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Pos. Report

Pos. Report
Author: Tip & Shaft
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© Tip & Shaft
Description
Les pos. report, ce sont les fichiers de positions des concurrents que reçoivent les marins en course et qu'ils attendent fébrilement pour connaître leur classement.
Pos. Report c'est le podcast hebdomadaire de Tip & Shaft qui explique, décortique, décrypte, analyse la voile de compétition sous toutes ses coutures en compagnie des meilleurs experts du secteur.
A découvrir chaque mardi en fin d’après-midi !
Pos. Report est animé par Pierre-Yves Lautrou et produit par Tip & Shaft (http://www.tipandshaft.com/), le média expert de la voile de compétition.
Pour vous abonner, c'est ici : https://www.tipandshaft.com/abonnement
Photo : Eloi Stichelbaut/PolaRYSE
Générique : Fast and wild - EdRecords
© Tip & Shaft 2020, tous droits réservés.
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138 Episodes
Reverse
Ce 132e épisode est consacré au Défi Azimut Lorient Agglomération qui fête sa treizième édition du 19 au 24 septembre, avec une participation record de 35 Imoca, dont 3 de dernière génération, menés par nos invités du jour, Jérémie Beyou (Charal), Yoann Richomme (Paprec Arkéa) et Charlie Dalin (Macif Prévoyance).
Tous les trois anciens figaristes, ils commencent par commenter l’actualité récente de la Solitaire du Figaro Paprec, à savoir l’exclusion de Benoît Tuduri et la disqualification pour deux étapes de Pierre Daniellot, qui ont téléchargé des fichiers météo en course, ce qui est formellement interdit, louant le travail du jury et préférant tous s’attarder sur la victoire de Corentin Horeau.
On entre ensuite dans le vif du sujet de l’Imoca, chaque skipper explique comment, depuis la mise à l’eau, il s’est préparé sur son nouvel Imoca, plan Manuard pour Charal, Koch/Finot-Conq pour Paprec Arkéa, Verdier pour Macif Prévoyance. Ils reviennent sur leurs performances respectives sur le Fastnet, remporté par le duo Charlie Dalin/Pascal Bidégorry, détaillent leur programme estival, entre stages à Port-la-Forêt, “two-boat testings” et chantier.
Ils évoquent ensuite le Défi Azimut-Lorient Agglomération, véritable rentrée des classes en même temps qu’un vrai test grandeur nature à un mois et demi du départ de la Transat Jacques Vabre Normandie-Le Havre, qui sera suivie de Retour à La Base. Un programme dense à propos duquel les trois marins ne cachent pas des ambitions sportives élevées.
Diffusé le 19 septembre 2023
Générique : Fast and wild/EdRecords
Post-production : Grégoire Levillain
Ce 131e épisode est consacré à la 37e Coupe de l’America, dont la première régate préliminaire se déroule du jeudi 14 au dimanche 17 septembre à Villanova, au sud de Barcelone, sur les monotypes AC40 à foils. Philippe Presti, coach de l’équipe Luna Rossa Prada Pirelli, et Maxime Bachelin, jeune prodige de la voile suisse, second barreur de l’AC40 d’Alinghi Red Bull Racing à seulement 25 ans, décryptent les enjeux de cette première régate.
Elle a lieu au lendemain du Grand Prix de France de SailGP à Saint-Tropez dont rentre juste Kevin Peponnet, troisième voix de ce Pos. report en tant que second barreur de l’AC40 de l’équipe française Orient Express Racing Team.
Les trois régatiers racontent les passerelles entre les deux circuits, la place de la coupe de l’America dans leur carrière et l’organisation de leurs teams respectifs. Ils évoquent également la navigation à bord de ces AC40, imaginés par le design team d’Emirates Team New Zealand, le defender de la Coupe, qui participera aux côtés des cinq challengers à la régate de Villanova.
L’occasion aussi de rappeler les stades d’avancement très différents de chaque projet. Si les Francais n’ont reçu leur AC40 que fin Août, les Suisses s’entraînent à bord de leurs deux exemplaires depuis le mois de février sur leur base de Barcelone… Ce 130e épisode est consacré à l’Ocean Globe Race, dont la première édition s’élance le dimanche 10 septembre de Southampton, en compagnie de Lionel Régnier, skipper de L’Esprit d'Équipe, qui concourt en classe Flyer, l’une des trois classes de cette course autour du monde en équipage créée par Don McIntyre pour célébrer le cinquantième anniversaire de la première Whitbread, en 1973.
Le marin de 64 ans raconte ce qui l’a poussé à se lancer dans cette aventure - l’envie de faire, enfin, un tour du monde en course - et comment il s’y est pris pour monter le projet L’Esprit d'Équipe, et notamment pour dénicher, aux confins de l’Amérique du Sud, puis ramener en France au terme d’un convoyage épique, son plan Philippe Briand, mis à l’eau en 1981 et vainqueur, en temps compensé, de l’édition 1985-86 avec Lionel Péan à sa barre.
Il nous présente ensuite son équipage et les règles d’une course qui, comme la Golden Globe Race, également lancée par Don McIntyre, impose la navigation “à l’ancienne”, avec cartes en papier et sextant. Il finit par faire un état des lieux des forces en présence - avec notamment en classe Flyer Pen Duick VI de Marie Tabarly et Maiden de Tracy Edwards - et évoquer les objectifs de L’Esprit d'Équipe.
