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Radio REcyclerie
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Radio REcyclerie, un espace sonore où vibrent les écologies. Au fil des épisodes, (ré)écoutez les foisonnantes discussions enregistrées à la REcyclerie,un tiers-lieu situé dans le 18e à Paris, au 83 boulevard Ornano.
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127 Episodes
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Philippe Nessmann et Jean Mallard sont respectivement auteur et illustrateur. Leur dernier livre Pas bête les plantes ! climat (Sarbacane, 2023) – qui vient de recevoir la mention jeunesse Prix du livre environnement 2024 – ouvre un dialogue entre le règne animal et végétal : « Ce sont les plantes qui parlent et qui nous expliquent, à nous humains, qu’elles sont moins bêtes qu’on ne le pense. Et du coup ça change le regard, puisque ce sont les plantes qui nous racontent leur histoire. » Philippe NessmannAu-delà des mots, les dessins déploient un imaginaire foisonnant au service de l’intelligence des plantes : « Quand on apprend à regarder des plantes, on observe les motifs, on observe les couleurs. C’est un vivier d’inspiration sans fin. Je suis assez fasciné par les réseaux de vie : comment les espèces interagissent entre elles, et comment tout cela tient comme un grand ensemble. » Jean MallardEnregistrement : le 30 août 2024 à la REcyclerie / Entretien et mise en ondes : Simon Beyrand / Sound design : JFF / Illustration : Belen Fernandez – OlelalaRessourcesStefano Mancuso, Ce que les plantes ont a nous apprendre, Radio REcyclerie, 2022Philippe Nessmann, Philippe Nessmann, Il y avait une maison, La cabane bleue, 2019L’homme qui savait la langue des serpentsFlore Daugey, L’intelligence des plantes, UlmerHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Heïdi Sevestre est une glaciologue française de 36 ans engagée pour la protection des glaciers. Dans son ouvrage Sentinelle du climat – qui vient de recevoir le Prix du livre environnement 2024 –, elle expose les multiples interactions qu’entretiennent les sociétés humaines avec ces géants de glaces : « Les glaciers nous donnent de l’eau douce, aujourd’hui utilisée par deux milliards de personnes sur Terre. Et aussi, si les glaciers continuent à fondre, ils vont contribuer à l’élévation du niveau des mers. Ces glaciers nous paraissent très loin mais, finalement, notre quotidien, notre futur, est directement dans les mains de ces glaciers. »Pour la scientifique, les glaciers interrogent notre rapport au temps, alors que le péril climatique est en passe de nous déborder : « Je pense que ça nous met face à l’aspect éphémère de la vie, en fait, de voir que ces glaciers sont en train de changer, sont en train de disparaître. Cela nous pose des questions sur notre propre histoire. »Enregistrement : le 5 septembre 2024 / Entretien et mise en ondes : Simon Beyrand / Sound design : JFF / Illustration : Belen Fernandez – OlelalaRessourcesAssociation Marge sauvageLa fabrique du mensonge, série documentaire France TVPaul Watson, Lamya Essemlali, Un océan de détermination, Radio REcyclerie, 2024Expédition Groenland avec Alex Honnold, National Geographic, 2023Bonpote, Anne Brès, Claire Marc, Tout comprendre (ou presque) sur le climat, CNRS éditions, 2022Adam McKay, Don’t look up : Déni cosmique, 2021Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La forêt est un acteur majeur de nos sociétés, où elle revêt une dimension culturelle, scientifique, économique, juridique, et bien sûr politique. Ainsi, à mesure que l’on détraque le climat et les écosystèmes, la forêt nous lance un appel. Un appel à la curiosité, un appel à l’humilité, et un appel à la métamorphose, comme l’indique Laurent Saint-André, chercheur à l’INRAE : « Le propos, ce n’est pas de sauver le chêne de Chantilly – en particulier le chêne pédonculé – parce qu’il n’est plus adapté à ce climat pour le sol qui est là. L’enjeu, c’est d’avoir une forêt. »Pour Katia Blairon, professeure de droit public à l’Université de Lorraine, le droit peut accompagner cette