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À l'écoute des solidarités
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À l'écoute des solidarités

Author: Festival des Solidarités

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Un podcast du Festival des Solidarités qui aborde les questions d’inégalités, de solidarités entre les luttes et de justice sociale. Comment et pourquoi s’engagent celles et ceux qui œuvrent à transformer le monde. Quels sont leurs rêves ? Quelles alternatives se dessinent derrière le bruissement des solidarités ? 
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
12 Episodes
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« Il faut cultiver notre jardin. » Oui d’accord mais comment faire  lorsque l’on est un paysan ou une paysanne qui vit sous le seuil de pauvreté ? Qu’un type en costume vient vous voir, vous propose de racheter. Vous resterez sur la ferme rassurez-vous, mais en tant que salarié, avec ce revenu que vous n’avez jamais pu vous verser.  C’est la multinationale qui fournira les semences, les bidons de pesticides. Vous n’êtes pas d’accord ? Très bien, vous pouvez toujours vous endetter. Toujours plus. Après tout, n’est-ce pas là la seule solution ? Cette révolution verte, grande révolution agricole des années 60 qui devait guérir le monde de la famine que vous devons tous adopter aujourd’hui ?  Vous trouvez ce tableau un peu fallacieux ? Et bien tant mieux car ce sont d’autres systèmes agricoles que celui là, celui de l’agrobusiness dont nous allons parler.   Intervenant·e·s : Serge HARFOUCHE, Paysan, membre de Buzuruna Juzuruna une ferme-école située à Saadnayel, au Liban. Pour aller plus loin, voir la page Instagram et le site web de BuzurunaJuzuruna.  Patrice SAGBO, Membre de JINKUN et de la Fédération de l'Agroécologie du Bénin. Pour aller plus loin, voir la page Facebook de la Fédération Agroécologique du Béninet la présentation de Patrice Sagbo lors de sa participation au Festival Alimenterre en 2012.  Claude GIROD: Paysanne membre de la confédération paysanne  Pour aller plus loin, voir le site de la confédération paysanne.  Pour aller plus loin :  « L’'ile aux fleurs » Jorge Furtado (1989)  Pour en savoir plus sur l’agroécologie et sur la législation autour des semences, sur le site de SOL Des supports d’animations pour connaitre et transmettre les thématiques de l’agroécologie paysanne sur le site de SOL.   Manifeste pour une formation citoyenne des agronomes par Ingénieurs Sans Frontières Agrista   Nous avons sélectionné des  intervenant·e·s pour partager leurs réflexions sur chaque sujet, et  confié l'animation des discussions à Violette Voldoire, journaliste à  Radio Parleur et Germain Filoche du CRID.  Les propos tenus dans ce podcast n'ont pas vocation à  exprimer la position du Festival des Solidarités mais à susciter le  débat et à favoriser les questionnements. Si vous  souhaitez nous faire part de vos réactions à l'écoute de ces podcasts,  n'hésitez pas à nous écrire à contact@festivaldessolidarites.org. Bonne écoute !  Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Il ne suffit pas de cultiver sa terre pour y être enraciné. Un jour, un gros propriétaire, une multinationale, un fond de pension ou un industriel peuvent venir vous la racheter. Bon ils vont peut être vous garder pour la labourer, semer, récolter. Mais vous ne serez plus qu’un pion qui applique des décisions prises par des fantômes, loin, très loin de la réalité du champs ou de la prairie. Ce tableau pourrait être celui d’un champs en Amérique hier, tout comme un champs de soja au Brésil aujourd’hui. Partout sur les 5 continents, l’accaparement des terres pose problème. Ce phénomène renouvelle des dominations coloniales avec partout des schémas qui se répètent.   Intervenant·e·s : Sana KARAJEHK, membre de l’UAWC (Union des Comités de Travail Agricole), ONG agricole palestinienne membre de La Via Campesina Pour aller plus loin : Voir lesite internetet la page facebook de l’UAWC.   Juan Pablo GUITERREZ, Représentant du peuple Yukpa en Colombie au sein de l’ONIC (Organisation Nationale Indigène de Colombie).  Pour aller plus loin : Voir le site internet de l’ONIC (en espagnol) et sur le compte facebook,Instagram et twitter de Juan Pablo Guitierrez.    Massa KONE, porte-parole de la Caravane Malienne contre l’Accaparement des Terres (CMAT)  Pour aller plus loin : Voir la page Facebook de la caravane ouest africaine pour la terre et l’eau et la page de la dynamique de la convergence globale des luttes pour la terre et l’eau.   Pour aller plus loin :  Sur le Festival des Solidarités : https://www.festivaldessolidarites.org/   Sur l’accaparement des terres en France :  LECLAIRE Lucie, Hold-up sur la terre, Édition Seuil, 2022   Sur la situation du peuple Yukpa en Colombie :  Vidéo de témoignage de la délégation Yukpa à Paris, juin 2023 Extermination du peuple Yukpa : « Vos bénéfices c’est notre peuple qui meurt ». CETRI, juin 2023 Comprendre la convention (n°169) de l’OIT relatives aux peuples indigènes et tribaux, 1989 Sur l’accaparement des terres en Palestine :  « Le commerce équitable en vallée du Jourdan – Palestine ?, comment promouvoir la souveraineté alimentaire dans un contexte d’occupation », Revue équité, Fédération Artisans du Monde, 17 janvier 2014 « Israël/ Palestine : Une colonisation par l’agriculture » CNCD 11.11.11 ; mars 2014 Sur la Convergence Malienne contre l’Accaparement des Terres (CMAT) :  « Convergence Malienne contre les Accaparements des Terres » Note politique dans le cadre de la recherche action IDRC/FIAN/CNOP/CMAT  « Afrique de l’ouest, une caravane pour peser sur les politiques régionales », CCFD Terre-Solidaire, 10 septembre 2021 « Refroidir la planète : les communautés en première ligne mènent la lutte », Ritimo, janvier 2017  Nous avons sélectionné des  intervenant·e·s pour partager leurs réflexions sur chaque sujet, et  confié l'animation des discussions à Violette Voldoire, journaliste à  Radio Parleur et Germain Filoche du CRID.  Les propos tenus dans ce podcast n'ont pas vocation à  exprimer la position du Festival des Solidarités mais à susciter le  débat et à favoriser les questionnements. Si vous  souhaitez nous faire part de vos réactions à l'écoute de ces podcasts,  n'hésitez pas à nous écrire à contact@festivaldessolidarites.org. Bonne écoute !    