Diffusé le 12 septembre 2023
Générique : Fast and wild/EdRecords
Post-production : Grégoire Levillain
Ce 130e épisode est consacré à l’Ocean Globe Race, dont la première édition s’élance le dimanche 10 septembre de Southampton, en compagnie de Lionel Régnier, skipper de L’Esprit d'Équipe, qui concourt en classe Flyer, l’une des trois classes de cette course autour du monde en équipage créée par Don McIntyre pour célébrer le cinquantième anniversaire de la première Whitbread, en 1973.
Le marin de 64 ans raconte ce qui l’a poussé à se lancer dans cette aventure - l’envie de faire, enfin, un tour du monde en course - et comment il s’y est pris pour monter le projet L’Esprit d'Équipe, et notamment pour dénicher, aux confins de l’Amérique du Sud, puis ramener en France au terme d’un convoyage épique, son plan Philippe Briand, mis à l’eau en 1981 et vainqueur, en temps compensé, de l’édition 1985-86 avec Lionel Péan à sa barre.
Il nous présente ensuite son équipage et les règles d’une course qui, comme la Golden Globe Race, également lancée par Don McIntyre, impose la navigation “à l’ancienne”, avec cartes en papier et sextant. Il finit par faire un état des lieux des forces en présence - avec notamment en classe Flyer Pen Duick VI de Marie Tabarly et Maiden de Tracy Edwards - et évoquer les objectifs de L’Esprit d'Équipe.
Diffusé le 5 septembre 2023
Générique : Fast and wild/EdRecords
Post-production : Grégoire Levillain
Ce 129e épisode reçoit Kito de Pavant, qui vient de remporter en Class40 l’édition 2023 de la Palermo-Montecarlo, complétant ainsi un grand chelem cette saison sur les courses qu’il a disputées en Méditerranée, puisqu’il s’est auparavant imposé à bord de Made in Midi sur la Porquerolle's Race, la Paprec 600, la Giraglia et la Massilia Cup Offshore !
L’occasion pour le skipper languedocien d’évoquer le trophée méditerranéen en Class40 qu’il souhaiterait voir se développer davantage, regrettant notamment que certains skippers italiens préfèrent aller naviguer en Atlantique ou Manche. Il nous parle ensuite de la Transat Jacques Vabre Normandie-Le Havre, à laquelle il va participer pour la douzième fois consécutive, la cinquième en Class40, aux côtés du chirurgien urologue Bertrand Guillonneau, à bord de Movember, Pogo S4 signé Guillaume Verdier.
Pour finir, Kito de Pavant nous livre un scoop : le parcours de la future course méditerranéenne à l’organisation de laquelle il travaille depuis plusieurs années, avec départ de Port-Camargue, passage par les îles grecques et arrivée au Maroc. Une épreuve prévue à l’automne 2024 ouverte aux Class40 et Ocean Fifty.
Diffusé le 29 août 2023
Générique : Fast and wild/EdRecords
Post-production : Grégoire Levillain
Ce 128e consacré à la Solitaire du Figaro Paprec, dont le départ est donné le dimanche 27 août de Caen, reçoit deux de ses 33 participants, Elodie Bonafous, skipper de Quéguiner-La Vie en rose, et Alexis Loison, qui participera pour la 17e fois à la course à bord de Groupe Réel.
Ce dernier explique d’ailleurs pourquoi, après une année de pause, il a décidé de revenir sur la Solitaire. Tous les deux racontent le lien très fort qui les unit à cette course à nulle autre pareille, avant de détailler comment ils ont préparé ce rendez-vous et d'évoquer leurs ambitions et le parcours - trois grandes étapes de plus de 600 milles - de cette 54e édition.
Ils finissent par se projeter sur la suite de la saison, avec la Transat Jacques Vabre Normandie-Le Havre au programme pour Alexis Loison en Class40 aux côtés de Nicolas Jossier sur le Mach 40/5 La Manche-Evidence Nautique, encore du Figaro pour Elodie Bonafous qui, dans le même temps, continue à travailler sur son projet Imoca à horizon 2025, dévoilé en juin dernier.
Diffusé le 22 août 2023
Générique : Fast and wild/EdRecords
Post-production : Grégoire Levillain
Ce 127e épisode est consacré à la Puru Transgascogne, course en Mini 6.50 en solitaire ou en double, dont la première étape s’élance le samedi 22 juillet de Port-Bourgenay à destination de Getxo, au pays basque espagnol, avant une seconde retour vers la Vendée (départ le 29).
Nos trois invités sont l’organisateur de cette épreuve, mais également de la Mini Transat, Emmanuel Versace, et deux skippers qui participent à ces deux courses, Laure Galley, à la barre du proto Raison DMG Mori Sailing Academy 2, et Hugues de Prémare qui navigue en série sur Maxi 650 Technip Energies - International Coatings.
L’une comme l’autre racontent leur parcours, leurs attentes sur cette Puru Transgascogne, qu’ils voient avant tout comme une dernière répétition en vue de la Mini Transat, cette dernière étant l’objectif ultime de leurs projets respectifs, démarrés en 2022, et jusqu’ici couronnés de succès avec des résultats sportifs probants.
Nous finissons d’ailleurs par évoquer cette édition 2023 de la Mini, Emmanuel Versace explique notamment pourquoi le nombre d’inscrits est limité à 90, tandis que les deux marins ne cachent pas leurs ambitions, particulièrement Laure Galley qui aimerait bien finir sur le podium en proto. Avant, espère-t-elle, de peut-être basculer en classe Figaro Beneteau.
