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La Chronique Bourse

Auteur: Anthony Bondain

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Retrouvez tous les jours la chronique quotidienne d'Anthony Bondain sur Zonebourse, pour prendre la température des marchés financiers chaque matin avant l'ouverture de la bourse.

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La hausse a repris aux Etats-Unis sur des marchés actions qui n'ont d'yeux que pour un assouplissement de la politique monétaire. Ce qui n'empêche pas les banques de tanguer. On parle un peu de ça ce matin, avant d'aborder notre sujet plus léger du vendredi, en l'occurrence les sociétés qui ont des noms trompeurs concernant leur activité. 
Janet contre Jerome

Janet contre Jerome

2023-03-2306:04

La Fed a fait ce que les investisseurs attendaient d'elle hier : une main de fer un peu mou dans un gant de velours. Les marchés ont bien réagi. Mais la fête a été un peu gâchée par Janet Yellen, la Bruno Le Maire américaine, qui a refusé de se lancer dans une garantie universelle des dépôts aux Etats-Unis. Du coup les tourments bancaires continuent et laissent une épée de Damoclès en suspens au-dessus de la tête d'investisseurs qui ont la hausse qui les démange. 
Si on nous avait dit il y a quelques jours que l'orientation des marchés actions serait aussi favorable cette semaine, on aurait signé tout de suite, pour paraphraser un ancien président français amateur de bière et de vaches. Le marché a rendez-vous avec la banque centrale américaine ce soir, avec une certaine dose de confiance qui tranche avec les événements récents.
Quoi qu'il en coûte ?

Quoi qu'il en coûte ?

2023-03-2106:33

Les banques tombent et les marchés montent. C'est un peu étonnant, mais les investisseurs s'accommodent toujours assez bien du retour du quoi qu'il en coûte et de ses variantes. Après tout, quand les apprentis-sorciers de la finance se font exploser leurs sortilèges à la figure, il y toujours un régulateur ou une banque centrale pour assurer l'équilibre systémique. Bon OK, c'est un peu caricatural, mais on n'en est pas si loin. 
A son corps défendant, la Suisse au centre du monde financier depuis le weekend. Pour sauver la patrie en danger, Berne a orchestré l'absorption du Crédit Suisse par UBS. Pour donner une idée de l'ambiance, l'édito de la Tribune de Genève est titré ce matin "Crédit Suisse, le rachat de la honte". Les investisseurs ont peur, à quelques jours d'une décision de politique monétaire très importante de la Fed. 
Fin de la Bérézina ?

Fin de la Bérézina ?

2023-03-1707:30

Les mesures de soutien apportées par les autorités après une vague de faillites et de déstabilisations dans le secteur bancaire ont l'air d'avoir porté leurs fruits. Mais je musarde sur les marchés depuis trop longtemps pour trouver ça totalement rassurant. On termine la semaine avec un panorama des traitements de choc administrés par les autorités pour enrayer une réaction en chaîne, quelques considérations monétaires et une escadrille de sorcières. 
La descente aux enfers du Crédit Suisse a étrillé le secteur bancaire européen hier. La garantie apportée par la Banque nationale suisse pendant la nuit a un peu apaisé les craintes, mais les failles qui apparaissent des deux côtés de l'Atlantique dans les milieux financiers inquiètent. Au point de bouleverser les politiques monétaires restrictives ? C'est la grande question de la seconde moitié du mois de mars, qui va probablement façonner les mois à venir. 
Les faillites bancaires américaines et la réaction vigoureuse des autorités partagent les investisseurs entre ceux qui sont épouvantés par la rapidité avec laquelle la situation s'est dégradée et ceux qui pensent que cela forcera la Fed à revenir à de meilleurs sentiments monétaires, pour soutenir l'activité et restaurer la confiance. Comme souvent, la réalité risque d'être moins binaire avec l'arrivée d'une nouvelle variable dans une équation économique déjà complexe. Ce matin, je tente de faire le point dans un environnement qui évolue assez vite, donc j'espère ne pas dire trop d'âneries. 
L'Agence tous risques

