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Le Podcast de l'Aviation

Author: Aérocontact

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Le nouveau podcast du "Journal de l'Aviation" dédié à l'actualité aéronautique.Chaque semaine, notre journaliste Frédéric Beniada vous propose une interview exclusive.
156 Episodes
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Le Podcast de l'Aviation accueille de nouveau le général Pierre Meyer, commandant de l'ALAT, pour la deuxième partie de son entretien.Dans cet épisode, celui-ci décrit les moyens utilisés par l'ALAT, qui reposent sur environ 300 hélicoptères. Ils se divisent en deux catégories de missions en fonction de leurs capacités : reconnaissance et attaque (pour lesquelles l'avenir est le H160), ou manuvre et assaut (Tigre et NH90 par exemple).Pour fonctionner, l'ALAT est servie par 6 000 personnes et cherche toujours à recruter. Grâce à des métiers et des besoins très variés, que le grand public n'identifie pas toujours mais que le général Pierre Meyer décrit, elle peut être accessible à tous à partir du bac.
Invité du Podcast de l'Aviation cette semaine, le général Pierre Meyer, commandant de l'ALAT.2024 marquera les 70 ans de lALAT (Aviation légère de l'armée de Terre). À cette occasion, le Podcast de l'Aviation revient en plusieurs épisodes sur l'histoire et lavenir de cette arme.Le général Pierre Meyer rappelle que l'ALAT a été officiellement créée en novembre 1954 mais que sa genèse remonte à la Seconde Guerre mondiale et à la guerre dIndochine. C'est dans les années 50 que l'armée commence à entrevoir le potentiel de l'hélicoptère dans les combats, potentiel qui est pleinement appréhendé dans les années 60.Selon lui, la maturité est atteinte lors de la guerre froide, durant laquelle le concept d'emploi est validé. Depuis, l'ALAT participe à toutes les opérations extérieures.
Invité du Podcast de l'Aviation cette semaine, Bastien Mancini, fondateur et PDG de Delair, pour la seconde partie de son entretien.Cette semaine, Bastien Mancini évoque la nécessaire consolidation du secteur des drones, celui-ci étant pour le moment composé de petits systémiers se reposant sur des équipementiers souvent plus grands.Rappelant que Delair connaît une forte croissance, tant du point de vue financier que des ressources humaines, il indique que son activité duale est fortement déséquilibrée en faveur du secteur militaire et qu'il aspire à rééquilibrer la partie civile. Il exprime également la problématique qu'il rencontre dans le domaine des assurances et rappelle que la réglementation européenne reste à aménager et qu'une culture et un écosystème spécifiques au secteur des drones sont à inventer.
Invité du Podcast de l'Aviation cette semaine, Bastien Mancini, fondateur et président-directeur général de Delair.Delair est une jeune entreprise lancée en 2011 dans le domaine des drones civils d'observation, initialement dans un but d'inspection industrielle. Ayant réussi à développer une organisation industrielle, elle a également rapidement été entraînée par la DGA à développer une activité duale, qui lui a permis de se positionner dans des missions de surveillance de frontières en Ukraine pour le compte de l'Europe dès 2016. Avec l'invasion russe de 2022, Delair a vu son activité de production s'envoler.Dans la première partie de son entretien, Bastien Mancini retrace l'évolution de sa société depuis son premier contrat avec la SNCF, décrit comment Delair a grandi avec les investissements et la multiplication des commandes, ainsi que la capacité qu'il a de mettre à jour les systèmes de sa famille de drones pour qu'ils soient les mieux adaptés à leur environnement.
Invité du Podcast de l'Aviation cette semaine, Joseph Bréma, président directeur général d'Air Austral.Une réunion essentielle pour l'avenir d'Air Austral s'est tenue à Paris cette semaine, lors de laquelle l'Etat a confirmé son soutien à la compagnie. Joseph Bréma expose les conditions qui ont toutefois été imposées pour le maintien de ce soutien.Parmi elles figure la mise en uvre dans la totalité d'un plan de restructuration, qui demandera de nouveaux efforts aux salariés et une réduction générale des coûts.
