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Auteur: Elimu Podcast

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Elimu Podcast est un podcast bilingue à vocation panafricaine. De l’Histoire sociale à l’actualité politique du continent africain, en passant par des reportages localisés et des portraits de figures importantes, nous souhaitons activement participer à la diffusion endogène des savoirs et connaissances africaines, au profit de ses jeunesses engagées. Pour nous contacter, vous pouvez nous envoyer un message par mail (elimupodcast@gmail.com) ou via les réseaux sociaux (@ElimuPodcast sur Facebook, Twitter, Instagram). Vous pouvez écouter l'émission sur : Castbox, Spotify, iTunes, TuneIn, Google Play Music, Google Podcasts, Radio Public, Stitcher, Chartable, myTuner, iHeart Radio, PlayerFM, PodBean.

Elimu Podcast is an aspiring Pan-African bilingual podcast. From the social history of the African continent to its current political events, as well as more localised stories and profiles of important figures, we aim at actively participating in the endogenous dissemination of African knowledges, geared particularly towards its engaged youth. To contact us, send us a message via mail (elimupodcast@gmail.com) or social media (@ElimuPodcast on Facebook, Twitter, Instagram). You can listen to the show on: Castbox, Spotify, iTunes, TuneIn, Google Play Music, Google Podcasts, Radio Public, Stitcher, Chartable, myTuner, iHeart Radio, PlayerFM, PodBean.
35 Episodes
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« Où va le Sénégal ? », c’est fini. Notre série d’échanges s’achève après 10 épisodes au cours desquels se sont exprimés 25 discutants aux profils variés : chercheur·e·s, journalistes, artistes, militant·e·s. Tou·te·s se sont prêtés à l’exercice de tenter de mettre des mots sur la trajectoire d’un pays en lutte contre un régime en fin de règne ; d’un pays qui se relève après ces années de plomb.Une sortie de crise – du moins institutionnelle – qui a suscité beaucoup d’espoirs mais qui repose sur la table, avec urgence, tous les thèmes structurants dont nous avons tenté de brosser le portrait au cours de cette série. Ceux d’un Sénégal à la vitrine démocratique brisée, aux droits humains bafoués, à la presse réprimée, à la justice instrumentalisée. Un Sénégal où continue de prospérer la Françafrique que l’on présente pourtant mourante ; avec sa monnaie, le Franc CFA ; avec son armée, incarnée par les bases militaires encore actives ; avec sa mainmise culturelle sur ce patrimoine matériel et immatériel encore piégé dans ses musées. Mais un Sénégal qui se panse et se repense ; où l’université peut se muer en pluriversité ; où l’éducation populaire peut concurrencer le roman national ; où la terre, par les luttes, peut revenir à ses dépositaires.« Où va le Sénégal ? » : une série à (ré)écouter via Elimu Podcast sur toutes vos plateformes de diffusion ; et à visionner sur YouTube.
La présence militaire française demeure l’une des incarnations les plus tangibles et contestées de la Françafrique, tant elle renvoie à la violence de la conquête puis de l’administration coloniale. Depuis les indépendances de 1960, l’armée française s’est déployée en Afrique dans des dizaines d’opérations extérieures, s’appuyant sur ses positions stratégiques, notamment autour de la presqu’île du Cap Vert. Aujourd’hui, d’autres puissances militaires étrangères concurrencent l’hégémonie française dans son ancien pré-carré africain.Quelle place le Sénégal occupe-t-il dans ce dispositif ? Quel bilan de l’interventionnisme français au Sahel cette dernière décennie ? Quel avenir de la présence militaire étrangère dans la région ? Aux côtés de l’écrivain Boubacar Boris Diop et de l’essayiste Aminata Dramane Traoré, tous deux co-auteurs de La gloire des imposteurs. Lettres sur le Mali et l’Afrique (Philippe Rey, 2013), rejoints par le militant anti-impérialiste Abdou Aziz