Vlan!

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Author: Gregory Pouy

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Description

Etre serein dans une société en mouvement: écologie, géopolitique, développement personnel, sexualité... Tous les mardis, on parle avec des chercheurs et chercheuses (sociologues, psychologues, anthropologues, historiens, scientifique) pour vous aider à mieux comprendre où nous allons.

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572 Episodes
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Comme pour chaques vacances, je vous propose un best-of des épisodes qui ont été dernièrement enregistrés.Comme c’est la période de Noel, j’ai rajouté un petit biais plutôt feel-good et associé aux questionnements profonds.Charles Robin est philosophe et créateur de la chaîne YouTube « Le Précepteur », qui réunit aujourd’hui plus d’un million d’abonnés. Il s'est dernièrement intéressé à une thématique aussi fascinante que complexe : le hasard. C’est donc tout naturellement que j’ai eu envie de l’inviter pour plonger dans cette notion que nous utilisons tous, parfois à tort, souvent avec mystère.Dans cet épisode, nous nous interrogeons ensemble : est-ce que le hasard existe vraiment ? Ou est-ce simplement un mot que nous utilisons pour désigner ce que nous ne comprenons pas ?Charles, avec son approche pédagogique et nuancée, nous entraîne sur les traces de Spinoza, Sartre, Jung et d’autres penseurs majeurs pour explorer le déterminisme, la liberté, le sens et nos conditionnements, aussi bien sociaux que biologiques.J’ai voulu comprendre avec lui si donner du sens à une coïncidence était un acte rationnel ou une nécessité psychologique.Nous avons parlé de synchronicités, de loi de l’attraction, de spiritualité, mais aussi du besoin très humain de croire que certaines choses sont "destinées". Car au fond, dans un monde incertain et parfois brutal, n’est-ce pas réconfortant de penser que les signes existent pour nous guider ?Avec beaucoup de sincérité, Charles partage aussi son parcours : comment il a commencé à publier des vidéos de philo à une heure du matin, sans plan de carrière, juste porté par une envie de transmettre. Il parle de ses inspirations, de ses lectures, de ce que la philosophie peut nous apporter dans nos vies très concrètes, à travers nos relations amoureuses, nos colères en voiture ou nos moments d’échec.Ce que j’ai particulièrement aimé dans cette discussion, c’est cette manière de ramener la pensée philosophique dans notre quotidien, avec simplicité et honnêteté. Nous avons aussi exploré des sujets qui me sont chers : la liberté réelle (ou illusoire), la responsabilité individuelle, le regard que l’on porte sur soi et sur les autres, et cette capacité à prendre du recul, à observer nos propres conditionnements pour mieux avancer.Un échange dense, humain, et profondément inspirant. À écouter si vous vous êtes déjà demandé pourquoi certaines choses vous arrivent, ou si vous voulez simplement apprendre à mieux comprendre votre propre façon de voir le monde. Comme soulignée dans l'épisode, si vous souhaitez bénéficier d'une offre exclusive de 15% de réduction sur Saily, c'est ici : www.saily.com/vlan Citations marquantes“On ne se croit libre que parce qu’on ignore qu’on est déterminé.” — Charles Robin“Prendre les choses personnellement, c’est croire que l’autre agit contre nous.” — Charles Robin“Le fatalisme, c’est attendre que le destin fasse à notre place.” — Charles Robin“L’émotion, c’est le mouvement de l’âme.” — Charles Robin“La liberté, c’est ce moment d’inconfort où tu dois choisir.” — Charles RobinLes grandes questions poséesPourquoi avoir choisi le thème du hasard pour ton TED Talk ?Quelle est la vision de Spinoza sur le hasard ?Peut-on vraiment être libre si tout est déterminé ?En quoi la spiritualité et l’ésotérisme peuvent-ils mener à la philosophie ?Est-ce que prendre les choses personnellement est une erreur ?Peut-on forcer le destin ?Quelle différence fais-tu entre déterminisme et fatalisme ?L’amour est-il un terrain privilégié pour comprendre nos conditionnements ?Comment es-tu venu à faire de la philosophie sur YouTube ?Est-ce que donner du sens au hasard est vital pour les humains ?Timestamps YouTube00:00 – Introduction sur le hasard et la loi de l’attraction01:21 – Rencontre avec Charles Robin, aka Le Précepteur03:00 – Pourquoi choisir le hasard comme thème de vulgarisation ?05:30 – Synchronicités, clins d’œil de la nature et perception08:40 – Spinoza : le hasard comme ignorance des causes11:00 – Liberté, déterminisme et responsabilité selon Spinoza17:00 – Les Accords Toltèques et la rationalisation des émotions23:00 – Conditionnements biologiques et sociaux29:00 – L'impact des biais cognitifs sur notre perception35:00 – L’émotion : expression du mouvement intérieur38:00 – Le déterminisme comme participation au réel45:00 – Perception sélective et réalité subjective52:00 – Science, croyance et besoin de sens56:00 – Origine de la chaîne YouTube “Le Précepteur”Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Retrouvez l’ensemble des épisodes du podcast Au coeur de votre pratique de l'Assurance Maladie iciLa sobriété médicamenteuse en renouvellement de traitement Comment repérer les situations à risque iatrogénique et sur quelles classes thérapeutiques porter une attention particulière ? Mais aussi comment présenter le sujet à des patients aux habitudes parfois bien ancrées ? Réponses avec Sylvain Bouquet, généraliste et vice-président du Collège de médecine générale.Autrice du podcast : Maud CalvèsRéalisation / musique : Adelphi – TBWAProduction : Cnam Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Marie Robert, philosophe et autrice, m’a offert un moment d’une rare intensité au cours de notre échange. Moi qui cherche beaucoup à vous reconnecter à la joie et à vous reconcilier avec le futur, cet extrait m'a semblé parfait pour bientôt finir l'annéeDans cet extrait, elle explore avec une sensibilité unique ce que signifie vraiment "le beau", au-delà de l'esthétique, comme une manière de se reconnecter à soi, aux autres, et à la vie elle-même.J’ai questionné Marie sur son rapport à la beauté, qu’elle place au tout début de son livre, comme un point d’ancrage universel. Elle partage des anecdotes puissantes, comme celle des soins palliatifs ou d’une petite fille fascinée par un vieux trombone, pour montrer combien le beau peut surgir dans les moindres recoins de nos vies, pour peu qu’on sache lui faire de la place.Elle revient également sur une initiative du Louvre qui a installé des reproductions d’œuvres d’art dans les hôpitaux. Le simple fait de poser un regard sur un tableau peut, selon elle, aider à soigner, en offrant une respiration, une parenthèse d’humanité.Ce moment est aussi l’occasion d’aborder son regard sur l’audace. Marie déconstruit la vision clichée d’un courage tape-à-l’œil pour mieux défendre une audace douce, sincère, enracinée dans une profonde réflexion sur soi.J’aime cette façon qu’a Marie de concilier la philosophie avec le quotidien, de réconcilier la raison et les émotions, et surtout de rendre le beau accessible à tous. Un extrait qui, je l’espère, vous touchera autant qu’il m’a marqué.Citations marquantes« Le beau soigne. Il emmène ailleurs. Il apaise. »« Ce dont on se souvient, ce sont les moments passés avec ceux qu’on aime. »« Le beau n’est pas un luxe, c’est une nécessité. »« L’audace, ce n’est pas sauter dans le vide. C’est agir malgré la peur, avec conscience. »« Voir un vieux trombone comme une œuvre d’art, c’est déjà un acte de résistance. »10 questions structurées posées dans l’interviewPourquoi as-tu commencé ton livre par le thème de la beauté ?Qu’est-ce que la beauté apporte dans nos vies ?Peux-tu nous parler de cette initiative du Louvre dans les hôpitaux ?Est-ce que le beau est quelque chose d’inné ou d’éduqué ?Est-ce qu’on laisse assez de place pour le beau dans nos vies ?Qu’est-ce que le beau pour les Indiens Navajos ?Comment le beau peut-il soigner ?Pourquoi dis-tu ne pas aimer l’audace ?Quelle est la différence entre l’audace et le culot ?Pourquoi avoir choisi Instagram pour publier de la philosophie ?Timestamps clés pour YouTube00:00 – Introduction de Grégory : un moment fort de l’épisode.00:26 – Marie évoque les souvenirs et la fin de vie.01:16 – Le livre commence par la beauté : un choix réconfortant.02:07 – L’histoire de la petite fille et le vieux trombone.02:51 – L’exemple des œuvres du Louvre dans les hôpitaux.04:23 – La beauté : innée ou éduquée ?06:07 – Chez les Navajos, une vie belle est une vie en harmonie.07:24 – Beauté = réconciliation entre raison et émotions.07:48 – Le contrepied de l’audace selon Marie.09:14 – L’éloge d’une audace réfléchie et sincère. Suggestion d'épisode à écouter : #335 Trouver du reconfort dans un monde en chaos avec Marie Robert (https://audmns.com/ICuFMra)Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Nelson Dusetti est directeur de recherche à l’Inserm, spécialiste du cancer du pancréas, un des plus redoutables aujourd’hui encore. Il est aussi le co-fondateur de PredictingMed, une startup qui ambitionne de mieux prédire les traitements les plus efficaces pour chaque patient grâce à l’intelligence artificielle et à l’analyse moléculaire. Ensemble, dans cet épisode, nous avons tenté d'imaginer à quoi pourrait ressembler la prise en charge du cancer dans 5 ans.Ce sujet est particulièrement difficile à aborder en cette période de fêtes, où l’on voudrait ne penser qu’à la joie et aux retrouvailles. Et pourtant, c’est précisément parce que Noël est un moment de vulnérabilité et d’amour que je crois essentiel de parler du cancer maintenant. J’ai récemment perdu un membre de ma famille, et une de mes plus proches amies vient d’être diagnostiquée. Il n’y a jamais de bon moment