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Au périscope
Author: Institut des hautes études de l'éducation et de la formation
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© Institut des hautes études de l'éducation et de la formation
Description
Au Périscope est une série de ressources audiovisuelles d’une heure chacune, produites dans les conditions du direct avec la présence en plateau in situ de quatre intervenants. Chaque émission propose de mettre en lumière une thématique partagée au quotidien par les personnels d'encadrement de l'éducation nationale et de l'enseignement supérieur. Des prises de parole dynamiques, sur le ton d’une conversation spontanée et homogène, avec des échanges d’intervenants apportant une vision à 360° de la problématique choisie avec des regards institutionnel, scientifique et d’acteurs de terrain.
Lorsque la thématique s’y prête, une nouvelle chronique juridique enregistrée par un expert vous apporte un éclairage.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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56 Episodes
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Pour renforcer la réflexion sur l’autonomie et la responsabilité des cadres dans l’éducation nationale, l’IH2EF organise une émission dédiée à ces deux piliers fondamentaux du système éducatif.Cette émission vise à mettre en lumière le potentiel transformateur de ces notions et de comprendre comment elles peuvent servir de catalyseurs pour un système éducatif plus juste, efficace et efficient.Les notions d’autonomie et de responsabilité seront définies à travers une approche historique et philosophique. L'émission abordera la manière dont l'autonomie et la responsabilité s'articulent aux différents échelons de décision, tout en mettant en lumière les tensions et les complémentarités entre les cadres réglementaires et les marges d'initiative locale. Les intervenants évoqueront également les concepts de prescription et d'appropriation en soulignant ainsi le double mouvement entre horizontalité et verticalité.Les participants partageront leurs retours d’expérience, en insistant sur la transférabilité des pratiques entre différents établissements. L'accent sera mis sur les leviers activables par les encadrants dans une prise de décision éclairée, respectueuse à la fois des libertés pédagogiques et des exigences institutionnelles.Lors de cette émission, nos intervenants ont répondu aux questions suivantes :comment les encadrants peuvent-ils se saisir de leurs marges d’autonomie pour encourager l'innovation tout en respectant les cadres nationaux ?Quelles stratégies permettent aux cadres d'assurer un équilibre entre liberté pédagogique et responsabilité institutionnelle ?Comment concilier une évaluation formative et bienveillante des personnels avec les objectifs de performance collective ?Intervenants :Frédérique Weixler, IGESRRémi Bonasio, maître de conférences en sciences de l’éducation (université de Toulouse 2)Sandra Bénard, proviseure du lycée George Sand (académie de Créteil)Hassan Sidri, IEN ET/EG (académie de Versailles)Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le cyberharcèlement est une forme de violence qui touche de plus en plus d'élèves et de personnels dans l'Éducation nationale et il n’épargne pas non plus les familles. Face à ce phénomène, la politique nationale de lutte contre le harcèlement s’appuie sur une approche humaine et collective, où la prévention et l'accompagnement jouent un rôle clé. Les parents sont des partenaires indispensables dans cette lutte. Leur implication dans l’éducation au numérique est primordiale pour que les jeunes adoptent des comportements responsables en ligne dès le plus jeune âge.Les adolescents, en pleine construction de leur identité, sont souvent vulnérables aux pressions sociales et les réseaux sociaux amplifient ces enjeux. Les études montrent que cette quête de validation par les pairs peut les rendre plus sensibles au cyberharcèlement, qu’ils en soient victimes ou auteurs. Comprendre leurs comportements est essentiel pour mieux les protéger et les guider.Dans ce contexte, l’Éducation nationale déploie un plan de prévention afin que les personnels éducatifs soient formés pour détecter les signes et que des dispositifs comme "Phare" permettent d’agir rapidement. Le numéro d’urgence 3018 est également là pour que les victimes et leurs familles puissent trouver écoute et soutien.Cette lutte ne peut se mener que collectivement. En travaillant avec les familles, en soutenant les élèves et en écoutant leurs préoccupations, l’Éducation nationale s'engage à créer un environnement où chacun se sent en sécurité, que ce soit à l’école ou en ligne. Par la prévention, l’écoute et l’action, chacun peut jouer un rôle dans la protection des enfants.Lors de cette émission, nos intervenants répondront aux questions suivantes :comment les cadres de l'Éducation nationale peuvent-ils favoriser une collaboration efficace avec les familles pour prévenir le cyberharcèlement ?Quels outils et formations peuvent être mis à disposition des équipes éducatives pour mieux détecter et réagir face aux situations de cyberharcèlement ? Comment les cadres de l'Éducation nationale peuvent-ils encourager la création d’un climat scolaire serein et sécurisé, notamment dans l’espace numérique ? De quelle manière peut-on intégrer les résultats de la recherche sur le comportement des adolescents dans les stratégies de prévention du cyberharcèlement ?Intervenants :Fabrice Pol, inspecteur général de l’éducation, du sport et de la recherche, membre de la Mission Enseignement Primaire (MEP) et du groupe des LettresSeraphin Alava, professeur émérite en sciences de l’éducation, université de Toulouse II Jean JaurèsAnne Philipson, directrice territoriale Canopé OccitanieFrédéric Vedrenne, CE collège Andrée Chedid, le Haillan, académie de BordeauxHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les 1,2 millions d’agents de l’éducation nationale, premier employeur de France, constituent indéniablement sa première richesse, déterminante pour la réussite de la mission d’intérêt général qui lui est confiée. Alors que le ministère est confronté, au même titre que le reste de