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59 Rue des Archives
Author: TSFJAZZ
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Description
Poussez la porte du 59 rue des Archives, le cabinet d’enquête de TSFJAZZ. David Koperhant, Adrien Belkout et Rebecca Zissmann partent sur les traces des géants du Jazz, et dévoilent les coulisses des plus grands disques. 59 Rue des Archives, c’est l’émission historique et patrimoniale de TSFJAZZ.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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100 Episodes
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C’est à Nice, le long de la promenade des anglais, que s’ouvre en février 1948, et pour la première fois, un festival international de jazz. Au programme ? Une semaine de concerts et la venue du roi du jazz en personne : Louis Armstrong. Le début d’une saga haletante, qui va faire de Nice la capitale du jazz azuréen, connue pour sa Grande Parade et ses concerts mythiques aux Arènes de Cimiez ; jusqu’à la version actuelle du Nice Jazz Festival, résolument ouverte sur le son de l’époque. A quelques semaines de la nouvelle édition - du 12 au 17 juillet - le bureau du 59 Rue des Archives s’est plongé dans les archives du NJF. On y croisera Django Reinhardt et Stéphane Grappelli, Miles Davis et les Roots, Oscar Peterson et Dizzy Gillespie, sans oublier ces éternelles histoires de raisins aigres et de figues moisies. Cette semaine, enquête sous le soleil. Direction : la Côte d’Azur.
Étagère n°5… Boite n°13… Dossier NJF1948… Histoires du Nice Jazz FestivalHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Elle a réussi à faire taire le public des clubs grâce au bruissement de sa voix. Peggy Lee, bien que d'origine scandinave, savait chanter le blues comme personne et a su se frayer un chemin sur la scène musicale américaine avec son chant unique entrecoupé de passages parlés. On disait souvent d'elle qu'elle était une actrice qui interprétait chaque morceau avec une personnalité différente. Peggy Lee était surtout une parolière de génie qui a écrit plus de 100 chansons au cours de sa vie. Sa musicalité et sa compréhension des artistes lui ont fait gagner le respect des plus grands, de Benny Goodman à Count Basie en passant par Frank Sinatra ou encore Duke Ellington qui l'a surnommée "The Queen". C'est grâce à son professionnalisme et à la rigueur avec laquelle elle abordait la scène que sa carrière a pu durer plus de 50 ans. Cette semaine, on tend l'oreille et on se laisse porter par l'une des plus grandes voix de l'Amérique.
Etagère n°8… Boite n°3… Dossier PL1920… Peggy Lee, la Reine de la chansonHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Derrière ce sourire d’adolescent et cette épaisse chevelure, se cache l’un des plus grands guitaristes au monde. Un homme qui a contribué à définir le son du jazz des 4 dernières décennies. Né dans une petite ville des environs de Kansas City, Pat Metheny est un paysagiste du son : fermez les yeux et écoutez : vous verrez défiler des décors sans fin, et des routes se perdre à travers les plaines du Midwest… Rarement un guitariste de jazz aura si bien dépeint cette Amérique qui nous fait rêver. Puisant son inspiration dans la folk, la country et la pop des années 70, Pat Metheny est un univers à lui tout seul. Un guitar-hero pas comme les autres, loin des excès du jazz rock, et dont le son reconnaissable entre mille a inspiré plusieurs générations de musiciens. Un raconteur d’histoires, dont l’ombre plane sur de nombreux classiques avec Jaco Pastorius, le Pat Metheny Group, Michael Brecker ou Charlie Haden. Cette semaine, plan large sur un guitariste XXL.
