DiscoverZD Tech : tout comprendre en moins de 3 minutes avec ZDNet
ZD Tech : tout comprendre en moins de 3 minutes avec ZDNet
Claim Ownership

ZD Tech : tout comprendre en moins de 3 minutes avec ZDNet

Author: ZD Tech : tout comprendre en moins de 3 minutes

Subscribed: 23Played: 539
Share

Description

Découvrir au quotidien les enjeux de la technologie. Le podcast de la rédaction de ZDNet, pour les professionnels à la recherche d'infos pratiques et concrètes pour mieux comprendre le marché IT et telco et son influence sur les métiers.   
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
300 Episodes
Reverse
Aujourd'hui, parlons d’un phénomène de plus en plus visible qui montre la fracturation toujours plus forte de la mondialisation et de l'économie numérique.Il s'agit de l’arrivée massive des commerçants chinois sur les plateformes de commerce en ligne russes, comme Ozon et Wildberries.C'est un sujet brulant qui mêle bien évidemment commerce, géopolitique et technologie.Pourquoi cet afflux soudain de commerçants en ligne chinois en Russie ?Et bien tout d'abord les vendeurs chinois cherchent de nouveaux marchés affirme le Financial Times. En effet, les tensions commerciales avec les États-Unis et l’Union européenne rendent plus compliqué l’accès à ces marchés.À l’inverse, la Russie, isolée économiquement à cause des sanctions occidentales, devient une alternative stratégique. Selon la marketplace russe Ozon, pas moins de 100 000 commerçants chinois utilisent aujourd’hui leur plateforme, contre seulement 10 000 en 2022.Mais au delà des contingences internationales, les vendeurs chinois voient dans l'économie russe un véritable débouché.Un nouveau débouchéLes plateformes russes offrent en effet un accès direct à un marché qui manque de produits après le retrait de nombreuses marques internationales.Les marchands chinois peuvent ainsi répondre à cette demande croissante, que ce soit pour des produits électroniques, des meubles ou des articles ménagers.Par exemple, une vendeuse appelée Jen Yang a ouvert plusieurs boutiques sur Ozon. Résultat : 30 % de ses revenus de commerce électronique viennent désormais de la Russie.Tout n'est pas rose au pays de Vladimir PoutineMais tout n'est pas rose au pays de Vladimir Poutine pour les boutiques en ligne chinoises.Les commerçants doivent s’adapter à des règles complexes. Certains ouvrent même des entreprises locales pour éviter les sanctions et faciliter les paiements.Malgré cela, des obstacles subsistent, comme la conversion des bénéfices en yuan et les restrictions imposées sur certains produits pour respecter les lois internationales.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd’hui, parlons d’un défi de taille pour les entreprises. Il s'agit de contrôler l’utilisation des outils d’intelligence artificielle par leurs salariés. C'est un véritable défi parce que l'invasion de l'IA en entreprise soulève autant d’opportunités que pose des questions.D'abord, il faut acter désormais l’adoption rapide et discrète de l’IA par les salariés. De nombreux employés se tournent vers des outils comme ChatGPT pour améliorer leur efficacité au travail. Que ce soit pour rédiger des textes, écrire du code ou effectuer des recherches, ces outils se sont glissés dans le quotidien des professionnels, parfois sans l’aval explicite de leurs entreprises.Un exemple ? Une employée de la néo-banque allemande N26 me racontait la semaine dernière que son manager avait interdit en interne l'utilisation de ChatGPT. Mais que le site était accessible depuis les postes de travail. Ce qui fait que tout le monde l'utilise chez N26.Et N26 n'est pas seule dans ce cas. Une étude révèle que près d’un quart des employés aux États-Unis utilisent déjà ces technologies chaque semaine, avec des pics atteignant 50 % dans les secteurs comme le logiciel ou la finance.Beaucoup d’entreprises manquent encore de règles clairesSurtout, face à cette adoption rapide, beaucoup d’entreprises manquent encore de règles claires. Certaines, comme Apple et Samsung, ont commencé par interdire totalement l’usage de ChatGPT, souvent par crainte pour la sécurité des données.Mais ces interdictions strictes deviennent vite impraticables à long terme. C'est pourquoi N26 a proposé récemment à ses employés l'utilisation de Gemini de Google intégré à Google Workspace, dont la banque est cliente. Mais il est difficile de changer les habitudes une fois que vos employés utilisent de manière tout à fait sauvage et à l'envie ChatGPT.Il faut donc accompagner les employés en cas de comportements inappropriés, avec une approche non punitive pour éviter la récidive et encourager un usage responsable.La méfiance de l'IA persiste chez les salariésMême dans les entreprises où l’IA est acceptée, beaucoup d’employés préfèrent garder pour eux leur utilisation de ces outils. Pourquoi ? Parce qu'ils ont peur d’être jugés comme paresseux.Pire, ils ont peur de rendre visible une productivité accrue qui pourrait conduire à des suppressions de postes.L’intégration de l’IA au travail demande donc un équilibre subtil : fournir des outils fiables, établir des règles claires, et surtout, construire une confiance réciproque entre employeurs et salariés.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd’hui, évoquons une nouvelle initiative ambitieuse de l’Union européenne. Il s'agit de la création des premières usines d’intelligence artificielle sur le continent. Une stratégie qui pourrait transformer l'Europe en leader mondial de l'IA. Mais la France semble tout à fait absente de ce plan ambitieux.Sept sites stratégiques ont été sélectionnés. L'Union européenne a validé la construction de sept usines d'IA qui doivent être opérationnelles d'ici 2026. Ces usines seront réparties entre l'Espagne, l'Italie, la Finlande, le Luxembourg, la Suède, l'Allemagne et la Grèce.Ces lieux ont été choisis pour leur capacité à accueillir des infrastructures de calcul puissantes et pour leur potentiel de collaboration avec des start-ups, l'industrie et les chercheurs. Par exemple, en Espagne, l’usine sera adossée au supercalculateur MareNostrum 5, un système déjà connu pour ses performances impressionnantes.Un financement européen ambitieuxCes usines représentent un investissement combiné de 1,5 milliard d’euros, financé