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© Marine Champon
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Cycle de conférences en ligne sur les enjeux liés au Développement Durable et à la RSE lancé par la Communauté des Managers Responsables 21 (MR21). Les Dialogues MR21 ont vocation à éclairer l'actualité, identifier les (nouveaux) enjeux liés au Développement Durable et à la RSE et proposer des pistes de réflexion et des scenarii pour aller vers une transformation durable.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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31 Episodes
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Eléments stratégiques pour mener la transition bas carbone, les métaux (acier, aluminium, cuivre, mais aussi indium, lithium, cobalt, terres rares…) font aujourd’hui l’objet d’une compétition mondiale intense, tant en matière de production que de sécurisation des chaines d’approvisionnement. Face à une demande mondiale en croissance exponentielle, du fait notamment du déploiement des énergies renouvelables et de l’électromobilité, la perspective de la raréfaction, voire de l’indisponibilité, de certains métaux d’ici à quelques décennies en font un sujet géostratégique majeur.Dans son ouvrage « Métaux, le nouvel or noir : demain la pénurie ? » co-écrit avec Benjamin Louvet, Emmanuel Hache alerte : « Notre dépendance aux énergies fossiles va donc se transformer en une dépendance aux métaux. Et nous ne sommes pas prêts ! ».Quels changements politiques, géopolitiques et industriels sont nécessaires pour être prêt ? C’est autour de cette question principale que nous échangerons avec Emmanuel Hache, premier Grand Témoin d’un nouveau cycle de Dialogues consacré aux enjeux géopolitiques de la transition énergétique et écologique.A travers ce dialogue, nous abordons notamment les thématiques suivantes :Une exploitation minière « durable » et sociétalement acceptable est-elle possible ?Comment la course aux métaux redessine les rapports entre puissances économiques sur la scène mondiale ?Et assiste-t-on à l’émergence d’une « diplomatie minérale » au sein des Etats ou de régions comme l’Europe ? Biographie : Emmanuel HACHE est Adjoint scientifique et économiste-Prospectiviste à IFP Énergies nouvelles, chercheur associé à Economix (EconomiX-CNRS, Université Paris Nanterre) et directeur de recherche à l’IRIS. Docteur en Sciences économiques (Université Paris I) et habilité à diriger des recherches (Université Paris-Nanterre). Il est également diplômé en Géopolitique et Prospective de l’Institut de Relations internationales et stratégiques (IRIS). Il travaille sur la prospective énergétique et sur les questions des ressources naturelles pour la transition écologique à IFP Énergies nouvelles. Il enseigne la prospective, l’économie et la géopolitique des ressources naturelles dans de nombreuxHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les débats sur le travail n’ont jamais été aussi nombreux et controversés depuis quelques années, de l’impact de la crise Covid sur les modalités d’organisation du travail et le rôle des managers, aux récents débats et manifestations autour de la réforme des retraites, en passant par la thèse de « l’épidémie de flemme », le « bore out » ou encore la « grande démission ». Mais a-t-on véritablement parlé du travail?L’ouvrage collectif « Que sait-on du travail ? », coordonné par Bruno Palier, arrive à point nommé pour prendre du recul et poser un regard scientifique et historique sur le sujet.Issu d’un projet de médiation scientifique sur le travail, il met à disposition du débat public les savoirs accumulés par de nombreux chercheurs depuis de nombreuses années.Avec Bruno Palier, nous ferons un voyage entre le passé et le futur à travers les thématiques suivantes : Les caractéristiques du travail en FranceLes conséquences du management actuel et de l’organisation du travail sur les salariés et sur notre sociétéEt les évolutions urgentes à mettre en œuvre Bruno PALIER a été directeur du Laboratoire interdisciplinaire d'évaluation des politiques publiques (LIEPP) de septembre 2014 à juillet 2020. Directeur de recherche du CNRS à Sciences Po (CEE), il est docteur en science politique, agrégé de sciences sociales et ancien élève de l’école normale supérieure de Fontenay Saint Cloud.Il travaille sur les réformes des systèmes de protection sociale en France et en Europe, et conduit plusieurs projets de recherche sur: les politiques d’investissement social, l’européanisaiton des réformes de la protection sociale, les dualisations sociales en Europe. Il a été Guest Professor à l'Université de Stockholm au printemps 2009, Visiting Scholar à l’Université Northwestern au printemps 2007 et au Center for European Studies de l’Université Harvard en 2001, et Jean Monnet Fellow à l’Institut Universitaire Européen de florence en 1998-1999. Il est honorary Professor of Welfare State Reseach à l’université d’Odense, South Denmark. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Issue de la Loi Pacte promulguée en 2019, la raison d’être s’est construite comme une
réponse à la demande pressante de la société civile de voir les entreprises aller au-delà de leurs profits en s’intéressant à leur impact et leur utilité pour la société. Pour répondre à cette nouvelle conception de l’entreprise, le législateur a intégré au Code Civil la possibilité pour les entreprises de préciser dans leurs statuts « une raison d’être, constituée des principes
dont la société se dote et pour le respect desquels elle entend affecter des moyens dans la réalisation de son activité ». Le Code Civil ainsi modifié ne propose néanmoins pas de définition claire de la raison d’être.
Veolia sera l’une des premiers grands groupes à se doter d’une raison d’être, sous l’impulsion de son Président Antoine FREROT, dirigeant précurseur dans la réflexion sur l’utilité de l’entreprise et sa relation aux parties prenantes.
Quatre ans après la loi Pacte, si les raisons d’être ont fait école, on ne parvient pas toujours à comprendre comment elles sont construites, ce qu’elles recouvrent et ce qu’elles changent au business as usual.
