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La RDC devrait recevoir 324 millions de dollars chaque année jusqu’à 2040 pour financer ses projets d’infrastructures grâce au contrat renégocié de la Sicomines, le grand contrat entre la Chine et la RDC.Mais le pays pourrait courir le risque de ne pas voir la couleur de cet argent si le prix de la tonne de cuivre est en deçà de 8 000 dollars.Pourquoi ce contrat a-t-il été renégocié ? Combien touchera le Congo suite aux négociations ? Et combien perdra-t-il suite aux exonérations accordées à la Sicomines ?Pour mieux comprendre ces enjeux, ACTUALITE.CD, en partenariat avec Resource Matters, vous propose ce podcast « Qui perd, qui gagne ? » et vous révèle les dessous du projet Sicomines.Présentation : Yassin Kombi
Réalisation : Olivier Muamba
Musique : Samuel HirschHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aliette Griz, écrivaine belge, a eu une résidence d'écriture inédite à Kinshasa pendant près de deux semaines. A la Bibliothèque Wallonie-Bruxelles ou dans d’autres espaces culturels de la capitale congolaise, elle a fait plusieurs échanges entre le 5 et le 16 novembre avec les écrivains et les aspirants. Les ateliers étaient nommés AVEK pour dire Avec Vous Écrire à Kinshasa.Cette initiative, portée par un désir ardent de partager et de créer, a offert aux écrivains congolais l'opportunité de côtoyer une plume belge et peaufiner les stratégies pour s’y prendre dans la création littéraire des poèmes et des nouvelles spécifiquement. Les rues animées de Kinshasa, ses histoires, ses couleurs et ses habitants sont devenus ainsi des muses pour les écrivains, nourrissant leur imagination et enrichissant leur écriture.Après ce moment aussi chaleureux que constructif, véritable passerelle entre deux cultures, Aliette Griz a été l’invitée du podcast de la culture du desk culture de ACTUALITE.CD. Elle revient sur ces ateliers et son séjour aussi intense que productif pour elle et les apprenants.Elle s’entretient avec Kuzamba MbuanguHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'exposition photographique "Les oubliés de Lwiro" d'Esther N'sapu se clôture ce vendredi 15 novembre à Texaf Bilembo à Kinshasa. En témoin de l’histoire, la journaliste et photographe plonge les spectateurs dans un passé méconnu du Centre de Recherche en Sciences Naturelles de Lwiro, au Sud-Kivu en RDC. À travers ses clichés, elle invite à un voyage intime au cœur de ce lieu chargé d'histoire, où la nature luxuriante côtoie une architecture coloniale. En capturant les visages marqués par le temps des anciens employés et les vestiges d'un passé scientifique, N'sapu redonne vie à un lieu souvent oublié. Son travail est un hommage à ceux qui ont œuvré pour la recherche et le développement de la région. Au-delà de la simple documentation photographique, l'exposition "Les oubliés de Lwiro" est un véritable projet de mémoire. En associant ses images aux témoignages, elle crée une œuvre hybride où l'histoire personnelle se mêle à l'histoire collective.Dans ce podcast, Esther N’sapu revient sur cette expérience, les rebondissements et bien d’autres faits ayant concouru à la réalisation de cette exposition. Elle s’entretient avec Kuzamba Mbuangu du Desk Culture de ACTUALITE.CDHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Une semaine a suffi à Shola Adisa-Farrar, artiste chanteuse américaine d’origine jamaïcaine, et deux membres de son groupe Josiah Woodson et Paris La Mont Dennis II, pour découvrir l’immensité de la créativité musicale des Congolais. En marge de la commémoration de 50 ans du combat de Muhammad Ali et Georges Foreman en fin octobre dernier, Shola a eu un séjour artistique dans la capitale congolaise.Le temps passé a correspondu à un concert qu’elle a donné au Pullman de Kinshasa, un atelier de collaboration avec les autres artistes instrumentistes, chanteurs, slameurs et rappeurs congolais, et une prestation d’ensemble à la résidence américaine PAO, le 1er novembre. Dans tout ça, Sohola a retenu des qualités chez les Congolais, ce qu’elle prend et garde avec elle.Dans ce podcast, elle se dit notamment impressionnée par la ville, son énergie, la générosité de ses habitants, la créativité des artistes et même l’effet de la musique sur le public, en particulier la rumba. Il revient sur son séjour pour le Desk culture de ACTUALITE.CD. Entretien avec Kuzamba Mbungu.