DiscoverZD Tech : tout comprendre en moins de 3 minutes avec ZDNet
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ZD Tech : tout comprendre en moins de 3 minutes avec ZDNet

Author: ZD Tech : tout comprendre en moins de 3 minutes

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Découvrir au quotidien les enjeux de la technologie. Le podcast de la rédaction de ZDNet, pour les professionnels à la recherche d'infos pratiques et concrètes pour mieux comprendre le marché IT et telco et son influence sur les métiers.   
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316 Episodes
Reverse
Revenons aujourd'hui sur le projet Stargate, cette co-entreprise d'IA annoncée la semaine dernière par Donald Trump.Ce projet est une coentreprise entre OpenAI, SoftBank, Oracle et le fonds souverain MGX d'Abou Dhabi. Son objectif est d'investir jusqu'à 500 milliards de dollars sur plusieurs années pour développer des centres de données dédiés à l'IA aux États-Unis.Mais cette initiative soulève de nombreuses questions, notamment sur son financement et son impact sur l'écosystème technologique.La transparence financière du projet en questionSelon l'analyste Brad Zelnick de la Deutsche Bank, l'un des enjeux majeurs concerne la propriété de Stargate, sa structure financière et les sources de financement.Qui met quoi sur la table, et à hauteur de combien ? L'objectif affiché est d'investir massivement dans des centres de données pour soutenir le développement de l'IA, mais tout n'est pas encore très clair sur les modalités de financement.Un doute qui a fait réagir Elon Musk sur X, qui a simplement tweeté : "Ils n'ont pas l'argent". Réponse immédiate de Sam Altman, le patron d'OpenAI : "Faux, comme vous le savez certainement".Quel objectif pour les nouveaux centres de donnéesUne question cruciale est de savoir quelle part de leur puissance sera consacrée à l'entraînement des modèles d'IA et quelle part servira à l'inférence, c'est-à-dire l'exploitation de ces IA.C'est une distinction clé, car l'entraînement nécessite des ressources massives, tandis que l'inférence génère plus directement du revenu.De plus, cela pourrait influencer la stratégie d'investissement de Microsoft dans OpenAI et redéfinir la part des bénéfices reversés à l'entreprise de Redmond.Une victoire stratégique pour OracleBrad Zelnick souligne que cette coentreprise est une excellente nouvelle pour Oracle, qui renforce ainsi la position de son offre cloud, OCI, dans la course à l'IA face à des acteurs comme AWS et Google Cloud.En effet, plus on avance dans le développement de l'IA, plus les exigences de performance et d'échelle deviennent complexes.Oracle s'affirme donc comme un acteur incontournable dans cette évolution.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Voici une prédiction du cabinet de conseil et d'analyse Gartner qui pourrait bien bouleverser notre façon d'utiliser nos smartphones.Selon l'analyste, l'utilisation des applications mobiles devrait diminuer de 25 % d'ici 2027. Une disparition qui se ferait sur les smartphones au profit des assistants d'intelligence artificielle comme Apple Intelligence, ChatGPT ou encore Google Gemini.Et voici trois points clés à retenir pour bien saisir cette nouvelle tendance.Les assistants d'IA vont dévorer les applications mobilesPremièrement, l'essor des assistants IA. Ces outils deviennent de plus en plus performants et intuitifs, permettant aux utilisateurs d'accéder à des services sans passer par des applications traditionnelles.Par exemple, au lieu d'ouvrir une application de météo, vous pourriez simplement demander à votre assistant IA "Quel temps fera-t-il demain ?" et obtenir une réponse instantanée sans passer par un logiciel, ou une application dédiée.Les éditeurs d'application mobile vont devoir repenser leur modèle économiquePour les marques qui dépendent fortement des applications mobiles pour interagir avec leurs clients, cette tendance pourrait être un coup dur.Moins d'utilisateurs sur les applications signifie moins de données collectées et moins d'opportunités de personnalisation des services.D'un autre côté, certaines entreprises pourraient y voir une opportunité de réduire les coûts liés au développement et à la maintenance d'applications.Les "super-applications" pour répondre à la criseGartner prévoit que les entreprises pourraient s'unir pour créer des "super-applications", rassemblant plusieurs services en une seule plateforme.Par exemple, au lieu d'avoir une application bancaire, une autre pour les assurances et une troisième pour les investissements, tout pourrait être regroupé en une expérience utilisateur unique et fluide.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Et aujourd'hui nous évoquons la plateforme Cosmos de modèles du monde génératif, ce sont les termes de Nvidia.Pourquoi s'y intéresser ? Et bien parce que cette nouvelle plateforme pourrait bien être la pièce manquante pour aller vers une adoption massive des robots dans le monde professionnel, et ailleurs.Vers le développement de robots et de véhicules autonomesCosmos est une plateforme modèle de fondation d'IA qui vise à soutenir le développement de robots et de véhicules autonomes.Ce système repose sur l'automatisation cognitive et physique. Cela permet aux robots d'intégrer des capacités d'adaptation avancées.Par exemple, les robots humanoïdes et les véhicules autonomes peuvent s'appuyer sur Cosmos pour améliorer leurs interactions avec leur environnement.Le premier LLM conçu spécifiquement pour le monde physiqueCette plateforme se distingue en étant le premier grand modèle de langage - on dit aussi LLM - conçu spécifiquement pour le monde physique.Optimisée pour fonctionner sur les puces NVIDIA, elle est adaptée à différents environnements, qu'il s'agisse du cloud, des postes de travail des développeurs, ou encore des dispositifs embarqués dans les voitures et robots industriels.Résoudre deux problèmes majeurs freinant l'adoption des robotsEnfin, Cosmos pourrait résoudre deux problèmes majeurs freinant l'adoption des robots.Et bien d'une part l'agilité, et de l'autre la pertinence des cas d'utilisation.Jusqu'à présent, le coût élevé du développement de l'agilité robotique et le manque d'applications concrètes ont limité leur déploiement. Avec Cosmos, NVIDIA propose une solution qui combine intelligence artificielle et données d'entraînement pour surmonter ces obstacles.Un bon exemple de l'importance des cas d'usage est celui des robots de nettoyage, dont l'acceptation a été boostée par la pandémie de Covid. En revanche, les robots de sécurité peinent encore à convaincre les entreprises.