Diffusé le 18 juillet 2023
Générique : Fast and wild/EdRecords
Post-production : Grégoire Levillain
Ce 126e épisode est consacré au Tour de Bretagne à la voile, dont l’édition 2023 s’est achevée le 9 juillet à Quiberon, avec trois invités, Guillaume Pirouelle, vainqueur de l’épreuve sur Région Normandie avec Alexis Loison, Basile Bourgnon, qui a pris la deuxième place à bord d’Edenred avec Corentin Horeau, et Eric Péron, qui accompagnait Gaston Morvan sur Région Bretagne-Crédit Mutuel de Bretagne Performance, 10e au général final, mais vainqueur des deux dernières manches.
Tous les trois refont le match de ce Tour de Bretagne qui a vu Edenred prendre les commandes à mi-parcours, avant de les céder avant la dernière manche à Région Normandie. Nos invités évoquent également la suite de leur saison, avec la Solitaire du Figaro puis la Transat Jacques Vabre en Class40 pour Basile Bourgnon (avec Manu Le Roch) et Guillaume Pirouelle (avec Cédric Chateau), peut-être en Ocean Fifty pour Eric Péron qui se laisse encore une semaine pour essayer de convaincre un partenaire de l’accompagner sur l’Arkea Ultim Challenge-Brest.
Cet épisode est proposé par Harken.
Diffusé le 11 juillet 2023
Générique : Fast and wild/EdRecords
Post-production : Grégoire Levillain
Ce 125e épisode est consacré au test-event olympique de Marseille qui se déroule du 9 au 16 juillet, auquel participent deux de nos trois invités sous les couleurs de l’équipe de France : Amélie Riou, en lice en 49er FX aux côtés de Lara Granier, et Lou Berthomieu, qui s’alignera en Nacra 17 avec Tim Mourniac. Notre troisième invité est Jonathan Lobert, médaillé de bronze en Finn aux Jeux olympiques de Londres en 2012.
Ce dernier commence par expliquer en quoi consiste ce test-event, véritable répétition grandeur nature des épreuves de voile à un an des Jeux Olympiques de Paris 2024, aussi bien pour les athlètes que du côté de l’organisation. Amélie Riou et Lou Berthomieu détaillent ensuite leur projet olympique, entre choix du support, du ou de la partenaire et, pour la seconde, décision en septembre dernier de quitter le giron fédéral pour une structure d’entraînement privée.
Elles évoquent ensuite leurs objectifs précis sur ce test-event qui, selon Jonathan Lobert, peut leur permettre en cas de bons résultats de faire un grand pas vers la qualification pour les Jeux olympiques, et finissent par se projeter dans l'après-JO.
Diffusé le 4 juillet 2023
Générique : Fast and wild/EdRecords
Post-production : Grégoire Levillain
Ce 124e épisode est consacré au Tour Voile, qui, sur un nouveau support, le Figaro Beneteau 3, revient cette année au calendrier, du 1er au 16 juillet, avec au départ 12 équipages, composés obligatoirement d’au moins deux jeunes de moins de 26 ans et d’une femme. Pour en parler, Mathieu Sarrot, nouvel organisateur de l’épreuve avec la société Ultim Sailing, et deux participants, Philippe Hartz, skipper de Marine Nationale-Fondation de la Mer, et Mathis Bourgnon, qui sera à bord de CER Offshore Ville de Genève.
Philippe Hartz commence par raconter comment la Fédération française de voile, désireuse de relancer le Tour Voile, s’est rapprochée de la classe Figaro Beneteau (dont il fait partie du conseil d’administration), tandis que Mathieu Sarrot explique le challenge qu’il a dû relever en tant qu’organisateur pour mettre sur pied l’épreuve dans un laps de temps très court. Ce qui explique que ce nouveau Tour Voile s’adosse dans sa première partie sur le Tour de Bretagne, disputé dans le même temps, et qu'il n'a pas de partenaire titre à ce jour.
Il détaille ensuite le parcours, que commente Mathis Bourgnon après avoir présenté son cursus de marin, jusqu’ici surtout tourné vers le multicoque, notamment avec son père Yvan (Nacra 20, ETF26…), mais qu’il souhaite réorienter vers le large, avec dans le viseur la Mini Transat 2025. Philippe Hartz explique quant à lui pourquoi il a décidé de s’aligner sur le Tour et présente son équipage, il parle aussi de ses objectifs pour la suite de la saison, notamment sur la Solitaire du Figaro, et à plus long terme, avec le Vendée Globe 2028 en ligne de mire.
Diffusé le 27 juin 2023
Générique : Fast and wild/EdRecords
Post-production : Grégoire Levillain
Ce 123e épisode est consacré à la Class40 à une semaine du départ de Les Sables-Horta, course en double qui s’élancera le 27 juin des Sables d’Olonne, pour un aller-retour, avec escale, aux Açores. Nos trois invités y participent, Achille Nebout, skipper d’Amarris, qui sera secondé par Gildas Mahé, Vincent Riou, qui épaule cette année Aurélien Ducroz à bord de Crosscall, et Tanguy Bouroullec, à la fois navigateur et constructeur de bateau, puisqu’il codirige le chantier Pogo Structures, qui a notamment fabriqué le Pogo S4 Groupe Snef à bord duquel il disputera la première étape de Les Sables-Horta aux côtés de Xavier Macaire.
