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Rencontres d'écrivains et d'écrivaines du CRILCQ
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Rencontres d'écrivains et d'écrivaines du CRILCQ

Author: CRILCQ

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Description

Chaque saison des Rencontres d’écrivains et d’écrivaines du CRILCQ s'articule autour d'un thème et présente 4 épisodes-entretiens d'une heure pendant laquelle des artisan·es du milieu culturel discutent de leur pratique artistique, d'écriture, au croisement de la recherche et de la création.


 


Une production du Centre de recherche interuniversitaire sur la littérature et la culture québécoises (CRILCQ).


 


En collaboration avec La puce à l'oreille depuis 2022.


En collaboration avec Magnéto de 2017 à 2022.

27 Episodes
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La troisième rencontre de ce cycle d’entretiens accueille l’écrivaine Monique Durand, dont l’œuvre des dernières années est tournée vers le chemin d’eau qu’est le fleuve Saint-Laurent et les chemins de terre et de fer qui quadrillent le Nord québécois et labradorien. Le chercheur Pascal Chevrette s’entretient avec elle.
Le deuxième épisode de ce cycle d’entretiens permet de réfléchir à la démarche et aux choix littéraires derrière l’œuvre rigoureuse de l’autrice Noémie Pomerleau-Cloutier. Derrière ses recueils de poésie se dissimulent une patiente démarche documentaire, familiale et sociale, qui permet de révéler des voies peu entendues, mais puissantes, tout en illustrant par la poésie la force du lien entre le territoire géographique et le territoire intime de la Côte-Nord. Cette démarche documentaire ne transparait pas dans les poèmes : mais elle en assure l’ancrage dans la réalité. À la manière du titre de son deuxième recueil, La patience du lichen, l’autrice écoute et prend tout le temps nécessaire pour donner forme à son écriture, et porte ainsi ses valeurs de justice sociale, d’inclusion et de féminisme. 
Le premier épisode de ce cycle d'entretiens est une rencontre entre deux générations et deux univers marqués par l'amitié et une profonde affection pour la culture innue, l'innu-aitun. Ce sera l'occasion d'échanger sur les littératures des Premiers Peuples, plus particulièrement sur la littérature innue, mais aussi d'aborder les enjeux liés à l'écriture de soi et de l'autre dans un contexte colonial.
La quatrième et dernière discussion de ce cycle d’entretiens porte sur les perspectives de lecture et sur les grandes figures de la littérature queer et féministe. Il y est question de poésie, de théâtre, de parole émancipatrice.  Nous avons invité pour cette occasion Eve Martin Jalbert, auteur·rice et personne enseignant le français et la littérature au collégial, ainsi que Marie-Claude Garneau, autrice, chercheuse en théâtre et co-directrice littéraire de la collection de théâtre féministe « La Nef », aux éditions du Remue-ménage.
La troisième discussion de ce cycle d’entretiens porte sur l’apport particulier de l’art du drag dans la lecture pour enfants. On envisagera la portée à la fois ludique et subversive d’une pratique qui permet de réactiver les codes de transmission propres au genre du conte tout en initiant à la différence.  Nous avons invité pour cette occasion Uma Gahd, éducatrice à la petite enfance de formation et performeuse drag amoureuse autant de Broadway que de la culture pop classique, ainsi que Barbada de Barbades, artiste drag qui livre des performances à saveur de disco, de pop et de dance, et anime des soirées et des événements en tous genres.
La deuxième discussion de ce cycle d’entretiens porte sur le regard particulier posé sur des écrivains·es par des éditrices soucieuses d’offrir un espace de liberté réel à celleux qu’elles accueillent. On discutera notamment des manières dont on pense l’édition de textes qui bousculent les conventions. 
La première discussion de ce cycle d’entretiens est une rencontre intergénérationnelle entre deux écrivains et universitaires au parcours contrasté. Il s’agira de faire connaissance à travers les livres, les siens et ceux que l’on lit, pour parler de la mémoire au présent, et pour penser le futur. 
Lors de cette rencontre entre Erín Moure, autrice et traductrice, et Robert Schwartzwald, professeur et chercheur s'intéressant aux notions de modernité nationale et modernité culturelle, il est question du livre Sitting Shiva on Minto Avenue, by Toots d'Erín Moure. Les discussions portent sur la mémoire, l'aspect biculturel du livre, les milieux anglophone et francophone.
Lors de cette rencontre entre Dimitri Nasrallah, écrivain, traducteur, éditeur et professeur de création littéraire et Chloé Savoie-Bernard, autrice, éditrice, critique et stagiaire postdoctorale en recherche-création, il est question des enjeux pour les étudiants·es et les enseignants·es dans les programmes de création, du mentorat et de l'alliance, de l'industrie de l'édition et du travail culturel et politique de l'écriture.
Lors de cette rencontre entre Francis Lujan et Liana Cusmano, il est question de slam et de spoken word, par l’entremise de deux artistes slameurs, l’un issue du milieu francophone et l’autre de la communauté italo-canadienne. Les discussions traitent des scènes de slam anglophone et francophone, à Montréal et ailleurs, des espaces sécuritaires (ou «safe space» ) et des «trigger warnings», de ce que cela signifie d'être un·e allié·e, des voix des communautés moins entendues ou marginalisées, et du slam comme outil de justice sociale.