Invité du Podcast de l'Aviation cette semaine, Eric Trappier, le président-directeur général de Dassault Aviation.Le bilan annuel du groupe Dassault, présenté le 6 mars, a fait état d'une légère baisse des résultats en 2023, après une année 2022 extraordinaire, mais toujours avec d'importantes prises de commandes, particulièrement sur le programme Rafale. Dassault Aviation est donc lui aussi engagé dans une augmentation des cadences, un petit peu perturbée par les problèmes de la chaîne d'approvisionnement. Eric Trappier explique quels sont les points d'achoppement et les conséquences qu'ils ont eu sur les programmes, notamment Falcon.Avant un point SCAF, il évoque également son ressenti face au sujet de l'Europe de la Défense, qui devrait gagner en importance dans le contexte géopolitique tendu actuel, mais reste dans l'ombre de l'OTAN, plus immédiatement fonctionnelle.Satisfait du nouvel intérêt porté par l'Europe aux sujets de défense, il est toutefois beaucoup plus réservé sur les conditions de la taxonomie et le traitement de Dassault Aviation.Enfin, il s'exprime sur les besoins en recrutement du groupe.
« Le modèle ne peut plus tenir », Justine Coutard, directrice de Paris-OrlyInvitée du Podcast de l'Aviation cette semaine, Justine Coutard, directrice de l'aéroport de Paris-Orly.Le groupe ADP vient de présenter son plan pour 2035 pour l'aéroport de Paris-Orly et d'ouvrir une consultation auprès des riverains de la plateforme pour recueillir leurs réactions et leurs idées quant aux évolutions prévues.Justine Coutard explique comment l'aéroport d'Orly veut devenir un modèle d'aéroport écologique, en réduisant la dépendance de ses passagers et de ses salariés à la voiture et en développant les transports collectifs, ainsi qu'en déployant l'électricité au sol pour éviter l'utilisation d'équipements thermiques. Un autre volet d'amélioration pour la plateforme touche l'expérience passager et consiste à augmenter le nombre de postes au contact par la création d'une nouvelle salle d'embarquement.Alors que le groupe ADP constate et prévoit une modération du trafic à l'avenir, avec une baisse des mouvements combinée à une augmentation du taux d'emport et une recomposition des réseaux, il envisage également un allongement du couvre-feu dans deux des trois scénarios présentés au gouvernement dans le cadre de la dernière étude d'impact selon l'approche équilibrée.
« L'avenir, c'est ce qu'on fait de la technologie », Bertrand Piccard, explorateurDans la seconde partie de son entretien dans le Podcast de l'Aviation, Bertrand Piccard affirme que la décarbonation de l'aviation doit passer par les technologies qui existent aujourd'hui, sans attendre d'éventuelles solutions miracles qui risquent de conforter le monde dans l'immobilisme. De même, une interdiction pure et simple de l'aviation n’a pas de sens et ne sauvera pas le monde.Après avoir expliqué sa vision de ce que doit être l'écologie, il rappelle les différentes applications possibles des technologies propres dans l'aviation et sa conviction que l'hydrogène peut également être appliqué aux vols très long-courriers.
« J'ose dire que Climate Impulse veut révolutionner l'aviation », Bertrand Piccard, explorateurInvité du Podcast de l'Aviation cette semaine, l'explorateur Bertrand Piccard.Dans la première partie de ce podcast, Bertrand Piccard explique la genèse de son nouveau projet Climate Impulse, qui planifie un tour du monde sans escale dans un avion fonctionnant à l'hydrogène vert en 2028. Désireux de démontrer que l'aviation a un avenir et qu'il suffit de se remettre en mouvement pour faire évoluer le secteur, il décrit son association avec Raphaël Dinelli, évoque leurs partenariats avec Airbus, Daher, CapGemini, ArianeGroup et surtout Syensqo, qui va fournir ses matériaux innovants pour la construction de l'avion et la maîtrise de la complexité de la technologie liée à hydrogène.Arrivant après le projet Solar Impulse qui a connu un retentissement mondial, Climate Impulse s'en distingue complètement par son côté beaucoup plus opérationnel.
« Nous avons presque dix ans de retard sur les grands programmes » du contrôle aérien, Vincent Capo-Canellas, sénateur de Seine-Saint-DenisInvité du Podcast de l'Aviation, Vincent Capo-Canellas, sénateur de la Seine-Saint-Denis.Dans la première partie de son entretien, Vincent Capo-Canellas centre son attention sur la modernisation du contrôle aérien en France, au moment où la DGAC teste la solution 4-Flight au centre de contrôle en-route d'Athis-Mons. Après avoir alerté il y a quelques années sur le retard du système français de contrôle aérien et un certain laisser-aller, il constate que ce retard est en train de se rattraper mais souligne que la France a également besoin de moderniser ses infrastructures.Ceci est d'autant plus essentiel que tous ses efforts participeront à la décarbonation du transport aérien, aux côtés des avions électriques, des carburants durables d'aviation et des futures technologies.