Avec Antoine FREROT, Président de Veolia, invité exceptionnel des Dialogues MR21,
nous échangerons sur la raison d’être à l’épreuve des faits, autour de trois dimensions-clés :
- Quelles sont les forces et les limites du concept de « raison d’être » aujourd’hui ?
- Comment la raison d’être interroge la gouvernance et la place qui doit – ou devra –
être accordée aux parties prenantes dans cette gouvernance ?
- Enfin, des évolutions – volontaires ou règlementaires - sont-elles nécessaires pour
clarifier la définition de la raison d’être et les conditions d’une mise en
œuvre efficace et utile à la Société ?
Diplômé de l'École polytechnique, ingénieur du corps des Ponts et Chaussées et docteur de
l'École nationale des ponts et chaussées, Antoine FREROT est Président de Veolia, après en avoir été le Président-Directeur Général pendant 12 ans jusqu’au 1er juillet 2022, date de la dissociation des fonctions de président et de directeur général au sein du Groupe.
Acteur engagé de longue date sur le rapport de l’entreprise à la Société, et notamment sur la notion d’utilité de l’entreprise, il a soutenu de manière active l’avènement de la Loi Pacte. Il
est l’auteur de nombreux ouvrages, depuis « L'eau - Pour une culture de la responsabilité » paru en 2008 jusqu’à son dernier ouvrage, co-écrit avec Rodolphe Durand, et paru en 2021 : « L'entreprise de demain : Pour un nouveau récit ». Dans ce dernier ouvrage, il écrivait notamment : « Aujourd'hui, demain, dans les années à venir, nos entreprises n'existeront qu'en étant utiles à la société, et c'est de cette utilité qu'elles tireront leur prospérité et la force d'avancer ». Et d’ajouter : « L'utilité précède et nourrit la performance économique ».
Ce Dialogue est animé par Marine Champon, co-fondatrice du MR21.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dialogue avec Agnès Weil, Directrice du Développement Durable et Déléguée générale de la Fondation d'entreprise au Club Med et Julie Terzian, Chargée du programme DELFI - Développement économique local et filières innovantes à Agrisud International
Les entreprises et les ONG développent depuis quelques années de nouvelles relations, plus diversifiées et répondant aux besoins de chacun de ces deux acteurs a priori éloignés. Alors que de plus en plus d'entreprises développent leur politique de responsabilité sociale, les ONG considèrent d'un nouvel œil le monde de l'entreprise et des rapprochements s’opèrent.
Signé fin 2008, le partenariat entre le Club Med et l’ONG Agrisud permet d'approvisionner les Villages Club Med de onze pays en fruits et légumes frais, cultivés selon des principes agro-écologiques, en soutenant plus de 515 petites exploitations agricoles familiales.
Afin de nous aider à mieux comprendre ce partenariat inspirant, Agnès Weil Directrice du Développement Durable du Club Med et Julie Terzian, Chargée du programme DELFI chez Agrisud, sont les invités de notre prochain Dialogue MR21
Nous analyserons dans un premier temps la genèse de ce partenariat, les différentes parties prenantes qui le constituent et les objectifs de chacun des partenaires.
Nous échangerons avec nos invitées sur les éléments clés de ce partenariat, quelles actions menées, quelle organisation au niveau de l’entreprise comme de l’ONG.
Enfin, nous aborderons les résultats clés de ce partenariat après presque 15 ans de mise en
œuvre : quel impact auprès des populations visées, comment ce partenariat a-t-il pu s’inscrire dans une durée longue ? Quel processus d’apprentissage organisationnel pour chacun des acteurs ?
Ce dialogue s’inscrit dans le Cycle des dialogues MR21 consacré à des cas concrets et
inspirants de démarche RSE d’entreprise.
Agnès Weil est diplômée de l’ENSAE (Ecole Nationale de la Statistique et de l’Administration
Economique) et d’un MBA à l’INSEAD. Après un passage chez GEMINI, elle intègre en 1999 le Club Med pour mettre en place la Direction de la Qualité. Cinq ans plus tard, elle propose la création d’un département Développement Durable, dont elle prend la direction. En 2014, elle devient aussi Déléguée Générale de la Fondation Club Méditerranée. Elle est administratrice d’Agrisud et de la Fondation Cultura.
Julie Terzian possède un Master en Relations Internationales à la Sorbonne. Julie Terzian
part au Brésil en 2011 où elle collabore avec différentes ONG. En 2017, elle commence une collaboration avec Agrisud International, ONG engagée dans la lutte contre la pauvreté et pour la sécurité alimentaire des populations. Julie Terzian assure la coordination du programme DELFI (Développement Economique Local et Filières Innovantes).
Dialogue animé par Sybille BERNARD, co-fondatrice du réseau MR21. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Début 2023, une vaste enquête menée par l’IFOP révélait des chiffres attestant d’une profonde mutation du rapport au travail des Français : 21% des actifs considèrent désormais que le travail occupe une place centrale dans leur vie versus 60% il y a 30 ans. Dans la même lignée, l’idée de « travailler plus pour gagner plus » ne fait plus recette : 61% préfèrent gagner mois d’argent mais avoir plus de temps libre versus 38% il y a 15 ans. En substance, les Français considèrent, dans leur majorité, que c’est au travail de s’adapter à leur quotidien et non l’inverse.
Si ce panorama acte une dégradation du contrat social avec le travail à l’œuvre depuis des décennies, ce contrat social est également profondément questionné ces dernières années avec la pandémie de Covid 19 et le recours au télétravail par une proportion croissante de salariés (qui challenge le concept même « d’entreprise » comme lieu physique, porteur de lien social), les envies plus fréquentes de démission ou le phénomène de quiet quitting.
Ces phénomènes sont également à mettre en regard avec le fait que la culture de la reconnaissance eu sein des entreprises demeure le talon d’Achille de la France et questionne en profondeur le management.