Étagère 4… Boîte n°15… Dossier PM1954… Pat Metheny, naissance d’un guitar heroHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
REDIFFUSION D'UNE "JAZZ ENQUETE" INITIALEMENT DIFFUSEE LE 6 OCTOBRE 2019
Pour beaucoup, il restera le meilleur batteur que le monde ait connu. Né en 1917, Buddy Rich c'est l'histoire d'une vie entièrement dédiée au rythme : "la mission du batteur", disait-il, "c'est d'abord de faire swinguer l'orchestre". Mais Buddy Rich, c'est évidemment beaucoup plus que ça... Enfant prodige devenu bête de scène, force de la nature doublée d'un redoutable perfectionniste, Buddy Rich fut aussi selon ses confrères "le plus grand chieur de tous les temps". Et ce ne sont pas Artie Shaw, Frank Sinatra ou Tommy Dorsey qui diront le contraire : Buddy Rich était aussi talentueux qu'il était impulsif et ses coups de sang sont devenus légendaires. Pourtant, Buddy Rich reste aujourd'hui encore une référence absolue, et pas que dans le jazz. Un journaliste de Rolling Stone a souligné son influence chez toute une génération du rock anglais : John Bonham de Led Zeppelin, Bill Ward de Black Sabbath ou encore Roger Taylor de Queen, qui a dit un jour "lorsque l'on parle de technique pure, Buddy Rich était tout simplement le meilleur". Des mémorables Drum Battles l'opposant à Gene Krupa au plateau du Muppet Show, en passant par Whiplash, le film choc de Damien Chazelle qu'il a partiellement inspiré... Buddy Rich est définitivement entré dans la légende. L'occasion pour le bureau du 59 de mener l'enquête, tambour battant, forcément...Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La voix d’Oscar Brown Jr est un des trésors cachés du jazz américain. Derrière ce ton gouailleur et ce charisme de comédien, se cache un artiste aux multiples talents - poète, compositeur et parolier - qui fut dans les années 60 l’avocat d’un peuple noir en quête de délivrance. “Mon but, disait-il, est de porter un message qui swinguem>e et créer du divertissement qui a du sens”. Une ambition qui, pourtant, va se heurter à un mur : celui d’un show business impitoyable dans une Amérique rongée par ses démons. Oscar Brown Jr restera donc un chanteur méconnu, malgré ses versions inoubliables de Work Song, Dat Dere ou Afro Blue. Un poète maudit en quelque sorte, qui inspira Bob Dylan et Gil Scott Heron, créa une comédie musicale avec Mohamed Ali, présenta les premières informations noires sur une radio américaine, et postula sans succès pour un siège au Congrès des Etats-Unis. “Être un nêgre, ça n’est pas toujours plaisant”, écrivait-il dans les notes de l’album Sin & Soul, “mais c’est un stimulant redoutable pour l’âme”. Tombé dans l’oubli au crépuscule de sa vie, Oscar Brown Jr lâchera, acide : “On m’a fait taire. Parce que j’étais... dangereux”.
Étagère 9… Boîte n°5… Dossier OBJ1926… Oscar Brown Jr, anatomie d’un chanteur culte.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ce magicien des touches noires et blanches s’appelle Oscar Peterson. En soixante années de carrière et une discographie de plus de 200 enregistrements, ce musicien prodige, supersonique et hyperactif est devenu l’un des pianistes les plus influents du 20ème siècle.
Ella Fitzgerald, Louis Armstrong, Count Basie, Ben Webster, Dizzy Gillespie, Lionel Hampton… La liste des artistes avec lesquels Peterson a collaboré semble sans fin... A tel point qu’on en viendrait presque à se demander comment, en une seule vie, le pianiste a su mener de front son rôle d’accompagnateur et sa propre carrière. En véritable maître du temps, il aura réussi à confectionner les plus beaux écrins jazz pour les autres tout en créant une œuvre personnelle confinant au génie musical. Du solo au quartet en passant par l’orchestre symphonique, le pianiste aura toujours été dans son élément. Pourtant sa formation de cœur, la plus précieuse et celle qu’il ne cessera de renouveler et révolutionner, c’est bien le trio. Une forme royale à laquelle il a donné ses lettres de noblesse. Dans notre enquête du jour, on vous raconte comment Oscar Peterson en est devenu le maître incontesté.
Étagère 6… Boîte n°3… Dossier OP 1925… Oscar Peterson, le Maharajah du Trio.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Un son franc et direct, une carrure de boxeur et un corps de géant : Dexter Gordon représente pour beaucoup la quintessence du jazzman, lui qui restera associé à jamais au personnage de Dale Turner dans Autour de Minuit, le film de Bertrand Tavernier. Immense soliste, au propre comme au figuré donc, Dexter Gordon, c’est la chronique d’une vie agitée, qui le mènera des quartiers chauds de Los Angeles aux charmes tranquilles de la vieille Europe, en passant par le New-York frénétique des années bop. C’est aussi l’histoire d’une résurrection, comme on les aime : des barreaux de la prison aux lumières d’Hollywood. Chaînon essentiel entre Lester Young et John Coltrane, Dexter était, selon un journaliste du Monde, “un ténor à l'arrière-garde de l'avant-garde : un personnage. L'image même, mythique, hallucinée, fausse, excessivement exacte, du jazzman moderne”. Autant de bonnes raisons de lui consacrer notre enquête du jour.