Ndao, nous établissons l’état des lieux de la présence militaire française en Afrique, le rôle du Sénégal et du Mali, le retrait de ses troupes de l’actuelle Alliance des États du Sahel, la rhétorique diplomatique autour du dénommé « sentiment anti-français », les avancées militaires américaines et russes et l’avenir de cette présence militaire étrangère au Sénégal à l’aune de l’alternance que le pays traverse.Une discussion facilitée par le Frapp à visionner sur YouTube.Ressources supplémentaires : Recoloniser le Sahel ? Quand l’ex-chef d’État-Major de Macron indigne l’Afrique (Decrypter l’Afrique) | La chute de l’opération Barkhane (Affaires sensibles) | Au Sahel, le logiciel de l’armée française est hérité de la période coloniale (Rémi Carayol) | Présence militaire française en Afrique (Raphaël Granvaud) | Pillage de l’Afrique, armée française : ce que Cnews ne vous dira pas (Le Média) | Les pays qui accueillent encore des bases militaires françaises en Afrique, et pourquoi (Mamadou Faye) | Africom, hors de l’Afrique ! Entrevue avec Aziz Salmone Fall (Jean-Claude Ravet, Catherine Caron) | Le Sénégal donne son accord pour une « présence permanente » militaire américaine (Sokhna Natta Mbaye)
Si la mythologie du Sénégal comme « exception démocratique » a volé en éclat ces dernières années, celle-ci en cache une autre : celle d’un pays pleinement souverain. Les luttes pour la souveraineté, notamment économique et politique, s’inscrivent dans une longue histoire de résistance à l’impérialisme, et – dans le cas des anciennes colonies françaises en Afrique – contre les institutions, les pratiques et les réseaux qui forment la Françafrique.Quel bilan des indépendances plus de soixante ans après ? Quelles voies de recouvrement de la souveraineté, notamment économique ? Quelles perspectives de sortie du Franc CFA ?Aux côtés du dirigeant politique Dialo Diop et des économistes Demba Moussa Dembélé et Abdoulaye Seck, nous présentons un bilan des indépendances, les freins du Franc CFA, ses voies de sortie, l’extraversion de l’économie sénégalaise, le panafricanisme populaire et celui du marché.Une discussion facilitée par le Frapp à visionner sur YouTube.Ressources supplémentaires : Qui a peur d’une monnaie nationale pour le Sénégal ? (Ndongo Samba Sylla) | La stabilité du franc CFA ne profite pas aux Africains (Demba Moussa Dembélé) | Ndongo Samba Sylla – Sortir du Franc CFA ? (Histoires crépues) | Demba Moussa Dembele – 5 économistes africains dont n’avez jamais entendu parler (Histoires crépues) | Dialo Diop – Un doyen raconte les luttes pour l’indépendance du Sénégal (Histoires crépues) | Le CFA, une monnaie forte pour des économies faibles (Bruno Tinel) | Sortir du système dette : Faye-Sonko face au legs de l’émergence (Ndongo Samba Sylla) | Souveraineté politique et économie endogène (Youssouph Mbargane Guissé)
Au Sénégal, pas une semaine ne passe sans qu’un nouveau litige foncier n’éclate. Tandis que la presqu’île du Cap Vert croule sous le béton et que les habitants de la capitale sont forcés à se relocaliser toujours plus loin à sa périphérie, les terres rurales sont centrales dans les nombreux projets de « développement », dont un certain nombre opèrent en violation flagrante des droits de ses tenants. Pourquoi le foncier est-il si décisif au Sénégal ? Quelles formes les spoliations prennent-elles ? Quels moyens de résistances et de refondation ?Aux côtés de l’ingénieur en génie civil Hugues-Alexandre Castanou, la chercheuse en conservation de la nature Aby Sène et l’hydrologue Bakary Faty, nous examinons les formes que prend la spoliation foncière, la spéculation immobilière, la question du logement, le concept d’accumulation par dépossession, la militarisation de la gestion des aires protégées, la dualité du droit colonial et communautaire ainsi que les perspectives post-alternance.Une discussion facilitée par le Frapp à visionner sur YouTube.Ressources