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, voici le grand défi de 2025 à la fois pour les RH et la DSI. Il s'agit du management des agents d'intelligence artificielle qui vont être amenés à travailler avec des humains.Selon Marco Argenti, le directeur des systèmes d'information de Goldman Sachs, les entreprises devront apprendre à gérer ces nouveaux "collègues" virtuels comme de véritables employés.Voyons ce que cela implique.Les agents d'IA sont en train de devenir des collaborateurs à part entièrePremièrement, les agents d'IA sont en train de devenir des collaborateurs à part entière, capables de planifier et d'exécuter des tâches complexes. L'idée est qu'ils rejoindront des équipes hybrides, aux côtés des humains, pour exécuter des processus d'entreprise.Le rôle des services RH devrait alors s'étendre à la gestion de ces agents virtuels, mais surtout à leur bonne collaboration avec les employés de l'entreprise. Le DSI de l'institution bancaire assure même que ces Agents d'IA pourront être "licenciés" s'ils deviennent obsolètes.Quelle sera la place des ces agents d'IA ?les modèles d'IA les plus performants seront comparables à des experts, possédant des connaissances pointues dans des domaines tels que la finance ou la médecine.Sous le capot, ces agents seront renforcés par deux technologies clés.D'une part, la technologie de RAG, ou Génération Augmentée de Récupération -Retrieval Augmented Generation en bon anglais - qui permet aux IA d'accéder à des bases de données externes.L'autre technologie se nomme le fine-tuning, réglage fin en bon français, une technique qui permet d'adapter les IA à des besoins très spécifiques.En route vers le monde physiqueEnfin, l'avenir de l'IA ne se limite pas au monde numérique. Selon Argenti, l'association des modèles de langage à la robotique permettra à l'IA d'interagir avec le monde physique de manière plus naturelle et efficace.Ces robots seront entraînés à partir de "modèles mondiaux" simulant des environnements réels pour améliorer leur capacité de raisonnement et de prise de décision.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Après des mois de rumeurs et d'annonces, l'intelligence artificielle d'Apple, nommée Apple Intelligence, est arrivée sur les appareils mobiles des utilisateurs américains et britanniques le mois dernier.Pour les français, il faudra attendre le mois d'avril de cette année.Et c'est peut-être une bonne chose puisque quelques jours après son lancement, une fonctionnalité d'IA d'Apple est désactivée par son géniteur. La raison en est la multiplication d'erreurs générées par cette IA décidément bien capricieuse.Des résumés de l'actualité qui ne fonctionnent pasPlus précisément, la fonction incriminée est suspendue le temps de voir ce qui pêche. La fonction en question permet aux utilisateurs de ses derniers modèles d’iPhone, comme l’iPhone 16, de résumer automatiquement les notifications d’actualité. Mais voilà, cette IA générative a rencontré de sérieux problèmes de fiabilité. Et voici un exemple de ces défaillances.En décembre dernier, une notification a suggéré que Luigi Mangione, arrêté après le meurtre à New York du patron d’un géant américain de l’assurance santé, s’était suicidé. Or, cette information était totalement fausse. De même, un résumé d'IA indiquait que le joueur de tennis espagnol Raphael Nadal a fait son coming-out.Et pour couronner le tout, ces alertes d'actualité laissaient entendre que la source de ces information était la BBC. Ce qui était également inexact. Et c'est une plainte officielle de la chaîne de télévision publique britannique qui a obligé Apple à réagir.Une fonction suspendue en attendant de l'améliorerFace aux critiques, Apple a donc suspendu cette fonction de résumé de l'actualité avec de l'IA.Et pour les autres notifications de iOS qui utilisent de l'IA, un avertissement indique désormais clairement sa nature expérimentale sur les produits Apple.Cette mésaventure de la marque à la pomme montre bien que la course à l'IA reste un défi complexe pour l'ensemble de l'industrie de la technologie.Les Gafam se frottent aux incohérences de l'IA générativeSurtout que ce n’est pas la première fois qu’un géant de la tech rencontre des problèmes avec l’IA générative. On se souvient par exemple des mésaventures de Google et de son IA qui recommandait de mettre de la colle dans sa recette pour cuisiner des pizzas.Ces ratés montrent bien que ces technologies, malgré leurs avancées spectaculaires, sont encore très loin d'être infaillibles.Et surtout pour Apple, qui a intégré tardivement l’IA dans ses produits avec l'aide d'OpenAI, ce revers est un rappel que la prudence est mère de sureté.