à la fois par les États membres et des programmes européens comme Horizon Europe et Europe numérique.Cet argent servira à développer des superordinateurs optimisés pour l’IA. Ce type de machines est essentiel pour entraîner des modèles complexes qui demandent une puissance de calcul énorme. Et c'est nécessaire puisque former un modèle d'IA comme ChatGPT peut nécessiter plusieurs semaines sur des centaines de processeurs !Enfin, ces usines ne se limiteront pas à fournir de la puissance brute. Elles hébergeront également des plateformes d’expérimentation pour tester et valider de nouveaux modèles. En Finlande, par exemple, des outils spécialisés permettront aux chercheurs et aux PME de développer des IA de confiance.Où est la France dans ce plan ?Pourquoi l'Hexagone, dont le président à annoncé il y a deux ans avec tambour et trompette un plan IA, est le grand absent ?Et bien il semble que les États membres de l'UE peuvent encore proposer de nouveaux projets d’usines jusqu’en février 2025. Ce qui promet une deuxième vague de développement. Peut-être qu'un site français sera alors mise en avant.Avec cette initiative, l’Union européenne veut clairement s’imposer comme un acteur incontournable de l’intelligence artificielle, tout en soutenant son écosystème local. Henna Virkkunen, vice-présidente exécutive de l’UE, l’a résumé ainsi : « Grâce aux supercalculateurs européens, nous donnons les moyens à nos start-ups de passer à l’échelle supérieure. »Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Parlons aujourd'hui des ambitions d'Apple pour relancer la croissance de ses iPhones. Après des années de nouveaux modèles tous plus ennuyeux les uns que les autres, la firme de Cupertino prévoit des changements majeurs pour ses prochains modèles. Entrons dans le détail avec Mark Gurman le spécialiste Apple de Bloomberg.Premièrement, Apple travaillerait sur des iPhones plus fins et surtout pliables.Pour vous donner une idée, sachez d'abord que les modèles d'iPhone actuels font environ 8 millimètres d'épaisseur. L'idée est de séduire les utilisateurs à la recherche d'un design plus épuré et léger. Mais descendre sous les 8 millimètres tout en préservant la solidité des smartphone est un défi, et Apple le sait. En 2014 par exemple l’affaire Bendgate avait révélé des problèmes de rigidité des iPhones 6 et 6 Plus.En parallèle, Apple prévoit de lancer deux appareils pliables. Le premier serait un iPhone avec un écran qui se plie pour devenir plus compact. Le second, plus ambitieux, pourrait se déployer en une tablette de 19 pouces. Soit un écran presque aussi grand qu’un moniteur de bureau.Reste que Apple prend son temps. Contrairement à Samsung ou Huawei, déjà présents sur ce marché des smartphones pliables, Apple patine sur ce sujet depuis plusieurs années.Alors pourquoi ce virage stratégique de la part de la marque à la pomme ?Et bien tout simplement parce que les ventes d’iPhones stagnent. En 2024, elles n'ont progressé que de moins de 1 %.Depuis la dernière rupture de l’iPhone X en 2017, Apple ne propose pas grand chose de neuf. Oui, les puces sont plus rapides. Oui, les appareils photo sont meilleurs de génération d'iPhone en génération d'iPhone.Mais l’arrivée d’appareils pliables pourrait raviver l’intérêt des utilisateurs, surtout après le succès fort limité du dernier iPhone 16.Et un exemple historique montre que ce type de changement peut porter ses fruits. En 2014, l'iPhone 6 Plus, avec son grand écran, avait déclenché une véritable vague de croissance.Apple regarde désormais au-delà de l’iPhoneLe casque de réalité virtuelle Vision Pro est un premier pas vers des produits innovants. Mais avec son prix de plus de 4000 euros, son adoption reste forcément limitée.Apple envisage une version plus abordable qui utiliserait un iPhone pour alimenter le casque, bien que des défis techniques subsistent.Avec ces projets, Apple espère renouer avec la croissance.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd’hui, on parle d’une nouvelle fonctionnalité des smartphones Google Pixel qui pourrait bien prolonger la durée de vie de vos batteries.Il s'agit du chargement par contournement, avec une limite de charge à 80 %.Vous voulez savoir comment ça marche et comment l’activer ? C’est parti !pourquoi limiter la charge à 80 % ?Une batterie fonctionne sur des cycles de charge et de décharge. Et chaque cycle use un peu plus ses composants. Concrètement, si vous laissez souvent votre téléphone se décharger complètement ou rester à 100 % trop longtemps, sa capacité à tenir une charge diminue avec le temps.Google a donc mis en place une nouvelle fonction pour éviter à la batterie de subir des cycles inutiles lorsqu’elle est branchée. Une fois la charge atteinte à 80 %, le téléphone est alimenté directement par la prise, contournant ainsi la batterie. Cela réduit ainsi son usure et aide à prolonger la durée de vie de la batterie.Mais cette fonctionnalité a un second bénéfice pratique. Oui car le téléphone est moins mis à contribution, et reste plus frais.Le téléphone chauffe moinsCette fonctionnalité est idéale si vous avez l’habitude de laisser votre téléphone branché, sur un bureau par exemple ou pendant une session prolongée de streaming.La batterie restant à 80 %, le téléphone chauffe moins. Et cela est non seulement bénéfique pour la batterie, mais aussi pour les composants internes.Par exemple, si vous utilisez votre téléphone pour un appel vidéo longue durée ou des jeux en réseau, comme "FIFA 24", cette fonction pourrait réellement préserver votre appareil.Comment activer cette fonction ?Pour bénéficier de cette option, assurez-vous que votre Pixel est à jour avec la mise à jour de décembre, qui est encore en cours de déploiement.Ensuite, direction les Paramètres, puis la section Batterie. Vous trouverez une option appelée Optimisation de la charge. Activez-la et voilà, votre téléphone limitera automatiquement la charge à 80 % lorsqu’il est branché.Pour résumer, cette fonction de chargement par contournement est un vrai atout si vous cherchez à préserver la durée de vie de votre téléphone. Et si vous vous demandez si d’autres marques font de même, sachez que les derniers iPhone proposent une fonctionnalité similaire.