supplémentaires : Dakar : Boom immobilier, la grande partie de Monopoly (Hugues-Alexandre Castanou) | Protection de la nature au Sénégal : les goulots qui entravent la gestion du Parc des oiseaux de Djoudj (Aby Sène) | Dakar : pourquoi acheter un logement est quasi-impossible (Le Monde Afrique) | Litige foncier : Soulèvement de la population de Madina Wandifa contre le maire (Jotna News) | Ndingler : chronique d'une spoliation foncière (Amnesty International Sénégal) | Retour à Ndingler : des terres confisquées, des greniers vides et des paysans exposés à la famine (Ibrahima Mansaly) | Conflit foncier à Dougar : Le décret de la polémique (Le Quotidien) | Au Sénégal, un litige foncier provoque de violents affrontements dans le nord de Dakar (Alice Hautbois) | Nianing : le protocole qui contredit Maguette Sène (Babacar Gueye Diop)
Depuis les indépendances africaines, le sujet de la restitution du patrimoine culturel africain traverse les combats pour la souveraineté. Au Sénégal, comme dans de nombreux pays du “Sud global”, ce patrimoine est aussi bien matériel (des œuvres culturelles aux biens cultuels) qu’immatériel (notamment les archives audiovisuelles). Dans quelles conditions ce patrimoine a-t-il été spolié ? Quels enjeux de le restituer aujourd’hui ? Et quelles formes de resocialisation au présent ? Aux côtés de l’artiste-cinéaste Maky Madiba Sylla et l’étudiant en histoire Amadou Woury Barry, nous retraçons l’histoire de la spoliation coloniale, les procédures d’accès au patrimoine spolié, la décolonisation du musée et les formes alternatives d’accueil, la diplomatie culturelle, la fracture culturelle et le rôle des artistes et des organisations militantes dans ce long combat.Une discussion facilitée par le Frapp à visionner sur YouTube.Ressources supplémentaires : La restitution du patrimoine culturel africain, vers une nouvelle éthique relationnelle (Felwine Sarr, Bénédicte Savoy) | Bénédicte Savoy et Felwine Sarr : le rapport sur la restitution des œuvres d’art (France Culture) | Bénédicte Savoy : « L’Afrique s’est toujours battue pour récupérer son patrimoine spolié » (France 24) | L’Ours d’or décerné à Mati Diop (TV5 Monde) | La France remet au Sénégal un sabre chargé d’histoire (BBC) | La restitution par l’Ina à l’Algérie des archives filmées sous l’ère coloniale (Radio France) | Les fonds africains de l’Institut national de l’audiovisuel, entre angoisse épistémologique et potentiel historiographique (Flora Losch)
Au cours de la crise qu’a traversé le Sénégal ces dernières années, un refrain est souvent réapparu : « D’autres ont vécu l’oppression par le passé, et l’ont combattu ». Réapparaissent ainsi dans la conscience collective des figures historiques comme la prêtresse casamançaise Aline Sittoe Diatta, le savant Cheikh Anta Diop, le philosophe révolutionnaire Omar Blondin Diop ou encore le théoricien bissau-guinéen Amilcar Cabral. Une révolution, populaire, se pense ; celles et ceux qui la nourrissent sont donc les citoyens, aux côtés des intellectuels, des artistes et des militants. Quel rôle ces derniers occupent-ils dans la société ? Quelle portée de l’éducation populaire ? Quels enjeux de la démocratisation des espaces culturels ?Aux côtés de la host de podcast Zoubida Fall, de l’artiste-graffeur Madzoo TRK et de l’universitaire Saliou Diop, nous examinons l’état de l’éducation publique, le roman national et les récits à sa marge, le rôle de l’État dans le soutien à la création, la fracture culturelle ou encore le rapport entre artistes et la société. Une discussion facilitée par le Frapp à visionner sur YouTube.Ressources supplémentaires : De la fracture culturelle (Mohamed Mbougar Sarr) | Des grapheurs taguent le Black Power sur le béton de Dakar (AFP) | Réhabiliter la pensée de Cheikh Anta Diop ? Oui, mais pourquoi et comment ? (Saliou Diop) | Marche de Karbone 14 : pour la réhabilitation de la pensée de Cheikh Anta Diop (Le Quotidien) | Conversations féminines (Zoubida Fall) | Zoubida Fall : « La femme est à 99,9 % au cœur de mes préoccupations » (BBC Afrique) 