L’analyse des ressorts du mouvement social actuel montre combien ce mouvement dépasse la
question des retraites pour interroger la place et le sens du travail demain. Dans ce contexte, les DialoguesMR21 ont souhaité engager un cycle d’échanges consacré au travail.
· Comment en est-on arrivé à cette quasi-inversion du rapport au travail en 30 ans ?
· Quelles sont les demandes sous-jacentes par rapport au travail qui s’expriment depuis
la crise Covid, dans le mouvement social actuel ?
· Et quelles sont les pistes d’évolution possibles, notamment au niveau du management des
entreprises, pour recréer de véritables motifs d’engagement ?
Autant de questions que nous aborderons avec Romain BENDAVID, premier invité de ce
nouveau cycle des DialoguesMR21.
Romain BENDAVID est Directeur de l’Expertise Corporate et Work Experience de l’IFOP et
expert associé à la Fondation Jean Jaurès. Il est l’auteur de rapports de référence sur le travail et notamment du rapport au travail Post-Covid publié en février 2023 « Télétravail, Management, Santé… : les nouvelles tendances » et du rapport publié en janvier 2023«Je t’aime, moi non plus » : les ambivalences du nouveau rapport au travail. ». Il est co-auteur du livre « Les Chemins de l’égalité, les femmes, les hommes et le travail », Editions de l’Aube, 2022.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
8 fois les émissions de gaz à effet de serre de la France entière : c’est ce que représente l’empreinte carbone des banques françaises à l’échelle mondiale. La principale cause de ce chiffre phénoménal : lefinancement, par les banques, des entreprises actives dans les énergies
fossiles. Une réalité qui est à confronter au scénario net 0 d’ici à 2050 de l’IEA qui requiert une action forte de désinvestissement progressif des énergies fossiles et la fin, dès 2021, des projets d’exploration de nouveaux gisements de charbon, de gaz ou de pétrole.
Depuis les accords de Paris, les conférences et déclarations de l’Etat se multiplient sur le sujet : 8eme édition du Climate Finance Day en novembre dernier, Finance for Tomorrow, Institut de la Finance Durable, Reporting climatique… Cette autorégulation du secteur financier actuellement prônée par l’Etat porte-t-elle ses fruits ? Et sera-t-elle suffisante pour faire évoluer rapidement ce secteur ?
Afin de nous aider à dresser un état des lieux de la place et la responsabilité du secteur financier dans la lutte contre la crise climatique, Cécile Duflot, Directrice Générale d’Oxfam France, sera l’invitée du prochain DialoguesMR21.
Avec elle, nous analyserons les conséquences de l’adoption de l’Accord de Paris sur les acteurs du secteur de la finance. Quelles actions concrètes ont été entreprises par les acteurs financiers pour respecter l’Accord de Paris ? Ont-ils diminué leurs financements aux énergies fossiles et renoncés à soutenir le développement du secteur du charbon ?
Nous reviendrons également sur les actions menées par les ONG pour inciter les acteurs financiers à respecter leurs engagements, et notamment sur la plainte déposée le 23 mars 2022 contre BNP Paribas sur son plan de vigilance par trois ONG : Les Amis de la Terre France, Oxfam France et Notre affaire à tous.
Enfin, nous aborderons les pistes de solution pour que le secteur financier accélère ses efforts et réponde au défi que représente la crise climatique. Dans ce cadre nous reviendrons en particulier sur les initiatives annoncées par le Crédit Mutuel et la MAIF de dividende sociétal ou
écologique. Et plus concrètement, nous échangerons sur les outils des managers en entreprises pour agir.
Ce dialogue s’inscrit dans le Cycle des dialogues MR21 autour de la finance durable « Comment le système financier peut accélérer la transition vers un modèle soutenable et durable ? ». Dans ce cadre MR21 a eu l’occasion d’accueillir Nicolas Théry, Président du Crédit Mutuel sur le thème de la banque à mission et Lucie Pinson, Fondatrice et Directrice générale de l’ONG Reclaim Finance autour du thème « Finance verte = Greenwashing ? ». Ces deux dialogues sont disponibles sur la chaine podcast DialoguesMR21.
Cécile Duflot a pris la direction générale de d’Oxfam France au mois de juin 2018. Oxfam France, organisation de solidarité international, mobilise le pouvoir citoyen contre les inégalités et la pauvreté depuis 30 ans. Etudiante, Cécile Duflot a commencé à militer au Genepi,
auprès des personnes incarcérées. De 2006 à 2012, elle est secrétaire nationale d’EELV puis devient ministre de l’Egalité des territoires et du logement de 2012 à 2014.
Dialogue animé par Sybille BERNARD, co-fondatrice du réseau MR21. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le 31 mars dernier dans le journal le Monde paraissait une tribune intitulée "Prétendre éviter des crises alimentaires en Afrique et au Moyen Orient, en relançant la production agricole européenne est une erreur". Les signataires ? Un collectif de plus de 800 scientifiques souhaitant faire entendre leur voix face au discours ambiant qui laisse à penser que certains pays courent à la famine en raison du conflit en Ukraine et qu’il serait souhaitable de redonner la priorité à la croissance de la production agricole en Europe.
Nicolas Bricas, Chercheur au CIRAD, socio-économiste de l'alimentation, Titulaire de la Chaire Unesco Alimentations du Monde et cosignataire de la Tribune, dressera un état des lieux du système alimentaire actuel, son modèle industriel, ses effets en particulier sur l’environnement et ses limites. Il reviendra sur les raisons de la publication de cette tribune.
