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Micro des Argonautes
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Micro des Argonautes

Author: Medef Lille Metropole

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Description

Le Micro des Argonautes c'est le podcast qui donne la voix aux entrepreneurs qui se transforment. 

La transformation digitale, la transition énergétique, l’évolution du management et des modes d’organisation sont au cœur des stratégies des entreprises et ce podcast.

Le Micro des Argonautes est un podcast proposé par le MEDEF Lille Métropole et la Caisse d’Épargne Hauts-de-France.
Réalisation : César Defoort | Natif.  
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
31 Episodes
Reverse
Président du Tribunal de Commerce de Lille Métropole, Eric Feldmann revient sur l’accompagnement des entreprises en difficulté.Le Tribunal de Commerce a pour fonction de protéger les entreprises et assurer la pérennité des activités économiques dans son bassin d'emploi. « J’assimile souvent le Tribunal de commerce à un centre hospitalier judiciaire pour remettre sur pieds les entreprises qui souffrent des différents bobos de la vie.»En 2023, la fin du « quoi-qu’il en coûte » a marqué un retour à la situation pré-Covid, avec un nombre de dépôts de bilan avoisinant celui que connaissait le bassin de la métropole en 2019. La perspective économique est cependant bien différente, affectée par les augmentations brutales des taux d’intérêt, un renchérissement du crédit, l’augmentation des coûts de l’énergie consécutivement à la guerre en Ukraine, l’augmentation du fret maritime, le renchérissement des matières premières, une baisse de la consommation liée à l’inflation, et des difficultés à recruter. Un contexte économique délétère qui touche particulièrement le secteur du bâtiment, la restauration, le retail prêt-à-porter et les start-ups.Alors comment anticiper les difficultés pour mieux se protéger ? « Il faut sensibiliser le chef d’entreprise au fait qu’il existe des dispositifs pour éviter le dépôt de bilan. Ces procédures sont strictement confidentielles, donc l’entreprise pourra repartir du bon pied sans que ses salariés n’entendront jamais parler des difficultés conjoncturelles de leur entreprise. »Eric Feldmann dresse un constat lucide sur la solitude du dirigeant. « Un dirigeant qui éprouve des difficultés est souvent taisant. Il se replie sur lui-même et se recroqueville dans le déni par rapport à la réalité de ses difficultés, notamment dans l’analyse de son business model. Il est seul et n’ose pas en parler. Et c’est justement ce qui ne faut pas faire. Il faut au contraire rester attaché à des réseaux, prendre langue avec des collègues, avec des amis, pour parvenir à trouver les bons moyens légaux pour sortir de cette situation. » Face à la détresse psychologique des entrepreneurs en souffrance aiguë, la structure APESA permet de prendre en charge ces dirigeants en une heure de temps pour éviter que ne survienne le pire.En conclusion, le Président du tribunal de commerce adresse quelques conseils aux chefs d’entreprise : « Tous les jours, vous devez vérifier deux points : est-ce que votre trésorerie est aisée ? Et est-ce que votre business model est toujours bien en phase avec les attentes actuelles et futures du marché ?»Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Comment réussir son recrutement dans une PME ? Quels sont les éléments à connaître avant un passage de seuil ? Comment prévenir le risque de burn-out dans son entreprise ? Autant de sujets au cœur de ce nouvel épisode du Micro des Argonautes, avec Quentin et Rafaële Barré de la société Cube RH. Dans un monde du travail bousculé par la crise du recrutement, la place que prend le travail dans nos vies change. La marque employeur est devenue l’ingrédient principal de la fidélisation des salariés. Celle-ci passe repose sur 3 aspects : Premièrement, l'expérience candidat. Avant tout recrutement important, le dirigeant soit se demander s’il est prêt à déléguer une partie de ses responsabilités et s’il est prêt à faire confiance à un point de vue qui ne sera pas le sien. Rafaele et Quentin soulignent l’importance de la transparence dans le cadre d’un recrutement afin de donner au candidat la possibilité de se projeter dans les locaux, sans survendre le poste. Cette expérience candidat passe également par la réponse à l’ensemble des candidatures. « N’oublions pas que les candidats ont mis du temps à disposition de votre entreprise pour faire leur lettre de motivation et éventuellement répondre à des entretiens de recrutement. Ils sont en droit d’attendre une réponse, qu’elle soit favorable ou non. » Deuxièmement, l'expérience collaborateur. Les entreprises ont tout à gagner à travailler leur parcours collaborateur, proposer une montée en compétences avec des perspectives d’évolutions pour le candidat, quel que soit son niveau et son âge. Une évolution qui peut être verticale (progression dans la hiérarchie de l’entreprise) ou horizontale par l’intrapreneuriat (ouverture d’un nouveau marché, mise en place d’une nouvelle offre). « Il faut avoir