Dans la crise qu’a traversé le Sénégal depuis 2021, le droit a été au cœur des discussions, en amont et tout au long du processus électoral : sur l’inconstitutionnalité du 3ème mandat pressenti de Macky Sall, l’inéligibilité du leader de l’opposition Ousmane Sonko sous fonds de procès jugés comme politiques, et les arrestations arbitraires et détentions provisoires prolongées de militants de l’opposition. Comment démocratiser les droits ? Quelles perspectives pour le contrat social sénégalais ?Aux côtés des juristes Marie-Pierre Rokhayatou Sarr et El Hadji Samba Ndiaye ainsi que de la linguiste Ndiabou Séga Touré, nous retraçons le feuilleton pré-électoral, la mythification de l’État de droit au Sénégal, les dangers de la loi d’amnistie, la réconciliation nationale face au devoir de justice, la refondation des institutions et les perspectives d’un nouveau contrat social sous le président fraichement élu Bassirou Diomaye FayeUne discussion à visionner sur YouTube.Ressources supplémentaires : La crise de l’État de droit au Sénégal (Collectif) | La trahison de la démocratie ou chronique d’un désordre annoncé (Collectif) | Vers une magistrature bananière (El Hadji Samba Ndiaye, Abdoul Aziz Diouf, Sidy Alpha Ndiaye & Babacar Niang) | Lettre ouverte au président de la République (Marie-Pierre Rokhayatou Sarr) | La loi d’amnistie ou le second assassinat des martyrs de 2021 à 2024 (Collectif des universitaires pour la démocratie) | Les « assisards » à l’écoute du président Diomaye Faye (L’As)
Dans la crise que traverse le Sénégal, l’université a été un théâtre central d’affrontements. Loin d’être extrait de sa société, elle est un réceptacle des courants qui la traversent. Ces derniers mois, la longue fermeture de l’Université de Dakar et la mort d’étudiants, tués par la police, à Saint-Louis ont été le reflet d’une crise, d’abord politique, plus largement de sens. Comment l’université s’en relèvera-t-elle ? Quelles perspectives pour sa refondation ?Aux cotés de Felwine Sarr, universitaire et écrivain, et Ndeye Astou Ndiaye, docteure en science politique, nous examinons l’état de l’Université sénégalaise, les enjeux de la fermeture de l’Université de Dakar, la violence qui frappe les campus du pays, le sens du Collectif des universitaires pour la démocratie (CUD), le rôle des intellectuels en période de crise, la place de l’université dans les perspectives de refondation.Une discussion à visionner sur YouTube.Ressources supplémentaires : Se relever, rendre impérativement justice et se reconstruire (Ndeye Astou Ndiaye) | Un présidentialisme sclérosé (Ndeye Astou Ndiaye) | J’espère que Macky Sall nous laissera un pays gouvernable (Felwine Sarr) | Cette vérité que l’on ne saurait cacher (Boubacar Boris Diop, Felwine Sarr & Mohamed Mbougar Sarr) | Nous tenir éveillés (Felwine Sarr) | Appel à la réouverture immédiate de l’UCAD (Collectif) | Confiscation démocratique (Felwine Sarr) | Restaurer la République (Collectif) | Appel au président Macky Sall (Collectif des universitaires pour la démocratie) | À Dakar, l’université sacrifiée sur l’autel de l’agenda politique (Florian Bobin)
Depuis 2021, le Sénégal vit une séquence de violence inédite. Jamais, depuis le parti-unique d’il y a un demi-siècle, l’État avait aussi sévèrement sévi contre les forces d’opposition. Arrestations et détentions arbitraires de dissidents, déploiement de la torture, répression meurtrière de manifestants… Quel bilan du président Macky Sall en matière de droits humains ? Quels lendemains espérer pour l’impératif de justice ?Aux cotés de Aisha Dabo, coordonnatrice des programmes de la plateforme AfricTivistes, et Ousmane Diallo, chercheur à Amnesty International, nous revenons sur l’état des droits humains au Sénégal, la militarisation de la police, les implications de la récente