la fonction publique, à de forts enjeux d’attractivité et de fidélisation de ses personnels, la gestion des ressources humaines, joue donc un rôle fondamental.Pour renforcer sa politique de ressources humaines dans le sens d’un meilleur accompagnement des acteurs, le ministère se dote d’une stratégie RH pluriannuelle appelée "RH26". Elle est pilotée par la direction générale des ressources humaines (DGRH) et la direction de l’encadrement (DE), sous la présidence du Secrétaire général des MEN, MESR, MS.L’objectif de la stratégie "RH26" est, à droit constant, de progresser dans le sens d’une gestion des ressources humaines qualitative et individualisée, à même d’offrir aux agents un service plus efficace, mieux à même d’agir en proximité et d’accompagner les parcours professionnels tout au long de la carrière et ainsi, pour que chacun soit en mesure, selon son métier, ses spécificités, ses compétences, d’y apporter sa collaboration.Ces missions RH qui intègrent le recrutement, la formation et l’accompagnement des carrières, est partagée entre l’ensemble des acteurs des services RH, les personnels de direction et les inspecteurs.Cette émission pose les fondements scientifiques de la nécessité d’une gestion des ressources humaines qualitative, informe sur la stratégie de la DGRH et les outils déjà disponibles et inspire grâce à des témoignages d’une cheffe d’établissement et d’un inspecteur du second degré.Lors de cette émission, nos intervenants répondront aux questions suivantes : Quels leviers les encadrants peuvent-ils actionner pour encourager la diversité et favoriser l’intégration des personnes recrutées ? De quelle manière les encadrants peuvent-ils concilier l’accompagnement individualisé des carrières avec les enjeux collectifs de l’établissement ? Comment les encadrants peuvent-ils intégrer l’évaluation des personnels dans une dynamique de progression continue, tout en maintenant un climat de confiance et de bienveillance au sein des équipes ?Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Depuis la création de l'Éducation nationale, les cadres jouent un rôle crucial dans le fonctionnement et l'amélioration du système éducatif. Historiquement, ces professionnels ont souvent été soumis à une pression intense due à la gestion quotidienne des établissements, à la mise en œuvre des réformes et à la nécessité d'assurer un environnement favorable à l'apprentissage. Au fil des décennies, cette pression constante a soulevé des préoccupations quant à leur santé mentale, accentuées par les attentes institutionnelles croissantes et les changements fréquents de politiques éducatives.Face à ces défis, des progrès notables ont été réalisés pour améliorer la santé mentale des cadres. Les tabous se lèvent peu à peu et divers dispositifs se mettent en place, tels que des programmes de soutien psychologique et des formations en gestion du stress. L'Éducation nationale a également instauré des partenariats avec des organismes spécialisés comme la MGEN (Mutuelle Générale de l'Éducation Nationale), qui offre des services de soutien et de prévention en santé mentale, et l'ANACT (Agence Nationale pour l'Amélioration des Conditions de Travail), qui propose des outils et des méthodes pour améliorer les conditions de travail. De plus, des collaborations avec des centres de prévention tels que l'INRS (Institut National de Recherche et de Sécurité) et des instituts de recherche en santé mentale ont permis de développer des outils d'évaluation et de suivi de la santé mentale des cadres.Ces mesures montrent une reconnaissance accrue de l'importance du bien-être mental des cadres dans l'Éducation nationale, soulignant l'engagement de l'institution à prendre en considération la santé mentale et à garantir un cadre de travail amélioré.Lors de cette émission, nous tenterons de construire ensemble les réponses aux questions suivantes :Quels sont les principaux facteurs de stress et de pression qui affectent la santé mentale des cadres dans l'Éducation nationale aujourd'hui ?Comment l'évolution des politiques éducatives et des réformes impacte-t-elle la santé mentale des cadres et quelles mesures pourraient être prises pour atténuer ces effets négatifs ?Quels dispositifs et programmes de soutien sont actuellement les plus efficaces pour améliorer la santé mentale des cadres dans le secteur éducatif ?Comment les partenariats avec des organismes tels que la MGEN et l'ANACT contribuent-ils concrètement à la prévention et à la gestion des problèmes de santé mentale chez les cadres de l'Éducation nationale ?Intervenants : Christelle DERACHE, directrice des ressources humaines - académie de LilleIsabelle ETCHETO, psychologue du travail - académie de PoitiersOlivier FOURNET, IA-IPR EVS - académie de ToulouseHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le dialogue social est crucial pour assurer le bon fonctionnement des institutions et la qualité des services, notamment dans l'éducation nationale. Il implique une variété d'acteurs : enseignants, personnels administratifs, syndicats, parents, étudiants et représentants du ministère de l'Éducation nationale. Comment la politique de transformation de la fonction publique a-t-elle influencé le dialogue social au sein de l'éducation nationale, et quels sont les résultats observés jusqu'à présent ?Historiquement, en France, l'importance du dialogue social a augmenté avec l'essor des mouvements syndicaux au XXe siècle, qui ont lutté pour de meilleures conditions de travail et une participation accrue des travailleurs aux décisions. Dans l'éducation, les grandes discussions ont débuté dans les années 1960 et 1970, une époque de réformes éducatives importantes et de mouvements de contestation.Aujourd'hui, dans l'éducation nationale, le dialogue s'appuie sur plusieurs mécanismes : les comités techniques, les conseils d'école et les négociations collectives conduites par les syndicats. Les consultations publiques sont également un moyen de recueillir les avis sur des réformes spécifiques, impliquant ainsi plus largement les citoyens et les professionnels de l'éducation.Le dialogue social dans l'éducation aborde divers enjeux : les conditions de travail des enseignants et du personnel