Nous nous arrêterons sur quelques idées reçues concernant le système alimentaire actuel : Existe-t-il un lien entre la crise alimentaire à laquelle le monde est actuellement confronté et la guerre en Ukraine. Est-ce que la guerre autorise la mise entre parenthèses des politiques agro environnementales européennes ? La production alimentaire doit-elle augmenter pour nourrir le monde ?
Nous aborderons les pistes de solution pour éviter une prochaine tempête : comment amorcer la transformation du système alimentaire vers un système plus durable, comment repenser la manière dont le monde nourrit ses habitants, quelles initiatives existantes ? Quel rôle pour les entreprises ? Nicolas Bricas évoquera en particulier l’émergence souhaitable d’une démocratie alimentaire.
Ce dialogue s’inscrit dans le Cycle des dialogues MR21 «Agriculture & Alimentation face aux défis de la souveraineté et du changement climatique ».
Nicolas BRICAS est expert en socio-économie des systèmes alimentaires et chercheur principal au CIRAD, organisme français de recherche agronomique et de coopération internationale qui œuvre pour le développement durable des régions tropicales et méditerranéennes. Ses principaux thèmes de recherche sont les effets de l'urbanisation rapide, de l'industrialisation et de la libéralisation sur les systèmes et les styles alimentaires dans les pays d'Afrique et d'Asie.
Depuis 2008, il est membre actif du Groupe interministériel français sur la sécurité alimentaire et la nutrition (GISA) et participe au Comité de la sécurité alimentaire mondiale (CSA). Il est actuellement directeur de la Chaire UNESCO sur les systèmes alimentaires mondiaux, à Montpellier SupAgro et au CIRAD, où il anime des programmes de recherche et des sessions de formation sur les systèmes alimentaires urbains durables, en France et à l'étranger. Il est Membre de l'International Panel of Experts on Sustainable Food Systems (IPES-Food).
Dialogue animé par Sybille BERNARD, co-fondatrice du réseau MR21. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
"Je suis contre le libre-échange car c'est la liberté du loup dans la bergerie". C'est aisni que débute le nouvel essai de Kako NUBUKPO « Une solution pour l’Afrique : du néoprotectionnisme aux biens communs », paru e 12 octobre 2022 aux Editions Odile Jacob.
A cette occasion, Kako NUBUKPO est l’invité d’un dialogue autour des enjeux de la croissance africaine de demain.
Dans son précédent ouvrage « L’urgence africaine », Kako NUBUKPO dressait un constat :
l’Afrique se transforme mais ni suffisamment vite, ni suffisamment bien, pour affronter les trois principaux défis qu’elle doit relever : le défi démographique, le défi écologique et le défi des inégalités. Pointant le fait que l’Afrique vivait deux histoires parallèles, celle des dirigeants et celle des peuples, la clé de la réconciliation de ces deux histoires et du développement réside, selon lui, dans la mobilisation des populations autour d’un projet collectif et d’une vision.
Intellectuel engagé dans la dénonciation de la « néo-mondialisation », Kako NUBUKPO partage avec nous sa vision d’un nouveau développement pour l’Afrique, basé notamment sur le
protectionnisme écologique, la remise à plat des accords de libre-échange entre les pays ACP (Afrique, Caraïbes, Pacifiques) et l’Union européenne (UE) et les nouvelles conditions dans lesquelles doit être pensée la Zone de libre-échange intercontinental.
Avec lui, nous revenons sur les défis précités, sur les bases de ce nouveau modèle de croissance basé sur les « biens communs », sur la place des entrepreneurs et des
entreprises dans l’émergence de ce nouveau modèle de développement et sur les défis de gouvernance. Et ce afin d’explorer comment l’on peut passer demain du « libre échange » au « juste échange ».
Kako NUBUKPO est économiste, ancien Ministre de de la Prospective et de l’Evaluation des politiques publiques du Togo et actuellement Commissaire à l’agriculture, aux ressources en eau et à l’environnement de l’Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA). Il est le fondateur de l’Observatoire de l’Afrique Subsaharienne à la Fondation Jean Jaurès et l’auteur de nombreux ouvrages parmi lesquels « L’urgence africaine – Changeons le modèle de croissance » paru en 2019 et « Une solution pour l’Afrique : du néoprotectionnisme aux biens communs » paru le 12 octobre 2022. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Personnalité atypique dans le monde des grands patrons, Serge PAPIN a
dirigé le groupe coopératif Système U de 2005 à 2018 et a été particulièrement investi dans les États généraux de l’alimentation. Aujourd’hui conférencier et consultant, il mène une mission auprès du gouvernement autour de la rémunération des agriculteurs. Auteur de plusieurs ouvrages qui traitent du lien entre l’alimentation, la santé et l’environnement, il est également à l’initiative de « Osons Demain », un manifeste des chefs d’entreprises en faveur de la transition écologique en France, qui rassemble plus de 500 signatures.
Avec Serge PAPIN, nous interrogerons l’impact des actuels et futurs arbitrages du
consommateur dans la période de rupture que nous traversons. Entre urgence climatique, enjeux de santé, inflation et souveraineté, comment les comportements des consommateurs peuvent peser sur l’évolution de notre modèle alimentaire et agricole ?
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Les mois de mai et juin sont traditionnellement ceux des Assemblées Générales, celles -ci sont de plus en plus médiatisées alors que des activistes et ONG interpellent leurs dirigeants sur la soutenabilité de leurs engagements financiers. Ce fut le cas encore il y a quelques semaines pour les dirigeants du Crédit agricole, d’Amundi, de BNP Paribas, d’Axa ou encore de TotalEnergies.
La finance dite responsable s’est développée notamment en France depuis les premières émissions de Green Bonds (obligations finançant des projets à caractère écologique, primo-émission en France en janvier 2017) et l’article 173 de la loi de Transition Energétique (janvier 2015) qui contraint les investisseurs institutionnels à décrire comment ils prennent en compte les critères ESG (Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance) dans leurs choix d’investissement.