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd’hui on plonge dans l’univers fascinant de la réalité mixte avec une annonce majeure de Samsung, Google et Qualcomm. Préparez-vous à découvrir le "Project Moohan" qui est en fait le futur casque de réalité virtuelle de Samsung.Et pour faire ça, il faut avant tout mettre sur pied rien de moins qu'un nouveau système d'exploitation, nommé Android XR.Mais revenons deux ans en arrière pour mieux comprendre. Début 2023, Samsung annonçait une alliance stratégique avec Google et Qualcomm dans le domaine de la réalité mixte.Un casque pour 2025Après deux années de labeur ponctuées par le lancement du casque d'Apple, Google lève enfin le voile sur Android XR, une version d’Android spécialement conçue pour les appareils de réalité étendue, c’est-à-dire la réalité augmentée et la réalité virtuelle.Et bien sûr le premier produit qui exploitera cette plateforme sera ce casque de VR signé Samsung, et attendu pour 2025.Samsung a donc présenté un prototype de ce casque, surnommé "Project Moohan". Pour l'anecdote, en coréen, "Moohan" signifie "infini", et cela reflète de l’ambition de Samsung : vers l'infini, et au-delà.Snapdragon XR2+ Gen 2 dans le moteurReste que sur le plan des caractéristiques matérielles, on sait encore peu de choses. Le casque devrait être léger, ergonomique et doté de caméras passantes pour mélanger virtuel et réel. Samsung promet également un affichage "illimité", qui doit permettre d'explorer des mondes virtuels avec vos mains, vos yeux et même votre voix.Sous le capot, on retrouvera la puce Snapdragon XR2+ Gen 2 de Qualcomm, une évolution du processeur utilisé dans le casque Meta Quest 3.Résultat, des performances 20 % supérieures, une résolution jusqu’à 4,3K par œil à 90 images par seconde, et une connectivité de pointe avec le Wi-Fi 7.La question essentielle de la richesse de l'écosystèmeMais aussi solide que soit le casque côté performance, la réussite commerciale ne pourra passer que par la mise sur pied d'un riche écosystème.A commencer par un écosystème logiciel. C'est pour cela que Google mise gros sur Android XR. Jeux, applications, outils de productivité : les développeurs auront à disposition des kits et SDK pour enrichir la plateforme dès son lancement.En termes de prix, bien qu’aucun chiffre n’ait été confirmé, ce casque haut de gamme devrait rivaliser avec l’Apple Vision Pro. Bref, attendez-vous à un tarif premium.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd’hui, voici pourquoi Lisa Su, la PDG d’AMD, vient d'être nommée PDG de l’année 2024 par le magazine Time.Il faut dire qu'au milieu des annonces autour de la bataille de l'IA entre Qualcomm, Nvidia et Intel, AMD apparaît moins dans les titres de presse. Pourtant, la PDG de ce spécialiste de l'infrastructure vient d'être honorée.Alors pourquoi ce titre si prestigieux ?AMD a centuplé sa capitalisation boursièreEt bien pour commencer AMD a centuplé sa capitalisation boursière sous la direction de Lisa Su. En 2014, quand elle prend les commandes de ce géant des semi-conducteurs, l’entreprise traverse une période difficile.Mais grâce à une stratégie audacieuse et une vision claire, AMD est passé en 10 ans d’une capitalisation boursière de 2 milliards de dollars à plus de 200 milliards aujourd’hui.Un des plus grands tournants initié par la femme d'affaires a été le développement et la commercialisation de la gamme de processeurs AMD EPYC. Ce sont ces puces qui ont permis à AMD de devenir un acteur majeur dans les secteurs des serveurs informatiques et des centres de données. Sous le règne de Lisa Su, la part de marché de l'entreprise dans ce secteur est passée de 1 % à près de 34 %. De quoi damer le pion à l'éternel rival Intel, qui vient lui de perdre son PDG, mis de force à la retraite.Et les processeurs EPYC équipent aujourd’hui certains des superordinateurs les plus rapides et les plus économes en énergie au monde.La reine de l'innovationLe second point, c'est que Lisa Su est aussi une experte de l’innovation. Sous son leadership, AMD a investi massivement en recherche et développement, avec un montant de près de 6 milliards de dollars rien qu’en 2023.Ces investissements permettent à AMD de proposer désormais des solutions d’infrastructure pour l’intelligence artificielle, un domaine clé pour l’avenir.À titre d’exemple, AMD a récemment racheté Silo AI, un laboratoire d’IA en Europe, et ZT Systems, un fournisseur d’infrastructure spécialisé pour les géants du cloud.La plus grosse acquisition du secteur, c'est ellePour couronner le tout, Lisa Su a aussi marqué l’histoire des semi-conducteurs en réussissant la plus grosse acquisition jamais réalisée dans ce secteur. Il s'agit de celle de Xilinx, spécialiste de l’informatique adaptative.Une opération qui a fait d'AMD un leader incontournable du secteur.Née à Taïwan et diplômée du prestigieux Massachusetts Institute of Technology, Lisa Su a toujours été une pionnière. Elle a commencé sa carrière chez IBM et pilote aujourd'hui une entreprise à la pointe de l'innovation.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
On plonge aujourd'hui dans l’univers fascinant de l’informatique quantique avec Google, qui vient de franchir une étape importante dans la course aux ordinateurs du futur.Google vient en effet de présenter son dernier processeur quantique, baptisé Willow, et fabriqué dans une usine de l'entreprise. Ce processeur utilise 105 qubits, ces fameuses unités d’information quantiques qui remplacent les bits traditionnels.Et le problème c'est que les qubits sont incroyablement instables et génèrent beaucoup d’erreurs. Mais cette fois, Google affirme avoir surmonté cet obstacle majeur.Plus il y a de qubits, moins il y a d’erreursGrâce à un nouveau système de correction d’erreurs, Google fait en sorte que plus il y a de qubits, moins il y a d’erreurs."Nous avons dépassé le seuil de rentabilité", a déclaré Hartmut Neven, qui dirige l'unité d'IA quantique de Google. "Nous avons mis fin à un défi majeur dans le domaine de la correction d'erreur quantique, un défi vieux de trente ans".C'est cette avancée qui est décrite comme une première dans le domaine de l'informatique quantique.Les progrès restent théoriques ou expérimentauxReste que l'utilisation d'applications sur des ordinateurs quantiques est encore du domaine du futur. Pour