pour parler de cette maladie. Alors parlons-en.Dans cet épisode, j’ai voulu comprendre non seulement la science d’aujourd’hui, mais surtout vers quoi nous allons. Comment on soigne aujourd’hui, certes, mais surtout comment on soignera demain. Quels sont les espoirs concrets que la recherche fait naître ? Quels sont les obstacles, les leviers, les besoins ? Nelson explique avec clarté la différence entre prévention, pronostic et prédiction. Il nous parle aussi de ce qui rend le cancer du pancréas si complexe, mais aussi de ces patients rares qui y survivent, et de ce que la science peut apprendre d’eux.C’est un épisode riche, technique parfois, mais toujours profondément humain. Une conversation que j'espère engagée, pleine d’humilité, de lucidité et d’espoir sur ce que la médecine personnalisée et les avancées technologiques pourraient permettre très prochainement.Parce que derrière la complexité du cancer se cache aussi une promesse : celle d’un avenir où chaque patient pourra recevoir le bon traitement, au bon moment. Et ça, c’est une vision qui mérite d’être partagée.Comme soulignée dans l'épisode, si vous souhaitez bénéficier d'une offre exclusive de 15% de réduction sur Saily, c'est ici : www.saily.com/vlan 5 citations marquantes :« Le cancer est une conséquence presque inévitable de la vie. »« On peut vivre sainement et quand même avoir un cancer. »« Comprendre les patients qui survivent, c’est notre plus grand espoir. »« L’IA peut nous aider à choisir le bon traitement au bon moment. »« La science est une école d’humilité. » 10 questions structurées posées pendant l’épisode :Qu’est-ce qui t’a poussé à travailler sur le cancer du pancréas ?En quoi ce cancer est-il si difficile à traiter ?Quelle est la fonction du pancréas dans notre corps ?Qu’est-ce qu’un cancer, au fond ?Est-ce que notre mode de vie influence vraiment le risque de cancer ?Pourquoi l’incidence du cancer du pancréas augmente-t-elle ?Quelle est la différence entre prévention et prédiction ?Comment l’IA peut-elle contribuer à la médecine personnalisée ?Quelles sont les limites actuelles de la recherche ?Quel message tu veux faire passer aux familles concernées ?Récap des timestamps clés :00:00 – Introduction personnelle de Grégory et contexte du cancer02:00 – Présentation de Nelson Dusetti et de sa spécialité04:00 – Fonction du pancréas et nature du cancer09:00 – Impact du mode de vie et limites de la prévention14:00 – Augmentation de l’incidence et rôle de l’exposome20:00 – Intelligence artificielle et personnalisation des traitements24:00 – Importance du don de données et de la recherche collaborative29:00 – Essais cliniques et espoirs concrets33:00 – Dépistage, diagnostics précoces et inégalités38:00 – Humilité scientifique et communication grand public44:00 – Activité physique et retour à une vie plus naturelle49:00 – Les freins institutionnels à la recherche51:00 – Pourquoi Nelson a choisi de rester en France Suggestion d'autres épisodes à écouter : [BEST OF] La bouche , le baromètre de notre santé avec Bruno Donatini (partie 1) (https://audmns.com/kPIMzbq) [SOLO] On s'en fout de la longévité : guide pour ceux que ça saoule mais qui veulent quand même vivre en bonne santé (https://audmns.com/naYIAVO) #294 Les secrets de la longévité en bonne santé avec Docteur Christophe de Jaeger (https://audmns.com/yiQROWd)Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet moment marquant, je reviens sur un échange profond avec Angelo, psychopraticien passionné par les dynamiques amoureuses. Ce moment a suscité de nombreux retours tant il résonne avec nos questionnements les plus personnels.J’ai interrogé Angelo sur une opposition aussi universelle que troublante : l’amour-passion contre l’amour posé. Est-ce que ce feu qui nous brûle dans les débuts est synonyme de déséquilibre intérieur ? Et à l’inverse, la stabilité affective signe-t-elle la fin du désir ? Ensemble, nous avons exploré ces paradoxes : comment conjuguer sécurité et excitation ? Pourquoi avons-nous tendance à chercher chez l’autre ce qui nous manque ? Et surtout, peut-on vraiment aimer sans projeter nos blessures ?Dans cet extrait, nous abordons aussi la difficulté d’être surpris quand la routine s’installe, l’impact de nos névroses dans la rencontre amoureuse, et cette quête parfois inconsciente de rejouer nos blessures passées dans l’espoir de les guérir.Citations marquantes « Dans l’amour passion, je me sens vivant. Dans l’amour posé, je me sens en sécurité. »« Le défi d’un couple, c’est de tenter l’aventure de vivre passion et sécurité avec la même personne. »« Quand tu vas chercher chez l’autre ce qui te manque, ce n’est pas une relation, c’est une béquille. »« Je crois qu’on ne sait, pour l’instant, que se rencontrer à partir de nos névroses. »« On reproduit nos blessures dans l’espoir que cette fois, ça se passera autrement. »10 questions posées dans l’échangeTu pourrais me parler d’amour-passion versus un amour posé ?Est-ce que l’amour passionnel, c’est forcément des névroses qui se parlent ?Est-ce que deux personnes bien avec elles-mêmes sont plus dans un amour posé ?Peut-on se sentir vivant et en sécurité dans une même relation ?Pourquoi le désir décline-t-il quand la relation devient stable ?Comment réconcilier imprévu et engagement ?Est-ce que surprendre l’autre est un moyen de maintenir la libido ?Peut-on être une personne complète seule et accueillir l’autre comme un bonus ?Est-ce que l’on commence toujours une relation à partir de nos névroses ?Pourquoi répète-t-on les mêmes schémas relationnels douloureux ? Timestamps clés pour YouTube (version texte)00:00 – Introduction de Grégory : pourquoi cet extrait a marqué.00:20 – L’amour passion vs l’amour posé : quelle est la vraie nature du désir ?01:30 – Vivre la passion et la sécurité ensemble : est-ce possible ?03:30 – La peur de l’engagement et la perte du désir.04:20 – Le défi : vivre la surprise et la sécurité avec la même personne.06:00 – Quand l’envie de surprendre disparaît.07:40 – L’amour comme béquille : chercher chez l’autre ce qui manque.08:30 – La rencontre par les névroses : une fatalité ?10:30 – Répétition des schémas : espoir ou piège inconscient ? Suggestion d'épisode à écouter : #190 Pourquoi avons nous peur d'aimer? Avec Angelo Foley (https://audmns.com/hMuYFMX)Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Eudes Séméria, psychologue et auteur du livre "Éduquer, c’est rendre responsable", est mon invité dans cet épisode puissant et nuancé de Vlan.Dans cet échange, j’ai voulu aborder un sujet central que je traite régulièrement : l’éducation. Mais ici, nous sommes allés bien au-delà des approches classiques, en explorant les fondements existentiels de ce que signifie vraiment "éduquer".J’ai questionné Eudes sur les limites de l’éducation positive, sur les effets parfois délétères de notre société ultralibérale qui infantilise les citoyens au lieu de les faire grandir. Nous avons parlé de la différence cruciale entre obéissance et responsabilité, de l’importance de se situer – géographiquement, socialement, émotionnellement – pour devenir un adulte véritablement autonome.Ce qui m’a profondément marqué, c’est à quel point cette conversation revient sans cesse sur les parents eux-mêmes : leur posture, leurs repères, leur propre capacité à être responsables. On éduque nos enfants en les accompagnant, certes, mais aussi – et peut-être surtout – en grandissant à leurs côtés.Avec Eudes, nous avons évoqué la valeur du jeu, le cadre éducatif, les pièges de l’optimisation permanente, la puissance du tact et de la politesse, et ce que signifie vraiment avoir une autorité saine.Un épisode dense, engagé, qui interroge profondément notre société, notre rapport à la liberté, et notre responsabilité collective envers la génération qui vient.3. 5 citations marquantes"L’obéissance n’est pas la responsabilité, c’est juste la peur de perdre.""Un adulte véritable, c’est un être capable de se situer dans l’espace, le temps et la relation.""Il n’y a pas de liberté, seulement des efforts de libération.""On ne peut pas grandir seul. L’éducation est un acte partagé.""La politesse, c’est considérer que l’autre est aussi important que soi."4. 10 questions posées dans l’interviewPourquoi avoir écrit un livre sur l’éducation aujourd’hui ?C’est quoi, grandir et devenir adulte selon vous ?En quoi l’obéissance diffère-t-elle de la responsabilité ?Comment peut-on savoir si l’on est responsable en tant que parent ?Qui éduque vraiment nos enfants aujourd’hui ?Comment fixer un cadre sans tomber dans l’autoritarisme ?Quelles sont les limites de l’éducation positive ?En quoi le jeu est-il fondamental dans l’apprentissage ?Comment transmettre l’esprit critique aux enfants ?Pourquoi attaquez-vous les anglicismes dans votre livre ?5. Timestamps clés optimisés pour YouTube00:00 - Introduction de Grégory Pouy : pourquoi parler d’éducation01:18 - Présentation d’Eudes Séméria et de son livre04:06 - La vraie définition de la responsabilité06:37 - Éduquer, c’est apprendre à se situer11:51 - La technologie, source de déresponsabilisation ?16:31 - Obéissance ou liberté : le vrai enjeu de l’éducation24:36 - Comment forger une pensée propre dès l’enfance27:44 - Autorité vs autoritarisme : une différence essentielle33:59 - Les dérives de l’éducation positive43:19 - Le rôle du jeu dans l’apprentissage51:25 - Intimité, respect, et politesse dans la relation parent-enfant56:26 - La société veut-elle vraiment nous faire grandir ?57:34 - Une éducation fondée sur la tendresse Suggestion d'autres épisodes à écouter : #357 Eduquer nos enfants à l'ère de l'intelligence artificielle avec Mathilde Cerioli (partie 1) (https://audmns.com/yftVVet) #206 Comment développer l'esprit critique chez les enfants? Avec Samah Karaki (https://audmns.com/dFSogCP) Vlan #102 Comment éduquer ses enfants