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THE DAISY AGE PODCAST
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THE DAISY AGE PODCAST

Author: The Daisy Age Podcast

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Description

Qu’ils soient musiciens, sportifs, graphistes, photographes, ou commissaires d’expositions, mes invités sont des passionnés qui ont fait de leurs rêves un mode de vie.

Je les questionne sur leurs débuts, leurs motivations, leurs parcours mais également sur un état affectif et intellectuel assez puissant pour dominer votre vie mentale: la passion.
10 Episodes
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Pour ce 10ème épisode du podcast The Daisy Age, je reçois Alexander Wise et Sébastien Caldas, deux figures emblématiques du skateboard parisien des années 90. On revient ensemble sur des lieux et des références qui ont marqué cette scène : la Fontaine des Innocents, le magazine Big Brother, World Industries, Street Machine, ou encore l’ascension de Supreme à New York. À travers leurs souvenirs, c’est un paysage culturel qui réapparaît, une manière de vivre le skate qui dépasse la pratique elle-même et continue encore aujourd’hui d’influencer les regards et les pratiques.
Pour ce 9ème épisode du podcast The Daisy Age, je reçois la photographe Sophie Bramly. On revient sur son immersion au cœur de la culture hip-hop à New York dans les années 80 et sur son regard unique sur l'émergence de ce mouvement culturel mondial. On échange sur son approche de la photographie, mais surtout sur l’importance des moments qu'elle a su capturer.Installée à New York au début des années 80, Sophie plonge dans un univers en pleine effervescence, immortalisant les pionniers du hip-hop. Grâce à sa proximité avec les acteurs clés de cette culture naissante, elle capture avec une authenticité rare l'énergie brute des soirées underground qui définissent alors cette scène en pleine mutation. De retour en France en 1984, Sophie contribue à l'émission télévisée H.I.P. H.O.P. sur TF1, première émission française dédiée à cette culture, puis participe à la création de Yo! sur MTV Europe, diffusée de 1987 à 1990, ouvrant ainsi la voie à une reconnaissance internationale du mouvement. Pionnière dans l’univers des nouveaux médias chez Universal Music France et fondatrice de SecondSexe, elle n’a cessé de bousculer les codes et de donner une voix aux cultures émergentes.Dans cet épisode, Sophie Bramly partage ses souvenirs, ses rencontres inoubliables et sa vision d'une époque où tout restait à inventer. Un regard précieux sur les racines d'un mouvement qui continue d'influencer la culture mondiale.
Pour ce huitième épisode du podcast The Daisy Age, j’ai le plaisir de recevoir le photographe Alain Garnier. On revient ensemble sur ses débuts, sur son immersion dans le mouvement punk et sur l’émergence du rap en France. On échange sur son approche de la photographie, mais surtout sur l’importance des mouvements qui ont façonné la scène musicale et sociale de ces dernières décennies. Courant 80, Alain s’immerge au cœur d’un mouvement en pleine ébullition, capturant les premiers concerts des figures montantes du rap français : Suprême NTM, IAM, Assassin, Little MC’s, Kery James, Soul Swing & Radical, sans oublier la scène reggae avec Saï Saï, Tonton David et Raggasonic. Grâce à sa proximité avec de nombreux acteurs de cette culture, notamment Maître Madj, il parvient à immortaliser avec une authenticité rare des instants de vie, aussi bien sur scène qu’en coulisses. En 1990, il réalise l’intégralité des photos intérieures de Rapattitude — à l'exception d'Assassin, immortalisé par Maï Lucas (Voir épisode numéro 5). Cette compilation mythique, à la fois emblématique et sulfureuse, marque un tournant majeur pour le rap en France. Alain collabore également avec le fanzine Get Busy avant de rejoindre l’équipe du magazine Down With This. Il suit de près l’émergence de la nouvelle vague du rap français : Kery James, La Cliqua, Sages Poètes de la Rue, Fabe, Koma, 2Bal 2Neg, Mr. R., Expression Direkt, L.I.M., La Caution et Psy4 de la Rime — une période que beaucoup considèrent aujourd’hui comme l’âge d’or du rap hexagonal.
