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Nos 20 ans

Nos 20 ans
Author: Equipe TSFJAZZ
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© TSF Jazz
Description
Alors comme ça, vingt ans ne serait plus le plus bel âge de la vie ? On s'en voudrait de pinailler sur la célèbre intro de Paul Nizan dans Aden Arabie, mais pour TSFJAZZ, que Frank Ténot et Jean-François Bizot mirent au monde en plein cœur de l'été 1999, ce vingtième anniversaire pétille de promesses bien excitantes.
Réécoutez le meilleur de nos vingt ans: les débuts du géant Pierre Bouteiller dans son émission Si Bémol et Fadaises ; la rencontre avec d'immenses artistes : Sonny Rollins, Archie Shepp, Jamie Cullum, Rhoda Scott, James Ellroy... Et le meilleur de nos soirées You and The Night and The Music ! Tout ça et bien plus encore...
Nos 20 ans, le meilleur de nos histoires jazz.
Réécoutez le meilleur de nos vingt ans: les débuts du géant Pierre Bouteiller dans son émission Si Bémol et Fadaises ; la rencontre avec d'immenses artistes : Sonny Rollins, Archie Shepp, Jamie Cullum, Rhoda Scott, James Ellroy... Et le meilleur de nos soirées You and The Night and The Music ! Tout ça et bien plus encore...
Nos 20 ans, le meilleur de nos histoires jazz.
46 Episodes
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Hommage au pianiste Stanley Cowell qui s'est éteint à l’âge de 79 ans.
Originaire de Toledo, dans l’Ohio, il s’est plongé très jeune, à quatre ans, dans l’étude du piano, puis du jazz, deux ans plus tard, sous l’influence d’Art Tatum, un ami de ses parents.
Dès son arrivée à New York, en 1966, Stanley Cowell s’est rapidement illustré auprès de Marion Brown, puis très vite Bobby Hutcherson et Max Roach.
C’est d’ailleurs dans le quintet de ce dernier qu’il a rencontré le trompettiste Charles Tolliver avec lequel il a co-fondé Strata-East, en 1971…Un label indépendant d'un genre nouveau : chaque artiste sortant un disque sous cette bannière restait à 100% propriétaire de sa musique et récupérait la majeure partie des bénéfices.
Depuis le début des années 80, Stanley Cowell se concentrait sur l’enseignement, tout en continuant à sortir une série de disques.
Il y a cinq ans, il avait d’ailleurs enregistré l’album Juneteenth, en solo, pour le label français Vision Fugitive, sur les origines de la lutte des afro-américains pour leurs droits civiques.
A cette occasion, nous avions eu l'immense honneur d'accueillir le pianiste dans nos studios. C'était le 22 mai 2015.
Revoici cette interview.
"Pauvre Albert, ils n'ont jamais été prêts pour lui... et ils ne le sont toujours pas"... Nul autre que Sonny Rollins n'a mieux résumé la trajectoire fulgurante et dramatique du plus irrécupérable des saxophonistes, Albert Ayler, dont le corps est repêché dans l'East River, à New York, le 25 novembre 1970. C'était il y a 50 ans, et la police avait alors conclu à une mort par noyade au regard du tempérament particulièrement dépressif du musicien.
Figure de l'avant-garde, protégé de Coltrane, auteur d'albums-culte comme My Name is Albert Ayler ou encore Spirits, ce natif de Cleveland, dans l'Ohio, avait donné un concert mémorable salle Pleyel, à Paris, en novembre 1966, provoquant une véritable bataille d'Hernani dans le monde jazzistique parisien. 50 ans après, il reste surtout emblématique d'une période tumultueuse sur le plan politique, même si son vibrato halluciné se situait, semble-t-il, sur d'autres hauteurs.
TSFJAZZ avait consacré toute une émission à Albert Ayler il y a dix ans, à l'initiative de David Koperhant et Laurent Sapir, et avec les témoignages toujours précieux de Jean-Louis Chautemps, Joëlle Léandre, le romancier et ancienne plume de Jazz Hot Michel Le Bris, ainsi qu'un autre de ses anciens collègues, le réalisateur Daniel Berger.
