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Le film annuel de l'IH2EF
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Le film annuel de l'IH2EF

Author: Institut des hautes études de l'éducation et de la formation

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Description

Le film annuel des personnels de direction produit par l'IH2EF est une série de ressources professionnelles destinées à faciliter la mise en œuvre des activités du métier des personnels de direction de l'éducation nationale. 
Ce podcast apporte une vision complémentaire aux fiches du film annuel, à travers l'intervention d'experts des thématiques abordées.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
58 Episodes
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Raphaël Matta-Duvignau, maitre de conférences en droit public à l’université de Versailles Saint Quentin aborde le contexte juridique général du conseil de discipline et précise les points juridiques à respecter avant la tenue du conseil de discipline : la convocation, les faits, les sanctions, l’articulation de la procédure avec une procédure pénale… De nombreux éléments utiles pour réunir le conseil en respectant le cadre légal.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Orlando Loureiro, IA IPREVS de l’académie d’Orléans-Tours, aborde la portée éducative du conseil de discipline. Au-delà de l’organisation complexe du conseil de discipline et de son cadre juridique très fort, il y a un élève, une famille et des personnels qui vivent un moment difficile : comment faire au mieux pour que ce moment ait une portée éducative en marquant à la fois le temps de la sanction et l’arrêt d’un comportement problématique tout en servant de base à un nouveau départ.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans la circulaire de rentrée 2022 et dans la lettre aux enseignants de juin 2022, Monsieur Pap Ndiaye, ministre de l’Éducation nationale et de la jeunesse, place le bien-être des enfants à l’école comme l’un des quatre axes prioritaires des grandes directions stratégiques du ministère. Au cœur de la politique éducative il est aujourd’hui l’objet de nombreuses parutions et revient régulièrement dans les préoccupations des acteurs et des usagers de nos établissements scolaires. Nous vous proposons d’écouter six épisodes, travaillé en étroite collaboration avec Christophe Marsollier, docteur en sciences de l’éducation, inspecteur général de l’éducation, du sport et de la recherche, membre du collège Expertise Administrative et Éducative de l’ IGÉSR qui s’attacheront à répondre aux questions suivantes : quel lien entre bien-être et réussite scolaire ? Quelle corrélation entre le bien-être des élèves et celui des personnels ?  Dans ces épisodes, nos différents invités, chercheurs, Inspecteurs généraux de l’éducation nationale du sport et de la recherche, chef du bureau de la santé de l’action sociale de la direction générale de l’enseignement scolaire, personnels de direction, IA IPR vont traiter le sujet du bien-être en apportant des éléments de réflexions et des exemples d’actions pour vous accompagner dans votre pilotage d’établissement. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans la circulaire de rentrée 2022 et dans la lettre aux enseignants de juin 2022, Monsieur Pap Ndiaye, ministre de l’Éducation nationale et de la jeunesse, place le bien-être des enfants à l’école comme l’un des quatre axes prioritaires des grandes directions stratégiques du ministère. Au cœur de la politique éducative il est aujourd’hui l’objet de nombreuses parutions et revient régulièrement dans les préoccupations des acteurs et des usagers de nos établissements scolaires. Nous vous proposons d’écouter six épisodes, travaillé en étroite collaboration avec Christophe Marsollier, docteur en sciences de l’éducation, inspecteur général de l’éducation, du sport et de la recherche, membre du collège Expertise Administrative et Éducative de l’ IGÉSR qui s’attacheront à répondre aux questions suivantes : quel lien entre bien-être et réussite scolaire ? Quelle corrélation entre le bien-être des élèves et celui des personnels ?  Dans ces épisodes, nos différents invités, chercheurs, Inspecteurs généraux de l’éducation nationale du sport et de la recherche, chef du bureau de la santé de l’action sociale de la direction générale de l’enseignement scolaire, personnels de direction, IA IPR vont traiter le sujet du bien-être en apportant des éléments de réflexions et des exemples d’actions pour vous accompagner dans votre pilotage d’établissement. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans la circulaire de rentrée 2022 et dans la lettre aux enseignants de juin 2022, Monsieur Pap Ndiaye, ministre de l’Éducation nationale et de la jeunesse, place le bien-être des enfants à l’école comme l’un des quatre axes prioritaires des grandes directions stratégiques du ministère. Au cœur de la politique éducative il est aujourd’hui l’objet de nombreuses parutions et revient régulièrement dans les préoccupations des acteurs et des usagers de nos établissements scolaires. Nous vous proposons d’écouter six épisodes, travaillé en étroite collaboration avec Christophe Marsollier, docteur en sciences de l’éducation, inspecteur général de l’éducation, du sport et de la recherche, membre du collège Expertise Administrative et Éducative de l’ IGÉSR qui s’attacheront à répondre aux questions suivantes : quel lien entre bien-être et réussite scolaire ? Quelle corrélation entre le bien-être des élèves et celui des personnels ?  Dans ces épisodes, nos différents invités, chercheurs, Inspecteurs généraux de l’éducation nationale du sport et de la recherche, chef du bureau de la santé de l’action sociale de la direction générale de l’enseignement scolaire, personnels de direction, IA IPR vont traiter le sujet du bien-être en apportant des éléments de réflexions et des exemples d’actions pour vous accompagner dans votre pilotage d’établissement. