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LE CINÉMA, C'EST LA VIE EN MIEUX
Author: Jérôme Vermelin
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Description
"Le cinéma, c’est la vie en mieux", c'est le podcast qui va vous donner envie de retourner au ciné. Dans chaque épisode, Jérôme Vermelin part à la rencontre des acteurs, des réalisateurs, des producteurs et de tous ceux qui font l’actualité du Septième art. Ils partagent avec lui leur passion du métier. Les films qui leur ont donné envie de sauter le pas. Et leurs petits secrets de tournage...
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Dans "Cette musique ne joue pour personne", Samuel Benchetrit nous embarque dans le Nord de la France, dans une petite ville portuaire peuplée de personnages truculents. Tous gravitent autour de Jeff, un patron un peu louche, secrètement amoureux d’une caissière de supermarché. Pour la conquérir, il écrit des poèmes à l’insu de sa femme, accro aux émissions de téléréalité. Personne ne veut venir à la boum de sa fille ? Il envoie ses gardes du corps. convaincre les récalcitrants avec des méthodes plutôt musclées…
Dans cette comédie à l’humour noir teinté de mélancolie, il y a aussi une coiffeuse dont le mari a emprunté de l’argent pour monter une comédie musicale sur les amours de Sartre et Beauvoir. Un rôle interprété par Vanessa Paradis, qui est l’épouse de Samuel Benchetrit à la ville. C’est aussi pour elle qu’il a écrit "Maman", une pièce qui se joue depuis quelques jours au Théâtre Edouard VII, à Paris.
C’est une actrice que tout le monde s’arrache. Aussi à l’aise sur les planches que devant les caméras, Lou De Laâge est la vedette du nouveau film de Mélanie Laurent, "Le Bal des Folles", disponible ce vendredi sur Prime Vidéo. Originaire du Sud Ouest de la France, Lou est la fille d’une peintre et d’un journaliste. Après avoir fait ses études de théâtre à Paris, elle débute au cinéma en 2011 dans J’aime regarder les filles, avec Pierre Niney. Nommée au César du meilleur espoir féminin pour son rôle dans "Jappeloup", en 2014, elle l’est de nouveau l’année suivante pour sa performance dans "Respire" de Mélanie Laurent.
Après s’être retrouvées au théâtre pour "Le Dernier Testament", d’après l’écrivain américain James Frey, elles poursuivent leur travail en commun avec l’adaptation du roman de Victoria Mas, prix Renaudot des lycées en 2019. Dans "Le Bal des folles", Lou incarne Eugénie, une jeune fille de bonne famille, internée à la Salpêtrière parce qu’elle parle aux fantômes.
Nous sommes à la fin du XIXe siècle, dans une France où des femmes servaient de cobayes aux expériences du professeur Charcot, au mépris de leurs droits les plus élémentaires. Alors qu’elle tourne en Italie sous la direction de Stéphane Freiss, Lou De Laâge s’est accordée un break pour nous parler de ce film déjà à part dans sa carrière. Et de sa vision d’un métier dont elle a la passion chevillée au corps.
Du Cours Florent à la Comédie Française, de "Classe Mannequin" à ses one man show délirants au théâtre, Laurent Lafitte est un acteur inclassable, insaisissable, aussi à l’aise dans le drame que la comédie, et peut-être encore plus lorsque les deux se mélangent. Cette ambiguïté, cette capacité a être aussi charismatique qu’inquiétant est à l’origine de ses plus beaux rôles au cinéma. Je pense au chanteur de charme de "Elle l’adore" de Jeanne Herry, au père de famille psychopathe de "Elle" de Paul Verhoeven. Ou à l’odieux Henri d’Aulnay-Pradelle dans "Au revoir là-haut" d’Albert Dupontel.