Étagère 7… Boîte n°4… Dossier DG 1923… Dexter Gordon, le bon géant du ténor.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Astor Piazzolla était destiné à trouver sa place parmi les plus grands musiciens. Sans relâche et sans presque jamais poser son bandonéon, instrument fétiche qui a même imprimé sa démarche, l’Argentin a porté le tango au sommet. Plus qu’un interprète, c’était un virtuose de la composition qui ne se satisfaisait pas de l’héritage des tangueros. Pour lui, le tango devait être plus qu’une musique à danser, il en a fait une musique de concert. La révolution du Tango Nuevo ne s’est pas faite sans heurt et Piazzolla a longtemps été persona non grata dans l’industrie musicale de son pays. Lui qui pourtant a su décloisonner tous les genres et les faire converger, capable aussi bien d’écrire les pièces classiques les plus raffinées que de faire swinguer ses orchestres comme les plus grands jazzmen. Dizzy Gillespie, Stan Getz, Gerry Mulligan, Lalo Schiffrin ou encore Vinicius de Moraes, Igor Stravinsky et George Moustaki… sa route a croisé celle des plus grands artistes du XXème siècle et sa musique a touché de nombreux publics, au premier rang desquels le coeur des Français. Retour aujourd’hui sur un phénomène.
Étagère 7… Boîte n°2… Dossier AP1921… Astor Piazzolla, le tango triomphantHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Un jeu virtuose, des doigts élancés, un regard félin. Jimmy Smith incarne à lui seul la légende de l’orgue Hammond B3. Un instrument qu’il aura quasiment inventé, à coup de solos vengeurs et de blues irrésistibles, le propulsant dans l’arène des grandes musiques populaires noires américaines. Comme Charlie Christian l’avait fait avec la guitare électrique, Jimmy Smith aura défini les contours de son instrument, le sortant de l’église et créant un style et même une école qui ont marqué les années 50 et 60, ouvrant la voie à plusieurs générations d’organistes de jazz, de soul, et même de rock. Comment un pianiste anonyme de la banlieue de Philadelphie est-il devenu cette icône, au son reconnaissable entre mille et aux dizaines de classiques pour des labels aussi prestigieux que Verve et Blue Note ? C’est ce que nous allons voir dans notre enquête du jour.
Étagère 6… Boîte n°4… Dossier JS 1925… L’orgue Félin de Jimmy Smith.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Cette voix, c’est celle de Chet Baker, le “Prince du Cool.” Son timbre reconnaissable entre mille, il n’a cessé de le mêler, tout au long de sa carrière, au souffle de sa trompette, les deux ne faisant finalement plus qu’un. A tel point qu’il a même été difficile pour nombre de critiques de se mettre d’accord sur la place qu’il occupait … Était-il un trompettiste qui chante ou un chanteur qui joue de la trompette ? Une question absurde aux oreilles du public succombant sans réfléchir au charme des deux. Quelques années seulement après l’arrivée de Chet sur la scène jazz californienne, ses fans se feront toujours plus nombreux... Un succès obtenu en grande partie grâce à un disque culte sorti il y a bientôt 70 ans : Chet Baker Sings. Un petit chef-d'œuvre qui a fait vibrer des générations entières et consolé des millions d’amoureux éconduits. Un album qui a aussi été le fruit d’une succession de hasards, de rencontres, de coups de chance et du destin, et a changé, pour toujours, la face du jazz de la côte Ouest.
Étagère 6… Boîte n°4… Dossier CB 1954 Chet Baker Sings, le souffle enchanteurHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Archie Shepp, c’est plus que de la musique : c’est un cri. Le cri d’un homme, le cri d’un peuple. Ténor au son viscéral, qui vous prend à la gorge et aux tripes, Shepp a lutté toute sa vie pour que soit reconnu l’art des Noirs, celui qui a pris racine dans l'oppression. Activiste et tête-chercheuse, musicien de l’affirmation et de la prise de conscience, Archie Shepp a éclos dans l’Amérique des années 60, celle de John Coltrane, de Malcolm X et du retour à l’Afrique. C’est ce monde tout entier qu’on entend dans son œuvre bouillonnante, tiraillée, sans cesse, entre colère, fureur et tendresse. Une définition radicale de la beauté, en somme, qu’Archie Shepp cultive depuis 60 ans dans des disques “coup de poing” comme “Fire Music”, “Blasé” ou “Attica Blues”... Alors que sort “Let My People Go”, son duo avec le pianiste Jason Moran, notre cabinet d’enquête a décidé de prendre Shepp en filature, de Philadelphie à New York, et d’Alger à Paris. Pour ce faire, le ténor a accepté de se livrer à un interrogatoire.