Achille Nebout et Vincent Riou commencent par revenir sur la CIC Normandy Channel Race à laquelle ils ont participé début juin (abandon pour le premier, 9e place pour le second), course que Tanguy Bouroullec a de son côté suivie de près puisque plusieurs Pogo S4 étaient engagés. Les marins évoquent au passage les spécificités des différents scows, chacun ayant ses points forts et faibles, sur lesquels architectes et chantiers ne cessent de travailler, comme le confirme le co-directeur de Structures, qui a développé l’hiver dernier une V2 du Pogo S4.
Nous passons ensuite aux Sables-Horta, course que nos trois invités disputent pour la première fois en Class40, Tanguy Bouroullec connaissant cependant bien le parcours pour l’avoir emprunté deux fois en Mini 6.50 avec deux victoires à la clé ! Nous finissons par évoquer la suite de la saison et notamment la Transat Jacques Vabre Normandie-Le Havre, sur laquelle Achille Nebout, 7e en 2019, 5e en 2021, ne cache pas ses ambitions, une première en Class40 pour Vincent Riou qui y a déjà participé… neuf fois !
Diffusé le 20 juin 2023
Générique : Fast and wild/EdRecords
Post-production : Grégoire Levillain
Ce 122e épisode est consacré à The Ocean Race avant le départ le 15 juin de la septième et dernière étape entre La Haye et Gênes, avec deux marins qui seront de la partie, Benjamin Dutreux, skipper de Guyot Environnement-Team Europe, et Benjamin Schwartz, à la barre de Holcim-PRB.
Ce dernier explique d’abord comment il a pris le relais au dernier moment de Kevin Escoffier aux commandes de l’Imoca suisse avec un équipage remodelé, tandis que le premier détaille le défi technique, logistique et financier auquel a dû faire face l’équipe de Guyot Environnement-Team Europe pour être au départ de la sixième étape à Aarhus.
Une étape que les deux marins racontent, avec notamment un passage mémorable dans le fjord de Kiel devant des milliers de personnes, puis un finish qui a tourné de peu à l’avantage de 11th Hour Racing Team devant Holcim-PRB et Team Malizia. Benjamin Schwartz termine en présentant les enjeux de la dernière étape vers Gênes.
Diffusé le 13 juin 2023
Générique : Fast and wild/EdRecords
Post-production : Grégoire Levillain
Ce 121e épisode est consacré au Bol d’Or Mirabaud, dont la 84e édition s'élance de Genève le samedi 10 juin à 10h, et qui est par ailleurs la quatrième étape du TF35 Trophy. Nos trois invités y participeront justement en TF35 : le Français Matthieu Vandame à bord de Ylliam XII Comptoir Immobilier, les Suisses Jérôme Clerc, skipper de Realteam Sailing, et Nelson Mettraux, engagé sur Ylliam 17, par ailleurs pilier ces dernières années du Centre d’Entraînement à la Régate (CER) de Genève.
Ces deux derniers commencent par expliquer ce que représente en Suisse le Bol d’Or Mirabaud, véritable institution à laquelle tout navigateur helvète se doit de participer, ils parlent également des spécificités d’un parcours qui, selon les conditions, peut se courir dans le petit temps ou dans la tempête, comme lors de l’édition 2019 qui avait provoqué beaucoup de dégâts.
Nos trois invités détaillent ensuite leurs équipages respectifs et évoquent les caractéristiques du TF35, successeur lémanique en version volante du D35, Jérôme Clerc ayant récemment battu sur ce bateau deux records locaux, le Ruban bleu (traversée aller-retour du lac) et celui du kilomètre.
Nelson Mettraux rappelle l’histoire et la spécificité du CER, qui présentera cette année un équipage sur le Tour de France à la voile avec Valentin Gautier aux commandes, tandis que Matthieu Vandame conclut en évoquant l’équipe de France de SailGP, dont il fait partie, et la prochaine Coupe de l’America au sein d’Orient Express Racing Team.
Diffusé le 6 juin 2023
Générique : Fast and wild/EdRecords
Post-production : Grégoire Levillain
Ce 120e épisode est consacré au Pro Sailing Tour, qui s’est terminé lundi 29 mai à Brest par le postlogue et a été remporté par Koesio (Erwan Le Roux) devant Solidaires en Peloton-Arsep (Thibaut Vauchel-Camus) et Viabilis (Pierre Quiroga). Les trois skippers sont justement nos invités.
Pierre Quiroga, qui a été sélectionné en mars par l’écurie malouine BE Racing pour prendre la barre de Viabilis (ex Leyton), raconte d’abord comment il a rapidement dû prendre en main le trimaran et ses repères dans un environnement nouveau pour lui, Thibaut Vauchel Camus détaille la course contre la montre l’hiver dernier pour remettre en état Solidaires en Peloton-Arsep après son démâtage lors de la Route du Rhum 2022. Il a d’ailleurs participé au Pro Sailing Tour avec un mât prêté par BE Racing, en attendant son nouveau.
Les trois marins expliquent ensuite comment ils ont constitué leurs équipages respectifs pour la saison 3 du circuit, nous rentrons ensuite avec eux dans le détail des trois étapes. Une première entre La Seyne-sur-Mer terminée en match race entre Koesio et Viabilis, une seconde, entre Corse et Sardaigne, une nouvelle fois dominée par Koesio.