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Par l'intermédiaire de Microsoft 365 Copilot Chat de nouveaux agents d'intelligence artificielle font leur entrée dans les outils de la suite Microsoft Office.Qu'est ce que Microsoft 365 Copilot ChatDepuis plusieurs mois, Microsoft a intégré Copilot, son assistant IA basé sur GPT-4 d'OpenAI, dans ses applications bureautiques phares comme Word, Excel ou Outlook. Ce Copilot permet de répondre à des questions, de rédiger des résumés ou encore d’automatiser des tâches simples.Mais avec les annonces de Microsoft effectuées mercredi dernier, Copilot Chat devient encore plus puissant. Et ce grâce à l’ajout d’agents d’IA payants.Ces agents, programmables via un outil nommé Copilot Studio, peuvent réaliser des tâches répétitives et complexes avec un minimum d’interventions de l’utilisateur.Que peuvent faire concrètement pour vous ces agents d'IA ?Ces agents d’IA sont conçus pour s’adapter à des contextes professionnels variés.Par exemple, un agent peut collecter les informations d’un client avant une réunion ou fournir des instructions détaillées pour un technicien sur le terrain. Le tout, basé sur les données de l'entreprise stockées dans Microsoft 365, et des informations disponibles sur le web.Imaginez que vous organisiez une réunion importante. Au lieu de préparer manuellement les documents, votre agent peut rassembler les données nécessaires, rédiger un ordre du jour et même suggérer des réponses adaptées aux participants. Un véritable gain de temps et d’efficacité pour les entreprises !Combien ça coûte ?Créer et utiliser ces agents n’est pas gratuit, et Microsoft reste assez nébuleux sur la tarification. Microsoft facture en fonction de la complexité de l’agent et du volume de messages utilisés. L'entreprise assure que les administrateurs IT des entreprises peuvent gérer leur utilisation.Cette initiative de Microsoft s’inscrit dans une tendance plus large de l’IA agentique.D’autres acteurs comme Salesforce ou OpenAI, avec sa nouvelle fonctionnalité Tasks, se lancent également dans ce domaine. L’objectif est de rendre ces agents "aussi facile à utiliser qu'une feuille de calcul Excel" assure le PDG de Microsoft Satya Nadella.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C'est un nouvel espace économique, et il est nommé New Space.Un terme qui symbolise une nouvelle révolution de l’industrie spatiale.La toute récente levée de fonds record de la start-up franco-américaine Loft Orbital, qui s’élève à 170 millions d’euros, en est la preuve la plus éclatante.Le New Space, qu'est ce que c'est ?Le New Space, c’est l’ère de la privatisation et de la démocratisation de l’espace. Contrairement à l’époque où seules les agences spatiales nationales dominaient le secteur, aujourd’hui, des entreprises privées comme SpaceX, OneWeb, ou Loft Orbital innovent pour rendre l’accès à l’espace plus rapide et moins coûteux.Avec des solutions comme les constellations de satellites ou des mini-lanceurs, le New Space répond à des cas d'usage concrets, comme la météo, l'agriculture, la surveillance environnementale, et même la défense.Et l'entreprise Loft Orbital permet de mieux comprendre ce véritable phénomène.Louer l'utilisation de satellites partagés entre plusieurs clientsCréée en 2017 par des Français et un Américain, cette start-up propose une idée originale. Il s'agit de louer l'utilisation de satellites partagés entre plusieurs clients. En clair, les clients – comme la NASA ou Microsoft – n’ont plus à construire leurs propres satellites pour en utiliser.Ils peuvent installer leurs capteurs ou leurs logiciels sur des satellites standardisés de Loft Orbital, qui se charge ensuite du lancement et de l’exploitation. De quoi bénéficier d'un gain de temps considérable. Loft Orbital assure que la mise en exploitation d'un projet passe ainsi de plusieurs années à quelques mois seulement.À ce jour, Loft Orbital a déjà mis en orbite cinq satellites. Avec cette levée de fonds, l’entreprise prévoit de développer deux nouvelles constellations de dix satellites chacune et d’implanter des infrastructures au Moyen-Orient.Pourquoi est-ce que le développement du New Space est si important ?Le modèle de Loft Orbital reflète un tournant stratégique. En intégrant des technologies comme l’intelligence artificielle embarquée, ses satellites peuvent traiter les données directement en orbite et envoyer des alertes en temps réel.Par exemple, cela permet de détecter un feu de forêt avant qu’il ne devienne incontrôlable. Et c'est cette approche qui change la donne pour des secteurs comme la gestion des crises climatiques ou la défense.De plus, le New Space favorise l’investissement en Europe. Des start-ups françaises comme Latitude ou Unseenlabs montrent que le potentiel est énorme. Et ce même dans un marché dominé par des géants américainsLe ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd’hui évoquons les progrès de l’intelligence artificielle dans le domaine médical, et plus particulièrement de la façon dont elle pourrait révolutionner l’usage de votre glucomètre. Ce petit appareil utilisé pour mesurer votre glycémie pourrait devenir un outil bien plus puissant grâce à l’IA.Comment ? Et bien déjà en analysant mieux les sous-types de diabète.Oui parce que quand on parle de diabète, on pense souvent au deux types principaux, le type 1 et le type 2.Le diabète de type 2, qui concerne environ 95 % des patients, est complexeMais ce qu’on sait moins, c’est que le diabète de type 2, qui concerne environ 95 % des patients diabétiques, est en réalité beaucoup plus complexe. Il existe plusieurs sous-types, chacun associé à des risques spécifiques, comme des problèmes cardiaques, rénaux ou hépatiques.Des chercheurs de l’Université de Stanford ont donc développé un algorithme d’intelligence artificielle capable d’identifier trois des sous-types les plus courants de diabète de type 2.L’idée est simple. Il s'agit d'utiliser les données que votre glucomètre collecte déjà pour analyser votre métabolisme, et ce sans nécessiter de tests très chers ou compliqués.Une précision impressionnanteEt la bonne nouvelle, c'est que les résultats de l'algo sont d'une précision impressionnante.L’algorithme atteint environ 90 % de précision, surpassant même les tests traditionnels en clinique.Il peut identifier si un patient souffre, par exemple, d’une résistance à l’insuline ou d’un déficit en cellules bêta.Aller vers des soins plus accessiblesCes informations