métamorphose : « Le droit doit s’adapter un petit peu aussi à la société. Si la société dit qu’il faut personnifier la nature, on a tous les outils juridiques pour le faire. »Enregistrement : le 5 juillet 2024 à la REcyclerie / Animation : Jean-Baptiste Veyrieras pour le magazine Epsiloon / Mise en ondes : Simon Beyrand / Sound design : JFF / Illustration : Belen Fernandez – OlelalaApprofondirDans la forêt, Les Voyages d'Epsiloon, 2024.Katia Blairon, Un droit pour les forêts, Éditions Quæ, 2023.Jonathan Guyot, Fabien Balaguer, Les forêts, préserver ou replanter, La REcyclerie, 2020.Alain Canet, Stéphane Hallaire, Marc-André Selosse, Le rôle des arbres dans nos écosystèmes, La REcyclerie, 2019.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans la lignée de Claude Lévi-Strauss, Philippe Descola est une figure majeure de l’anthropologie en France et dans le monde. Son livre Par-delà nature et culture, publié en 2005, a ouvert de nouveaux horizons pour penser le vivant à l’intérieur de nos sociétés.Nous recevons cet invité de marque pour donner du grain à moudre à l’Épouvantable expo, qui interrogera nos rapports effrayés / effrayants au monde vivant à partir de novembre 2024 à la REcyclerie. Dans cette conversation, Philippe Descola n’exprime pas tant sa biophobie que sa biophilie : « Je n’ai pas du tout peur du vivant ; j’ai peur de l’absence de vivant. J’ai passé quelques années de ma vie en Amazonie et j’ai trouvé cela merveilleux : c’est une stimulation permanente de la sensibilité. »Et face au délitement du vivant et à l’amnésie environnementale, l’anthropologue a un puissant remède : « Le remède c’est la pratique. Renouer la pratique, et pas simplement se promener dans les bois et dire ohhh et ahhh quand on entend des chants d’oiseaux, que l’on voit des fleurs au bord du chemin. C’est d’apprendre un petit peu ce que sont ces fleurs et ces oiseaux. Acquérir un minimum de connaissances sur ce monde qui, d’une certaine façon, continue à se présenter à nous avec une certaine altérité. »Ressources à lirePhilippe Descola, Les Lances du crépuscule, 1993Philippe Descola, Par-delà nature et culture, 2005Alessandro Pignocchi et Philippe Descola, Ethnographie des mondes à venir, Seuil, 2022Nastassja Martin, À l'est des rêves, La découverte, 2023Ressources à écouterBruno David, À l'aube de la 6e extinction, Radio REcyclerie, 2021Swann Périssé, La fin du monde à mourir du rire, Radio REcyclerie, 2024Enregistrement : le 30 mai 2024 à la REcyclerie / Entretien, prise de son, réalisation : Simon Beyrand / Sound design : JFF / Illustration : Belen Fernandez – OlelalaHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Avec son art du stand-up et son dernier talk show humoristique nommé Y’a plus de saisons, l’humoriste Swann Périssé se saisit de la brûlante question écologique pour faire des vannes… à mourir de rire !« Je me dis que si j’atteins les gens qui sont déjà écolos – si ça les touche, si ça leur permet de rigoler, d’avoir du courage, de se serrer les coudes pour devenir de plus en plus militants – c’est super. Idem si j’arrive à toucher d’autres gens en faisant rigoler, si j’arrive à toucher des gens qui ne sont pas du tout convaincus en se disant : "cette meuf elle est marrante, je vais écouter son humour, puis ça va être une porte pour apprendre plein de choses." » Swann PérisséRessourcesPaul Watson, Lamya Essemlali, Un océan de détermination, Radio REcyclerie, 2024Alice Desbiolles, Sergio Lopez, Bandes Détournées,Éco-anxiété : Des larmes au rire, du rire aux armes, Radio REcyclerie, 2021Cyril Dion, Petit manuel de résistance contemporaine, Actes Sud, 2018Isabelle Delannoy, L’économie symbiotique, Actes Sud, 2017Enregistrement : le 20 mai 2024 à la REcyclerie / Entretien et mise en ondes : Simon Beyrand / Sound design : JFF / Illustration : Belen Fernandez – OlelalaRadio REcyclerie met en ondes les foisonnantes discussions enregistrées à la REcyclerie – un tiers-lieu engagé situé Porte de Clignancourt à Paris. Pour nous soutenir, vous pouvez partager l'émission autour de vous, l'évaluer positivement, et vous abonner au podcast.