Avant un Final Rush mouvementé de 1650 milles à destination de Brest, entre vents forts en Méditerranée, rencontre avec des orques, avarie de chariot de grand-voile pour Viabilis contraint d’effectuer un pit-stop à Vigo, conditions musclées au cap Finisterre et traversée du golfe de Gascogne dans du vent fort au près, la victoire revenant à l’équipage de Thibaut Vauchel-Camus.
Les trois invités dressent ensuite le bilan de ce Pro Sailing Tour, dont le format a dû être revu à la baisse cette saison pour des questions budgétaires, ils évoquent enfin la suite du programme, avec dès cette semaine un parcours Saint-Nazaire-Saint-Malo dans le cadre de The Arch, puis la saison 2024, entre Pro Sailing Tour et nouvelle Route des Terre-Neuvas.
Diffusé le 30 mai 2023
Générique : Fast and wild/EdRecords
Post-production : Grégoire Levillain
Ce 119e épisode refait le match de la Transat Paprec, pour la première fois courue en double mixte, en compagnie de trois skippers ayant terminé sur les trois premières marches du podium, Loïs Berrehar vainqueur avec Charlotte Yven sur Skipper Macif, Gaston Morvan, deuxième avec Anne-Claire Le Berre à bord de Région Bretagne-CMB Performance, et Pauline Courtois, troisième sur Mutuelle Bleue avec Corentin Horeau.
Après avoir commenté leurs résultats respectifs, ils reviennent trois semaines en arrière, expliquant chacun dans quel état d’esprit ils étaient au départ de Concarneau le 30 avril, avec pour Pauline Courtois quelques interrogations sur la durée, elle qui n’avait jusqu’ici pas passé plus de deux nuits en mer. Interrogations vite levées, en raison de l’intensité de la course, les bateaux de tête ayant passé une grande partie des 3 890 milles très proches les uns des autres.
Nos invités déroulent le fil de la course, avec une descente vers les Canaries en trois phases, puis un passage à La Palma redouté car souvent très venté, ce qui avait été le cas il y a deux ans. Pas de grande stratégie par la suite, mais des petits coups, comme celui tenté avec succès par Gaston Morvan et Anne-Claire Le Berre, que le premier explique. Il raconte ensuite le choc avec un ofni ayant endommagé un safran et son choix assumé de continuer, malgré les doutes de sa co-skipper.
Ils finissent par évoquer le sprint final, favorable finalement au duo de Skipper Macif en raison d’un coup de la dernière chance tenté par Loïs Berrehar qui s'avérera payant. Au moment de tirer le bilan de cette première transat courue en double mixte, nos trois invités l’estiment très positif, Pauline Courtois ayant visiblement apprécié le jeu du large, même si son avenir proche passe par du match-racing et la première Coupe de l’America féminine.
Diffusé le 23 mai 2023
Générique : Fast and wild/EdRecords
Post-production : Grégoire Levillain
Ce 118e épisode refait le match de la quatrième étape de The Ocean Race entre Itajai et Newport avec trois de ses protagonistes, l’Irlandais Damian Foxall, vainqueur à bord de 11th Hour Racing Team, Nicolas Lunven, navigateur sur Malizia, deuxième de cette étape, et Sébastien Simon qui a eu l’infortune de subir un démâtage sur Guyot Environnement-Team Europe.
Tous commencent par revenir sur leur état d’esprit avant le coup d’envoi de cette étape, entre nécessité de “faire quelque chose sur une étape parfaite pour le bateau” pour 11th Hour Racing Team, bonne dynamique à poursuivre pour Malizia, vainqueur de l’étape précédente, et envie de prendre chaque étape “comme une nouvelle course” pour Guyot Environnement -Team Europe, qui sortait d’un abandon sur l’étape 3.
Les trois marins racontent le début de course au large du Brésil, puis comment ils ont appris le démâtage de Holcim-PRB. Damian Foxall explique que, pour avoir lui-même connu des démâtages, il a ressenti “une connexion viscérale” avec l’équipage de Kevin Escoffier, dont Nicolas Lunven salue la transparence sur les causes de l’avarie.
La suite de cette étape a été marquée par un duel de plus d’une semaine entre 11th Hour Racing Team et Malizia, Damian Foxall ayant eu l’impression de vivre “un long Figaro”. Sébastien Simon raconte ensuite comment Guyot Environnement-Team Europe s’est fait décrocher, notamment à cause de la casse de la downline d’un foil, qui permet de descendre l’appendice, ce qui n’a pas empêché le plan VPLP-Verdier, une fois la réparation effectuée, de battre son record sur 24 heures dans les alizés, avec 573 milles. Damian Foxall raconte ses sensations à haute vitesse, proches selon lui de celles qu’il a connues en MOD70, ce qui lui fait dire que les Imoca sont des “monomarans”.
Sébastien Simon revient ensuite sur le démâtage de Guyot Environnement-Team Europe survenu le 9 mai lors d’un passage de front, alors que l’équipage avait joué la prudence en réduisant considérablement la toile, il détaille comment il a fallu réagir très vite pour sécuriser le bateau puis le convoyage sous gréement de fortune vers Halifax (Canada), avec au passage un ravitaillement de gasoil “rock’n roll” en pleine mer.
Pour finir, Damian Foxall raconte la joie et le soulagement ressentis à l’arrivée par l’équipage américain de 11th Hour Racing Team de s’imposer à domicile, avec au classement général des compteurs quasiment remis à zéro entre les trois premiers, “comme si on partait d'Alicante”, sourit l’Irlandais.