sont cruciales, car elles permettent aux médecins de personnaliser les traitements. Certains médicaments, par exemple, seront bien plus efficaces pour un sous-type spécifique.Prenons un exemple concret. Une personne diagnostiquée avec un déficit en cellules bêta pourrait bénéficier d’un traitement axé sur la stimulation de ces cellules. Par ailleurs, une personne souffrant de résistance à l’insuline aurait besoin d’une autre approche que celle jusqu'alors proposée.Au final, cette innovation doit permettre des soins plus accessible.5,6 % des français sont diabétiquesEn effet, l’algorithme fonctionne avec des données déjà collectées par des appareils que les patients possèdent souvent chez eux, comme les glucomètres.Pas besoin d’un nouveau processus pour bénéficier de cette avancée.En France, où 5,6 % de la population est diagnostiquée diabétique, cette technologie pourrait transformer la vie de millions de personnes.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Voici une déclaration qui fait beaucoup parler. Mark Zuckerberg, le patron de Meta, a exhorté Donald Trump à protéger les entreprises technologiques américaines, les Gafam, face aux sanctions de l’Union européenne.Des propos qui permettent de mieux comprendre pourquoi le patron de Meta depuis quelques semaines affiche clairement son ralliement sans nuance au président élu. Et ce à quelques jours de son investiture.La rage contre les sanctions européennesD'abord, Mark Zuckerberg critique vertement les sanctions européennes, et c'est compréhensible.Il compare les amendes infligées par l’Union européenne à des droits de douane, affirmant que Bruxelles profite de ses lois pour faire du tort à l’industrie technologique américaine. Il dénonce les 30 milliards de dollars de pénalités imposées aux entreprises comme Meta, Google ou Amazon au cours des deux dernières décennies.Selon lui, ces mesures freinent l’innovation et constituent une attaque directe contre les leaders technologiques américains. Et c'est pour lutter contre ses sanctions, dont certaines sont toujours en cours, qu'il fait appel au futur président Donald Trump.Trump devrait protéger les entreprises américaines face aux sanctions européennesPour le patron de Meta, la nouvelle administration Trump devrait intervenir pour protéger les entreprises américaines face aux sanctions européennes.Il estime que défendre les géants technologiques est une stratégie essentielle pour maintenir la suprématie américaine sur l'Europe et la planète.Et il est optimiste quant à la volonté de Donald Trump de, je cite, « faire gagner l’Amérique » dans un contexte de tensions croissantes entre les États-Unis et l’Europe sur les questions de concurrence et de régulation.Mettre la main à la poche pour se mettre Trump... dans la pocheReste que Meta a su mettre la main à la poche pour convaincre Donald Trump de se pencher sur ce dossier. La semaine dernière, Meta annonçait la fin de son programme de vérification des faits par des tiers, optant pour un modèle dit de « notes communautaires ».Cette décision est perçue comme un geste pour apaiser l’administration Trump, qui critique depuis longtemps la politique de modération sur les plateformes en ligne.En parallèle, Meta et d’autres géants comme Amazon ont apporté un soutien financier symbolique, on parle tout de même de millions de dollars, à la nouvelle administration. De quoi mettre de l'huile dans les rouages à n'en pas douter !Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Voici une petite bombe qui explose dans le monde feutré de l'IA générative, et ce sous la forme d'un papier scientifique signé Google.Voici le sujet : les prompts, ces instructions qu'on donne sous forme de questions textuelles aux intelligences artificielles génératives, sont-ils un frein à leur véritable potentiel ?Oui, cette affirmation est un peu contre-intuitive. Car pour la plupart d'entre nous, les prompts sont inextricablement liés à la manière de communiquer avec les IA comme Copilot et Mistral AI.Remise en question de l'ingénierie du promptOui, depuis l'émergence des IA génératives comme ChatGPT en 2022, savoir comment formuler des instructions précises est devenu crucial. Cette compétence, qu'on appelle "l'ingénierie du prompt", permet d'améliorer la qualité des réponses générées.Certaines entreprises comme Uber ont même monté des équipes entières dédiées à cette pratique. Mais cette approche a ses limites assure Meredith Ringel Morris, chercheuse chez Google DeepMind.Les prompts ne sont pas la bonne interface pour interroger les IA génératives assure la chercheuse.Sauter la barrière du promptElle critique même sévèrement cette méthode. Elle affirme d'abord que les prompts ne sont pas de véritables interfaces en langage naturel.En effet, de petits changements comme un synonyme ou une ponctuation différente peuvent radicalement modifier le comportement de l'IA. Et les réponses générées.Résultat, de grosses confusions pour l'utilisateur et des incohérences dans les résultats. Ce manque de communication naturelle crée une barrière, rendant l'utilisation de l'IA inaccessible à beaucoup, sauf aux experts du domaine.Langage émotionnel et gestesLa chercheuse ne se contente pas de critiquer. Elle propose des alternatives pour l’avenir. Pour dépasser ces limitations, plusieurs pistes sont à explorer.Imaginez par exemple des interfaces où vous interagissez avec des boutons intuitifs. Ou encore une manipulation d'éléments sur des écrans tactiles directement du contenu à l'écran, comme dans la réalité augmentée.D'autres alternatives envisagent aussi des interactions plus naturelles basées sur le langage émotionnel ou les gestes. L'idée serait en tout cas d'éliminer l’apprentissage complexe des prompts pour privilégier des interactions fluides et universelles.L'IA se trouve "à un moment critique"Les prompts ont marqué une étape importante, mais pour Meredith Morris, ils doivent être remplacés pour permettre une évolution vers des IA plus accessibles et plus naturelles.L'IA se trouve "à un moment critique", écrit-elle.Notre acceptation des prompts en tant que simulacre "suffisant" d'une interface naturelle entrave le progrès.