loi d’amnistie, le rôle des réseaux sociaux dans la mobilisation et les attentes pour la prochaine administration.Une discussion à visionner sur YouTube.Ressources supplémentaires : Les ferments du coup d’État institutionnel (Ousmane Diallo) | Au Sénégal, chronique d’une insurrection annoncée (Ousmane Diallo) | Violence des forces de l’ordre : l’enquête à l’infini (La Maison des Reporters) | La loi d’amnistie ou le second assassinat des martyrs de 2021 à 2024 (Collectif des universitaires pour la démocratie) | La France fournit au Sénégal les armes de la répression (Maxime Sirvins) | Rapport sur le Sénégal, 2022-2023 (Amnesty International)
Depuis sa libéralisation dans les années 1980, la presse a souvent été vantée comme l’incarnation de « l’exception démocratique » sénégalaise. Si, ces dernières années, cette vitrine a éclaté devant les caméras du monde entier, ses débris se sont sévèrement abattus sur les tenants du quatrième pouvoir. Censure éditoriale, coupure de signal, arrestations de journalistes : la liberté d’information, reconnue comme droit fondamental par la Constitution, est aujourd’hui sérieusement attaquée.Rejoint par Moussa Ngom, coordonnateur de La Maison Des Reporters et membre de CartograFreeSenegal, ainsi que Absa Hane, reporter au media Seneweb et membre de la Convention des Jeunes Reporters du Sénégal, nous explorons le rôle de la presse dans la crise actuelle, la censure qui s’est abattue sur elle, son indépendance éditoriale, la place des journalistes dans la mobilisation citoyenne et des perspectives de sortie de l’impasse actuelle.Une discussion à visionner sur YouTube.Ressources supplémentaires : Nombre record de journalistes dans les prisons du Sénégal sur fond de crise politique (Moussa Ngom & Jonathan Rozen) | La liberté de la presse souffre au Sénégal (Robert Adé) | Les journalistes sénégalais demandent plus de libertés et de sécurité (Seydina Aba Gueye) | En Afrique de l’Ouest, des journalistes d’investigation sous pression (Coumba Kane) | La liberté de la presse ces dernières années (Awa Toure & Ibrahima Dieng) | La liberté de la presse malmenée au Sénégal (Clémence Cluzel) | Au Sénégal, le nouveau Code de la presse inquiète les journalistes (Antoine Le Goff)
Ce 25 février 2024, le peuple sénégalais était appelé aux urnes pour le premier tour de l’élection présidentielle. Mais la volonté d’un homme et de son clan en a décidé autrement et a plongé le pays dans une profonde incertitude. Une crise qui s’inscrit dans une longue durée de cet « impérialisme électoral » qu’analyse l’économiste Ndongo Samba Sylla dans son nouvel ouvrage, avec la journaliste Fanny Pigeaud, De la Démocratie en Françafrique. Une histoire de l’impérialisme électoral (La Découverte, 2024). Rejoint par Usman Noreyni Gueye, coordinateur de Frapp-Diaspora (Front pour une révolution anti-impérialiste, populaire et panafricaine) et militant de Pastef (Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité), nous tentons ensemble d’analyser la crise que traverse le Sénégal à l’aune d’une critique de l’illusion démocratique en Françafrique, du roman national sénégalais, de la violence d’État et l’eugénisme électoral sous Macky Sall, du rôle de la gauche et des perspectives de la lutte actuelle.Une discussion facilitée par le Frapp à visionner sur YouTube. Ressources supplémentaires : Au Sénégal, choisir qui peut se présenter... et qui peut voter (Ndongo Samba Sylla) | « La crise sénégalaise est un héritage de la Françafrique » (Ndongo Samba Sylla & Fanny Pigeaud) | « Même quand vous avez une alternance au Sénégal, le programme est défini avec le FMI » (Ndongo Samba Sylla) | Le temps des premières fois négatives sous Macky Sall (Boubacar Boris Diop) | « J’espère que Macky Sall nous laissera un pays gouvernable » (Felwine Sarr) | Nous tenir eveillés (Felwine Sarr) | Cette verité que l’on ne saurait cacher (Boubacar Boris Diop, Felwine Sarr, Mohamed Mbougar Sarr).
