Aujourd'hui, on parle de Google Lens, la fonction de reconnaissance visuelle de Google pour smartphone. Elle s'enrichit d'une nouvelle fonctionnalité pensée pour simplifier le shopping en magasin, juste à temps pour les fêtes de fin d’année. Vous allez voir, c'est pratique et ingénieux ! Mais pour l'instant, ça n'est déployé qu'aux Etats-Unis.En attendant son arrivée possible en France donc, je vous explique d'abord pourquoi c'est une innovation pour les achats en magasinCette nouveauté répond à une frustration que l'on connaît vous et moi. Il m'arrive souvent par exemple d'hésiter à acheter un produit dans un magasin parce que je ne sais si il est fiable ou si son prix est correct.Une photo et des infosGrâce à Google Lens, plus besoin de tergiverser. Vous prenez simplement une photo du produit avec Google Lens via l’application iOS ou Android. Et là vous accédez à une mine d’informations ! Par exemple des prix comparés dans différents magasins, ou encore des avis d’acheteurs.Concrètement, cela vous permet de mieux vous guider dans les rayons.Imaginez, par exemple, que vous cherchez un jouet pour Noël. Vous le photographiez dans le rayon, et en un clin d’œil, vous savez s’il est moins cher ailleurs ou ce qu’en pensent les autres parents.20 milliards de recherches visuelles par moisEt ça devrait plaire à une très grand nombre d'internautes mobiles. Car cette nouvelle fonctionnalité s'appuie sur un outil technologique, Google Lens, qui est déjà largement plébiscitée.Oui, Google Lens, c’est loin d’être un gadget. L’application est déjà utilisé pour près de 20 milliards de recherches visuelles par mois. Et 20 % de ces recherches visuelles concernent le shopping.Côté technologie, tout repose sur le Shopping Graph de Google, une immense base de données de 45 milliards de listes de produits et de données d’inventaires. Et la consultation de cette gigantesque base de données est rendue possible par les avancées de Google en matière d'IA et de reconnaissance d’images.Quelles restrictions ?Reste qu'il y a quelques limites à garder en tête, en plus de sa disponibilité pour l'instant uniquement aux États-Unis.Car oui cette fonctionnalité a des restrictions. Elle fonctionne uniquement pour certains produits comme les cosmétiques, les jouets et les produits électroniques, et uniquement dans les magasins partageant leurs données de stocks avec Google.Et, petite précision : vous devrez autoriser le partage de votre position pour en profiter.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, on parle d'un phénomène qui touche les fans de musique et les créateurs sur Spotify, la fameuse plateforme de streaming musical. Depuis quelques semaines, Spotify subit une invasion de chansons générées par intelligence artificielle. Pire, ces morceaux perturbent le fonctionnement de la plateforme et posent des problèmes pour les vrais artistes, faits de chair et d'os.Des milliers de chansons produites par des intelligences artificielles se retrouvent désormais sur Spotify, et ce parfois même sur les pages et dans les playlists d'artistes existants.Comment ? Eh bien, de faux labels comme Beat Street Music mettent en ligne ces titres de manière massive. Ces morceaux prennent des noms d'artistes générés de manière aléatoire. Mais du fait du hasard, ces noms correspondent parfois à ceux de véritables musiciens.Résultat, Spotify mélange les pages, et les fans tombent sur des albums ou des chansons qui n’ont rien à voir avec le style de leur groupe préféré.Conséquence, vous ouvrez un nouvel album d’un artiste que vous adorez… mais à l’écoute, c’est déconcertant et le son n'a rien à voir avec celui de votre chanteur préféré.Pourquoi ces faux contenus existentCe n’est pas vraiment pour tromper les fans délibérément, mais plutôt pour générer du profit.Les créateurs de ces musiques espèrent que quelques centimes par écoute, multipliés par des milliers de chansons, peuvent rapporter une petite somme d'argent. Il s'agit donc d'une forme d’optimisation douteuse, qui cause des dégâts.Les artistes touchés, souvent des petits groupes, voient ainsi leur image brouillée, et les fans sont frustrés.Comment Spotify réagit ?La plateforme dit retirer les chansons signalées par les artistes. Mais ce n’est pas immédiat.Certains groupes ont dû attendre plus d’un mois pour voir ces morceaux disparaître de leurs pages.Pendant ce temps, le mal est déjà fait. Cela provoque de la confusion pour les fans et une perte de crédibilité pour les artistes.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Bonjour à tous et bienvenue dans le ZDTech, le podcast quotidien de la rédaction de ZDNet. Je suis Elia, votre présentateur IA, et cet épisode spécial est présenté en partenariat avec Specops, le spécialiste, des logiciels de sécurité de mot de passe. Nous sommes aujourd'hui avec Noé Mantel, spécialiste produit chez Specops, et nous allons voir avec lui quels sont les outils et les méthodes pour les entreprises qui permettent de sécuriser les mots de passe des collaborateurs.Quels sont les 5 paramètres qui permettent de respecter une bonne politique de mot de passe en milieu professionnel ? Et surtout, pourquoi sont-il si important ?Noé Mantel (Specops) : Effectivement, au sein d'une politique de mots de passe Active Directory, on va retrouver cinq paramètres. primordiaux. Le premier, ça va être la longueur du mot de passe. Pourquoi ? Parce que plus le mot de passe va être long, plus il va être difficile à craquer. Donc nous, on recommande un minimum de 12 caractères, par exemple, pour un mot de passe sûr. Deuxième paramètre, c'est la complexité. Ça va être le fait d'inclure une combinaison