En mai 2012, à l'occasion de la sortie en salle du thriller anti-raciste de Norman Jewison Dans la chaleur de la nuit (1967), avec Quincy Jones en guise de bande originale et Sidney Poitier dans le rôle du policier, notre émission Les Lundis du Duc s'était intéressée aux représentations des Noirs dans le cinéma américain, de Sidney Poitier à Spike Lee en passant par la Blaxploitation.
Autour de la table, Sébastien Vidal et Laurent Sapir ont acceuilli Anne Crémieux, maître de conférence à l'université de Nanterre et auteur du livre "Les cinéastes noirs Américains et le rêve hollywoodien" (L'Harmattan, 2004), Osange Silou-Kieffer, spécialiste des cinémas, peintures et littératures du sud, présidente du festival des cinémas métissés- Cinamazonia et directrice de l'agence de presse Invariance Noire et Christophe Geudin, qui a signé plusieurs ouvrages consacrés à la musique et au cinéma, dont "100 albums cultes - Soul, Funk et R&B" (avec Olivier Cachin, Editions Tournon) et "Prince, le dictionnaire" (avec Frédéric Goaty, Castor Music). Il évoquera notamment, dans l'émission, les BO de "Dans la chaleur de la nuit" et des films de la Blaxploitation.
Se poser la question de comment les noirs ont été représentés dans l'histoire du cinéma américain, c'est indirectement se poser la question de l'image que renvoie les Noirs-Américains dans leur société. Une émision qu'il nous semble intéressant de réécouter en ce moment, à la lumière des actuelles manifestations américaines Black Lives Matter.
Il fallait au moins une émission spéciale pour fêter les 80 ans de Wayne Shorter et la sortie de son album Without a Net chez Blue Note au début de l'année 2013 ! Le saxophoniste nous avait accordé le 21 mars un long entretien téléphonique, complété par le regard de l'auteur Stéphane Carini de l'ouvrage Les Singularités flottantes de Wayne Shorter et du pianiste Thomas Enhco, « shortérien » au plus profond de son âme… Une émission co-animée par David Koperhant et Laurent Sapir.
80 ans, et le temps semblait déjà ne pas avoir de prise sur cet immense musicien qui signait son grand retour sur le label Blue Note. Un album qui nous avait littéralement bluffé, sur TSFJAZZ... L'occasion de révisiter le parcours d'un musicien dont l'inventivité et l'intégrité ne sont plus à démontrer, depuis l'épopée des Jazz Messengers jusqu'au quartette réunissant Danilo Perez, John Patitucci et Brian Blade. En passant par le second quintette de Miles Davis et l’aventure jazz rock des années 70 avec Weather Report, sans oublier les premiers disques Blue Note de Wayne Shorter en leader, ne serait-ce que l'indétrônable Speak No Evil...
Un musicien que nous souhaitons réécouter à une période moins évidente de sa vie. Wayne Shorter, qui fêtera le 25 août 2020 ses 87 ans, est actuellement au cœur d'un grand mouvement de solidarité suite à des ennuis de santé antérieurs au Covid-19 qui l'ont éloigné de la scène. Le monde du jazz tente de lui apporter un soutien financier, sachant que sa couverture santé ne lui permet pas d'assurer certains soins, avec entre autres, les soutiens d'immenses artistes tels qu'Herbie Hancock et Terence Blanchard.
Sa crinière était couleur d'argent, son accent n'avait rien perdu de sa gouaille légendaire, son sens des affaires n'empêchait pas coups de cœur et audaces face aux diktats d'une certaine industrie musicale. TSFJAZZ se souvient cette semaine de Francis Dreyfus, parti il y a 10 ans, le 24 juin 2010, alors qu'il avait fait du label portant son nom une référence sur la planète jazz.
De Michel Petrucciani à Géraldine Laurent, en passant par Didier Lockwood, Ahmad Jamal, Biréli Lagrène, Eddy Louiss, Richard Galliano ou encore Marcus Miller, Dreyfus Jazz fut d'abord le label d'un artiste, d'un aventurier. Avant de produire des musiciens de jazz, il avait propulsé un certain Christophe, ainsi que Jean-Michel Jarre.