Le 11 mai 1973, Omar Blondin Diop, jeune philosophe sénégalais, opposant au régime du « poète-président » Léopold Sédar Senghor, était retrouvé mort en détention sur l’île de Gorée. Depuis près d’un demi-siècle, la version officielle du suicide est largement contestée par de nombreuses voix dénonçant un assassinat. De par ce qu’elle révèle, la mort en martyr de Blondin Diop figea, aussi bien dans le temps que l’espace, sa représentation dans la mémoire collective. Bien que coupée en plein élan, sa vie fut d’une richesse remarquable.En 1970, alors qu’il arpentait quotidiennement les rues de la Medina et de Grand Dakar, le penseur théorisa un projet de théâtre urbain, qui, depuis la rue, devait « dire ce qui préoccupe et intéresse le peuple ». Pour lui, il était capital de « ​​s’efforcer de donner à chaque thème, à chaque situation, à chaque personnage, une dimension africaine ». Quoi de plus central que le langage ; véhicule du rapport à soi, aux siens et au monde ?En exclusivité, Elimu Podcast vous propose d’écouter la voix de Majaw Njaay lisant la traduction en wolof par Daawuda Géy d’un article de Florian Bobin. Un texte à lire en wolof sur Lu Defu Waxu, en français sur Mediapart et en anglais sur roape.net.Ressources supplémentaires : Notice biographique | Tribune pour la réouverture de l'enquête | Carte biographique | Vidéo biographique | Conférence | Émission radio
Depuis le 25 mai 2020 et le meurtre par asphyxie de l’afro-américain George Floyd aux mains d’un policier blanc, la rue gronde. Des États-Unis au Royaume-Uni en passant par la Belgique, des dizaines de statues d’esclavagistes, colonialistes et ségrégationnistes ont été déboulonnées et détruites. Au Sénégal et en France, la statue de Louis Faidherbe, responsable de nombreux massacres au cours des conquêtes coloniales françaises en Afrique de l’Ouest, pose problème.Elimu Podcast revient sur la campagne « Faidherbe doit tomber » avec ses invités Khadim Ndiaye, chercheur en histoire et membre du Collectif sénégalais contre la célébration de Faidherbe, et Salian Sylla, enseignant docteur en anglais et militant de l’association Survie et du Collectif « Faidherbe doit tomber ».Un épisode à lire sur Kirina Post.  Ressources supplémentaires : Faut-il en finir avec les symboles de la colonisation ? (Amzat Boukari Yabara) | La présence dérangeante de la statue de Faidherbe à Saint-Louis (Khadim Ndiaye) | Statue de Faidherbe, repenser la notion de patrimoine (Khadim Ndiaye) | Le régime de Faidherbe et la mise en valeur des ressources de la colonie (Abdoulaye Bathily) | Déconfiner les esprits « Faidherbolâtres » (Serigne Saliou Guèye) | « Faidherbe doit tomber » : des collectifs français et sénégalais à l’assaut du mythe du colon bâtisseur (Aïssatou Diallo & Jules Crétois) | Ils parlent de nous (« Faidherbe doit tomber ») | Faidherbe, du polytechnicien au gouverneur du Sénégal (Abdoulaye Bathily) | Les symboles du colonialisme au cœur de Dakar (Mamadou Sakine) | Faut-il déboulonner les statues ? (C Politique).
Drawing from the works, struggles and legacies of Winnie Madikizela Mandela, Wangari Maathai and Stella Nyanzi, our guests-hosts Keitu Malatsi, Njoki Mburu and Diana Kamau discuss their intersections. Music credits: Ablaye Cissoko, “Amanké Dionti” [https://www.youtube.com/watch?v=smZhzpfh-sI] | Sona Jobarteh, “Saya” [https://www.youtube.com/watch?v=m9_37TbI1Q4]. Additional resources: Sadiah Qureshi, “Displaying Sara Baartman, the ‘Hottentot Venus’” [http://articles.adsabs.harvard.edu//full/2004HisSc..42..233Q/0000233.000.html] | Hélène Cixous, “The Laugh of the Medusa” [https://www.jstor.org/stable/3173239?seq=1#metadata_info_tab_contents] | Leanne Simpson, “Islands of Decolonial Love: Stories & Songs”.
A brief reflection on Stella Nyanzi’s work, activism, and her rebuke of respectability politics. Music credits: Juliana Kanyomozi, “Kanyimbe” [https://www.youtube.com/watch?v=jpaMd3kaytU] | Fena Gitu, “Fenamenal Woman” [https://www.youtube.com/watch?v=_G_QgMRGSjE] | Judith Babirye, “Kwata Omukono Gwange” [https://www.youtube.com/watch?v=sU-MJV9fELw]. Additional resources: Judicaelle Irakoze, “Heroism is an Utopia” [https://www.judicaelleirakoze.org/heroism-is-an-utopia/] | Dr Stella Nyanzi, “Dismantling reified African culture through localised homosexualities in Uganda?” [https://www.tandfonline.com/doi/full/10.1080/13691058.2013.798684] | Dr. Stella Nyanzi Barbara Nyanzi and Kalina Bessie. “Abortion? That's for Women!" Narratives and Experiences of Commercial Motorbike Riders in South-Western Uganda” [https://www.jstor.org/stable/3583169?seq=1#metadata_info_tab_contents] | Dr. Stella Nyanzi and Katja Jassey, “How to be a 'Proper' Woman in the Time of AIDS” [http://www.diva-portal.org/smash/get/diva2:240881/FULLTEXT01.pdf]. Photo credits: Sumy Sadurni, AFP/Getty Images.