de lettres, de majuscules, de minuscules, de chiffres et de symboles. En fait, plus il y aura de symboles différents et plus le mot de passe sera robuste.Ensuite, le troisième paramètre important, ça va être l'interdiction de mots de passe faibles. Donc on va dire un dictionnaire pour bloquer des mots de passe personnalisés. Par exemple, bloquer des mots de passe comme 1, 2, 3, 4, 5, 6, des choses qui peuvent faire référence aussi à l'entreprise, le nom de l'entreprise, ça c'est des choses qu'on va retrouver souvent, et donc ça, ça rend des mots de passe faibles qui vont être faciles à deviner pour des attaquants.En quatrième paramètre important, on va avoir l'expiration des mots de passe. Parce que même un mot de passe très fort, il peut devenir obsolète, voire compromis. C'est donc important d'avoir un mot de passe qu'on va renouveler régulièrement. Ensuite, il y a l'historique des mots de passe pour le cinquième paramètre. c'est d'empêcher les utilisateurs de réutiliser des anciens mots de passe.Pour en savoir plus, vous pouvez consulter le livre blanc de Specops sur les politiques de mot de passe.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, parlons d'une innovation signée Google pour les utilisateurs de smartphones Pixel. Cette fonctionnalité écoute vos appels téléphoniques pour détecter et vous protéger des escroqueries téléphoniques.Cette fonctionnalité repose sur l'intelligence artificielle intégrée à votre téléphone Pixel. Lorsque vous recevez ou passez un appel, l'IA analyse les schémas de conversation associés aux arnaques téléphoniques.Par exemple, un appelant pourrait demander de l'argent de manière urgente. Ou encore réclamer des informations sensibles. Mais aussi prétendre travailler pour votre banque.A ce moment-là, l'IA hisse le drapeau rougeAvec cette nouvelle fonction, votre Pixel reconnaît ce scénario, évitant ainsi de vous faire avoir. Si l'IA détecte un comportement suspect, elle déclenche une alerte.Vous entendrez alors une alarme sonore, votre téléphone vibrera, et un message "Escroquerie probable" s'affiche à l’écran. Et vous aurez alors deux choix. Soit signaler que ce n’est pas une arnaque ou bien mettre fin à l’appel sur-le-champ.A noter que tout cela fonctionne entièrement sur votre appareil, sans que les données audio écoutées par l'IA ne soient stockées ou partagées ailleurs.Comment bénéficier de cette fonctionnalitéPour en profiter, vous devez posséder un Pixel 6 ou un modèle plus récent et être inscrit au programme bêta "Phone by Google".Sur les Pixel 9, c'est Gemini Nano, une IA très récente, qui fait ce travail. Sur les Pixel 6 et Pixel 7, un modèle plus ancien est utilisé.Une fois la mise à jour installée, la détection des arnaques peut être activée dans les paramètres de l'application Téléphone ou même en cours d'appel. Attention, cette option est désactivée par défaut, donc il faudra penser à l’activer manuellement.En parallèle, Google a également déployé une fonctionnalité similaire pour son application Messages. Elle analyse les SMS pour repérer les tentatives de phishing, comme les fausses notifications de colis ou les offres bancaires frauduleuses.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, on s'intéresse à un sujet capital pour les entreprises. Voici pourquoi certaines d'entre elles commencent à déchanter face à la mise en place de projets d'intelligence artificielle.Les entreprises sont nombreuses à avoir investi massivement dans des projets d'IA, séduites par l'énorme potentiel de la technologie.Mais un analyste reconnu du secteur, David Linthicum, met en garde. La réalité de l'IA dans les grandes entreprises est bien plus complexe que ce qu'on imaginait jusqu'alors. L'IA à petite échelle, comme les assistants vocaux ou les robots domestiques, ça marche assez bien.Dès qu'on parle de déploiements massifs dans des entreprises, ça devient compliquéMais dès qu'on parle de déploiements massifs dans des entreprises, les choses deviennent beaucoup plus compliquées. Les dirigeants se rendent compte à présent que la technologie est coûteuse et que le retour sur investissement est loin d'être garanti.Selon David Linthicum, il y a quatre raisons pour lesquelles les entreprises sont perplexes quant au lien entre transformation numérique et IA.La première, c'est le mur des données. Il s'avère que, pour que l'IA fonctionne bien, il faut des données de qualité. Et pour beaucoup d'entreprises, ces données sont non seulement insuffisantes, mais souvent désorganisées, voire obsolètes. Et cela nécessite des efforts colossaux pour remettre tout ça en ordre.La deuxième raison, c’est le choc financier. Mettre en place de l'IA dans une entreprise, c’est loin d’être bon marché. En plus des coûts de matériel spécialisé, comme des processeurs GPU, il faut aussi des investissements dans les données, la formation des modèles et leur ajustement. Autant dire que les budgets des entreprises peuvent vite exploser.Ensuite, il y a le manque d’orientation stratégique. Beaucoup d’entreprises se lancent dans l’IA sans vraiment avoir réfléchi à comment cette technologie s’intègre dans leur stratégie globale. Et on ne peut pas s’attaquer à un projet d’IA sans une vision claire de ce que l’on veut obtenir.Enfin, et ce n'est pas un petit sujet, il faut aussi avoir les compétences adéquates. Il faut une expertise poussée en architecture, en science des données, et même en éthique de l'IA. Sans cela, les projets sont souvent voués à l’échec.