Le nombre de personnes qui doivent pointer à l'aide alimenterre a été multiplié par 3 en moins de 10 ans. Pour stopper ce phénomène, il semble qu'il n'y ait qu'un seul remède martelé à longueure de plateau télé : garantir un cadi pas chère pour que les plus pauvres puissent faire leurs courses comme tous les gens normaux. Est-ce à dire que l'on sortirait de la société normale si on ne pouvait plus consommer comme tout le monde ? Et en particulier la nouriture du supermarché ? Lorsque l'on tombe dans la précarité alimentaire il semblerait que l'on change de place, que l'on est un peu mise au banc de la société normale, de celle qui a les moyens de s'acheter ce qu'elle veut pour garnir sa table.  Peut-on penser une autre alimenation ? Un autre système qui n'exclurait pas des millions de personnes ? Dans cet épisode nous allons cheminer depuis cette condition de consomamteur·rice jusqu'à un horizon plus désirable : La démocratie alimentaire pour toutes et tous.  Intervenant·e·s : Laurent SEUX , coordinateur du programme "Ensemble bien vivre bien manger" du Secours Catholique Caritas France Pour aller plus loin : de nombreuses ressources sur le site du Secours Catholique tels que le podcast « se nourrir » ;  « Un accès digne à l’alimentation durable et dequalité pour toutes et tous » ou « précarité alimentaire : quelles recettes pour en finir ? » Patriciat VIARDOT, militante au sein du mouvement ATD Quart Monde  Pour aller plus loin, « Le lien partagé est premier, le jardin partagé est second », Le journal d’ATD Quart Monde, le 10 avril 2022 ; plus de ressources sur le site d’ATD Quart Monde  Tanguy MARTIN, membre du groupe agriculture et souveraineté alimentaire d'Ingénieurs Sans Frontières (ISF Agrista) et du collectif pour une sécurité sociale de l'alimentation.  Pour aller plus loin, voir le Site internet dugroupe Agrista d’Ingénieurs Sans Frontières   Pour aller plus loin :  Sur le Festival des Solidarités : https://www.festivaldessolidarites.org  Sur la Sécurité Sociale de l’Alimentation : PETERSELL Laura et CERTENAIS Kévin CERTENAIS, Régime Général, pour une sécurité sociale de l’alimentation,  éditions Riots, 2022 Site internet de la Sécurité Sociale de l’Alimentation Un exemple de mise en place de la Sécurité Sociale de l’Alimentation : La mise en place d’une caisse commune à Montpellier  « Montpellier expérimente une « caisse alimentaire » citoyenne », Le Monde, le 19 février 2023 « Démocratie alimentaire : Le droit à une alimentation durable pour tous », La Terre au carré, 30 janvier 2023 « L’alimentation est un sujet politique »avec Laura PTERSELL, Radio Parleur, 1er mars 2022  Pour aller plus loin sur la démocratie alimentaire :  « Démocratie alimentaire : de quoi parle-t-on ? », Les chroniques démocratie alimentaire, Chaire UNESCO Alimentation du Monde, Dominique Paturel et Patrice Ndiaye, mars 2019 Le collectif démocratie alimentaire  Et à l’international ?  « Nourrir le Monde : Poser les bases d’une démocratie alimentaire », SOS Faim, 23 septembre 2021   COLLART DUTILLEUL François, Nourrir, quand la démocratie alimentaire passe à table , Les liens qui libèrent, 2021 Pour en savoir plus sur les Associations pour le Maintien d'une agriculture paysanne (AMAP) : https://miramap.org/  Nous avons sélectionné des intervenant·e·s pour partager leurs réflexions sur chaque sujet, et confié l'animation des discussions à Violette Voldoire, journaliste à Radio Parleur.  Les propos tenus dans ce podcast n'ont pas vocation à exprimer la position du Festival des Solidarités mais à susciter le débat et à favoriser le questionnement. Si vous souhaitez nous faire part de vos réactions à l'écoute de ces podcasts, n'hésitez pas à nous écrire à contact@festivaldessolidarites.org. Bonne écoute ! 