éducatif, les réformes du système éducatif, la gestion des conflits internes ainsi que l'inclusion et la diversité dans les établissements scolaires. Chacun de ces enjeux nécessite une approche concertée pour garantir une éducation de qualité et équitable pour tous les élèves. Cependant, le dialogue social dans l'éducation nationale doit surmonter plusieurs défis, comme l'amélioration de la communication entre les acteurs, la représentation équitable de toutes les parties prenantes et la transparence des décisions.C'est dans ce contexte que la politique de transformation de la fonction publique, lancée ces dernières années, joue un rôle déterminant. Cette politique vise à moderniser le service public, notamment en renforçant le dialogue social. Elle encourage une gestion plus flexible, une meilleure reconnaissance des compétences et un dialogue plus constructif entre l'administration et les agents publics. Pour renforcer ce dialogue, il est essentiel de mieux former les acteurs à la négociation et à la concertation et d'utiliser les nouvelles technologies pour faciliter les échanges. En somme, le dialogue social est un levier fondamental pour assurer un système éducatif efficace et équitable.Lors de cette émission, nous tenterons de construire ensemble les réponses aux questions suivantes :Qu’est-ce que le dialogue social ? Quel est son rôle, sa fonction ?Comment la politique de transformation de la fonction publique a-t-elle influencé le dialogue social au sein de l'éducation nationale, et quels sont les résultats observés jusqu'à présent ?Quels sont les principaux défis auxquels il est confronté ?Doit-on considérer des spécificités territoriales et lesquelles ?Intervenants :• Florence DUBO, Cheffe de service adjointe au DGRH (MENJ, MESR, MSJOP)• Guy WAÏSS, IGÉSR• Jean-Baptiste KULIK, ADASEN (académie de Versailles)• Richard MANCEAU, Chef d'établissement (académie d’Orléans-Tours)• Marc-Antoine LAINÉ, animateurHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Le passage de l'école au collège est un moment clé dans la vie de l'élève et peut se révéler être une source de stress et d'angoisse. Assurer une continuité pédagogique tout au long du parcours scolaire de l'enfant est une préoccupation majeure et préparer l'enfant à son entrée au collège figure parmi les objectifs de la mise en œuvre du socle commun de connaissances, de compétences et de culture (SCCC). C'est ainsi que depuis plus de dix ans, afin de rendre ce passage moins difficile, de nombreuses mesures ont été mises en place : la création des cycles, les conseils de cycle, le conseil école-collège, le parcours avenir et d'autres encore.Les enseignants des 1er et 2nd degrés ont été amenés à travailler ensemble, à collaborer afin de construire cette continuité du parcours de l'élève. Il existe de très nombreuses actions qui ont pour objectif de rendre ce passage difficile moins angoissant et moins abrupt. Accompagner l'enfant, le mettre en confiance, le préparer au mieux est devenu un enjeu dès son entrée dans la scolarité. Les visites du collège de proximité, l'immersion dans les classes de collège, les projets inter-établissements, les groupes de travail entre enseignants sont quelques exemples d'actions qui contribuent à accueillir les enfants avec la bienveillance nécessaire à cette transition.Certains obstacles subsistent encore, comme les déplacements, l'organisation de l'accueil, la différence de méthodes pédagogiques mais elles ont tendance à se réduire au fil du temps grâce à des équipes qui œuvrent avec professionnalisme et bonne volonté.Lors de cette émission, nous avons tenté de construire ensemble les réponses aux questions suivantes :Comment faire en sorte que le parcours des élèves soit "fluide" tout au long de sa scolarité ?Quels sont les freins et les leviers d’une liaison école-collège réussie ?Comment favoriser le travail inter-degrés ?Quelles pistes pour une amélioration de la continuité des apprentissages ?Intervenants :Jean-Baptiste ROTA, IA-DAASEN de Seine-Maritime - académie de Normandie,Fabienne TRICOTET, IEN-1D - académie de Strasbourg,François VANDENBROUCK, IGÉSRHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
À l’heure où des séances d’empathie sont expérimentées dans certains établissements, il apparaît important de s’interroger sur les enjeux et les objectifs du développement des compétences psychosociales (CPS) des élèves. Mises en lumière il y a une vingtaine d’années à l’éducation nationale, les CPS ont, depuis, fait l’objet d’une évolution sémantique pour récemment se stabiliser.Ces compétences psychosociales interviennent aux niveaux intra et interpersonnel. Santé publique France a publié un référentiel en 2022 dont chacun peut se saisir. Leur développement "constitue un levier majeur pour répondre aux défis auxquels l’école est confrontée en ce qu’il contribue au développement d’attitudes positives envers l’école, à l’amélioration de la réussite scolaire et du climat de classe ainsi qu’à l’épanouissement des élèves." (Éduscol : développer les CPS chez les élèves).Des études présentent les effets positifs des programmes de développement des CPS en milieu scolaire. Hors du champ strictement disciplinaire, ces compétences transversales agissent sur la qualité du "vivre ensemble" et permettent entre autres de lutter contre les situations de violence ou de harcèlement scolaire. Elles concernent tous les membres de la communauté éducative et la formation de tous est un des éléments déterminants du climat positif des établissements scolaires.Lors de cette émission, nous avons tenté de construire ensemble les réponses aux questions suivantes :Quel est l’impact du développement des CPS sur les conditions d’apprentissage des élèves ?Sur quels leviers peut-on s’appuyer pour les mettre en place ou les développer ?Quels sont les freins ou les obstacles susceptibles d'être rencontrés à leur mise en œuvre ?Intervenants : Christophe Marsollier, IGÉSR ;Claire Bey, Cheffe bureau de la santé et de l’action sociale à la DGESCO ;Bénédicte Hare, IA-IPR sciences de la vie et de la terre, académie de Créteil, pilote d’une mission académique sur les CPS ;Cyrille Savary, chef d’établissement du collège Arthur Rimbaud, académie de Poitiers, membre du groupe de travail académique sur les CPS.