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Choses à Savoir TECH

Author: Choses à Savoir

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Tout ce qu'il faut savoir dans le domaine de la Tech et d'Internet.

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C’est dans un communiqué diffusé mi-avril que Western Digital, le spécialiste des cartes SD et des disques durs, a évoqué l'arrivée prochaine de cartes SD de 4 To. Jusqu’à présent, seules des cartes de 1 To étaient disponibles dans la gamme SanDisk Extreme Pro. Mais en quadruplant la quantité de données à stocker sur une seule carte, l’entreprise est sur le point de franchir une nouvelle étape en laissant de côté la norme SDXC (Secure Digital eXtended Capacity) au profit de la norme SDUC (Secure Digital Ultra Capacity). Selon Western Digital, cette nouvelle norme permettrait même d’atteindre une capacité de stockage de 128 To sur certaines cartes SD !C’est dans le cadre du Nab Show 2024 à Las Vegas mi-avril que la marque a présenté sa fameuse carte et ses caractéristiques. Celle-ci se destinera principalement aux appareils photo et aux ordinateurs portables, capable de gérer des fichiers en 8K, avec une vitesse d'écriture de 30 Mo/s minimum, le tout en utilisant l'interface Ultra High Speed-I, ce qui signifie la vitesse maximale de transfert de donnée sera d’environ 104 Mo/s. Malgré ces premiers détails encourageants, plusieurs questions restent en suspens. Pour l'heure, on ignore encore quel type de NAND sera utilisé, donc le type de mémoire flash permettant de conserver des données même lorsqu'elle n'est pas connectée à une source d'alimentation... ni même le prix auquel sera vendu cette carte mémoire. La seule info supplémentaire que l’on peut partager avec certitude, c’est qu’il faudra attendre au moins 2025 pour pouvoir en acheter.   Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Google vient d’annoncer qu’une version payante de son célèbre navigateur Chrome verra le jour d’ici peu. Mais ne vous inquiétez pas, cela ne vous concerne pas… du moins pas encore. Car ce Chrome payant sera essentiellement réservé aux professionnels, d’où son nom assez clair : Chrome Enterprise… Pour inciter les entreprises à se doter de ce nouveau Chrome, Google promet une sécurité ultra renforcée, pour ne pas dire « sans faille ». Concrètement, plusieurs versions seront disponibles. Chrome Enterprise Core sera une version « optimisée » de Chrome, intégrant divers outils de protection et de sécurité supplémentaires par rapport à la version standard. Cette dernière sera gratuite, mais sera surtout destinée aux entreprises. Avec Chrome Entreprise Premium, Google veut aller encore plus loin avec notamment une meilleure détection des malwares, la possibilité de filtrer les URL, ou encore de limiter le partage de documents et la perte éventuelle de données. Côté tarif, Google Entreprise Premium sera proposé au prix de 6 dollars par mois, et par utilisateur ! Imaginez une entreprise d’une centaine de salariés… la facture à la fin de l’année risque d’être assez salée pour naviguer sur internet.Ceci dit, Chrome Enterprise Premium est surtout conçu pour les internautes qui souhaitent appliquer des configurations personnalisées sur les différents appareils qu’ils utilisent. De quoi mieux contrôler les sites autorisés et les extensions installées. Cette nouvelle suite Premium pourra également se fondre dans sa solution BeyondCorp Enterprise, la solution cloud de Google pour permettre aux employés d’une entreprise de travailler à distance sans avoir recours à un VPN. Si ce « nouveau » Google Chrome payant ne concerne que les entreprises pour le moment, les internautes comme vous et moi peuvent toujours compter sur les améliorations constantes apportées par le GAFAM sur le Chrome de base. Récemment, le géant américain a intégré de nouveaux outils permettant d'empêcher le piratage de la souris et du clavier par exemple. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
S’il y a une entreprise qui est à la traîne en termes d’intelligence artificielle parmi les géants de la tech, il s’agit d’Apple. Si Microsoft, Google ou Meta multiplient les réalisations dans le domaine, comme la sortie prochaine de Llama 3 chez Meta, Apple n'a pour l’heure aucun modèle d’IA puissant et grand public à proposer. Un point qui devrait être corrigé avec iOS 18, qui bénéficiera non seulement d'une intelligence artificielle, surtout d’une IA bien plus maline et pratique que ses concurrents.iOS 18 est annoncé depuis quelque temps déjà comme peut-être la plus grosse mise à jour de l'histoire de l'iPhone. Et pour cause, elle sera la première à embarquer une IA 100% développée par Apple. Cette intelligence artificielle sur laquelle on ne comptait pas vraiment jusqu’à aujourd’hui se révèle petit à petit, notamment grâce au journaliste spécialisé du média Bloomberg Mark Gurman. Ce dernier explique je cite, que « si la grande présentation de l'IA d'Apple est attendue le 10 juin prochain, il semble que la première vague de fonctionnalités fonctionnera entièrement sur l'appareil. […] Cela signifie qu'il n'y a pas de composante de traitement cloud dans le modèle de langage de l’entreprise fin de citation ». En d’autres termes, l’IA fonctionne entièrement en local, depuis le smartphone, et même si ce dernier n’est pas connecté à internet. Le GAFAM tiendra donc sa conférence annuelle, la Worldwide Developers Conference le 10 juin prochain, à l'occasion