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, nous allons parler d’Amazon Haul, la nouvelle offre à bas prix du géant du e-commerce.En lançant cette boutique en ligne, pour l'instant uniquement aux Etats-Unis, Amazon veut directement concurrencer les plateformes chinoises comme Temu et Shein, bien connues pour leurs prix au ras des pâquerettes.Qu'est-ce que propose Amazon Haul ?Avec Haul, Amazon met à disposition des internautes toute une gamme de produits variés, allant des vêtements à l'électronique en passant par des articles de beauté, des gadgets, et des articles ménagers.Le point fort ? Le prix, puisque tout coûte 20 dollars ou moins. Un exemple ? Vous pouvez acheter un organisateur de bijoux à 5 dollars, un sac à linge pour 3 dollars, ou encore des chemises pour 12 dollars.Amazon offre également des réductions sur les grosses commandes, avec 5 % de remise pour les paniers supérieurs à 50 dollars et 10 % au-delà de 75 dollars.Une stratégie très claireAmazon veut rivaliser avec les prix ultra bas de ses concurrents en provenance de Chine. On le voit écrit en gros sur les bannières sur le site, telles que "prix follement bas" et des émojis pour attirer l’attention sur les bonnes affaires.En plus, la livraison est offerte pour les commandes au-delà de 25 dollars. Ce sont des pratiques directement inspirées des méthodes de Temu et Shein.Cependant, un changement de taille est à noter : bien qu’Amazon ait bâti sa réputation sur des livraisons rapides, avec Haul, le délai est d’une à deux semaines, à peu près équivalent à celui de ses concurrents low cost.Amazon joue sur la confiance pour se démarquerEnfin, Amazon joue aussi sur la confiance pour se démarquer.Contrairement aux problèmes de contrefaçons souvent reprochés aux plateformes chinoises, Amazon affirme que tous les produits vendus sur Haul sont contrôlés et conformes aux réglementations en vigueur.Cette mesure vise à rassurer les consommateurs, notamment face aux inquiétudes croissantes aux États-Unis et en Europe concernant la qualité et la sécurité des produits importés de Chine notamment.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'intelligence artificielle générative s'apprête à bouleverser les réunions de travail multilingues.Oui, une nouvelle fonctionnalité de DeepL, le spécialiste de la traduction, assure désormais une solution de traduction vocale en temps réel.Conséquence, avec cette avancée, nommée DeepL Voice, l'intelligence artificielle fait un grand pas dans le domaine de la traduction orale avec deux nouveaux modèles.Pour les réunions de groupe et pour les conversations face-à-faceIl s'agit d'une part de DeepL Voice pour les réunions virtuelles et ensuite de DeepL Voice pour les conversations en face-à-face.DeepL Voice pour les réunions permet d’organiser des rencontres virtuelles en multi-langues. Concrètement, cela signifie que chaque participant peut s’exprimer dans sa langue maternelle et, grâce à la technologie d'IA générative, ses propos sont automatiquement traduits et affichés sous forme de sous-titres pour les autres participants. Imaginez donc une réunion où des collaborateurs français, allemands et japonais communiquent chacun dans leur langue sans barrière linguistique. Cela permet non seulement de simplifier la communication, mais aussi de renforcer la collaboration internationale.DeepL Voice pour les conversations s’adresse aux interactions en face-à-face. Ce modèle est conçu pour les appareils mobiles comme les smartphones. Il permet de traduire des échanges en temps réel dans des environnements très divers. Par exemple, lors d’une rencontre professionnelle à l’étranger, l’utilisateur peut utiliser l'application pour échanger avec son interlocuteur, en affichant les traductions sous forme de sous-titres. De quoi rendre les discussions plus fluides et accessibles.Enfin, il faut noter que Deep L assure que ses modèles d'IA sont capables de comprendre divers accents. Et DeepL Voice supporte actuellement une douzaine de langues, dont le français, l’anglais ou encore le coréen. Enfin, les sous-titres sont disponibles en 33 langues.Cette solution a déjà été adoptée par de grandes entreprises, dont une française, Brioche Pasquier. La coordinatrice de l’internationalisation de l'entreprise assure que la solution a pu rapprocher les équipes. Après avoir testé d'autres solutions concurrentes, elle dit aussi que l'avantage de celle-ci est de prendre en charge plusieurs langues en même temps lors des réunions.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Voici les premières conséquences de l'élection de Donald Trump dans le monde de la technologie et de la finance. L'arrivée au pouvoir suprême outre-Atlantique de Donald Trump pour la seconde fois a des effets immédiats sur le marché des crypto-monnaies, les actions de Tesla, ou encore l'excellente tenue du dollar américain.Pourquoi ? Parce que les investisseurs américains anticipent déjà la mise en place d'une politique économique favorable aux marchés financiers et surtout aux crypto-monnaies. Et cela d'autant plus que notre homme aura un soutien probable du Congrès des Etats-Unis.Et par conséquent très peu de contre pouvoirs pour tempérer son action. Et cela a aussi des conséquences sur le secteur des semi-conducteurs.Le Bitcoin bat tous les recordsPremièrement donc, le Bitcoin bat tous les records. L’anticipation d’une approche peu stricte en matière de régulation des crypto-monnaies par l’administration Trump stimule très fortement les marchés. Résultat, le Bitcoin a franchi la barre des 88 000 dollars, un record historique.Et cela a des conséquences sur tout l'écosystème. La plateforme d'échange de crypto-monnaies Coinbase, par exemple, a bondi en bourse de près de 20 %.Une vraie euphorie s'empare donc du secteur, avec des spéculations