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le prix du cobalt connaît une baisse vertigineuse ces trois dernières années. Il a perdu plus d’un tiers de sa valeur.C’est une mauvaise nouvelle pour la RDC qui est pourtant officiellement le premier pays producteur et détient l’essentiel des réserves mondiales.Pour mieux comprendre ces enjeux, ACTUALITE.CD, en partenariat avec Resource Matters, vous propose ce podcast « Qui perd, qui gagne ? » qui explore les dynamiques du secteur minier en RDC.Présentation : Yassin Kombi
Réalisation : Olivier Muamba
Musique : Samuel HirschHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Produire un film est un projet ambitieux qui requiert une planification minutieuse, des ressources financières conséquentes et une équipe compétente. En RDC, le chemin est presqu’un calvaire que ne tiennent que les vrais passionnés, même avec fonds propres. A la différence du cinéma nigérian et sud-africain, le cinéma congolais patauge encore dans l’auto financement, non par choix mais par manque de structuration dans le secteur pour faciliter la création. Ce qui rend inexistante l’industrie congolaise du septième art et son marché, selon plusieurs cinéastes, ce qui fait perdre des millions à l’économie du pays.Dans ce podcast, Kevin Mavakala revient sur les difficultés liées au marché et à l’industrie du cinéma en RDC. Il répond également à la question cruciale du montant de la production d’un film dans un contexte congolais.Vous pouvez suivre cet entretien iciHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le Festival International de Cinéma de Kinshasa se tient entre le 3 et le 6 octobre 2024. Entre projection de films et ateliers de formation, des rencontres sont au programme pour échanger sur le cinéma, ses opportunités, réfléchir sur le secteur afin de donner une plus value aux cinéphiles et potentiels cinéphiles aussi bien dans la réalisation que la production, ou dans tous les chaînons de la chaîne du cinéma.Pour cette édition, le directeur du Fickin, Kevin Mavaka, a échangé avec le public autour des opportunités qu’offrent des festivals de cinéma et la valorisation des certificats reçus lors des ateliers dans le cadre des festivals. Dans une autre rencontre, le conseiller audiovisuel de l’ambassade de France en RDC a présenté les opportunités de financement que la France offre du côté cinéma et audiovisuel.Dans cet entretien, Kevin Mavakala, directeur du Fickin, revient sur l’importance de ces rencontres et des pistes pour les cinéastes de s’épanouir dans leur métier.Il s’entretient avec Kuzamba MbuanguHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Qui perd, qui gagne ? Le nouveau podcast d’actualité.cd en partenariat avec Resource Matters vous plonge dans les grands dossiers du secteur minier congolais. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Artiste et directeur de l’espace culturel des Mwindeurs, Niamba Malafi revient d’un mois à la prison centrale de Makala, avec lui 5 danseurs du groupe Unity danse qui ont purgé la même peine. Invité du podcast de la culture, il s’est confié sur son séjour dans cette maison carcérale et ses activités culturelles après ce passage qui l’a marqué.Il sort de la prison avec un tas d’histoires à raconter, de questions et de projets. Aller en prison pour une cause culturelle est comme une mort en plein exercice de son travail, d’où l’expression “ Mort en exercice ” qu’il a réadaptée pour son cas. Cette expression fait également objet du titre d’un spectacle que Malafi a pensé et dont l’extrait sera présenté ce samedi 21 septembre à la maison culturelle des Mwindeurs.