Malgré les discours des entreprises et les efforts du législateur à réorienter les investissements, il semblerait que l’utilisation du levier financier face à l'objectif climatique de 1,5°C soit au centre de nombreuses critiques. Ceci alors qu’une étude menée en juin 2021 par OpinionWay montre que 76 % des Français estiment que l’impact des placements sur la qualité de l’environnement est un sujet important.
Lucie PINSON, Fondatrice de l’ONG Reclaim Finance, partagera son analyse du rôle actuel des investisseurs et acteurs financiers français dans notre trajectoire collective : quelles sont les déclarations, quelle est la réalité des faits à travers des exemples récents. Sommes-nous en pleine schizophrénie ? A quel niveau se prennent les décisions ? Quels sont les facteurs d’influence ?
Nous nous nous interrogerons sur la pression grandissante des ONG et des citoyens sur les acteurs, privés pour aller vers une société soutenable.
Nous nous arrêterons sur les victoires importantes déjà obtenues et nous échangerons
sur les moyens d’actions actuels et futurs.
Et nous aborderons également les réponses apportées par le régulateur au niveau français comme européen.
Lucie PINSON a fondé Reclaim Finance après plusieurs années de campagne sur la responsabilité des acteurs financiers dans les dérèglements climatiques. Lucie a initié et coordonné des campagnes visant à convaincre les banques, assureurs et investisseurs à ne plus soutenir l’expansion des énergies fossiles. Militante des Amis de la Terre France, elle y a travaillé entre 2013 à 2017 en tant que chargée de campagne finance puis entre 2018 et 2020 pour le Sunrise Project en tant que coordinatrice européenne d’une campagne internationale appelant les assureurs à cesser leurs soutiens au charbon. Lucie est diplômée d’un BA en histoire et sciences politiques de l’université de Rhodes en Afrique du Sud, et d’un double master en sciences politiques de l’université de la Sorbonne à Paris. Elle a reçu le prix Goldman pour l’environnement en novembre 2020, en reconnaissance de son travail sur le charbon.
Reclaim Finance est une ONG fondée en mars 2020 avec pour ultime objectif de mettre la finance au service du climat Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
S’il est un secteur qui concentre les enjeux de souveraineté et de lutte contre le changement climatique, c’est bien de celui de l’agriculture. Et les défis à relever sont immenses. Dans quelle mesure la guerre en Ukraine nous invite-t-elle à questionner plus encore le fonctionnement du système alimentaire mondial ? Comment les agriculteurs peuvent faire face aux défis du changement climatique ? Et comment repenser la globalisation des échanges en matière agricole pour faire émerger un nouveau modèle ?
Avec Gilles LUNEAU, journaliste, spécialiste de la globalisation des échanges et des questions agro-alimentaires, nous aborderons les mutations complexes mais urgentes auxquelles le monde agricole doit faire face. En partant d’un état des lieux : aucun agriculteur ne nie désormais le réchauffement climatique : le constat est unanime, tous sont déjà impactés. Mais la mutation vers un modèle plus vertueux reste laborieuse à défaut de consensus sur les solutions.
Or comment sortir des contradictions société-agriculture et d’un débat trop mal engagé, avec trop d’incompréhensions face aux enjeux. Comment tout remettre sur la table et ne plus dissocier biodiversité et climat ? Les paysans commencent à le comprendre : nous allons vers un régime à deux saisons, avec des événements climatiques de plus en plus fréquents et de plus en plus violents. Des changements profonds des productions et des volumes doivent être envisagés. Avec de vrais arbitrages, douloureux, sur l’utilisation de l’eau.
Face à ce débat qui va impliquer toute notre société et concerne les enjeux de l’alimentation au niveau mondial, nous tenterons de poser les bases de ce que pourrait être l’agriculture de demain, quel nouveau modèle doit être pensé et quels en sont aujourd’hui, et en seront demain, les acteurs et les moteurs ?
Gilles LUNEAU est journaliste, essayiste et réalisateur. Il a collaboré avec la plupart des grands titres de la presse écrite française. Expert du monde agricole, agroalimentaire, de l’écologie et du climat, il a réalisé de nombreux documentaires pour Arte et France Télévisions. Dont le dernier, Manger est un acte agricole. Et signé nombre d’ouvrages qui font référence : La Forteresse agricole, sur la FNSEA, Steak barbare, hold-up végan sur l’assiette, etc… Il vient de publier « Les paysans face au chaos climatique » aux éditions Impact. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Jeudi 24 février 2022, 4h35 du matin, la Russie envahit l’Ukraine,
déclenchant ainsi une guerre au cœur de l’Europe. Face à cet acte, la première
arme envisagée par l’Union européenne et les Etats-Unis, en soutien au peuple
ukrainien, a été l’arme économique. Les jours suivants ont vu évoluer la mobilisation de l’ensemble des pays occidentaux vers un durcissement des sanctions économiques dont certaines sont inédites par leur ampleur et leur impact potentiel.
Nul ne peut encore prédire la suite des évènements. Mais ce qui apparait plus criant que jamais, c’est à quel point l’interdépendance des économies est devenue forte
et déterminante dans la gestion des crises géopolitiques.
Avec Sylvie MATELLY, économiste, Directrice adjointe de l’IRIS et Responsable du département « Géoéconomie et Intelligence stratégique », nous tenterons de décrypter cette actualité mouvante qui bouleverse la géopolitique mondiale.