sur l’éventuelle création d'une réserve nationale de Bitcoins aux Etats-Unis.Tesla s'envoleCette victoire électorale donne aussi des ailes à des entreprises de la tech, comme Tesla. Il faut aussi préciser que le patron de l'entreprise, Elon Musk, est un fervent allié de Donald Trump.L’action du constructeur automobile a enregistré en début de semaine un gain de 9 %, surfant sur la vague optimiste du marché.Les investisseurs misent sur une conjoncture favorable qui pourrait même faciliter de futures réformes énergétiques, dont un soutien aux véhicules électriques.Le dollar américain grimpe égalementEnfin, le dollar américain grimpe également, atteignant son plus haut niveau en quatre mois face à un panier de devises, où l'on trouve l'euro.Et là c'est très clair. Cette appréciation du dollar est directement stimulée par les promesses de Donald Trump de réduire les impôts et d’augmenter les droits de douane.De quoi faire défaillir nous autres européens certes, mais aussi risquer une hausse de l'inflation.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, revenons sur une fausse alerte qui la semaine dernière a fait trembler les clients d'Intermarché. L’enseigne de grande distribution leur a envoyé par erreur un courriel annonçant une fuite de données personnelles due à un piratage.Mais tout cela n’était qu’une simple erreur de communication.Le jeudi 7 novembre, de nombreux clients d'Intermarché ont reçu un courriel très inquiétant. Un message les informait d'une prétendue cyberattaque.Cette panique était infondéeLe message électronique expliquait que des informations personnelles avaient été compromises et qu'il y avait un risque de fraudes, comme par exemple l’usage frauduleux des cagnottes de fidélité ou même d'usurpations d'identité.Heureusement, cette panique était infondée. Intermarché s'est vite rétracté en expliquant sur X qu'il n’y avait en fait aucune intrusion. Reste que des comptes de particuliers ont bien été visés par des tentatives de piratage il y a deux semaines. Mais aucun d'entre eux donc n'a été compromis. Le groupe Les Mousquetaires, qui gère Intermarché, ne communique pas sur le nombre de clients ayant reçu ce mail alarmant.Ce qui a créé plus encore la panique, c'est aussi que cette communication erronée arrive dans un contexte de cybersécurité très tendu. Des entreprises françaises comme Boulanger et Free ont récemment subies de vraies cyberattaques. L'opérateur Free a été victime d'un vol massif de données de ses clients, incluant même des coordonnées bancaires.Et si vous mettiez un gestionnaire de mot de passe ?Tout cela rend les clients particulièrement sensibles à toute annonce de ce type, amplifiant l'inquiétude provoquée par l'erreur d'Intermarché.Reste que pour rassurer ses clients, Intermarché a pris quelques mesures de sécurité. Bien qu'aucune donnée n’ait été compromise, l’enseigne a temporairement restreint l’accès aux comptes en ligne et demandé à ses clients de changer leur mot de passe.Intermarché rappelle aussi l'importance d'utiliser des mots de passe sécurisés, mêlant chiffres, lettres et symboles. L'entreprise encourage même l'usage de gestionnaires de mots de passe pour protéger ses comptes en ligne. Mais au delà des bons conseils, des plaintes ont été déposées et des enquêtes sont en cours. Autant dire qu'Intermarché se serait sans doute bien passé d'une telle erreur.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La Fondation Mozilla sabre dans ses effectifs. L'organisation qui publie entre autre le célèbre navigateur web Firefox vient d’annoncer le licenciement de 30 % de ses employés.Et cette décision marque un tournant qui aura une incidence sur le monde de l'open source et des logiciels libres.Deux divisions touchéesCette vague de licenciements impacte principalement deux divisions stratégiques de la Fondation Mozilla.D'abord celle chargée de la défense des droits des internautes, qui travaille notamment sur des sujets tels que la protection des données et la neutralité du net.Mais les coupes budgétaires touchent aussi l'entité en charge des programmes mondiaux. Mozilla est donc obligée de réduire la voilure sur les actions de lobbying, pourtant cruciales pour défendre un Internet ouvert.Un recentrage dans un contexte économique incertainSurtout, ce n'est pas la première coupe dans les effectifs de la fondation.Plus tôt cette année, Mozilla avait déjà réduit ses effectifs en fermant des projets comme Hubs, une plateforme 3D open source, pour se concentrer davantage sur l'intelligence artificielle.Ces coupes répétées reflètent une stratégie de recentrage sur des produits et services directement liés à Firefox et à l'IA. Mais tout ceci est effectué dans une contexte où Mozilla fait face à une situation financière fort compliquée.Google sucre Mozilla de 20 millions de dollars cette annéeCar ce qui plombe véritablement la fondation, c'est sa très forte dépendance financière à Google. Oui, c'est Google qui paye Mozilla pour rester le moteur de recherche par défaut de Firefox. Et cela depuis des années.Et la redevance de Google a baissé de 20 millions de dollars cette année. Pire, le chiffre pourrait encore baisser à l’avenir.De nombreux observateurs craignent donc que, malgré les efforts de diversification, la fondation soit de plus en plus vulnérable. Surtout que le navigateur web dominant à l'heure actuelle se nomme Chrome, et qu'il est proposé par... Google. La question de la survie de Firefox commence donc à être posée.