dans ce monde complexe avec Joel de Rosnay et Aurélie Jean (https://audmns.com/zuEyWzI)Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Hugo Clément, journaliste engagé et militant pour la cause animale, partage ici un moment fort d’un échange passé, qui résonne encore très justement aujourd’hui.Dans cet extrait, nous discutons de la réduction de la consommation de viande, de ses motifs profonds – santé, climat, souffrance animale – et surtout de la prise de conscience progressive dans nos sociétés.J’ai voulu comprendre pourquoi, malgré des preuves scientifiques accablantes, il est encore si difficile de changer nos habitudes alimentaires. Hugo, avec sa clarté habituelle, insiste : l'argument de la santé ne devrait pas masquer les véritables enjeux éthiques et environnementaux. Il rappelle que la réalité de l’élevage intensif en France est bien éloignée de l’image rassurante de la ferme d’antan.Un extrait percutant, qui met en lumière la dimension psychologique, culturelle et systémique de notre alimentation carnée.5 Citations Marquantes"On peut être végétarien ou vegan et en très bonne santé – c’est scientifiquement établi.""Je ne veux pas utiliser l’argument santé, parce qu’on peut être en bonne santé en mangeant un peu de viande.""L’élevage intensif ne profite à personne, pas même aux éleveurs.""On a tous une aversion à la perte – arrêter la viande, c’est renoncer à une habitude.""La clé de tout, c’est l’information : sur l’élevage, la santé, l’économie." 10 Questions Structurées Posées dans l’InterviewEst-ce que l’argument de la santé est aujourd’hui plus puissant que celui de l’écologie ou du bien-être animal ?Pourquoi n’utilises-tu pas l’argument de la santé humaine ?Est-ce que le régime végétarien est toujours synonyme de bonne santé ?Pourquoi ne pas recommander d’arrêter totalement la viande pour des raisons de santé ?Peut-on quand même utiliser l’argument santé pour inciter à la réduction ?Quel est le rôle de l’information dans la transition alimentaire ?Quelle est la réalité de l’élevage intensif aujourd’hui en France ?Pourquoi l’élevage intensif ne profite-t-il même pas aux éleveurs ?Comment expliquer la résistance culturelle à arrêter la viande ?Quels sont les mécanismes psychologiques qui freinent la transition alimentaire ?Timestamps Clés 00:00 – Grégory introduit le débat sur les motivations de la réduction de la viande00:36 – Hugo refuse l’argument santé comme motivation principale01:30 – Le risque de dogmatisme sur les régimes sans viande02:23 – Consommation excessive de viande et consensus scientifique03:14 – Hugo évoque ses propres motivations : éthique et écologie04:57 – L’hypocrisie sociale face à la souffrance animale05:20 – Aversion à la perte et frein au changement06:49 – Le rôle clé de l'information pour éveiller les consciences07:33 – La réalité de l’élevage intensif : chiffres et conditions09:03 – L’élevage intensif ne profite même pas aux éleveurs Suggestion d'épisode à écouter : #174 Dépasser l'idéologie végétarienne pour mieux comprendre notre alimentation avec Hugo Clément (https://audmns.com/NETMFVi)Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Lauren Bastide est journaliste, autrice et militante féministe et évidemment podcasteuse.Elle vient de publier Enfin seule, un livre intime et politique qui m’a permis de remettre en question mes propres biais intégrés et mes croyances.C’est une conversation que je voulais absolument avoir avec elle depuis longtemps, car nous nous connaissons depuis des années et j’admire énormément son parcours, son intelligence, et la justesse de ses engagements.Dans cet épisode, nous parlons de solitude féminine, mais surtout de ce que cela signifie de choisir d’être seule loin des injonctions sociales au couple, à la maternité, à la conformité. J’ai voulu comprendre pourquoi tant de femmes ressentent un manque ou une honte à ne pas avoir "coché toutes les cases", alors qu’elles mènent des vies passionnantes. Lauren apporte une réponse puissante : ce n’est pas un vide intérieur, mais une pression extérieure.J’ai questionné Lauren sur la différence entre être seule, vivre seul et se sentir seul, et sur la manière dont le patriarcat a historiquement maintenu les femmes sous surveillance. Nous avons évoqué des figures oubliées comme Gabrielle Suchon, les dangers d’un retour à un ordre moral réactionnaire – notamment aux États-Unis – mais aussi le rôle de la maison, du corps, de la charge mentale et du soin dans la conquête de soi.C’est un épisode dense, engagé et profondément humain, où il est aussi question de sororité, de féminisme, de poétique du quotidien et de droit à l’ennui.5 citations marquantes« Le célibat, ce n’est pas une position de moins 1. C’est la position zéro. »« Une femme seule, c’est encore vu comme une anomalie sociale. »« Vivre seule par choix, c’est un geste politique. »« On ne peut pas être libre si on reste sous surveillance. »« La maison peut être une prison ou une cabane, c’est ce que l’on en fait. »10 questions posées Quelle est ta relation à l’amitié entre hommes et femmes ?À qui s’adresse ton livre Enfin seule ?Que réponds-tu aux femmes qui souffrent du célibat ?Pourquoi la solitude est-elle un enjeu politique ?Quelle est la différence entre vivre seul, être seul et se sentir seul ?Comment perçois-tu le recul des droits des femmes aux États-Unis ?Peux-tu nous parler de Gabrielle Suchon ?Que signifie pour toi la maison, la cabane ?Comment vis-tu tes propres contradictions ?C’est quoi le message central que tu veux faire passer aux femmes ?Timestamps clés 00:00 – Introduction par Gregory : pression sociale autour du couple02:00 – Début de la conversation avec Lauren03:50 – Sur l’amitié et les relations non capitalisables05:30 – À qui s’adresse Enfin seule10:00 – Solitude choisie vs isolement14:00 – Injonctions sociales au couple19:30 – Le célibat féminin comme stigmate22:00 – Surveillance des femmes et contrôle social31:00 – Recul des droits aux États-Unis et tradwives37:00 – Droit au repos et « linger » selon Bell Hooks41:00 – La maison : entre oppression et émancipation47:00 – Contradictions personnelles et rôle du soin52:00 – Le mythe de la joggeuse et le vrai danger56:00 – Trouver une voix intérieure Suggestion d'autres épisodes à écouter : #192 Feminisme washing: On claque la porte? Avec Léa Lejeune (https://audmns.com/JfZYqLI) #234 Féminisme: de l'argent au corps des femmes avec Elvire Duvelle-Charles (https://audmns.com/ftLsQfz) #204 L'Homme préhistorique était aussi une femme avec Marylène Patou-Mathis (https://audmns.com/xdMhFGZ)Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pedro Correa est photographe et auteur du livre "Matins clairs" au moment de l'enregistrement. Dans cet extrait puissant, nous revenons ensemble sur une question centrale que beaucoup de personnes se posent : comment changer de vie quand on a des enfants, une hypothèque, des responsabilités ? Car le changement ne s'adresse pas uniquement à ceux qui sont jeunes, libres, sans attaches.Dans cet épisode, je (Grégory Pouy) questionne Pedro sur les implications très concrètes d’un tel bouleversement de vie, quand on est déjà bien installé. Il y partage avec beaucoup d’authenticité les étapes de son cheminement intérieur, les freins, les doutes, mais aussi cette conviction forte : le véritable obstacle n’est pas l’argent, mais la peur.C’est un moment particulièrement inspirant où Pedro démontre, exemples à l’appui, que même avec une famille, une maison, et une vie confortable, il est possible de redéfinir ses priorités pour vivre plus aligné, plus libre, et surtout plus heureux. Un témoignage qui donne du courage à celles et ceux qui pensent que le changement est réservé aux autres. 5 Citations marquantes :« Le problème, ce n’est pas financier, ce sont les freins. »« On a besoin de beaucoup moins que ce qu’on pense. »« Moins de biens, plus de liens. »« Ce travail devenait juste une étape de ma vie. »« Le vrai luxe, c’est d’être aligné avec soi-même. »10 Questions structurées posées dans l’interview :Comment changer de vie quand on a des enfants à nourrir et une maison à payer ?Est-ce que c’est vraiment possible de quitter une vie confortable ?Quelles ont été tes peurs les plus profondes ?Comment as-tu surmonté tes freins intérieurs ?Est-ce que tu penses que tout le monde peut le faire ?Le changement, est-ce forcément une rupture brutale ?Peut-on vraiment vivre avec moins sans se sentir frustré ?Quelles ont été les premières étapes concrètes de ton changement de vie ?Quelle est ta vision du confort aujourd’hui ?Le sens est-il plus important que la réussite ? Timestamps clés pour YouTube :00:00 – La grande question du changement avec enfants et responsabilités00:58 – « Le problème, ce n’est pas l’argent » : une réponse nuancée02:10 – La vraie richesse : un travail intérieur03:07 – « J’avais un matelas par terre, j’étais heureux »04:07 – Moins de biens, plus de liens : un nouveau modèle de vie04:52 – Répondre à l’argument du privilège : chacun son parcours05:42 – L’alignement comme vraie quête, au-delà du succès06:36 – Trouver sa voie, même dans des jobs alimentaires07:21 – « J’ai mis 6 ans à changer de vie »08:22 – Le pouvoir du transitoire : changer sans tout quitter Suggestion d'épisode à écouter : #154 Changer de vie et revenir à l'essentiel avec Pedro Correa (https://audmns.com/yWsWFgE)Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Natacha Polony, journaliste et éditorialiste, est la fondatrice de la revue L’Audace, une publication trimestrielle qui tente de réunir dans ses pages des points de vue contradictoires. À travers cette initiative, elle veut redonner du souffle au débat d’idées dans un paysage médiatique souvent trop polarisé.D'ailleurs pour conserver leur indépendance de point de vue, ils font une levée de fond à laquelle vous pouvez participer