de laquelle le monde pourra découvrir iOS 18. Si Apple s’apprête à lancer sa propre IA sur ses futurs iPhones, la société négocie aussi avec des concurrents qui ont déjà réussi à développer un chatbot abouti, notamment Google pour son IA Gemini. En effet, cumuler plusieurs IA pourrait peut-être être une stratégie très intéressante pour proposer des objets encore plus performants, et ainsi, contourner certains écueils lié à la dégradation du comportement des IA avec le temps… Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Connaissez-vous Maruwa ? Cette entreprise japonaise vieille de 200 ans fait partie des grands vainqueurs du boom de l'intelligence artificielle, grâce… à sa technologie de céramique ! En effet, son procédé dissipe la chaleur dans les composants électroniques, ce qui est prisé par de nombreux géants de la tech pour leurs centres de données très énergivores.Pour l’historique, la firme a été transmise de génération en génération au sein d’une famille d’artistes céramistes depuis le début des années 1800. Autrefois célèbre pour ses plats en porcelaine utilisés dans les banquets japonais traditionnels, Maruwa s'est lancée dans le secteur des composants en céramique pour l'électronique dans les années 60. Aujourd'hui, l'entreprise détient 60 % du marché mondial des substrats de dissipation thermique pour les émetteurs-récepteurs optiques. Concrètement, ses composants en céramique équipent les circuits imprimés et les semi-conducteurs, qui sont particulièrement utilisés dans les centres de données, d'autant que l'utilisation de l'intelligence artificielle requiert une immense puissance de calcul et d'importantes capacités de refroidissement. Ainsi, la demande de substrats de dissipation thermiques, dont le rôle est comme son nom l’indique de dissiper la chaleur générée par les semi-conducteurs pour éviter toute surchauffe, devrait atteindre une valeur de 12,3 milliards de dollars d'ici à 2027.Et malgré une domination sans partage du marché, Maruwa pourrait encore grandir, avec un taux de croissance annuel estimé à 60 % au cours des 5 prochaines années pour sa technologie destinée aux serveurs. La compétition avec la firme nipponne s'avère particulièrement difficile, car personne ne peut aujourd'hui revendiquer un tel niveau d'expertise. D’ailleurs, les bonnes performances de Maruwa se traduisent en Bourse, avec des actions qui ont quasiment doublé en l'espace d'un an. Sa capitalisation s'établit désormais à 2,75 milliards de dollars. Outre le boom de l'IA, la société devrait aussi profiter de la transition du moteur à combustion vers l'électrique dans l'industrie automobile. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Après l’IA, voici venu le temps de la compétition pour dominer les neurotechnologies ! Si Elon Musk en est le pionnier aux yeux du grand public avec Neuralink, dont l’un des objectifs est de rendre leur mobilité aux personnes paralysées via un implant dans le cerveau, d'autres grandes fortunes de la tech ont également investi des millions dans ce domaine. C’est le cas de Bill Gates, fondateur de Microsoft, et de Jeff Bezos, figure incontournable d’Amazon, qui n’ont pas hésité à donner des millions de dollars à Synchron, une jeune entreprise qui ambitionne, comme Neuralink, de nous implanter des puces dans le cerveau, mais grâce à un procédé moins invasif.Pour l’historique, Synchro est une jeune entreprise new-yorkaise fondée en 2016 par le docteur Tom Oxley. En se positionnant comme rivale de Neuralink, l’entreprise a déjà réussi à amasser 140 millions de dollars. Elle a même vu la DARPA, une agence fédérale américaine spécialisée dans la recherche militaire, lui octroyer un financement. Pour rappel, Neuralink se base sur la technologie dite « Interface Cerveau-Ordinateur » pour développer le dispositif Telepathy, conçu pour « connecter des cerveaux humains directement à des ordinateurs ». Si l'on en croit Elon Musk, Neuralink ira même bien au-delà de cette seule mission de redonner du mouvement aux personnes handicapées à l’avenir, puisqu’il est convaincu que sa puce permettra à certains individus de communiquer par télépathie, aux aveugles de retrouver la vue, et carrément de fusionner l'esprit humain avec l'intelligence artificielle. Synchron, de son côté, adopte une approche différente avec sa micropuce Stentrode, poussée à travers un vaisseau sanguin jusqu’au cerveau du patient via un cathéter.En clair, l'entreprise du docteur Oxley veut montrer que Neuralink n'est pas la seule à briller dans le domaine de la neuretechnologie. La start-up veut utiliser des stents pour implanter ses puces cérébrales. La méthode, bien moins invasive, est jusque-là surtout réservée à la cardiologie et à la chirurgie vasculaire. Le stent peut être comparé à un petit ressort en métal de quelques millimètres de diamètre seulement. La technologie éprouvée par Synchron fait toutefois face à certains défis. L'utilisation de stents peut en effet entraîner davantage de « bruit » dans la lecture des signaux cérébraux, ce qui peut en limiter la précision. Que ce soit à travers Neuralink ou Synchron, ces avancées transformeront peut-être un jour notre manière d'interagir avec la technologie.  Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Si les systèmes d'intelligence artificielle comme ChatGPT nous semblent si exceptionnels aujourd’hui, c'est en essentiellement parce qu’ils ont ingéré durant plusieurs années des quantités astronomiques de données, pour pouvoir s'entraîner. Problème, ces données ne sont pas toujours du domaine public, bien au contraire, et depuis plusieurs mois, on ne cesse de voir fleurir des scandales mêlant l’IA et la violation du droit d’auteur. D’ailleurs, les IA auraient récemment fini de siphonner les données écrites à disposition sur internet, et se tourneraient désormais vers un autre format : la vidéo, notamment sur Youtube !Ce n’est pas pour rien que le New-York Times, journal américain renommé, est depuis de nombreux mois en conflit ouvert avec OpenAI. Ainsi, dans une nouvelle enquête à charge contre l’entreprise de Sam Altman, le média révèle qu'OpenAI aurait récupéré près d'1 million d'heures de vidéos YouTube afin de développer son modèle de langage GPT-4. Pour ce faire, l'entreprise californienne aurait utilisé son outil Whisper, qui permet notamment de transcrire des audios et des vidéos en texte, pour récupérer les contenus sous format texte, pouvant ensuite être ingérés par GPT-4. Car comme le précise un autre journal bien connu, le Wall Street Journal, les entreprises spécialisées dans l'IA seraient en ce moment à court de données de qualité pour améliorer leurs systèmes.De son côté, le New York Times estime qu'OpenAI était arrivé au bout de données de qualité disponibles pour ses IA dès 2021. À cette époque, des discussions auraient déjà vu le jour sur la possibilité de se tourner vers d’autres ressources telles que les vidéos, les audiobooks ou encore les podcasts, ce que la firme a visiblement fait en se tournant vers Youtube. D’après le sire spécialisé The Verge qui a contacté Google, la maison mère de YouTube aurait eu vent je cite de « rapports non confirmés indiquant une activité d'OpenAI sur sa plateforme » fin de citation. Le porte-parole Matt Bryant a par ailleurs tenu à rappeler je cite que « les fichiers robots.txt et les conditions d'utilisation interdisent le scraping ou le téléchargement non autorisé du contenu de YouTube » fin de citation. Est-ce à dire qu’Open AI pourrait se retrouver devant la justice, mais cette fois dans un procès contre Google ? Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Les LED RGB sont aujourd’hui très à la mode, et peut-être que vous-même en avez dans votre PC, qu’il s’agisse des boîtiers ou bien des cartes graphiques, en passant par les souris, les claviers ou même les barrettes de mémoire vive. Justement, ces barrettes de RAM sont aujourd'hui accusées de dégrader le matériel des composants sur lesquelles elles sont posées, notamment les cartes graphiques.C’est sur le réseau social Reddit que l’on trouve la trace des premiers témoignages. Deux utilisateurs ont récemment révélé un problème sur leur PC qu’ils attribuent à l'éclairage RGB de leur RAM. Plus précisément, c'est en voulant changer leur carte graphique, des GeForce RTX 3080 et GeForce RTX 4080, que les deux utilisateurs ont remarqué une dégradation au niveau de la backplate, cette plaque de métal qui vient « habiller » la carte tout en assurant le refroidissement de certains composants. Sur les photos partagées sur le réseau, on y voit des marques qui rappellent grandement l'éclairage des barrettes de mémoire vive justement utilisées.Depuis, plusieurs jours, les deux utilisateurs ont été rejoints par d'autres internautes recontrant à chaque fois le même problème : l'éclairage RVB des barrettes de RAM donne l'impression d'avoir marqué la backplate. Dès lors, une première hypothèse a été avancée : la chaleur émise par les diodes aurait pu marquer la backplate. Une autre hypothèse, jugée plus crédible, voudrait que les ultra-violets émis par l'éclairage RVB des barrettes, autour des 400 nm, ne « brûle » les matériaux, pas toujours de bonne qualité, qui recouvrent la backplate. Des brûlures qui ne semblent pas affecter le fonctionnement des cartes graphiques pour autant, mais qui posent tout de même la question de la dangerosité de ces LED RGB. Cela pourrait-il avoir un impact sur nos yeux, tout comme les dangers de la lumière bleue ? Pour l’heure, aucun fabricant n’a réagi à cette affaire. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
En parallèle de sa dernière génération de PC portables Galaxy Book 4, Samsung lancera le 22 avril prochain un PC de bureau tout-en-un haut pour rivaliser avec l’iMac d’Apple. S’il est pour l'instant réservé au marché coréen, pour l’équivalent de 1 355 euros hors taxes, l'appareil dispose déjà d'une fiche technique haut de gamme et pourrait tout à fait inquiéter le dernier Apple iMac M3.Le Samsung All-In-One Pro comptera notamment un écran Ultra HD de 27 pouces (contre 23,5 pouces sur l'iMac M3), et sera logé dans un châssis en métal de 6,5 mm seulement d’après le site SamMobile.com. Derrière cet écran, on retrouve un processeur Intel Core Ultra qui devrait être couplé à 16 Go de RAM et 256 Go de disque dur SSD pour la configuration de base toujours d’après le site spécialisé. Ceci dit, on ignore pour l'instant quelle est la référence précise du processeur sélectionné par Samsung, mais il y a fort à parier qu'il s'agisse d'un Intel Core Ultra 5 à basse consommation, si l’on se fie aux derniers produits lancés par la firme. L'an dernier, Samsung avait déjà dévoilé un PC tout-en-un équipé à l’époque d'un Core i5 de 13e génération.Ce nouveau Samsung All-In-One Pro sera quoi qu'il en soit livré avec un clavier et une souris disposant d'une finition en métal là aussi, pour un maximum de cohérence avec le PC. On y trouvera également une webcam intégrée ainsi que des haut-parleurs 3D certifiés Dolby Atmos. Pour le reste, SamMobile évoque la présence de deux ports USB-A, d'une sortie HDMI, d'une prise casque et d'une prise Ethernet, et enfin d’une prise en charge des standards Wi-Fi 6E et Bluetooth 5.3. Reste à savoir si ce produit arrivera en France… ou s'il demeurera, comme son prédécesseur, une exclusivité asiatique. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Vous commencez à le savoir, OpenAI ce n'est pas seulement ChatGPT… La firme de Sam Altman est aussi à l’origine d’un générateur de vidéo tout récent nommé Sora, et d’un générateur d’image bien connu nommé Dall-E, qui est depuis plusieurs mois déjà mise à disposition directement au sein de ChatGPT. Maintenant, en plus de générer l’image, Dall-E peut y apporter des modifications rien qu’avec une phrase.L’idée d’Open AI a donc été d’introduire des outils permettant, quand Dall-E est utilisé directement sur ChatGPT pour générer des images, de pouvoir éditer ces mêmes images directement depuis la même interface et sur ce même fichier. En témoigne une vidéo d’OpenAI qui montre comment fonctionne cette nouveauté. On y voit tout d'abord l'image d'un chien générée par Dall-E. Ensuite, l'utilisateur sélectionne les deux zones des oreilles de l'animal, puis demande à ChatGPT par écrit d'y ajouter des rubans, ce qui est rapidement fait.Le déploiement de ces outils d'édition est total, puisqu'ils pourront être retrouvés sur ordinateur ainsi que sur les applications smartphones ChatGPT (iOS et Android). De quoi contenter le plus d'utilisateurs possibles, même s’il est nécessaire de rappeler que Dall-E n'est à ce jour accessible via ChatGPT que pour les abonnés aux offres payantes de l'entreprise, à savoir ChatGPT Plus et ChatGPT Team. Pour ceux qui souhaitent tout de même pouvoir générer des images grâce à cette technologie, il reste une possibilité : passer par l'IA de Microsoft, à savoir Copilot. A vous de choisir. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C’est une histoire à peine croyable que l’on va vous raconter aujourd’hui, et pourtant, elle est bien réelle. Un développeur de chez Microsoft se demandait ce qui pouvait bien causer cette demi-seconde de latence qu’il ressentait dans son logiciel. Réponse : une backdoor qui aurait pu donner accès à la quasi-totalité de l'Internet connu si elle n'avait pas été découverte à temps. C'est donc uniquement par chance qu'Andres Freund a découvert la faille de sécurité intégrée à un outil d'administration open source immensément populaire.C’est donc le vendredi 29 mars, qu’Andres Freund, développeur chez Microsoft, poste sur son forum et sur Mastodon un message précisant qu’il avait découvert une importante faille de sécurité dans les dernières versions de XZ, une librairie de compression de données. Après l’avoir mis à jour, il a remarqué que la connexion sécurisée prenait une demi-seconde de plus qu'auparavant. En enquêtant sur l'origine de cette différence, il est tombé nez à nez avec la backdoor. L'alerte aura heureusement été donnée à temps, car seules les deux dernières versions de XZ contiennent cette backdoor, et la majorité des systèmes ne les ont pas encore installées. Heureusement d’ailleurs, car la plupart des serveurs hébergeant des sites internet dans le monde fonctionnent sous Linux. Et XZ y est installé par défaut. Sans cette découverte, et si ces mises à jour avaient été déployées massivement, les acteurs à l'origine de cette gigantesque faille auraient donc eu accès à une large part de l'Internet connu et donc aurait été libres d'en abuser à leur convenance. Reste à savoir de qui il s'agit.La librairie XZ est un projet open source développé au début des années 2000 par un seul homme, Lasse Collin. Si ce dernier l'a maintenue et mise à jour pendant des années, il a fini par expliquer en juin 2022 qu'il n'avait plus l'énergie ni la volonté de s'en occuper, et s'apprêtait à passer la main. Aussi incroyable que cela puisse paraître, cette librairie primordiale pour la sécurité de larges pans d'Internet reposait donc sur les épaules d'un seul bénévole. C'est alors qu'est apparu un certain Jia Tan. Cette personne a commencé à faire ses propres modifications au projet XZ, y prenant de plus en plus d'importance, jusqu'à en prendre le contrôle en janvier 2023. Visiblement, ce serait lui qui, en février dernier, aurait ajouté cette backdoor, qui aurait bien pu ne jamais être découverte sans la minutie d'Andres Freund. La question que tout le monde se pose désormais : qui est donc ce Jia Cheong Tan ? Et bien au risque de vous décevoir, à ce jour, personne n’est en mesure de dire s’il s’agit d’un hacker isolé, d’un groupe, d’une organisation ou même d’un Etat. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Les groupes de criminels sévissant sur internet sont nombreux et difficiles à traquer. Les membres œuvrent parfois à plusieurs milliers de kilomètres les uns des autres et utilisent de nombreux outils pour couvrir leurs traces. Ainsi, les autorités demandent bien souvent des ordonnances afin d'avoir accès à certaines informations, ce qui n’est pas un processus facile à mettre en place. De plus, la position des GAFAM notamment est parfois ambiguë comme le démontre une enquête menée par le FBI dont je vais vous narrer le récit dans cet épisode.Il existe de nombreux types d’enquêtes, mais celle qui nous intéresse ici, c’est l’enquête sous couverture, notamment sur Internet. Entre fin 2022 et début 2023, plusieurs agents du FBI ont eu pour mission d'infiltrer un réseau soupçonné de mettre en place des activités illégales. Et les agents n’ont pas eu à attendre longtemps pour entrer en contact avec un membre supposé du groupe, soupçonné de blanchir de l'argent en échangeant du Bitcoin. Cependant, impossible d'obtenir l'identité de cette personne, alors le FBI a eu une idée : utiliser les goûts de l’interlocuteur, et à l’aide de toute une série de liens renvoyant vers des vidéos YouTube tout à fait légitime, finir par le démasquer.Cette affaire, rapportée par le média Forbes, met également en lumière le rôle qu'a joué Google, propriétaire de YouTube. Pour obtenir les informations liées aux personnes ayant consulté les vidéos suggérées, le FBI a dû faire une demande auprès du tribunal. Le FBI souhaitait tout obtenir, mais finalement, la justice n'a autorisé la collecte que d'une partie des informations. Le FBI a donc eu accès aux historiques, aux numéros de téléphone, aux noms et aux adresses des personnes visées. Un maigre butin pour tant d'efforts qui a relancé le débat sur ce type de procédure. Google n'a rien communiqué au sujet de ces requêtes, mais il ne faut pas croire que la firme est indifférente pour autant. En fin d'année 2023, le GAFAM a fait une annonce importante : l’arrivée d’une mise à jour pour empêcher quiconque, et même les employés de Google, d'avoir accès aux données de localisations générées lors de l'utilisation de Google Maps. Ainsi, Google semble s'armer pour se tenir le plus possible à l'écart d'un éventuel scandale lié à l'exploitation des données personnelles. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C’est un outil que vous ne connaissiez peut-être pas mais qui pourtant était sous vos yeux depuis des années… En effet, Meta mettait à disposition de ses utilisateurs le logiciel CrowdTangle, qui permettait de suivre tout ce qui s'apparente à de la désinformation, des théories du complot aux campagnes de manipulation provenant de l'étranger. Un logiciel très utile vous en conviendrez, qui disparaitra pourtant le 14 août prochain. À la place, le groupe de Mark Zuckerberg explique qu'il proposera une bibliothèque de contenus. Reste à savoir à quoi cela correspond concrètement. Ceci dit, ce remplacement ne semble pas être au niveau pour les professionnels, comme l'explique l'ancien directeur général de CrowdTangle Brandon Silverman que je cite : « c'est une toute nouvelle technologie que Meta doit encore construire pour protéger l'intégrité des élections » fin de citation.Du côté des professionnels en question, c'est en effet un sentiment d'inquiétude qui domine, je cite la directrice de recherche de l'Institute for Strategic Dialogue, Melanie Smith « la suppression de l'accès à CrowdTangle limitera considérablement la surveillance indépendante des dommages » fin de citation. Il faut dire que cette annonce tombe au pire moment. CrowdTangle sera en effet rendu indisponible quelques mois à peine avant l'élection présidentielle des États-Unis, c'est-à-dire durant les mois où l'on risque de voir potentiellement apparaître le plus de campagnes de désinformation. Désormais plusieurs questions se posent. Est-ce une décision calculée de la part de Meta dans un timing si spécial ? Cette décision ne risque-t-elle pas de leur être reproché en cas d’influence sur l’élection américaine ? Sans tomber dans la théorie du complot, force est de constater que le timing est assez curieux. Reste désormais à savoir comment se comporteront les réseaux à l’approche de cette élection et si Meta tiendra son engagement avec les autres géants de la tech comme Google ou Amazon, afin de protéger les prochaines élections de la désinformation. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Vous le savez, Gemini est le nom du chatbot de Google ayant pris la suite de Bard, et destiné à concurrencer ChatGPT d’Open AI, on vous en parle régulièrement dans ce podcast. Et bien figurez-vous que Gemini a commencé à être déployé dans Google Messages. Mais pour l'instant, tout le monde n'y a pas accès et son influence est limitée. Pour y accéder, il faut toutefois s’assurer de remplir quelques conditions :Tout d’abord : être inscrit au programme bêtaEnsuite, activer la technologie RCS dans les paramètres de l'appUtiliser un compte Google personnel et être âgé de plus de 18 ansAssocier son compte à un pays pris en charge (165 pays, ceux de l'UE en sont pour l'instant exclus)Et enfin, paramétrer son smartphone avec l'anglais comme langue principale, la seule exception étant le français puisque cette langue est disponible au Canada. Reste à voir s’il en sera de même en France. D’ailleurs, peu de smartphones sont pour le moment compatibles. Il faut soit être équipé d'un Pixel (6 ou plus récent) ou bien d'un Samsung Galaxy S22 ou plus récent, pour pouvoir en profiter. À en croire le site spécialisé 9To5Google, qui a été en mesure de tester Gemini dans Messages, l’interface serait similaire à ce que l'on connaît déjà de Gemini… il est donc possible de lui soumettre des photos, mais les messages vocaux ne peuvent pas être envoyés. Les conversations transitent par le protocole RCS, mais ne sont pas chiffrées de bout en bout. A noter que Gemini n'est accessible qu'au sein de l'application mobile. Inutile donc de tenter de passer par la plateforme web de Google Messages. Au final, utiliser Gemini dans Messages s’avère extrêmement simple étant donné qu’il suffit simplement d’envoyer un message comme s’il s’agissait d’un contact lambda. Reste à voir si ce chatbot révolutionnera les usages, ou si sa présence dans l’application Messages ne sera qu’un gadget parmi d’autres. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Décidément, on n’arrête plus OpenAI… Après ChatGPT, puis la génération de vidéo avec son tout nouvel outil Sora, le leader de l’intelligence artificielle annonce avoir créé un modèle capable de générer et même d'imiter des voix. La plateforme, baptisée Voice Engine, ne demande rien d’exceptionnel en termes de commande. Il suffit simplement de décrire à l’écrit les consignes que vous souhaitez voir appliquer par l’IA, et le résultat à obtenir. Ensuite, ajouter un échantillon audio de seulement 15 secondes pour générer une voix naturelle qui se rapproche de très près de celle de l'orateur d'origine. OpenAI promet que son outil est capable de créer je cite « des voix émouvantes et réalistes », et cela en moins de deux ans puisque l'entreprise indique avoir entamé le développement de Voice Engine à la fin de l'année 2022. Open AI précise aussi que le modèle alimente déjà les voix prédéfinies dans son API de synthèse vocale ainsi que ChatGPT Voice.Comme pour le générateur de vidéo Sora, OpenAI se veut prudente quant au déploiement de Voice Engine, je cite « en raison du potentiel d'utilisation abusive de la voix synthétique ». La fonctionnalité n'est donc pas disponible auprès du grand public actuellement et la société n'est d'ailleurs pas certaine aujourd'hui de lancer à terme une version accessible à tous, qu'elle soit gratuite ou payante. Parmi les différentes applications possibles, la capacité du service à générer des voix naturelles et chargées d'émotions s'est montrée bien utile pour l'entreprise de technologie éducative Age of Learning, qui a eu recours à Voice Engine pour générer du contenu voix off préscénarisé. Autre aspect important : la traduction de contenus, notamment de vidéos et de podcasts, permettant aux entreprises et aux créateurs de toucher un public beaucoup plus large, voir même mondial. Sur ce point, OpenAI précise que Voice Engine préserve l'accent du locuteur d'origine lorsqu'il est utilisé pour la traduction. Générer une voix en anglais à partir de l'échantillon audio d'un orateur français produit par exemple une voix anglaise avec un accent français. Reste à voir si, à défaut d’être proposé au grand public, Voice Engine sera mis à disposition d’autres entreprises et organisations. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Après de nombreux reports et un changement de nom, la plateforme de SVOD Max (anciennement HBO Max) arrive enfin en France, avec un lancement prévu aux alentours du mois de juillet, juste avant les jeux olympiques. Lancé en 2020 aux États-Unis, le service de streaming était attendu en Europe dès 2021. Si une première vague de pays a pu en profiter, ce n’était pas le cas de la France. Entre temps, Warner Bros a fusionné avec Discovery, puis a annoncé le développement et le lancement d'une plateforme plus globale couvrant plus en profondeur le vaste catalogue de l'entreprise.L’annonce du lancement de Max en France a été faite fin mars, lors du festival Séries Mania de Lille, mais pas que, puisque l’Espagne, le Portugal et l’Europe centrale y auront aussi accès dès le 21 mai. Plus précisément, la France, la Pologne, les Pays-Bas et la Belgique pourront en profiter juste avant le début des Jeux olympiques de Paris 2024, sans qu’aucune date précise n’ait été communiquée pour l’instant, même si cela devrait être en juillet.Si Warner Bros Discovery (WBD) insiste autant sur le fait que Max sera lancé avant le début des Jeux olympiques de Paris 2024 dans 25 pays européens différents, ce n'est pas pour rien. Par l'intermédiaire d'Eurosport, Max permettra à ses abonnés de suivre l'intégralité des épreuves. Le contenu dédié à Paris 2024, sera d'ailleurs intégré dans toutes les formules d'abonnement. Un bon moyen d'attirer les curieux et les adeptes de sport, pour ensuite leur proposer le reste du catalogue. Et Warner mise visiblement beaucoup sur le sport puisqu'au-delà des JO, une option sport permettra aux abonnés Max de suivre les tournois du Grand Chelem de tennis, les 24 heures du Mans, les trois Grands Tours en cyclisme, le Tour de France Femmes ou encore différentes épreuves de sport d'hiver.Pour le reste du contenu, les abonnés retrouveront les séries HBO tels que The Last of Us, Game of Thrones, ou encore Succession pour ne citer que celles-ci. Mais pour s'intégrer au mieux au marché déjà bien saturé par Netflix, Amazon Prime, Disney+ ou encore Paramount +, deux programmes Max Originals ont été réalisés en France : Une Amie Dévouée et l'adaptation du livre Vivre Avec Nos Morts. Côté du cinéma, Warner Bros c’est bien entendu, Matrix, Harry Potter, The Dark Knight ou encore A Star is Born. Concernant les chaînes linéaires, les abonnés français auront aussi accès à CNN International, Warner TV, Eurosport, Cartoon Network, TLC ou encore Discovery Channel. Pour conclure, Warner Bros Discovery a dévoilé les différentes formules d'abonnement accessibles au lancement, sans communiquer sur les tarifs… Une offre basic avec publicité, où seuls deux appareils pourront streamer en simultanés du contenu en Full HD ; l’offre standard qui en plus des performances offertes par l’offre basic permettra de télécharger 30 contenus pour les visionner hors connexion ; et enfin l’offre premium avec 4 écrans en simultanés, du contenu en 4K avec Dolby Atmos et 100 contenus téléchargeables. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Cela fait maintenant un an qu’OpenAI a sorti GPT-4 son plus puissant modèle de langage, que l’on peut retrouver dans la version payante de ChatGPT. Pour fêter ce premier anniversaire, l’entreprise dirigée par Sam Altman s’apprêterait à sortir la version suivante de son outil, GPT 5 ! D’après des informations obtenues par Business Insider, ce ne serait plus qu’une affaire de semaines d’après plusieurs sources, cherchant toutes à rester anonymes. Plusieurs partenaires de l’entreprise ont même pu essayer les nouveautés proposées par ChatGPT 5 en avant-première, à condition bien sûr de ne rien dévoiler au grand public.Un des responsables ayant pu mettre la main sur l’outil a tout de même affirmé que GPT 5 était « vraiment bon » et même « sensiblement meilleur » que la génération actuelle de ChatGPT. Business Insider affirme que ce modèle permettrait « d’exécuter des tâches de manières autonomes » sans que l’on sache exactement à quoi cela fait référence et comment cela se traduira concrètement. Si aucune date officielle de sortie n’a été communiquée par OpenAI, il semblerait que GPT 5 soit encore en phase d’entraînement.Histoire de faire monter la température, un ingénieur de chez OpenAI a publié un message cryptique sur X mi-mars, affirmant que l’année 2023-2024 aura été je cite « la plus lente en termes d’évolution de l’intelligence artificielle », fin de citation suggérant que les années à venir seront donc beaucoup plus agitées dans le domaine. L’ingénieur fait partie de l’équipe dédiée au « superalignement » chez OpenAI, soit celle qui s’assure que les systèmes d’intelligence artificielle soient justement alignés avec les valeurs humaines et agissent en conformité avec celles-ci. De quoi donner quelques pistes quant aux nouveautés que l’entreprise prépare, et surtout nourrir l’imagination d’internet avant officialisation. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
L'industrie du jeu vidéo en France a connu une année 2023 exceptionnelle, avec une croissance très élevée, et cela, en dépit d’un contexte économique mondial difficile marqué par une forte inflation. Ce qui fait dire à de nombreux observateurs que ces bons résultats placent la France en tant que l’un des marchés les plus dynamiques du continent.Le jeu vidéo français a donc généré un chiffre d'affaires record de plus de 6,064 milliards d'euros en 2023, avec une croissance remarquable de quasiment 10% sur un an et de 9% depuis 2020, comme le révèle le Syndicat des Éditeurs de logiciels de loisirs. Il s’agit de l’association qui représente les éditeurs de jeux vidéo en France. Que ce soit sur console, PC ou mobile, chaque secteur a joué un rôle crucial pour propulser le marché français en avant. À lui seul, l'écosystème console a dépassé les 3 milliards d'euros de chiffre d'affaires (soit plus de la moitié de la valeur totale de l’industrie vidéoludique française). Cela représente une hausse de plus de 24% par rapport à 2022.Juste derrière, on retrouve, surprise, le marché mobile avec un chiffre d’affaires de près d’un milliard et demi d’euro, affichant une croissance de quasiment 5% par rapport à 2022. L'écosystème PC est quant à lui en baisse avec (-8,5%), pour un chiffre d’affaires de 1,4 milliard d’euros. Dans le détail, le hardware (donc les équipements) a grimpé de 16% en 2023, grâce aux ventes de consoles, en hausse de +72% comparée à l’année précédente. Les ventes d'accessoires ont également fortement progressé en 2023, que ce soit sur consoles (+18%) ou sur PC (+22%). Concernant les ventes de jeux, donc le software, elles poursuivent leur croissance +7% sur consoles et +6% sur PC, dans la grande majorité des jeux dématérialisés. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
En moins de deux ans, l’IA générative a conquis de nombreux secteurs, notamment celui de la musique. Si cette industrie exploite des technologies qui reposent sur l'IA depuis de longues années, certains modèles de langage permettent désormais de créer du contenu sur mesure, y compris des musiques et des paroles, sans aucune connaissance technique en matière de musique. L’IA peut également recopier la voix des artistes sur des morceaux déjà existants ou en concevoir de nouveaux, et c'est justement sur ce point que l’Etat du Tennessee au Etats-Unis, a décidé de légiférer avec la loi ELVIS, pour « Ensuring Likeness Voice and Image Security Act ».Cette nouvelle législation est en réalité une version actualisée de la loi sur le droit à l'image des artistes dans l'État. Le texte inclut maintenant je cite « des protections pour les auteurs-compositeurs, les interprètes et les professionnels de l'industrie musicale contre l'utilisation abusive de l'intelligence artificielle ». Concrètement, les artistes sont protégés si leur contenu, leur image ou leur voix sont reproduits par une IA. Et le fait que tout cela vienne du Tennessee n’est pas si surprenant. En effet, l’Etat est réputé pour la puissance de son industrie musicale, country et blues. La ville de Nashville a notamment servi de tremplin à plusieurs grandes stars mondiales comme Elvis Presley, Dolly Parton, ou encore Taylor Swift. Plus de 61 000 emplois sur le territoire sont en lien avec cette industrie, tandis que le Tennessee accueille plus de 4 500 salles de concert.L'IA générative, et surtout la vitesse à laquelle elle évolue, pose de nombreuses questions sur le plan juridique et la propriété intellectuelle. Les modèles sont en effet formés sur de vastes quantités de données, souvent protégées par le droit d'auteur. Depuis plusieurs mois, les artistes et auteurs sont de plus en plus nombreux à porter plainte contre les entreprises qui développent ces IA, mais pour l’heure, aucune législation n'encadre réellement l'utilisation de cette technologie dans la musique. Si l'Union européenne progresse dans ce domaine avec l'AI Act, celui-ci ne devrait entrer en vigueur qu'en 2025. Aux Etats-Unis, certains législateurs font pression pour qu'une réglementation voie rapidement le jour, sans réelle avancée de la part du Congrès sur la question. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