Le soir de sa disparition, la chanteuse Anne Ducros et le pianiste Franck Avitabile, deux des protégés du label Dreyfus Jazz étaient dans nos studios pour lui rendre hommage et nous avions aussi été en ligne avec le batteur Aldo Romano.
"La France a des problèmes de mémoire, elle connaît Malcom X, mais pas Frantz Fanon, pas le FLN, connaît les blacks mais pas les noirs"...
Ce sont les mots du rappeur Rocé en 2006 dans son album Identité en Crescendo.
Le 17 octobre 2011, cinquante ans après la répression sanglante d'une manifestation de la communauté algérienne à Paris, les Lundis du Duc célébraient la mémoire de Frantz Fanon, l'un des grands penseurs de la pensée anticolonialiste, disparu à 36 ans, le 6 décembre 1961. Un psychiatre et essayiste de Martinique qui, dans ses discours, n'hésitait pas à dire "Nous, Algériens..." (il s'était engagé dans les rangs du FLN), et dont le parcours a été glorifié par les Black Panthers aux Etats-Unis.
Cette émission faisait écho à la ressortie de ses oeuvres complètes aux éditions de La Découverte.
Pour parler de l'auteur des "Damnés de la Terre" et "Peau noire, masques blancs", Sébastien Vidal et Laurent Sapir recevaient alors :
- Magali Bessone, maître de conférence en philosophie morale et politique à l'université de Rennes et à qui l'on doit l'introduction des oeuvres complètes de Fano
- Le trompettiste, linguiste et chercheur en philosophie des mathématiques, Jacques Coursil
- Ainsi que le rappeur Rocé
Le péché originel de l'esclavage, la ségrégation, la lutte pour l'égalité des droits civiques... Toutes les problématiques liées aux conséquences de cette douloureuse histoire font partie de l'ADN de TSFJAZZ et sont au coeur de nos préoccupations et de la musique qu'on aime et défend quotidiennement depuis vingt ans.
En solidarité avec le mouvement Black Lives Matter et la vague d'indignation consécutive à la mort de George Floyd, on ressort de nos archives plusieurs émissions...
On commence avec un numéro des Lundis du Duc du 9 mai 2017, consacré au documentaire I Am not Your Negro, du réalisateur haïtien Raoul Peck. Ou comment, avec les mots et la conscience du grand écrivain africain américain James Baldwin, l'histoire de la domination blanche sur les Noirs aux Etats-Unis ressurgit à l'écran avec en arrière plan sonore Nat King Cole, James Brown ou encore Kendrick Lamar...Raoul Peck était à cette occasion l'invité d'honneur de Laurent Sapir. Son film est actuellement en replay sur le site d'Arte ainsi que sur la plateforme Netflix.
Il y a 25 ans aujourd'hui, s'éteignait Jean-Patrick Manchette à l'âge de 52 ans
Manchette ! Fan de Flaubert et de Sonny Rollins. Figure cultissime du polar 70’s et déglingueur en chef des vieilles histoires de truands façon Jean Gabin pour mieux faire entrer le roman noir dans son époque, sans folklore ni psychologisme à la noix, et cela dans la grande lignée des fondateurs américains du genre.
Disparu scandaleusement trop tôt en 1995, et auteur de joyaux comme le Petit Bleu de la Côte Ouest ou la Position du Tireur Couché, Manchette se rappelait à notre souvenir, en octobre 2017 grâce à un film aussi déjanté que décoiffant, Laissez bronzer les cadavres, une production franco-belge inspirée de son premier roman co-écrit avec Jean-Pierre Bastide.
La mémoire de Jean-Patrick Manchette était alors célébré dans un numéro des Lundis du Duc, avec trois invités dau micro de Sébastien Vidal et Laurent Sapir :
Le fils de Jean-Patrick Manchette, Doug Headline, journaliste, éditeur, réalisateur et fan de jazz…
François Cognard, le producteur du film Hélène Cattet et Bruno Forzani…
Et enfin, Mirabelle Rousseau, metteuse en scène au sein du collectif T.O.C. qui a notamment adapté en 2015, Iris, un roman inachevé de Manchette.