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Préserver la vie marine coûte que coûte : tel est le combat que mène depuis près de 50 ans Paul Watson, le fondateur de l’association Sea Shepherd. Dans son sillage, Lamya Essemlali a cofondé Sea Shepherd France en 2006. Pour dessiner un horizon de paix écologique, ces deux activistes misent sur une diversité de tactiques et sur un engagement total en faveur de la planète océan : « Il y a une notion extrêmement positive dans le terme de combativité. On est très loin de cette étiquette d’écoterroriste qui a été inventée pour diaboliser les gens qui se battent pour préserver la planète et les intérêts des plus vulnérables », assure Lamya Essemlali.Cet épisode parle d’écosystèmes marins, de stratégies militantes, de récits et d’amour sans limite pour le monde vivant.RessourcesJean-Marc Gancille, Comment l’humanité se viande, Rue de l’échiquier, 2024Lamya Essemlali, L’éolien en mer, à contre-courant de la vie marine ?, Radio REcyclerie, 2022Paul Watson, Earthforce, manuel de l’éco-guerrier, Actes Sud, 2015Davis Guggenheim, Une vérité qui dérange, film, 2006Enregistrement : le 17 mars 2024 à la REcyclerie / Entretien et mise en ondes : Simon Beyrand / Sound design : JFF / Illustration : Belen Fernandez – OlelalaRadio REcyclerie met en ondes les foisonnantes discussions enregistrées à la REcyclerie – un tiers-lieu engagé situé Porte de Clignancourt à Paris. Pour nous soutenir, vous pouvez partager l'émission autour de vous, l'évaluer positivement, et vous abonner au podcast.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Et si les inégalités environnementales devenaient un ressort de mobilisation ? Dans leur livre Comment bifurquer, le sociologue Razmig Keucheyan et l’économiste Cédric Durand posent les piliers d’un programme de planification écologique, synonyme de progrès démocratique et de justice sociale.Qu’on l’appelle transition, rupture ou bifurcation écologique, le changement de société doit s’enclencher en profondeur pour faire face à l’emballement climatique et aux mirages de la croissance verte. Ces deux auteurs s'appuient sur des expériences démocratiques et écologiques concrètes afin d'embarquer le plus grand nombre dans cette bifurcation :« Si l'on arrive à convaincre les classes populaires qu'elles sont aux premières loges des effets catastrophiques du changement climatique, on pourra peut-être trouver un ressort pour les faire adhérer à un projet de bifurcation écologique. Il faut à tout prix connecter la question de la justice sociale avec la question environnementale. » Razmig KeucheuyanRessources à lireCédric Durand, Technoféodalisme. Critique de l’économie numérique, La Découverte, Paris, 2020Razmig Keucheuyan, Les besoins artificiels : Comment sortir du consumérisme, La Découverte », 2019Erik Olin Wright, Utopies réelles, La découvertes, 2017 Ressources à écouterRazmig Keucheyan, Sortir du consumérisme, cultiver des besoins authentiques ?, Radio REcyclerie, 2023Jérémie Almosni, Véronique Ragusa-Bartolone, William Aucant, Matthieu Sanchez,Planification écologique et démocratie, l’équation impossible ?, Radio REcyclerie, 2022Enregistrement : le 15 mars 2024 à la REcyclerie / Réalisation : Simon Beyrand / Sound design : JFF / Illustration : Belen Fernandez – OlelalaRadio REcyclerie met en ondes les foisonnantes discussions enregistrées à la REcyclerie – un tiers-lieu engagé situé Porte de Clignancourt à Paris. Pour nous soutenir, vous pouvez partager l'émission autour de vous, l'évaluer positivement, et vous abonner au podcast : https://podcast.ausha.co/radio-recyclerie?s=1Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Entretien avec Marine Benz, Philippe Vion-Dury et Clément Quintard, cofondatrice et confondateurs de Fracas, le média des combats écologiques.Fracas se veut le porte-voix d’une écologie radicale, profondément attachée à la justice sociale et à l’émancipation. Ce média entend ainsi faire dialoguer les multiples ramifications du mouvement écologiste. De l’écomarxisme aux pensées du vivant, en passant par