Etagère 6… Boîte n°4… Dossier AS 1937… Archie Shepp, au matin des Noirs.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tromboniste autodidacte et surdouée, compositrice géniale et unique, arrangeuse à la précision d’orfèvre... Les superlatifs ne manquent pas dans la bouche des artistes qui ont connu Melba Liston. Dizzy Gillespie, Quincy Jones, Dexter Gordon, Billie Holiday, Gerald Wilson, Mary Lou Williams, Randy Weston... et même... Bob Marley ! La liste des artistes qui ont un jour compté Melba Liston dans leurs rangs est bien trop longue pour être récitée ici. Pourtant, du haut de ses cinquante années de carrière, cette musicienne américaine qui aura apporté l’une des plus belles pierres à l’édifice du Jazz, demeure encore aujourd’hui un nom injustement oublié.
Notre bureau d’enquête part donc à la découverte de l’itinéraire de cette femme d’influence restée dans l’ombre qui a su faire voler en éclat toutes les barrières de genre, de couleur, de culture, d’âge et même de handicap. Une franc-tireuse doublée d’une exploratrice musicale qui a tracé la voie pour de nombreuses musiciennes et musiciens qui depuis lors, et sans toujours le savoir, marchent dans les pas de cette géante.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Docteur Jazz ? Ou Mister Funk ? Au début des années 70, Herbie Hancock entre dans une nouvelle ère, laissant l’ombre tutélaire de Miles Davis et du Second Quintette derrière lui. Il découvre alors un monde qui lui était inconnu jusque-là : celui de la funk, des claviers et des synthétiseurs. Pour lui ? Une révélation. De l’aventure Mwandishi au succès mondial des Headhunters, Herbie Hancock va faire sa révolution personnelle, et jeter les bases d’une musique afro-américaine, moderne et populaire, dont l’influence se fait encore sentir aujourd’hui. Entre 1969 et 1976, Hancock va donc connaître la période la plus féconde et excitante de sa vie, faite d’épopée cosmique et de funk débridé. Le tout sur fond de Black Power, de LSD, et de conversion au bouddhisme. Cette semaine, enquête sur un caméléon.
Étagère 8… Boîte n°2… Dossier HH 1940… Herbie Hancock et les Headhunters, chevaliers du grooveHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Curieux de tous les styles, féru de science et de technologies, Herbie Hancock est un aventurier de la musique. En 60 ans de carrière, il a connu plusieurs révolutions et la plupart du temps, il en a été le principal instigateur…
Jazz Funk dans les années 70 ? Hip-Hop dans les années 80 ? C’est tout simplement l’ADN de la musique moderne que ce chercheur a découvert, grâce à ses expériences sonores inédites. Mais avant cela, il avait contribué à définir le son du jazz dans les années 60. En fait, cet éternel jeune homme a marqué plusieurs générations de son empreinte, et aujourd’hui encore, il n’est pas une évolution musicale qui ne lui doive un peu quelque-chose.
A l’instar de Miles Davis, dont il fut le pianiste, Herbie Hancock est un homme aux multiples facettes. Il est donc difficile à cerner. En deux épisodes, nous allons tenter d’établir son profil, en nous concentrant sur sa première vie, celle de pianiste de Jazz (épisode 1), puis en le suivant dans ses aventures au pays du groove (épisode 2).
Etagère 4… boîte 9… Dossier HH1940… Doctor Jazz and Mister Funk : Herbie Hancock le caméléon, épisode 1Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Art Pepper...