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, on plonge dans les annonces d'AMD réalisées au CES 2025. Elles marquent un tournant dans le secteur des PC destinés aux amateurs de jeux vidéos, jusqu'alors une chasse gardée de son concurrent Intel.Voici donc pourquoi Intel pourrait commencer à trembler. D'abord, AMD mène une véritable offensive sur le marché des PC de jeux et cela c'est bien vu au CES.AMD frappe fort cette année avec ses nouveaux processeurs, notamment les séries Ryzen 9000 et Ryzen Z2.Du Ryzen chez Razer et MSISurtout, le fondeur annonce l’intégration pour la première fois d’un processeur AMD Ryzen dans un ordinateur portable de la marque Razer, bien connue des gamers. Il s'agit du modèle Razer Blade 16. C'est une décision stratégique, car jusque-là, l'entreprise de Singapour s’appuyait exclusivement sur des puces Intel pour ses machines.Mais AMD ne s’arrête pas là. MSI, un autre géant des ordinateurs portables de jeu, adopte aussi ces nouveaux processeurs sur son modèle Stealth A18.Bref, ce partenariat montre qu’AMD gagne peu à peu la confiance des marques qui dominent le marché des gamers.Du processeur très haut de gamme et des APUPour aller plus loin nous avons eu la chance de nous entretenir avec Frank Azor, architecte en chef des solutions de jeu chez AMD lors du CES. Il nous a expliqué que l’évolutivité est au cœur de la stratégie.Et il cite en exemple une nouvelle puce dotée de 16 cœurs Zen 5 et d’un cache impressionnant de 144 Mo. Sa vitesse peut atteindre 5,7 Giga Hertz. Bien sûr, cette puce coûte un bras.Mais pour les joueurs au budget plus serré, AMD propose aussi des APU. Une APU est une Unité de calcul accéléré, qui peut être ajoutée au CPU pour améliorer les performances. La toute nouvelle APU Krackan Point, qui doit être commercialisée dans quelques jours, vise donc les joueurs qui ont des oursins dans les poches. Et c'est malin puisque selon Frank Azor, 90 % des joueurs investissent dans des GPU à moins de 1 000 euros.Vers l'IA et la 3DEnfin, il faut noter que AMD n'est pas qu'un rival sérieux pour Intel aussi sur le marché du gaming.Certes, Intel reste un géant. Mais le fondeur est au milieu du gué, et a perdu son PDG Pat Gelsinger à la fin de l'année dernière. La boss d'AMD depuis 10 ans, Lisa Su, a elle au contraire été nommée pour l'année 2024 PDG de l'année par le magasine Time.Et AMD ne veut pas s'arrêter à ses performances sur le gaming. La marque vise désormais le marché de l'intelligence artificielle et la 3D. Elle affirme sur ce terrain que sa puce Ryzen AI Max Plus 395 surpasse même des références comme le GPU Nvidia RTX 4090 ou le M4 Pro d’Apple dans ces domaines.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd’hui, parlons des bagues connectées, et plus précisément du dernier lancement d’Ultrahuman, une marque qui a décidé de miser sur le luxe avec sa nouvelle gamme Ultrahuman Ring Rare. Alors, que faut-il savoir sur ce produit, et pourquoi fait-il parler de lui ?Tout d'abord, il s'agit de la première bague connectée de luxe.Ultrahuman, déjà reconnue pour sa bague connectée Ring Air, se démarque avec une nouvelle collection en matériaux haut de gamme.On parle d’environ 2000 euros, voire plus pour la version platineCes bagues sont disponibles en or jaune et rose 18 carats, ainsi qu’en platine pour une version argentée. Le prix ? On parle d’environ 2000 euros, voire plus pour la version platine.Oui, vous avez bien entendu : ces bijoux connectés coûtent bien plus cher qu’un ordinateur portable de milieu de gamme.A noter que Ultrahuman assure que ces bagues de luxe conservent des fonctionnalités technologiques solides.Un pari sur un marché de nicheCar malgré leur orientation luxe, ces bagues ne délaissent pas leur mission principale, à savoir le suivi de la santé. À l’intérieur, on retrouve les mêmes capteurs que dans les modèles classiques, des capteurs de mouvement, de température, et de suivi du sommeil ou de la récupération.Mais les acheteurs des modèles haut de gamme bénéficient aussi d’avantages exclusifs, comme un accès à vie à des outils avancés, tels que le suivi de la fibrillation auriculaire, de la vitamine D ou encore du cycle menstruel.Pour Ultrahuman, il s'agit d'un pari sur un marché de niche, mais qui est en pleine croissance.Un marché encore naissant de 210 millions de dollars, mais en croissanceAvec un lancement prévu au Printemps Haussmann à Paris dès janvier, Ultrahuman vise une clientèle à la recherche d’un bijou fonctionnel et prestigieux.Le marché des bagues connectées, encore naissant, représentait 210 millions de dollars en 2023, mais croît chaque année de 24 %.Ultrahuman pourrait donc bien trouver sa place face à Oura et Samsung, les leaders du secteur, en se positionnant sur un créneau plus haut de gamme.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd’hui, parlons d’Apple Intelligence, ce système qui intègre l’intelligence artificielle directement dans vos appareils Apple. Vous l’avez peut-être remarqué si vous avez essayé ces fonctions avec votre Mac, il nécessite désormais plus d’espace de stockage. Il faut désormais compter pas moins de 7 Gigaoctet de stockage pour le faire fonctionner, contre 4 Gigaoctet auparavant.Pourquoi ce changement ? D’abord, Apple a récemment enrichi ses fonctionnalités basées sur l’IA. Avec iOS 18.2, iPadOS 18.2 et MacOS Sequoia 15.2, l'entreprise a lancé des outils comme l’intégration de ChatGPT, Image Playground pour créer des visuels, ou encore Genmoji, un outil pour personnaliser des emojis grâce à l’IA.Ces nouvelles capacités, bien que très pratiques, demandent logiquement plus d’espace de stockage. Et c'est bien sur les appareils mobiles d'Apple, les