iciJ’avais prévu de recevoir dans Vlan! des personnes avec lesquelles je n’étais pas d’accord. Et dans cette démarche, on m’a suggéré Natacha Polony. Honnêtement, je pensais que nos points de vue seraient profondément divergents. Et pourtant, la surprise fut grande : au fil de la discussion, j’ai réalisé que nous étions beaucoup plus alignés que je ne l’aurais imaginé et c'est justement cela la beauté des conversations longues quand même.Dans cet épisode, nous abordons avec sincérité des sujets essentiels comme l’écologie, l’économie, la désindustrialisation de la France, la souveraineté alimentaire, la crédibilité des politiques et des médias. Le tout avec une vision à long terme, un besoin criant de retrouver du sens dans nos vies collectives, et une volonté partagée de redonner sa place au citoyen dans la démocratie.J’ai questionné Natacha sur le rôle des élites, sur notre rapport à la consommation, sur la déconnexion des élites politiques avec la réalité du terrain, mais aussi sur ce que signifie aujourd’hui « réussir son enfant », et comment nos politiques publiques nous emmènent à perdre pied avec notre humanité.Ce que j’ai particulièrement apprécié, c’est la capacité de Natacha à parler sans jargon, à s’appuyer sur le réel, et à interroger ses propres convictions. Ce fut un échange dense, riche, parfois inattendu, et toujours stimulant.5 citations marquantes« On vit dans une société qui valorise les sens de la distance et dévalorise ceux de la proximité. »« Ce n’est pas aux citoyens de porter seuls la responsabilité écologique : le politique doit assumer. »« Un achat, c’est une adhésion à un système économique. »« Ce n’est pas l’économie qui est une science dure, ce sont les limites planétaires. »« Le rôle des médias, c’est de replacer les faits dans leur contexte et leur temporalité. »10 questions structurées posées dans l’interviewComment avez-vous grandi à Montmorency et en quoi cela vous a-t-il façonnée ?Que signifie pour vous le temps long dans une société d’optimisation permanente ?Pourquoi dit-on souvent que les enfants d’aujourd’hui manquent d’accès à la nature ?Quel est votre regard sur le lien entre écologie et économie ?Que pensez-vous de la taxe Zucman et de la redistribution des richesses ?Est-ce que l’action individuelle peut réellement changer le système économique ?Comment les politiques peuvent-ils retrouver une vision à long terme ?Peut-on encore croire à la démocratie dans un climat politique aussi fracturé ?Quel rôle les médias devraient-ils jouer dans une société en crise ?Pourquoi lancer une nouvelle revue comme L’Audace aujourd’hui ?Timestamps clés 00:00 – Introduction : pourquoi inviter Natacha Polony02:00 – Le poids de l’enfance et du territoire05:00 – L’ennui créateur et le temps long10:00 – Une écologie incarnée et humaine15:00 – Économie contre écologie ?22:00 – Inégalités, fiscalité et impôts30:00 – L’impact de nos choix de consommation35:00 – Le rôle des politiques : vision ou opportunisme ?42:00 – Le système démocratique en panne ?55:00 – Responsabilité des médias et du journalismeHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Natacha Polony, journaliste et éditorialiste, est la fondatrice de la revue L’Audace, une publication trimestrielle qui tente de réunir dans ses pages des points de vue contradictoires. À travers cette initiative, elle veut redonner du souffle au débat d’idées dans un paysage médiatique souvent trop polarisé.D'ailleurs pour conserver leur indépendance de point de vue, ils font une levée de fond à laquelle vous pouvez participer iciJ’avais prévu de recevoir dans Vlan! des personnes avec lesquelles je n’étais pas d’accord. Et dans cette démarche, on m’a suggéré Natacha Polony. Honnêtement, je pensais que nos points de vue seraient profondément divergents. Et pourtant, la surprise fut grande : au fil de la discussion, j’ai réalisé que nous étions beaucoup plus alignés que je ne l’aurais imaginé et c'est justement cela la beauté des conversations longues quand même.Dans cet épisode, nous abordons avec sincérité des sujets essentiels comme l’écologie, l’économie, la désindustrialisation de la France, la souveraineté alimentaire, la crédibilité des politiques et des médias. Le tout avec une vision à long terme, un besoin criant de retrouver du sens dans nos vies collectives, et une volonté partagée de redonner sa place au citoyen dans la démocratie.J’ai questionné Natacha sur le rôle des élites, sur notre rapport à la consommation, sur la déconnexion des élites politiques avec la réalité du terrain, mais aussi sur ce que signifie aujourd’hui « réussir son enfant », et comment nos politiques publiques nous emmènent à perdre pied avec notre humanité.Ce que j’ai particulièrement apprécié, c’est la capacité de Natacha à parler sans jargon, à s’appuyer sur le réel, et à interroger ses propres convictions. Ce fut un échange dense, riche, parfois inattendu, et toujours stimulant.5 citations marquantes« On vit dans une société qui valorise les sens de la distance et dévalorise ceux de la proximité. »« Ce n’est pas aux citoyens de porter seuls la responsabilité écologique : le politique doit assumer. »« Un achat, c’est une adhésion à un système économique. »« Ce n’est pas l’économie qui est une science dure, ce sont les limites planétaires. »« Le rôle des médias, c’est de replacer les faits dans leur contexte et leur temporalité. »10 questions structurées posées dans l’interviewComment avez-vous grandi à Montmorency et en quoi cela vous a-t-il façonnée ?Que signifie pour vous le temps long dans une société d’optimisation permanente ?Pourquoi dit-on souvent que les enfants d’aujourd’hui manquent d’accès à la nature ?Quel est votre regard sur le lien entre écologie et économie ?Que pensez-vous de la taxe Zucman et de la redistribution des richesses ?Est-ce que l’action individuelle peut réellement changer le système économique ?Comment les politiques peuvent-ils retrouver une vision à long terme ?Peut-on encore croire à la démocratie dans un climat politique aussi fracturé ?Quel rôle les médias devraient-ils jouer dans une société en crise ?Pourquoi lancer une nouvelle revue comme L’Audace aujourd’hui ?Timestamps clés 00:00 – Introduction : pourquoi inviter Natacha Polony02:00 – Le poids de l’enfance et du territoire05:00 – L’ennui créateur et le temps long10:00 – Une écologie incarnée et humaine15:00 – Économie contre écologie ?22:00 – Inégalités, fiscalité et impôts30:00 – L’impact de nos choix de consommation35:00 – Le rôle des politiques : vision ou opportunisme ?42:00 – Le système démocratique en panne ?55:00 – Responsabilité des médias et du journalisme Suggestion d'autres épisodes à écouter : #371 Comment un assassin est devenu un héros populaire moderne? Avec Nicolas Framont (https://audmns.com/wniYsoE) #351 Pourquoi ne peut-on plus s'en sortir en travaillant? (partie 1) avec Antoine Foucher (https://audmns.com/chQnSYy) Vlan #89 Travailler plus pour gagner quoi? avec Olivier Maurel (https://audmns.com/IWkmCFs)Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Bruno Donatini, gastro-entérologue, expert en mycothérapie et formateur en médecine intégrative, revient pour la troisième fois dans un épisode hors-série de Vlan. À chaque échange, Bruno nous livre avec clarté et passion les fondements d’une médecine de précision, à la croisée des savoirs traditionnels et de la science contemporaine. Dans cet épisode plus court que d’habitude, nous avons souhaité aller droit au but : comprendre les quatre grandes typologies de microbiote intestinal et savoir comment les rééquilibrer rapidement.J’ai voulu qu’on simplifie au maximum l’approche, sans perdre la richesse du contenu. Nous passons donc en revue les quatre grands entérotypes : le microbiote appauvri (souvent lié au mode de vie moderne), la flore hydrogène (trop de sucres, souvent chez les jeunes), la flore méthanogène (constipation, transit lent) et la flore de type Prévotella (la plus délétère, avec des risques inflammatoires et tumoraux).Bruno nous guide pas à pas dans l'identification des symptômes (gaz, ballonnements, fatigue, problèmes buccaux…) et les solutions concrètes à mettre en œuvre : ajustements alimentaires ciblés, usage subtil de champignons médicinaux, huiles essentielles bien dosées, drainage du foie, voire stimulation du nerf vague. Il nous rappelle aussi que notre microbiote n’est pas figé, et que nous avons le pouvoir d’agir, à condition d’avoir les bonnes clés.Ce qui m’a frappé, encore une fois, c’est la précision de son approche et sa volonté de redonner aux patients la capacité d’être acteurs de leur santé. Un épisode pour celles et ceux qui veulent comprendre, prévenir, voire inverser des dynamiques profondes de santé.3. Citations marquantes"Votre microbiote, c’est votre avenir de santé entre vos mains.""À 65 ans, on a dix ans d'autonomie devant soi. Voulez-vous les vivre en pleine forme ?""La flore Prévotella, c’est la plus délétère : inflammatoire, virale, tumorale.""Il n’y aura pas de place pour tout le monde. Il faut choisir : prévention ou soumission.""Un bon microbiote, c’est un bon sommeil, une bonne mémoire, et de l’enthousiasme."4. 