LE JOLI MOIS DE MOUAIS #47NOS VICTOIRESOn sait, parler de "nos victoires", alors que Macron est toujours président ? Que le nombre de victimes civiles vient de dépasser les 30000 en Palestine ? Que Amélie Oudéa-Castéra n'est plus là pour nous faire rire à l'Éducation Nationale ? Que Jean Messiha ? Que Gabriel Attal, l'aristo millionaire à 25 ans sans en avoir jamais branlé une, a osé annoncer la généralisation du travail forcé pour les plus pauvres avec le conditionnement du RSA à 15 heures d'activité, la suppression de l'allocation de solidarité spécifique perçues par les chômeurs en fin de droits, la remise en cause de la loi fixant un seuil minimum de 25% de logements sociaux par commune, et enfin la généralisation du fascisant Service National Universel pour les jeunes de seconde ?Une chose doit nous réjouir : des victoires, nous en avons eues, nous en avons, nous en aurons encore. Tout ce qui nous permet de vivre, de manger, de prendre le temps d'autre chose que du travail-famille-patrie, c'est nous qui l'avons arraché des mains du Kapital. Les personnes racisées, les femmes, les minorités de genre, après d'innombrables combats, après Black Lives Matter, après Me Too, commencent enfinà trouver une place dans nos séries, nos films, dans l'espace d'expression collective. Aujourd'hui, une enfant noire pourra se découvrir lesbienne et se reconnaître dans les figures non hétéronormées sur les écrans. Elle pourra en garndissant, intégrer des collectifs où se sentir elle, être entourée de façon bienveillante.L'existence de milliers de ces petites filles, on trouve que c'est une belle victoire, et c'est ce sentiment que nous voulions partager avec vous ce Mouais-ci, car de toute évidence, nous en avons toustes bien besoin.
LE JOLI MOIS DE MOUAIS #46L'INSURRECTION SERA FESTIVE OU NE SERA PASFaire la fête. Que fabriquons-nous quand nous faisons la fête? La société capitaliste réprouve la fête, car celle-ci, si elle n'est pas synonyme de consumérisme, par son caractère improductif, se voit affiliée à une simple pause dans le temps de travail. Il faut respecter le sommeil du voisinage, car il y a bien plus important que la fête, c'est le sommeil des esclaves du capital. Le marteau-piqueur de 8 heures du matin ou les klaxons ne sont pas du bruit dérangeant. Mais pour un surplus de joie festive, vous pouvez prendre une amende.La fête est la lutte. Le Pantaï niçois est l'essence festive de l'action politique. L'empuissantement des corps, dans un tourbillon collectif, la camaraderie d'une farandole, la réappropriation d'un espace public, d'un champ et l'usage d'un temps, où effectivement nous ne travaillons pas pour le capital, rien de plus subversif. La fête comme objet politique à part entière, une manière de lutter, pour renverser le monde, contre la vacuité de l'existence, pour la joie d'être ensemble, contre la morosité qui toujours nous guette.Pour autant, la fête est toujours considérée comme un loisir réservé à la jeunesse. Comme une forme d'insouciance qu'il faut un jour remiser pour devenir sérieux, adulte. Car faire la fête, ce n'est pas sérieux. Pourtant la fête c'est la vie libre, tout simplement. Et il n'y a rien de plus révolutionnaire que de vouloir vivre libre, envers et contre tout.
Le Mouais #40TOURISTES, Y'EN A DES BIENSCONCERT EXCLUSIF : KAWALIGHT & BEAU AIMEKawalight, de son vrai nom Jules Tiberti, est un chanteur à texte niçois engagé. Il utilise ses mots pour soigner ses maux, mais aussi pour faire passer des messages sociétaux, comme le sort des migrants dans la vallée de la Roya. Kawalight c'est avant tout un amoureux des mots. Depuis quelques années, ce chanteur niçois a décidé de les utiliser pour dénoncer des causes sociétales comme le sort des migrants dans la Vallée de la Roya, ou la question du genre. Dans la vie de tous les jours, Kawalight est aussi investi auprès des jeunes pour les sortir de l'addiction (alcool, drogue etc...) en plus d'être administrateur d'Emmaüs Roya au près de Cédric Herrou.Beau Aime, c’est du texte engagé et poétique, populaire, percutant et généreux. Une fenêtre poétique pour que vivent la liberté, l’amour et le partage quoi qu’il en coûte. Beau aime, c’est avant tout l’engagement social, humaniste, politique.