« Nous avons a été agréablement surpris de la reprise », Franck Goldnadel, président du directoire des Aéroports de la Côte d'AzurInvité du Podcast de l'Aviation cette semaine, Franck Goldnadel, président du directoire du groupe Aéroports de la Côte d'Azur.Franck Goldnadel donne un premier aperçu du bilan de l'aéroport de Nice - Côte d'Azur. Ayant quasiment retrouvé son trafic de 2019, l'aéroport a toutefois été le témoin d'une modification du profil de ce trafic.Une chose n'a pas changé en revanche : la plateforme est l'une des plus importantes de France pour l'aviation d'affaires. Là encore, l'activité a été fortement transformée durant la crise et revient désormais à une situation plus normale.Enfin, les aéroports de la Côte d'Azur sont pleinement engagés dans la décarbonation de leur activité, en lien avec les enjeux du territoire qu'ils desservent. Pour celui de Nice, étant situé en ville, le volet de lutte contre les nuisances sonores revêt ainsi une importance particulière.
Invité du Podcast de l'Aviation cette semaine, Pascal de Izaguirre, président de la FNAM (Fédération nationale de l'aviation et de ses métiers) et de Corsair.À l'occasion de ses vux à la presse, la FNAM a présenté sa feuille de route pour 2024. Elle s'articule autour de deux grands thèmes : la décarbonation et la compétitivité.Sur le premier sujet, le syndicat appelle les pouvoirs publics français et européens à agir pour créer une filière locale de production de carburants durables d'aviation et à en faire baisser le coût. En ce qui concerne la compétitivité, elle continue de militer pour un cadre réglementaire et fiscal stable et juste. Malgré le rebattement des cartes dû à la crise, le pavillon français confirme sa lente érosion et continue de perdre un point de parts de marché chaque année.Pascal de Izaguirre évoque par ailleurs plusieurs autres sujets qui occupent la FNAM en ce début d'année : l'importance du système 4Flight, actuellement en test dans le centre en-route d'Athis-Mons, l'impact des Jeux Olympiques sur l'activité et les difficultés de recrutement dans la filière.Enfin, en tant que président de Corsair, il donne quelques nouvelles de sa compagnie.
« Marc Rochet a laissé un très bel héritage », Christine Ourmières-Widener, PDG d'Air Caraïbes et de French beeInvitée du Podcast de l'Aviation cette semaine, Christine Ourmières-Widener, PDG d'Air Caraïbes et de French bee.Après être revenue brièvement sur son parcours, Christine Ourmières-Widener se félicite d'avoir rejoint le pôle aérien du groupe Dubreuil et d'avoir pris la tête d'Air Caraïbes et French bee. Vantant leur solidité, elle expose ce qui lui a plu dans ces activités.Elle évoque également plusieurs sujets liés aux opérations à Orly et à la décarbonation, appelant les autres acteurs de la chaîne de valeur du transport aérien à aider les compagnies aériennes à agir et à préparer l'avenir au-delà des carburants durables d’aviation.
L'avion à hydrogène, « c'est compliqué, c'est technique mais c'est faisable », Armelle Levieux, directrice Innovation d'Air LiquideInvitée du Podcast de l'Aviation cette semaine, Armelle Levieux, membre du comité exécutif d'Air Liquide en charge de l'innovation.Alors qu'Air Liquide travaille avec tous les acteurs de l'aérien pour faire de l'avion à hydrogène une réalité, Armelle Levieux rappelle que d'autres modes de transport fonctionnent déjà à l'hydrogène depuis longtemps et affirme que les briques technologiques pour l'utilisation de cette énergie dans les avions existent déjà. Elle rappelle toutefois le défi qu'elle pose en termes de poids et de volume, celui de la cryogénisation et de la distribution, ainsi que le travail de réglementation à réaliser.Confiante sur la capacité de respecter l'objectif des avionneurs de présenter un avion à hydrogène dans la prochaine décennie, elle rappelle également qu'un travail essentiel est également à faire au sol, au niveau des infrastructures, ce qui est le sens de la création d'une coentreprise avec le Groupe ADP.
Pour les fêtes, le Podcast de l'Aviation vous propose quelques idées de lecture aéronautique. Cette semaine, rencontre avec Patrice Notteghem, auteur, avec son frère Jean-Loup Notteghem et son cousin Philippe Dubois, de "L'évangile selon Saint-Yan", édité à compte d'auteur.Sur plus de 400 pages et au gré de 455 illustrations et photographies, les frères Notteghem et Philippe Dubois retracent l'histoire et rendent hommage à l'école de pilotage de Saint-Yan, créée en 1948 par leur père Louis Notteghem, et qui a défini la méthode officielle française d'enseignement au pilotage de l'aérocivile puis des pilotes de ligne de l'aviation commerciale.
Le mystère Lindbergh