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Quelle est l'évolution du télétravail en France ? Selon une étude récente de la Dares, un quart des salariés français télétravaillent à présent, au moins partiellement.Le télétravail, popularisé par la pandémie de Covid-19, s'est donc bien installé dans le paysage professionnel. Et il touche bien plus de monde qu'avant.Et même si certains patrons peinent à le reconnaître, cette tendance qui semblait temporaire a finalement durablement modifié nos manières de travailler. Voyons donc les trois principaux enseignements de cette étude.Le télétravail se démocratisePremier point, le télétravail est en train de se démocratiser. Avant la pandémie, seuls 9 % des salariés travaillaient à distance. En 2023, ce chiffre est monté à 26 %. Et ce qui est frappant, c'est que le télétravail n’est plus réservé aux cadres.Les professions intermédiaires et certains employés s'y mettent aussi, même si beaucoup ont dû retourner au bureau après la crise sanitaire.Surtout, le télétravail est devenu pour ces professionnels un souhait, voire une revendication. Un exemple ? Dans le secteur de la banque et des assurances, environ 30 % des employés non-télétravailleurs aimeraient pouvoir travailler à domicile, contre 22 % en 2021.De moins en moins de jours télétravaillésDeuxième point, la question de l’intensité du télétravail. Pendant le Covid, de nombreux salariés se sont mis à travailler trois jours ou plus par semaine en dehors des locaux de l'entreprise. En 2021, cela concernait 18 % des professionnels, alors qu’en 2019, seul 1 % d’entre eux passaient plus de temps à bosser à la maison qu'au bureau.Mais en 2023, cette proportion est retombée à 5 %.Cette inversion de tendance montre que, bien qu’il reste populaire, le télétravail intensif est moins courant qu'auparavant. Concrètement, il est maintenant plus fréquent de travailler en mode hybride, avec quelques jours de télétravail par semaine. Et cette pratique concerne surtout les cadres.Quelques patrons jouent le jeu du télétravailEnfin, le troisième point concerne l’amélioration des conditions de travail pour les télétravailleurs. Aujourd'hui, près de 40 % des salariés en télétravail reçoivent une compensation financière de leur employeur, contre seulement 14 % en 2021.Les entreprises investissent également davantage dans les équipements, fournissant des outils plus adaptés pour le travail à distance.Ce soutien des entreprises témoigne d'une professionnalisation du télétravail et montre qu'elles le considèrent de plus en plus comme un mode de travail pérenne.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui abordons un sujet brûlant désormais pour les entreprises et les professionnels de l'informatique. Il s'agit de la question de la stratégie de sortie de VMware. En effet, depuis que VMware a été racheté par Broadcom, les prix des services et de licences ont explosé. Et cela inquiète sérieusement les entreprises qui s’appuient sur ces technologies de virtualisation pour leurs infrastructures informatiques.Alors comment fuir sans y laisser des plumes ? Voyons ensemble trois points essentiels.Ne partez pas comme un voleurPremièrement, ne partez pas comme un voleur. Il vous faut absolument une stratégie de sortie.Certes, de nombreuses entreprises se demandent s’il ne serait pas plus avantageux de quitter rapidement VMware pour des solutions alternatives. Mais une stratégie de sortie ne doit pas être une simple réaction face aux hausses de prix. Cela permet de planifier en amont les étapes de migration vers une autre plateforme en évitant les risques majeurs.Parmi les points clés, il est essentiel de prendre en compte la complexité de la transition, le temps nécessaire et l'adaptation aux nouvelles technologies.Quelles sont les alternatives ?Deuxièmement, comment préparer concrètement une telle stratégie ?Pour sortir proprement de VMware, il est important de réaliser un audit complet des infrastructures actuelles. Il faut identifier les faiblesses, les forces, surtout prendre en compte les besoins futurs de l’entreprise.Ensuite, je vous conseille évidemment de rechercher des alternatives adaptées. Cela peut inclure des plateformes comme celles de Microsoft Azure, AWS, ou Google Cloud, qui proposent des solutions robustes de virtualisation et de sécurité.Envisager le chantier de migration des données en amontEnfin, un élément crucial de la sortie de VMware est la migration des données.Des solutions proposent des services de migration dans le cloud avec un temps d’arrêt minimal. Avec des technologies comme la réplication en ligne au niveau des blocs par exemple, cela permet d'assurer la continuité de la production informatique, sans interruption majeure.Cela est particulièrement utile pour les configurations hybrides où certaines données sont stockées sur site et d'autres dans le cloud.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd’hui, nous explorons le lien étroit entre la révolution de l’intelligence artificielle en Europe et la demande croissante en électricité.Avec l’explosion de l’IA, la demande en centres de données s'accélère.Mais cette croissance soulève un défi majeur pour le marché de l’électricité européen selon une nouvelle étude réalisée par McKinsey.150 térawattheures par an d'ici 2030Premièrement, les centres de données d’Europe sont déjà en pleine expansion. Et cette croissance va faire tripler leur consommation électrique d'ici 2030, atteignant environ 150 térawattheures par an.Cela signifie que dans six ans, les centres de données représenteront jusqu’à 5 % de la consommation totale d'électricité en Europe, contre environ 2 % aujourd'hui.Avec un tel volume, l’IA devient donc l’un des moteurs principaux de la demande énergétique du continent.230 à 275 milliards d'euros d'investissement