l’instant, les progrès de cette jeune discipline restent théoriques ou expérimentaux.Par exemple, Google explique que son processeur pourrait résoudre en cinq minutes un problème mathématique qui prendrait des milliards d’années à un ordinateur classique.Certes, c'est impressionnant. Mais ce problème mathématique n’a pas d’applications concrètes.Une féroce compétitionL’objectif est en fait de développer des ordinateurs capables de résoudre des enjeux réels, comme par exemple concevoir de nouveaux médicaments ou optimiser les batteries électriques. Les experts estiment que ces applications pratiques pourraient voir le jour d’ici 2030.Surtout que l'informatique quantique est l'objet d'une compétition intense. Google n’est pas seul dans la course. IBM, Amazon ou encore des start-ups comme Alice & Bob rivalisent d’innovations. Et chacun emprunte un chemin différent.Alors que Google mise sur des avancées scientifiques comme la correction d’erreurs, IBM se concentre sur des usages commerciaux et la formation au quantique via le cloud. Les deux géants s’affrontent aussi à coup de publications scientifiques et de nouveaux processeurs.Et certains rivaux de Google produisent des puces avec un plus grand nombre de qubits. Mais Google dit de son côté se concentrer sur la fabrication des qubits les plus fiables possibles.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Parlons aujourd'hui des défis des banques et des compagnies d’assurance face à leurs investissements dans le cloud computing.D’après une étude publiée par le Capgemini Research Institute, la plupart des institutions financières n’arrivent pas encore à exploiter pleinement le potentiel du cloud computing.Moins de 40% des dirigeants de ces organisations se disent très satisfaits des résultats obtenus. Pourquoi ? Eh bien, plusieurs raisons à cela.Optimisation ou changement du modèle d'affairesD'abord, les attentes sont différentes en fonction des acteurs. Les banques et les compagnies d’assurance traditionnelles adoptent le cloud principalement pour améliorer leur efficacité opérationnelle. 84 % des répondants de l'étude citent cet argument.Mais chez les fintechs et les insurtechs, c'est-à dire les jeunes entreprises du secteur qui reposent sur l'innovation technologique, l’enjeu principal, c’est de booster les ventes.Cette divergence montre que les institutions plus traditionnelles perçoivent encore le cloud computing comme un outil d’optimisation, là où les innovateurs l’utilisent pour transformer leurs modèles d’affaires.Des obstacles techniquesSecond point, le cloud computing soulève encore des obstacles techniques.Car oui, la migration vers le cloud reste complexe. Beaucoup d’organisations adoptent une approche dite « lift-and-shift », c’est-à-dire qu’elles déplacent leurs données et applications existantes vers le cloud sans réelle transformation.Résultat, des coûts imprévus, des problèmes de gouvernance et une efficacité limitée. Par exemple, seulement 27 % des dirigeants se disent satisfaits de l’évolutivité apportée par le cloud.Comment faire mieux ?Selon le rapport, seules 12% des banques et compagnies d’assurance peuvent être considérées comme des « innovateurs dans le cloud ». Ces leaders adoptent une approche « cloud-native », misant sur des plateformes conçues spécifiquement pour le cloud.Et voici un exemple intéressant. Certaines compagnies d’assurance utilisent le cloud pour intégrer des outils d’intelligence artificielle et fournir des offres hyper-personnalisées à leurs clients.Cela leur permet non seulement d’innover, mais aussi de fidéliser leur clientèle.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd’hui, parlons météo et intelligence artificielle, avec une annonce qui pourrait bien révolutionner la façon dont nous prévoyons le temps qu'il fera dans les jours qui viennent.Google affirme avoir développé un modèle d’IA, baptisé GenCast, capable de prédire la météo avec une précision inégalée sur une période de 15 jours.Oui car de la précision sur 15 jours, c'est une véritable prouesse technologique.Une prévision détaillée en seulement 8 minutesGenCast est une création de DeepMind, le laboratoire d’IA de Google basé à Londres. Ce modèle a été entraîné sur des décennies de données météorologiques, de 1979 à 2018, pour analyser la température, la vitesse du vent et la pression atmosphérique.Résultat, il peut produire une prévision détaillée en seulement 8 minutes. Et ce alors que les outils traditionnels mettent plusieurs heures pour réaliser la même tâche.De quoi permettre de nouveaux cas d'usage.Mieux anticiper dans un temps très courtCar là où GenCast se démarque vraiment, c’est dans sa capacité à anticiper des phénomènes climatiques extrêmes comme des vagues de chaleur, de froid intense ou encore des vents violents.Ce modèle a surpassé les outils existants dans 97 % des cas étudiés pour l'année 2019, notamment lors de catastrophes naturelles. Imaginez ce que cela peut changer. Une telle précision doit permettre aux autorités de mieux anticiper.Par exemple, lorsqu’un ouragan s'approche, chaque heure gagnée pour évacuer des populations peut être déterminante.L'IA n'est pas la solution définitiveEnfin, ce système rencontre des défis et des limites. Oui, ce modèle n’est pas parfait et ne remplace pas les systèmes actuels. Il est conçu pour les assister, assure Florence Rabier, directrice du Centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen terme.Pourquoi ? Parce que cette IA dépend des données et des modèles traditionnels pour fonctionner.Par ailleurs, ces travaux de recherche sont loin de faire l'unanimité chez les météorologistes. En février dernier, la mise en place d'un logiciel d'automatisation des prévisions chez Météo France, nommé Alpha, avait provoqué une grogne en interne. Et surtout, deux épisodes neigeux en Ile de France et en Picardie n'avaient pas été correctement anticipés.Enfin, l'an passé à la même époque, DeepMind avait déjà annoncé que son modèle était capable de faire mieux qu'un modèle traditionnel. La chose amusante, c'est que l'an passé ce modèle se nommait GraphCast. Avec ce nouveau nom, GenCast, DeepMind se met donc à l'heure de la mode de l'IA générative. Et surtout, le temps d'analyse a été fortement réduit.