Rarement le nom d’un musicien aura autant senti le soufre et la poudre, abrégé d’une vie déglinguée de jazzman. Contemporain de Chet Baker, Pepper fut l’un des fers de lance du jazz californien : l’école West Coast, essentiellement blanche, qui à partir du milieu des années 40, a éclos le long du Pacifique, de la baie de San Francisco aux quartiers de Los Angeles. Musicien sensible, instinctif et virtuose, Art Pepper fut l’un des grands maîtres du saxophone alto, dans le sillage de Charlie Parker. Proche de l'élégant Zoot Sims, plus écorché qu’un Paul Desmond, Pepper n’a pourtant pas eu la carrière ni le succès qu’il méritait, malgré des débuts remarqués dans l’orchestre de Stan Kenton, et une poignée de disques cultes... La faute à une vie de junkie, qui l'a fréquemment éloigné des studios. Aussi célèbre pour ses solos incisifs que pour ses séjours derrière les barreaux, Art Pepper, comme l’écrivait une plume du Monde de la Musique, c’est le roman noir de la seringue et du saxo.
Étagère 5… Boîte n°2… Dossier AP1925… Art Pepper, le junkie de l’alto. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dean Martin s'en est allé le jour de Noël, il y a tout juste 25 ans. L'occasion de réentendre cette épopée du Rat Pack dont il avait fait partie et qui a inspiré un récent 59, rue des Archives.
Ils étaient cinq, et au tournant des années 1950, ils furent les symboles d’une Amérique insouciante, tout juste sortie de la guerre et de la Grande Dépression. Cinq camarades ivres de fête, de frivolité et de glamour, exaltés par l’arrivée de la télévision dans les foyers américains. Leur chef ? Frank Sinatra. Autour de lui : une bande de potes, comédiens, chanteurs, danseurs, jamais sérieux, souvent éméchés, toujours dans l’excès, d’alcool, d’argent, de femmes et de pouvoir... Sur scène ? Ils sont les crooners préférés de l’Amérique, des romantiques un peu bad boys, aux idées progressistes. Mais en coulisse : ils sont tout sauf des enfants de cœur. Un groupe de types presque ordinaires en somme, auquel le public va s’identifier en masse.
Né dans le vacarme des machines à sous de Las Vegas, le gang va faire swinguer les Etats-Unis, jusqu’à frapper aux portes de la Maison Blanche. Leurs noms s’étaleront sur les pages de la presse à scandale, au générique de films à la postérité discutable et sur les billboards du Strip. Peter Lawford. Sammy Davis Jr. Dean Martin. Joey Bishop. Frank Sinatra. Aujourd’hui, nous vous emmenons dans les coulisses du Rat Pack.
Étagère 7… Boîte n°15… Dossier RP1960… Le Rat Pack, société secrète du jazz
Et aussi, 59 rue des Archives, le livre !
Disponible chez tous les libraires et sur internet par ici.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ecoutez cette introduction de batterie au groove parfait… Ce riff de piano obsédant… Cette ligne de basse solide, comme une évidence… Et enfin ce thème au charme si minidou… C’est “Take Five”, bien sûr !Nous sommes en 1959, et avec l’album Time Out, dont “Take Five” est issu, le pianiste Dave Brubeck et son Quartet inventent une toute nouvelle manière d’envisager le rythme.
Mesures composées, métriques impaires, valses : c’est une nouvelle géométrie du jazz qui s’ouvre alors. Et qui va connaître un succès inouï… C’est cette histoire que nous allons vous raconter aujourd’hui dans 59, Rue des Archives.
Etagère 9… boite 8… Dossier T1959… Time Out : Dave Brubeck, le maître du temps
Et aussi, 59 rue des Archives, le livre !
Disponible chez tous les libraires dès le 4 décembre et dès maintenant en précommande par ici.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans l’épisode précédent, nous avons laissé notre héros en piteux état.
Né à Nice, élevé aux Etats-Unis où ses parents ont fui la seconde guerre mondiale, Barney Wilen est devenu la star du jazz à Saint-Germain-des-Prés, au milieu des années 50. Roy Haynes, Bud Powell, Art Blakey, Thelonious Monk ? Le ténor s’est mesuré à tous les grands Américains de passage. Jusqu’à graver, à 20 ans, l'inoubliable bande-son d’“Ascenseur pour l'Échafaud”, sous le regard intransigeant de Miles Davis…
Bref, avec son look d’étudiant, ses grosses lunettes, son air introverti et sa sonorité véloce, Barney Wilen est un phénomène. Mais toute médaille a son revers, et Barney va l’apprendre à ses dépends. En 1961, sa femme Doris l’a retrouvé par-terre, en pleine overdose, alors qu’elle portait leur bébé dans ses bras. Il a totalement plongé. L'héroïne le ronge de l’intérieur. Exilé en Suisse, il va connaître son lot d’aventures insolites et de traversées du désert, se réinventant sans cesse, de l’Afrique aux bolides du grand prix de Monte Carlo. Avant de renaître de ses cendres, grâce à un personnage de BD. Enquête, cette semaine dans 59 rue des Archives, à l’occasion de la sortie du double-album inédit “Barney & Tete”, enregistré au festival de Grenoble en 1988.
