deux. I sera aussi question du lien, chaque fois différent, qui se construit entre partenaires. Et de la façon dont certains chorégraphes laissent une empreinte indélébile dans la carrière d’un danseur.Work(s) est un podcast de Sophie Lecerf produit et réalisé par Cult Media, en partenariat avec l'Opéra de Paris.Le générique et les musiques sont composés par Katel et le graphisme proposé par Daphné Mookherjee.La photo d'illustration ©James Bort / OnP Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Works #2 – Le ténor Benjamin Bernheim est l’invité du second épisode de Work(s). Au micro de Sophie Lecerf, il revient sur la production interstellaire de La Bohème de Giacomo Puccini sur une mise en scène de Claus Guth en 2017. Une production qui déclencha la controverse et allait lui donner le goût des visions nouvelles et des mises en scènes audacieuses.Car nul doute que le ténor français Benjamin Bernheim aime sortir de sa zone de confort. Issu d’une famille de chanteurs lyriques, il raconte que pendant longtemps il n’a pas aimé sa voix, qu’il ne trouvait ni cool ni sexy de faire partie d’une chorale quand il était adolescent et qu’il se rêvait plutôt joueur de tennis professionnel. Mais l’opéra le rattrape, il se met à travailler comme un fou, ronge son frein pendant quelques années avant de pouvoir chanter les grands rôles du répertoire. Et devient finalement incontournable sur les grandes scènes d’Europe.A plus d’un titre, Benjamin Bernheim éblouit dans le petit monde de l’art lyrique. D’abord par sa voix, pleine de grâce, d’émotions et de couleurs qui lui ont permis de s’imposer comme un des ténors les plus en vue de sa génération. Mais aussi par sa fraîcheur et sa modernité dans un univers qu’on imagine parfois hors du temps. Et sa façon d’aborder chaque nouveau rôle comme un athlète de haut niveau.Son interprétation de Rodolfo en cosmonaute dans La Bohème revue et corrigée par Claus Guth marque pour lui le début de rôles marquants à l’Opéra de Paris, puisqu’il enchaîne en 2019 avec une Travitia 2.0 imaginée par le metteur en scène anglais Simon Stone et tient le rôle-titre de Faust dans une version déjantée de Tobias Kratzer en 2021.Work(s) est un podcast de Sophie Lecerf produit et réalisé par Cult Media, en partenariat avec l'Opéra de Paris.Le générique et les musiques sont composés par Katel et le graphisme proposé par Daphné Mookherjee. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Works #1 - Aurélie Dupont, danseuse étoile et directrice de la danse à l’Opéra de Paris, est l’invitée du 1er épisode de Work(s). Au micro de Sophie Lecerf, elle raconte sa rencontre avec Pina Bausch lors de l’entrée du Sacre du Printemps au répertoire de l’Opéra de Paris.Aurélie Dupont et Pina Bausch - deux femmes, deux fabuleuses artistes – quel joli duo pour inaugurer la première saison de Work(s)En 1997, Aurélie Dupont a 24 ans et elle est première danseuse à l’Opéra de Paris. Elle fait partie des danseurs retenus par la chorégraphe allemande pour danser le Sacre du Printemps, une de ses pièces mythiques à l’Opéra de Paris. Leur rencontre est un choc, une révélation. Plus tard, Aurélie Dupont dira souvent que ce ballet a marqué un tournant dans sa vie et dans sa carrière. Que Pina Bausch l’a révélée et libérée en la poussant à sortir d’elle-même.Le Sacre, comme le surnomment entre eux les danseurs, c’est d’abord un ballet composé par Stravinsky en 1913. On y assiste à une succession de rites païens célébrant l’arrivée du printemps, à l’issue desquels une jeune femme, surnommée l’Elue, est sacrifiée. Pina Bausch en propose une version particulièrement forte et angoissante, où les danseurs sont poussés au bout d’eux-mêmes, jusqu’à l’épuisement.« C’est comme si on m’avait réinitialisée »Avoir connu Pina Bausch, avoir dansé sous sa direction, relève souvent, pour les jeunes danseurs, du fantasme. Dans ce premier épisode de Work(s), Aurélie Dupont revient sur cette expérience unique et sur les rapports très intenses que la chorégraphe noua avec les danseurs de l'Opéra lors des 2 mois de répétitions du Sacre. Il sera question d’emprise et de dépassement de soi, de la naissance d’un groupe et d’un séisme intime. Encore aujourd’hui, la danseuse étoile dit penser chaque jour à Pina Bausch. Surtout depuis qu’elle a été nommée directrice du ballet de l’Opéra en 2016, et que c’est à elle qu’il revient désormais d’accompagner les danseurs.Work(s) est un podcast de Sophie Lecerf produit et réalisé par Cult Media, en partenariat avec l'Opéra de Paris.Le générique et les musiques sont composés par Katel et le graphisme proposé par Daphné Mookherjee. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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2021-04-2702:08

Comment travaille un artiste ? Où puise-t-il son inspiration ? Pourquoi certaines oeuvres occupent-elles une place à part dans une carrière ? Chaque mercredi, un artiste reconnu revient sur la création d'une oeuvre, une oeuvre en particulier, qui a marqué sa carrière. Chaque épisode prend la forme d'un récit intime, au coeur du processus de création. Pour cette 1ère saison, Sophie Lecerf vous emmène à l'Opéra de Paris.Un podcast produit par Cult Media, en partenariat avec l'Opéra National de Paris. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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