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans la circulaire de rentrée 2022 et dans la lettre aux enseignants de juin 2022, Monsieur Pap Ndiaye, ministre de l’Éducation nationale et de la jeunesse, place le bien-être des enfants à l’école comme l’un des quatre axes prioritaires des grandes directions stratégiques du ministère. Au cœur de la politique éducative il est aujourd’hui l’objet de nombreuses parutions et revient régulièrement dans les préoccupations des acteurs et des usagers de nos établissements scolaires.  Nous vous proposons d’écouter six épisodes, travaillé en étroite collaboration avec Christophe Marsollier, docteur en sciences de l’éducation, inspecteur général de l’éducation, du sport et de la recherche, membre du collège Expertise Administrative et Éducative de l’ IGÉSR qui s’attacheront à répondre aux questions suivantes : quel lien entre bien-être et réussite scolaire ? Quelle corrélation entre le bien-être des élèves et celui des personnels ?   qui s’attacheront à répondre aux questions suivantes : quel lien entre bien-être et réussite scolaire ? Quelle corrélation entre le bien-être des élèves et celui des personnels ?  Dans ces épisodes, nos différents invités, chercheurs, Inspecteurs généraux de l’éducation nationale du sport et de la recherche, chef du bureau de la santé de l’action sociale de la direction générale de l’enseignement scolaire, personnels de direction, IA IPR vont traiter le sujet du bien-être en apportant des éléments de réflexions et des exemples d’actions pour vous accompagner dans votre pilotage d’établissement. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans la circulaire de rentrée 2022 et dans la lettre aux enseignants de juin 2022, Monsieur Pap Ndiaye, ministre de l’Éducation nationale et de la jeunesse, place le bien-être des enfants à l’école comme l’un des quatre axes prioritaires des grandes directions stratégiques du ministère. Au cœur de la politique éducative il est aujourd’hui l’objet de nombreuses parutions et revient régulièrement dans les préoccupations des acteurs et des usagers de nos établissements scolaires.  Nous vous proposons d’écouter six épisodes, travaillé en étroite collaboration avec Christophe Marsollier, docteur en sciences de l’éducation, inspecteur général de l’éducation, du sport et de la recherche, membre du collège Expertise Administrative et Éducative de l’ IGÉSR qui s’attacheront à répondre aux questions suivantes : quel lien entre bien-être et réussite scolaire ? Quelle corrélation entre le bien-être des élèves et celui des personnels ?   qui s’attacheront à répondre aux questions suivantes : quel lien entre bien-être et réussite scolaire ? Quelle corrélation entre le bien-être des élèves et celui des personnels ?  Dans ces épisodes, nos différents invités, chercheurs, Inspecteurs généraux de l’éducation nationale du sport et de la recherche, chef du bureau de la santé de l’action sociale de la direction générale de l’enseignement scolaire, personnels de direction, IA IPR vont traiter le sujet du bien-être en apportant des éléments de réflexions et des exemples d’actions pour vous accompagner dans votre pilotage d’établissement Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans la circulaire de rentrée 2022 et dans la lettre aux enseignants de juin 2022, Monsieur Pap Ndiaye, ministre de l’Éducation nationale et de la jeunesse, place le bien-être des enfants à l’école comme l’un des quatre axes prioritaires des grandes directions stratégiques du ministère. Au cœur de la politique éducative il est aujourd’hui l’objet de nombreuses parutions et revient régulièrement dans les préoccupations des acteurs et des usagers de nos établissements scolaires.  Nous vous proposons d’écouter six épisodes, travaillé en étroite collaboration avec Christophe Marsollier, docteur en sciences de l’éducation, inspecteur général de l’éducation, du sport et de la recherche, membre du collège Expertise Administrative et Éducative de l’ IGÉSR qui s’attacheront à répondre aux questions suivantes : quel lien entre bien-être et réussite scolaire ? Quelle corrélation entre le bien-être des élèves et celui des personnels ?   qui s’attacheront à répondre aux questions suivantes : quel lien entre bien-être et réussite scolaire ? Quelle corrélation entre le bien-être des élèves et celui des personnels ?  Dans ces épisodes, nos différents invités, chercheurs, Inspecteurs généraux de l’éducation nationale du sport et de la recherche, chef du bureau de la santé de l’action sociale de la direction générale de l’enseignement scolaire, personnels de direction, IA IPR vont traiter le sujet du bien-être en apportant des éléments de réflexions et des exemples d’actions pour vous accompagner dans votre pilotage d’établissement.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L’enquête PISA sur le bien-être des élèves à l’École  publié en 2018 énonçait dès son introduction que "l’école peut aider les élèves à améliorer leur résilience face à l’adversité, à tisser des liens avec ceux qui les entourent et à nourrir leurs ambitions pour l’avenir. En d’autres termes, la vie à l’école est cruciale pour le bien-être. Selon la définition retenue dans ce rapport, le bien-être des élèves renvoie aux qualités psychologiques, cognitives, sociales et physiques dont les élèves ont besoin pour vivre une vie heureuse et épanouissante."  