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Depuis la circulaire de 2013 proposant le référentiel de labellisation E3D, plus d’une décennie s’est écoulée et ce sont près de 10 000 écoles, collèges ou lycées qui sont labellisés établissements engagés dans une démarche globale de développement durable. A l’horizon 2030, c’est la totalité des établissements qui devrait être labellisée. Suivez l'émission "La labellisation des établissements au périscope : focus sur le label E3D" le mardi 13 février 2024, à 11h.Le champ de l’éducation au développement durable n’est plus seulement une approche disciplinaire. C’est désormais une vraie politique, une action systémique qui est déployée sur le territoire national. Les communautés éducatives nouent des partenariats avec les collectivités territoriales et s’engagent activement dans des projets collaboratifs et coopératifs. Les élèves sont devenus des acteurs à part entière, en témoigne l’engagement dans les rôles d’éco-délégués par exemple. Il ne s’agit plus désormais d’enjeux uniquement écologiques mais de développer et d’accompagner également les transitions économiques et sociales.L’Éducation nationale, à tous les niveaux s’engage dans la formation d’élèves citoyens, conscients et responsables. C’est ainsi qu’un pilotage national, académique et local encourage les projets où l’action, la réflexion et l’analyse se conjuguent pour un avenir plus serein.Lors de cette émission, nous tenterons de construire ensemble les réponses aux questions suivantes :Quels sont les enjeux d’une politique globale et transdisciplinaire par rapport aux dispositifs institutionnels ?Que dit la recherche sur l’éducation au développement durable ?Comment piloter une démarche globale, de projets collectifs aux niveaux national, académique et territorial ?Intervenants :Béatrice Cheutin, chargée de mission EDD à la DGESCOLéa Gottsmann, agrégée préparatrice ENS de RennesLaurent Marien, IA-IPR, chef de mission EDD (chargé de la labellisation E3D), PoitiersJulien Frappier, agrégé SVT, PoitiersHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans la continuité du Grenelle de l’Éducation dont les conclusions avaient souligné l’importance du dialogue, de la proximité et de l’écoute dans le champ de la formation et de la gestion des ressources humaines, le pilotage national de l’éducation s’exprime aujourd’hui au travers de dispositifs qui tous invitent les chefs d’établissements et corps d’inspection à coopérer de manière plus horizontale. Le processus d’auto-évaluation en EPLE, les projets de terrains issus du Conseil National de la Refondation (CNR) et leurs adaptations aux contextes et aux réalités territoriales, l’animation au quotidien au sein d’une école, d’un EPLE ou d’un réseau partenarial sont autant de situations à piloter invitant à plus de transversalité, plus de collaboration et plus de responsabilité distribuée au sein des collectifs éducatifs.Le colloque "Enjeux et défis du leadership pédagogique et scolaire au XXIe siècle" qui s’est tenu à l’IH2EF du 11 au 14 décembre 2023 réunissait la fine fleur de la recherche internationale sur les questions du leadership scolaire et des organisations. Sur ces sujets, l’abondance de la recherche internationale contraste avec une présence encore faible dans la formation initiale et continue des personnels d’encadrement.Ces recherches, menées depuis plus de trente ans montrent avec constance que l’exercice d’un leadership scolaire a des effets sur la réussite des élèves et sur le bien-être des équipes pédagogiques. Celle déjà ancienne de John Hattie (2009) démontre que l’efficacité de l’apprentissage dépend à prés de 20% des organisations scolaires et de l’activité des chefs d’établissements. Pourquoi donc se priver de ce levier qui contribue à la transformation des métiers de l’encadrement et qui s’exprime à l’échelle locale, là où l’école se fait, là où les réussites se jouent ?Nous devons sans doute prendre également en compte notre histoire et notre culture institutionnelle pour transposer ce que ces recherches nous disent. Nous constatons cependant que celles et ceux qui se sont déjà engagés dans cet exercice du leadership au quotidien en récoltent les fruits.À côté des actes classiques de pilotage dont la maîtrise reste indispensable pour l’animation collective, les compétences de leadership proposent d’agir sur le système en développant un regard sincère et empathique sur l’activité des acteurs, en renforçant les solidarités professionnelles, en proposant un accompagnement pédagogique critique et un soutien bienveillant. Autant de gestes et de postures professionnels qui, sans être complétement inédits pour les personnels d’encadrement, sont amenés à s’affirmer en réponse à la complexité des situations éducatives plus ouvertes que jamais.Cette émission "au périscope" réunit un directeur académique des services de l’éducation nationale, une inspectrice générale, un chef d’établissement d’une cité scolaire et une experte venue du Québec, spécialiste du leadership pédagonumérique. Ils tenteront de construire ensemble les réponses aux questions suivantes :Quels sont les enjeux du leadership pédagogique pour le système éducatif et à toutes les échelles ?Quels résultats de recherches mettre en avant pour l’exercice du leadership par les praticiens de l’encadrement ?Comment le leader pédagogique peut-il agir et quelles stratégies collectives mettre en place pour contribuer à l’amélioration durable des résultats des élèves ?Enfin, quelles contributions du leadership scolaire au développement professionnel continue des agents ?Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chaque manager a un jour été confronté à des réformes, des transformations ou des changements. Il est essentiel de les interroger, saisir les objectifs puis d'établir un plan d'action pour leur mise en œuvre. La fonction publique a mené ces dernières années une politique de transformation profonde. L’éducation nationale a également produit nombre de réformes structurelles et fonctionnelles. Ces changements sont accueillis de diverses manières et engendrent parfois de sévères crispations auprès de collaborateurs.