Pour ce septième épisode du podcast « The Daisy Age », j’ai l’immense plaisir d’accueillir Thierry Dupin.À 64 ans, Thierry est un pionnier et un visionnaire dont l’impact a marqué la culture du skateboard français. Nous revenons ensemble sur ses défis, ses triomphes et les rencontres significatives de sa vie, enrichissant cet épisode de récits et d’anecdotes qui illustrent non seulement son influence personnelle, mais aussi celle du skateboard en tant que phénomène culturel.Thierry nous partage ses premières sensations et la façon dont l’évolution du matériel a permis au skateboard de se développer et de prospérer. Il revient également sur les moments clés de sa carrière, comme son intégration dans le premier team français de skateboard, le « Banzaï Team », sa participation à l’émission de télévision « La Tête et les Jambes », ainsi que son amusante apparition dans la chanson « Les Rois du Skate » de Patrick Topaloff.Cet entretien coïncide avec la sortie de son livre, « Mémoires du Skateboard, les Années Folles », qui retrace son parcours personnel et nous offre une perspective profonde sur l’essence même de l’évolution de ce sport. Dans cet ouvrage, Thierry ne se contente pas de capturer des moments ; il capte l’esprit d’une époque, montrant comment un simple passe-temps peut se transformer en un mouvement culturel profond.Je vous invite à découvrir l’histoire intime et passionnée de cet homme qui a su immortaliser l’esprit rebelle et innovateur du skateboard français.
Pour le sixième épisode du podcast The Daisy Age, j’ai l’honneur de recevoir Pierre-André Sénizergues. Suite à ses études à l'Université de Technologie de Paris XI au début des années 1980, Pierre-André intègre les rangs d'IBM France en tant qu'ingénieur. En 1985, le soleil de Californie l'appelle. Rapidement, sa carrière de skateboarder professionnel prend son envol. En skateboard freestyle, il s’impose rapidement sur la scène internationale, raflant 12 championnats de France, neuf titres européens, cinq couronnements continentaux et trois titres mondiaux. Parallèlement, l'ingénieur en lui se fascine pour la chaussure de skate. Il façonne alors la marque Etnies. Alliant esthétique et robustesse, il offre aux riders des chaussures pensées pour la performance et au style novateur. Les années 90 voient l'ascension vertigineuse de Pierre-André dans le monde entrepreneurial, et trois nouvelles marques voient le jour : éS, Emerica et ThirtyTwo. Il acquiert la totalité de la marque Etnies et fédère ses créations sous l'égide de Sole Technology. Il innove avec la création du Sole Technology Institute (STI), première institution mondiale dédiée à la recherche biomécanique en skateboard. En 2006, Altamont Apparel s'ajoute à son portefeuille. En février 2008, il transpose sa passion pour l'environnement au cinéma en tant que producteur exécutif du documentaire "The 11th Hour", réalisé, produit et écrit par Leonardo DiCaprio. Les reconnaissances affluent. Entre le prix de l'Entrepreneur de l'Année d'Orange County, les distinctions d'OC Metro et le Power 100 de Footwear News, il s'impose comme une figure majeure de l'industrie. En 2009, il se distingue une fois de plus pour son engagement écologique et sa philosophie entrepreneuriale avant-gardiste. Toujours en quête d'excellence, Sole Technology parraine des événements sportifs mondiaux, investit dans la communauté et déploie une stratégie écologiquement responsable. Une discussion qui nous éclaire sur les subtiles nuances entre passion, business et culture. Un grand merci à Bamba pour nous avoir mis en contact, ainsi qu’a Brenda Springer et Keziah Piercy.
Pour ce cinquième épisode du podcast The Daisy Age, je suis ravi de recevoir la photographe Maï Lucas. Une artiste pionnière et visionnaire qui a documenté les premières heures du mouvement Hip-Hop en France. On explore avec elle son parcours, de ses débuts avec les « Branchés » des Halles aux soirées des Bains Douches, jusqu'à sa plongée dans l'univers d’un mouvement Hip-Hop encore naissant. Au fil de cet itinéraire, elle décrypte quelques-unes de ses photographies, dévoilant non seulement leur contexte, mais aussi des anecdotes et des fragments d'histoire qui enrichissent notre regard sur sa démarche. Maï ne se contente pas de capturer des images ; elle capte des moments, des sentiments, des émotions. Je vous invite à découvrir en détail sa vision intime et sans filtre des artistes et des communautés dont elle a su immortaliser le regard.