conscience que cette évolution n’est pas uniquement managériale. Dans les PME, trop souvent on pense faire évoluer son salarié en le nommant manager. Or il y a plein de personnes qui n’en sont pas capables ou n’ont pas envie, et ça peut faire des catastrophes. Préparer l’évolution des collaborateurs, c’est aussi comprendre leurs leviers motivationnels. » Enfin, l'expérience d’offboarding. Le temps de vie d’un collaborateur dans l’entreprise est limité. Il est donc pertinent de soigner la sortie d’un salarié en prenant le temps de retracer avec lui son parcours pour comprendre quelles ont été ses joies et ses déceptions. A l’occasion d’octobre rose, cet épisode est également l’opportunité de faire le point sur la santé-sécurité au travail. En 2021 Rafaële Barré a été atteinte d’un cancer du sein. Aujourd’hui en rémission, elle souligne l’impact que l’employeur peut avoir sur la santé au travail. « Le premier impact que l’employeur peut avoir, c’est le choix de la mutuelle, en prévoyant une couverture plus ou moins large des soins. Idem pour la prévoyance. » Dans tous les secteurs de métier, l’employeur a pour obligation de garantir la sécurité physique et psychologique de ses salariés afin que la pénibilité du travail n’engendre pas de problèmes de santé. En conclusion, Rafaële et Quentin adressent un message aux dirigeants : « Prenez soin des hommes et des femmes qui composent vos équipes. Demain, si vous avez besoin de prendre soin de vous, vous pourrez compter sur eux pour maintenir l’activité de votre entreprise. » Bonne écoute ! Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Cofondateur de Verkor, Sylvain Paineau s’engage dans la mobilité électrique et durable. Ses projets de gigafactories visent à produire les batteries bas-carbone de nos futurs véhicules électriques. Cette semaine, il nous donne les clés pour comprendre le développement des gigafactories en France. La transition climatique a boosté le développement des véhicules électriques. Les comportements d'achat automobile évoluent et les constructeurs s'engagent dans l’industrie automobile verte.« Tous les acteurs, comme Volkswagen ou Renault, ont promis un catalogue 70% à 100% électrique d’ici 2030. » Avec les projets de Douai, Dunkerque et Douvrin Billy-Berclau, les Hauts-de-France deviennent la vallée de la batterie. Le développement des gigafactories françaises est un enjeu de souveraineté économique. En effet 90% des batteries sont aujourd’hui fabriquées en Chine, au Japon et en Corée du Sud. La ruée vers l’électrique risque par ricochet de provoquer un risque de défaut d’approvisionnement pour les constructeurs européens. « Quand on voit que nos concurrents asiatiques fabriquent non seulement la batterie mais aussi des véhicules, ne pas investir dans les batteries ce serait prendre le risque à terme de voir disparaitre la filière. La batterie, ça représente jusque 40% du prix d’un véhicule donc il est important de maitriser ces technologies. » Il s’agit par ailleurs d’un enjeu de réduction de l’empreinte carbone de la logistique et du transport de ces batteries. La réindustrialisation n’en reste pas moins un défi. « Ca fait longtemps qu’on n’a pas eu de projets industriels de cette dimension en France et en Europe. Il y a un vrai challenge pendant la phase de construction, puis pendant la phase opérationnelle, avec à la fois l’aspect logistique et l’accès aux matériaux. » Dernier défi pour les gigafactories : optimiser les rendements énergétiques et produire des batteries décarbonées. « Dans l’usine de Verkor, presque 50 % de la consommation d’électricité sera alimentée par la chaleur perdue provenant des industriels du port de Dunkerque.» La seconde vie des batteries se trouve également au coeur de la gigafactory. « Et en 2032, 50 % des matériaux arrivant à l'usine de Dunkerque proviendront du recyclage des batteries. »Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Faire de la sobriété écologique un business model rentable, c’est possible ? Entrepreneur et co-fondateur du Fourgon, Charles Christory a choisi de mettre au goût du jour la franchise de bouteilles. Ce laitier des temps modernes nous parle de sobriété et d’économie circulaire à travers son modèle économique en pleine croissance. Charles Christory dresse un constat : « On berce depuis 40 ans dans le recyclage, mais on a oublié 2 étapes essentielles pour réussir la transition écologique : la réduction des déchets, et le réemploi. Malheureusement aujourd’hui, notre poubelle de recyclage n’est recyclée qu’à 26% donc il faut qu’on se repose des vraies questions de fond pour revenir sur du bon sens. »  Rien de plus difficile que de changer une mauvaise habitude. C’est pourquoi le Fourgon axe son ADN sur la qualité du service de livraison pour faciliter l’adoption de la consigne. « Notre baseline, c’est  Zéro déchet, zéro effort, 100% plaisir. On s’adapte aux habitudes de consommation actuelles, tout en revenant à la proximité qu’on pouvait avoir avec le facteur de l’époque : un bonjour, un sourire, une attention pour le client ». Pour conclure cet épisode, Charles Christory adresse un message aux entrepreneurs, collaborateurs, et citoyens : « Changer les choses, c’est possible et c’est urgent. Chacun est libre d’aller dans le sens qu’il veut mais les solutions existent ! Et ce n’est que le début, et ces changements ont besoin d’être accompagnés. »  Le Micro des Argonautes est un podcast proposé par le MEDEF Lille Métropole et la Caisse d’Épargne Hauts-de-France. Réalisation : César Defoort | Natif.  Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Comment développer l’esprit d’équipage dans son organisation ? Amiral et ancien Directeur de l’École de Guerre, Loïc Finaz partage aujourd’hui l’expérience qu’il a acquise dans la marine en matière de leadership et de management. Une fois n’est pas coutume, commençons cet épisode par un petit cours d’histoire avant d'aborder la notion de leadership. Dans La guerre du Péloponnèse, Thucydide relate l’épisode du Dialogue mélien qui vit Athènes utiliser sa puissance pour soumettre et détruire la petite cité pacifique de Mélos, en affirmant : « La justice n'entre en ligne de compte dans le raisonnement des hommes que si les forces sont égales de part et d'autre ; dans le cas contraire, les forts exercent leur pouvoir et les faibles doivent leur céder. » Pour Loïc Finaz, cet épisode résume la nature des rapports de force à toutes les échelles. « Le monde est régi par l’ordre mélien. » Pour autant, la force ne peut pas tout, notamment lorsqu’il s’agit de conduire des Hommes au quotidien. La performance passe alors avant tout par une toute autre philosophie : l’esprit d’équipage, utilisé par les marins et qui fonctionne à tous les étages. L’amiral définit cet esprit de groupe par 7 associations de qualités portées par l’organisation et le chef : Autonomie et solidarité sont deux valeurs qui rendent possible l’esprit d’initiative. Cela repose en partie sur le droit à l’erreur. Fonctions et Responsabilité : « Lorsque je commandais un bateau de guerre, au moment de rentrer au port le barreur avait la même responsabilité que moi pour réussir la manoeuvre. Si nous avons tous des fonctions différentes, nous portons tous la même responsabilité », affirme l’amiral. Hiérarchie et participation. « Nous n’obéissons pas à un ordre parce qu’on nous l’a donné mais parce que l’on a confiance en celui qui nous l’a donné. » La hiérarchie ne peut fonctionner sans confiance, et la confiance s’obtient grâce à la participation. Exigence et bienveillance. Ces deux qualités qui semblent contradictoires n’en sont pas moins complémentaires. « Si vous n’êtes pas exigent, vous ne bâtirez rien, surtout lorsque c’est difficile. Mais si vous n’êtes pas bienveillant, vous ne construirez rien dans la durée, et même vous détruirez tout. » Culture et énergie. L’énergie est la première qualité du chef. « C’est à partir de l’énergie du chef que les choses se mettent en place. Le vainqueur n’est pas toujours le plus grand ou le plus fort. C’est le plus endurant. » Cependant, l’énergie seule ne suffit pas pour construire sur du long terme. La culture apporte un cap au capitaine pour savoir où aller et où ne pas aller. Intelligence et courage sont inséparables. L’érudit comprend les enjeux, le brave relève les défis malgré les enjeux. « Dans la vie généralement, on ne choisit pas la bonne décision, on choisit la moins mauvaise, rappelle l’ancien Directeur de l’Ecole de Guerre. C’est ça, le courage. » Parole et temps. « La parole est l’acte emblématique du chef. L’énergie se propage par la parole et par l’exemple. » Pour conclure cet épisode, Loïc Finaz adresse un conseil aux dirigeants : « Être chef c’est l’une des plus belles manière d’aider les autres. Ces hommes et femmes que l’on vous a confiés, le plus important c’est de les aimer. » Le Micro des Argonautes est un podcast proposé par le MEDEF Lille Métropole et la Caisse d’Épargne Hauts-de-France. Réalisation : César Defoort | Natif.  Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Comment transformer son management pour atteindre la raison d’être de son entreprise ? Fondateur de la communauté internationale Next Gen, Luc Bretones oeuvre auprès des organisations à impact pour accompagner l’innovation et la transformation managériale. D’après les études de Gallup, le niveau de désengagement au travail est de 85% en Europe - un phénomène d’autant plus marqué dans les entreprises françaises. Selon Luc, la hiérarchie traditionnelle remplie de process est à l’origine du problème. « On a des processus qui décrivent dans le moindre détail tout ce que chacun a à faire dans son organisation. Et finalement on refuse que les gens utilisent leur cerveau, ce qui engendre des frustrations. » Le management nouvelle génération entend remettre la raison d’être au coeur des entreprises. « Il y a des gouvernances qui permettent d’être efficace et positif dans son impact quotidien. Nous devons miser sur l’autonomie, la responsabilité, la transparence et un management par la confiance. » L’approche sociocratique offre un changement de paradigme. Chacun est à la manoeuvre pour proposer des améliorations. Cette vision permet de prendre des décisions sans dépendre de la chaine de commandement