De nombreux chercheurs se sont penchés sur la question du changement et de la transformation. Ils nous permettent non seulement de mieux comprendre les processus psychologiques qui s’enclenchent chez les personnes concernées mais également de munir les managers d’outils, de pratiques et de leviers qui leur permettront d’accompagner au mieux leurs collaborateurs.
Le système éducatif français a connu des réformes en profondeur, nécessitant l’adhésion de chaque personnel, à son niveau. Il est important que chacun soit conscient de sa position, de son rôle et de l'ampleur de son engagement. Les changements voulus par l’institution vont impacter tous les cadres, leaders et managers qui vont être responsables de leur mise en œuvre. Plutôt que d'imposer des changements, la mise en place d'une réforme implique de présenter clairement ses objectifs et son fonctionnement afin d'assurer une meilleure compréhension et adhésion des parties prenantes.
Lors de cette émission, nous tenterons de construire ensemble les réponses aux questions suivantes :
sur quels résultats de recherche peut-on s’appuyer ?
Dans quel contexte les managers peuvent-ils agir ?
Quelles sont les personnes, études ou analyses qui éclairent ?
Quelle posture adopter pour faire accepter le changement par le plus grand nombre de collaborateurs ?
Intervenants :
Nadette Fauvin, IGÉSR
Christophe Delavergne, formateur à l'INSPÉ de Toulouse
Sarah Bauer, principale, académie d’Orléans-Tours
Julien Gagnebien, IA-IPR et coordinateur CARDIE, académie de Rennes
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A l’approche des JO 2024, les invités de l'émission s'interrogent sur la place de l'éducation physique et sportive (EPS) dans le système éducatif français où son rôle est essentiel. Elle contribue au bien-être des élèves en favorisant la pratique régulière de l'activité physique, un point sur lequel le ministère de l'Éducation nationale accentue son attention. L'EPS développe les compétences motrices des élèves, renforçant leurs coordination, équilibre, force et agilité et promeut la polyvalence. Sur le plan social, elle encourage la coopération, le respect des règles, la tolérance et la diversité, en accord avec les initiatives du ministère en faveur du vivre-ensemble. Les valeurs morales, comme la bienveillance, la tolérance et le respect de l'adversaire, sont également inculquées. L'EPS permet aux élèves de découvrir une variété d'activités sportives, en alignement avec les programmes visant à élargir leurs horizons sportifs. S’il reste encore quelques progrès s'agissant de l’inclusion et des moyens alloués, la valorisation de l'EPS dans l'éducation nationale est cruciale pour offrir aux élèves une éducation complète et équilibrée, en cohérence avec les récentes mesures ministérielles.
Nous avons tenté de construire ensemble les réponses aux questions suivantes :
quels sont les enjeux de la mise en place d’un parcours "santé-bien-être" dans le système éducatif ?
comment un tel parcours percute-t-il la formation à l’esprit citoyen ?
quelles perspectives pour l’EPS ?
Intervenants :
Jean-Marc Serfaty, IGÉSR
Léa Gottsmann, enseignante-chercheuse agrégée en EPS, École normale supérieure de Rennes
Yohann Fombeur, enseignant et directeur de l’école élémentaire Marcel-Jolliet de Saint-Georges-lès-Baillargeaux (académie de Poitiers)
Myriam Eripret, proviseure du Lycée Benjamin Francklin, La Rochette en Seine et Marne (académie de Créteil)
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La réforme du lycée professionnel et par extension, celle de la voie professionnelle se met en place à la rentrée 2023. Les enjeux sont non seulement d’ordre scolaire mais ils répondent également à une volonté de mise en adéquation avec le monde économique. Sur un fond de
réindustrialisation de la France voulue par le Président, le lycée professionnel de demain formera des citoyens qualifiés et répondant au mieux aux besoins des entreprises. Douze mesures ont été annoncées et seront progressivement mises en place "pour faire du lycée professionnel un choix d'avenir pour les jeunes et les entreprises".