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd’hui, on parle de sécurité et d’intelligence artificielle avec une affaire qui fait grand bruit. La FTC, l’autorité américaine de la concurrence, accuse la société Evolv Technologies de publicité mensongère concernant ses scanners de sécurité à base d'IA.On va voir ensemble ce que cela implique, notamment pour les établissements scolaires qui ont adopté ces technologies outre-Atlantique.Premier point, les promesses vendues par cette société sur la performance de l'IA en matière de sécurité n'ont pas été tenues.Détecter les armes avec l'IAEn juin 2022 l'ancien directeur général d'Evolv, Peter George, s'était vu demander si son entreprise aurait pu empêcher la tragique fusillade dans l'école d'Uvalde, au Texas, où 19 élèves et deux enseignants ont été tués.Il avait alors répondu "Lorsque quelqu'un passe par notre système et qu'il possède une arme dissimulée ou non, nous la trouvons, un point c'est tout."Evolv affirmait en effet que ses scanners pouvaient détecter des armes tout en ignorant les objets inoffensifs, comme des bouteilles d’eau ou des classeurs.Lacunes et marketingOr, la réalité s'est avérée bien différente. Non seulement les scanners ont déclenché de nombreuses fausses alarmes pour des objets banals, mais pire, dans certains cas, ils ont échoué à repérer des armes.Et ce dans des conditions réelles. Des écoles qui avaient investi des millions de dollars dans ces équipements ont constaté des lacunes graves, mettant en question la sécurité des élèves.Deuxième point, ces lacunes ont désormais des conséquences légales et financières importantes.Les autorités américaines ont exigé qu’Evolv modifie ses pratiques marketing. Les écoles qui ont acheté ces systèmes entre 2022 et 2023 pourront également annuler leurs contrats.La performance des scanners n'a jamais évoluéDe plus, la société fait face à des recours collectifs d’actionnaires. Ils estiment avoir été trompés sur les capacités réelles des produits. Surtout qu'une des grandes promesses de l'IA, c'est de s'améliorer en apprenant. Ici, la performance des scanners n'a jamais évolué.Enfin troisième point, cette affaire met en lumière une problématique plus large. Surfant sur l'effet de mode, des fournisseurs survendent les capacités de l'intelligence artificielle. Or, ils ne sont en aucun cas une solution miracle.Méfiez-vous donc des discours commerciaux qui à domicile ou au bureau vous promettent monts et merveilles grâce à l'IA. C'est souvent survendu, et parfois, tout simplement, ça ne marche pas du tout.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd’hui, on parle d'une nouvelle ambition européenne dans le domaine du spatial qui pourrait changer la donne dans le domaine des télécommunications par satellite. Airbus, Thales et Leonardo envisagent de s’associer pour concurrencer Starlink, le réseau satellite d’Elon Musk. Ce projet porte le doux nom de code "Bromo".Il repose sur un modèle déjà existant dans l’industrie. C'est celui de MBDA, un fabricant européen de missiles codétenu par Airbus, Leonardo et BAE Systems.L’idée ? Créer une entreprise commune, regroupant les actifs des trois géants européens. Ce modèle permettrait d’éviter qu’un partenaire rachète les actifs des autres, tout en garantissant une gouvernance commune.Alors pourquoi une telle alliance maintenant ?Le secteur spatial européen traverse une période difficile. D’un côté, l'américain Starlink, avec ses milliers de satellites en orbite, domine de plus en plus le marché mondial des télécommunications spatiales.Et de l’autre, des fabricants européens qui accumulent les pertes. Par exemple, Airbus Defence and Space, la division spatiale d’Airbus, fait face à des charges importantes et prévoit de supprimer jusqu’à 2 500 emplois d’ici 2026.Mais il s'agit surtout d'un enjeu stratégique pour l’Europe. Ce projet ne concerne donc pas seulement la concurrence avec Starlink, mais aussi la souveraineté technologique de l’Europe.Reprendre l’initiative dans un secteur crucialSi ce partenariat voit le jour, il pourrait permettre à l’Europe de reprendre l’initiative dans un secteur crucial pour les télécommunications, la défense et même l’exploration spatiale.Un exemple concret : imaginez un réseau satellite européen capable de fournir une couverture internet dans les zones les plus reculées, tout en répondant aux besoins stratégiques des gouvernements. Cela limiterait la dépendance à des acteurs comme Starlink, souvent perçu comme trop proche des intérêts américains.Exemple : dans la guerre en Ukraine, le multimilliardaire Elon Musk, propriétaire de Starlink, a tout d'abord donné un avantage décisif aux forces de Kiev. Et ce avant d’interférer dans le conflit en privant ces dernières d’accès lors d’une offensive en Crimée.Et le projet Bromo n'est pas la seule initiative en cours. Début novembre, La Commission européenne annonçait la mise sur pied du programme Iris, avec le français Eutelsat à la baguette et Orange, Thales et Airbus parmi les sous-traitants. Composée de plus de 290 satellites, la constellation fournirait, d’ici 2030, des services à la fois gouvernementaux et commerciaux.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Il s'agit d'un système biométrique européen pour les frontières, nommé EES pour Entry Exit System. Il doit être déployé par un consortium mené par l'ESN française Atos. Et ce déploiement rencontre de gros problèmes. Ce projet ambitieux a été retardé de trois ans.L’EES est un système informatique que l’Union européenne veut déployer pour améliorer la gestion des frontières de l'Union. En utilisant les technologies de reconnaissance faciale et d'empreintes digitales, ce système doit remplacer les traditionnels tampons sur les passeports pour mieux suivre les entrées et sorties des voyageurs étrangers.C'est un projet prioritaire puisque à date, il n'est pas possible de suivre les mouvements transfrontaliers.Retard et coût supplémentaireInitialement prévu pour 2022, le projet a déjà connu quatre retards majeurs. Il ne devrait pas voir le jour avant 2025.En cause, un consortium mené par Atos qui n’a pas su tenir ses engagements. Car oui, Atos, confronté par ailleurs à de multiples problèmes, est aujourd'hui au cœur des critiques. En partenariat avec IBM et Leonardo, l'entreprise a signé un contrat de 