Depuis très longtemps les études empiriques, les interventions scolaires et les entretiens avec des enfants d’âge scolaire ont permis d’identifier des caractéristiques communes aux établissements où les élèves sont les plus satisfaits (Aldridge et al., 2016 ; Comer et Ben-Avie, 1996 ; Gilman et Huebner, 2003 ; Suldo et al., 2013) : l’offre d’activités académiques engageantes ; l’ordre et la discipline ; l’implication des parents ; la bienveillance, le respect et la confiance parmi les élèves ; les bonnes relations entre élèves et enseignants (compétences et bonnes capacités relationnelles des enseignants) ; l’équité (quels que soient leur statut socio-économique et leur appartenance ethnique, garçons et filles sont traités sur un pied d’égalité par les membres du personnel de leur établissement et ont accès aux mêmes matériels, activités et possibilités). "De plus, la mise en place d’un dispositif permettant aux élèves d’exprimer leur point de vue offre aussi l’avantage de les amener à s’approprier leur établissement et à gagner en autonomie" (Mitra, 2003 ; Rudduck et Flutter, 2000).  L’enquête PISA précédemment mentionnée fait ainsi la préconisation suivante pour l’action publique : " À l’âge de 15 ans, de nombreux élèves sont très sensibles aux comportements injustes de leurs professeurs envers eux ; or cette injustice perçue peut affecter leur sentiment d’appartenance et leur engagement à l’école. Il pourrait être utile de mettre l’accent, dans les programmes de formation des enseignants, sur les compétences de communication, la capacité de gérer les problèmes comportementaux et les approches pédagogiques afin de les aider à établir des relations positives avec leurs élèves et à les soutenir. Les établissements d’enseignement peuvent également envisager de solliciter régulièrement l’avis des élèves sur la qualité du climat d’apprentissage et les relations qu’ils entretiennent à l’école."  Nous vous proposons, au cours de cette 3e série de podcasts, de nous intéresser à ces questions de punitions, de sanctions et de sentiment de  justice à l’École qui impactent directement l'impression de bien-être, de réussite scolaire et de confiance qui forgent le devenir des adultes en construction que sont les élèves.  Intervenants :  Claude Bisson-Vaivre, inspecteur général de l’éducation nationale honoraire et ancien médiateur de l’Éducation nationale ;  Patrick Rayou, professeur émérite en sciences de l’éducation à l’université Paris 8. Membre du Centre interdisciplinaire de recherche "Culture, éducation, formation, travail" ;  Benoit Galand, docteur en psychologie et professeur en sciences de l'éducation à l'université catholique de Louvain (UCL). Membre du Groupe Interdisciplinaire de Recherche sur la Socialisation, l'Éducation et la Formation (GIRSEF) et membre associé du Groupe de Recherche sur les Environnements Scolaires (GRES, Canada).     Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Comment faire des punitions et sanctions un outil de construction de la citoyenneté des élèves ? L’enquête PISA sur le bien-être des élèves à l’École  publié en 2018 énonçait dès son introduction que "l’école peut aider les élèves à améliorer leur résilience face à l’adversité, à tisser des liens avec ceux qui les entourent et à nourrir leurs ambitions pour l’avenir. En d’autres termes, la vie à l’école est cruciale pour le bien-être. Selon la définition retenue dans ce rapport, le bien-être des élèves renvoie aux qualités psychologiques, cognitives, sociales et physiques dont les élèves ont besoin pour vivre une vie heureuse et épanouissante."  Depuis très longtemps les études empiriques, les interventions scolaires et les entretiens avec des enfants d’âge scolaire ont permis d’identifier des caractéristiques communes aux établissements où les élèves sont les plus satisfaits (Aldridge et al., 2016 ; Comer et Ben-Avie, 1996 ; Gilman et Huebner, 2003 ; Suldo et al., 2013) : l’offre d’activités académiques engageantes ; l’ordre et la discipline ; l’implication des parents ; la bienveillance, le respect et la confiance parmi les élèves ; les bonnes relations entre élèves et enseignants (compétences et bonnes capacités relationnelles des enseignants) ; l’équité (quels que soient leur statut socio-économique et leur appartenance ethnique, garçons et filles sont traités sur un pied d’égalité par les membres du personnel de leur établissement et ont accès aux mêmes matériels, activités et possibilités). "De plus, la mise en place d’un dispositif permettant aux élèves d’exprimer leur point de vue offre aussi l’avantage de les amener à s’approprier leur établissement et à gagner en autonomie" (Mitra, 2003 ; Rudduck et Flutter, 2000).  L’enquête PISA précédemment mentionnée fait ainsi la préconisation suivante pour l’action publique : " À l’âge de 15 ans, de nombreux élèves sont très sensibles aux comportements injustes de leurs professeurs envers eux ; or cette injustice perçue peut affecter leur sentiment d’appartenance et leur engagement à l’école. Il pourrait être utile de mettre l’accent, dans les programmes de formation des enseignants, sur les compétences de communication, la capacité de gérer les problèmes comportementaux et les approches pédagogiques afin de les aider à établir des relations positives avec leurs élèves et à les soutenir. Les établissements d’enseignement peuvent également envisager de solliciter régulièrement l’avis des élèves sur la qualité du climat d’apprentissage et les relations qu’ils entretiennent à l’école."  Nous vous proposons, au cours de cette 3e série de podcasts, de nous intéresser à ces questions de punitions, de sanctions et de sentiment de  justice à l’École qui impactent directement l'impression de bien-être, de réussite scolaire et de confiance qui forgent le devenir des adultes en construction que sont les élèves.  Intervenants :  Claude Bisson-Vaivre, inspecteur général de l’éducation nationale honoraire et ancien médiateur de l’Éducation nationale ;  Patrick Rayou, professeur émérite en sciences de l’éducation à l’université Paris 8. Membre du Centre interdisciplinaire de recherche "Culture, éducation, formation, travail" ;  Benoit Galand, docteur en psychologie et professeur en sciences de l'éducation à l'université catholique de Louvain (UCL). Membre du Groupe Interdisciplinaire de Recherche sur la Socialisation, l'Éducation et la Formation (GIRSEF) et membre associé du Groupe de Recherche sur les Environnements Scolaires (GRES, Canada).    