iPad mais surtout les iPhones, que cela risque de poser un véritable problème. Vous pourrez le constater dès avril prochain, quand Apple Intelligence arrivera en France sur vos appareils mobiles.Pour vous donner un exemple concret, un iPhone classique qui compte 128 Gigaoctet peut rapidement se retrouver totalement saturé si vous stockez déjà beaucoup de photos, de vidéos et d'applications.Apple ne permet pas de désactiver sélectivement ces fonctionnalités d'IAEnsuite, et c'est très important, Apple ne permet pas de désactiver sélectivement certaines de ces fonctionnalités d'IA.Vous devez donc libérer suffisamment d’espace pour profiter de l’ensemble des services d'intelligence artificielle sur votre smartphone.Pour ceux d’entre vous équipés de modèles à faible capacité, cette contrainte pourrait nécessiter un tri rigoureux parmi vos fichiers. Il vous faudra peut-être même acheter un nouvel appareil.Le début du remplissage ?Enfin, cette augmentation d’espace nécessaire pour faire tourner l'IA en mode local pourrait ne pas être la dernière.Apple a mentionné que les besoins évolueraient avec l’ajout de nouvelles fonctions. Et d’autres mises à jour sont prévues, notamment avec iOS 18.3 et 18.4, qui arrivent au printemps.On parle notamment d’améliorations majeures pour Siri, comme son intégration dans les applications. Ce qui pourrait encore augmenter les exigences de l'IA.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, parlons de la relation fascinante et parfois ambiguë entretenue par les géants de la technologie outre-Atlantique et l'administration Trump. Depuis sa réélection, un véritable ballet diplomatique s'est mis en place entre le président élu et des PDG influents comme Tim Cook, Jeff Bezos, et Mark Zuckerberg. Et ce ballet est financé par les GAFAM ! Voici pourquoi.Premièrement, il y va de l'intérêt stratégique des PDG des entreprises telles que Apple, Amazon ou encore Meta.Les grands patrons de ces énormes entreprises américaines cherchent à maintenir une influence sur les décisions politiques américaines.Une allégeanceTim Cook, par exemple, a investi beaucoup de temps à cultiver une relation professionnelle avec Trump lors de son premier mandat, organisant des rencontres pour discuter de sujets clés comme la fiscalité et la production locale. Il s'est même rendu à Mar-a-Lago récemment. Ces efforts visent à protéger les intérêts de leurs entreprises dans un contexte de régulation accrue et de tensions politiques. Et il n'hésite pas à payer de sa poche ! Il vient de signer un chèque de un million de dollars pris sur ses deniers propres à destination du comité d'investiture du président élu Trump.Car oui, les dons pour l’investiture du second mandat du président Trump symbolisent cette année une forme d’allégeance.Conséquence, les contributions financières au fonds d'inauguration de Trump ne passent pas inaperçues.Renforcer les liens avec la nouvelle administrationAmazon, Meta, et même Toyota ont eux aussi offert un million de dollars pour soutenir cet événement. C’est une manière symbolique mais efficace de renforcer les liens avec la nouvelle administration. En parallèle, Amazon a annoncé qu'il diffuserait la cérémonie sur sa plateforme Prime Video, illustrant une volonté de participer activement aux grands événements politiques.Mais au delà de la logique de vassalité, les dirigeants des Gafam cherchent aussi à mettre en place avec ce cash une stratégie d’apaisement.Ils tentent en effet d'adoucir les relations après des années parfois tendues.Un Trump « plus calme et posé »Par exemple, Meta, qui avait banni Trump de ses plateformes en 2021, a récemment levé cette restriction. Jeff Bezos, de son côté, a qualifié Trump de « plus calme et posé » qu’auparavant.Ces déclarations montrent une volonté de tourner la page et de construire une relation plus constructive.En résumé, les titans de la tech jonglent entre intérêt stratégique, influence politique, et apaisement des tensions. Cette dynamique complexe reflète aussi l'importance croissante de leur rôle dans les décisions politiques et économiques.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd’hui, on plonge dans le sujet brûlant de la neutralité du Net, un principe fondamental pour garantir un Internet égalitaire pour tous.Aux États-Unis, ce concept, également en cours en Europe et en France, vient de subir un sérieux revers.Une cour d'appel a aboli ce principe la semaine dernière, et cela pourrait bouleverser l'accès à Internet tel qu'on le connaît. Décryptons cela en trois points.Premier point donc, qu’est-ce que la neutralité du Net ?En termes simples, c’est l’idée que tous les contenus Internet doivent être traités de la même manière par les opérateurs de télécommunication.Concrètement, Orange ou SFR ne peuvent pas ralentir certains sites ni favoriser d’autres services. Ils sont tenus de transporter les données en fonction des performances techniques du réseau.Bref, ce principe assure que, peu importe votre connexion, vous accédez à vos vidéos YouTube aussi rapidement qu’à vos emails par exemple.Alors deuxième point, pourquoi cette décision a-t-elle été prise ?Une cour d'appel d'un État des Etats-Unis a jugé que l’agence fédérale des télécommunications des Etats-Unis, la FCC, n’avait pas l’autorité légale pour imposer ces règles aux fournisseurs d’accès Internet.C’est un coup dur pour l’administration Biden, qui avait réintroduit la neutralité du Net en début d’année après son abolition sous Donald Trump.Les juges ont aussi mis en avant une décision récente de la Cour suprême, limitant le pouvoir des agences fédérales.Enfin, troisième point, quelles sont les conséquences de cette décision ?Les ONG comme Public Knowledge craignent un vide juridique qui donnerait aux opérateurs télécoms un contrôle presque total sur notre accès à Internet.Imaginez : demain, votre fournisseur pourrait ralentir Netflix pour promouvoir son propre service de streaming. Les défenseurs de la neutralité appellent donc le Congrès américain à intervenir pour inscrire ce principe dans la loi.Mais les industriels des télécommunications, eux, voient dans cette décision une opportunité pour plus d'innovation et de concurrence.