Diffusé le 16 mai 2023
Générique : Fast and wild/EdRecords
Post-production : Grégoire Levillain
Ce 117e épisode est consacré à la Mini en Mai, course en solitaire de 500 milles du circuit Mini 6.50, qui s’est élancée le mardi 9 mai à 11h de La Trinité-sur-Mer. Nos invités sont le directeur de course, Yves Le Blevec, le président de la classe Mini 6.50, Jean Marre, qui participe à la Mini en Mai en série sur son plan Raison Sport dans la Ville-Team for The Planet, et Caroline Boule, inscrite quant à elle en proto sur le plan Manuard à foils, Nicomatic.
Yves Le Blevec commence par présenter le parcours et les conditions qui attendent les 100 solitaires, prévoyant une 10e édition plutôt ventée. Caroline Boule et Jean Marre, après être revenus sur leur première course en solitaire de la saison, la Pornichet Select, évoquent leurs attentes sur cette Mini en Mai qui affiche encore complet, avec 10 ministes en liste d’attente la veille du départ. Un phénomène récurrent sur le circuit que la classe traite du mieux possible via un système de préférences que Jean Marre détaille.
Yves Le Blevec revient sur la dernière Plastimo Lorient Mini qui, pour la première fois, s’est courue en double mixte, avec 85 duos au départ ! “J’en suis ravi, ça montre que beaucoup de femmes ont envie de naviguer”, commente-t-il. Caroline Boule se réjouit aussi de cette participation féminine, elle qui avait “des doutes” sur la nécessité d’imposer le format.
Jean Marre évoque ensuite le retour en grâce des protos, 28 cette année sur la Mini en Mai (20 en 2022), favorisé par les mesures prises par la classe et sans doute un phénomène de saturation en série. Parmi ces protos, Nicomatic, celui de Caroline Boule, équipé depuis décembre dernier de foils, ce qui, selon la Franco-Polonaise, “a changé complètement le comportement du bateau”, qui vole à partir de 8 noeuds de vent et va “deux fois plus vite” à certaines allures, avec une moyenne record au portant sur une heure proche de 20 noeuds !
Jean Marre et Caroline Boule font un état des lieux des forces en présence cette saison en série et en proto, avant d’évoquer leur participation à la Mini Transat, incertaine pour le premier qui tente parallèlement de monter un projet Class40 avec la Transat Jacques Vabre dans le viseur. La seconde se voit quant à elle rester encore quelques années en Mini pour aller au bout du développement de son proto à foils, mais est également ouverte à un projet Class40 si elle trouve des partenaires .
Enfin, Yves Le Blevec parle de la transmission en cours de la barre de l’Ultim Actual à Anthony Marchand, l’objectif étant de permettre à ce dernier de préparer au mieux l’Arkea Ultim Challenge, qui s’élancera le 7 janvier 2024.
Diffusé le 9 mai 2023
Générique : Fast and wild/EdRecords
Post-production : Grégoire Levillain
Ce 116e épisode est consacré à la Transat Papec dont le départ sera donné le 30 avril et à laquelle participent les trois invitées, Camille Bertel (Cap Ingelec), qui sera accompagnée de Pierre Leboucher, Violette Dorange, co-skipper de Basile Bourgnon sur Edenred, et Sophie Faguet, qui secondera Guillaume Pirouelle sur Région Normandie.
Toutes trois commencent par revenir sur le prologue, le challenge Alex Picot, disputé dimanche, qu’elles considèrent comme “une bonne mise en jambes”, Violette Dorange précisant au passage que “ça porte malheur” de le gagner, dans le sens où le vainqueur du prologue (en l’occurrence le duo Loïs Berrehar/Charlotte Yven) ne gagne quasiment jamais la course qui suit.
Camille Bertel raconte son parcours, confiant, toute jeune, avoir toujours eu “le Vendée Globe en ligne de mire”, inspirée par Ellen MacArthur, et avoir très vite pris conscience qu’il y avait “des étapes à respecter” pour y arriver, dont le circuit Figaro, qu’elle découvre cette année après être passée par la case Mini Transat en proto.
Violette Dorange revient sur sa première expérience il y a deux ans sur la transat en double aux côtés d’Alan Roberts, avec un départ raté mais une belle remontée (9e place finale) et “des journées entières à enlever les sargasses” prises dans les appendices.
Chacune raconte comment s’est formé son duo sur la Transat Paprec : Sophie Faguet a d’abord été contactée par Basile Bourgnon, avant finalement de devoir faire le choix, “hyper difficile”, entre Gaston Morvan et Guillaume Pirouelle ; Camille Bertel, en tant que skipper, reconnaît avoir eu l’embarras du choix et opté pour un marin ayant “l’expérience du Figaro et de la Transat”, en l’occurrence Pierre Leboucher ; Violette Dorange a eu “beaucoup de propositions” et accepté celle de Basile Bourgnon, parce que, dit-elle, “j’aime beaucoup l'esprit de son projet.”
Toutes trois commentent ensuite le grand changement de cette édition, le format mixte obligatoire. “C’est génial d’offrir l’opportunité aux filles de faire cette transat, même si c’est dommage d’être obligé d’en passer par là”, estime Sophie Faguet, là où Violette Dorange se réjouit parce que cela permet de “révéler de nouveaux profils”. Elles racontent ensuite leur préparation et le fonctionnement à bord, évoquent le plateau et leurs objectifs, chacune présentant les atouts du duo qu’elles forment avec leurs co-skippers respectifs.