L’arme économique sera-t-elle déterminante pour venir en aide aux ukrainiens et peut-elle ouvrir la voie à un cessez-le-feu voire à une issue du conflit ? Face à l’interdépendance des économies, quels seront les conséquences de ces sanctions économiques sur l’économie russe et sur les économies européenne et mondiale ? Comment la Chine se positionnera-t-elle dans ce contexte ? Au-delà des sanctions décidées par les Etats, les entreprises vont-elles (ou doivent-elles) décider de mesures complémentaires ?
Enfin, plus largement, quels défis cette guerre au cœur de l’Europe pose à
l’ensemble de nos démocraties et plus spécifiquement à l’Union européenne ?
Sylvie MATELLY est économiste et Directrice adjointe de l’IRIS. Elle est également Responsable du département « Géoéconomie et Intelligence stratégique »eten charge des ateliers sur "La géopolitique de l'économie responsable ». Sylvie MATELLY est titulaire d’un Doctorat d’économie internationales (dépenses militaires et déterminants économiques). Elle participe à de nombreuses émissions sur les grands sujets du monde contemporain.
Ce 3e dialogue clôture le Cycle « L’entreprise en géopolitique : pour le meilleur ou pour le pire ? » après deux autres Dialogues : celui mené en janvier 2022 avec Me William BOURDON, Avocat et Fondateur de SHERPA : « Responsabilité juridique des entreprises au niveau mondial : la pression monte ! » et celui organisé en février 2022 avec Christophe DELOIRE, Secrétaire Général de Reporters Sans Frontières : « Les GAFAM : une menace pour la démocratie ?”.
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Le 11 janvier 2022, les membres de la commission Bronner rendaient leur rapport au président Emmanuel Macron avec pour objectif la lutte et la prévention contre les fausses informations en ligne. La période est propice : la France est en campagne électorale et le scandale de Cambridge Analytica lors de la campagne présidentielle de 2016 aux Etats-Unis est dans toutes les mémoires.
Les services des GAFAM sont devenus indispensables et incontournables à des milliards de personnes avec pour conséquence un pouvoir considérable qui leur permet de rivaliser avec celui des États. Ce quasi-monopole inquiète, plus seulement les économistes, mais aussi les politiques.
A ce phénomène, s’ajoute celui de l’amplification du ressentiment, de la haine, du complotisme de la désinformation qui prend également une ampleur inédite sur les plateformes numériques.
Face à l’influence mondiale des grandes entreprises que sont les GAFAM sur l’information et par rebond, sur nos systèmes démocratiques, la question de la régulation des réseaux sociaux devient centrale mais pose de nombreuses questions.
A travers ce 2e Dialogue de notre cycle « L’entreprise dans la géopolitique mondiale : pour le meilleur ou pour le pire ? », nous nous interrogerons sur les régulations actuellement en vigueur et celles qui peuvent être envisagées pour contrecarrer les pouvoirs exorbitants des GAFAM. En effet, imposer la régulation pour encadrer ces industries de l’information, de la connaissance, de la culture et de la communication est-t-il suffisant ? Et de protectrice de la démocratie, la régulation ne risque-t-elle
pas d’être liberticide si les mesures prises mènent à une restriction de la
liberté d’expression, pouvant être assimilée à la censure ?
Christophe DELOIRE est journaliste français, Secrétaire Général et directeur exécutif
de Reporters sans frontières (RSF) depuis 2012. Depuis 2019, il est également président du Forum sur l'information et la démocratie, organe de mise en œuvre du Partenariat international du même nom signé par 45 pays et initié par RSF.
Il a dirigé l'une des principales écoles de journalisme françaises, le CFJ, de 2008 à 2012, et a été journaliste d'investigation pour les rubriques politique et société du magazine d'information français Le Point de 1998 à 2007. Il a également travaillé pour les chaînes de télévision ARTE et TF1, réalisé des films documentaires, édité plusieurs auteurs et écrit plusieurs best-sellers.
Ce Dialogue s’inscrit dans le Cycle « L’entreprise en géopolitique : pour le meilleur ou pour le pire ? » Cycle de trois dialogues. Lors du premier Dialogue, nous recevions Maître William BOURDON, avocat au Barreau de Paris, fondateur de l’ONG SHERPA pour échanger sur la Responsabilité juridique des entreprises au niveau mondial. Le dernier dialogue de ce cycle a eu lieu le jeudi 10 mars 2022 avec Sylvie MATELLY, Directrice Générale adjointe de l’IRIS.
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Le 1er décembre 2021, l’ONG de défense des victimes de la mondialisation SHERPA fêtait ses 20 ans. Maître William BOURDON est le premier Grand Témoin du nouveau cycle des Dialogues MR21 : «L’entreprise dans la géopolitique mondiale: pour le meilleur ou pour le pire ? ».
SHERPA est né d’un constat : les grands acteurs économiques mondiaux (entreprises ou Etats) peuvent aussi commettre des crimes dont les conséquences sont non seulement économiques mais aussi environnementales et sociales.
L’objectif de SHERPA : sortir de la logique court-termisme qui est celle de la financiarisation du monde pour prendre en compte tous les intérêts généraux et l’intérêt public et s’inscrire dans une démarche de long-terme.
Son arme : le Droit pour mener des batailles juridiques contre des multinationales afin de les rendre responsables des violations des droits humains ou de l’environnement qu’elles commettent même dans des terres lointaines.
Maître William BOURDON revient avec nous sur ses batailles engagées par SHERPA et leurs résultats, sa méthodologie de travail avec les acteurs de la société civile, et la mise en place du Devoir de Vigilance en France, et peut-être prochainement au niveau européen.
Au-delà de ses combats et de ses instruments juridiques à l’œuvre, il s'agit de débattre également du chemin qui reste à parcourir pour passer du pire au meilleur.