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd’hui, parlons d’Apple, qui se targue régulièrement d'être particulièrement attentif à la protection de la vie privée de ses clients.Et bien selon Reuters, la société va devoir mettre la main au portefeuille pour régler outre-Atlantique une affaire de violation de la vie privée liée à Siri, son assistant vocal.Qu’est-ce qui est reproché à Siri ?L’assistant vocal d’Apple aurait enregistré des conversations privées de ses utilisateurs sans leur consentement.Ces enregistrements auraient été déclenchés accidentellement, notamment lorsque Siri pense entendre son mot d’activation, "Hey Siri".Des utilisateurs ont signalé avoir reçu des publicités ciblées après avoir évoqué des sujets avec des personnes alors que leur smartphone était à proximité. Un exemple, parler de baskets ou de restaurants, et voir ces sujets surgir dans leurs publicités en ligne affichées sur leurs smartphones.Que dit l’accord judiciaire auquel s'est plié Apple ?Apple a accepté de verser 95 millions de dollars pour mettre fin à cette action collective, couvrant la période de septembre 2014 à fin 2024.Chaque utilisateur concerné aux Etats-Unis pourrait recevoir jusqu’à 20 dollars par appareil compatible, comme les iPhone ou les Apple Watch. Reuters note que le règlement de 95 millions de dollars équivaut à « environ neuf heures de profit pour Apple ».La société, toutefois, nie toute faute malgré le fait d'accepter un accord à l'amiable.Quelles sont les conséquences de cette décision pour l’industrie ?Ce règlement met en lumière un problème commun aux assistants vocaux, comme Google Assistant ou Alexa.Les questions sur la confidentialité des données deviennent de plus en plus pressantes.Et les entreprises pourraient être poussées à repenser leur gestion des données pour éviter de nouvelles poursuites.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, parlons d’un phénomène de plus en plus visible qui montre la fracturation toujours plus forte de la mondialisation et de l'économie numérique.Il s'agit de l’arrivée massive des commerçants chinois sur les plateformes de commerce en ligne russes, comme Ozon et Wildberries.C'est un sujet brulant qui mêle bien évidemment commerce, géopolitique et technologie.Pourquoi cet afflux soudain de commerçants en ligne chinois en Russie ?Et bien tout d'abord les vendeurs chinois cherchent de nouveaux marchés affirme le Financial Times. En effet, les tensions commerciales avec les États-Unis et l’Union européenne rendent plus compliqué l’accès à ces marchés.À l’inverse, la Russie, isolée économiquement à cause des sanctions occidentales, devient une alternative stratégique. Selon la marketplace russe Ozon, pas moins de 100 000 commerçants chinois utilisent aujourd’hui leur plateforme, contre seulement 10 000 en 2022.Mais au delà des contingences internationales, les vendeurs chinois voient dans l'économie russe un véritable débouché.Un nouveau débouchéLes plateformes russes offrent en effet un accès direct à un marché qui manque de produits après le retrait de nombreuses marques internationales.Les marchands chinois peuvent ainsi répondre à cette demande croissante, que ce soit pour des produits électroniques, des meubles ou des articles ménagers.Par exemple, une vendeuse appelée Jen Yang a ouvert plusieurs boutiques sur Ozon. Résultat : 30 % de ses revenus de commerce électronique viennent désormais de la Russie.Tout n'est pas rose au pays de Vladimir PoutineMais tout n'est pas rose au pays de Vladimir Poutine pour les boutiques en ligne chinoises.Les commerçants doivent s’adapter à des règles complexes. Certains ouvrent même des entreprises locales pour éviter les sanctions et faciliter les paiements.Malgré cela, des obstacles subsistent, comme la conversion des bénéfices en yuan et les restrictions imposées sur certains produits pour respecter les lois internationales.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd’hui, parlons d’un défi de taille pour les entreprises. Il s'agit de contrôler l’utilisation des outils d’intelligence artificielle par leurs salariés. C'est un véritable défi parce que l'invasion de l'IA en entreprise soulève autant d’opportunités que pose des questions.D'abord, il faut acter désormais l’adoption rapide et discrète de l’IA par les salariés. De nombreux employés se tournent vers des outils comme ChatGPT pour améliorer leur efficacité au travail. Que ce soit pour rédiger des textes, écrire du code ou effectuer des recherches, ces outils se sont glissés dans le quotidien des professionnels, parfois sans l’aval explicite de leurs entreprises.Un exemple ? Une employée de la néo-banque allemande N26 me racontait la semaine dernière que son manager avait interdit en interne l'utilisation de ChatGPT. Mais que le site était accessible depuis les postes de travail. Ce qui fait que tout le monde l'utilise chez N26.Et N26 n'est pas seule dans ce cas. Une étude révèle que près d’un quart des employés aux États-Unis utilisent déjà ces technologies chaque semaine, avec des pics atteignant 50 % dans les secteurs comme le logiciel ou la finance.Beaucoup d’entreprises manquent encore de règles clairesSurtout, face à cette adoption rapide, beaucoup d’entreprises manquent encore de règles claires. Certaines, comme Apple et Samsung, ont commencé par interdire totalement l’usage de ChatGPT, souvent par crainte pour la sécurité des données.Mais ces interdictions strictes deviennent vite impraticables à long terme. C'est pourquoi N26 a proposé récemment à ses employés l'utilisation de Gemini de Google intégré à Google Workspace, dont la banque est cliente. Mais il est difficile de changer les habitudes une fois que vos employés utilisent de manière tout à fait sauvage et à l'envie ChatGPT.Il faut donc accompagner les employés en cas de comportements inappropriés, avec une approche non punitive pour éviter la récidive et encourager un usage responsable.La méfiance de l'IA persiste chez les salariésMême dans les entreprises où l’IA est acceptée, beaucoup d’employés préfèrent garder pour eux leur utilisation de ces outils. Pourquoi ? Parce qu'ils ont peur d’être jugés comme paresseux.Pire, ils ont peur de rendre visible une productivité accrue qui pourrait conduire à des suppressions de postes.L’intégration de l’IA au travail demande donc un équilibre subtil : fournir des outils fiables, établir des règles claires, et surtout, construire une confiance réciproque entre employeurs et salariés.