C’est sur les planches, où il s’est fait connaître, que Laurent Lafitte a trouvé l’inspiration pour son premier film en tant que réalisateur. "L’Origine du monde", en salles le 15 septembre, est au départ une pièce de Sébastien Thiéry. C’est l’histoire de Jean-Louis Bordier, un quadra à côté de ses pompes qui réalise un soir que son cœur ne bat plus. Littéralement. Michel, son meilleur ami vétérinaire, est bien incapable de le soigner. Alors Valérie, sa femme, l’emmène voir Margaux, une gourou new age qui lui recommande un remède pour le moins surprenant…
Si vous en avez marre des comédies gentillettes et propres sur elle, "L’Origine du monde" est faite pour vous. C’est truculent, gonflé, provocateur. Aussi malaisant qu’irrésistible. C’est l’un de ces rares films où on se demande souvent si on a le droit de rire, ou pas... et j’avais hâte d’en parler avec son auteur.
Benoît Poelvoorde plus fort qu'Iron Man et Captain America réunis ? Pas si vite... Dans Comment je suis devenu super-héros, le film de Douglas Attal disponible le 9 juillet sur Netflix, l’acteur belge incarne Monté Carlo, un superhéros à la retraite qui vient en aide à Moreau, joué par Pio Marmaï, un flic qui enquête sur les ravages causés par une mystérieuse substance. Nous sommes dans une dystopie à la fois drôle et tragique, plutôt rare dans le paysage du cinéma français.
Pour Benoît Poelvoorde, ce personnage auquel il prêta sa truculence légendaire sonne presque comme un retour aux sources. "Dans mon tout premier court-métrage, Pas de C4 pour Daniel Daniel (réalisé en 1987 par l'acteur avec ses compères de C'est arrivé près de chez vous - ndlr), je jouais déjà un super-héros", se souvient le comédien belge, qui prend une voix des années 1940 pour en citer une réplique de mémoire, à écouter dans ce nouvel épisode.
Emmanuelle Béart fait son grand retour au cinéma avec l’un des plus beaux rôles de sa carrière. Dans L’Étreinte, le premier long-métrage de Ludovic Bergery, elle incarne Margaux, une jeune veuve qui après la mort de son mari, reprend des études de lettres. Sur les bancs de la fac, elle fait la rencontre d’Aurélien et son groupe d’amis, qui l’encouragent à reprendre en main sa vie sentimentale.
Couronnée aux César pour sa performance dans Manon des sources en 1986, Emmanuelle Béart a longtemps incarné une icône glamour sinon sulfureuse qui a inspiré les plus grands cinéastes français, de Jacques Rivette à André Téchiné en passant par Claude Chabrol, sans parler de sa brève parenthèse hollywoodienne aux côtés de Tom Cruise dans Mission : Impossible.
Ces dernières années, c’est sur les planches qu’elle a donné une nouvelle dimension à sa carrière, notamment sous la direction de Stanislas Nordey. Et qu’elle a trouvé la force et l’inspiration d’incarner ce nouveau personnage qui lui va bien, comme elle me l’a confié dans cet entretien, réalisé quelques jours avant la réouverture des cinémas.
Florian Zeller n’avait que 23 ans lorsqu’il a publié son premier roman, Neiges Artificielles. Si le milieu littéraire voit en lui l’un des écrivains les plus prometteurs de sa génération, cet élève brillant de Sciences Po va s’écrire un chemin singulier grâce au théâtre. Deuxième volet d’une trilogie très personnelle, "Le père", créée avec Robert Hirsch en 2012, va remporter 3 Molière et faire le tour du monde. Son auteur aurait pu s’arrêter là… Sauf que non.
Au printemps 2019, une adaptation cinématographique est annoncée avec Florian derrière la caméra… Et le légendaire Anthony Hopkins dans le rôle principal, celui d’Anthony, tiens, tiens, un retraité londonien qui refuse toutes les aides-soignantes que sa fille Anne, jouée par Olivia Colman, tente d’imposer à ses côtés.