Me William BOURDON est un avocat inscrit au Barreau de Paris et activiste engagésur le plan international pour la défense des Droits de l’Homme. Ses domaines essentiels d’activités sont le droit pénal, notamment droit pénal des affaires et droit pénal spécial. Il a fondé l’ONG SHERPA en 2001. Il intervient également dans de nombreuses
conférences en France et à l’étranger et rédige des articles très régulièrement sur la justice pénale et civile internationale, les Droits de l‘Homme, le droit pénal, la mondialisation, le terrorisme, la lutte anticorruption, les lanceurs d’alerte, la criminalité écologique et économique Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
A l’heure où la crise sanitaire a mis en berne le monde culturel pendant de longs mois… Le temps n’est-il pas venu de produire les narratifs de demain ?
Nous avons souhaité vous proposer ce rdv “hors série” pour témoigner de notre solidarité à la culture, et notre soutien à 2 projets culturels engagés, en apportant un éclairage sur le rôle et l’importance de la culture, de la création dans la mise en mouvement de la société, indispensable à la transition écologique. Car la culture va bien au-delà du divertissement.
La culture permet de proposer de nouveaux imaginaires, et de construire
ensemble une nouvelle histoire. Loin des discours anxiogènes ou dystopiques* sur le futur, nous allons nous poser la question “à quoi pourraient ressembler ces nouveaux récits qui mettraient nos sociétés en mouvement ?” et essayer d’y répondre avec
Patrick Scheyder, co-auteur d’une tribune parue dans Marianne en avril dernier
sur l'écologie culturelle.
Patrick Scheyder nous apportera un éclairage sur comment la
culture peut faire émerger l'écologie culturelle comme partie intégrante de
notre civilisation et répondra à vos questions. Nos deux autres invités
présenteront chacun leur passionnant projet culturel engagé !
À propos des intervenants
Patrick SCHEYDER, éco-historien, pianiste et auteur.
Patrick mène une double carrière d'artiste et d'auteur sur le
thème de l'histoire et son histoire. Il a créé les spectacles en plein-air
"Des Jardins et des Hommes", avec le comédien Michael Lonsdale, et a
enregistré 13 albums de musique classique et improvisée. Coup de cœur de la
Fondation Nicolas Hulot, il est aussi Lauréat de la Fondation Cziffra. A ce
jour , il a écrit 7 ouvrages sur l'écologie et son histoire, notamment
"Pour une pensée écologique positive" (Editions Belin - 2020) et
"Léonard de Vinci et la Nature" (Editions Ouest-France-2019.). En préparation,
un ouvrage sur “George Sand, les peintres de Barbizon et la forêt de
Fontainebleau. Une ZAD au XIXème siècle."
Sébastien FOLIN, producteur engagé et conscient, président d’honneur du Festival
Atmosphères et créateur du podcast “LES COMBATTANTS PACIFIQUES”. Il soutient
les missions du Festival Atmosphères depuis sa création en 2010, Cinéma, Arts
et Sciences pour un monde durable, plus juste, en harmonie avec la nature. Il
nous présentera les temps forts de la 11e édition, les nouveautés et l’impact
des nouveaux récits qui seront au cœur de la programmation du festival !
Raphaël DANIEL, auteur-réalisateur, fera le pitch son prochain court métrage
“NIQUE LE PRIVÉ". Ce film de fiction questionne notre rapport à la
propriété privée et aux biens communs. Il sera diffusé sur Canal +, en 2021,
dans le cadre de la collection "On s'adapte", 10 courts-métrages de
fiction qui invitent à créer les imaginaires d'une transition écologique et
sociale souhaitable. Un projet engagé à découvrir !
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Le constat est grave : destruction des écosystèmes, pollutions
chimique et plastique, surpêche, artificialisation des littoraux… les dommages
sur les océans sont colossaux alors qu’ils représentent 71 % de la surface
terrestre.
Pourtant, aujourd’hui encore les entreprises se sentent peu
concernées par le sujet. L’objectif de développement durable (ODD) qui vise à
conserver et exploiter de manière durable les ressources marines (ODD14) fait
ainsi partie des grands oubliés des ODD visés par les entreprises.
C’est pourquoi à l’occasion de la journée mondiale des océans
célébrée le lundi 8 juin, les Dialogues vous invite à venir échanger sur les
possibles leviers à la disposition des entreprises souhaitant agir pour la
préservation de la biodiversité marine.
Pour cela, David Laurent partagera les résultats du rapport «
La mer, nouvelle frontière pour l’environnement et l’économie », publié le
27 mai dernier qui résulte des premiers travaux réalisés par les entreprises de
la commission Océans d’EpE (industriels, énergéticiens, assureurs, banques…)
avec des associations et organisations internationales ainsi que des
scientifiques. Clément Lavigne a contribué à ces travaux, il évoquera les raisons
et les principales actions de TotalEnergies pour contribuer à une gestion plus
durable des océans.
David LAURENT est Responsable du pôle Climat & Océan à l’Association
Entreprises pour l’Environnement. Créée en 1992, EpE, regroupe une cinquantaine
de grandes entreprises françaises et internationales issues de tous les
secteurs de l’économie.
Clément LAVIGNE est Directeur Expertise Environnement et Societal
et Directeur Gestion de Crise et Antipollution à la Direction générale People
& Social Responsibility de TotalEnergies. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Il y a huit ans, le 24 avril 2013, l’effondrement du Rana Plaza entrainait la mort d’au moins 1135 ouvrières et ouvriers du textile au Bangladesh, mettant sur le devant de la scène la situation dramatique des droits humains au travail dans la filière textile. En 2021, entre la crise du Covid-19 qui a aggravé plus encore la situation de ces travailleurs-euses, la mobilisation internationale autour du sort de la communauté Ouighour et les enjeux liés à l’impact environnemental, économique et social de la fast fashion, le sujet reste au cœur de l’actualité. La question des droits humains au travail couvre 4 des 17 Objectifs du Développement Durable : Egalité entre les sexes, Travail décent et croissance économique, Inégalités réduites, Partenariats pour la réalisation des objectifs.