Pour ce 4ème épisode du podcast The Daisy Age, je reçois Alexandre Guarneri et Greg Hervieux, deux old timers Parisiens aux origines de la mode hip-hop en France. Alexandre Guarneri après avoir débuté son parcours en réalisant des t-shirts sérigraphiés en compagnie de Steph Cop, ouvrira notamment la fameuse boutique Double Source à Châtelet les Halles. Il lancera peu de temps après la marque Homecore, aujourd’hui encore en activité. Greg Hervieux quant à lui, est à l'origine de la cultissime marque Triiad, qui vue le jour en 1995. Il poursuivra son parcours en fondant la structure Blackrainbow, une agence de conseil en stratégies pour les marques, axée sur la collaboration avec des artistes contemporains ou issus des cultures urbaines. Ils évoquent ensemble leur rencontre avec le mouvement Hip-hop, leurs premiers aller-retour aux Etats-Unis pour importer les vêtements d’une culture alors encore naissante. Si vous portiez une paire de baskets Fila, un béret Kangol, un jogging Troop ou encore une doudoune Double Goose à Paris à la fin des années 80, il est fort probable que ces pièces aujourd’hui cultes soient passées entre leurs mains.
Pour ce nouvel épisode de The Daisy Age, j’ai l’honneur de recevoir Madame Sacha Van Dorssen et Monsieur Peter Knapp.  C'est dans les années 60, que Peter Knapp alors directeur artistique du magazine ELLE, découvre les clichés de la jeune Sacha, étudiante en photographie à l’Académie des Beaux-arts Sint Joost de Breda. De cette rencontre naîtra une amitié et de multiples collaborations artistiques, aujourd'hui cultes. Le parcours de Peter Knapp donne le vertige, il évoque ses rencontres avec le sculpteur César, le peintre Pierre Dmitrienko, avec les photographes Fouli Elia, Sarah Moon, William Klein, Jean-loup Sieff, le décorateur Slavik, la liste est à la hauteur du personnage. Un document sonore, qui nous éclaire sur l'impressionnant parcours de ces deux artistes dont la passion est restée intacte, à l'abri du temps et des saisons.   
Pour The Daisy Age Podcast Episode N°2, j’ai l’immense plaisir de recevoir Pascal Gombert alias Scalp, et Eric Obré alias Bamba. Deux figures emblématiques et incontournables du skateboard français. Pascal fut notamment photographe pour le magazine Anyway à ses grandes heures, et Eric en charge du mythique skateshop Street Machine situé alors rue Bailleul dans le 1er arrondissement de Paris. Comme je l’explique au départ de cet épisode, j’ai eu la chance de les croiser tous les deux, à la fin des années 80. Du haut de mes 11 ans, j’étais alors à la tête du Fanzine « Skate-Mag ». Publié, il me semble à 30 exemplaires noir et blanc et à la date de parution très incertaine. Un coup dans l’eau donc, mais une volonté de fer, l’envie d’avancer et un succès de voisinage. C’est via ce fanzine, que je les ai approché à l’époque, et c’est en retombant sur une lettre à laquelle Bamba m’avait répondu que les souvenirs sont remontés. Scalp, de 18 ans mon ainé, déjà photographe professionnel, n’avait pas hésité une seconde à m’offrir des images pour étoffer ce jeune et ambitieux « Skate-Mag »… Pour cela, je ne les remercierai jamais assez. On revient ensemble sur une session qui dure depuis les années 80, et qui nous transporte des trottoirs du Trocadero, aux descentes de San Francisco…
Pour le premier épisode de The Daisy Age, je reçois Lilian Doyen alias DJ Damage et Louis Bertrand Ross alias DJ LBR. Deux DJs, producteurs, animateurs radio et activistes des premières heures du mouvement hip-hop. Lilian est l’un des membres fondateur du groupe de producteurs Jazzliberatorz, qui ont notamment collaboré avec Mos Def, J-live, Emanon et Fat Lip. Il est également un dj hors pair dont les cassettes mixées aux forts accents de hip-hop cuivrés et de boombaap underground ont fait la réputation dans les années 90. Bertrand, Vice-champion de France DMC en 1988, membre fondateur du Double H dj crew, il signera par la suite les classics party breaks sur le label AV8 records et deviendra un incontournable dj de club. Mais DJ LBR, c’est avant tout le dj animateur qui a retourné mes oreilles et probablement changé le cours de ma vie en 1989, avec l’émission Zulu Connexion qu’il animait chaque semaine sur Radio Star en compagnie de Pierre Jean aka PJ. On va donc parler diggin, labels indépendants, zulu nation, radio pirate, magnéto à bandes et cassettes mixées, j’espère que vous prendrez autant de plaisir à l’écouter que j’en ai pris à le réaliser.
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