L’enquête PISA sur le bien-être des élèves à l’École  publié en 2018 énonçait dès son introduction que "l’école peut aider les élèves à améliorer leur résilience face à l’adversité, à tisser des liens avec ceux qui les entourent et à nourrir leurs ambitions pour l’avenir. En d’autres termes, la vie à l’école est cruciale pour le bien-être. Selon la définition retenue dans ce rapport, le bien-être des élèves renvoie aux qualités psychologiques, cognitives, sociales et physiques dont les élèves ont besoin pour vivre une vie heureuse et épanouissante."  Depuis très longtemps les études empiriques, les interventions scolaires et les entretiens avec des enfants d’âge scolaire ont permis d’identifier des caractéristiques communes aux établissements où les élèves sont les plus satisfaits (Aldridge et al., 2016 ; Comer et Ben-Avie, 1996 ; Gilman et Huebner, 2003 ; Suldo et al., 2013) : l’offre d’activités académiques engageantes ; l’ordre et la discipline ; l’implication des parents ; la bienveillance, le respect et la confiance parmi les élèves ; les bonnes relations entre élèves et enseignants (compétences et bonnes capacités relationnelles des enseignants) ; l’équité (quels que soient leur statut socio-économique et leur appartenance ethnique, garçons et filles sont traités sur un pied d’égalité par les membres du personnel de leur établissement et ont accès aux mêmes matériels, activités et possibilités). "De plus, la mise en place d’un dispositif permettant aux élèves d’exprimer leur point de vue offre aussi l’avantage de les amener à s’approprier leur établissement et à gagner en autonomie" (Mitra, 2003 ; Rudduck et Flutter, 2000).  L’enquête PISA précédemment mentionnée fait ainsi la préconisation suivante pour l’action publique : " À l’âge de 15 ans, de nombreux élèves sont très sensibles aux comportements injustes de leurs professeurs envers eux ; or cette injustice perçue peut affecter leur sentiment d’appartenance et leur engagement à l’école. Il pourrait être utile de mettre l’accent, dans les programmes de formation des enseignants, sur les compétences de communication, la capacité de gérer les problèmes comportementaux et les approches pédagogiques afin de les aider à établir des relations positives avec leurs élèves et à les soutenir. Les établissements d’enseignement peuvent également envisager de solliciter régulièrement l’avis des élèves sur la qualité du climat d’apprentissage et les relations qu’ils entretiennent à l’école."  Nous vous proposons, au cours de cette 3e série de podcasts, de nous intéresser à ces questions de punitions, de sanctions et de sentiment de  justice à l’École qui impactent directement l'impression de bien-être, de réussite scolaire et de confiance qui forgent le devenir des adultes en construction que sont les élèves.  Intervenants :  Claude Bisson-Vaivre, inspecteur général de l’éducation nationale honoraire et ancien médiateur de l’Éducation nationale ;  Patrick Rayou, professeur émérite en sciences de l’éducation à l’université Paris 8. Membre du Centre interdisciplinaire de recherche "Culture, éducation, formation, travail" ;  Benoit Galand, docteur en psychologie et professeur en sciences de l'éducation à l'université catholique de Louvain (UCL). Membre du Groupe Interdisciplinaire de Recherche sur la Socialisation, l'Éducation et la Formation (GIRSEF) et membre associé du Groupe de Recherche sur les Environnements Scolaires (GRES, Canada).    Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L’enquête PISA sur le bien-être des élèves à l’École  publié en 2018 énonçait dès son introduction que "l’école peut aider les élèves à améliorer leur résilience face à l’adversité, à tisser des liens avec ceux qui les entourent et à nourrir leurs ambitions pour l’avenir. En d’autres termes, la vie à l’école est cruciale pour le bien-être. Selon la définition retenue dans ce rapport, le bien-être des élèves renvoie aux qualités psychologiques, cognitives, sociales et physiques dont les élèves ont besoin pour vivre une vie heureuse et épanouissante."  Depuis très longtemps les études empiriques, les interventions scolaires et les entretiens avec des enfants d’âge scolaire ont permis d’identifier des caractéristiques communes aux établissements où les élèves sont les plus satisfaits (Aldridge et al., 2016 ; Comer et Ben-Avie, 1996 ; Gilman et Huebner, 2003 ; Suldo et al., 2013) : l’offre d’activités académiques engageantes ; l’ordre et la discipline ; l’implication des parents ; la bienveillance, le respect et la confiance parmi les élèves ; les bonnes relations entre élèves et enseignants (compétences et bonnes capacités relationnelles des enseignants) ; l’équité (quels que soient leur statut socio-économique et leur appartenance ethnique, garçons et filles sont traités sur un pied d’égalité par les membres du personnel de leur établissement et ont accès aux mêmes matériels, activités et possibilités). "De plus, la mise en place d’un dispositif permettant aux élèves d’exprimer leur point de vue offre aussi l’avantage de les amener à s’approprier leur établissement et à gagner en autonomie" (Mitra, 2003 ; Rudduck et Flutter, 2000).  L’enquête PISA précédemment mentionnée fait ainsi la préconisation suivante pour l’action publique : " À l’âge de 15 ans, de nombreux élèves sont très sensibles aux comportements injustes de leurs professeurs envers eux ; or cette injustice perçue peut affecter leur sentiment d’appartenance et leur engagement à l’école. Il pourrait être utile de mettre l’accent, dans les programmes de formation des enseignants, sur les compétences de communication, la capacité de gérer les problèmes comportementaux et les approches pédagogiques afin de les aider à établir des relations positives avec leurs élèves et à les soutenir. Les établissements d’enseignement peuvent également envisager de solliciter régulièrement l’avis des élèves sur la qualité du climat d’apprentissage et les relations qu’ils entretiennent à l’école."  Nous vous proposons, au cours de cette 3e série de podcasts, de nous intéresser à ces questions de punitions, de sanctions et de sentiment de  justice à l’École qui impactent directement l'impression de bien-être, de réussite scolaire et de confiance qui forgent le devenir des adultes en construction que sont les élèves.  