En janvier, Neuralink, la société d'Elon Musk, a annoncé avoir réalisé son premier test d'implant sur un humain. Pour rappel, l'entreprise fondée en 2016 s'est donnée pour objectif de développer des interfaces homme-machine permettant aux utilisateurs de contrôler mentalement des ordinateurs, des prothèses ou des smartphones. Quelques semaines plus tard, le PDG assure désormais que le patient est en bonne santé et qu'il peut contrôler le curseur de la souris d'un ordinateur. En témoigne une vidéo de 9 minutes publiée sur X.com où le patient en question, Noland Arbaugh joue aux échecs sur un écran en compagnie d'un ingénieur de Neuralink.Visiblement, le patient n'a aucune complication. Il a décrit l'intervention chirurgicale comme étant « facile »... Pour rappel, une incision est pratiquée au niveau du cuir chevelu afin de placer l'implant, constitué d'un réseau d'électrodes, dans le crâne. Cet implant envoie ensuite des signaux neuronaux à l’appareil contrôlé. Arbaugh explique qu'avant de pouvoir manipuler le curseur, il a dû apprendre à faire la distinction entre « les mouvements imaginés et tentés ». Je le cite "par exemple, j'ai essayé de déplacer ma main droite vers la gauche, vers la droite, l'avant et l'arrière. Désormais, je peux imaginer intuitivement le mouvement du curseur" fin de citation. Le patient explique également être capable de jouer à différents jeux tout au long de la nuit, même si la batterie de l'implant était épuisée au bout de huit heures.Aussi prometteuse soit-elle, cette technologie vise dans le futur à traiter plusieurs handicaps comme la paralysie, la cécité et même certaines maladies mentales comme la dépression. D'après Elon Musk, il s’agit d’améliorer les capacités humaines grâce aux machines pour éviter que l’humanité ne soit dépassée par l’intelligence artificielle (IA). Mais Neuralink n'est pas la seule entreprise à développer de tels appareils. Paradromics, Precision Neuroscience et Synchron sont également de la partie. Ceci dit, l'entreprise d'Elon Musk est la seule à tester sa technologie sur des humains avec des implants placés directement dans leur cerveau, sans câbles vers les machines. Reste donc à voir quelle sera la prochaine étape pour Neuralink et surtout si le patient ne développera pas de complications plus tard à cause de l'implant. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
L’entreprise Cisco vient sans doute de marquer l'histoire des télécommunications en atteignant une vitesse de transfert de données de 800 Gbit/s sur le câble transatlantique Amitié, avec l’aide de Microsoft. A noter que ce câble, long de 6 234 kilomètres, relie Bordeaux à Boston, dans le Massachusetts. Un exploit qui fera sans doute les affaires des services cloud et d'intelligence artificielle dans le monde.Il est vrai qu’on n’en parle pas beaucoup, mais les câbles sous-marins sont essentiels pour connecter le monde et échanger des données, puisque c’est tout simplement 90% du trafic international qui passent par ces câbles. Celui qui relie la France aux États-Unis, nommé Amitié, intègre une technologie SDM (Space Division Multiplexing) qui comprend 16 paires de fibres, ce qui rappelons-le est supérieur aux câbles traditionnels et même au fameux câble Dunant de Google et ses 12 paires de fibres. En partie opéré par Cisco, Amitié relie les États-Unis, le Royaume-Uni et la France et fait partie intégrante du réseau mondial de Microsoft. Et puis quand même, une transmission de 800 Gbit/s, c’est quand même 8 millions d'appels audio sur la plateforme Webex en simultané, ou encore une vitesse qui permet de télécharger quasiment 8 copies de Red Dead Redemption 2 en même temps en moins d’une seconde.En tout cas, pour Cisco, ce succès à 800 Gbit/s démontre le potentiel d'amélioration de la capacité du réseau internet au niveau mondial, à l'heure où la demande est toujours plus forte. Pour Jamie Gaudette, directeur général de l'ingénierie des réseaux cloud de Microsoft, cet essai « démontre qu’il existe une technologie commerciale pour les câbles sous-marins, et nous pouvons contribuer à la transformation numérique des personnes, des organisations et des industries du monde entier ». Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Comments (1)

Larbi AIT ABDERRAHIM

énorme erreur ! c'est la première fois où les différences entre le pro et pro max ne sont pas que la taille d'écran et la taille de la batterie, même le système des capteurs photos est différent. je suis déçu ! pour un podcast spécialisé, c'était la chose qu'il fallait retenir (et le fait qu'ils soient tous compatibles 5G)

Oct 26th
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