Avec Hélène Botreau et Aubin Waibena Des femmes et des hommes ont toujours faim aujourd’hui. L’insécurité alimentaire touche 10 % de la population mondiale et ce chiffre ne cesse d’augmenter. En 2020 contre coup de la pandémie, 100 millions de personnes déjà fragilisées ont été rattrapées par la sous-alimentation. Au Tigré, en Guyane, à Madagascar, les causes diffèrent, mais les effets sont les mêmes. Le soir, on va se coucher avec le ventre vide. Et pourtant, l’industrie agroalimentaire promettait et promet toujours qu’elle détient les clés du problème. Ce sont ces géants qui dominent la production alimentaire mondiale. Pour autant les problèmes posés par son modèle de production productiviste concentré intensif exclusif et financiarisé pose aujourd’hui plus de problème qu’elle ne semble en résoudre. Faut-il sortir de l’agro-industrie pour s’assurer une sécurité alimentaire mondiale ? Avec ces podcasts, le Festival des Solidarités aborde les questions d’inégalités, de solidarités entre les luttes. Il s’agit d’aller à la rencontre de militant·e·s que l'on entend peu pour rendre compte des parcours d’engagement et de montrer comment et pourquoi s’engagent celles et ceux qui œuvrent à transformer le monde. Quelles alternatives se dessinent derrière le bruissement des solidarités ? Nous avons sélectionné des intervenant·e·s pour partager leurs réflexions sur chaque sujet, et confié l'animation des discussions à Violette Voldoire, journaliste à Radio Parleur.  Les propos tenus dans ce podcast n'ont pas vocation à exprimer la position du Festival des Solidarités mais à susciter le débat et à favoriser le questionnement. Si vous souhaitez nous faire part de vos réactions à l'écoute de ces podcasts, n'hésitez pas à nous écrire à contact@festivaldessolidarites.org. Bonne écoute !  . : Intervenant·e·s : - Héléne Botreau - Chargée de plaidoyer pour Oxfam France   - Aubin Waibena - Chargé de programme éducation à la nutrition et au droit à l’alimentation et chef d’antenne sud à l’organisation pour l’alimentation et le développement local. (Togo) . : Animation : Violette Voldoire, journaliste à Radio Parleur  . : Réalisation : Etienne Gratianette . : Production et réalisation : Antoire pour la Porte à Côté   . : Parole d’acteurs·rices Festisol : - Erika Girault : Elle travaille à la férération Artisans du Monde et s’occupe des questions d ’ECSI (Éducation à la Citoyenneté et à la Solidarité Internationale) particulièrement axées sur le commerce équitable et sur les rapports de domination Nord/Sud.  . : Texte :   -Déclaration de rome du mouvement paysans mondial de la Via Campesina   - Déclaration des nations Unies sur les droits des paysan·e·s et autres personnes travaillant dans les zones rurales - Témoignage d’Alfredo, paysan bio en Colombie . : Pour aller plus loin  Le site du Festival des Solidarités Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Avec Camille Saint-Macary, Jean-Noël Senne et Jean-Christophe Sarrot. La pauvreté est souvent un sujet regardé d’en haut avec de nombreuses idées préconçues et surtout la peur d’y tomber soi-même un jour. Alors que la pandémie mondiale a détruit des millions d’emplois et risque de jeter également plusieurs millions de personnes dans cette condition, le risque est réel et il est urgent de sortir de ces clichés. Certaines de ces idées reçues sont bien connues, c’est l’idée que les pauvres sont fainéants, qu’ils et elles utilisent mal leur argent, achètent des écrans plats avec les aides sociales, etc. La plupart de ces clichés sur la pauvreté sont universellement partagés, on les retrouve partout dans le monde et partout les mêmes causes produisent les mêmes effets, des politiques publiques inadaptées, voire inefficaces et des débats sans fin et sans réelles solutions, polarisées autour de stéréotypes. Alors pourquoi les idées reçues sur les pauvres se diffusent-elles toujours aujourd’hui massivement et pourquoi sont-elles également des freins aux politiques publiques ? Avec ces podcasts, le Festival des Solidarités aborde les questions d’inégalités, de solidarités entre les luttes. Il s’agit d’aller à la rencontre de militant·e·s que l'on entend peu pour rendre compte des parcours d’engagement et de montrer comment et pourquoi s’engagent celles et ceux qui œuvrent à transformer le monde. Quelles alternatives se dessinent derrière le bruissement des solidarités ? Nous avons sélectionné des intervenant·e·s pour partager leurs réflexions sur chaque sujet, et confié l'animation des discussions à Violette Voldoire, journaliste à Radio Parleur.   Les propos tenus dans ce podcast n'ont pas vocation à exprimer la position du Festival des Solidarités mais à susciter le débat et à favoriser le questionnement. Si vous souhaitez nous faire part de vos réactions à l'écoute de ces podcasts, n'hésitez pas à nous écrire à contact@festivaldessolidarites.org. Bonne écoute !   . : Intervenantes :   Camille Saint-Macary est économiste mais également chargée de recherche à l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD). Elle est co-autrice des rapports pauvreté du Secours Catholique depuis 2016. Jean-Noël Senne est économiste et est maître de conférences en sciences économiques à l’université Paris Sud, Paris Saclay mais aussi à l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD). Il est également co-auteur des rapports pauvreté du Secours Catholique. Jean-Christophe Sarrot est engagé ATD Quart Monde et responsable  du réseaux emploi-formation. Il est aussi co-auteur de l’ouvrage En finir avec les idées fausses sur les pauvres et la pauvreté (Édition Quart Monde, 2019)  .: Animation : Violette Voldoire, journaliste à Radio Parleur   .: Réalisation : Etienne Gratianette .: Production et réalisation : Antoine pour La Porte à Côté  .: Parole d'acteur·trice Festisol :  Claire Davienne co-fondatrice de la compagnie Artiflette et de la pièce de théatre « Les copains d’en bas ».   .: Textes : - Extrait d'un témoignage des enfants d’un groupe Tapori de Antohomadinika à Madagascar : Mathieu, Honora, Felatsabatra, Princia, Mialy, 2015  - Extrait de : La violence des riches de Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot, Zones, 2014  .: Pour aller plus loin :  Le 17 octobre a lieu "La journée mondiale du refus de la misère" qui a pour objectif de donner la parole aux plus démunis, de mobiliser citoyens et responsables publics et de constituer un point d'appui pour une lutte de fond.   - Le site de la journée mondiale du refus de la misère   - Journée mondiale du refus de la misère - ATD Quart Monde  - Collectif Refuser la misère   .: Pour en savoir plus sur le Festival des Solidarités :   Le site du Festival des Solidarités 
Avec Tiziri Kandi et Françoise Vergès. Si les inégalités de genre n'ont pas de fondement biologique, là-dessus la communauté scientifique est quasi-unanime, elles existent pourtant dans la réalité quotidienne et matérielle. Aux femmes les tâches subalternes, le soin, le nettoyage, l'éducation des enfants et le soin de les nourrir, aux hommes le travail plus valorisé, au moins par la rémunération qu'ils en tirent. Cette division sexuelle du travail produit des effets désastreux, les femmes travaillent beaucoup et leur labeur est peu valorisé, voire pas rémunéré du tout, notamment lorsqu’il est domestique ou agricole. Ce sont ainsi des milliards d'heures que représente cette économie du Care, du soin en français, et elle est portée presque totalement par des femmes et des filles dans le monde. Pour autant, ces femmes et ces filles sont exclues du partage quand vient le temps de récolter les fruits de toute la valeur que leur travail génère. Ainsi, les vingt-deux  hommes les plus fortunés du monde possèdent plus que l'ensemble de la population féminine d'Afrique. Alors pourquoi le travail féminin est-il si peu valorisé ? Pourquoi est-il si invisible ? Et la pauvreté des femmes est-elle d'abord un problème d'inégalités de genre ?  Avec ces podcasts, le Festival des Solidarités aborde les questions d’inégalités, de solidarités entre les luttes et de justice climatique. Il s’agit d’aller à la rencontre de militant·e·s que l'on entend peu pour rendre compte des parcours d’engagement liés aux questions de justice climatique et de montrer comment et pourquoi s’engagent celles et ceux qui œuvrent à transformer le monde. Quels sont leurs rêves ? Quelles alternatives se dessinent derrière le bruissement des solidarités ? Nous avons sélectionné des intervenant·e·s pour partager leurs réflexions sur chaque sujet, et confié l'animation des discussions à Violette Voldoire, journaliste à Radio Parleur. Les propos tenus dans ce podcast n'ont pas vocation à exprimer la position du Festival des Solidarités mais à susciter le débat et à favoriser le questionnement. Si vous souhaitez nous faire part de vos réactions à l'écoute de ces podcasts, n'hésitez pas à nous écrire à contact@festivaldessolidarites.org. Bonne écoute !    . : Intervenantes :    Tiziri Kandi est animatrice syndicale CGT-HPE (Hôtels de prestige et économiques). Elle soutient, construit, voire organise, de nombreuses grèves de femmes de chambre dans les grands hôtels parisiens. Elle a notamment accompagné les femmes de chambres de l’Ibis Batignolles dans leur mouvement de grève. Elle est par ailleurs l'autrice d'un mémoire soutenu à l'université Paris 7 dans le cadre d'un master "Études de genre" sous la direction de Jules Falquet : Travail et mobilisation des femmes de chambre et des gouvernantes des hôtels Campanile et Première Classe Suresnes de 2012, sous les prismes des rapports sociaux de genre, de classe et de race.  Françoise Vergès est politologue, militante féministe décoloniale et présidente de l'association Décoloniser les arts. Elle est également l'autrice des ouvrages Le ventre des femmes (Albin Michel, 2017), Un féminisme décolonial et Une théorie féministe de la violence (La Fabrique, 2019 et 2020).  .: Animation : Violette Voldoire, journaliste à Radio Parleur  .: Réalisation : Etienne Gratianette .: Production et réalisation : Antoine pour La Porte à Côté  .: Parole d'acteur·trice Festisol : Lavinia Ruscigni est actrice Festisol, co-fondatrice de l'association D'Antilles et D'Ailleurs, une ONG basée en Martinique qui vise à favoriser la coopération et le développement, la citoyenneté et la jeunesse à travers trois pôles d’activités : Jeunesse et Mobilité, Femmes, jeunesse et coopération, Laboratoire citoyen. .: Textes  - Extrait de : Cinzia Arruzza, Tithi Bhattacharya, Nancy Fraser, « Féminisme pour les 99%. Un manifeste », Editions La Découverte, Paris, 2019.   - Vandana Shiva, témoignage publié dans « Solutions fertiles, initiatives pour une transition agricole et alimentaire solidaire » publié par SOL, Alternatives Agroécologiques et Solidaires.   -  Extrait de : carla bergman et Nick Montgomery, « Joie militante. Construire des luttes en prise avec leurs mondes », Éditions du Commun, 2021. -  Extrait de : Audre Lorde « Sister Outsider », 1984.   .: Pour aller plus loin :  Sur les inégalités de genre en général  - Celles qui comptent. Reconnaître la contribution considérable des femmes à l'économie pour combattre les inégalités. Oxfam. Janvier 2020. - Bruno Tinel, « Jules Falquet, De gré ou de force. Les femmes dans la mondialisation, Paris, La Dispute, 2008. » , Revue de la régulation, 9 | 1er semestre - Printemps 2011 Sur les luttes dans le secteur de l'hôtellerie - Rokhaya Diallo et Grace Ly, Kiffe ta Race #60, Sous-traitance et maltraitance à l'hôtel Ibis Batignolles , avec Rachel Kéké, Binge Audio.  Fanny Gallot, "Hôtel Ibis des Batignolles : une grève emblématique des femmes de chambre - Entretien avec Tiziri Kandi", Contretemps, 2020. - Denis Gheerbrant, On a grévé, Zeugma, 2014. Film documentaire français de 70 minutes sur la grève des femmes de chambre des hôtels Première Classe et Campanile. - Tiziri Kandi, Travail et mobilisation des femmes de chambre et des gouvernantes des hôtels Campanile et Première Classe Suresnes de 2012, sous les prismes des rapports sociaux de genre, de classe et de race,  - Le site du mouvement des Las Kellys, l'association des femmes de chambre  espagnoles. - Le site du mouvement des United voices of the world, un syndicat anglais pour les travailleurs et travailleuses migrant·e·s et précaires à bas salaire.  - « Mayant Faty, ménages et remue-ménage d’une femme de chambre » ,Travail, genre et sociétés, 2005/1 (N° 13), p. 5-25. Sur l'accès des femmes aux ressources et à la terre  - Coordination Sud, Les Notes de Sud, #30, mars 2021. - Forum Mondial sur l’Accès à la Terre - FMAT 2016. Synthèse des débats . Sur les effets de la colonisation sur l'accès des femmes à la terre - Attac Maroc "Accès à la terre et réalités d’une spoliation : gros plan sur le mouvement des soulaliyates", dossier : L’universel au détriment du particulier : la tension entre « sécurité alimentaire » et « souveraineté alimentaire », Ritimo, 2020. Sur les violences à l'encontre des travailleuses agricoles dans les plantations "Harcèlement. Viol et abus sont le lot des saisonnières marocaines en Espagne", Courrier International, 2019.  "L’exploitation sexuelle et la violence contre les femmes à la base du modèle de la plantation industrielle", Bulletin 253, Mouvement mondial pour les forêts tropicales WRM, 2021. .: Pour en savoir plus sur le Festival des Solidarités :  Le site du Festival des Solidarités 
Avec Marie Chureau, Sandy Ollivar Calvo et Maxime Ollivier. Le réchauffement climatique s’accélère et cette situation d’urgence a fait émerger une nouvelle génération de militant·e·s écologistes. De la ZAD de Notre-Dame-des-Landes aux grèves mondiales des lycéen·ne·s pour le climat, en passant par les occupations de locaux et de sites industriels, les procès climatiques, l’activisme numérique et les camps climat, les luttes écologiques se sont renouvelées et les mobilisations des jeunes générations occupent désormais largement le champ médiatique. Des franges du mouvement climat prônent une approche plus systémique de la lutte contre les changements climatiques et contribuent ainsi à contrecarrer la vision consensuelle et climato-centrée en vogue depuis les années 2000 dans les pays occidentaux. Loin d’être neutre, cette dépolitisation des enjeux climatiques conforte une organisation sociale inégalitaire et destructrice pour l’environnement. Alors que les questions de convergence des luttes et de radicalité des modes d’action continuent de faire débat dans les rangs militants, la crise du coronavirus et le coup de projecteur qu’elle a mis sur les inégalités ont-ils obligé cette nouvelle génération de militant·e·s à repenser leur stratégie ? Comment dénoncer et combattre les dynamiques colonialistes, racistes, classistes, validistes et sexistes qui persistent dans les mobilisations pour le climat ? Quel rôle peut jouer l'éducation populaire pour dépasser les logiques de domination à l'œuvre au sein des mouvements climat, dans une période de confinement qui tend à les renforcer ? Les propos tenus dans ce podcast n'ont pas vocation à exprimer la position du Festival des Solidarités mais à susciter le débat et à favoriser le questionnement. Si vous souhaitez nous faire part de vos réactions à l'écoute de ces podcasts, n'hésitez pas à nous écrire à contact@festivaldessolidarites.org.  .: Intervenant·e·s :  Marie Chureau est membre de Youth for Climate France. Sandy Olivar Calvo est militante et porte-parole d'Alternatiba et d'ANV COP-21(Action Non-Violente COP21).  