La création d’un bureau des entreprises dans les établissements, un accompagnement personnalisé renforcé, la refonte de l’offre de formation, la valorisation et la formation des équipes éducatives, la gratification des périodes de formation en milieu professionnel
obligatoires sont quelques-uns des points inscrits au calendrier des prochaines années et seront abordés au cours de cette émission.
Nous avons tenté de construire ensemble les réponses aux questions suivantes :
Quels sont les enjeux de la réforme du lycée professionnel et quelle est sa place dans le système éducatif ?
Comment les périodes de stage peuvent-elles renforcer l’insertion professionnelle des jeunes ?
Quelles poursuites d’études envisager ?
Quelles stratégies sont mises en œuvre pour faire de la voie professionnelle une "voie de réussite et d’excellence" ?
Quelle est la place des partenariats ?
Intervenants :
David Hélard, IGÉSR, responsable du pôle voie professionnelle et apprentissage
Pauline Poincet, proviseure du lycée Liberté à Romainville (académie de Créteil)
Bruno Racine, vice-président de l’AFDET (association française pour le développement de l’enseignement technique)
Grégory Gautun, IEN, doyen du collège des inspecteurs voie professionnelle (académie de Poitiers)
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L’Union européenne a adopté un cadre juridique ambitieux pour la régulation des réseaux sociaux et le Conseil d’État a émis "17 propositions concrètes pour permettre le rééquilibrage des forces en faveur des utilisateurs, armer la puissance publique dans son rôle de régulateur et également penser demain." (Étude annuelle 2022 du Conseil d’État).
La question de l’utilisation des réseaux sociaux dans l’éducation nationale ne fait pas encore l’objet d’un texte de cadrage officiel. Cependant les règles de la déontologie, du devoir de réserve et de discrétion s’y appliquent comme pour tout comportement, comme le confirment certains textes jurisprudentiels.
Dans ces conditions, en tant que cadre de l’éducation nationale ou de l’enseignement supérieur, la liberté d’expression n’est pas exactement la même. Les lignes éditoriales diffèrent également selon la fonction occupée. Selon que l’on veuille présenter ses travaux de recherche, participer à des débats ou valoriser son établissement, le ton et la forme employés seront différents.
Lors de cette émission, nous avons tenté de construire ensemble les réponses aux questions suivantes :
Pourquoi et comment utiliser les réseaux sociaux ?
Quels sont les droits et obligations qui doivent être appliqués ?
La sphère privée et la sphère professionnelle, quelles précautions, quelles différences ?
Sur quel réseau communiquer et pour quoi faire ?
Comment être visible et comment s’exprimer ?
Peut-on tout dire sous couvert d’un anonymat supposé ?
Intervenants :
Yann Bisiou, maître de conférences en droit privé, université Paul Valéry Montpellier 3 ;
Michel-Jean Labrousse, principal du collège La Rochotte à Chaumont, académie de Reims ;
Raphaël Matta-Duvignau, maître de conférences en droit public, université Versailles Saint-Quentin en Yvelines ;
Frédéric Restagno, directeur de recherche (CNRS) ;
Pierre Van de Weghe, IGÉSR.
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L’Éducation Nationale s’empare de la question de l’accueil des nouveaux personnels : accueil, accompagnement, fidélisation font partie des enjeux RH dont tous les acteurs doivent s’emparer et ce, à toutes les échelles. Suite au Grenelle de l’Éducation et à la transformation de la Fonction publique, de nouveaux enjeux sont apparus concernant les politiques de gestion des ressources humaines et du bien-être des personnels. De nouveaux métiers sont apparus, comme les conseillers de ressources humaines de proximité, et la question de la personnalisation de l’accueil et de l’accompagnement des personnels est devenue centrale.
Chaque académie s’est vue invitée à produire sa feuille de route RH et à mettre en place les moyens et ressources nécessaires à cet accompagnement. Avec l’accroissement du nombre de recrutements de contractuels, les clivages public/privé tendent à s’estomper ; pour preuve des termes empruntés au monde de l’entreprise désormais intégrés au vocabulaire de la fonction publique (notion de "marque employeur" par exemple).
Nos invités, à leur échelle, présentent comment leurs missions se sont transformées et les outils qu’ils ont développés à cet effet.
On observe un rapprochement des sphères de l’administratif et du pédagogique où chacun a son rôle à jouer et collabore pour faire en sorte que chaque nouveau personnel soit le mieux accueilli possible. Du livret d’accueil à la formation des chefs d’établissement, en passant par des offres de services gratuits pour tous, nous verrons comment cette transformation se concrétise sur le terrain.
Lors de cette émission, nous tenterons de construire ensemble les réponses aux questions suivantes :
Quelle stratégie peut-on déployer, sur quels leviers s’appuyer pour accroître l’attractivité des métiers de l’Éducation nationale ?
Comment accueillir les nouveaux arrivants, quels processus mettre en œuvre pour les fidéliser ?
Quel regard la recherche porte-t-elle sur cette question ?
Comment améliorer le bien-être des personnels et leur offrir de nouvelles marques d’intérêt ?
Intervenants :
Marie-Pierre LUIGI, présidente de l’association Préau et IGÉSR honoraire
Jean PRALONG, professeur en gestion des ressources humaines (École de management de Normandie)
Albin CATTIAUX, doyen des IA-IPR (académie de Lille)
Christelle DERACHE, directrice des ressources humaines (académie de Lille)
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Le travail enseignant ne peut plus se penser comme une activité solitaire. Si la dimension collective est bien présente dans les référentiels de l’éducation et si la mise en œuvre de collectifs a progressé en France, la coopération y est encore peu répandue en comparaison des autres pays de l’OCDE
. Quelles voies alors pour faire émerger des collectifs et les accompagner dans la durée ?