« Je suis sorti avec pas mal de projets artistiques, c’était aussi un moment de création ou une résidence de recherche pour un artiste … Peut-être qu’on va même proposer des programmes d’accompagnement pour la réinsertion sociale sur les secteurs qui vont aller avec les instruments culturels en prison. Pour moi, c’était une résidence de recherche », dit-il dans ce podcast.Étant artiste, Malafi compte tout retranscrire en spectacle, car il estime que c’est le meilleur endroit où il peut trouver des réponses qui restent pendantes à ses différentes questions, entre autres, sur le côté juridique de la liberté d’expression artistique.Dans cette interview avec Kuzamba Mbuangu, il se confie sur son séjour dans cet endroit où les rêves se frottent à l’irrationnel, les plus forts résistent, certains se créent, d’autres s’éclipsent.Vous pouvez suivre ce podcast iciHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La RDC a reçu, jeudi 5 septembre 2024, les premières doses de vaccin contre le Mpox, marquant une étape importante dans la lutte contre cette épidémie qui sévit dans plusieurs régions du pays. Ce vaccin, MVA-BN®, fait partie des 215 000 doses acquises par l'Autorité de préparation et de réaction en cas d'urgence sanitaire (HERA) de la Commission européenne, et arrive à un moment où la recrudescence des cas de Mpox inquiète les autorités sanitaires et la population.Pour comprendre les enjeux de cette campagne de vaccination, les défis logistiques et la stratégie de distribution, la rédaction d’Actualité.cd reçoit Laurent Muschel, Directeur général par intérim et Chef de HERA. Dans cet entretien exclusif, M. Muschel revient sur l'importance de ce vaccin, son déploiement en RDC, et les perspectives à long terme pour renforcer les capacités locales de production de vaccins.Laurent Muschel s'entretient avec Emmanuel Kuzamba sur les spécificités du vaccin, les populations cibles et les défis de cette campagne de vaccination inédite dans le paysHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le marathon de l’humour en stand-up de l’artiste Benji4 débute ce vendredi soir au Showbuzz. Il reste sur cette scène ce samedi et ce dimanche pour au moins une heure chaque soirée. Celui qui affectionne la scène en one man show repousse encore ses limites avec son nouveau concept dénommé “Encore”. Encore lui, encore au Showbuzz comme l’an dernier, encore un nouveau spectacle, etc.Benji4 s’est confié à ACTUALITÉ.CD avant son spectacle. Affirmant qu’il ne prend pas vraiment les choses au sérieux, il s’attend à plus d’amusement, il a l’esprit détendu pour offrir un spectacle qui reflète ses 13 années de carrière. C’est aussi un défi, ce spectacle, car c’est une première pour lui de se produire tout seul avec son équipe qu’il a réorganisée.« Il y a autant de pression et de plaisir que je prends parce que j’ai réussi à organiser mieux l’équipe avec laquelle je travaille. Il y a aussi un côté détendu parce que dans tout ce que je fais, il y a beaucoup d’amusement, de divertissement et beaucoup de plaisir que je prends », explique Benji4 dans ce podcast.Vous pouvez écouter l’intégralité de cette interview entre Benji4 et Kuzamba Mbuangu ici.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le dernier rapport du PASEC (Programme d’analyses des systèmes éducatifs de la Confemen), publié en 2019 était alarmant. Près de 82% d’élèves en fin de scolarité primaire étaient en dessous du « seuil suffisant des compétences » en mathématiques. « Ces élèves rencontrent des difficultés pour répondre à des questions brèves relatives aux trois processus cognitifs pris en compte dans le test de mathématiques à savoir connaître, appliquer et résoudre des problèmes », commente le rapport. Selon le même rapport, en lecture 72,9% d’élèves étaient en dessous du seuil « suffisant » de compétences en fin de scolarité primaire. « À ce niveau d’enseignement, ces élèves ont des difficultés pour comprendre des mots