L'Agence tous risques

2023-03-1307:46

S'il fallait sortir une expression emblématique des dernières 72h00 sur les marchés financiers, ce serait sûrement "le canari dans la mine". Silicon Valley Bank (SVB Financial) est-elle le "canari dans la mine", c’est-à-dire le premier domino d'une série catastrophique ? Les autorités américaines ont fait en sorte que cela ne soit pas le cas, mais en envoyant un message insidieux : prenez des risques, on s'occupera toujours du reste. Les financiers ont l'air rassuré. Examinons cela un peu plus en détail. 
J'imagine que personne ici ne connaît SVB Financial ? Moi non plus à vrai dire, jusqu'à ce matin. Cette banque californienne a semé la zizanie hier à Wall Street en étalant au grand jour ses difficultés. Avec un effet psychologique considérable qui a réveillé les vieux démons du marché. On verra bien s'il s'agit d'une variable de plus dans l'équation complexe sur les taux et l'inflation ou si la panique passe. En tout cas, c'est LE sujet du jour, à tel point qu'il a relégué tous les autres au second plan. 
Il est bizarre, ce mois de mars. Les marchés américains gardent de l'appétit pour les actions même si la banque centrale fait les gros yeux. C'est un peu étonnant d'autant que le marché obligataire raconte une histoire un peu différente. L'occasion de réexplorer ensemble le concept TINA et de passer en revue les enjeux de la fin de semaine, en particulier la prochaine statistique couperet, une de plus, les chiffres de l'emploi américain en février, publiés demain.
Le chef de la banque centrale américaine a durci le ton hier, en expliquant qu'il va falloir relever les taux plus haut que prévu pour reprendre le contrôle des prix. Les marchés actions s'en doutaient, donc ils ont accusé le coup, mais sans s'effondrer. Ils ont toujours du mal à envisager une récession, parce que les signaux négatifs continuent à être démentis par une réalité économique qui, en surface, reste dynamique. Bienvenue dans le monde de l'indéchiffrable. 
Les marchés financiers vont à nouveau être frappés de Powellite aigüe en attendant une audition du chef de la banque centrale américaine au sénat des Etats-Unis cet après-midi. Les investisseurs cherchent dans les paroles de Jerome Powell des raisons de conserver un optimisme mesuré sur la trajectoire des taux directeurs. Suspense donc jusqu'à cet après-midi, avec pour patienter quelques résultats d'entreprises et des marchés chinois qui font n'importe quoi. 
Les marchés actions sont parvenus à rebondir la semaine dernière, dans une actualité finalement assez anodine. Il devrait y avoir pas mal d'agitation dans les jours à venir en attendant la prochaine décision de la banque centrale américaine, prévue le 22 mars, d'autant que la Chine s'est encore dérobée pour prendre le leadership de la croissance mondiale. On développe tout ça ensemble ce matin. 
Parole d'évangile ? Le patron de la Fed d'Atlanta à revigoré le marché américain hier en adoptant un ton plus conciliant que prévu. Du coup, les investisseurs entrevoient déjà un bilan hebdomadaire positif. Il faudra pour cela surmonter quelques écueils sur la séance du jour, notamment la dernière série de statistiques hebdomadaires. Pendant ce temps, les cryptomonnaies s'offrent un nouveau drame et la Chine fourbit ses armes avant l'annonce de nouveaux objectifs économiques. 
La peur d'un durcissement de la politique monétaire a l'air de s'ancrer à nouveau sur les marchés actions. Les statistiques ont l'air d'aller dans ce sens et les projections de pics de taux directeurs sont en train d'être revues à la hausse. Histoire de ne pas consacrer une énième chronique à cette problématique que, j'en suis persuadé, vous maîtrisez désormais, prenons le contrepied de tout ça pour parler de football et de valorisation. 
Alors que les marchés sont toujours embourbés dans le marigot taux-croissance-inflation, la Chine envoie enfin quelques signaux positifs. Faute de mieux, c'est un peu l'histoire du matin, après une séance boursière bien terne hier en Europe et aux Etats-Unis, même si le vieux continent a mené la danse des performances sur le mois de février. Et si les valeurs bancaires ont apporté un peu de relief sur certains marchés.
Wall Street a eu du mal à entretenir le gros rebond esquissé en début de séance hier. Un peu avant, l'Europe était au contraire parvenue à maintenir une bonne partie de ses gains initiaux, en particulier grâce à une avancée décisive dans le psychodrame hérité du Brexit. Il règne toujours une certaine méfiance sur les marchés actions en clôture de ce mois de février, en attendant une nouvelle série de statistiques en Europe et aux Etats-Unis aujourd'hui.
La belle histoire que se racontaient les investisseurs sur la fin des hausses de taux des banques centrales est sévèrement ébranlée par les dernières statistiques publiées, notamment aux Etats-Unis. Comme le scénario le plus favorable a perdu quelques points de probabilité, les marchés actions ont marqué le coup. Avec le tarissement des publications de résultats annuels des sociétés, les indicateurs macroéconomiques vont prendre encore plus de poids dans les jours qui viennent. 
Un an après...

Un an après...

2023-02-2406:10

La dernière séance boursière de la semaine coïncide avec le premier anniversaire de l'invasion russe de l'Ukraine. Beaucoup de choses ont changé depuis, si vous me permettez cette transition qui mérite le prix annuel de l'enfonçage de porte ouverte. Mais pas l'obsession des marchés financiers pour la politique monétaire américaine, avec un nouveau round prévu cet après-midi autour d'une énième statistique sur les prix. 
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