A story of how one’s roots can inform their interests, their emotions and even catalyse their political activism. Music credits: Miriam Makeba, “Hapo Zamani” [https://www.youtube.com/watch?v=SJpuE2z8cEs] | “Kenya Nchi Yetu” [https://www.youtube.com/watch?v=Qu9PIAzGkCI] | Maroon Commandos, “Amka Kumekucha” [https://www.youtube.com/watch?v=ZH1294snFTM]. Broadening: Wangari Maathai, “The Challenge for Africa” | Wangari Maathai, “Replenishing the Earth” | Wangari Maathai, “Unbowed” | Wangari Maathai, “The Green Belt Movement: Sharing the Approach and the Experience”.
It starts with a saying that is familiar to every South African “WATHINT' ABAFAZI WATHINT' IMBOKOTHO” which is, “you strike a woman, you strike a rock!” And no one was as unyielding in her pursuits, unapologetically herself, the strongest rock the nation has ever seen. Music credits: Hugh Masekela, “Riot” [https://www.youtube.com/watch?v=Ps7J8caAVWk] | Mbongeni Ngema, “Safa Saphela Isizwe” [https://www.youtube.com/watch?v=Ksqjq8LlDk4] | Simphiwe Dana, “Ndiredi” [https://www.youtube.com/watch?v=gRm74OwziZ4]. Broadening: Winnie Mandela, “491 Days: Prisoner Number 1323/69” | Winnie Mandela, “Part of my soul went with him” | Njabulo Ndebele, “The cry of Winnie Mandela”. Photo credits: South Photographs/Africa Media Online.
“On a tendance à situer le féminisme sénégalais dans les années 1960, à l’indépendance. Moi, j’aime bien reparcourir l’Histoire et installer le féminisme sénégalais au 17e voire 18e siècle”. De Ndaté Yalla à Marie-Angélique Savané, en passant par Aline Sitoé Diatta, notre invitée Ndèye Fatou Kane, auteure de "Vous avez dit féministe ?" (2018), retrace les grandes lignes des luttes menées par les femmes au Sénégal ces quelques derniers siècles.
Depuis la découverte de pétrole et de gaz au large du Sénégal entre 2014 et 2017, les interrogations sont nombreuses. Quels seront les effets concrets sur la vie quotidienne des Sénégalais ? Pour quelle clientèle ces productions seront-elles réservées ? Comment se prémunir des risques d'ingérence ? Quelles sont les garanties de transparence de ces secteurs ? Qu'en est-il de leur soutenabilité ? Notre invité Fary Ndao, auteur de "L'or noir du Sénégal : Comprendre l'industrie pétrolière et ces enjeux au Sénégal" (2018), revient avec précision sur tous ces points, donnant ainsi des éléments de réponse à notre question centrale : quel avenir pour le pétrole et le gaz au Sénégal ?
Ghana, formerly known as the British Colony of the Gold Coast, has been sought after for its precious subsoil reserves for centuries. Needless to say, however, that natural resources do not last forever. Therefore, is gold mining in Ghana sustainable? Our guest Dr. Nathan Andrews, author of "Gold Mining and the Discourses of Corporate Social Responsibility in Ghana" (2019), will be tackling this pressing issue.
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Commentaires (6)

Rokhaya Sadji 🌚📕

Je suis agréablement surprise ! J'adore. Et c'est inspirant. Le Congo, est si proche du Sénégal mais très peu connu

Apr 15th
Réponse (1)

Awa Mbengue

Merci pour ce podcast propre et structuré!

Jan 22nd
Réponse (1)

Christian_Songwa

Great Job! Keep it up Florian!

Jan 20th
Réponse (1)