Jazz et cinéma, sont des mots qui vont très bien ensemble ! Et ça fait des décennies que ça dure !
On pourrait remonter au premier film parlant de l'histoire, The Jazz Singer, en 1927 ou citer certains des sommets de cette belle et solide relation : d'Ascenseur pour l'échafaud à Autour de Minuit, en passant par Certains l'aiment chaud, Borsalino, Les Valseuses, New York New York, et tellement d'autres...
Le 4 avril 2013, Thierry Lebon consacrait toute une émission à la grande aventure de la note bleue dans le 7e art, à l'occasion de l'exposition Musique et Cinéma de la Cité de la Musique...
Et à cette occasion il reccueillait les témoignages de : Michel Legrand, René Urtreger, Ibrahim Maalouf, Nicolas Folmer et Daniel Humair, côté musique...Ainsi qu'Olivier Marchal, Bertrand Tavernier, Bertrand Blier, Cécile Cassel et Miou-Miou, côté ciné.
Damien Chazelle est au coeur de l'actu avec The Eddy, sa série tant attendue, enfin disponible sur Netflix.
Le jazz y est encore omniprésent, comme c'est le cas depuis son premier long-métrage, Guy and Madeline on a Park Bench, sorti en 2009.
Une passion pour la note bleue qui s'est évidemment prolongée cinq ans plus tard avec Whiplash, explorant la relation tumutueuse et violente entre un apprenti batteur et son redoutable professeur de musique dans une école de Manhattan.
Une relation toute en tension prenant parfois des allures de "Full Metal Jacket de la batterie", comme le disait Laurent Sapir, le 22 décembre 2014, quelques jours avant la sortie d'un film qui était alors déjà auréolé de plusieurs prix, notamment à Sundance et au festival du cinéma américain de Deauville.
Une sortie qui faisait débat dans le monde du jazz, tant la vision sombre et parfois caricaturale pouvait apparaître comme étant aux antipodes de ce que cette musique induit de plaisir collectif et d'épanouissement de soi.
A son micro se succédaient alors :
Le réalisateur, Damien Chazelle, qui expliquait qu'il s'était inspiré, non pas de films de musique pour faire Whiplash, mais de films de guerres et de gangsters.
Le batteur Fabrice Moreau, ainsi que le président du Festival de Cannes, Pierre Lescure.
Happy Birthday to him ! Happy birthday to him ! Happy birthdaaay !
Stevie Wonder célèbre ce mercredi ses 70 ans, et nous on célèbre son génie avec notre archive de cette semaine : un Lundi du Duc que Sébastien Vidal et Laurent Sapir avaient consacré le 4 avril 2016 aux quarante ans d'une des pierres angulaires de son oeuvre : Songs in the Key of Life ! Une oeuvre monumentale ! Un double album, agrémenté d'un EP de quatre titres ! 21 chansons au total et un nombre impressionnant de tubes : Isn't She Lovely, As, Another Star, I Wish, Pastime Paradise ou encore Sir Duke, dédié à Duke Ellington.
Un disque pour lequel Stevie a reçu quatre Grammys et qui est venu couronner une décennie au cours de laquelle il a changé à jamais la face de la musique, à travers une série d'albums à l'ambition et à la créativité débordantes, tout en rencontrant un immense succès populaire.
Herbie Hancock, George Benson, Minnie Ripperton ou Bobbi Humphrey ont participé à cette aventure...
Tout comme le tromboniste Glenn Ferris, présent sur la chanson Black Man et qui était l'un des invités de cette émission, aux côtés de Hugh Coltman, fan parmi les fans de Stevie, et du journaliste et directeur de la publication de Soul Bag, Frédéric Adrian, auteur d'une biographie de Stevie Wonder dans la collection Castor Music du Castro Astral.
Cette semaine "Nos 20 Ans" célèbrent la mémoire d'un compagnon de route des premières heures de TSFJAZZ, un ami fidèle et bienveillant jusqu'à sa disparition, il y a cinq ans, le 3 mai 2015 : Rémy Kolpa Kopoul.
Comment résumer en quelques lignes un être aussi riche que RKK, comme on le surnommait affectueusement ?