10 questions structurées posées dans l’interviewQuels sont les grands types de microbiote ?Comment reconnaître la flore hydrogène ?Quelles sont les conséquences d’une flore méthanogène ?Comment se manifeste la flore Prévotella ?Que peut-on faire concrètement pour rééquilibrer son microbiote ?Est-ce que les gaz produits par le microbiote sont toujours odorants ?Quels conseils alimentaires pour réduire la flore hydrogène ?Comment améliorer une flore appauvrie ?Le vieillissement du microbiote est-il réversible ?Quels sont les effets concrets sur la longévité et la qualité de vie ?5. Récapitulatif des timestamps clés pour YouTube00:00 – Introduction : les 4 grands types de microbiote00:54 – Présentation des 4 entérotypes : flore pauvre, hydrogène, méthanogène, Prévotella03:10 – Les gaz : hydrogène, méthane, H2S et leurs conséquences04:08 – Comment diagnostiquer son microbiote cliniquement05:01 – Flore hydrogène : alimentation et traitement05:57 – Flore Prévotella : dangers et protocoles08:55 – Flore méthanogène : traitement et transit09:59 – Flore pauvre : jeunes vs sujets plus âgés12:04 – Syndrome métabolique et flore appauvrie chez les seniors14:34 – Microbiote, immunité et vieillissement16:48 – Âge biologique vs âge réel : les indicateurs de santé19:34 – Prévention, espérance de vie et justice sociale22:08 – Conclusion : le triptyque microbiote – immunité – nerf vague Suggestion d'autres épisodes à écouter : #323 Les selles l'autre baromètre de notre santé avec Bruno Donatini (partie 2) (https://audmns.com/gqTdEmk) #303 Les secrets d'un système digestif en bonne santé avec Bruno Donatini (https://audmns.com/wpAEWJH)Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Nicolas Framont est sociologue engagé et auteur du percutant Saint Luigi, un ouvrage aussi provocateur que nécessaire.Dans cet épisode, nous discutons ensemble d’un fait divers que vous avez forcément vu passer : Luigi Mangione, accusé d’avoir assassiné de sang-froid le CEO de United Healthcare, est pourtant célébré comme un héros sur les réseaux sociaux. Pourquoi une telle admiration pour un homme soupçonné de meurtre ? Que cela dit-il de notre société en particulier aux U.S. ? Pourquoi, dans un monde où l’on vénère la réussite financière, un tel renversement des rôles suscite-t-il autant d’adhésion populaire ?Avec Nicolas, nous avons décortiqué cette affaire pour aller bien au-delà du fait divers. Dans la lignée des épisodes avec Antoine Foucher sur l'impossibité structurelle de s'enrichir. par son travail en France mais aussi celui avec Caroline Miguel Aguirre sur le scandale de l'argent public, nous avons abordé les dysfonctionnements profonds du neo liberallsme, le sentiment d’injustice sociale, le rôle des grandes entreprises, mais aussi la manière dont le système politique et médiatique amplifie ces déséquilibres.J’ai aussi voulu comprendre avec lui la place des classes sociales aujourd’hui, ce qu’il appelle la "sous-bourgeoisie", et pourquoi tant de décisions prises "en col blanc" peuvent générer une violence invisible, mais bien réelle.Cet échange va, je pense, profondément vous questionner sur notre monde, sur le rôle des élites, sur les logiques économiques dans lesquelles nous sommes pris… et sur ce qu’on peut, ou doit, en faire.Cinq citations marquantes :« Il y a des gens qui donnent la mort par PowerPoint. »« Ce n’est pas une critique morale, c’est une critique systémique. »« On a basculé d’un État-providence pour les gens à un État-providence pour les riches. »« Le capitalisme ne fait plus rêver. »« On célèbre des assassins parce qu’ils symbolisent une révolte contre l’ordre établi. »10 questions structurées posées :Pourquoi avoir choisi d’écrire sur Luigi Mangione et d’en faire une icône ?Que dit la popularité de cet homme accusé de meurtre sur notre société ?Le problème est-il l’individu (Brian Thompson) ou le système dans lequel il évolue ?Peut-on encore parler de responsabilité individuelle dans un système si hiérarchisé ?Comment expliques-tu qu’on célèbre un assassin et qu’on continue de voter pour Trump ?La France est-elle réellement un pays aussi "social" qu’on le prétend ?Peut-on vraiment imaginer une société sans classe dominante ?Est-ce que toi aussi, à leur place, tu aurais agi pareil ?Quelles sont les alternatives concrètes au capitalisme ?Comment rendre les rapports de pouvoir plus éphémères ou égalitaires ? Timestamps clés00:00 - Introduction au podcast et au cas Luigi Mangione02:00 - Pourquoi Nicolas Framont parle de "Saint Luigi"04:00 - Que dit cette affaire du capitalisme américain ?08:00 - Décisions "de bureau" et conséquences humaines12:00 - La hiérarchie invisible dans le système capitaliste16:00 - Classe dominante vs classe d’exécutants21:00 - Peut-on vraiment supprimer les dominations ?26:00 - Vote, contradictions et réalités politiques33:00 - Le vote, entre affect et déconnexion idéologique38:00 - La France est-elle encore un pays social ?44:00 - Le capitalisme coûte-t-il plus qu’il ne rapporte ?47:00 - Quelles alternatives concrètes au capitalisme ? Suggestion d'autres épisodes à écouter : #281 Comprendre l’effondrement des classes moyennes et populaires avec Esther Duflo (https://audmns.com/WthucwC) #351 Pourquoi ne peut-on plus s'en sortir en travaillant? (partie 1) avec Antoine Foucher (https://audmns.com/chQnSYy) #364 Qui profite vraiment de l'argent public? Partie 1 - avec Caroline Michel-Aguirre (https://audmns.com/TgCnWkc)Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans ce nouvel épisode solo (ma newsletter d'ou est tiré le texte) une réflexion profondément personnelle sur un phénomène que nous ressentons toutes et tous : l'accélération du temps.On a jamais été aussi optimisé et on a jamais eu aussi peu de temps, comment c'est possible? Depuis des années, je suis obsédé par cette impression que le temps file entre nos doigts, malgré toutes les optimisations et technologies censées nous en faire gagner. Déjà en 2000, je consacrais mon mémoire de fin d'études au "temps, facteur clef du succès du 21e siècle". Aujourd’hui, cette question n’a jamais été aussi brûlante.Dans cet épisode, je plonge dans une analyse nourrie de lectures puissantes comme celles de Hartmut Rosa, Byung-Chul Han ou Jonathan Crary, pour comprendre pourquoi, alors que tout va plus vite, nous avons de moins en moins de temps. J’interroge la logique d’un système qui nous pousse à l’hyper-productivité, à la performance constante, jusqu’à nous priver de notre capacité à ressentir, contempler, ou même simplement… vivre.J’ai voulu prendre le temps (ironiquement) d'explorer cette aliénation moderne pour voir comment nous pourrions, peut-être, retrouver un autre rapport au temps — plus humain, plus incarné, plus libre.5 citations marquantes« Nous sommes collectivement victimes du plus grand vol de l'histoire : celui de notre temps. »« L'accélération qui devait nous libérer est devenue notre prison. »« Dans un monde où la valeur d’un individu se mesure à sa productivité, ralentir revient à disparaître. »« La vraie résonance exige que nous acceptions la finitude – la nôtre et celle du monde. »« Ce n’est pas que nous ayons peu de temps, c’est que nous en perdons beaucoup. »10 questions structurées posées dans l’analyseQui bénéficie réellement de cette accélération permanente ?Qu’est-ce qui se passerait si nous ralentissions collectivement ?L’accélération est-elle un accident de l’histoire ou une stratégie systémique ?Comment nos technologies transforment-elles notre rapport au temps ?Pourquoi sommes-nous toujours plus stressés malgré nos outils d’optimisation ?Comment la culture de la performance nous pousse-t-elle à l’auto-exploitation ?Que devient la création humaine face à l’instantanéité de l’IA ?Comment retrouver une expérience qualitative du temps ?La friction est-elle vraiment un mal à supprimer ?Une révolution de la temporalité est-elle possible ? Timestamps clés pour YouTube 00:00 – Introduction : pourquoi le temps nous échappe-t-il ?03:45 – Qui profite vraiment de l’accélération ?08:30 – Hartmut Rosa : l’accélération comme principe structurant14:20 – Trois formes d’accélération : technique, sociale, subjective21:10 – Le cercle vicieux de la vitesse : entre économie et aliénation26:40 – L’effet Reine Rouge : courir pour rester sur place32:15 – La dictature de l’instant selon Byung-Chul Han38:00 – L’IA : dernière étape de l’accélération ?44:05 – Retrouver le kairos : le temps vécu contre le temps optimisé50:30 – Vers une révolution de la temporalitéHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Gilles Babinet, multi-entrepreneur, président de Café IA et ancien président du Conseil National du Numérique, est une figure incontournable pour décrypter les enjeux numériques européens. J’ai la chance de connaître Gilles depuis près de 15 ans et, à chaque conversation, je suis toujours frappé par la richesse de sa pensée et la profondeur de ses analyses. Il a ce talent rare de rendre limpide des sujets complexes, sans jamais céder à la facilité ni au sensationnalisme.Dans cet épisode, nous plongeons ensemble dans une réflexion aussi essentielle qu’urgente : celle de la souveraineté numérique. En tant qu’Européens, nous utilisons massivement des services américains ou chinois – des réseaux sociaux à l’IA en passant par le cloud – sans toujours saisir les implications profondes que cela entraîne sur notre liberté de penser, notre démocratie et notre modèle de société.J’ai questionné Gilles sur des sujets qui me tiennent à cœur : la domination des plateformes, le rôle des IA génératives dans la manipulation de l’opinion, le techno-féodalisme, l’inaction européenne, mais aussi les possibles voies de résistance. Nous avons parlé des alternatives européennes, de la culture du risque, de la productivité réelle de l’IA mais également du paradoxe de Solow.C’est un épisode dense, sans concession, mais qui propose aussi des pistes de solutions concrètes. Parce qu’il ne s’agit pas seulement de critiquer, mais de reprendre le contrôle de notre destin technologique. Bonne écoute !5 citations marquantes“La technologie est le nerf invisible de la puissance.”“Si on ne fait rien, l’Europe disparaîtra en tant qu’acteur numérique.”“Les réseaux sociaux nous contaminent avec la vision du monde de leurs créateurs.”“L’IA n’est pas neutre, elle a une induction programmée.”