Maxime Ollivier est un militant écolo engagé pour la justice climatique depuis plusieurs années. Il est passé par Alternatiba, ANV COP21, Youth For Climate, Citoyens pour le climat, et milite aujourd’hui au sein d'Extinction Rebellion en tant que "coordinateur externe du groupe liaison internationale d'XR France. »   .: Animation : Violette Voldoire, journaliste à Radio Parleur  .: Réalisation : Etienne Gratianette .: Production et réalisation : Antoine et Sophie pour La Porte à Côté  .: Pour aller plus loin :  - Le site de Youth for Climate France - Le site d'Alternatiba - Le site d'ANV COP-21 - Le site d'Extinction Rebellion France .: Pour en savoir plus sur le Festival des Solidarités :  Le site du Festival des Solidarités Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Avec Myriam Bahaffou et Juliette Rousseau. Les femmes, plus encore les femmes du Sud globalisé et celles issues de l'immigration en Occident, sont touchées de façon disproportionnée par la destruction de l’environnement et le changement climatique. La mouvance écoféministe occidentale, émergée dans les années 1970, revient désormais en force en France dans ce contexte d’urgence environnementale. Convaincues qu’il existe un continuum entre le traitement et l’exploitation des corps des femmes, des minorités de genre et ceux des sols, de la faune et de la flore, les militantes écoféministes estiment que la catastrophe écologique actuelle doit être analysée à l’aune des inégalités de genre, de race et de classe. Pour elles, la destruction de l’environnement est imputable non à une humanité indéterminée, mais aux sociétés patriarcales, coloniales et capitalistes et à ceux qui les dirigent. Loin de la vision dépolitisante qui en est parfois dressée, l’écoféminisme est un mouvement politique radical et pluriel, construit au fil de luttes des "ex" colonisé·e·s, de combats antinucléaires et de camps pour la paix. Le lien qu'établit l'écoféminisme entre l'exploitation des corps qui ne répondent pas au modèle hégémonique (blanc, masculin, valide, productiviste) et celle de la nature est avant tout social et illustre la nécessité de lutter contre toutes les structures de domination. Les propos tenus dans ce podcast n'ont pas vocation à exprimer la position du Festival des Solidarités mais à susciter le débat et à favoriser le questionnement. Si vous souhaitez nous faire part de vos réactions à l'écoute de ces podcasts, n'hésitez pas à nous écrire à contact@festivaldessolidarites.org.  . : Intervenantes :  Myriam Bahaffou est militante écoféministe décoloniale et doctorante en philosophie féministe. Elle est membre du collectif Voix Déterres (https://voixdeterres.fr/) et vient de co-préfacer aux côtés de Julie Gorecki un ouvrage phare de l'écoféminisme français, Le féminisme ou la mort de Françoise d'Eaubonne aux éditions du Passager Clandestin.  Juliette Rousseau est autrice, traductrice et journaliste, son travail porte sur les luttes et les pratiques de luttes, notamment autour des questions féministes et écologistes. Elle a publié l’ouvrage Lutter ensemble : pour de nouvelles complicités politiques aux éditions Cambourakis en 2018. .: Animation : Violette Voldoire, journaliste à Radio Parleur  .: Réalisation : Etienne Gratianette .: Production et réalisation : Antoine et Sophie pour La Porte à Côté  .: Pour aller plus loin :  - Le site du collectif Voix Déterres. - Le blog des Bombes Atomiques, collectifs féministes et antinucléaires. - Les épisodes 21 et 22 de Un podcast à soi de Charlotte Bienaimée : Écoféminisme #1 - Défendre nos territoires et Écoféminisme #2 - Retrouver la terre, Arte Radio, 2019.    .: Pour en savoir plus sur le Festival des Solidarités :  Le site du Festival des SolidaritésHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Avec Cannelle Fourdrinier et Fatima Ouassak. L’écologie est souvent dépolitisée et pensée comme si elle pouvait se réduire à des questions techniques. Or la lutte pour la préservation du climat et de l’environnement ne peut se concevoir hors d’une réflexion sur les questions de domination coloniale et raciale. Destruction de la nature et systèmes d’oppression sociale ont toujours été étroitement liés ; la crise écologique et le changement climatique sont le produit d’un système injuste construit autour de multiples rapports de domination et les solutions doivent être pensées avec les populations impactées et non contre elles. Partout sur la planète certains territoires sont exploités et pollués au profit des classes dominantes et au mépris du bien-être de celles et ceux qui y vivent.  À la fin des années 70, le constat que les populations racisées et les groupes minorés sont beaucoup plus affectés par les pollutions permet l’émergence du concept de racisme environnemental. Aux Antilles par exemple, le chlordécone, dont on connaissait pourtant les effets nocifs sur la santé, fut utilisé pendant plus de 20 ans comme pesticide sur les plantations de Guadeloupe et de Martinique, contaminant la terre et les eaux de ces îles avec des conséquences sanitaires désastreuses. Les propos tenus dans ce podcast n'ont pas vocation à exprimer la position du Festival des Solidarités mais à susciter le débat et à favoriser le questionnement. Si vous souhaitez nous faire part de vos réactions à l'écoute de ces podcasts, n'hésitez pas à nous écrire à contact@festivaldessolidarites.org.  .: Intervenantes : Cannelle Fourdrinier est une militante décolonialiste et écologiste, chargée de communication du collectif martiniquais des ouvriers agricoles empoisonnés par les pesticides, elle tient un blog sur Médiapart. Fatima Ouassak est porte-parole du Front de mères et autrice de La puissance des mères.   .: Animation : Violette Voldoire, journaliste à Radio Parleur   .: Réalisation : Etienne Gratianette .: Production et réalisation : Antoine et Sophie pour La Porte à Côté  .: Textes - Extraits de "Témoignages", poème de David Diop issu du recueil Coups de pilon, 1982. - Extrait d'un entretien avec Malcom Ferdinand « L’abolition de l’esclavage n’a pas mis fin à l’écologie coloniale », Bastamag, janvier 2020. - Extraits de Les Damnés de la Terre, Frantz Fanon, 1961. .: Pour aller plus loin :  - « Écologie et quartiers populaires », dossier, Reporterre, 2015-2020. - Fatima Ouassak : « Dans les quartiers populaires, l’écologie semble réservée aux classes moyennes et supérieures blanches », Reporterre, 2019. - « L'abolition de l'esclavage n'a pas mis fin à l'écologie coloniale - Entretien avec Malcom Ferdinand », Samy Archimède, Bastamag, Janvier 2020. - « Malcom Ferdinand : Penser une écologie décoloniale, une écologie-du-monde », Afrotopiques, 2019. - « Les Antilles françaises enchaînées à l’esclavage - Épisode 4 : Chlordecone, un polluant néocolonial », Stéphane Bonnefoi et Diphy Mariani, LSD, la série documentaire, France Culture, 2019.  - « Les ouvriers agricoles martiniquais : premières victimes des inégalités néocoloniales », Cannelle Fourdrinier, 2020. - « Décoloniser l’écologie », entretien avec Daiara Tukano et Fatima Ouassak, Médiapart, 2019. .: Pour en savoir plus sur le Festival des Solidarités :  Le site du Festival des Solidarités
Avec Nicolas Charoy, David Maenda Kithoko et Céline Vercelloni. Partout dans le monde, ce sont les populations les plus précaires qui sont les plus touchées par les dérèglements climatiques alors qu’elles en sont les moins responsables. La crise du coronavirus en est un bon exemple : la Covid-19 est très probablement le fruit d’une fréquentation anormale entre des espèces sauvages et des espèces domestiques, un phénomène qui connait ces dernières décennies une très forte accélération, notamment à cause de la déforestation. Ce virus n’a pas seulement touché la santé des plus pauvres et de plus précaires mais aussi leur stabilité économique. Depuis le début de la crise, c’est un million de nouveaux pauvres qui doivent désormais fréquenter les distributions alimentaires en France. Mais il n’y a pas qu’en Hexagone que la situation est grave pour les personnes pauvres, en plus des effets désastreux du changement climatique, les plus précaires sont souvent aussi les victimes collatérales des mesures prises pour lutter contre les changements environnementaux et climatiques. Alors si les questions de justice sociale et de justice climatique sont étroitement liées, ainsi doit-il en être des luttes sociales et climatiques.  Les propos tenus dans ce podcast n'ont pas vocation à exprimer la position du Festival des Solidarités mais à susciter le débat et à favoriser le questionnement. Si vous souhaitez nous faire part de vos réactions à l'écoute de ces podcasts, n'hésitez pas à nous écrire à contact@festivaldessolidarites.org.  . : Intervenant·e·s : Céline Vercelloni est membre d’ATD Quart monde et co-animatrice du réseau Wresinski « Écologie et grande pauvreté ». Nicolas Charoy est volontaire permanent d’ATD Quart monde : après une première mission au centre national, il rejoint le centre de promotion familiale de Noisy-le-Grand en 2016. Un projet d’ATD Quart Monde qui héberge et accompagne des familles avec jeunes enfants qui n’ont pas de logement stable. Il y anime l’équipe en charge des actions éducatives et culturelles avec les enfants de 6 à 12 ans, les adolescent·e·s et les adultes. Et développe depuis 2 ans des actions et projets à dimension écologique. David Maenda Kithoko est engagé pour le reboisement en République Démocratique du Congo comme solution d’avenir pour la jeunesse. Aujourd’hui étudiant à Lyon, il est réfugié politique de République Démocratique du Congo. À 23 ans, David refuse que les inégalités et la pauvreté soient une fatalité alors que le Congo possède un énorme capital naturel : la deuxième plus grande forêt tropicale du monde, la plus grande biodiversité d’Afrique et plus de 50% des réserves d’eau douce du continent africain. Alors il se lance et fonde en juillet 2017 l’association Génération Lumière pour encourager les jeunes de la région des Grands Lacs à oser s’inventer un avenir dans ce pays marqué par les conflits armés et leurs conséquences sur l’environnement. .: Animation : Violette Voldoire, journaliste à Radio Parleur  .: Réalisation : Etienne Gratianette .: Production et réalisation : Antoine et Sophie pour La Porte à Côté  .: Textes - Interventions de Christelle Cambier, militante Quart Monde, lors de la rencontre  du Réseau écologie le 3 octobre 2020.   .: Pour aller plus loin :  - Présentation du réseau Wresinski Ecologie et grande pauvreté - Document d'ATD Quart Monde "Pour une écologie qui ne laisse personne de côté" - Sur le commerce équitable : l'approche solidaire d'Artisans du Monde .: Pour en savoir plus sur le Festival des Solidarités :  Le site du Festival des Solidarités