Le collectif puise ses références dans le monde du travail et dans la réalité du métier et de ses acteurs. Il prend sa source dans la pédagogie de groupe au début du XXe siècle et dans les théories constructivistes de Lev Vygotski. C’est en se penchant sur la difficulté scolaire en 1981 lors de la création des zones d’éducation prioritaire que des collectifs d’enseignants s’organisent pour apporter des réponses concrètes à ce nouveau contexte.
La dimension collective fait aujourd’hui partie des compétences des enseignants listées dans le référentiel de compétences des métiers du professorat et de l’éducation de 2013. La capacité à coopérer est une compétence-clé pour l’adaptation à l’environnement professionnel. Ces compétences et ces savoir-faire sont répertoriés sur la fiche métier enseignant en ligne sur le portail de la fonction publique. Favoriser le travail collectif de l’équipe éducative constitue enfin l’une des six priorités du référentiel de l’éducation prioritaire. L’importance du collectif est réaffirmée en 2013 par la mise en place du cycle 3 qui implique un travail collectif pour assurer une continuité dans les apprentissages. La multiplication plus récente des professeurs référents ou coordonnateurs, les évaluations nationales, les mesures telles que "Devoirs faits" ou l’école inclusive ont inscrit durablement cette dimension collective dans le paysage scolaire.
Le collectif percute l’identité professionnelle des enseignants, car il demande de participer collectivement à la redéfinition de ses savoirs et de ses compétences. Tandis qu’en Angleterre, l’imaginaire éducatif s’est sédimenté autour de l’idée de communautés éducatives, il s’est construit en France sur l’autonomie pédagogique et la centration sur le travail en classe.
Durant cette émission, les invités ont tenté de construire les réponses aux questions suivantes :
Quelles sont les conditions favorables pour inscrire un collectif dans la durée ?
Comment construire et installer une culture du collectif dans le système scolaire ?
Comment formaliser les compétences collectives acquises et les valoriser ?
Intervenants :
Sophie Tardy, IGÉSR
Philippe Culem, directeur d’école REP+, académie d’Amiens
Éric Brunelle, professeur titulaire au département de management et directeur du pôle sports, HEC Montréal
Jillian Erin-Agot, proviseure adjointe au lycée Raspail - Paris
Bénédicte Imbach, IA-IPR EVS - académie de Versailles
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Qu’il s’agisse de l’enseignement scolaire ou de l'enseignement supérieur et de la recherche, les collectivités territoriales jouent un rôle important. Si l’aspect financier apparaît comme prépondérant, il ne constitue pas le seul champ d’intervention. Depuis quelques années, les
collaborations se font plus étroites et s'avèrent indispensables. Leurs modèles et leurs niveaux évoluent. La répartition des compétences entre l’État et les collectivités est fixée par le cadre législatif, pour autant, les enjeux à l’échelle territoriale sont à considérer avec attention. Les périmètres d’action peuvent être sources d’incertitudes, de tensions voire d’inégalité.
Durant cette émission, les invités tenteront de construire les réponses aux questions suivantes :
quelles sont les relations entre les collectivités territoriales et l’État
pour l’enseignement scolaire et l’enseignement supérieur et la
recherche ? Comment les collectivités agissent-elles pour orienter les
politiques publiques en matière d'ESRI ?
Quel intérêt représente l’enseignement supérieur et la recherche pour un territoire ?
Quels sont les terrains de convergence entre l’enseignement supérieur, l’enseignement scolaire à l’échelle des collectivités ?
Quels sont les leviers et les freins pour une collaboration efficace et profitable à tous les acteurs ?
Intervenants :
Eric Persais, maître de conférences en sciences de gestion (HDR) à l'université de Poitiers et vice-président Emploi, formation, enseignement supérieur et recherche (Niort Agglo) ;
Rozenn Merrien, directrice générale adjointe à la ville de Noisy-le-Sec (93) et présidente de l’ANDEV (Association nationale des directeurs et cadres de l’Éducation des villes et des collectivités territoriales).
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Depuis les années 1980, l’institution scolaire s'est donné pour objectif d’accroître la place accordée aux familles dans les scolarités et à l’école. Les parents sont désormais invités à coopérer, collaborer et s’impliquer dans l’école. Leur rôle a pris une importance nouvelle mais qui demeure inégale.
Si la loi d'orientation et de programmation pour la refondation de l’école de la République en 2013, mentionne pour la première fois la notion de co-éducation, cette volonté de prendre les familles en considération dans l’école se traduit de différentes manières selon les territoires et leurs caractéristiques
socio-démographiques. Pour autant, les travaux de recherche mettent en évidence les effets positifs d’une alliance entre les familles et l’École dans toutes les étapes de la construction des projets d’école ou d'établissement, ainsi que dans l’accompagnement des parcours des élèves.
Le système éducatif a donc un rôle majeur à jouer pour impulser de façon structurelle cette co-éducation. Cette dernière est d’autant plus constructive qu’elle s’inscrit dans l’éco-système de l’enfant intégrant les collectivités territoriales amenées à s'investir plus largement que par le passé dans le champ de l’éducation, tout comme le milieu associatif et le monde professionnel.