isolés issus de leur vie quotidienne et des phrases isolées ainsi que pour localiser des informations explicites dans des textes courts et moyens en prélevant des indices de repérage présents dans le texte et les questions », à en croire ce document. Cette situation est la résultante de la mauvaise qualité de l’enseignement, dont fait face la RDC depuis plusieurs décennies. Le comble, c’est que la mauvaise qualité de l’enseignement est aussi tributaire au type d’enseignants qui donnent cours dans les écoles primaires, dont la plupart ont été recrutés en dehors des normes en la matière. Pour relever la qualité, le gouvernement de la RDC, par le biais du ministère de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST), vient de mettre en place un nouveau système de recrutement des enseignants et des directeurs des écoles primaires publiques, basé sur le mérite. La phase expérimentale aura lieu du 04 au 08 mars prochain à Kinshasa et dans le Kongo central. Le ministère de l’EPST, a lancé l’appel à candidatures au concours de recrutement depuis le 11 février dernier, et va s’étendre jusqu’au 21 février.En quoi consiste cette réforme ? Comment se déroule le processus de recrutement, qui en est éligible ? Dans ce nouveau Podcast réalisé par Bruno Nsaka, Godffrey Talabulu, spécialiste des ressources humaines au Projet d’équité et de renforcement du système éducatif (Perse), projet du gouvernement de la RDC financé par la banque mondiale, et qui accompagne l’EPST dans la mise en place de cette réforme, répond à ces questions et à bien d’autres.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L’artiste Slameur, conteur, facilitateur des ateliers en arts oratoires, Mérou Mégaphone est l’invité de ce podcast de ACTUALITÉ.CD. Jeune, passionné et dynamique, il est une plume semeuse de paix. Auteur d’un album Slam paru en février 2023, il porte la voix de son Bukavu natal partout et de la région des Grands-Lacs en proie à des violences causant l’insécurité depuis des dizaines d’années.Artiste, évoluant entre Bukavu et Goma, des milieux qu’il qualifie de thématique suite à cette situation dramatique incessante ; Mérou Mégaphone utilise sa voix pour rechercher de manière effrénée la paix dans la région et la cohabitation pacifique. Il nous raconte des initiatives dans lesquelles il apporte sa pierre pour l’amélioration de la situation humanitaire dans l’Est de la RDC. « On ne peut pas arrêter d’en parler, il faut militer pour ça, pour le retour de la paix pour chaque congolais », dit-il dans ce podcast.Avec plusieurs autres jeunes de la région, ils ont fait avancer le mouvement de la poésie orale. En collectif ou en solo, plusieurs talents sont à leur état pur dans la ville de Bukavu.Lors de son passage à Kinshasa, Mérou Mégaphone s’est entretenu avec Kuzamba Mbuangu.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L’annonce de la création du Pacte pour le Congo retrouvé (PCR), une structure politique au sein de l’Union sacrée, la plateforme qui soutient Félix Tshisekedi, président de la République démocratique du Congo (RDC), a suscité des remous depuis mardi dernier.En effet, Vital Kamerhe, Julien Paluku, Jean Lucien Busa et Tony Kanku, respectivement responsables de A/A-UNC (Action Des Alliés et Union pour la Nation Congolaise), Alliance-Bloc 50 (A/B50), Alliance des Acteurs Attachés au Peuple (AAAP) et Coalition des démocrates (CODE), ont créé ce mouvement politique par « la cohésion, la passion du Congo et l'obsession d'accompagner le Président de la République pour la réussite dans le pari qu'il a pris avec le peuple congolais », selon les dires de Vital Kamerhe.La nouvelle a même ébranlé l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), le parti d'où provient Félix Tshisekedi. Augustin Kabuya, son secrétaire général, également élu député national et membre du présidium de l’Union sacrée, a initié une série de consultations avec les autres membres du présidium de l’Union sacrée, dont