Du point de vue règlementaire, la loi sur le devoir de vigilance a constitué une avancée importante mais nombre de mesures en vigueur par ailleurs sont le plus souvent volontaires et non contraignantes pour les Etats comme les entreprises.
Quelles sont les mesures urgentes et nécessaires à mettre en œuvre pour faire progresser de manière significative la question des droits humains au travail ? Et quel rôle et quels engagements sont attendus des entreprises dans ce domaine ?
Anthony RATIER, Responsable des Droits Humains au Global Compact France viendra débattre de ces sujets avec vous lors du DialogueMR21 du jeudi 27 mai 2021 de 18h30 à 19h30.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Une tribune dans le journal Monde publiée à l’occasion des fêtes du 1er mai 2020 et signée par plus de 3 000 scientifiques est à l’origine du livre Le Manifeste Travail. Démocratiser. Démarchandiser. Dépolluer. Ce Manifeste à l’initiative de Julie Battilana, Isabelle Ferreras et Dominique Méda (respectivement chercheuses à Harvard, Louvain et Paris-Dauphine), propose de nombreuses pistes pour sortir de la crise actuelle et notamment d’inverser le rapport des forces entre capital et travail.
Aujourd’hui, ce manifeste est traduit en 27 langues et plus de 6000 signatures ont été enregistrées sur le site internet de l’initiative.
En partant du Manifeste, nous échangerons avec Isabelle Ferreras sur les évolutions que l’entreprise doit engager pour faire face aux crises que nous vivons : sanitaire, sociale et écologique, en particulier à quelques jours du 1er mai, fête du travail, nous nous interrogerons sur les pistes pouvant être envisagées pour démocratiser l’entreprise.
Isabelle Ferreras est Maître de recherches du Fonds national de la recherche scientifique (F.N.R.S., Bruxelles) Elle est professeur de sociologie à l'Université catholique de Louvain (Louvain-la-Neuve, Belgique) où elle enseigne au Département des sciences sociales et politiques, à l'Institut des sciences du travail et à l'Ecole d'économie de Louvain. Elle est Senior Research Associate à la Harvard Law School (Cambridge, MA). Elle est membre de l'Académie royale des sciences, des lettres et des arts de Belgique.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Depuis le 1er janvier 2021, nous sommes entrés dans la décennie des sciences océaniques au service du développement durable. Au cours des dix prochaines années, L’Organisation des Nations Unies et ses partenaires mobiliseront les efforts pour protéger l’océan partout dans le monde. Réchauffement, acidification, écosystèmes détruits, surpêche , pollution… L’humain met les océans sous pression : près de la moitié des coraux en eaux peu profondes ont disparu depuis trente ans, les populations de poissons et de cétacés ont chuté de 49 % entre 1970 et 2012, entre 5 et 13 millions de tonnes de plastique y sont déversées chaque année.
Et pourtant, aujourd’hui, les États ne consacrent en moyenne que 1,7 % de leurs budgets de recherche aux sciences de l’océan. La préservation des océans reste chez les entreprises françaises l'objectif de développement durable le moins pris en compte des dix-sept objectifs définis par l'ONU. La prise de conscience s'est faite sur le climat, pas encore réellement sur les milieux marins. Une réalité d’autant plus difficile à justifier alors que l’apport de la mer à l’économie mondiale a été estimé à 1 225 milliards d’euros en 2010 et plus de trente millions d’emplois directs par l’OCDE.
À l’aube d’une année cruciale pour la biodiversité, marquée par l’adoption lors de la COP 15 d’un nouveau cadre mondial de la biodiversité pour l’après-2020 et par le congrès mondial de la nature à Marseille en septembre, nous poursuivrons dans ce dialogue, notre réflexion commencée avec Isabelle Autissier le 18 février dernier.
En quoi la biodiversité marine est-elle utile ? Comment est-elle affectée par nos activités ? En quoi l'état de la biodiversité marine concerne les entreprises ? Pourquoi engager les entreprises à mesurer leur impact sur la biodiversité marine et à contribuer à sa préservation ? Comment les entreprises peuvent-elles agir sur la préservation des océans ?
Avec Romain Troublé, nous échangeons, dans ce Dialogue, sur les actions et objectifs de la Fondation Tara et les pistes d’action pour les entreprises.
Romain Troublé est Navigateur et Directeur Général de la Fondation Tara Océan. La Fondation Tara Océan est Observateur spécial à l’ONU et participe activement aux Objectifs du Développement Durable de l’Agenda 2030 de l’ONU.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En 2020, Crédit Mutuel Alliance Fédérale devenait la première «banque à mission», dans un contexte de montée des enjeux de durabilité – liés notamment au défi mondial du changement climatique - et dans un contexte économique et social inédit issu de la crise sanitaire. Entre évolution de la gouvernance, financement de l’économie réelle dans les territoires, soutien aux entreprises et particuliers face à la crise, fin du financement des industries carbonées pour accélérer la transition écologique mais aussi défis européens en matière de de souveraineté monétaire face aux GAFA, les sujets sont nombreux et le rôle des banques sera central.
Quelle sera la spécificité du rôle et des actions menées par une « banque à mission» pour évoluer vers une finance plus durable à même d’accompagner la transition attendue ?
Nicolas THERY, Président de Crédit Mutuel Alliance Fédérale, sera l’invité du prochain Dialogue MR21 pour en débattre et partagera avec les participants la genèse et les engagements qu’impliquent ce statut, le rôle d’une banque face aux enjeux de durabilité et son regard sur les défis économiques, monétaires et financiers de l’Europe.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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