l’écologie décoloniale et l’écoféminisme, l’écologie est fertile dans sa diversité.Ressources à lireNelo Magalhães, Accumuler du béton, tracer des routes, La Fabrique, 2024Françoise Vergès, Programme de désordre absolu : Décoloniser le musée, La Fabrique, 2023Britney Spears, La femme en moi, JC Lattès, 2023Bernard Charbonneau, Le feu vert, L’échappée, 2022André Gorz, Écologica, Galilée, 2008 Ressources à écouterLéna Lazare, Jade Lindgaard, Matthieu Latapy, Soulèvements de la terre : quels modes d’action pour sauver la planète ?, Radio REcyclerie, 2023Hervé Kempf, Anne-Sophie Novel, Arthur Nazaret, L’information écologique est-elle subversive par nature ?, Radio REcyclerie, 2022Enregistrement : le 8 mars 2024 à la REcyclerie / Animation et réalisation : Simon Beyrand / Sound design : JFF / Illustration : Belen Fernandez – OlelalaRadio REcyclerie met en ondes les foisonnantes discussions enregistrées à la REcyclerie – un tiers-lieu engagé situé Porte de Clignancourt à Paris. Pour nous soutenir, vous pouvez partager l'émission autour de vous, l'évaluer positivement, et vous abonner au podcast : https://podcast.ausha.co/radio-recyclerie?s=1Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Conférence avec Cyril Dion, Thomas Caillet, Pierre Jolivet et Frédéric Tellier, quatre cinéastes respectivement auteurs des films Demain (2015), Le Règne animal (2023), Les algues vertes (2023), et Goliath (2021).Ces quatre agitateurs du grand écran partagent une sensibilité prononcée pour l’écologie, et une approche engagée du cinéma. Dans leurs films, animaux, plantes, habitats naturels ou milieux pollués deviennent des personnages et tissent des histoires avec les humains. Ainsi chaque film devient un objet pour informer comme pour dénoncer, pour éveiller comme pour émerveiller ; ainsi chaque film est l’occasion de faire voler en éclats les frontières entre art, documentaire, et manifeste politique. « Quitte à avoir la chance et les moyens de faire du cinéma, la question du sens me paraît totalement indispensable. Et derrière ce sens, il faut faire du cinoche. L’émotion cinématographique, c’est quand même le meilleur moyen de faire passer les messages ! » Pierre JolivetEnregistrement : le 1er février 2024 à la REcyclerie / Mise en ondes : Simon Beyrand / Sound design : JFF / Illustration : Belen Fernandez – OlelalaHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Cette mini-série de reportages offre une immersion sonore au sein de la REcyclerie. La programmation culturelle, la Ferme Urbaine, le Café-Cantine, l’Atelier de REné : avec ses quatre facettes et sa nouvelle agence, ce tiers-lieu parisien entend faire bruisser les écologies sociales et culturelles.Épisode 4 : La REcyclerie change d’échelle. Il y a 10 ans la REcyclerie ouvrait ses portes et 2 millions de visiteur·ses les ont franchies. Retour sur la naissance de ce projet avec Marion, et cap sur les nouveaux objectifs avec Marie-Eugénie. Le lieu s’ouvre désormais aux professionnels : associations, institutions, entreprises ; il est temps d’accélérer la bifurcation écologique de nos sociétés !Enregistrement : décembre 2023 à la REcyclerie / Réalisation : Simon Beyrand / Sound design : JFF / Illustration : Belen Fernandez – OlelalaHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Cette mini-série de reportages offre une immersion sonore au sein de la REcyclerie. La programmation culturelle, la Ferme Urbaine, le Café-Cantine, l’Atelier de REné : avec ses quatre facettes et sa nouvelle agence, ce tiers-lieu parisien entend faire bruisser les écologies sociales et culturelles.Épisode 3 : La Ferme Urbaine où les sourires fleurissent. Chaque vendredi après-midi, Isabelle se rend à la Ferme Urbaine. Elle y dépose son compost, nourrit les poules, et retrouve un brin de campagne. Elle retrousse ses manches et rejoint ensuite les autres bénévoles pour un chantier participatif. Aujourd’hui, iels sont une petite dizaine à installer des gouttes à gouttes dans la serre. Et les sourires fleurissent.Enregistrement : décembre 2023 à la REcyclerie / Réalisation : Simon Beyrand / Sound design : JFF / Illustration : Belen Fernandez – OlelalaS'abonner au podcast : https://podcast.ausha.co/radio-recyclerie?s=1Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Cette mini-série de reportages offre une immersion sonore au sein de la REcyclerie. La programmation culturelle, la Ferme Urbaine, le Café-Cantine, l’Atelier de REné : avec ses quatre facettes et sa nouvelle agence, ce tiers-lieu parisien entend faire bruisser les écologies sociales et culturelles.