Le mystère Lindbergh

2023-12-2807:09

« Les héros n'existent pas, il y a des hommes derrière eux », Benoît Heimermann, auteur du Mystère Lindbergh.Pour les fêtes, le Podcast de lAviation vous propose quelques idées de lecture aéronautique. Cette semaine, rencontre avec Benoît Heimermann, auteur de Le mystère Lindbergh - Un aviateur dans la tourmente, publié aux éditions Stock.Au hasard de ses promenades en Bretagne, Benoît Heimermann a commencé à enquêter sur le personnage de Charles Lindbergh. Connu pour avoir réalisé la première traversée de l'Atlantique en avion en reliant Paris à New York en 1927, pilote et ingénieur génial et courageux, il avait également une autre facette à sa personnalité, celle d'un homme influençable, abîmé par une trop grande notoriété, attiré par les idées eugénistes.C'est tout cela qu'a voulu montrer Benoît Heimermann dans son récit : le basculement, la fragilité, l'homme derrière le héros.
Invité du Podcast de lAviation cette semaine, le général Fabrice Feola, commandant de la brigade aérienne d'assaut et de projection (GBAAP) de l'armée de lair et de l'espace.À l'occasion des dix ans de l'entrée en service de l'Airbus A400M au sein de l'armée de l'air et de l'espace, le général Fabrice Feola raconte les progrès que l'appareil a permis de réaliser. Avion tactique avec des capacités stratégiques, doté de capacités sans commune mesure avec les appareils des générations précédentes, il a rapproché les théâtres d'opération et révolutionné les capacités de projection de l'armée française en lui permettant de réaliser des missions plus complexes.Alors que le travail se poursuit pour que l'appareil évolue et que toute sa capacité tactique soit livrée, le développement à venir de la flotte A400M nécessite également le recrutement de nouveaux équipages et leur formation.
Invité du Podcast de l'Aviation cette semaine, Vincent Bamberger, managing partner du cabinet Arthur D Little.Après un rappel de la répartition des émissions de CO2 par les différentes activités de l'aviation, Vincent Bamberger retrace les enjeux technologiques qui vont de pair avec leur décarbonation, les plus difficilement surmontables étant ceux liés aux activités long-courrier et à la production de carburants durables d'aviation. Au-delà des défis technologiques devront être surmontés des défis financiers vertigineux, Arthur D Little estimant que l'investissement pour atteindre 35 % de SAF dans les avions en 2040 représentera 4 700 milliards de dollars au seul niveau de la France.Plusieurs pistes sont exposées pour parvenir à ce montant mais une chose est certaine, les pouvoirs publics ne pourront pas rester en retrait, il faudra une action au niveau mondial et une redéfinition des positionnements dans la chaîne de valeur.
Invité du Podcast de l'Aviation cette semaine, Thierry de Bailleul, directeur général de Madagascar Airlines.Aux commandes de Madagascar Airlines depuis un an, Thierry de Bailleul a présenté début novembre le plan de réorganisation de la compagnie aérienne, qui vise à lui faire retrouver la rentabilité en seulement dix-huit, après vingt années de pertes.Il explique que l'essentiel de ce plan va consister à revoir le modèle de gestion, mais décrit également ce qui va changer au niveau du réseau domestique, de sa flotte, et pourquoi les vols long-courrier sont temporairement suspendus.
Invitée du Podcast de l'Aviation cette semaine, Yannick Assouad, directrice générale adjointe Avionique chez Thales et présidente du Comité de Pilotage du CORAC (Conseil pour la Recherche Aéronautique Civile). Dans la seconde partie de cet entretien, Yannick Assouad explique les effets vertueux que l'utilisation de l'intelligence artificielle peut avoir sur l'empreinte carbone de l'aviation mais aussi des implications au niveau de la cybersécurité de son utilisation et du déploiement de la connectivité en général. Ce sujet de la cybersécurité est l'une des grandes spécialités de Thales, qui travaille à la mise à jour des protections des systèmes actuels tout en préparant leur intégration dans les systèmes des futures plateformes. Elle livre également sa vision du cockpit du futur, qui devrait continuer d'être constitué d'une interface homme-machine mais évoluer vers une machine davantage force de proposition, surveillée par un pilote. Enfin, désireuse que le dénigrement de l'aviation s'arrête, elle plaide pour un plus grand soutien du secteur, qui fait de la France un pays au savoir-faire et à la puissance unique.  
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Comments (1)

Urtruzagh,Urkenugh

ou est la place de KLM dans tout ça ?

Mar 3rd
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