hiérarchique. « Moi, j’ai appris à manager à l’ancienne en sortant de l’école. Aujourd’hui, ça ne me viendrait plus à l’idée de résoudre les problèmes de mes équipes à leur place sans qu’elles aient apporté des pistes de solution, car elles connaissent mieux que moi les sujets sur lesquels elles ont autorité. » Le leadership partagé permet de faire de l’entreprise « un banc de poissons et non un monolithe extrêmement lent à manoeuvrer. » Pour transformer efficacement son organisation, il convient d’effectuer un diagnostic pour comprendre les aspirations de chacune des équipes en matière de fonctionnement. « Il faut s’ôter de l’esprit que toute l’entreprise est homogène dans son fonctionnement et dans sa maturité managériale. Les gens n’ont pas les mêmes besoins selon les équipes dans l’entreprise.» En alignant les équipes sur leur processus de travail, on arrive à combler les angles morts qui échappent au manager et à remettre du bien-être et de la performance au travail. « L’un alimente l’autre. » Dans ce nouveau contexte, le rôle du manager est complexe. Il doit savoir faire le consensus entre les impératifs de la hiérarchie et les besoins de sécurité psychologique des équipes. Ça nécessite un changement de posture. « Le leader ne doit plus être un manager SUR son équipe, mais AVEC elle. Cette nouvelle posture managériale est difficile car elle doit concilier les désidératas de chacun avec la nécessité de sanctuariser des moments d’équipe. Ça fonctionne beaucoup mieux quand on se voit, quand on est sur un espace physique unique. » Pour conclure cet épisode, Luc Bretones adresse un conseil aux dirigeants : « Vous serez plus efficaces si vous permettez à vos équipes de mieux fonctionner. L’enjeu se situe au niveau de chacune des équipes ! » Le Micro des Argonautes est un podcast proposé par le MEDEF Lille Métropole et la Caisse d’Épargne Hauts-de-France. Réalisation : César Defoort | Natif.  Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chez Leroy Merlin, Nicolas Cordier a créé son propre job. Promoteur du business à impact social, il travaille depuis des années à l’élaboration de solutions pour améliorer le logement des habitants en précarité, en partenariat avec des acteurs sociaux. Dans cette nouvelle escale du Micro des Argonautes, il nous explique comment créer une culture d’entreprise favorable à l’esprit d’initiative et à l’intrapreneuriat. « Un intrapreneur, c’est un collaborateur qui prend l’initiative de dépasser sa mission définie pour créer une nouvelle activité à l’intérieur de son entreprise. » Dans un monde en plein bouleversement, ce type de profil entrepreneur et loyal est clé pour permettre aux organisations de se réinventer. Pour autant, les freins au changement existent dans toute organisation. « L’innovation vient bousculer les habitudes, et bien souvent on n’a pas tellement envie de changer nos manières de faire. » La prise d’initiative repose donc d’abord sur une culture d’entreprise qui permet aux collaborateurs d’explorer de nouveaux territoires avec confiance. « La vision est un élément essentiel pour laisser de place à l’initiative individuelle. Si on arrive à dire ce qui nous réunit et pourquoi on est là, alors c’est beaucoup plus facile de libérer les énergies pour contribuer à cette haute mission. » La direction de l’entreprise joue un rôle clé pour accompagner ces entrepreneurs internes. « L’intrapreneuriat est un parcours d’expérimentation dans lequel il faut montrer de la motivation, s’inspirer de ce qui se fait ailleurs et donner rapidement du concret à l’intention. Même à petite échelle, la concrétisation est importante pour pouvoir montrer qu’autre chose est possible. La difficulté pour l’intrapreneur, c’est de ne pas oublier son rêve en route pour pouvoir porter ses idées à contre-courant. ». Nicolas conclut par un conseil adressé aux dirigeants d’entreprise : « Si vous avez des collaborateurs qui veulent entreprendre quelque chose de nouveau, veillez à leur laisser des marges de manœuvre et à ne pas évaluer trop vite quelque chose qui est encore en gestation. Vérifiez simplement que le projet est bien en phase avec la mission de l’entreprise et qu’il crée bien de la valeur pour le service des clients. Au pire ça marche ! » Le Micro des Argonautes est un podcast proposé par le MEDEF Lille Métropole et la Caisse d’Épargne Hauts-de-France. Réalisation : César Defoort | Natif.  Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Avez-vous déjà travaillé avec une Junior Entreprise ? Vous savez, ces associations portées par des étudiants de grandes écoles pour proposer des prestations de conseil aux entreprises ? Avec IESEG Conseil Lille et Prog'Hei, Océane Tomietto et Victor Meurant mettent en relation les besoins des entreprises avec les profils les plus adaptés de leur école (IESEG / JUNIA). Dans cet épisode, ils nous expliquent comment ça marche. « Notre objectif, c'est la montée en compétence des étudiants pour leur permettre de mettre en pratique la théorie qu'ils voient en cours ». La diversité des enseignements supérieurs permet à ces structures de répondre à un vaste typologie de missions : études de marché, ingénieurie, en France comme à l'international.  « Notre force, c'est de savoir apporter une autre approche ! Les entreprises, quelles que soit leur taille, ne savent pas toujours qu'elles peuvent nous confier des projets de long terme. Pourtant, c'est tout à fait dans nos cordes » . L'appel est passé 😉 Le Micro des Argonautes est un podcast proposé par le MEDEF Lille Métropole et la Caisse d’Épargne Hauts-de-France. Réalisation : César Defoort | Natif.  Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