“Faire, même crado, vaut mieux qu’un rêve parfait.”10 questions posées pendant l’interviewPourquoi l’Europe a-t-elle perdu la course au numérique ?Qu’est-ce que la souveraineté numérique, concrètement ?Comment les réseaux sociaux influencent-ils nos démocraties ?En quoi l’IA aggrave-t-elle ces enjeux ?Peut-on encore construire des alternatives européennes crédibles ?Que révèle le cas Spotify sur nos usages numériques ?Pourquoi les médias deviennent-ils eux aussi “putaclic” ?Comment développer une culture numérique populaire en Europe ?Quel est l’impact réel de l’IA sur la productivité ?L’IA va-t-elle vraiment remplacer massivement les emplois ?Timestamps clés 00:00 – Introduction sur la vassalisation numérique de l’Europe02:15 – Le parcours atypique de Gilles Babinet, autodidacte04:00 – Qu’est-ce que la souveraineté numérique ?08:30 – Trump, Microsoft et les risques de dépendance géopolitique13:30 – L’impact cognitif des réseaux sociaux17:30 – Peut-on concilier démocratie et IA ?20:00 – TikTok et la manipulation électorale24:00 – Le paradoxe de nos choix technologiques (cloud, IA)29:00 – Pourquoi l’Europe n’a pas de champions numériques ?34:00 – IA et productivité : déconstruire les fantasmes42:00 – L’Europe : autostoppeur ou puissance d’avenir ?Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Gilles Babinet, multi-entrepreneur, président de Café IA et ancien président du Conseil National du Numérique, est une figure incontournable pour décrypter les enjeux numériques européens. J’ai la chance de connaître Gilles depuis près de 15 ans et, à chaque conversation, je suis toujours frappé par la richesse de sa pensée et la profondeur de ses analyses. Il a ce talent rare de rendre limpide des sujets complexes, sans jamais céder à la facilité ni au sensationnalisme.Dans cet épisode, nous plongeons ensemble dans une réflexion aussi essentielle qu’urgente : celle de la souveraineté numérique. En tant qu’Européens, nous utilisons massivement des services américains ou chinois – des réseaux sociaux à l’IA en passant par le cloud – sans toujours saisir les implications profondes que cela entraîne sur notre liberté de penser, notre démocratie et notre modèle de société.J’ai questionné Gilles sur des sujets qui me tiennent à cœur : la domination des plateformes, le rôle des IA génératives dans la manipulation de l’opinion, le techno-féodalisme, l’inaction européenne, mais aussi les possibles voies de résistance. Nous avons parlé des alternatives européennes, de la culture du risque, de la productivité réelle de l’IA mais également du paradoxe de Solow.C’est un épisode dense, sans concession, mais qui propose aussi des pistes de solutions concrètes. Parce qu’il ne s’agit pas seulement de critiquer, mais de reprendre le contrôle de notre destin technologique. Bonne écoute !5 citations marquantes“La technologie est le nerf invisible de la puissance.”“Si on ne fait rien, l’Europe disparaîtra en tant qu’acteur numérique.”“Les réseaux sociaux nous contaminent avec la vision du monde de leurs créateurs.”“L’IA n’est pas neutre, elle a une induction programmée.”“Faire, même crado, vaut mieux qu’un rêve parfait.”10 questions posées pendant l’interviewPourquoi l’Europe a-t-elle perdu la course au numérique ?Qu’est-ce que la souveraineté numérique, concrètement ?Comment les réseaux sociaux influencent-ils nos démocraties ?En quoi l’IA aggrave-t-elle ces enjeux ?Peut-on encore construire des alternatives européennes crédibles ?Que révèle le cas Spotify sur nos usages numériques ?Pourquoi les médias deviennent-ils eux aussi “putaclic” ?Comment développer une culture numérique populaire en Europe ?Quel est l’impact réel de l’IA sur la productivité ?L’IA va-t-elle vraiment remplacer massivement les emplois ?Timestamps clés 00:00 – Introduction sur la vassalisation numérique de l’Europe02:15 – Le parcours atypique de Gilles Babinet, autodidacte04:00 – Qu’est-ce que la souveraineté numérique ?08:30 – Trump, Microsoft et les risques de dépendance géopolitique13:30 – L’impact cognitif des réseaux sociaux17:30 – Peut-on concilier démocratie et IA ?20:00 – TikTok et la manipulation électorale24:00 – Le paradoxe de nos choix technologiques (cloud, IA)29:00 – Pourquoi l’Europe n’a pas de champions numériques ?34:00 – IA et productivité : déconstruire les fantasmes42:00 – L’Europe : autostoppeur ou puissance d’avenir ? Suggestion d'autres épisodes à écouter : #348 I.A. entre mythes et réalités avec Tariq Krim (partie 1) (https://audmns.com/cNpkHUt) #302 Quand la technologie se transforme en arme de guerre avec Asma Mhalla (https://audmns.com/oBtUPgb) #178 Les technologies vont-elles nous permettre de faire face au défi climatique? avec Philippe Bihouix (https://audmns.com/ktZSlzb)Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Guillaume Meurice, humoriste, chroniqueur pour Radio Nova était mon invité il y a 2 ans et j'avais adoré le recevoir. Cet épisode était à la fois drôle, lucide et profondément humain et c'est pourquoi je vous propose de réécouter un moment (le debut) de cette conversation.J’avais invité Guillaume pour parler de son dernier livre consacré à un sujet aussi étonnant que provocateur : la médiocrité. Un thème qu’il embrasse non pas comme une résignation mais comme une forme de lucidité sur notre condition humaine.Dans cet épisode, nous parlons de l’illusion de la supériorité humaine, de la compétition imposée dès l’école, de la validation sociale sur les réseaux, ou encore de ce que révèle vraiment le phénomène Hanouna.J’ai questionné Guillaume sur sa vision de l’humain comme animal médiocre, sur les termites, les lions, les chats... et surtout, sur notre incapacité collective à reconnaître nos limites. Avec beaucoup d’humour, il démonte les injonctions à la réussite, tout en affirmant qu’en mettant nos médiocrités en commun, on peut faire émerger de belles choses.5 citations marquantes« La médiocrité, c’est un chemin vers la lucidité. »« On est tous des animaux un peu chelous dans un système chaotique. »« L’entraide à l’école est vue comme de la triche, alors que dans la vie, c’est fondamental. »« Ce n’est pas Hanouna le problème, c’est la structure qui permet Hanouna. »« Les réseaux sociaux rendent la validation sociale encore plus perverse, parce qu’elle est quantifiée. »10 questions structurées poséesEst-ce que la médiocrité est le meilleur chemin vers le bonheur ?Pourquoi mettre nos médiocrités en commun serait une force ?L’être humain est-il un animal médiocre ?Pourquoi l’humain se pense-t-il au sommet de la hiérarchie ?Les termites sont-ils plus intelligents que les humains ?Pourquoi les animaux semblent-ils mieux gérer leur écosystème que nous ?Pourquoi a-t-on autant de mal à accepter notre médiocrité ?Quel est l’impact de la structure sociale sur notre perception de nous-mêmes ?Que penses-tu de la validation sociale sur les réseaux ?Que penses-tu de la diatribe d’Hanouna contre le service public ?Timestamps clés pour YouTube00:00 – Introduction : médiocrité et bonheur00:45 – Lucidité collective et entraide01:35 – Supériorité humaine : un mythe ?02:25 – Les termites et l’intelligence collective03:49 – L’humain, pas si parfait : retour à l’humilité04:25 – Pourquoi on nie notre médiocrité ?05:57 – Les ultra-riches : vraiment gagnants ?06:05 – Réseaux sociaux : validation et perversion07:35 – Le cas Hanouna et la structure médiatique08:30 – Capitalisme, audience et absurdité du systèmeHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Hugo Paul, ingénieur de formation et auteur du livre Faire Tribu, fait partie de cette jeune génération qui ne se contente pas de constater les crises de notre époque — écologiques, sociales, relationnelles — mais qui choisit d’expérimenter des réponses concrètes. J'étais hyper content de rencontrer Hugo car le vivre ensemble, les communautés est un sujet qui me trotte depuis un moment dans la tête (vous le savez si vous m'écoutez régulièrement).Et Hugo, plutôt que d’attendre une solution extérieure, il a décidé de se mettre en marche, littéralement. Pendant un an, il est parti vivre dans différentes communautés à travers l’Europe — des monastères, des écoles alternatives, des peuples autochtones, des habitats partagés — pour comprendre en profondeur ce que signifie faire ensemble.Dans cet épisode, nous avons parlé d’un sujet fondamental pour moi : la communauté. J’ai toujours été convaincu que la famille nucléaire telle qu’on la connaît aujourd’hui est une aberration historique, une construction sociale très récente qui nous isole plus qu’elle ne nous relie. Et c’est précisément ce que Hugo est allé questionner sur le terrain : pourquoi avons-nous perdu cette capacité à vivre collectivement ? Et surtout, comment la réapprendre ?Hugo partage avec une clarté étonnante — et beaucoup de douceur — ce qu’il a découvert : que nous sommes faits pour le lien, que notre bonheur dépend de notre capacité à créer des relations authentiques, que la coopération est une compétence qu’il faut réapprendre. Il nous parle de la solitude, du care, des rites de passage qui structurent une vie, du rôle de la religion comme créateur de sens collectif, mais aussi des contradictions profondes qu’il a vécues — notamment celle d’écrire seul un livre sur le collectif.J’ai adoré sa capacité à parler avec humilité de son cheminement, à mettre des mots sur des intuitions que nous sommes nombreux à ressentir sans forcément réussir à les formuler. Nous avons aussi abordé des sujets plus intimes : la masculinité, le rapport à l’ego, le besoin d’être aimé pour ce que l’on est vraiment, pas seulement pour ce qu’on projette.Ce que j’ai trouvé particulièrement inspirant, c’est qu’Hugo ne donne pas de leçon. Il partage son vécu, ses apprentissages, ses doutes. Il n’est pas dans une posture de savoir, mais dans celle du chemin. Et c’est cette posture-là qui, à mon sens, fait toute la différence aujourd’hui. Il ne s’agit pas de trouver un modèle unique de communauté, mais de s’autoriser à expérimenter d’autres manières