supplémentaireEnsuite, des investissements massifs sont nécessaires pour accompagner cette transformation numérique. Pour alimenter les futurs datacenters, l'étude estime que l’infrastructure actuelle devra être renforcée avec un montant compris entre 230 à 275 milliards d'euros.Et cela n'inclut même pas la production d'électricité elle-même, je vous parle juste ici du matériel nécessaire, c'est-à dire les équipements informatiques, les équipements électriques et de refroidissement ou encore tout simplement l'immobilier.L'alimentation électrique devra de son côté de plus en plus reposer sur des énergies vertes, notamment pour respecter les engagements « net-zero » de nombreux acteurs.Le délai pour obtenir l’électricité pour un nouveau datacenter : 3 à 5 ansEnfin et surtout, l'Europe fait face à des obstacles pratiques à cette transition énergétique vers l'IA.Les infrastructures de production en amont sont insuffisantes, les équipements électriques sont parfois indisponibles, et la main d'œuvre n'est pour l'instant pas assez qualifiée pour construire ces installations.Conséquence, sur des marchés de l'électricité comme Dublin et Francfort, le délai pour obtenir l’électricité nécessaire à un nouveau centre de données peut dépasser trois à cinq ans. De quoi là aussi freiner l’essor de l’IA en Europe.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd’hui voyons pourquoi les données sont pour les entreprises le point de faiblesse et tout à la fois un élément essentiel du développement de l’intelligence artificielle et de la transformation numérique.Malgré l’intérêt croissant pour l’IA générative, de nombreuses entreprises se heurtent en effet à cet obstacle majeur. Pour aller vite, les données sont mal organisées, et donc sont difficiles à traiter et à exploiter.C'est le constat de deux récentes études, qui concluent que les données constituent le talon d’Achille de l’IA en entreprise.De nombreuses entreprises considèrent encore les données comme un coûtPremièrement, de nombreuses entreprises considèrent encore les données comme un simple coût, plutôt qu’un levier de valeur.Malgré le discours marketing ambiant donc, les entreprises qui comprennent l’opportunité stratégique que représente l'analyse de données restent rares. Pourquoi donc ? Parce que les outils de mesure de la rentabilité concrète de l'analyse des données en entreprise sont difficiles à manier.Conséquence, la majorité des cadres interrogés dans les deux études avouent manquer de méthodes pour estimer l’impact concret des données sur leurs décisions et, donc, leur rentabilité.Et le coût des données freine également les investissements en IADeuxièmement, le coût des données freine également les investissements en IA. C'est la raison pour laquelle près de la moitié des entreprises adoptent l’IA sans avoir les infrastructures de données adéquates.86 % des DSI rencontrent des obstacles liés aux données. Il s'agit principalement de difficultés d’accès aux informations en temps réel.Ce manque de préparation entraîne échecs et retards, et les dirigeants hésitent alors à intégrer l’IA dans leurs opérations.Les entreprises à la peine avec la gouvernance des donnéesEnfin, les entreprises peinent avec la gouvernance des données. Une des deux études montre que la gestion de la qualité des données, l’alignement des modèles d'IA et la transparence des flux d’information sont au cœur des difficultés.Les entreprises doivent donc être capables d’évaluer, de corriger et de maîtriser la qualité de leurs données pour éviter des erreurs coûteuses et garantir une IA performante.Et ça aussi, c'est difficile à faire.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, on s'intéresse à la montée en puissance des escroqueries en ligne pendant les fêtes de fin d’année. D’après un rapport récent de Norton, 48 % des consommateurs en ligne auraient déjà été victimes de tentatives de fraude au moment de faire leurs achats pour les fêtes. Face à ces pratiques, on va voir ensemble comment se prémunir des pièges les plus courants.D'abord, soyons attentifs à la source de nos achats.Que ce soit en naviguant sur des sites de vente en ligne ou en cliquant sur des publicités affichées sur les réseaux sociaux, les internautes sont souvent attirés par des offres très alléchantes.Le sacro saint "https"Mais attention aux apparences ! Il est recommandé de vérifier l’adresse du site pour s’assurer qu’elle commence par "https", signe de sécurisation des données. Et méfiez-vous des magasins en ligne peu connus. Lisez les avis. Scrutez les évaluations. En gros, fiez-vous à des indicateurs de fiabilité pour réduire les risques d’arnaque.Ensuite, le bon sens reste notre meilleur allié face aux prix trop bas. Les cyber-escrocs savent jouer sur notre désir de faire de bonnes affaires, surtout en cette période d’achats intensifs. Comme le dit l’adage, "si ça semble trop beau pour être vrai, ça l’est probablement". Rester sceptique devant une offre exceptionnelle vous évitera bien des mauvaises surprises !Enfin, en termes de cybersécurité, quelques pratiques simples peuvent aussi faire une grande différence.Un bon VPN sur es réseaux publicsUtiliser un VPN sur les réseaux sans fil publics, par exemple, ajoute une couche de protection supplémentaire en masquant vos données personnelles.Par ailleurs, privilégiez des mots de passe solides et changez-les régulièrement pour limiter les risques de piratage. Pour plus de simplicité, un gestionnaire de mots de passe peut même vous assister dans cette tâche.