✉️ 300 milliards de mails envoyés par jour, dont 60% ne sont jamais ouverts… Autant de pollution que si nous laissions autant de sacs plastique trainer dans la nature.  En entreprise, on se demande souvent comment faire pour être plus vertueux sur le plan environnenental 🌱 Myriam Maestroni, Présidente de la fondation E5T, nous explique les 5 leviers pour réussir sa transition énergétique : 📍Comprendre qui sont nos fournisseurs et quelles sont nos consommations. 📍Changer nos comportements. 📍Accélérer la rénovation énergétique de nos bâtiments  📍S’appuyer sur les smart technologies pour optimiser ses consommations 📍Produire sa propre énergie  Le Micro des Argonautes est un podcast proposé par le MEDEF Lille Métropole et la Caisse d’Épargne Hauts-de-France. Réalisation : César Defoort | Natif.  Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Nicolas Loonis, cofondateur de Byzantine, nous explique comment fonctionne la Blockchain et comment s’en emparer en tant qu’entreprise. « La blockchain est un réseau sur lequel deux personnes qui ne se font à priori pas confiance peuvent se transmettre de la valeur tout en prouvant leur bonne foi », résume Nicolas Loonis en toute simplicité. « Le réseau noeud à noeud permet de stocker et échanger de l’information sur d’innombrables supports en simultané afin d’en garantir la traçabilité et l’authenticité ». Cette approche décentralisée et communautaire du partage d’information évite d’être soumis à l’arbitraire d’un seul acteur. Il ne peut pas y avoir de blockchain sans cryptomonnaie. En effet cette infrastructure communautaire suppose que chacun trouve un intérêt à investir pour assurer son bon fonctionnement, avec un retour sur investissement. C’est un dispositif gagnant-gagnant qui permet de rémunérer les contributeurs pour faire fonctionner la blockchain. Pour Nicolas, la blockchain présente de nombreux intérêts pour les entreprises. D’une part, son coût de fonctionnement est faible lorsqu’on le compare au système financier mondial, grâce à la suppression des intermédiaires. Par ailleurs, c’est un moyen terriblement efficace pour optimiser les activités construites sur un registre physique, et pour garantir une traçabilité forte dans l’échange de valeur. « Je suis convaincu que la blockchain va s’imposer de la même façon qu’Internet s’est imposé en entreprise et dans la vie de monsieur Tout-le-monde. Nous vivons une période de consolidation. » Suivez Nicolas Loonis sur LinkedIn pour tout comprendre sur le fonctionnement de la blockchain. Le Micro des Argonautes est un podcast proposé par le MEDEF Lille Métropole et la Caisse d’Épargne Hauts-de-France. Réalisation : César Defoort | Natif.  Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Comment donner de l’impact à vos interventions médiatiques ? La réponse avec Jean-Michel Lobry, journaliste et PDG du pôle audiovisuel du groupe Rossel. A l’heure où les conférences de presse et les communiqués de presse se font plus rares, il appartient aux entrepreneurs de réinventer leur stratégie de visibilité de marque. « La relation avec les journalistes, c’est un travail de cultivateur, déclare Jean-Michel. On ne peut pas faire des coups. La relation doit s’installer dans le temps. Vous devez d’abord construire un bruit de fond positif et régulier, voire saturateur sur les réseaux sociaux. LinkedIn est le bon terrain de jeu pour exister et vous montrer. Ayez des bonnes accroches, une prise de parole basée sur des faits. » Une fois l’entretien obtenu avec un journaliste, la préparation de l’interview requiert un travail de fond. « Ne venez pas avec votre liste de courses devant un journaliste, ça ne l’intéresse pas. Venez avec un angle unique, et creusez le sillon de ce fait principal. Soyez dans la preuve, fixez les choses par écrit et vous les plaiderez d’autant plus facilement. » Habitué des plateaux TV, Jean-Michel rappelle que l’interview est un rapport de force entre l’intervenant et le journaliste : « Vous devez garder l’ascendant sur le journaliste ! Donc ne démarrez surtout pas par des généralités, sinon il va vous dégommer. Soyez direct, venez au micro pour plaider votre fait principal.  » Avant de rappeler une évidence que le stress tend à faire passer au sedond plan : « La sincérité du propos est la meilleure manière de faire passer un message. Soyez engagé dans votre propos comme si vous étiez le militant de la cause. Grâce à ça, vous aurez séduit le journaliste et votre message fera mouche ». Le Micro des Argonautes est un podcast proposé par le MEDEF Lille Métropole et la Caisse d’Épargne Hauts-de-France. Réalisation : César Defoort | Natif.  Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Catherine Nianané, Directeur C&B chez Mobilis, nous partage ses conseils pour traduire la stratégie d’entreprise dans la politique de rémunération. Pour Catherine Nianané, « La politique de rémunération a un sens ». Les dirigeants disposent d’outils de rémunération et avantages sociaux qu’il convient d’utiliser à bon escient afin d’aligner l’ambition des salariés avec la raison d’être de l’entreprise. Pour comprendre les outils dont disposent les entreprises, il convient d’analyser la pyramide de la rémunération. Celle-ci se compose d’un socle de court terme (rémunération fixe, rémunération variable, avantages en nature) - qui permet aux individus de satisfaire leurs besoins quotidiens - auquel s’ajoute des éléments de plus long terme (participation, intéressement, épargne salariale) pour dynamiser les équipes. Dans son quotidien d’accompagnement des dirigeants , Catherine identifie certaines absurdités récurrentes en matière de C&B. « Souvent, la rémunération variable est mal gérée et c’est dommage. Dans beaucoup d’entreprises, le variable est une sorte de fixe caché donc il perd son effet de motivation sur les salariés. L’intérêt des politiques de rémunération, ça reste de dynamiser les équipes ». Avant de conclure sur une réflexion : « La rémunération est quelque chose qui attire, mais qui retient assez rarement. Ce qui retient les gens, c’est leur environnement de travail et la passion pour leurs missions. La politique de rémunération ne remplace par le management. » Dès lors, elle adresse un message aux managers : « Allez chercher les gens dans ce qui les passionne en dehors du travail et les met dans leur zone de flow, là où ils sont le plus utiles et se sentent le mieux. Laissez une voie pour proposer des projets. On peut avoir des performances magnifiques ! » Retrouvez Catherine Nianané sur LinkedIn pour aligner votre politique de rémunération avec votre stratégie d’entreprise. Le Micro des Argonautes est un podcast proposé par le MEDEF Lille Métropole et la Caisse d’Épargne Hauts-de-France. Réalisation : César Defoort | Natif.  Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Laurent Mignard est compositeur, chef d’orchestre et trompettiste de jazz. Spécialiste internationalement reconnu de Duke Ellington, il nous transmet les préceptes du Duke dans la conduite du collectif. Le management en entreprise a bien des choses à apprendre de la conduite d’un orchestre. « Le chef d’orchestre n’est pas le meilleur musicien, ça n’est pas ce qu’on attend de lui. Son rôle n’est pas d’apprendre aux musiciens leur métier mais d’imaginer l’endroit où on veut aller collectivement, et de créer les conditions pour que les musiciens aient envie d’y aller, sans donner d’ordres. » Une mission qui requiert une grande qualité d’écoute et de générosité, ainsi qu’un travail sur la posture. « Duke Ellington disait à ses musiciens “Faîtes une ou deux choses bien, et laissez le reste aux autres”. Ainsi, il créait un terreau fertile pour que chacun de ses musiciens apporte son génie au collectif. Plus ils étaient reconnus dans leurs zones de force, plus Ellington en tirait profit. », résume le spécialiste. Laurent Mignard apporte également sa vision de l’improvisation : « L’improvisation est réussie lorsqu’il se passe quelque chose et qu’on va dans un endroit que nous n’avions pas imaginé. L’Homme n’est jamais aussi créatif que lorsqu’il se pose aux frontière du chaos. C’est en se mettant délibérément en danger qu’on va puiser dans nos ressources. Cela passe par une acceptation inconditionnelle : le droit à l’erreur. N’oublions jamais qu’avant de marcher, on est tombé un sacré paquet de fois. » Retrouvez Laurent Mignard sur LinkedIn pour en savoir plus sur le management collaboratif de Duke Ellington. Le Micro des Argonautes est un podcast proposé par le MEDEF Lille Métropole et la Caisse d’Épargne Hauts-de-France. Réalisation : César Defoort | Natif.  Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Flavien Defraire, fondateur du média Le Son Dopamine nous explique comment les entreprises peuvent s’emparer du metavers pour développer leur marque. Le metavers repose sur la notion de propriété dans un monde virtuel. Lié au web3 et à la technologie des NFT, il relie le monde physique au monde virtuel. « Les biens virtuels auront bientôt autant d’importance que les biens physiques. Pour vos enfants, c’est déjà le cas. Un skin Fortnite - complètement digital - a une valeur réelle. La notion d’appartenance à la marque est très importante. On s’identifie beaucoup aux choses qu’on achète. La transposition de notre personnalité dans un monde virtuel va prendre de plus en plus d’importance. Forcément, les marques ont à y gagner. », résume Flavien. La communauté prend ici une place de premier plan. «  De nombreuses choses peuvent se faire dans le metavers en plaçant la communauté au centre du projet. Aujourd’hui, l’interaction entre l’artiste et le fan est très limitée. Avec la blockchain, l’artiste pourra développer sa carrière grâce à sa communauté en accordant des jetons spécifiques aux fans qui le soutiennent. » Qui dit titre de propriété dit risque d’usurpation. C’est ici qu’intervient la blockchain, qui garantit l’authenticité des titres de manière sécurisée et décentralisée. « Tous les NFT sont certifiés. On voit aujourd’hui se créer une économie parallèle à partir d’échanges de titres de propriété de données. » Pour Flavien, nous n’en sommes qu’aux prémices du web3 et les possibilités ouvertes sont immenses. A l’avenir, le virtuel ne sera plus considéré comme un vase clos mais comme la continuité logique et illimitée du monde physique. Le Micro des Argonautes est un podcast proposé par le MEDEF Lille Métropole et la Caisse d’Épargne Hauts-de-France. Réalisation : César Defoort | Natif.  Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Cette semaine, Mathias Povse, Directeur de l'action régionale d'EDF Hauts-de-France, fait le point sur les évolutions du marché de l’énergie, et la façon dont les entreprises peuvent s’emparer de la transition écologique. Depuis l’été 2021, la reprise économique post-Covid et le contexte géopolitique tendu ont fait s’envoler les prix du gaz et du charbon, avec des répercussions directes sur le prix de l’électricité. Si l'Etat a espéré dans un premier temps que cette hausse soit conjoncturelle, elle semble aujourd’hui s’ancrer dans le temps long. Dès lors, comment protéger les entreprises face à cette hausse du prix de l’énergie ? Le dispositif de l’accés régulé au nucléaire historique (ARENH) protège aujourd’hui largement les entreprises françaises de la hausse des prix. Par ailleurs, la France produit aujourd’hui 97% d’électricité décarbonée, un atout majeur qui la rend moins dépendante que ses voisins en énergies fossiles et en approvisionnements en gaz russe. La stratégie française consiste donc à étendre sa production d’électricité décarbonée pour être au rendez-vous de ses engagements climatiques et assurer son indépendance énergétique. Cela passe notamment par des transferts d’usage au sein des entreprises. La décarbonation des entreprises s’appuie aujourd’hui sur 2 piliers : la sobriété énergétique d’une part, la production d’énergie décarbonée in-situ d’autre part. « Aujourd’hui, on peut joindre l’équation économique et environnementale », résume Mathias. Le Micro des Argonautes est un podcast proposé par le MEDEF Lille Métropole et la Caisse d’Épargne Hauts-de-France. Réalisation : César Defoort | Natif.  Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Jessica Sampé, fondatrice du cabinet Human & You, nous délivre ses conseils pour embarquer ses équipes dans le travail hybride. Voilà 2 ans que la crise sanitaire a bousculé les habitudes de travail des entreprises, créant des points de rupture dans la cohésion des équipes. Les managers ont particulièrement souffert dans cette période, perturbés par l’éloignement physique des collaborateurs. Aujourd’hui encore, 44% des managers sont en détresse psychologique. Dès lors, comment manager ses équipes à distance ? Pour Jessica Sampé, la réponse part nécessairement du ressenti des collaborateurs et de la façon dont ils ont vécu le télétravail. Jessica s’appuie ensuite sur la méthode des 4C : reposer le cadre, collaborer avec les équipes dans la prise de décision, instaurer une relation de confiance et favoriser la cohésion. « Le télétravail a individualisé les parcours. Il faut désormais créer des moments de proximité et déposer la posture, se reconnecter en tant qu’humains. » La notion de sens est au coeur de la transformation du travail pour recréer un lien entre l’individu et le collectif. Le sens se décline en 3 axes. Premièrement Jessica souligne l’importance de proposer aux collaborateurs des tâches à la hauteur de leur potentiel pour éviter les phénomènes de bore-out. Ensuite, il s’agit d'identifier les forces motrices de chaque individu pour lui assurer une reconnaissance matérielle et existentielle adaptée. Enfin, le collaborateur souhaite être considéré pour qui il est en tant que personne et non simplement en tant que statut. A ce titre, il importe de ne pas le mettre en porte-à-faux vis-à-vis de ses valeurs au travail. Suivez Jessica Sampé sur LinkedIn pour décrypter les révolutions du monde du travail. Le Micro des Argonautes est un podcast proposé par le MEDEF Lille Métropole et la Caisse d’Épargne Hauts-de-France. Réalisation : César Defoort | Natif.  Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour entamer la saison 2 du Micro des Argonautes, Romain Moulin, fondateur d’Exotec, première licorne industrielle française, nous explique comment piloter son hypercroissance. Lorsqu’il a créé Exotec, Romain Moulin a d’emblée posé les jalons pour être capable de scaler très vite sans être limité dans sa croissance. Cela passe d’une part par un niveau d’exigence supérieur sur les produits sortant de l’usine pour éviter de se trainer une dette technique auprès des clients, d’autre part par la mise en place de process permettant à chaque collaborateur d’avancer sans se retrouver bloqué dans ses facilités de fabrication par manque d’accès aux informations. Il est important de ne pas prendre la croissance pour acquise : « Entreprendre, ça doit rester une question de vie ou de mort. La force d’une start-up, c’est sa soif de survie, et donc une exigeance élevée vis-à-vis de ce qu’elle délivre ». Pour cela, l’entrepreneur met en évidence l’importance d’avoir une culture d’entreprise forte : « Quand votre entreprise s’agrandit, vous ne connaissez plus tout le monde à l’intérieur. Vous avez besoin de vos managers pour souder l’entreprise. Et si vous avez la bonne culture, ça vous évite de mettre des règles et des process partout. » Enfin, Romain Moulin souligne la nécessité de recruter les bonnes personnes pour être en mesure de déléguer et préserver son équilibre pro-perso : « Il ne faut pas hésiter à faire entrer des gens plus forts que soi. Ca permet d’exécuter plus vite et d’être prêt pour la croissance. Les économies de bout de chandelle ne servent à rien; il vaut mieux passer plus de temps pour lever suffisamment, afin d’assurer les fondations les plus solides pour aller vite ensuite ». Retrouvez Romain Moulin sur LinkedIn pour suivre le développement prodigieux et inspirant d’Exotec. Le Micro des Argonautes est un podcast proposé par le MEDEF Lille Métropole et la Caisse d’Épargne Hauts-de-France. Réalisation : César Defoort | Natif.  Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le Micro des Argonautes revient !  Pour cette saison 2, le Medef de Lille s'attaque aux grands sujets d'actualité rencontrés par les entrepreneurs.  Rendez-vous dès mercredi pour comprendre comment piloter votre hypercroissance avec Romain Moulin, fondateur d'Exotec, 1ère licorne industrielle française !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour conclure notre première saison du Micro des Argonautes, Théo Plantier, cofondateur d’Oversoc, nous explique comment se défendre dans la compétition économique cyber. Dans un contexte de rivalités économiques fortes entre les pays, le risque cyber est devenu quotidien pour de nombreuses entreprises. Ce risque  se décline en deux grands types d’attaques : Les attaques ciblées, qui poursuivent un objectif de déstabilisation des sites stratégiques d’un Etat ou d’une entreprise (paralysie d’hôpitaux, de télécoms,etc). Les attaques opportunistes, testant les systèmes de sécurité de milliers entreprises pour identifier celles dans lesquelles il est aisé de s’infiltrer. Théo Plantier insiste sur la nécessité de se prémunir sans délai contre ces incursions : « Il ne faut pas attendre l’attaque. Les dommages peuvent être considérables. On peut même ne pas se rendre compte que le dommage est fait. On a parfois des attaquants qui restent pendant des mois dans le système d’information de l’entreprise, et une fois qu’ils ont collecté assez de données, ils prennent le contrôle du système et toute la boîte est à l’arrêt du jour au lendemain. » Si les grosses entreprises sont des cibles de choix, la sécurité de leurs prestataires est tout aussi fondamentale, car ces derniers sont particulièrement visés et peuvent se transformer en cheval de Troie des attaquants. Retrouvez Théo sur LinkedIn pour suivre les dernières actus sur le monde cyber. Le Micro des Argonautes est un podcast proposé par le MEDEF Lille Métropole et la Caisse d’Épargne Hauts-de-France. Réalisation : César Defoort | Natif.  Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Yannick Da Costa est Directeur régional de BPI France à Lille. Dans ce nouvel épisode, il détaille les axes stratégiques de financement des entreprises. Dans un univers industriel en pleine transition, la BPI se donne pour mission d’aider les entrepreneurs qui souhaitent à leur tour se tourner vers un fonctionnement toujours plus vert. Il s'agit d'atteindre les objectifs nationaux de neutralité carbone à l'horizon 2050, ce qui suppose des changements immédiats sur nos modes de production. « Aujourd'hui, une entreprise qui ne s'intéresse pas à ces sujets, c'est simple; on ne la financera pas. » La crise sanitaire a également accentué d'autres problématiques économiques nationales, au premier rang desquelles se trouve l'impératif de réindustrialisation de l'économie. La BPI soutient le financement des projets industriels grâce à des prêts sans garantie et des échéances de paiement appropriées. Le cœur de son projet consiste donc à rapprocher start-ups et industriels. « Les idées et les solutions viendront des start-ups » estime Yannick. « C’est en rapprochant ces deux mondes  qu’on arrivera a rebooster l’industrie. » Yannick est convaincu que les start-ups seront à l’origine de l’émergence d’usines nouvelles pour lesquelles la BPI déploie déjà des offres de financement : « On a ce devoir chez BPI France, parce qu’on est une banque à mission, de mettre les feux sur les axes stratégiques pour les entreprises et pour l’économie française. » Retrouvez Yannick Da Costa sur LinkedIn pour en savoir plus sur les offres de BPI France. Le Micro des Argonautes est un podcast proposé par le MEDEF Lille Métropole et la Caisse d’Épargne Hauts-de-France. Réalisation : César Defoort | Natif.  Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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