Épisode 2 : Le Café-Cantine où tout se cuisine. Le service approche. Hugo, le chef de la cantine, est « on fire. » Ce midi, il a concocté avec son équipe des plats aux petits oignons dans une ambiance des grands jours. Aromates issus de la ferme urbaine, épluchures réutilisées ou compostées : chaque démarche est fructueuse. À quelques mètres, au coin pâtisserie, Alice peaufine les banana breads, les carrot cakes, les moelleux aux pommes vegans. Nous voilà dans l’embarras du choix.Enregistrement : décembre 2023 à la REcyclerie / Réalisation : Simon Beyrand / Sound design : JFF / Illustration : Belen Fernandez – OlelalaS'abonner au podcast : https://podcast.ausha.co/radio-recyclerie?s=1Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Cette mini-série de reportages offre une immersion sonore au sein de la REcyclerie. La programmation culturelle, la Ferme Urbaine, le Café-Cantine, l’Atelier de REné : avec ses quatre facettes et sa nouvelle agence, ce tiers-lieu parisien entend faire bruisser les écologies sociales et culturelles.Épisode 1 : L’atelier où tout renaît (même ce Magimix).Dimitri a cassé son Magimix, son appareil qui lui offre la « magie du mixage » tous les matins pour ses jus d’oranges. Habitant de Saint-Ouen dans le 93, il entre pour la première fois dans l’Atelier de REné. Ou plutôt, dans l’atelier de Mouloud, un as de la bricole qui fait renaître chaque objet. Après un diagnostic et quelques blagues échangées, l’objet est bel et bien réparable. C’est le début d’une nouvelle vie pour ce Magimix, et d’une belle histoire entre les co-réparateurs Dimitri et Mouloud.Enregistrement : décembre 2023 à la REcyclerie / Réalisation : Simon Beyrand / Sound design : JFF / Illustration : Belen Fernandez – OlelalaS'abonner au podcast : https://podcast.ausha.co/radio-recyclerie?s=1Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Entretien avec Jean-Baptiste Fressoz, historien des sciences, des techniques et de l'environnement.Avec son livre Sans transition (éditions du Seuil, janvier 2024), Jean-Baptiste Fressoz raconte une nouvelle histoire de l’énergie. D’après ce chercheur au CNRS, nos sociétés industrielles sont dans une logique d’ « accumulation énergétique. » Il n’y a donc jamais eu de véritable transition, mais une « expansion symbiotique de toutes les énergies et de toutes les matières. »D’ailleurs, d’où vient cette notion de transition ? La transition est-elle une alliée de l’écologie ou sert-elle davantage les intérêts du capitalisme industriel ? Si l’innovation perpétue l’exploitation massive des ressources naturelles, comment amorcer une décroissance ? Autant de questions éclairées par Jean-Baptiste Fressoz dans ce nouvel épisode de Radio REcyclerie.Enregistrement : le 19 janvier 2024 à la REcyclerie / Entretien et mise en ondes : Simon Beyrand / Sound design : JFF / Illustration : Belen Fernandez – Olelala*Abonnez-vous à ce podcast*Newsletter : https://podcast.ausha.co/radio-recyclerie?s=1Apple podcast : https://apple.co/3qnVJaJSpotify : https://spoti.fi/3dfJDg8Deezer : https://www.deezer.com/fr/show/395812Et retrouvez Radio REcyclerie sur : https://www.larecyclerie.com/podcasts/Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Conférence enregistrée en public à la REcyclerie, avec l’écoféministe indienne Vandana Shiva.Lors de son passage à la REcyclerie pour la publication française de son autobiographie – ses Mémoires terrestres, co-publiées en octobre 2023 par Wildproject et Rue de l’échiquier –, Vandana Shiva s’est donnée à une prise de parole vibrante :« Pour moi, la démocratie terrestre est un concept