le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde, Jean-Pierre Bemba, ministre de la Défense, Christophe Mboso et Modeste Bahati, respectivement présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat.Alors que certains évoquent une crise, une scission ou même une sécession au sein de la coalition de Félix Tshisekedi, le secrétaire de l’UDPS ne voit rien de compromettant jusqu'à présent. « Le danger peut intervenir seulement quand les gens se réunissent pour comploter contre l'Union sacrée, or dans leurs réflexions je ne vois pas ce qui peut m'inquiéter », a-t-il déclaré.Comment expliquer la création du PCR juste à moins d’une semaine de la prestation de serment du président Félix Tshisekedi ? Qu’est-ce qui explique les multiples contacts amorcés par Augustin Kabuya juste après l’annonce de la création du PCR ?Pour répondre à ces questions, nous avons contacté Moise Kabinda Bukasa, politologue et professeur de Sciences politiques à l’Université de Kinshasa (UNIKIN). Suivez-le dans ce podcast réalisé par Bruno Nsaka.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le Centre des Recherches en Ressources en Eau du Bassin du Congo (CRREBC) exhorte le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) à mettre en place de manière urgente un plan de contingence pour gérer les inondations du Fleuve Congo.Lors de la présentation de l'étude réalisée à Kinshasa sur la situation du débordement du Fleuve Congo le jeudi 25 janvier à l'Université de Kinshasa (UNIKIN), le CRREBC souligne la nécessité pour les autorités publiques de prévenir ces catastrophes par le biais de la sensibilisation de la population, de l'éducation mésologique et de la sécurisation du périmètre d'inondation.Dans ce podcast animé par Bruno Nsaka, Raphael Tshimanga Muamba, directeur du CRREBC et de l'École de l'Eau, hydrologue et professeur à l'UNIKIN, revient sur les points essentiels de cette étude et ses différentes recommandationsHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans une cérémonie marquée par la solennité, le Président Félix Tshisekedi a prêté serment au Stade des Martyrs de Kinshasa, devant la Cour constitutionnelle, lors d'un événement qui a attiré plusieurs chefs d'État africains et rassemblé près de 80 000 Kinois. Lors de ce moment historique, le Président Tshisekedi a juré de respecter et de défendre la Constitution et les lois de la RDC, ainsi que de préserver l'unité nationale, marquant ainsi le début de son second quinquennat.Dans son discours inaugural, le Président Tshisekedi a exprimé sa compréhension des attentes du peuple et a assuré qu'il était pleinement conscient de l'ampleur de la tâche qui l'attend. Il a rappelé ses six engagements majeurs pour son nouveau mandat, notamment la création d'emplois, l'amélioration du pouvoir d'achat, la renforcement de la sécurité, la diversification de l'économie, l'accès accru aux services de base et l'amélioration de l'efficacité des services publics.« À présent, il s’agit pour nous de transformer, durant les cinq prochaines années, les prouesses que nous avons réalisées et de parachever l’avènement d’un Congo plus uni, mieux sécurisé et plus prospère », a déclaré le Chef de l'État.Il a également promis de faire en sorte que les erreurs du passé ne se reproduisent plus, affirmant que "aujourd’hui, une nouvelle ère est née !".Écoutez les Congolais interrogés sur leurs attentes pour le nouveau quinquennat de Félix Tshisekedi à travers ce voxpop.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Telle une onde de choc, la déclaration du Pape François le 18 décembre 2023 avait choqué le monde, particulièrement le continent africain. Le souverain pontife, à travers le « Fiducia supplicans » du dicastère pour la doctrine de la foi, ouvrait la possibilité aux prêtres catholiques de bénir notamment les couples homosexuels, en dehors de toute ritualisation et imitation du mariage. Les médias du monde ont explosé. Les évêques africains sont montés au créneau pour dénoncer une pratique contraire à la doctrine de l’église catholique et aux valeurs culturelles africaines.