142 millions d’euros pour mener à bien ce projet.Mais selon des sources internes mentionnées par Bloomberg, la société française a accumulé les erreurs. Et de citer à titre d'exemple des équipements incomplets, ou encore des équipes sous-qualifiées et enfin des délais non respectés. Résultat, des coûts supplémentaires de 20 millions d’euros pour l’Union européenne.Un enjeu technologique et politiqueReste que ce projet EES n'est pas seulement un enjeu technologique.Car au-delà des problèmes techniques, ce projet est hautement symbolique. En intégrant pour la première fois les systèmes d'immigration des 29 pays de l'espace Schengen sous un parapluie technologique commun, il transformera le contrôle des frontières d'une question nationale en une question européenne. De quoi empêcher les gouvernements nationaux de mettre en œuvre leurs propres politiques protectionnistes de gestion des frontières.Pour éviter le chaos aux frontières, l'Union prévoit désormais un lancement progressif, pays par pays.Echecs en sérieEt cet échec alimente aussi les critiques sur la capacité de l’Europe à mener de grands projets technologiques.Hormis l'ESS, l'UE a déjà trébuché sur une initiative de modernisation des opérations douanières en 2020.Et Gaïa-X, une plateforme de cloud computing européenne destinée à lutter contre la domination de Microsoft, Google et Amazon sur le secteur, n'a jamais réussi à prendre de l'ampleur.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd’hui, on parle des nouvelles restrictions imposées cette semaine par les États-Unis à l’industrie chinoise des semi-conducteurs. C'est la troisième campagne de sanctions en quelques années, et les conséquences pourraient être lourdes pour Pékin.Alors voyons ensemble tout d'abord l’objectif de ces nouvelles mesures. L’administration Biden souhaite limiter l’accès de la Chine à des technologies avancées, notamment celles qui permettent de développer des puces destinées à l’intelligence artificielle ou à des usages militaires.Pour cela, 140 nouvelles entreprises chinoises ont été ajoutées à la liste des entreprises sanctionnées par les Etats-Unis. Les sociétés chinoises inscrites dans cette liste ne peuvent plus recevoir de matériel en provenance des Etats-Unis et de pays alliés sans une licence spéciale accordée au compte goutte par les autorités américaines.Samsung pourrait perdre 30 % de ses ventes de puces mémoire HBMParmi elles, des fabricants d’équipements pour semi-conducteurs comme Naura Technology Group. Ces restrictions visent à ralentir les ambitions chinoises en matière de production de puces de nouvelle génération.Les nouvelles règles affectent particulièrement les puces mémoire à large bande passante. Ces puces sont essentielles pour faire tourner des applications informatiques haut de gamme comme celles qui permettent de faire de l’entraînement de modèles d’intelligence artificielle.Par exemple, Samsung, l’un des leaders dans ce domaine, pourrait perdre une partie importante de son marché chinois, qui représente environ 30 % de ses ventes de puces mémoire HBM.Les restrictions américaines ne s’arrêtent pas aux frontières des entreprises américainesEnfin pourquoi des sanctions américaines contre la Chine ont-elles une répercussion mondiale ?Oui, les restrictions américaines ne s’arrêtent pas aux frontières des entreprises américaines. Elles s’appliquent aussi aux équipements fabriqués dans des pays comme Israël, Singapour ou Taïwan. Pourquoi ? Et bien parce que le rapport de force entre les Etats-Unis et ces pays penche en faveur du premier. Si Taïwan n'obéit pas à la loi américaine sur les sanctions, le pays s'expose à des représailles.Du côté chinois, la réponse est vive. Le ministère des Affaires étrangères accuse les États-Unis de compromettre les chaînes d’approvisionnement mondiales. Reste que malgré les efforts de la Chine pour développer une production locale, elle reste encore dépendante de technologies venues de l’étranger.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd’hui, parlons d’un coup de tonnerre en provenance d'Australie. Le pays vient d'interdire l'accès aux réseaux sociaux pour les moins de 16 ans. Une décision sans précédent qui suscite bien sûr débats et interrogations.Le Parlement australien a adopté la semaine dernière une loi unique en son genre. Elle interdit aux moins de 16 ans d’accéder aux plateformes comme TikTok, Snapchat ou Instagram.Pourquoi ? Le gouvernement pointe du doigt les risques pour la santé mentale des jeunes, de nombreux cas de harcèlement en ligne, mais aussi les dangers liés aux prédateurs en ligne.Anxiété et dépression chez les adolescentsPar ailleurs, une étude récente indique qu’un usage intensif des réseaux sociaux est souvent associé à l’anxiété ou à la dépression chez les adolescents.Pour autant, cette décision divise énormément. Certains applaudissent ce qu’ils considèrent comme une mesure de santé publique.D’autres craignent une intrusion intolérable dans les libertés individuelles et la vie privée.Comment va être appliquée cette loi ?Et bien c'est tout un défi. Le pays des kangourous prévoit d'utiliser diverses solutions technologiques.Cela pourrait passer par l’analyse biométrique. Un selfie vidéo permettait par exemple de vérifier l’âge des utilisateurs. Ou bien par la vérification via des documents officiels, qui seraient validés par des tiers.Mais ces méthodes posent question. Certaines entreprises, comme Meta ou Snapchat, s’inquiètent de la faisabilité technique et du respect des données personnelles. Et puis, que feront les jeunes qui voudront contourner ces barrières ? Se tourner vers le dark web ? Falsifier leurs âges ?Un débat mondialReste que cette mesure unique prise aux antipodes relance un débat de portée mondiale.L’Australie ouvre en effet une voie que d’autres pays pourraient suivre. Aux États-Unis, certaines lois tentent de limiter l’accès des jeunes aux réseaux sociaux, mais sans réel mécanisme d’application. En Europe, des projets similaires peinent à avancer à cause des craintes liées aux libertés individuelles.Alors, l’Australie est-elle en avance ou fait-elle fausse route ? Beaucoup demandent davantage de concertation pour éviter que cette loi, bien intentionnée, ne se transforme en un problème encore plus complexe.