Avec Marine Denis, Lucie Pélissier et Anzoumane Sissoko. Le climat se dérègle et les conséquences touchent des femmes et des hommes à travers quantité de pays du monde : sécheresses, canicules, inondations ou cyclones à répétition, certains territoires deviennent peu à peu inhabitables. Les pays et les peuples les moins responsables de ce changement climatique en sont aussi les premières victimes et cela force parfois leur migration. Justice migratoire et justice climatique sont ainsi étroitement liées et ne peuvent s’entendre que du point de vue de la solidarité internationale. Le changement climatique lié à l’activité humaine peut même être considéré comme une forme de persécution à l’égard des plus vulnérables. Les migrations induites par le climat sont donc un sujet politique, plutôt qu’une question purement environnementale.  Les propos tenus dans ce podcast n'ont pas vocation à exprimer la position du Festival des Solidarités mais à susciter le débat et à favoriser le questionnement. Si vous souhaitez nous faire part de vos réactions à l'écoute de ces podcasts, n'hésitez pas à nous écrire à contact@festivaldessolidarites.org.  .: Intervenant·e·s : Anzoumane Sissoko, Marine Denis et Lucie Pélissier. Réfugié climatique, Anzoumane Sissoko quitte son pays d’origine, le Mali, à 28 ans pour venir en France. Après avoir échappé deux fois à l’expulsion, il est régularisé en 2006 et acquiert la nationalité française en 2015. Militant politique depuis l’âge de 18 ans, Anzoumane participe aux actions pour défendre les sans-papiers et les réfugiés. Il est porte-parole de la Coordination parisienne des sans-papiers (CSP-75). Marine Denis est doctorante en droit international public à l’Université Sorbonne Paris Cité et enseignante à Sciences Po Grenoble. Ses travaux de recherche s'axent sur le rôle du HCR et de l'OIM dans la protection juridique des personnes déplacées par le changement climatique. Elle est engagée au sein de l'association Notre Affaire à Tous, en charge des projets de recherche action sur les inégalités climatiques et environnementales portés par l'antenne locale de Lyon. Montrer que le lien entre réchauffement climatique et phénomènes migratoires existe bel et bien : telle est la mission dans laquelle Lucie Pélissier s’investit depuis septembre 2018. À 23 ans, cette étudiante s’est engagée dans un service civique réalisé durant son année de césure avant son master de Sciences Po. Les migrations environnementales sont un sujet sur lequel elle travaille déjà depuis 2016 en tant que bénévole de Youth on the Move : l’un des programmes phares de CliMates, une association internationale créée par des jeunes engagé·e·s pour sensibiliser d’autres jeunes. .: Journaliste : Violette Voldoire .: Réalisation : Etienne Gratianette .: Production et réalisation : Antoine et Sophie pour La Porte à Côté  .: Textes - Citations issues d'articles et d'entretiens avec François Gemenne, enseignant-chercheur, membre du GIEC, spécialiste des migrations environnementales. Reporterre "Entretien avec François Gemenne" 25 mai 2019. La Dépêche "François Gemenne, politologue spécialiste des migrations : "il y a un vrai business de la frontière" Revue Migrations forcées "Une bonne raison de parler de réfugiés climatiques", François Gemenne. - Citation de Rebecca Sultana issue de "Les déplacés climatiques" la web-série documentaire sur les migrations climatiques réalisée par Lucie Pélissier, Marine Denis, Pablo Piette et Oliver Le Solleu.  - Témoignage de Hindu Oumarou Ibrahim, Peul Mbororo du Tchad issu du site  www.climatemigration.org.uk   - Extrait du roman Le petit prince de Belleville de Calixthe Beyala. .: Pour aller plus loin :  - Les "migrations environnementales" pour les nul·le·s, Des ponts pas des murs, novembre 2019. - "Migrations environnementales : un impératif de justice sociale, migratoire et climatique", Centre d'Information Inter Peuples (CIIP), Des ponts pas des murs, Catherine Grunwald, zoom d’actualité publié par ritimo, janvier 2020.  .: Pour en savoir plus sur le Festival des Solidarités :  Le site du Festival des Solidarités
L’engagement des jeunes, notamment au sein des réseaux de solidarité internationale, est un enjeu très étudié et commenté. Par quelles portes entrent les jeunes dans l’engagement aujourd’hui ?  C'est sous l'angle de l'interculturalité et la lutte contre les discriminations que nous donnons la parole à trois jeunes engagé.e.s, pour nous en dire plus sur les piliers de leur engagement et leur vision de l'interculturalité.   Intervenant·e·s : - Mélanie Luce - Ex-présidente de l'UNEF - Nour - Militante de la Cantine Syrienne de Montreuil - David - Militant de l'association franco-colombienne TEJE (Travailler Ensemble Jeunes et Engagé.e.s) Animation : Violette Voldoire, journaliste à Radio Parleur Réalisation : Etienne Gratianette Production et réalisation : Antoine pour la Porte à Côté  Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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