évolutif, vivant, qui comprend de nombreux principes. Il s’agit d’une co-évolution de mon propre cheminement et du déroulement des événements qui nous entourent. J’ai grandi dans une civilisation où nous n’avons jamais vu l’humain comme un être séparé de la nature, ni supérieur à elle. Nous nous sommes toujours vus comme faisant partie de la famille terrestre. Et nous avons même un mot pour décrire cela : Vasudhaiva kutumbakam. La famille terrestre comprend les arbres, les forêts, les rivières, les sols, les peuples de toutes sortes. »Enregistrement : le 18 novembre 2023 à la REcyclerie / Sound design : JFF / Illustration : Belen Fernandez – OlelalaAbonnez-vous à ce podcastNewsletter : https://podcast.ausha.co/radio-recyclerie?s=1Apple podcast : https://apple.co/3qnVJaJSpotify : https://spoti.fi/3dfJDg8Deezer : https://www.deezer.com/fr/show/395812Et retrouvez Radio REcyclerie sur : https://www.larecyclerie.com/podcasts/Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Conférence enregistrée en public à la REcyclerie, en préambule de la prise de parole de Vandana Shiva. Avec la juriste Marine Calmet, la philosophe Sophie Gosselin, et la sociologue Geneviève Pruvost.Sur le site de Navdanya – une association fondée en 1991 par Vandana Shiva – la démocratie terrestre est définie de la manière suivante : « La démocratie terrestre est ancrée dans l’antique concept indien de Vasudhaiva kutumkam, la famille terrestre. En tant que famille, tous les êtres ont des droits égaux à la subsistance grâce aux dons de la terre. »Cette notion entre ainsi en écho avec les approches juridiques, philosophiques et sociologiques de Marine Calmet, Sophie Gosselin et Geneviève Pruvost, qui – chacune dans leur domaine respectif – tentent de dessiner une société respectueuse de la nature, et respectueuse de celles et ceux qui la composent.Enregistrement : le 18 novembre 2023 à la REcyclerie / Mise en ondes : Simon Beyrand / Sound design : JFF / Illustration : Belen Fernandez – OlelalaAbonnez-vous à ce podcastNewsletter : https://podcast.ausha.co/radio-recyclerie?s=1Apple podcast : https://apple.co/3qnVJaJSpotify : https://spoti.fi/3dfJDg8Deezer : https://www.deezer.com/fr/show/395812Et retrouvez Radio REcyclerie sur : https://www.larecyclerie.com/podcasts/Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Entretien avec Vandana Shiva, militante écologiste et féministe indienne.Vandana Shiva est venue échanger au micro de Radio REcyclerie à l’occasion de la parution de ses Mémoires Terrestres (co-publication Rue de l’échiquier – Wildproject, novembre 2023). Cette figure de l’écoféminisme mondiale nous invite à cultiver ce qu’elle nomme « la biodiversité de l’esprit » et à semer, sans relâche, des graines d’espoir :« Mon militantisme m’a montré qu’une grande partie de la destruction du monde est due à la profonde cécité de ceux qui ont le pouvoir. Cette cécité, je l’ai nommé la monoculture de l’esprit. Une riche forêt se trouve devant eux, et ils ne voient qu’un eucalyptus. Face à une immense diversité de plantes qui nous nourrissent, ils ne voient que du maïs qui peut être chimiquement manipulé puis échangé pour des profits. Je n'ai jamais compris comment ceux qui se pensent intelligents sont en même temps aveugles face à la richesse du monde. Pour ma part, je cultive la biodiversité de l'esprit. »Enregistrement : le 18 novembre 2023 / Entretien et mise en ondes : Simon Beyrand / Doublage voix : Sophie Puls / Sound design : JFF / Illustration : Belen Fernandez – OlelalaAbonnez-vous à ce podcastNewsletter : https://podcast.ausha.co/radio-recyclerie?s=1Apple podcast : https://apple.co/3qnVJaJSpotify : https://spoti.fi/3dfJDg8Deezer : https://www.deezer.com/fr/show/395812Et retrouvez Radio REcyclerie sur : https://www.larecyclerie.com/podcasts/Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Entretien avec Dipesh Chakrabarty, historien indien, initiateur de la pensée décoloniale. Son dernier ouvrage Après le changement climatique, penser l’histoire (Gallimard, 2023) a été nommé pour le Prix du livre environnement 2023 de la fondation Veolia.