Le Mouais #40TOURISTES, Y'EN A DES BIENSTriple numéro bachas de l'étéDe l'Odyssée d'Ulysse à la quête du Seigneur des Anneaux, le voyage fait partie des rites initiatiques. Il forme la jeunesse, ouvre l'esprit sur d'autres horizons. Nécessaire ou pas, il fait partie de l'histoire de l'humanité. Cependant, qu'on soit nomade, migrant, expat' ou touriste, on n'impacte pas les individus et les sociétés concernées de la même façon. Au delà des cartes postales, que penser de toutes les zones sacrifiées au tourisme de masse ? Artificialisation des sols, destructions d'environnements aquatiques, aridification des zones agricoles, au bénéfice de golfs ou de piscines privées, pollutions insensées à tous les niveaux, quart-mondialisation et folklorisation des populations locales, privatisations des espaces publics et ostracisation des autochtones. Néanmoins, et parce que nous sommes dubitatifs, nous n'oublions pas que le tourisme permet aussi de fuir les formes de tyrannies et les situations de domination, une parenthèse de liberté dans une prison dorée. Les touristes ne sont-iels pas aussi des voyageureuses ? Dans quelle mesure distinguer le tourisme de masse du tourisme d'hospitalité ?
Le Mouais #38CHRONIQUE LA FRANCEOui, vous avec bien lu : Mouais, le journal-anar qui se torche avec le drapeau, consacre son dossier central à la France, glorieuse nation que Zemmour, Ciotti et Pascal Praud s'obstinent à trouver merveilleuse alors que le simple fait qu'ils en fassent partie annule de facto toute possibilité de lui trouver la moindre excuse valable. Mais voilà, nous aimons sortir des sentiers battus et penser out-of-the-box, comme disent les abrutis sauce Macron actuellement occupés à nous donner toutes les raisons de brûler jusqu'à la dernière poubelle de ce pays qu'il disent vouloir "préserver", hurlant sur tous les plateaux leur horreur devant ces pourtant légitimes deegradations. C'est vraiment le cancer qui se fout du paquet de clopes. Bref. Nous allons parler de la France, de 'patrie", de valeurs républicaines. Parce qu'il n'y a pas de raisons que des sous-doués comme Damien Rieu soient les seuls à en causer; car c'est quoi "la France" ? C'est quoi, l'histoire de ce machin aux frontières meurtrières arbitrairement tracées ? Pétain était français, Louise Michel aussi. Deux faces d'un même récit. Alors faisons usage de notre droit d'inventaire.
LE JOLI MOIS DE MOUAIS #36Dieu est mort, pas le capitalPour la sortie du numéro 36, Mouais a organisé une soirée pirate ! La Causerie-apéro-concert s'est close par deux sets : DJ Badbeef et DJ Hoj.Revivez ce moment comme si vous étiez avec nous ce soir-là et dansez votre cuisine !
LE JOLI MOIS DE MOUAIS #36Dieu est mort, pas le capitalPour la sortie du numéro 36, Mouais a organisé une soirée pirate ! La Causerie-apéro-concert s'est close par deux sets : DJ Badbeef et DJ Hoj.Revivez ce moment comme si vous étiez avec nous ce soir-là et dansez votre cuisine !
Le Mouais #36DIEU EST MORT, PAS LE CAPITALISMERien ne résoudra l'humanité à ne croire en rien. Non, notre imagination, nos rêves, nos inconscients, nous ramèneront toujours vers le souhait d'enchanter le réel. Un besoin primaire en quelque sorte, qui, s'il n'est pas comblé, tâtonnera, n'importe comment, n'importe où, à nos risques et périls. La mort, la marchandise ou l'esprit…Les religions sont donc des spiritualités nécessaires, mais devraient rester personnelles. Rien ne justifiera jamais que l'autre doive croire à ce que je crois absolument pour exister. Et il en va de même du capitalisme. Si toutes formes de résistance semblent vouées à l'échec, c'est parce que nous n'avons pas encore intégré le désert de l'esprit que le culte de la marchandise implique.Ni dieu ni maître. Mais à chacun.e sa spiritualité intime. Ni obligation, ni obscurantisme.