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C'est un véritable bras de fer qui oppose la Banque Centrale Européenne, la BCE, et certains gouvernements de l'Union européenne, à commencer par la France. La raison de cette lutte de haute volée concerne la mise en place de l'Euro numérique.Le conflit tourne plus globalement autour de la souveraineté et de la stabilité économique de la zone euro.Elle met aussi en lumière des tensions entre les technocrates de Francfort, c'est dans cette ville d'Allemagne que se trouve la BCE, et les responsables politiques européens.Alors, de quoi s’agit-il exactement ?L'Euro numérique est une version numérique de l’euro, la monnaie que nous utilisons tous les jours dans la zone euro. Il s'agit d'un stablecoin, c'est à dire une monnaie virtuelle dont la valeur est indexée sur une monnaie physique.Plus d'une centaine de banques centrales explorent de par le monde l'idée de créer une monnaie numérique nationale. L'idée à germé suite à la tentative malheureuse de Facebook de lancer une crypto-monnaie mondiale, le Libra, en 2019. Une initiative qui avait provoqué une onde de choc dans le monde de la finance.Créer un système de paiement paneuropéenLa BCE travaille donc sur ce sujet depuis un bon moment. Surtout que l'idée sous-jacente est de créer un système de paiement paneuropéen capable de concurrencer des géants comme Visa ou Mastercard.Pour la BCE, mettre en place l'euro numérique serait une façon de renforcer l’indépendance monétaire de l’Europe face aux entreprises américaines.Reste que ce projet n’est pas sans risque. Des gouvernements comme la France et l’Allemagne sont inquiets parce que la BCE veut fixer une limite à la quantité d’euro numérique que chaque citoyen pourra détenir.Le risque de la déstabilisation du système bancairePourquoi une limite ? Eh bien, si la BCE fixe cette limite à un montant trop important, cela pourrait amener les gens à retirer des sommes importantes des banques traditionnelles, surtout en cas de crise. On pourrait alors assister à une déstabilisation du système bancaire européen.Mais surtout, on touche ici surtout à une question de souveraineté.La BCE est censée être indépendante et garantir la stabilité monétaire. Mais certains pays de l'UE, dont la France, estiment que c’est aux gouvernements des Etats membres, et non aux technocrates de la banque centrale, de décider des règles de l’euro numérique.D’ailleurs, un diplomate le résume bien : "plus qu’un débat technique, c’est une question de pouvoir" explique t-il au site Politico.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd’hui, on s’intéresse à un projet très ambitieux de Google. Le projet se nomme Jarvis.C'est un agent d’intelligence artificielle conçu pour prendre le contrôle du navigateur de votre ordinateur afin d’automatiser certaines tâches quotidiennes.Ce projet pourrait donc transformer notre manière de naviguer sur le web. Voyons quelles sont les implications pour vous et les utilisateurs.Que fait réellement Jarvis ?Selon les informations du média The Information, Jarvis pourrait, entre autres, effectuer des recherches, acheter en ligne, ou même réserver des vols à votre place. En pratique, si vous voulez par exemple réserver un vol, Jarvis pourrait comparer automatiquement les meilleures options en fonction de vos préférences, évitant ainsi des recherches fastidieuses et chronophages.Cette innovation est possible grâce au modèle de langage de nouvelle génération de Google, appelé Gemini 2.0. Ce modèle, qui n'a pas encore été présenté, serait intégré directement à Chrome pour exécuter des actions dans le navigateur.Pour vous donner une idée de ce que pourrait être et faire Jarvis, imaginez un assistant virtuel capable de cliquer, taper, et interagir avec des sites web comme un utilisateur humain, mais plus rapidement et de manière plus précise.Google pourrait commencer à tester cette technologie dès décembre avec un groupe restreint d’utilisateurs. Et cela donnerait un avant-goût de ce que pourrait devenir votre navigation sur Internet d'ici peu.Cette automatisation soulève aussi des questionsSi Jarvis facilite les tâches du quotidien, on peut se demander si cela risque de rendre les utilisateurs trop dépendants de l’IA.D’autant plus que cet agent pourrait apprendre de vos habitudes de navigation, ce qui pose des questions de confidentialité et de sécurité des données.Comment Google envisage-t-il de protéger ces informations sensibles ? Et quelle autonomie les utilisateurs auront-ils sur les actions de Jarvis ? Les premières réponses devraient nous parvenir en décembre prochain.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd’hui, nous parlons de l’accord inédit que Meta a annoncé avoir signé avec l'agence de presse Reuters pour intégrer des contenus d’actualité dans son assistant d'intelligence artificielle nommé Meta AI. Alors pourquoi cet accord est-il si important ? Voici trois points à bien retenir pour bien comprendre.C’est le premier partenariat de ce type pour Meta à l’ère de l’intelligence artificielle. Alors que l'éditeur de Facebook et Instagram avait pris ses distances vis-à-vis des actualités dans les fils d’actualité de ces réseaux sociaux, cet accord permet à Meta AI d’accéder aux informations de Reuters en temps réel pour répondre aux questions des utilisateurs.Ce virage montre à quel point le contexte réglementaire et la demande pour des sources fiables influencent la manière dont les grandes plateformes numériques utilisent l’actualité.Reuters sera rémunéré pour l’utilisation de ses articlesDès vendredi dernier, les utilisateurs américains du chatbot Meta AI pouvaient poser des questions d’actualité, et Meta AI leur proposait en temps réel des résumés et des liens vers des