Lors de cette rencontre entre Christopher DiRaddo, publiciste et auteur, et Lori Schubert, directrice générale de la Quebec Writers' Federation (QWF), il est question de la scène littéraire anglophone au Québec, tant sur le plan créatif qu'institutionnel.
Lors de cette rencontre entre Kama La Mackerel, artiste multidisciplinaire et Nesrine Bessaïh, anthropologue et traductrice, il est question des enjeux de la traduction. La traduction relève d’une série de décisions nourries par les intentions de l’auteur.trice, le message porté par le texte et l’effet désiré sur le public. Comment traduire le genre à la lumière des mouvements féministes et queer qui ont marqué les dernières décennies? Comment représenter une réalité culturelle et sociale alors que plusieurs auteur.trice.s évoluent dans les marges, résistant à la tendance homogénéisante des grands récits canoniques?
Lors de cette rencontre entre Dimani Mathieu Cassendo, auteur.e et illustrateur.e, et Camille Toffoli, chercheure au doctorat en études littéraires et cofondatrice de la Librairie L’Euguélionne, il est question des voix/voies diverses dans les arts et la culture ; le zine, la carte, l’illustration, le roman graphique, la bande dessinée, etc. Ces oeuvres se positionnent dans le paysage littéraire comme des objets indépendants. Comment comprendre ce penchant pour des voies plus marginales de création ? Comment repenser les institutions littéraires afin de les rendre plus inclusives et de faciliter l’accès à ces œuvres au public ?
Lors de cette rencontre entre Gabriella Kinté, fondatrice de la Librairie Racines et militante antiraciste, et Sandrine Bourget Lapointe, cofondatrice de la Librairie L’Euguélionne, il est question des librairies comme lieux d’accueil. Les librairies jouent un rôle primordial dans la distribution et l’accès aux littératures. Et si les librairies devenaient des lieux de résistance assumés, des terrains engagés où chaque prise de parole est reçue avec intention et respect ?
Lors de cette rencontre entre Madioula Kébé-Kamara, fondatrice et directrice générale de Diverses syllabes, et Mélikah Abdelmoumen, chercheuse, écrivaine et éditrice, il est question de la places des femmes racisées et des minorités de genre dans le milieu éditorial. Et si, en plus d’investir les lieux communs, les agent.e.s appartenant à des communautés éclipsées/invisibilisées prenaient d’assaut l’espace public et créaient des institutions à leur image, capables de véhiculer leur unicité ? Production exécutive : Zoé Gagnon-Paquin (Magnéto) Production déléguée : Alexandra Viau (Magnéto)
Julie Delporte, bédéiste, et Thara Charland, doctorante à l'Université de Montréal spécialisée dans la bande dessinée, s'entretiennent au sujet du processus de création de Julie Delporte. À partir de sa première publication, Journal, elles retracent les intérêts et les enjeux féministes au fil de son parcours artistique. Elles discutent aussi de sa technique au crayon de bois, de l'écriture de l'intime et de la représentation des femmes dans le milieu de la BD.
Samuel Cantin, bédéiste, et Gabriel Tremblay-Gaudette, chercheur en littérature, discutent de l'évolution du travail de Cantin, notamment les différences entre la première et la deuxième partie de Whitehorse, les entrelacements entre la littérature, la bande dessinée et le cinéma et finalement, les ressemblances entre les personnages qui vont toujours trop loin à cause de leur insécurité.
Francis Desharnais, bédéiste, et Michael Eberle Sinatra, professeur à l'Université de Montréal, discutent de la plus récente parution de Desharnais, La petite Russie, de village coopératif et de pionniers en Abitibi. À travers les questions, ils explorent les différentes oeuvres de Desharnais, discutant de son parcours et de ses méthodes de travail, différentes pour chaque livre. Production exécutive : Zoé Gagnon-Paquin (Magnéto) Production déléguée : Alexandra Viau (Magnéto)
Obom, bédéiste, et Virginie Fournier, spécialiste de la BD féministe parlent d'une jeunesse teintée d'humour noir, d'un imaginaire peuplé de personnages ni humains ni animaux, mais avant tout sensuels, « du travail de fauteuil » et surtout, de ce processus merveilleux où des rêves qui sont des films deviennent des bandes dessinées. « Il faut que ce soit doux ».
Invitée : Joséphine Bacon, poète innue orgininaire de Pessamit ayant publié quatre recueils de poésie chez Mémoire d’encrier, dont Bâtons à message / Tshissinuashitakana (2009) et Un thé dans la toundra / Nipishapui nete mushuat (finaliste du Prix du Gouverneur général en 2013). Son dernier livre, Uiesh / Quelque part, publié en septembre 2018, est finaliste au Prix des libraires. À travers ses poèmes, elle explore la langue, la culture, la tradition orale et l’histoire innues. Animation : Hélène Destrempes, professeure à l’Université de Moncton et spécialiste de la littérature québécoise, de l’approche interculturelle et des questions d’identité dans la littérature canadienne française. La saison 2018-2019 des rencontres d'écrivains et d'écrivaines du CRILCQ est consacrée à la littérature du Nord et des Premières nations. Les rencontres sont organisées en collaboration avec la Chaire de recherche sur l'imaginaire du Nord, de l'hiver et de l'Arctique. Une production de Magnéto, en collaboration avec le Centre de recherche interuniversitaire sur la littérature et la culture québécoises (CRILCQ) de l’Université de Montréal. Production exécutive : Zoé Gagnon-Paquin (Magnéto) Production déléguée : Alexandra Viau (Magnéto)
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