Le Mouais #35ENCORE ET EN CORPSBonus : Concert de Jean-Louis RuffAlors que nous voilà tous en train de digérer nos excès des fêtes passées, il nous a semblé opportun de parler du corps, un lieu politique emblématique, espace intime du plaisir, des affects et de l'émancipation.Jamais nos sociétés n'ont autant montré de corps : nos métros, ordinateurs télés et magazines suintent de fesses, de seins, de torses, de jambes, éffilés, épilés, huilés, un bruit de fond auquel nous sommes tous et toutes exposées. Mais on ne va pas se mentir, il est bien question dans tout ça d'un corps-marchandise malmené et fliqué.En apparence nous sommes libres, libres de nous faire vendre tout ce qui sera nécessaire pour que nos peaux restent belles, nos muscles fermes, de nous plier aux conseils des journaux qui nous disent comment jouir, combien de temps et quels aliments ingérer pour tenir le coup. Enfin ça, c'est pour celles et ceux qui peuvent accéder au "luxe" factice consistant à imposer à son corps les canons consuméristes à la salle de sport ou à grands coups de produits de "beauté" hors de prix testés sur des singes. Pour les autres, pour les chairs prolétaires, les corps oubliés, exploités, racisés, genrés, colonisés, le capitalisme continue de faire ce qu'il fait depuis des siècles : les meurtrir et les broyer. "Les corps abimés et mutilés des gilets jaunes, les corps contrôlés et palpés des jeunes de banlieue, les corps épuisés des travailleurs, le corps chosifié des femmes, le corps discriminé des personnes LGBTI, le corps chassé et déplacé des réfugiés, des roms, des sans-logis."Il n'y aura pas de libération du capitalisme sans une libération des corps qu'il séquestre par millions, car l'émancipation individuelle et collective sera aussi une jouissante fête des chairs ou ne sera pas.
LE MOUAIS #34VIVE LA PRESSE LIBRE ET LIBERTAIRE !Ce soir nous nous questionnons sur ce que ça veut dire qu’être un média libre, sur ce qui nous différencie des pas-libres et en quoi consiste le travail de journaliste…
CARTON ROUGE… ET NOIR ?+ Bonus Jules aka Kawalight chante Mano Solo au YukuléléEn ces temps de Mondial de la honte sur les charniers du Qatar, le mensuel dubitatif parle donc dans son dossier central du sport, du business infâme qu’il est devenu, mais aussi de l’aventure collective et populaire qu’il pourrait être, avec au programme : un entretien avec le journaliste sportif Philippe Jérôme, qui a couvert pour l’Huma pendant des décennies les Coupes du monde et les coupes d’Afrique, une rencontre avec Eyery Gebru, cycliste éthiopienne et niçoise qui espère participer aux prochains J.O. dans l’équipe des réfugiés, réflexion sur l’inclusion des personnes transgenres dans les catégories des sports de compétition, étude des liens entre les stades et les luttes de rue, recension des clubs gauchos comme le FC Sankt Pauli ou le Ménilmontant FC 1871
Le Mouais #32NOUS, VIOLENTS ?Dans le numéro 32, consacré à la violence, celle que l’on subit et celle d’autodéfense des opprimé.e.s, on discute de tout ça, en se basant sur cette phrase incroyable de notre abbé punk préféré : « Ceux qui ont pris tout le plat dans leur assiette, laissant les assiettes des autres vides, et qui, ayant tout, disent avec une bonne figure “Nous qui avons tout, nous sommes pour la paix !”, je sais ce que je dois leur crier à ceux-là : les premiers violents, les provocateurs, c’est vous ! Quand le soir, dans vos belles maisons, vous allez embrasser vos petits-enfants, avec votre bonne conscience, vous avez probablement plus de sang sur vos mains d’inconscients, au regard de Dieu, que n’en aura jamais le désespéré qui a pris les armes pour essayer de sortir de son désespoir. »
Le Mouais #31L’AVALEUR TRAVAILLa Grande Démission est une gigantesque vague de démissions qui nous vient des États-Unis post Covid-19. Des millions d’individus ont quitté leur emploi à cause d’un salaire trop bas et de conditions de travail devenues inacceptables une fois passée l’introspection individuelle entraînée par les confinements. L’universitaire américain Anthony Klotz est à l’origine de cette expression sensée alerter les pouvoirs publics du fait que l’époque de la soumission de l’employé exploité obéissant et docile est révolue. Les médias de droite, ceux qui traitent les gens de « fainéants », parlent quant à eux de « aquoibonisme, bras baissés, abattement collectif ». Malgré cette tendance pathologique à dénigrer leurs employés, les patrons se doivent tout de même de trouver des solutions pour que leurs boites tournent toujours. Les DRH, eux, commandent des enquêtes dans lesquelles ils découvrent qu’un humain n’est pas une fourmi ouvrière. Certains parlent d’An 1 concernant les nouveaux rapports de force entre patronat et salariat, d’autres imaginent que le « travail » tel que nous le connaissons est mort du fait que les jeunes générations ne souhaitent pas accepter ce que leurs aïeux ont subi. Et refusent catégoriquement de s’impliquer professionnellement et émotionnellement dans un système capitaliste climaticide voué à l’auto-destruction. Les contre-pouvoirs que représentaient les syndicats ne sont plus jugés efficients, le jeu est truqué et les dirigeants politiques sont vendus aux multinationales, alors autant quitter la partie et inventer d’autres modes de vie.
Organisé par Mouais les 4 et 5 juin 2022Ferme de la SauréaRevue ZReplicaLe poingMouais
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