Journaliste, DJ, animateur incontournable de Radio Nova et des débuts de TSFJAZZ... Connexionneur, comme il aimait se définir, tant il reliait entre eux les univers musicaux, les gens, les générations, les tribus...
Rémy, c'était aussi une voix unique, des bretelles, une immense culture musicale, avec une prédilection pour le Brésil, une curiosité et une soif de découverte inétanchables, une sacrée générosité.
Le 4 avril 2015, un mois avant sa disparition, il était l'invité du 20h de TSFJAZZ, juste avant le coup d'envoi de K-Rio-K, une revue musicale qu'il avait imaginée pour honorer le Brésil des années 20, celui de l'âge d'or du choro, des bals populaires, les fameuses gafiera, la décennie des premières écoles de samba, les fondations du Brésil moderne.
Le spectacle avait été présenté pendant plusieurs soirs au Nouveau Théâtre de Montreuil.
Revoici ce beau moment de radio.
Le 30 avril a été proclamé Journée Internationale du Jazz par l'UNESCO. Et c'est à Paris, en 2012 que s'est tenue la première édition.
A l'époque, toute l'équipe de TSFJAZZ avait passé la journée au siège de l'organisation dans le 7e arrondissement, avec en point d'orgue la captation d'un concert historique avec Herbie Hancock, ambassadeur de bonne volonté, George Benson, Hugh Masekela, Dee Dee Bridgewater, Marcus Miller, Lionel Loueke ou Manu Katché.
Le 30 avril a été proclamé Journée Internationale du Jazz par l'UNESCO. Et c'est à Paris, en 2012 que s'est tenue la première édition.
A l'époque, toute l'équipe de TSFJAZZ avait passé la journée au siège de l'organisation dans le 7e arrondissement, avec en point d'orgue la captation d'un concert historique avec Herbie Hancock, ambassadeur de bonne volonté, George Benson, Hugh Masekela, Dee Dee Bridgewater, Marcus Miller, Lionel Loueke ou Manu Katché.
En mai 2013, les Lundis du Duc célébraient les 50 ans d'un des albums cultes de Dexter Gordon, "Our Man in Paris", avec Bud Powell au piano, Pierre Michelot à la contrebasse et Kenny Clarke à la batterie.
Lorsqu'il a enregistré ce disque, le saxophoniste était sous contrat avec le label Blue Note, et il s'était récemment installé en Europe, où il allait passer quatorze ans, principalement à Copenhague, avant de faire un retour couronné de succès à New York, en 1976.
Dizzy Gillespie lui avait dit un jour "Man, tu dois laisser ton karma à la science", tant il a eu un parcours exceptionnel.
Fils d'un des premiers grands médecins afro-américains, Dexter a débuté sa carrière en 1940 dans l'orchestre de Lionel Hampton, avant de se rapprocher des jeunes loups du bebop, d'être le premier à adapter le langage de Charlie Parker au saxophone ténor, ouvrant la voie à John Coltrane et Sonny Rollins.
De ses années 50 erratiques en raison notamment de son addiction à la drogue, à son triomphe sur les écrans en 1986 dans le film de Bertrand Tavernier, "Autour de Minuit", Sébastien Vidal et Laurent Sapir revenaient son parcours et son héritage, en compagnie de trois invités : sa veuve, Maxine Gordon, le saxophoniste Lew Tabackin et le journaliste, programmateur et directeur de label, Vincent Bessières.
Une émission à redécouvrir à l'occasion des trente ans samedi de la disparition de Dexter Gordon.
Dans ses "Paradis perdus", il y avait des photos de Chet Baker... C'est un volet méconnu de l'identité du chanteur Christophe que nous revisitons cette semaine alors que sa disparition a suscité une grande émotion. Cette identité, elle nous mène des "mots bleus" aux notes bleues et à l'affection que Christophe cultivait envers le jazz, même si cette musique est restée quasiment absente de son répertoire.