« Nous évêques africains, ne considérons pas comme approprié pour l’Afrique de bénir les unions homosexuelles ou les couples de même sexe parce que, dans notre contexte, cela causerait une confusion et serait en contradiction directe avec l’éthos culturel des communautés africaines », indiquait un communiqué du Symposium des conférences épiscopales d’Afrique et de Madagascar (Sceam), du 11 janvier dernier. Pour les évêques catholiques, aucune concession n’est possible sur cette question. « L’enseignement constant de l’église décrit les actes homosexuels comme ‘intrinsèquement désordonnés et contraires à la loi naturelle. Ces actes, considérés comme excluant le don de la vie et marquant de complémentarité affective et sexuelle véritable, ne doivent être approuvés en aucune circonstance », précise le même document, qui porte la signature du cardinal Fridolin Ambongo, évêque métropolitain de Kinshasa et président du Sceam. Quelle lecture faire de cette prise de position des évêques africains ? Va-t-on parler d’une scission au sein de l’église catholique ? Comment expliquer la propagation des conceptions occidentales sur le mariage et la famille à travers le monde ? Enfin, quels rôles l'Église, les classes politiques et intellectuelles africaines doivent-elles jouer pour en limiter les dégâts en Afrique ? Nous abordons les réponses à ces questions dans ce nouveau numéro de notre Podcast réalisé par Bruno Nsaka, avec l’abbé-professeur Mathieu Musua, docteur en philosophie et professeur émérite à l’Université catholique du Congo (UCC).Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
« Les ménages sont coincés dans des maisons qui ne pouvaient pas accueillir trois, quatre familles. Dans le quartier Mpoli, nous avons enregistré cinquante-quatre maisons et dix bureaux de l'État. Mais dans le quartier Basoko, c'est au-delà de cinquante ». Ce témoignage de Martin Suta, président de la société civile de Kwamouth, dans la province du Mai-Ndombe, révèle l’ampleur des dégâts causés par les eaux du fleuve Congo, qui ont quitté leur lit ces derniers jours.Ce débordement a atteint jusqu’à 6,5 mètres au-dessus du niveau moyen de la mer, selon la Régie des voies fluviales (RVF). Il fait des ravages dans toutes les régions côtières de Kinshasa, Ituri, Kongo-central, Tshopo, Equateur, Mai-Ndombe, etc.A Kinshasa par exemple, le pont reliant le quartier Kinsuka à la carrière des grès (Carrigrès) dans la commune de Ngaliema est plongé sous les eaux tumultueuses du fleuve. Cette catastrophe naturelle a jeté de nombreux ménages dans la détresse, obligeant les riverains à payer 500 Fc par jour pour emprunter des pirogues afin de traverser le pont. Autrement, ils doivent entreprendre un long détour via Pompage, un trajet qui, autrefois, ne prenait que cinq minutes. A Mbandaka, dans la province de l’Equateur, les inondations, résultant des pluies incessantes, ont plongé les quartiers d'Ekundé, Basoko, Bongodjo et le territoire de Bikoro dans une situation critique. Les conséquences désastreuses de ces inondations sont particulièrement visibles avec plus de 100 familles se retrouvant sans abri, leurs maisons ayant été emportées par les eaux déchaînées. Ces familles endurent des conditions de vie précaires et inacceptables, dépourvues de tout moyen pour subvenir à leurs besoins fondamentaux. En outre, plusieurs activités commerciales ont été englouties, et le bon fonctionnement de certains ports a été sérieusement compromis.Cette situation dramatique était parmi les principaux thèmes évoqués par le Pape François dimanche 7 janvier 2024 après avoir récité la prière de l’angélus à la place Saint-Pierre à Rome en Italie.Comment expliquer le débordement des eaux du fleuve Congo ? Comment, dans l'avenir, en limiter les dégâts ? Hydrologue, professeur à l’Université de Kinshasa, directeur du Centre des recherches en ressources des eaux du bassin du Congo et de l’école