Pour finir, nos trois invitées parlent de la suite de leur saison : Sophie Faguet retournera vite en métropole pour des essais en Imoca qui pourraient déboucher sur une Transat Jacques Vabre, Violette Dorange poursuit son rêve de Vendée Globe avec la mise à l’eau de son Imoca en juillet et deux transats en fin d’année, Camille Bertel est engagée deux ans en Figaro et se verrait bien faire encore deux ans de plus dans la foulée.
Diffusé le 25 avril 2023
Générique : Fast and wild/EdRecords
Post-production : Grégoire Levillain
Ce 115e épisode est consacré à la Golden Globe Race 2022, en compagnie de son directeur de course, Sébastien Delasnerie, et de Damien Guillou, qui a participé à cette deuxième édition sous les couleurs de PRB mais a été contraint de jeter l’éponge au Cap.
Le directeur de course commence par faire un point de situation après 225 jours de course, avec un duel pour la victoire à un peu plus de 1 000 milles de l’arrivée aux Sables d’Olonne entre la Sud-Africaine Kirsten Neuschäfer et l’Indien Abhilash Tomy. Duel perturbé, comme sur le dernier Vendée Globe, par le jeu des compensations liées aux malheurs de Tapio Lehtinen dans l’Indien (35 heures en faveur de la première, 12 heures pour le second), mais aussi par le Britannique Simon Curwen qui pourrait bien couper la ligne en tête, mais ne pas gagner la course. Il a en effet été reversé en Chichester Class pour s’être arrêté au Chili. “Ce n’est pas impossible qu’il arrive le premier, ça va peut-être brouiller le message pour le grand public, mais le règlement est très clair”, explique Sébastien Delasnerie, qui salue “la remontada” de Simon Curwen et prévoit une ETA des premiers le dernier week-end d’avril.
Damien Guillou a bien l’intention d’y être, “par respect pour les concurrents”, lui qui explique que même s’il a eu une longue coupure de 55 jours puisqu’il a ramené son bateau par la mer après son abandon au Cap, il a continué à suivre la Golden Globe Race avec passion. Il revient par ailleurs sur les raisons qui l’ont poussé à jeter l’éponge après un peu plus de deux mois de course, en l'occurrence des ennuis répétés avec son régulateur d’allure. D’où une “grosse déception”, d’autant que, après avoir dû rebrousser chemin une première fois aux Sables pour repartir avec six jours de retard sur la flotte, il était revenu au contact, “prêt à l'attaque” sur un “bateau en parfait état”.
Sébastien Delasnerie explique que les avaries les plus fréquentes ont été justement liées aux régulateurs d’allure, il raconte également le sauvetage récent, le lundi de Pâques, de l’Anglais Ian Herbert-Jones, secouru par un bateau de pêche taïwanais au large de l’Argentine. Un des moments chauds pour la direction de course, qui a dû également gérer la récupération dans l’Indien de Tapio Lehtinen, dont le bateau “a coulé en 5 minutes”.
Damien Guillou évoque ensuite l’avenir, n’écartant pas une participation à la troisième édition de la Golden Globe Race, lui qui confie ne pas avoir souffert de la solitude. “La seule chose qui m’a dérangé, c’est de ne pas avoir du tout des nouvelles de mes enfants”. En attendant la prochaine édition, il va participer à bord de Pen Duick VI, mené par Marie Tabarly, aux deux premières étapes de l’Ocean Globe Race, “revival” de la première Whitbread, dont le départ sera donné le 10 septembre de Southampton. Et dont le directeur de course sera encore Sébastien Delasnerie, qui annonce un plateau de 15 bateaux, dont 5 ayant participé à l’une des trois premières éditions de la Whitbread.
Diffusé le 18 avril 2023
Générique : Fast and wild/EdRecords
Post-production : Grégoire Levillain
Ce 114e épisode refait le match de la troisième étape de The Ocean Race, la plus longue de l’histoire de la course autour du monde en équipage (12 750 milles), en compagnie de Kevin Escoffier, skipper de Holcim-PRB, deuxième de cette étape et leader au classement général, et de Sam Davies, qui faisait partie de l’équipage de Biotherm, quatrième de l’étape et au général.
Cette dernière évoque une étape “épique”, mal débutée par Biotherm, contraint de retourner au port après un planté lors du parcours préliminaire au Cap, couru, selon Kevin Escoffier, “dans des conditions qu’on n’accepte pas dans nos courses en France”, Holcim-PRB ayant fait une pointe à 38-39 noeuds ! D’où des consignes de prudence pour l’équipage mené par le Malouin qui va cependant très vite s’échapper à la faveur des avaries de ses concurrents et d’un meilleur positionnement à l’avant d’une dépression.
Ce qui lui a permis de compter presque 600 milles de marge après quelques jours de course, “une avance conséquente que nous n’avons pas pu concrétiser par la suite, en partie à cause de la limite des glaces”, explique Kevin Escoffier, tout de même passé en tête à la scoring gate de Tasmanie, où étaient attribués la moitié des points de l’étape. En effet, Biotherm, 11th Hour Racing Team et Malizia Seaexplorer ont peu à peu comblé leur retard, Sam Davies confiant une “légère frustration” de passer la scoring gate en quatrième position, en raison d’un léger déficit de vitesse par rapport à ses concurrents.