Intervenants :  Claude Bisson-Vaivre, inspecteur général de l’éducation nationale honoraire et ancien médiateur de l’Éducation nationale ;  Patrick Rayou, professeur émérite en sciences de l’éducation à l’université Paris 8. Membre du Centre interdisciplinaire de recherche "Culture, éducation, formation, travail" ;  Benoit Galand, docteur en psychologie et professeur en sciences de l'éducation à l'université catholique de Louvain (UCL). Membre du Groupe Interdisciplinaire de Recherche sur la Socialisation, l'Éducation et la Formation (GIRSEF) et membre associé du Groupe de Recherche sur les Environnements Scolaires (GRES, Canada).  Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L’enquête PISA sur le bien-être des élèves à l’École  publié en 2018 énonçait dès son introduction que "l’école peut aider les élèves à améliorer leur résilience face à l’adversité, à tisser des liens avec ceux qui les entourent et à nourrir leurs ambitions pour l’avenir. En d’autres termes, la vie à l’école est cruciale pour le bien-être. Selon la définition retenue dans ce rapport, le bien-être des élèves renvoie aux qualités psychologiques, cognitives, sociales et physiques dont les élèves ont besoin pour vivre une vie heureuse et épanouissante."  Depuis très longtemps les études empiriques, les interventions scolaires et les entretiens avec des enfants d’âge scolaire ont permis d’identifier des caractéristiques communes aux établissements où les élèves sont les plus satisfaits (Aldridge et al., 2016 ; Comer et Ben-Avie, 1996 ; Gilman et Huebner, 2003 ; Suldo et al., 2013) : l’offre d’activités académiques engageantes ; l’ordre et la discipline ; l’implication des parents ; la bienveillance, le respect et la confiance parmi les élèves ; les bonnes relations entre élèves et enseignants (compétences et bonnes capacités relationnelles des enseignants) ; l’équité (quels que soient leur statut socio-économique et leur appartenance ethnique, garçons et filles sont traités sur un pied d’égalité par les membres du personnel de leur établissement et ont accès aux mêmes matériels, activités et possibilités). "De plus, la mise en place d’un dispositif permettant aux élèves d’exprimer leur point de vue offre aussi l’avantage de les amener à s’approprier leur établissement et à gagner en autonomie" (Mitra, 2003 ; Rudduck et Flutter, 2000).  L’enquête PISA précédemment mentionnée fait ainsi la préconisation suivante pour l’action publique : " À l’âge de 15 ans, de nombreux élèves sont très sensibles aux comportements injustes de leurs professeurs envers eux ; or cette injustice perçue peut affecter leur sentiment d’appartenance et leur engagement à l’école. Il pourrait être utile de mettre l’accent, dans les programmes de formation des enseignants, sur les compétences de communication, la capacité de gérer les problèmes comportementaux et les approches pédagogiques afin de les aider à établir des relations positives avec leurs élèves et à les soutenir. Les établissements d’enseignement peuvent également envisager de solliciter régulièrement l’avis des élèves sur la qualité du climat d’apprentissage et les relations qu’ils entretiennent à l’école."  Nous vous proposons, au cours de cette 3e série de podcasts, de nous intéresser à ces questions de punitions, de sanctions et de sentiment de  justice à l’École qui impactent directement l'impression de bien-être, de réussite scolaire et de confiance qui forgent le devenir des adultes en construction que sont les élèves.  Intervenants :  Claude Bisson-Vaivre, inspecteur général de l’éducation nationale honoraire et ancien médiateur de l’Éducation nationale ;  Patrick Rayou, professeur émérite en sciences de l’éducation à l’université Paris 8. Membre du Centre interdisciplinaire de recherche "Culture, éducation, formation, travail" ;  Benoit Galand, docteur en psychologie et professeur en sciences de l'éducation à l'université catholique de Louvain (UCL). Membre du Groupe Interdisciplinaire de Recherche sur la Socialisation, l'Éducation et la Formation (GIRSEF) et membre associé du Groupe de Recherche sur les Environnements Scolaires (GRES, Canada).  Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour de nombreux professionnels du monde éducatif, la réussite scolaire est souvent résentée comme le résultat automatique d’un effort de travail personnel. A l'inverse, en cas d'échec scolaire ou de difficultés, il s'agit de l'explication la plus répandue. L'effort de travail personnel est également le conseil le plus prodigué aux élèves qui sont à la peine avec les exigences scolaires alors que paradoxalement, nous faisons certainement face à la tâche la plus difficile qui puisse être demandée tant elle est chargée d’attentes implicites. Nous en retiendrons quatre.  La première est d’abord d’ordre matériel. En formulant le "Doit travailler davantage" : a-t-on vérifié que les conditions matérielles et d’équipement étaient présentes pour que l’élève effectue ce qui lui est demandé ?  La deuxième est certainement d’ordre conceptuel. En stipulant "Manque de travail ou travail insuffisant" : a-t-on clairement dit à l’élève ce qu’il n’avait pas fait afin qu’il corrige ses manquements ?  La troisième est ensuite de savoir ce qui pourrait susciter la motivation ou l’envie. Il ne suffit certainement pas de dire à un élève "Tu dois travailler" pour qu’il comprenne les raisons qui vont le conduire à faire ou apprendre des choses dont il ne perçoit que très vaguement l’utilité.  La quatrième est liée à l’autonomie. À quel moment a-t-on vérifié que l’élève avait acquis la faculté de travailler, si possible bien, seul ?D’ailleurs n’est-ce pas là l’objectif ultime de la formation des élèves  : qu’ils soient en mesure de faire seuls ? Comment et quand leur apprend-on cette compétence ? Philippe Meirieu  fait de ce dernier point l’élément central du travail personnel de l’élève qu’il définit comme un "ensemble de processus mobilisés de façon  autonome et personnelle par l’élève pour s’approprier les objets d’enseignement (connaissances et compétences)". Il ajoute qu’"il ne s’agit pas de former des individus qui n’aient plus besoin d’aide mais de former des élèves qui, progressivement, peuvent décider tout seul de l’aide dont ils ont besoin". Le discours, couramment admis et répandu, qui lie l’idée d’un équivalent quantitatif entre un temps consacré aux activités studieuses et les résultats scolaires, mérite, à minima, d’être questionné. "Travail personnel et réussite de l’élève" : voici le nouveau thème traité tout au long des épisodes que constituent cette série de podcasts.  