de vivre ensemble, à remettre du lien là où l’individualisme a tout fragmenté.Dans un monde en quête de repères, son témoignage est une bouffée d’oxygène. Et peut-être, une boussole précieuse pour nous aider à réinventer le vivre-ensemble.5 citations marquantes« Faire du lien, être en relation, c’est tout sauf de l’efficacité. C’est de la fécondité. »« On ne peut pas se connecter à l’autre si on n’est pas connecté à soi. »« L’homme n’est pas un loup pour l’homme. L’homme est un loup... pour sa meute. »« Toute grande chose s’est toujours faite à plusieurs. »« La solitude a le même impact sur la santé que fumer 15 cigarettes par jour. »10 questions structuréesQu’est-ce qui t’a amené à t’intéresser aux communautés ?Pourquoi as-tu décidé d’écrire un livre à partir de ton expérience ?Que t’ont appris tes engagements précédents en lien avec l’écologie ?Comment as-tu choisi les communautés dans lesquelles tu es allé ?Quel est selon toi le rôle de la religion dans la création de communauté ?Que signifie pour toi « passer de l’efficacité à la fécondité » ?Que penses-tu des contradictions dans notre parcours personnel ?En quoi les rites de passage sont-ils importants ?As-tu observé des doutes chez les moines que tu as côtoyés ?Comment travailles-tu ta relation à l’ego ?Timestamps clés00:00 - Introduction de Grégory : Pourquoi vivre en communauté ?02:00 - Le parcours d’Hugo et ses engagements écologiques07:00 - La société individualiste et ses limites12:00 - La coopération comme clé du bonheur18:00 - Le rôle de la religion dans les communautés24:00 - Contradictions personnelles et cheminement29:00 - Les rites de passage : repères nécessaires34:00 - Masculinité, cercles d’hommes et transformation40:00 - L’ego et le besoin d’être aimé tel que l’on est47:00 - L’irénisme : ce qui nous rassemble50:00 - Les Samis, dernier peuple autochtone d’EuropeHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Hugo Paul, ingénieur de formation et auteur du livre Faire Tribu, fait partie de cette jeune génération qui ne se contente pas de constater les crises de notre époque — écologiques, sociales, relationnelles — mais qui choisit d’expérimenter des réponses concrètes. J'étais hyper content de rencontrer Hugo car le vivre ensemble, les communautés est un sujet qui me trotte depuis un moment dans la tête (vous le savez si vous m'écoutez régulièrement).Et Hugo, plutôt que d’attendre une solution extérieure, il a décidé de se mettre en marche, littéralement. Pendant un an, il est parti vivre dans différentes communautés à travers l’Europe — des monastères, des écoles alternatives, des peuples autochtones, des habitats partagés — pour comprendre en profondeur ce que signifie faire ensemble.Dans cet épisode, nous avons parlé d’un sujet fondamental pour moi : la communauté. J’ai toujours été convaincu que la famille nucléaire telle qu’on la connaît aujourd’hui est une aberration historique, une construction sociale très récente qui nous isole plus qu’elle ne nous relie. Et c’est précisément ce que Hugo est allé questionner sur le terrain : pourquoi avons-nous perdu cette capacité à vivre collectivement ? Et surtout, comment la réapprendre ?Hugo partage avec une clarté étonnante — et beaucoup de douceur — ce qu’il a découvert : que nous sommes faits pour le lien, que notre bonheur dépend de notre capacité à créer des relations authentiques, que la coopération est une compétence qu’il faut réapprendre. Il nous parle de la solitude, du care, des rites de passage qui structurent une vie, du rôle de la religion comme créateur de sens collectif, mais aussi des contradictions profondes qu’il a vécues — notamment celle d’écrire seul un livre sur le collectif.J’ai adoré sa capacité à parler avec humilité de son cheminement, à mettre des mots sur des intuitions que nous sommes nombreux à ressentir sans forcément réussir à les formuler. Nous avons aussi abordé des sujets plus intimes : la masculinité, le rapport à l’ego, le besoin d’être aimé pour ce que l’on est vraiment, pas seulement pour ce qu’on projette.Ce que j’ai trouvé particulièrement inspirant, c’est qu’Hugo ne donne pas de leçon. Il partage son vécu, ses apprentissages, ses doutes. Il n’est pas dans une posture de savoir, mais dans celle du chemin. Et c’est cette posture-là qui, à mon sens, fait toute la différence aujourd’hui. Il ne s’agit pas de trouver un modèle unique de communauté, mais de s’autoriser à expérimenter d’autres manières de vivre ensemble, à remettre du lien là où l’individualisme a tout fragmenté.Dans un monde en quête de repères, son témoignage est une bouffée d’oxygène. Et peut-être, une boussole précieuse pour nous aider à réinventer le vivre-ensemble.5 citations marquantes« Faire du lien, être en relation, c’est tout sauf de l’efficacité. C’est de la fécondité. »« On ne peut pas se connecter à l’autre si on n’est pas connecté à soi. »« L’homme n’est pas un loup pour l’homme. L’homme est un loup... pour sa meute. »« Toute grande chose s’est toujours faite à plusieurs. »« La solitude a le même impact sur la santé que fumer 15 cigarettes par jour. »10 questions structurées Qu’est-ce qui t’a amené à t’intéresser aux communautés ?Pourquoi as-tu décidé d’écrire un livre à partir de ton expérience ?Que t’ont appris tes engagements précédents en lien avec l’écologie ?Comment as-tu choisi les communautés dans lesquelles tu es allé ?Quel est selon toi le rôle de la religion dans la création de communauté ?Que signifie pour toi « passer de l’efficacité à la fécondité » ?Que penses-tu des contradictions dans notre parcours personnel ?En quoi les rites de passage sont-ils importants ?As-tu observé des doutes chez les moines que tu as côtoyés ?Comment travailles-tu ta relation à l’ego ?Timestamps clés 00:00 - Introduction de Grégory : Pourquoi vivre en communauté ?02:00 - Le parcours d’Hugo et ses engagements écologiques07:00 - La société individualiste et ses limites12:00 - La coopération comme clé du bonheur18:00 - Le rôle de la religion dans les communautés24:00 - Contradictions personnelles et cheminement29:00 - Les rites de passage : repères nécessaires34:00 - Masculinité, cercles d’hommes et transformation40:00 - L’ego et le besoin d’être aimé tel que l’on est47:00 - L’irénisme : ce qui nous rassemble50:00 - Les Samis, dernier peuple autochtone d’Europe Suggestion d'autres épisodes à écouter : #346 Retrouver du pouvoir dans le chaos avec Matthieu Dardaillon (https://audmns.com/yOgbycm) Vlan #28 Créer un mouvement communautaire mondial à partir d’un hashtag avec Youmna ChamCham (https://audmns.com/OZTndPj) Vlan #112 Que peut on apprendre des autres peuples avec Frédéric Lopez (https://audmns.com/CiVAXSb)Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode solo, je vous lis ma newsletter (abonnez-vous ici) qui touche à un sujet à la fois personnel, politique et profondément humain : la capacité à penser contre soi-même.Je vous parle ici sans filtre, comme je le ferais à un ami proche. Ce texte est né d’un inconfort, d’une réflexion sur mes propres biais et sur notre incapacité collective à dialoguer sereinement. J’ai moi-même été tenté par la facilité de la disqualification, du blocage, de l’entre-soi idéologique. Et pourtant, j’en suis venu à cette conclusion difficile : notre démocratie ne survivra pas sans une forme de radicalité inversée – celle de l’écoute, du doute, de l’alliance improbable.Dans cet épisode, je m’interroge : pourquoi ne supportons-nous plus la contradiction ? Quel est le prix à payer pour préserver l’espace du désaccord ? Pourquoi devons-nous parfois désobéir à nos propres convictions pour défendre le bien commun ?C’est un épisode inconfortable, mais je crois essentiel. Parce que penser contre soi-même, c’est peut-être le seul moyen qu’il nous reste pour sauver notre capacité à vivre ensemble.5 citations marquantes"Nous sommes devenus les idiots utiles d’un système qui prospère sur notre division.""Le vrai clivage n’est plus entre gauche et droite, mais entre démocrates et autocrates.""Penser contre soi-même, c’est refuser le confort de la cohérence narrative.""Nous avons tous des angles morts, et la démocratie commence par les reconnaître.""La démocratie n’est pas la loi de la majorité, mais la protection de la minorité."10 questions structurées posées dans l’épisodeA quel sacrifice seriez-vous prêt pour sauver la démocratie ?Avez-vous déjà rompu une amitié à cause d’un désaccord politique ?Pourquoi est-il devenu si difficile de dialoguer avec ceux qui ne pensent pas comme nous ?Le clivage gauche/droite est-il encore pertinent ?Que signifie véritablement "penser contre soi-même" ?Pourquoi est-il crucial d’écouter les arguments des personnes avec qui nous sommes en désaccord ?Pouvons-nous encore faire confiance à nos institutions démocratiques ?Comment l’autoritarisme s’installe-t-il progressivement dans une société ?Quelle est notre responsabilité individuelle dans la préservation de la démocratie ?Peut-on vraiment dialoguer sans chercher à convaincre ?Timestamps clés optimisés00:00 – Introduction : pourquoi ce solo et pourquoi ce thème02:30 – Le prix de nos désaccords : quand la démocratie vacille06:45 – L’illusion de la supériorité morale : mon propre piège11:10 – L’état de la démocratie en France (et ailleurs)16:20 – Kasparov, Juppé, Meurice : quand les alliances improbables deviennent nécessaires20:55 – Le rôle central de la justice et de l’écoute active26:00 – Pourquoi "penser contre soi-même" est devenu vital30:15 – Biais cognitifs, héritages culturels et autodérision34:45 – Exemples pratiques pour cultiver la pensée critique39:20 – Conclusion : sauver l’arène du débat avant nos idées Suggestion d'épisode à écouter : #368 Un juge face aux fractures françaises avec Youssef Badr (https://audmns.com/jatTwwX)Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Comments (14)