Au fil des minutes, la réalité bascule de manière imperceptible, pour son personnage principal comme pour le spectateur, captivé par ce drame bouleversant, à la lisière du fantastique. "The Father" a remporté l’Oscar du meilleur acteur pour Anthony Hopkins et de la meilleure adaptation pour son auteur, que j’ai retrouvé à Paris à quelques jours de la sortie du film en salles…
S’il y a bien un écrivain français dont l’œuvre puise son inspiration dans le Septième art, c’est Maxime Chattam. Depuis sa trilogie du mal, au début des années 2000, ses thrillers machiavéliques regorgent de visions d’épouvante qu’on rêverait de voir adaptées sur grand écran.
C’est dans le cadre du 28e Festival International du Film Fantastique de Gérardmer, qui se déroulait cette année en ligne, Covid oblige, que je suis allé à la rencontre de ce professionnel du grand frisson dont le dernier roman, "L'Illusion", est paru fin 2020 chez Albin Michel.
Maxime faisait cette année partie du jury qui a donné son Grand Prix à "Possessor", de Brandon Cronenberg. Et mis en lumière le renouveau du fantastique français avec des films comme "La Nuée" et "Teddy", qu’on pourra voir en salles dans quelques semaines. Du moins on l’espère…
En adaptant en 2017 "Au revoir là-haut", le prix Goncourt de Pierre Lemaitre, Albert Dupontel était entré dans une nouvelle dimension, sans rien perdre de sa singularité. Plus de 2 millions d’entrées, une quasi-unanimité critique et 5 César dont celui de la réalisation pour son auteur.
Il est de retour devant et derrière la caméra avec "Adieu les cons", une comédie noire et déjantée dans laquelle il donne la réplique à Virginie Efira. Dans cet épisode, il nous raconte les secrets de ce film au titre plus philosophique que provocateur. La place qu'occupe le Septième art dans sa vie depuis l'enfance. Et sa passion pour "Brazil", le chef d'oeuvre de Terry Gilliam...
Rien ne résiste à Vincent Dedienne. Aussi à l'aise sur scène que sur les plateaux de télévision, l'humoriste s'est lancé un nouveau défi en partant à la conquête du grand écran. Après avoir donné la réplique cet été à Catherine Deneuve dans Terrible Jungle, il est actuellement le partenaire de Camélia Jordana dans Parents d'élèves. Dans cette comédie de Noémie Saglio, il incarne un drôle de baby-sitter qui se fait passer pour le père de l'enfant qu'il va chercher à l'école... Avant de tomber amoureux de la maîtresse ! Dans le nouveau numéro du podcast "Le cinéma, c'est la vie en mieux", Vincent Dedienne revient sur ses souvenirs d'école, et ce jour où il a appris, presque par hasard, qu'il avait été adopté. Sa passion pour les sketches de Muriel Robin et les films de Christophe Honoré qu'il a découvert en arrivant à Paris.
Virginie Efira a fait du chemin depuis qu'on la découverte animatrice aux commandes de la "Nouvelle Star". Depuis "Victoria", qui lui a valu sa première nomination au César de la meilleure actrice en 2017, elle a délaissé les comédies romantiques pour des films plus graves et complexes. On la retrouve en cette rentrée dans "Police" d'Anne Fontaine, actuellement à l'affiche, avant "Adieu les cons" d'Albert Dupontel le 21 octobre. Dans ce podcast, elle nous parle de l'évolution de sa carrière, de ses petits secrets de tournage mais aussi des films qui lui ont donné envie de faire ce métier. Saviez-vous qu'elle était une fan absolue de "Pretty Woman" avec Julia Roberts ?
"Le cinéma, c'est la vie en mieux", c'est le podcast qui va vous donner envie de retourner au cinéma. Dans chaque épisode, Jérôme Vermelin part à la rencontre d'une personnalité du grand écran - acteur, réalisateur, producteur - qui partage avec nous sa passion pour son métier.
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