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd’hui, évoquons une nouvelle initiative ambitieuse de l’Union européenne. Il s'agit de la création des premières usines d’intelligence artificielle sur le continent. Une stratégie qui pourrait transformer l'Europe en leader mondial de l'IA. Mais la France semble tout à fait absente de ce plan ambitieux.Sept sites stratégiques ont été sélectionnés. L'Union européenne a validé la construction de sept usines d'IA qui doivent être opérationnelles d'ici 2026. Ces usines seront réparties entre l'Espagne, l'Italie, la Finlande, le Luxembourg, la Suède, l'Allemagne et la Grèce.Ces lieux ont été choisis pour leur capacité à accueillir des infrastructures de calcul puissantes et pour leur potentiel de collaboration avec des start-ups, l'industrie et les chercheurs. Par exemple, en Espagne, l’usine sera adossée au supercalculateur MareNostrum 5, un système déjà connu pour ses performances impressionnantes.Un financement européen ambitieuxCes usines représentent un investissement combiné de 1,5 milliard d’euros, financé à la fois par les États membres et des programmes européens comme Horizon Europe et Europe numérique.Cet argent servira à développer des superordinateurs optimisés pour l’IA. Ce type de machines est essentiel pour entraîner des modèles complexes qui demandent une puissance de calcul énorme. Et c'est nécessaire puisque former un modèle d'IA comme ChatGPT peut nécessiter plusieurs semaines sur des centaines de processeurs !Enfin, ces usines ne se limiteront pas à fournir de la puissance brute. Elles hébergeront également des plateformes d’expérimentation pour tester et valider de nouveaux modèles. En Finlande, par exemple, des outils spécialisés permettront aux chercheurs et aux PME de développer des IA de confiance.Où est la France dans ce plan ?Pourquoi l'Hexagone, dont le président à annoncé il y a deux ans avec tambour et trompette un plan IA, est le grand absent ?Et bien il semble que les États membres de l'UE peuvent encore proposer de nouveaux projets d’usines jusqu’en février 2025. Ce qui promet une deuxième vague de développement. Peut-être qu'un site français sera alors mise en avant.Avec cette initiative, l’Union européenne veut clairement s’imposer comme un acteur incontournable de l’intelligence artificielle, tout en soutenant son écosystème local. Henna Virkkunen, vice-présidente exécutive de l’UE, l’a résumé ainsi : « Grâce aux supercalculateurs européens, nous donnons les moyens à nos start-ups de passer à l’échelle supérieure. »Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Parlons aujourd'hui des ambitions d'Apple pour relancer la croissance de ses iPhones. Après des années de nouveaux modèles tous plus ennuyeux les uns que les autres, la firme de Cupertino prévoit des changements majeurs pour ses prochains modèles. Entrons dans le détail avec Mark Gurman le spécialiste Apple de Bloomberg.Premièrement, Apple travaillerait sur des iPhones plus fins et surtout pliables.Pour vous donner une idée, sachez d'abord que les modèles d'iPhone actuels font environ 8 millimètres d'épaisseur. L'idée est de séduire les utilisateurs à la recherche d'un design plus épuré et léger. Mais descendre sous les 8 millimètres tout en préservant la solidité des smartphone est un défi, et Apple le sait. En 2014 par exemple l’affaire Bendgate avait révélé des problèmes de rigidité des iPhones 6 et 6 Plus.En parallèle, Apple prévoit de lancer deux appareils pliables. Le premier serait un iPhone avec un écran qui se plie pour devenir plus compact. Le second, plus ambitieux, pourrait se déployer en une tablette de 19 pouces. Soit un écran presque aussi grand qu’un moniteur de bureau.Reste que Apple prend son temps. Contrairement à Samsung ou Huawei, déjà présents sur ce marché des smartphones pliables, Apple patine sur ce sujet depuis plusieurs années.Alors pourquoi ce virage stratégique de la part de la marque à la pomme ?Et bien tout simplement parce que les ventes d’iPhones stagnent. En 2024, elles n'ont progressé que de moins de 1 %.Depuis la dernière rupture de l’iPhone X en 2017, Apple ne propose pas grand chose de neuf. Oui, les puces sont plus rapides. Oui, les appareils photo sont meilleurs de génération d'iPhone en génération d'iPhone.Mais l’arrivée d’appareils pliables pourrait raviver l’intérêt des utilisateurs, surtout après le succès fort limité du dernier iPhone 16.Et un exemple historique montre que ce type de changement peut porter ses fruits. En 2014, l'iPhone 6 Plus, avec son grand écran, avait déclenché une véritable vague de croissance.Apple regarde désormais au-delà de l’iPhoneLe casque de réalité virtuelle Vision Pro est un premier pas vers des produits innovants. Mais avec son prix de plus de 4000 euros, son adoption reste forcément limitée.Apple envisage une version plus abordable qui utiliserait un iPhone pour alimenter le casque, bien que des défis techniques subsistent.Avec ces projets, Apple espère renouer avec la croissance.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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