La locution "L’école, faisons la ensemble" illustre bien cette synergie de tous pour construire une école équitable au bénéfice de la réussite de tous les élèves.
Lors de cette émission nous nous attacherons à définir le terme "co-éducation" et à dresser les rôles des différentes parties prenantes de la réussite des élèves. Un "qui fait quoi" aux différentes échelles du territoire.
Nous tenterons également de construire ensemble les réponses aux questions suivantes :
comment accueillir les parents et les faire participer à la construction d’une école plus équitable ?
Qu’est-ce que la co-éducation ?
Comment rétablir une communication efficace entre l’école et tous les acteurs éducatifs, et ce, à tous les niveaux du territoire et des établissements ?
Comment faire comprendre l’école et ses enjeux à tous les parents, même les plus éloignés du système éducatif ?
Quelle formation proposer et à quels publics ?
Intervenants :
Frédérique Weixler, IGÉSR
Pierre Périer, professeur en sciences de l’éducation (Université Rennes 2 - CREAD)
Thierry Vasse, directeur général adjoint Éducation Enfance Jeunesse à Orvault (44), vice-président de l'ANDEV
Françoise Gillot-Gravouil, directrice d’école dans l’académie de Nantes
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En France, entre 50 000 et 60 000 enfants sont instruits en famille en 2022-2023. Par comparaison avec les 12 millions d’élèves, cela semble peu. Cependant il est important que chaque enfant bénéficie des mêmes chances d’insertion dans la société et que l’État supervise les modalités de cette instruction en famille. La loi en fixe le cadre. Les services centraux et les acteurs académiques sont chargés de sa mise en œuvre et de son suivi.
L’instruction obligatoire dès l'âge de 3 ans et la crise sanitaire ont contribué à une croissance sensible du nombre d’enfants instruits dans la famille. La recherche ne s’est emparée du sujet que récemment mais peut toutefois déjà avancer certains résultats d’analyse bien que de nombreux champs restent à investir.
Lors de cette émission, les invités, impliqués dans cette démarche à différentes échelles, se proposent de définir ce qu’est l’IEF et donnent un éclairage sur sa déclinaison à différents échelons de l'administration, depuis la demande d’autorisation faite par les familles jusqu’aux contrôles exercés, afin que chaque enfant puisse acquérir les connaissances du socle commun, de compétences et de culture dans les meilleures conditions possibles.
Lors de cette émission, nous avons tenté de construire ensemble les réponses aux questions suivantes :
Qui peut bénéficier de l’instruction en famille ?
Quels sont les acteurs qui interviennent et dans quel cadre ? Selon quelles modalités ?
Que dit la recherche sur ce sujet, en France et à l’international ?
Quelles sont les spécificités rencontrées localement, selon le territoire considéré ?
Quel accompagnement est proposé aux familles ?
Intervenants :
Florence Smits, IGÉSR
Philippe Bongrand, maître de conférences, CY Cergy Paris Université
Anne Faurie-Herbert, directrice académique adjointe de la Haute-Garonne, académie de Toulouse
Nathalie Badorc, IEN référente IEF et doyenne 1er degré, académie de Toulouse
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S’appuyer sur le terrain pour faire émerger des projets et concevoir l’école du futur, c’est ce qu’annonçait le président de la République avant de lancer l’expérimentation dans les écoles volontaires de l’académie d’Aix Marseille : “donner la possibilité de s’engager, d’innover afin d’amorcer une dynamique vertueuse qui vient du terrain” en proposant des projets dont le financement sera examiné et les fonds versés rapidement.
“L’école du futur” s’appuie donc sur deux principes :
garder le cadre national avec l’unité autour des programmes et des diplômes tout en prenant en compte la diversité des territoires et leurs spécificités ;
faire coïncider la réflexion sur les espaces scolaires, la forme scolaire, les pratiques pédagogiques, le numérique et le bien-être en mobilisant le collectif pour permettre à l’École d’évoluer et d’être adaptée à tous.
S’appuyer sur une démarche d’établissement, de type bottom-up, autoriserait la prise en compte des besoins ciblés localement et de favoriser l’engagement de tous, avec les collectivités territoriales comme partenaires incontournables.
Lors de cette émission nous avons tenté de brosser le portrait de cette école du futur, en proposant des pistes de partenariats et de collaborations de l’échelle locale à l’échelle nationale.
Comment définir l’École du futur ?
Quels sont les effets visibles de l’expérimentation menée à Marseille ?
Comment faire évoluer tous les acteurs de la communauté éducative ?
Quelle forme de leadership choisir pour motiver et associer ses équipes ?
Sur qui et sur quoi s’appuyer pour construire cette école du futur qui se profile d’ores et déjà dans nombre d’établissements ?
Intervenants :
Christophe Caron, directeur de projet "numérique et forme scolaire" - MENJ
Pierre Castro, DDFPT au lycée de la Venise Verte, Niort
Virginie Depretto-Boffa, directrice de l’école maternelle Fonscolombe, 3e arrondissement de Marseille
Frank Fauquembergue, directeur général, adjoint de la jeunesse, de l'éducation et de l'épanouissement (DGAJ2E) au Conseil départemental de la Vienne
François Taddei, fondateur et président du Learning Planet Institute
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