Le chanteur avait d'ailleurs noué de belles amitiés avec des musiciens de jazz: Michel Petrucciani, Erik Truffaz... Le 16 janvier 2005, il était l'invité de l'émission JazzFan, au micro de Jean-Michel Proust, pour préciser justement ses goûts, ou plutôt ses frissons à l'écoute de Stan Getz, de Paul Gonsalves, de tant d'autres encore... Il évoquait également pour nous le parcours de Chet Baker. Ils étaient, tous les deux, des oiseaux de nuit, et leurs échappées en solitaire, chacun à sa manière, n'ont pas fini de nous marquer.
On n'a jamais autant rêvé de grands espaces. Du coup, on vous emmène en road trip à travers les routes du blues et on célèbre du même coup les 70 ans de notre Monsieur Blues adoré, Jean-Jacques Milteau.
Avec David Koperhant ils sillonnaient au printemps 2008 le Texas et la Louisiane à l'occasion d'une série d'émissions en cinq étapes.
Pour cette dernière émission, nos routards continuent à explorer la Nouvelle-Orléans, à la rencontre notamment d'Antoinette K-Doe, la veuve du chanteur Ernie K-Doe, légende du rhythm and blues made in New-Orleans.
Ils s'aventurent dans le 9e district l'un des quartiers qui a le plus souffert du passage Katrina et de la rupture des digue qui s'en est suivie, avant de rendre visite au bluesman Little Freddie King, rescapé de l'ouragan, et de repasser par la Louisiana Music Factory, un magasin de disques incontournable de la ville, pour écouter un showcase du guitariste et chanteur Spencer Bohren.
On n'a jamais autant rêvé de grands espaces. Du coup, on vous emmène en road trip à travers les routes du blues et on célèbre du même coup les 70 ans de notre Monsieur Blues adoré, Jean-Jacques Milteau.
Avec David Koperhant ils sillonnaient au printemps 2008 le Texas et la Louisiane à l'occasion d'une série d'émissions en cinq étapes.
Pour ce 4e épisode, ils s'approche de la Nouvelle-Orléans et commencent par un arrêt dans la ville de Beaumont, juste avant la frontière entre les deux Etats, à la rencontre d'un facteur d'accordéon créole, Ed Poulard...Avant d'arriver à la Nouvelle-Orléans pour couvrir le Jazz & Heritage Festival, et de rencontrer notamment l'équipe de la Music Maker Foundation, dirigée par Tim Duffy et qui vient en aide aux vieux bluesmen dans le besoin.
Sans oublier une rencontre avec le regretté pianiste Ellis Marsalis, et l'un de ses fils, le batteur Jason Marsalis à la Louisiana Music Factory.
On n'a jamais autant rêvé de grands espaces. Du coup, on vous emmène en road trip à travers les routes du blues et on célèbre du même coup les 70 ans de notre Monsieur Blues adoré, Jean-Jacques Milteau.
Avec David Koperhant ils sillonnaient au printemps 2008 le Texas et la Louisiane à l'occasion d'une série d'émissions en cinq étapes.
Troisième stop : Houston, la 4e ville des Etats-Unis, connue pour son centre spatial, et la richesse de sa scène musicale.
Leur guide pour cet arrêt se nomme Ron Wood, un prof d'université spécialiste de blues et de zydeco.
Il les embarque dans un thé dansant en plein dimanche après-midi au Mister Gino's à la rencontre du guitariste et chanteur I.J. Gosey.
Ou encore au Big Easy, un club de zydeco où officie notamment un certain Chester Papillon, accordéoniste de son état.
On n'a jamais autant rêvé de grands espaces. Du coup, on vous emmène en road trip à travers les routes du blues et on célèbre du même coup les 70 ans de notre Monsieur Blues adoré, Jean-Jacques Milteau.
Avec David Koperhant ils sillonnaient au printemps 2008 le Texas et la Louisiane à l'occasion d'une série d'émissions en cinq étapes.
Deuxième stop : Austin, à la fois capitale du Texas et "capitale autoproclamée de la musique live", avec un programme copieux : une virée dans un magasin de guitare à la rencontre d'un musicien finlandais fan de Django et expert de western swing, une soirée en compagnie du chanteur de country Jimmy Dale Gilmore, un brunch gospel, une tournée des bars de la 6e rue avec les Texelerators, un pélerinage devant la statue de Stevie Ray Vaughan et une halte au Community Music Festival, dans un parc de la ville.