Intervenants :  Claude Bisson-Vaivre, inspecteur général de l’éducation nationale honoraire et ancien médiateur de l’éducation nationale ;  Patrick Rayou, professeur émérite en sciences de l’éducation à l’Université Paris 8. Membre du Centre interdisciplinaire de recherche "Culture, éducation, formation, travail" ;  Benoit Galand, docteur en psychologie et professeur en sciences de l'éducation à l'université catholique de Louvain (UCL). Membre du Groupe Interdisciplinaire de Recherche sur la Socialisation, l'Éducation et la Formation (GIRSEF) et membre associé du Groupe de Recherche sur les Environnements Scolaires (GRES, Canada).    Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour de nombreux professionnels du monde éducatif, la réussite scolaire est souvent résentée comme le résultat automatique d’un effort de travail personnel. A l'inverse, en cas d'échec scolaire ou de difficultés, il s'agit de l'explication la plus répandue. L'effort de travail personnel est également le conseil le plus prodigué aux élèves qui sont à la peine avec les exigences scolaires alors que paradoxalement, nous faisons certainement face à la tâche la plus difficile qui puisse être demandée tant elle est chargée d’attentes implicites. Nous en retiendrons quatre.  La première est d’abord d’ordre matériel. En formulant le "Doit travailler davantage" : a-t-on vérifié que les conditions matérielles et d’équipement étaient présentes pour que l’élève effectue ce qui lui est demandé ?  La deuxième est certainement d’ordre conceptuel. En stipulant "Manque de travail ou travail insuffisant" : a-t-on clairement dit à l’élève ce qu’il n’avait pas fait afin qu’il corrige ses manquements ?  La troisième est ensuite de savoir ce qui pourrait susciter la motivation ou l’envie. Il ne suffit certainement pas de dire à un élève "Tu dois travailler" pour qu’il comprenne les raisons qui vont le conduire à faire ou apprendre des choses dont il ne perçoit que très vaguement l’utilité.  La quatrième est liée à l’autonomie. À quel moment a-t-on vérifié que l’élève avait acquis la faculté de travailler, si possible bien, seul ?D’ailleurs n’est-ce pas là l’objectif ultime de la formation des élèves  : qu’ils soient en mesure de faire seuls ? Comment et quand leur apprend-on cette compétence ? Philippe Meirieu  fait de ce dernier point l’élément central du travail personnel de l’élève qu’il définit comme un "ensemble de processus mobilisés de façon  autonome et personnelle par l’élève pour s’approprier les objets d’enseignement (connaissances et compétences)". Il ajoute qu’"il ne s’agit pas de former des individus qui n’aient plus besoin d’aide mais de former des élèves qui, progressivement, peuvent décider tout seul de l’aide dont ils ont besoin". Le discours, couramment admis et répandu, qui lie l’idée d’un équivalent quantitatif entre un temps consacré aux activités studieuses et les résultats scolaires, mérite, à minima, d’être questionné. "Travail personnel et réussite de l’élève" : voici le nouveau thème traité tout au long des épisodes que constituent cette série de podcasts.  Intervenants :  Claude Bisson-Vaivre, inspecteur général de l’éducation nationale honoraire et ancien médiateur de l’éducation nationale ;  Patrick Rayou, professeur émérite en sciences de l’éducation à l’Université Paris 8. Membre du Centre interdisciplinaire de recherche "Culture, éducation, formation, travail" ;  Benoit Galand, docteur en psychologie et professeur en sciences de l'éducation à l'université catholique de Louvain (UCL). Membre du Groupe Interdisciplinaire de Recherche sur la Socialisation, l'Éducation et la Formation (GIRSEF) et membre associé du Groupe de Recherche sur les Environnements Scolaires (GRES, Canada).    Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour de nombreux professionnels du monde éducatif, la réussite scolaire est souvent résentée comme le résultat automatique d’un effort de travail personnel. A l'inverse, en cas d'échec scolaire ou de difficultés, il s'agit de l'explication la plus répandue. L'effort de travail personnel est également le conseil le plus prodigué aux élèves qui sont à la peine avec les exigences scolaires alors que paradoxalement, nous faisons certainement face à la tâche la plus difficile qui puisse être demandée tant elle est chargée d’attentes implicites. Nous en retiendrons quatre.  La première est d’abord d’ordre matériel. En formulant le "Doit travailler davantage" : a-t-on vérifié que les conditions matérielles et d’équipement étaient présentes pour que l’élève effectue ce qui lui est demandé ?  La deuxième est certainement d’ordre conceptuel. En stipulant "Manque de travail ou travail insuffisant" : a-t-on clairement dit à l’élève ce qu’il n’avait pas fait afin qu’il corrige ses manquements ?  La troisième est ensuite de savoir ce qui pourrait susciter la motivation ou l’envie. Il ne suffit certainement pas de dire à un élève "Tu dois travailler" pour qu’il comprenne les raisons qui vont le conduire à faire ou apprendre des choses dont il ne perçoit que très vaguement l’utilité.  La quatrième est liée à l’autonomie. À quel moment a-t-on vérifié que l’élève avait acquis la faculté de travailler, si possible bien, seul ?D’ailleurs n’est-ce pas là l’objectif ultime de la formation des élèves  : qu’ils soient en mesure de faire seuls ? Comment et quand leur apprend-on cette compétence ? Philippe Meirieu  fait de ce dernier point l’élément central du travail personnel de l’élève qu’il définit comme un "ensemble de processus mobilisés de façon  autonome et personnelle par l’élève pour s’approprier les objets d’enseignement (connaissances et compétences)". Il ajoute qu’"il ne s’agit pas de former des individus qui n’aient plus besoin d’aide mais de former des élèves qui, progressivement, peuvent décider tout seul de l’aide dont ils ont besoin". Le discours, couramment admis et répandu, qui lie l’idée d’un équivalent quantitatif entre un temps consacré aux activités studieuses et les résultats scolaires, mérite, à minima, d’être questionné. "Travail personnel et réussite de l’élève" : voici le nouveau thème traité tout au long des épisodes que constituent cette série de podcasts.  