Kevin Escoffier détaille ensuite les conditions dans lesquelles Holcim-PRB a battu le record des 24 heures (595 milles contre 539 auparavant), évoquant une “meilleure heure à 27,8 noeuds de moyenne” et estimant que le record en monocoque de Comanche (618 milles) aurait pu être battu à l’occasion, mais n’était pas l’objectif de son équipage. Sam Davies raconte une traversée du Pacifique assez calme avec une zone de molle à l’avant de la flotte agissant “comme la safety-car en Formule 1” et avait pour conséquence de sans cesse regrouper la flotte, au point qu’elle a parfois eu l’impression “d’être en stage d’entraînement à Port-la-Forêt”, avec les quatre bateaux à vue.
Finalement, Malizia Seaexplorer et Holcim-PRB sont parvenus à creuser un petit écart quand le vent a forci juste avant le Horn, Kevin Escoffier estimant que le plan VPLP de Boris Herrmann a “un petit plus dans les conditions de mer plus solides”. Les deux marins racontent leur passage du cap Horn, le troisième pour le Malouin, le quatrième pour Sam Davies, qui explique que “la fête a été vite gâchée” sur Biotherm, privé d’aériens et obligé de finir l’étape sans indication de direction et de force du vent. Le bateau de Paul Meilhat va ensuite subir une casse de foil après une collision avec un ofni, ce qui ne l’empêchera pas de menacer dans les derniers milles de l’étape 11th Hour Racing Team, lui aussi handicapé.
Kevin Escoffier raconte de son côté une fin d’étape au cours de laquelle les deux bateaux de tête ont “enchaîné les dépressions”, dont une dernière dans laquelle, suite à un problème électronique, Holcim-PRB a connu deux départs à l’abattée et cassé des lattes, ce qui a permis à Malizia-Seaexplorer de creuser un petit écart et de l’emporter à Itajai. “C’est la seule phase un peu frustrante” de l’étape, estime le skipper, cependant très satisfait de la terminer avec 9 points, comme Team Malizia, et de rester solidement installé en tête du général. “Tout est encore à faire”, modère le Malouin qui dévoile au passage la composition de son équipage pour la quatrième étape. The Ocean Race est terminé pour Sam Davies qui va retrouver la semaine prochaine son Imoca Initiatives Coeur avec une rentrée programmée début mai sur la Guyader Bermudes 1000 Race.
Diffusé le 11 avril 2023
Générique : Fast and wild/EdRecords
Post-production : Grégoire Levillain
Ce 113e épisode est consacré aux ETF26 Series qui débutent le week-end de Pâques à l’occasion du 45e Spi Ouest-France Banque Populaire Grand Ouest, et auxquels participeront nos trois invités, Mathilde Geron, skipper de l’équipage 100% féminin de Lady Team Pro, Matthieu Salomon (Entreprises du Morbihan) et Charles Dorange (Youth Foiling Team).
Tous les trois expliquent comment ils sont arrivés sur ce circuit : Matthieu Salomon et Charles Dorange dès son lancement en 2018, incités par le créateur de la série, Jean-Pierre Dick (qui l’a depuis cédée à Pierre Picot), Mathilde Geron la saison dernière lorsque David Vaidy, patron de Proclim, partenaire de Team Pro, et Laurent Simon, manager de la classe ETF26, ont fait le pari de lancer un équipage 100% féminin.
Ce qui les attire sur ce circuit ? “Le moteur premier pour nous, c’est le niveau”, répond Matthieu Salomon qui évoque aussi “un budget raisonnable pour des bateaux à foils”, de l’ordre pour lui de 120 000 euros cette saison, même s’il vise plutôt 150 000. Mathilde Geron raconte quant à elle la découverte du catamaran à foils la saison dernière et le fonctionnement à bord avec, pour des raisons de poids, quatre équipières, contre trois pour les équipages masculins. Pour Charles Dorange, “le bateau est top, on peut toucher à pas mal de réglages, comme la profondeur et le rake des foils, l’équilibre latéral de la plateforme est super intéressant.”
Autre intérêt du circuit selon nos invités, la parité hommes/femmes et un plateau très international, notamment parce que le support sert de plateforme d’entraînement pour les équipes de SailGP ou de la Coupe de l’America. Tous évoquent ensuite leurs objectifs pour la saison qui s’ouvre, “progresser et faire des petits coups” pour Mathilde Geron, gagner le circuit pour Matthieu Salomon, vainqueur en 2021, et Charles Dorange, deuxième l’an dernier.
Nous finissons par évoquer leurs autres projets respectifs : Mathilde Geron, sitôt le Spi Ouest-France terminé, rejoindra l’ENVSN de Quiberon pour participer aux sélections de l'équipage féminin du défi Orient Express Team pour la Women’s America’s Cup 2024, sélections dont s’occupe justement Charles Dorange, ce dernier effectuant cette année son stage de fin d’études au sein du challenger tricolore. Il confie d’ailleurs qu’un ETF26 féminin aux couleurs du défi s’alignera fin juin sur la Foiling Week, troisième des cinq étapes des ETF26 Series.
Matthieu Salomon espère quant à lui continuer à naviguer sur le Pro Sailing Tour en Ocean Fifty aux côtés de Sébastien Rogues.
Diffusé le 4 avril 2023
Générique : Fast and wild/EdRecords
Post-production : Grégoire Levillain
Excellent podcast !!! J'adore ce que Tip and shaft fait. Une petite remarque sur les niveaux sonores de chaque intervenant. Ils sont souvent très différents, probablement à cause des appareils utilisés, la localisation.... Serait-il possible de les lisser un peu plus pour avoir une meilleure qualité d'écoute ? Continuez ce que vous faites ;-)