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, Microsoft se retrouve sous le feu des projecteurs avec une vaste enquête antitrust menée outre-Atlantique par la FTC.Voyons pourquoi Microsoft est dans le collimateur de l'autorité de régulation du commerce."Verrouillage"La FTC s'intéresse aux pratiques commerciales de Microsoft, et ce dans deux domaines clés. D'une part les logiciels de la suite Office 365, et d'autre part le cloud computing.Les concurrents de Microsoft accusent l’entreprise d’imposer des conditions de licence qui compliquent, voire rendent impossible, le transfert des données des clients Azure vers d'autres plateformes.Microsoft "verrouillerait" donc les utilisateurs dans son écosystème. Et bien entendu ce sont Google et Amazon qui crient au loup.Trump sera t-il pro Gafam ?Par ailleurs, cette enquête tombe à un moment politique clé aux Etats-Unis. Elle a été approuvée par la présidente de la FTC Lina Khan, pourrait être virée avec le retour de Donald Trump à la présidence.Reste que l’administration Trump a historiquement montré une approche complexe face aux Gafam. Un exemple intéressant est l’attribution, sous le premier mandat de Trump, d’un contrat de cloud computing de 10 milliards de dollars à Microsoft par le Pentagone, au détriment d’Amazon.Trump sera t-il pro Gafam ? Anti Gafam ? Va t-il privilégier certains au détriment d'autres ? L'avenir le dira.Un précédent en EuropeEnfin, quel est l’impact potentiel pour Microsoft de cette enquête ? Et bien l'ouverture de cette enquête aux Etats-Unis fait écho à une autre affaire, en Europe cette fois. En septembre dernier, Google s'est plaint à la Commission européenne des pratiques de Microsoft. Google affirme que la société obligeait ses clients à payer une majoration de 400 % pour continuer à utiliser Windows Server sur des clouds rivaux.Et pour finir, cette enquête ne se limite pas au cloud computing. Elle touche aussi la cybersécurité et à l’intelligence artificielle. Par exemple, des questions se posent sur la position anticoncurrentielle de de Microsoft qui intègre ses produits d'IA à ses produits phares comme Office. Cela pourrait donner à Microsoft un avantage déloyal, surtout si ces outils rendent ses solutions indispensables pour les entreprises.Pour les plus âgés d'entre nous, cela rappelle évidemment la vente liée du navigateur Internet Explorer dans Windows, une affaire jugée en 2010 comme un abus de position dominante.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd’hui, parlons d’un phénomène qui va sans nul doute transformer notre façon de travailler. Il s'agit de l’utilisation de l’intelligence artificielle par les professionnels, et notamment pour surmonter des blocages dans leur quotidien en entreprise.Car oui, vous n'êtes seul à bloquer devant une feuille blanche, ou à peiner à réaliser des micro-tâches. Premier point donc, l’IA devient un allié contre la paralysie professionnelle.D’après une étude commandée par Google Workspace, 88 % des professionnels disent utiliser l’IA pour démarrer des tâches qu’ils trouvent tout d'abord insurmontables.Rédiger l’ébauche d’un courrielIl s'agit de ses projets qui traînent parce qu’on ne sait pas par où commencer. Ces outils d'IA deviennent dans ce contexte des déclencheurs. Ils aident à casser l’inertie et à structurer les premières étapes du travail.Par exemple, l’IA peut rédiger l’ébauche d’un courriel ou fournir des idées pour une présentation. Bref, c'est une aide précieuse pour se lancer quand la charge mentale est trop lourde.Surtout que déjà l'IA des usages concrets en entreprise au quotidien.Surmonter des barrières linguistiquesL’enquête assure que 70 % des participants utilisent déjà l’IA pour rédiger des courriels, surtout lorsqu’il s’agit de trouver le bon ton ou de surmonter des barrières linguistiques.Imaginez, c'est un outil qui traduit vos idées en phrases fluides et adaptées à votre interlocuteur.De plus, 90 % des répondants apprécieraient l’aide de l’IA pour prendre des notes en réunion, particulièrement en déplacement. En clair, ce type de fonctionnalités libère l’esprit, permettant de se concentrer sur le contenu et non sur la forme.L’IA devient un moteur de leadership et de collaborationMais surtout, et c'est un fait nouveau soulevé par l'étude, il s'avère que l’IA est en passe de devenir un moteur de leadership et de collaboration.Oui, les professionnels voient aussi l’IA comme un levier pour améliorer leur impact managérial au travail.Par exemple, 86 % des répondants pensent que ces outils peuvent aider les managers à devenir de meilleurs leaders. Mais comment ? En automatisant des tâches répétitives, en améliorant les communications dans des équipes en mode hybrides ou encore en facilitant la coordination entre les différents départements de l'entreprise. Concrètement, les outils d'IA permettent aussi aux managers de se concentrer sur l’humain et sur la stratégie.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd’hui, on parle du Black Friday, cet événement commercial devenu incontournable mais qui, soyons honnêtes, n’est pas toujours à la hauteur de ses promesses. Alors, les vraies bonnes affaires existent-elles ?A dire le vrai, les rabais sont souvent moins impressionnants qu’il n’y paraît.Le Black Friday, c’est cette fameuse période où les commerçants affichent des remises spectaculaires, parfois jusqu’à moins 50 %. Mais l'UFC Que Choisir a regardé de près, et après une étude sur les chiffres de 2023, ces promotions n’étaient finalement pas aussi généreuses qu’annoncées.Rien d'extraordinairePar exemple, sur 17000 offres de smartphones relevées en novembre 2023, 56 % des prix étaient en réalité plus élevés qu’une semaine avant ! Et au final la remise moyenne sur tous les articles n'était que de seulement moins 1,6 %.Et ce n’est pas mieux du côté de l’électroménager ou des ordinateurs portables. Là, les rabais tournent autour de moins 0,5 % à moins 1,9 %. Finalement, ce sont les téléviseurs qui s’en sortent le mieux, avec une réduction moyenne de moins 3,7 %.Mais dans tous les cas ce n'est rien de bien extraordinaire quand on s’attend à de vraies bonnes affaires.La question du prix de référenceAlors d'où vient la différence entre la promesse et la réalité ? Et bien il existe un gros piège et ce piège se nomme