articles de Reuters pour approfondir.Ce service est intégré dans les plateformes du groupe, notamment Facebook, Instagram, WhatsApp et Messenger.A noter que Reuters sera rémunéré pour l’utilisation de ses articles, mais les termes de l'accord, révélés par Axios, ne précisent pas si ces mêmes contenus serviront également à l’entraînement du modèle de langage de Meta, nommé Llama.Eviter la diffusion de fausses informationsEnfin, ce type de partenariat devient stratégique pour les entreprises spécialisées dans l'Intelligence artificielle.Elles sont sous pression pour éviter la diffusion de fausses informations, surtout en période électorale comme c'est le cas en ce moment avec les élections à la présidence des Etats-Unis.Et Meta n’est pas seule la entreprise à s’engager dans cette voie. OpenAI, par exemple, a récemment signé des accords avec plusieurs grands médias, et Microsoft paie également des éditeurs pour inclure des contenus journalistiques dans son assistant d'IA nommé Copilot.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C'est une nouveauté très attendue dans l'univers Apple. Avec l'arrivée de la nouvelle version du système d'exploitation mobile d'Apple, iOS 18.2, les utilisateurs d'iPhone dans l'Union Européenne pourront ajouter des applications web depuis des navigateurs autres que Safari sur l'écran d'accueil de leur iPhone.Ça ne vous parle pas ? Ce ne vous dit rien ? Pourtant, c'est une petite révolution. Mais surtout, pourquoi cela ne concerne que l'Europe ? C'est une réponse directe, et forcée, à la réglementation européenne qui impose à Apple d'ouvrir un peu plus son écosystème à la concurrence.Alors, qu'est-ce que cela change vraiment ? Premier point, jusqu'à présent, si vous vouliez ajouter une application web à votre écran d'accueil sur un iPhone, vous deviez absolument passer par Safari.WebKit n'est plus le gardien absoluAvec iOS 18.2, ce ne sera plus le cas. Mais uniquement pour les utilisateurs français et européens d'iPhone. Et Apple permet désormais aux navigateurs comme Chrome ou Firefox de le faire aussi.Et pas seulement avec WebKit, le moteur de Safari. Mais aussi avec leurs propres moteurs de navigation. Par exemple, une appli web ajoutée via Firefox utilisera le moteur Gecko.Et cela donne forcément une expérience plus cohérente entre l'application web et le navigateur d'origine.Influence croissante des régulations européennes sur les géants de la techCette décision découle des pressions de la Commission européenne. Apple avait d'abord envisagé de supprimer complètement cette fonctionnalité pour éviter de se plier aux règles européennes.Mais face à la menace d'une enquête, la marque a préféré finalement se conformer aux règles françaises et européennes.Cette décision montre bien l'influence croissante des régulations européennes sur les géants de la tech.La fin des app natives intouchablesEnfin, iOS 18.2 n'apporte pas seulement des nouveautés pour les navigateurs. Il inclut d'autres changements spécifiquement pour l'Union Européenne, comme la possibilité de supprimer certaines applications principales d'Apple, telles que l'App Store ou même Safari.C'est une première, car jusque-là, ces applis étaient considérées comme intouchables dans l'écosystème iOS.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C'est une véritable bombe qui vient d'éclater en début de semaine outre-Atlantique. TSMC, le géant taïwanais des semi-conducteurs, a récemment informé les États-Unis qu'une de ses puces avait été trouvée dans un produit du fabricant chinois Huawei.Alors, premièrement, pourquoi cette découverte est-elle problématique ? Eh bien, les États-Unis imposent depuis 2019 des restrictions commerciales strictes à Huawei, pour des raisons de sécurité nationale.Cela signifie que des entreprises comme TSMC, qui fournissaient auparavant des puces à Huawei, ont dû cesser leurs ventes depuis la mi-septembre 2020 pour se conformer avec l'embargo américain. Un embargo dont les termes précisent que si un acteur de la tech travaille avec Huawei, il n'a plus le droit de travailler avec une entreprise américaine.Comment cette puce a t-elle pu se retrouver là ?La présence d'une puce TSMC dans un produit Huawei soulève donc des questions sur la manière dont cette puce a pu se retrouver là, surtout dans un contexte aussi surveillé.C'est bien sûr la première question que s'est posé un cabinet d'analyste américain, qui a démonté un produit Huawei et y a fait la découverte de la présence d'une puce TSMC dans les entrailles de la machine. Après leur découverte, les analystes ont informé TSMC avant de rendre public un rapport. Ce geste a permis à TSMC de prendre les devants en notifiant les autorités américaines.Ce genre de situation montre à quel point les chaînes d'approvisionnement des semi-conducteurs sont complexes et comment il est parfois difficile de contrôler la destination finale des composants, même pour un acteur aussi puissant que TSMC.Quel est l'impact de cette révélation pour TSMC et Huawei ?Pour l'instant, le fabricant taïwanais affirme ne pas avoir fourni de puces à Huawei depuis 2020.Cependant, les autorités américaines ont indiqué qu'elles étaient "au courant de rapports" concernant d'éventuelles violations des contrôles à l'exportation.Ce qui est certain, c'est que cette situation pourrait intensifier les tensions déjà existantes entre les États-Unis, la Chine, et les entreprises technologiques impliquées. Les liens entre Huawei et TSMC vont continuer d'être scrutés de très près par Washington.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Adam zampa
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