régionale de l’eau, Raphael Tshimanga Muamba, répond à ces questions dans ce nouveau numéro de Podcast réalisé par Bruno NsakaHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Moise Katumbi, Martin Fayulu et Dénis Mukwege, principaux opposants et candidats à la dernière présidentielle n’ont pas introduit de requête devant la cour constitutionnelle en demande d’annulation des élections générales du 20 décembre en République démocratique du Congo (RDC). Cette haute cour, seule habilitée de statuer sur les élections notamment au niveau de la présidentielle va siéger pourtant ce lundi 08 janvier 2024 pour se prononcer sur deux requêtes dont celle de Théodore Ngoy, qui semble ne pas déranger le camp de Félix Tshisekedi, le président réélu selon les résultats provisoires de la Commission électorale nationale indépendante (Céni).Les principales figures de l’opposition sont méfiantes envers la haute cour qu’elles jugent « inféodée » et « partiale ».Saisie le 10 décembre dernier pour se prononcer sur les irrégularités des élections en République démocratique du Congo par l’opposition, la cour constitutionnelle déclarait cette démarche « non fondée ». Cette décision traduisait, pour l’opposition, la soumission de la cour au régime en place. « Avant les élections, la Cour constitutionnelle n'avait pas pris en compte la requête de plusieurs candidats à la présidence avec les avertissements sérieux qu'elle contenait? Deviendrait-elle par magie impartiale ? », S’interrogeait ce mardi, directeur de cabinet de Dénis Mukwege, interrogé par ACTUALITE.CD.« La cour constitutionnelle est l’axe de blanchiment de la tricherie », expliquait pour sa part Hervé Diakese, porte-parole de campagne de Moise Katumbi. « Sachant comment Félix Tshisekedi a nommé les membres de cette cour le 17 juillet 2020, nous ne pouvons rien attendre d’elle», lâchait pour sa part l’opposant et candidat Martin FayuluComment s’explique cette prise de position de l’opposition ? Quelle peut en être la conséquence politique ? Est-il important que le président Tshisekedi amorce des consultations formelles et informelles dans le but d’apaiser la situation ? Dans le cadre des relations internationales dites « sous-terraines », doit-on se méfier du flux des messages de félicitations de la part de plusieurs pays au président réélu ? Trouvez des réponses et des réflexions sur ces questions avec Michel Bisa Kibul, géopolitologue et professeur des sciences politiques à l’Université de Kinshasa (UNIKIN), dans ce nouveau numéro de Podcast réalisé par Bruno NsakaHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le délai de dépôt des recours contestant les résultats provisoires de la Commission électorale nationale indépendante (Céni), annonçant la réélection de Félix Tshisekedi à la présidentielle du 20 décembre dernier en République démocratique du Congo (RDC), expire ce mercredi. Du côté de la Cour constitutionnelle, seule habilitée à traiter les requêtes relatives au scrutin présidentiel, aucun dossier n'a été réceptionné jusqu'à présent.Moïse Katumbi, Martin Fayulu et Denis Mukwege, principaux opposants et candidats à la présidence, ont choisi de ne pas saisir la haute cour, la considérant comme très proche du président réélu Félix Tshisekedi.Saisie le 10 décembre dernier par l'opposition pour statuer sur les irrégularités des élections en République démocratique du Congo, la Cour constitutionnelle a déclaré cette démarche « non fondée ». Cette décision est interprétée par l'opposition comme une soumission de la cour au régime en place.« Avant les élections, la Cour constitutionnelle n'avait-elle pas pris en compte la requête de plusieurs candidats à la présidence malgré les avertissements sérieux qu'elle contenait ? Deviendrait-elle, par magie, impartiale ? », s'interrogeait ce mardi le directeur de cabinet de Denis Mukwege, lors d'une interview avec ACTUALITE.CD.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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