Étagère 9… Boîte n°4… Dossier BW1937… Barney Wilen, Ascenseur pour la Note Bleue, Episode 2.
Et aussi, 59 rue des Archives, le livre !
Disponible chez tous les libraires dès le 4 décembre et dès maintenant en précommande par ici.
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Ce ténor qui serpente autour de la trompette de Miles Davis, sur les images en noir-et-blanc de Louis Malle : c’est Barney Wilen… Musicien marginal mais adulé, saxophoniste aux multiples facettes, Barney Wilen c’est la trajectoire sinueuse et passionnante d’une légende du jazz européen. De la Promenade des Anglais aux clubs de Saint-Germain-des-Prés, des gratte-ciels de New-York au fin fond de l’Afrique, en passant par le Japon et le Grand-Prix de Monaco, Barney Wilen a eu mille vies et une carrière à éclipses, dont la musique d’“Ascenseur Pour l'Échafaud” n’est que l’arbre qui cache la forêt.
Personnalité complexe et mystérieuse, Barney Wilen a effectivement tout d’un anti-héros : traversée du désert incluse, avant une résurrection dans les années 80, sous les traits d’un personnage de BD... Alors, qui se cachait vraiment derrière ces grosses lunettes rondes et cette allure de fantôme ? Le cabinet du 59 mène l'enquête à l’occasion de la sortie du double-album inédit “Barney & Tete”, enregistré au festival de Grenoble en 1988.
Étagère 9… Boîte n°4… Dossier BW1937… Barney Wilen, Ascenseur pour la Note Bleue, Episode 1.
Et aussi, 59 rue des Archives, le livre !
Disponible chez tous les libraires dès le 4 décembre et dès maintenant en précommande par ici.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Nous sommes au croisement de la 142ème rue et de Lenox Avenue, au nord-est de Harlem à New York. C’est là que se dressaient les murs de ce qui a été tout à la fois une salle de concert, un cabaret et un dancing. Un panthéon de la fête et de la musique, témoin et acteur de deux grandes histoires : celle des Etats-Unis et celle du Jazz. Prohibition, ségrégation, guerre entre gangsters, crise de 29… Les années “folles” ou “rugissantes”, comme le disent les anglo-saxons, sont aussi marquées par le Jazz devenu la forme majeure d’expression musicale. F. Scott Fitzgerald, le célèbre auteur de Gatsby Le Magnifique, inventera même l'expression “Jazz Age” : l’ère du Jazz.
C’est sur les planches de cette scène new yorkaise iconique que vont se succéder les plus grands noms de cette ère : Duke Ellington, Cab Calloway, Lena Horne, Ethel Waters, Jimmy Lunceford ou Bill Robinson... Tous et toutes s’y sont produits dans de célèbres spectacles et revues, certains y connaissant même un glorieux début de carrière. Aujourd’hui on tourne les boutons de notre machine à remonter le temps, et on revient un siècle en arrière, en 1920, pour pousser les portes d’une salle qui a fait battre le cœur de l’Amérique : le Cotton Club.
Étagère 3… Boîte n°6… Dossier CC1923… Le Cotton Club : Panthéon du JazzHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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l'ensemble de vos thèmes m'a accompagné plus d'une fois ces dernières années.... Vous m'avez permis de beaucoup apprendre et contribué largement à compléter ce que mon père avait entrepris. A ce titre, merci également pour votre bibliographie et audio références à la fin de chaque écoute... des bijoux à suivre. merci Agent Z. 😉 Poursuivez je vous prie. preneur également d'émissions plus anciennes...
Tellement intéressant ! Par contre, le son du narrateur est tellement mauvais. Comment est-ce possible? Mais sinon le travail de recherche et les extraits sonores WOW!!
allô on aimerait bien avoir toute la collection de vos émissions depuis 2016 si possible. merci pour vos excellentes émissions qui réchauffent nos froides soirées de Québec.