le prix de référence.Oui, si les rabais semblent spectaculaires, c'est à cause du prix de référence. Ce fameux « prix de départ » est souvent calculé par les commerçants eux-mêmes, selon des critères peu transparents. Il peut s'agir d'un ancien tarif, d'un prix conseillé par le fabricant, voire d'un prix concurrent parfois difficile à vérifier.Et voici un exemple classique. Un produit affiché à 499 € au lieu de 799 €. Mais ce 799 €, est-il vraiment pratiqué par d’autres marchands ou était-ce un prix de catalogue d’il y a six mois ? De fait, tout cela rend la réelle valeur de la promotion très floue.Deux conseilsEnfin, troisième point, comment repérer les vraies bonnes affaires ?Première astuce, vérifiez le prix du produit chez plusieurs marchands, surtout en ligne.Deuxième conseil, méfiez-vous des prix de référence flous ou non mentionnés. Si le commerçant ne précise pas l’origine du prix, il y a de fortes chances que la remise soit trompeuse.Et enfin, pour le high-tech, sachez que les promotions les plus intéressantes sont souvent réservées au Cyber Monday, le lundi suivant le Black Friday. Si vous avez repéré un ordinateur ou un smartphone, attendez ce jour-là pour comparer.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd’hui, on parle de Pokémon Go, ce jeu mobile ultra populaire qui pousse des milliers de fans à se déplacer partout dans le monde depuis sa sortie en 2016.Ce que vous ne saviez probablement pas, c’est qu’en attrapant Pikachu ou Dracaufeu, vous participez en réalité à l’entraînement d’une IA destinée à cartographier le monde.Alors premier point, comment cela fonctionne ?Niantic, l’éditeur de Pokémon Go, a récemment révélé qu’il utilise les données générées par les joueurs pour former un grand modèle géospatial. Ce modèle aide à mieux comprendre les environnements en 3D.En clair, les joueurs, avec leurs smartphones, parcourent des lieux, prennent des photos et partagent involontairement des informations géographiques précieuses. Tout cela alimente un système de positionnement visuel, une technologie clé pour élaborer des applications de réalité augmentée et des cartes intelligentes.Par exemple, imaginez une église. Si une IA classique ne voit que sa façade, elle n’aura aucune idée de son architecture globale. Mais grâce aux joueurs de Pokémon Go, qui tournent autour de ces monuments et les photographient sous plusieurs angles, l’IA apprend à reconstituer des espaces en 3D.Mais Niantic a décidé d'aller encore plus loin avec une nouvelle fonctionnalité pour booster le recueil de données.Une nouvelle fonctionnalité pour booster le recueil de donnéesL'éditeur à récemment lancé une fonction appelée Pokémon Playground. Cette nouveauté permet aux joueurs de placer un Pokémon dans le monde réel pour que d’autres puissent le voir.Et cela implique de scanner les lieux en détail, en capturant des images sous différents angles.Résultat : des millions de photos enrichissent chaque semaine la base de données de Niantic. Impressionnant, non ?A quoi servent ces données ?Niantic affirme que les informations qui entraînent son modèle d'IA ne sont pas uniquement destinées à ses jeux. Son modèle d'IA pourrait être utilisé dans des domaines comme la robotique, la réalité augmentée, ou encore les systèmes autonomes.En somme, Pokémon Go est devenu un outil discret mais puissant pour construire des cartes 3D hyper-détaillées.Ce qui est fascinant, c’est que non seulement l’entreprise gagne de l’argent grâce à ses jeux, mais elle prévoit aussi de monétiser auprès de clients professionnels ces cartes créées… grâce à vous, les joueurs.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd’hui, on s’intéresse à une tendance révélatrice : la croissance des nouveaux abonnés à l’internet mobile ralentit.Alors pour commencer, où en est l’adoption de l’internet mobile ? Actuellement, 57 % de la population mondiale, soit environ 4,6 milliards de personnes, utilisent l’internet mobile.Pourtant, le rythme d’adoption ralentit. Alors qu’on enregistrait plus de 200 millions de nouveaux abonnés chaque année entre 2015 et 2021, ce chiffre est tombé à 160 millions depuis deux ans.Les populations les plus accessibles sont déjà connectéesDans des pays comme le Pakistan, le Nigeria ou le Mexique, la croissance plafonne. Pourquoi ? Parce que les populations les plus accessibles sont déjà connectées. Pour le reste de la population de ces pays, les barrières à la connectivité, notamment financières, freinent l’accès à l’internet mobile.Par ailleurs, des inégalités persistantes entre les grandes zones géographiques sont encore très notables.Pourquoi ? Parce que le coût des données reste un obstacle majeur dans certaines zones. C'est le cas par exemple en Afrique, où le prix du gigaoctet est en moyenne deux fois plus élevé qu’en Amérique.C'est surtout une question financièreOui, la question de la connexion n'est pas tellement une problématique technique. C'est surtout une question financière. Et voici un chiffre qui permet de bien le comprendre. Seulement 4 % de la population mondiale vit encore dans des zones sans couverture mobile. En revanche, la majorité des personnes non-connectées sont dans des régions où l’internet est disponible, mais où il coûte trop cher pour eux.Par exemple, en Inde, malgré l’explosion du nombre d'abonnement ces dernières années, 46 % de la population reste hors ligne.Et dans des pays comme la Chine ou les États-Unis, où plus de 80 % de la population utilise déjà l’internet mobile, les derniers pourcents de non-connectés sont plus difficiles à atteindre pour cette même raison.SpaceX et la ChineAlors quelles sont les solutions proposées par les acteurs de l'internet mobile pour continuer à connecter ceux qui n'ont pour l'instant pas accès aux services numériques ?Pour surmonter ces défis, c'est bien la technologie satellitaire qui offre de nouvelles perspectives. SpaceX, avec son service Starlink, est évidemment l'un des acteurs majeurs.Mais la Chine développe également son propre réseau satellite de communication par Internet. Tous deux ambitionnent de connecter les zones rurales ou isolées. Ce sont ces avancées qui pourraient permettre à des millions de personnes de rejoindre l’écosystème numérique.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
loading