Léa.S

Épisode extrêmement inspirant grâce à l'invité qui est passionnante car passionnée !

Sep 18th
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François

épisode super intéressant. la vulgarisation fonctionne à merveille pour expliquer les choses pas si simples !

Jul 12th
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Adrien Heinzelmeier

C'est dommage ces clichés sur la sobriété ou de la collapsologie. Bien sûr que ce ne sont pas la lampe à huile et un survivalisme post-apocalyptique. Mon imaginaire c'est un groupe de potes dans une maison en bois bien isolée avec un grand jardin, pas de pub dans l'espace publique, du streaming 720p, du vélo, de la forêt partout pour créer des îlots de fraîcheur et d'humidité, des produits végétariens locaux de saison aux saveurs exceptionnelles, moins de bullshit job et plus de temps pour boire une bière au coucher du soleil. Une vie moderne bas carbone, quoi.

Apr 13th
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Adrien Heinzelmeier

Oui, restons positifs ! Ceux qui subissent le plus sont ceux qui ignorent la crise climatique. Connaître les causes et les conséquences du problème permet de faire des choix de vie plus résilients : apprendre à vivre sans pétrole, sans déchets et sans stress pour vivre avec plus de verdure, plus de lien social et plus de temps. Ça fait un bien fou !

Mar 30th
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Adrien Heinzelmeier

Pour donner un ordre d'idée, il y a 20.000 ans l'Europe a connu une aire glaciaire : la scandinave est sous une calotte glaciaire qui s'étend jusqu'à Berlin et la France a le même climat que la Sibérie. La moyenne de température était à -5°C.

Mar 30th
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Adrien Heinzelmeier

Et surtout, +2°C en moyenne globale, ça peut vouloir dire +10°C localement. La moyenne est lissée sur les cycles jour/nuit, etc...

Mar 30th
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Mia

Très beau message ! Bien envie de changer le monde et comme le dit Alice Barbe je vais essayer de le faire à ma sauce et peu importe les études que je fais actuellement 😊

Mar 3rd
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Adrien Heinzelmeier

Hyper intéressant, merci Greg et Alice :) En plein dans mes interrogations actuelles autour de l'inaction climatique des politiques.

Mar 2nd
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Van Bcht

superbe épisode, une discussion de fond extrêmement riche et des échanges drôles et légers rendant ce 100ème épisode une grande réussite !

Mar 27th
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Amandine Llr

J’adore écouter vos podcasts ! Elles sont très enrichissantes 😊 Continuez comme ça !

Oct 29th
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Lauriane Lotti

merci !

Oct 15th
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Jennifer Néant

Merci pour cette très belle interview. J'aime bcp la liberté de parole de cet homme : sa vision de la vie va à l'encontre de tout ce que nous propose le monde d'aujourd'hui (le consumérisme, l'égoïsme, la violence...).

Jul 3rd
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Valentin Moi

j'aime bien, j'ai la sensation de me cultiver en écoutant vlan

Jan 18th
Reply (1)
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