Le concept d’anthropocène représente une notion clé pour penser le temps de l’Histoire naturelle et le temps de l’Histoire humaine. En effet, ces deux échelles de temps ne forment plus qu’un seul et même mouvement, nous dit Dipesh Chakrabarty. Un mouvement qui nous éloigne de la globalisation et nous rapproche du planétaire :
« D’après le consensus général, le siècle dernier a été celui de la globalisation, de l’âge du global. Mais en tant qu’historien, j’ai commencé à dire : « non, on arrive désormais à l’âge du planétaire. » On n’est plus seulement global, car la globalisation a été anthropocentrique : c’est l’histoire des humains, uniquement. Aujourd’hui, c’est l’histoire des humains, et de la planète ! Et la planète implique des processus géologiques et biologiques qui créent le système vital de la planète. On impact ce système, donc on crée du danger pour nous-mêmes. »
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Entretien avec la professeure de philosophie et essayiste Laurence Hansen-Løve. Son dernier ouvrage, Planète en ébullition, a été nommé pour le Prix du livre environnement 2023 de la fondation Veolia.
Laurence Hansen-Løve retrace l’histoire des idées écologiques, du philosophe Baruch Spinoza à l’anthropologue Philippe Descola, en passant par son disciple Claude Lévi-Strauss. Ces grandes figures intellectuelles ont fait voler en éclat l’opposition nature / culture, et ont permis l’émergence d’une pensée écologique puissante, à la fois scientifique, poétique et politique.
« Les philosophes ne sont pas là pour nous dire ce qui est bien ou ce que l’on devrait faire. Les philosophes sont là, comme Socrate, pour nous inviter à nous interroger sur nos différences, et pour poser des questions sur notre rapport aux animaux, sur l’intelligence. »
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Entretien avec les philosophes Sophie Gosselin et David gé Bartoli. Leur dernier ouvrage, La condition terrestre (éditions du Seuil), a reçu le Prix du livre environnement 2023 de la fondation Veolia.
Pour les deux auteur·es, « la condition terrestre » – et le champ lexical qu’ils développent autour de cette notion : « personne terrestre », « peuple terrestre » – désigne les changements de représentation du monde actuellement à l’œuvre, conduisant à une « sortie de la modernité. »
« On est en train de sortir de tout un système de représentation qui plaçait l’humanité comme une figure totalement idéalisée, et qui invisibilisait les milieux de vie, les rapports aux autres formes de vie, les corps sacrifiés – réduits à de la matière exploitable. La condition terrestre, c’est comme si tous ces corps se réveillaient, se soulevaient. » Sophie Gosselin
« Quel est notre territoire ? Comment les relations de ce territoire forment-elles un monde singulier ? Si, à Tours, on doit revendiquer des institutions autres qu’humaines et une personnalité juridique particulière, cette dernière doit se revendiquer avec un peuple et un monde particulier. » David gé Bartoli
Enregistrement : le 21 août 2023 à Tours / Entretien et mise en ondes : Simon Beyrand / Sound design : JFF / Illustration : Belen Fernandez – Olelala
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