Intervenants :  Claude Bisson-Vaivre, inspecteur général de l’éducation nationale honoraire et ancien médiateur de l’éducation nationale ;  Patrick Rayou, professeur émérite en sciences de l’éducation à l’Université Paris 8. Membre du Centre interdisciplinaire de recherche "Culture, éducation, formation, travail" ;  Benoit Galand, docteur en psychologie et professeur en sciences de l'éducation à l'université catholique de Louvain (UCL). Membre du Groupe Interdisciplinaire de Recherche sur la Socialisation, l'Éducation et la Formation (GIRSEF) et membre associé du Groupe de Recherche sur les Environnements Scolaires (GRES, Canada).    Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour de nombreux professionnels du monde éducatif, la réussite scolaire est souvent résentée comme le résultat automatique d’un effort de travail personnel. A l'inverse, en cas d'échec scolaire ou de difficultés, il s'agit de l'explication la plus répandue. L'effort de travail personnel est également le conseil le plus prodigué aux élèves qui sont à la peine avec les exigences scolaires alors que paradoxalement, nous faisons certainement face à la tâche la plus difficile qui puisse être demandée tant elle est chargée d’attentes implicites. Nous en retiendrons quatre.  La première est d’abord d’ordre matériel. En formulant le "Doit travailler davantage" : a-t-on vérifié que les conditions matérielles et d’équipement étaient présentes pour que l’élève effectue ce qui lui est demandé ?  La deuxième est certainement d’ordre conceptuel. En stipulant "Manque de travail ou travail insuffisant" : a-t-on clairement dit à l’élève ce qu’il n’avait pas fait afin qu’il corrige ses manquements ?  La troisième est ensuite de savoir ce qui pourrait susciter la motivation ou l’envie. Il ne suffit certainement pas de dire à un élève "Tu dois travailler" pour qu’il comprenne les raisons qui vont le conduire à faire ou apprendre des choses dont il ne perçoit que très vaguement l’utilité.  La quatrième est liée à l’autonomie. À quel moment a-t-on vérifié que l’élève avait acquis la faculté de travailler, si possible bien, seul ?D’ailleurs n’est-ce pas là l’objectif ultime de la formation des élèves  : qu’ils soient en mesure de faire seuls ? Comment et quand leur apprend-on cette compétence ? Philippe Meirieu  fait de ce dernier point l’élément central du travail personnel de l’élève qu’il définit comme un "ensemble de processus mobilisés de façon  autonome et personnelle par l’élève pour s’approprier les objets d’enseignement (connaissances et compétences)". Il ajoute qu’"il ne s’agit pas de former des individus qui n’aient plus besoin d’aide mais de former des élèves qui, progressivement, peuvent décider tout seul de l’aide dont ils ont besoin". Le discours, couramment admis et répandu, qui lie l’idée d’un équivalent quantitatif entre un temps consacré aux activités studieuses et les résultats scolaires, mérite, à minima, d’être questionné. "Travail personnel et réussite de l’élève" : voici le nouveau thème traité tout au long des épisodes que constituent cette série de podcasts.  Intervenants :  Claude Bisson-Vaivre, inspecteur général de l’éducation nationale honoraire et ancien médiateur de l’éducation nationale ;  Patrick Rayou, professeur émérite en sciences de l’éducation à l’Université Paris 8. Membre du Centre interdisciplinaire de recherche "Culture, éducation, formation, travail" ;  Benoit Galand, docteur en psychologie et professeur en sciences de l'éducation à l'université catholique de Louvain (UCL). Membre du Groupe Interdisciplinaire de Recherche sur la Socialisation, l'Éducation et la Formation (GIRSEF) et membre associé du Groupe de Recherche sur les Environnements Scolaires (GRES, Canada).   Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour de nombreux professionnels du monde éducatif, la réussite scolaire est souvent résentée comme le résultat automatique d’un effort de travail personnel. A l'inverse, en cas d'échec scolaire ou de difficultés, il s'agit de l'explication la plus répandue. L'effort de travail personnel est également le conseil le plus prodigué aux élèves qui sont à la peine avec les exigences scolaires alors que paradoxalement, nous faisons certainement face à la tâche la plus difficile qui puisse être demandée tant elle est chargée d’attentes implicites. Nous en retiendrons quatre.  La première est d’abord d’ordre matériel. En formulant le "Doit travailler davantage" : a-t-on vérifié que les conditions matérielles et d’équipement étaient présentes pour que l’élève effectue ce qui lui est demandé ?  La deuxième est certainement d’ordre conceptuel. En stipulant "Manque de travail ou travail insuffisant" : a-t-on clairement dit à l’élève ce qu’il n’avait pas fait afin qu’il corrige ses manquements ?  La troisième est ensuite de savoir ce qui pourrait susciter la motivation ou l’envie. Il ne suffit certainement pas de dire à un élève "Tu dois travailler" pour qu’il comprenne les raisons qui vont le conduire à faire ou apprendre des choses dont il ne perçoit que très vaguement l’utilité.  La quatrième est liée à l’autonomie. À quel moment a-t-on vérifié que l’élève avait acquis la faculté de travailler, si possible bien, seul ?D’ailleurs n’est-ce pas là l’objectif ultime de la formation des élèves  : qu’ils soient en mesure de faire seuls ? Comment et quand leur apprend-on cette compétence ? Philippe Meirieu  fait de ce dernier point l’élément central du travail personnel de l’élève qu’il définit comme un "ensemble de processus mobilisés de façon  autonome et personnelle par l’élève pour s’approprier les objets d’enseignement (connaissances et compétences)". Il ajoute qu’"il ne s’agit pas de former des individus qui n’aient plus besoin d’aide mais de former des élèves qui, progressivement, peuvent décider tout seul de l’aide dont ils ont besoin". Le discours, couramment admis et répandu, qui lie l’idée d’un équivalent quantitatif entre un temps consacré aux activités studieuses et les résultats scolaires, mérite, à minima, d’être questionné. "Travail personnel et réussite de l’élève" : voici le nouveau thème traité tout au long des épisodes que constituent cette série de podcasts.  Intervenants :  Claude Bisson-Vaivre, inspecteur général de l’éducation nationale honoraire et ancien médiateur de l’éducation nationale ;  Patrick Rayou, professeur émérite en sciences de l’éducation à l’Université Paris 8. Membre du Centre interdisciplinaire de recherche "Culture, éducation, formation, travail" ;  Benoit Galand, docteur en psychologie et professeur en sciences de l'éducation à l'université catholique de Louvain (UCL). Membre du Groupe Interdisciplinaire de Recherche sur la Socialisation, l'Éducation et la Formation (GIRSEF) et membre associé du Groupe de Recherche sur les Environnements Scolaires (GRES, Canada).  Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L’article  L111-1 du code l’éducation énonce très clairement que la mixité sociale est un des objectifs du service public d’éducation. Malgré cet objectif ancien, fondateur même du modèle scolaire à la française, et régulièrement réaffirmé les constats sont sans appel. Ils font état d’une tendance persistante à la ségrégation de notre système scolaire.   En témoigne la récente étude publiée par la direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP) :  alors que la proportion de collégiens enfants d’ouvriers ou d’inactifs (milieu éfavorisé) est en moyenne de 37,4 %, elle est supérieure à 61,0 % dans un dixième des collèges les plus défavorisés et  inférieure à 14,6 % dans un dixième des collèges les plus favorisés ;  a contrario, la proportion d’enfants d’enseignants, de cadres supérieurs, de chefs d’entreprise de 10 salariés ou plus ou dont le représentant exerce une profession libérale (milieu très favorisé) qui est de 23,9 % sur l’ensemble des collégiens, est inférieure à 6,6 %, dans 10% des collèges alors qu’elle dépasse 44,6 % dans un dixième des collèges les plus favorisés. Or cette absence de mixité sociale entre établissements mais aussi entre les élèves d’un même établissement est à l’origine de nombreuses difficultés : Inégalité de réussite scolaire pour les élèves et reproduction des inégalité sociales ; difficultés d’insertion économique ; baisse de l’efficacité générale du service public d’éducation ; menace pour le pacte républicain. Ainsi, l’enquête PISA de 2019 place notre pays parmi les plus inégalitaires de l’OCDE. "Les élèves français de milieux sociaux économiques défavorisés sont cinq fois plus nombreux que ceux des milieux favorisés à ne pas atteindre le niveau minimal de lecture. C'est un des scores les plus élevés de l'OCDE". Cette enquête révèle aussi qu’au-delà de l’origine familiale, c’est la composition sociale de l’établissement fréquenté qui serait l’élément déterminant pour la réussite scolaire. La mixité entraîne de la performance en favorisant l’équité. "Si l’on prend en compte les acquis scolaires de toute une classe d’âge, ce sont les classes hétérogènes qui s’avèrent les plus “productives”, maximisant les progrès des plus faibles sans obérer proportionnellement les progrès des plus forts, ce qui conduit donc à un meilleur résultat d’ensemble." (Marie Duru-Bellat, 2003). Un élève issu d'une famille défavorisée, scolarisé dans une école majoritairement fréquentée par des enfants issus de familles aisées, réussira mieux à l'école sans dommage pour ses camarades.  Dans ce constat possible d’un "gagnant/gagnant" qui pourrait faire consensus et qui peine à s’imposer, il apparaît légitime de questionner les liens entre mixité et réussite scolaire, voire égalité des chances et de s'interroger sur les leviers et les freins à la mixité.  Intervenants :  Youssef Souidi, doctorant à l’école d’économie de Paris  Asma Benhenda, chargée de recherche à l’ University College London  Olivier Monso, chargé d’études à la Direction de l'évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP), membre de Sciences-Po-CRIS et LIEPP.    Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L’article  L111-1 du code l’éducation énonce très clairement que la mixité sociale est un des objectifs du service public d’éducation. Malgré cet objectif ancien, fondateur même du modèle scolaire à la française, et régulièrement réaffirmé les constats sont sans appel. Ils font état d’une tendance persistante à la ségrégation de notre système scolaire.   En témoigne la récente étude publiée par la direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP) :  alors que la proportion de collégiens enfants d’ouvriers ou d’inactifs (milieu éfavorisé) est en moyenne de 37,4 %, elle est supérieure à 61,0 % dans un dixième des collèges les plus défavorisés et  inférieure à 14,6 % dans un dixième des collèges les plus favorisés ;  a contrario, la proportion d’enfants d’enseignants, de cadres supérieurs, de chefs d’entreprise de 10 salariés ou plus ou dont le représentant exerce une profession libérale (milieu très favorisé) qui est de 23,9 % sur l’ensemble des collégiens, est inférieure à 6,6 %, dans 10% des collèges alors qu’elle dépasse 44,6 % dans un dixième des collèges les plus favorisés. Or cette absence de mixité sociale entre établissements mais aussi entre les élèves d’un même établissement est à l’origine de nombreuses difficultés : Inégalité de réussite scolaire pour les élèves et reproduction des inégalité sociales ; difficultés d’insertion économique ; baisse de l’efficacité générale du service public d’éducation ; menace pour le pacte républicain. Ainsi, l’enquête PISA de 2019 place notre pays parmi les plus inégalitaires de l’OCDE. "Les élèves français de milieux sociaux économiques défavorisés sont cinq fois plus nombreux que ceux des milieux favorisés à ne pas atteindre le niveau minimal de lecture. C'est un des scores les plus élevés de l'OCDE". Cette enquête révèle aussi qu’au-delà de l’origine familiale, c’est la composition sociale de l’établissement fréquenté qui serait l’élément déterminant pour la réussite scolaire. La mixité entraîne de la performance en favorisant l’équité. "Si l’on prend en compte les acquis scolaires de toute une classe d’âge, ce sont les classes hétérogènes qui s’avèrent les plus “productives”, maximisant les progrès des plus faibles sans obérer proportionnellement les progrès des plus forts, ce qui conduit donc à un meilleur résultat d’ensemble." (Marie Duru-Bellat, 2003). Un élève issu d'une famille défavorisée, scolarisé dans une école majoritairement fréquentée par des enfants issus de familles aisées, réussira mieux à l'école sans dommage pour ses camarades.  Dans ce constat possible d’un "gagnant/gagnant" qui pourrait faire consensus et qui peine à s’imposer, il apparaît légitime de questionner les liens entre mixité et réussite scolaire, voire égalité des chances et de s'interroger sur les leviers et les freins à la mixité.  Intervenante :  Marie Duru-Bellat, professeur de sociologie à Sciences-Po Paris  Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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